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Deuxiemeavis.fr permet aux patients d’obtenir en moins de 7 jours l’avis d’un spécialiste sur plus de 800 pathologies, sans avance de frais grâce à la prise en charge par leur mutuelle. À Medintechs, le Pr Matthieu Durand, chirurgien urologue au CHU de Nice et expert en cancer de la prostate pour la plateforme, partage son expérience en tant que praticien apportant un éclairage complémentaire aux patients. Stéphane Beaumont, ambassadeur Movember et ancien malade, souligne l’impact de ce service dans la prévention et l’accompagnement des patients face à des traitements lourds. Accessible à tous, y compris en zones sous-dotées, deuxiemeavis.fr renforce l’accès aux soins et l’autonomie des patients dans leur parcours médical. On vous laisse regarder.

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00:00Et bien, bonjour à tous. Bienvenue à cette table ronde prise en charge des cancers. L'expertise des plus grands spécialistes à portée de clic avec DeuxièmeAvie.fr. Alors aujourd'hui, je suis en présence du professeur Mathieu Durand. Vous êtes urologue au CHU de Nice et vous intervenez comme médecin expert pour DeuxièmeAvie.fr, notamment sur les cancers de la prostate.
00:29Également avec nous, monsieur Stéphane Beaumont, vous êtes ambassadeur Movember. Pour rappel, c'est ce mois de prévention sur le cancer de la prostate et des testicules en novembre, pendant lequel vous ne l'avez pas à ce moment-là, mais normalement, les hommes se laissent pousser la moustache.
00:45Et vous êtes très impliqué dans plusieurs associations de lutte contre le cancer et vous avez vous-même été malade.
00:51Donc aujourd'hui, avant de vous laisser la parole, de vous poser plusieurs questions, on peut quand même rapidement présenter DeuxièmeAvie.fr.
00:58Donc il s'agit d'un service en ligne qui permet aux patients d'avoir l'avis d'un médecin spécialiste en moins de 7 jours sur plus de 800 pathologies en leur communiquant leurs dossiers médicaux.
01:09Alors la plupart du temps, c'est un service qui, en plus, est entièrement pris en charge par la Mutuelle sans avance de frais.
01:15Dans un premier temps, j'aimerais me tourner vers vous, professeur Mathieu Durand, pour vous nous expliquer un petit peu concrètement en quoi consiste le rôle de médecin expert pour DeuxièmeAvie.fr.
01:25Alors médecin expert, ça veut dire qu'on fait partie du collège des médecins qui ont été identifiés par cette solution et qui peuvent répondre à des avis qui sont documentés.
01:39Le point est important.
01:41Deux patients qui ont classiquement déjà bénéficié d'un avis dans leur circuit habituel ou qui ont peut être du mal à obtenir un avis dans leur circuit habituel proche de chez eux.
01:53Et qui par cet outil qui est sur Internet, sur l'adresse DeuxièmeAvie.fr, qui peuvent du coup renseigner leurs demandes en précisant exactement le motif et la question qui est la leur.
02:07Par exemple, je n'ai pas bien compris ce qu'on m'a proposé ou par exemple, on m'a proposé ça, mais je me demande s'il n'y a pas une autre alternative thérapeutique.
02:15C'est d'ailleurs souvent cette question là et qui doivent remplir et saisir un certain nombre d'informations eux-mêmes concernant leur dossier médical.
02:24C'est pas le médecin traitant, c'est eux-mêmes qui le font, donc il faut qu'ils récupèrent.
02:28C'est l'empowerment des patients tout à fait qui est mis en action et qui du coup, à la fin, demande cet avis.
02:37Il arrive sur la plateforme, le médecin expert va être sollicité, soit parce qu'il est choisi par le patient, soit parce qu'il correspond dans ses spécificités à la demande du patient.
02:49Le médecin répond oui ou non, est-ce qu'il veut répondre?
02:52Et puis, la plateforme s'engage à obtenir une réponse construite, écrite, rédigée par le médecin expert sur la plateforme reçue par le patient et reçue également par son médecin traitant.
03:07Voilà avec la réponse ou les réponses aux questions qui sont posées par le patient.
03:12Alors, on l'a déjà un peu abordé, mais avant de partir du côté patient, simplement vous en tant que praticien, qu'est ce que ça peut vous apporter d'avoir ce rôle de médecin expert?
03:21Je dirais que ça répond à ma mission de médecin d'apporter des informations, un conseil ou une consultation de manière distancielle à des patients pour lesquels il y a une problématique de santé qui relève peut être plus de mon expertise.
03:42Que celle qu'il a pu avoir autour de lui, ce qui ne veut pas dire que d'autres ne pourraient pas l'avoir et qui, du coup, m'amène à répondre à ce besoin de santé par cet outil en me disant que peut être je réponds à ces sujets d'errance médicale, à ces difficultés que certains patients peuvent avoir d'avoir un avis ou un deuxième avis ou à l'inquiétude que parfois ça génère d'une question qu'il n'aurait pas osé poser à son médecin classique,
04:09mais à laquelle il pourra par cet intermédiaire poser peut être plus facilement.
04:14Donc, j'ai la sensation de faire mon métier, en fait, tout simplement en utilisant un outil distinct et en répondant à la problématique un peu de désert médical.
04:22Alors vous, Stéphane Beaumont, vous vous menez beaucoup d'actions de prévention.
04:27Est ce qu'un service comme deuxièmeavis.fr, c'est quelque chose qui s'inscrit dans cette logique de prévention?
04:33Oui, évidemment. Alors effectivement, moi, autant au titre de Movember, on traite beaucoup les cancers masculins.
04:39Je suis pas mal impliqué dans certaines associations, dont Serum, qui est partenaire de deuxième avis.
04:44Et nous, on a plutôt un rôle de prévention et de conseil d'anciens patients, c'est à dire qu'on donne un avis.
04:52C'est ce qui nous est arrivé à nous. Comment on le prend en charge?
04:55On a des lignes d'écoute avec Serum qui nous permettent de partager cela.
04:59Et deuxième avis est complètement complémentaire parce que la plupart du temps, on a des questionnements par rapport à ce qui est effectivement dit.
05:08Quand on parle de cancer, ce n'est pas trivial. Souvent, les mots font peur.
05:13Le pronostic vital peut être engagé. Donc, nous, en tant que patients, on sait anciens patients.
05:19On s'est accompagné, rassuré. Nous, on est encore là pour en témoigner.
05:23C'est le bon avis. Et moi, j'ai coutume de dire que deuxième avis, c'est le spécialiste qu'on va tout de suite voir, qu'on demande vraiment.
05:32Quand on a pratiqué pas mal de sport, quand on a un problème au genou, à la cheville, on va demander à ses copains.
05:41Qui t'a été voir? Deuxième avis, en fait, plus de 800 maladies. On trouve le spécialiste directement, très vite, justement pour se rassurer.
05:49Plus le côté plateforme moderne qui peut être un peu anonyme, ce qui a le secret médical, qui est important.
05:55On peut effectivement peut être dire des choses, poser des questions qu'on n'oserait pas faire en live.
06:02Vous le disiez quand on parle de cancer, ce n'est pas trivial. Les mots font peur.
06:05Est ce qu'un outil comme ça, ça peut permettre aussi peut être d'aider certains patients réticents parce que le traitement est lourd ou peut être encore un peu dans le déni aussi, parfois d'un premier diagnostic?
06:15C'est sûr que ça, ce côté numérique et un peu distanciel permet de dédramatiser.
06:21On permet d'avoir aussi énormément d'informations sur les sites de Movember ou de Serum.
06:26Il y a beaucoup d'informations qui sont véhiculées, qui se veulent rassurantes.
06:30Là, on les a pour soi validées par ses besoins. On a rempli son dossier.
06:36Effectivement, la notion de prise en charge de sa maladie, il ne faut pas la repousser.
06:41Il faut au contraire l'accueillir et surtout la combattre.
06:47Et c'est là que je pense que deuxième avis et la démarche que l'on a individuellement à faire est vraiment importante.
06:53Vous, c'est quelque chose peut être. Là, vous parlez de votre rôle de médecin expert, mais imaginons qu'un de vos patients vienne solliciter aussi ce service.
07:02C'est important aussi pour vous en tant que médecin de vous dire qu'il existe des services qui peuvent permettre que vos patients prennent conscience et suivent bien le traitement.
07:10Oui, alors en fait, ça, c'est l'univers de l'information médicale autour d'un diagnostic.
07:16C'est ça la question de fond. En fait, il existe plein de dispositifs d'information, des associations ou des sociétés savantes ou n'importe quel média, d'ailleurs, mais aussi n'importe quelle bêtise.
07:29Et c'est très large. Et du coup, il y a quand même un risque à la désinformation ou à l'accumulation d'informations, à l'accumulation d'informations pour un patient qui, in fine, alors que toutes, peut être sont justes, mais entraînent de la confusion.
07:46Ce service, c'est quand même un service qui permet d'avoir une interprétation et une analyse diagnostique individuelle.
07:52Donc, elle complète cette démarche d'information complémentaire.
07:57Si un patient ou un de mes patients venait à demander un deuxième avis, en général, c'est pas comme ça.
08:02C'est plutôt vers le médecin traitant. Il m'aurait vu et il retourne vers le médecin traitant et dit je ne suis pas confortable ou j'ai besoin d'un avis complémentaire.
08:10Et c'est sans doute le rôle du médecin traitant normalement, d'ailleurs, de réorienter dans le réseau de soins d'entourage.
08:17Vous pourriez aller voir un tel ou vous pourriez aller voir un tel.
08:20Là, maintenant, c'est vous pourriez avoir un tel ou vous pourriez interroger cette solution qui vous proposera un tel que moi-même, peut être.
08:25Je ne connais pas ou qui travaille dans tel centre prestigieux et qui a l'habitude spécifique de voir que ce type de pathologie qu'ici, dans le maillage territorial, on n'a pas.
08:35C'est plutôt le rôle du médecin traitant dans son rôle parfaitement de réorienter, d'adresser et d'organiser les deuxièmes avis si c'était nécessaire.
08:46Autrefois, les deuxièmes avis, ça faisait peur. Aujourd'hui, c'est légion.
08:49Moi, je reçois plein de gens en deuxième avis et il y a plein de gens sans doute qui me voient, qui vont voir quelqu'un d'autre pour un deuxième avis.
08:54En revanche, là où je mets un point de danger, c'est que ça ne doit pas venir à un bien de consommation.
09:03D'accord, ça, c'est très important parce que parfois, je vois que les questions, elles sont motivées, mais elles sont motivées par de la curiosité complémentaire qui,
09:12j'en reviens à ce que j'ai dit tout à l'heure, arrive finalement à la fin à une désinformation parce que ça va être un quatrième, un cinquième avis, soit parce que la personne n'a vraiment pas la volonté de faire,
09:22mais qu'elle redemande et qu'elle redemande et parfois elle perd du temps. On est en train de parler de cancérologie parfois et en fait, elle perd juste du temps et tout le monde lui dit la même chose.
09:30Et c'est pour ça que ce qui est très important, c'est que le médecin traitant ne doit surtout pas sortir du cadre de cette demande, car son rôle normalement, c'est un rôle d'aiguillage, d'orientation, d'accompagnement.
09:42Parfois, ça ne se fait pas très bien. Parfois, il y a des difficultés, mais son rôle normalement, c'est celui ci. Et il ne faut pas que le patient se perde non plus dans une conjecture ou à la fin.
09:52Il est tellement dans la recherche de quêtes personnelles que 6 mois se passent, un an se passe et en cancérologie, un an, ça peut être parfois dramatique.
10:00C'est pour ça qu'un service comme Deuxième avis, ça permet d'être soit là, on sait les professionnels qui nous parlent. Ils ont une légitimité aussi, une expertise importante qui peut peut être permettre aux patients justement de moins se perdre, d'écouter cet avis.
10:13Oui, c'est pour ça que c'est une forte différence entre regarder des sites qui ne se parlent pas forcément à soi même et interroger cette plateforme dans laquelle on va vraiment avoir une consultation médicale.
10:24Je le redis, c'est une consultation médicale. Souvent, la consultation, elle donne lieu à des zones horaires. Je le dis là, il n'y a pas d'honneur. Alors du coup, ça peut donner l'impression que ce n'est pas vraiment une consultation.
10:33Moi, je peux vous assurer que le travail que je fais pour pouvoir répondre et qui d'ailleurs est documenté, il est parfois plus important en termes de narration, de travail ou de temps passé que ce que j'aurais pu avoir peut être dans 15 minutes de consultation où il m'aurait peut être manqué de la documentation.
10:48En fait, ça se rapproche plus d'un travail d'expertise pour un médecin que d'un travail habituel de consultation. On change un petit peu la donne, mais je trouve que c'est tout à fait complémentaire de l'exercice médical et d'un besoin pour un patient.
11:02Mais je le redis, on ne doit pas aller au consumérisme médical, ce d'autant plus que c'est gratuit. Attention à cette démarche et on ne doit pas tenir écarté le médecin traitant ou celui qui joue le rôle de médecin traitant, car il a un rôle indispensable dans l'accompagnement et la traduction du message.
11:22C'est vraiment très important. Effectivement, c'est que souvent, on dit que quand c'est gratuit, c'est que c'est vous le produit. Là, pour le coup, c'est vraiment vous le produit et la prise en charge de ces consultations, de cette expertise.
11:34Elle est faite par deuxième avis, par les mutuelles, par les entreprises qui souscrivent à ce service pour le compte de leurs employés ou de leurs collaborateurs. Et je trouve que c'est vraiment un message clé dans la prise en charge de ces maladies au titre de l'entreprise.
11:52Souvent, on râle parce que la sécu, ça ne va pas assez vite, etc. Là, on a quelque chose qui est construit avec le système dans le cadre, comme le disait le professeur, d'une expertise médicale. Et je trouve que c'est ça le plus important. Nous, en tant qu'ancien patient, de temps en temps, j'aurais rêvé d'avoir ce service. On aurait eu un petit peu plus de moins d'attente ou de crainte. J'ai coutume de raconter. J'ai découvert mon cancer en tapant sur Google.
12:20Le 1er choc, il est solide. J'aurais eu le 2e avis. En fait, le cancer testiculaire dont j'ai été victime, il se guérit très bien. Et en fait, ça, ça a été pris en 10 minutes derrière l'urologue. J'aurais eu ce 2e avis. C'est 72 heures là. J'aurais pu les éviter. Psychologiquement, c'était pas plus mal.
12:40Il faut aussi évidemment qu'on parle des déserts médicaux. On ne peut pas aborder cette question là d'avoir des spécialistes, comme on a dit, à portée de clic. Surtout quand on habite dans une zone soudotée. Vous parliez tout à l'heure du médecin traitant qui conseillait d'aller voir un tel et un tel. Aujourd'hui, il n'y a pas forcément de spécialistes. Est-ce qu'encore une fois, en tant que patient, on est rassuré d'avoir apporté des spécialistes comme ça ?
13:03C'est sûr et certain. Et quand on parle de déserts médicaux, on pense la campagne profonde en bonne région parisienne. Je vous promets qu'essayer d'avoir un rendez-vous chez un oncologue de renom, c'est pas forcément. C'est pas forcément évident. Là, il y a encore une fois ce service, cette capacité d'avoir d'avoir accès par exemple aux spécialistes de Nice.
13:25Même si on est à Paris, qu'on n'a pas la possibilité d'aller à Gustave Roussillet ou à Lyon, à Léon Bérard. Là, on a la possibilité d'avoir des experts qui sont sélectionnés pour leur expertise, pour leurs travaux scientifiques. Par rapport à ça, je pense que c'est vraiment un gage de succès et de confiance pour les patients. Nous, c'est ce que l'on prône aujourd'hui directement auprès des gens qui nous sollicitent.
13:54Oui, pardon. Je crois qu'effectivement, ça répond à cette problématique globale de déserts médicaux que l'on a et qui a beaucoup de formes. Vous l'avez évoqué, c'est pas forcément très loin dans la campagne.
14:06Ça peut être en plein milieu d'une ville. Quand on entend déserts médicaux, en fait, il faut bien comprendre que c'est hétérogène par rapport aux spécialités comme par rapport aux régions. Il faut bien comprendre aussi que ça voulait dire souvent délai d'attente plus ou moins important.
14:20Alors là, c'est sûr que l'enjeu de deuxième avis, c'est de chercher à vouloir offrir à tout patient qui le souhaiterait et qui les sollicite un avis sur 7 jours. Donc attention, on n'est pas dans l'urgence non plus. 7 jours, ça reste 7 jours.
14:35Si il y a quelque chose de grave, j'invite quand même tout le monde à aller aux urgences ou voir son médecin traitant dans la journée pour une bonne orientation. Mais en tout cas, ça répond effectivement à un besoin complémentaire sur 7 jours.
14:47C'est quand même, je trouve vraiment très ambitieux et je crois que la plateforme y arrive bien. Donc je chapeau bas parce que je pense que c'est pas facile à mettre en œuvre. Ça répond pas à toute la problématique.
14:57La problématique, c'est un outil parmi tous ceux qui pourraient exister. Et c'est vrai que le fait que ce soit un renseignement qui va du coup être différé par rapport au temps de la question, parce que le patient va déposer et il va attendre ces 7 jours permet à les spécialistes derrière de traiter cette demande en fonction des contraintes de son planning aussi.
15:20Moi, j'ai des blogs, j'ai des consultes. Elles sont déjà organisées, mais là, peut-être j'ai un trou d'une demi-heure. J'aurais pas ouvert une consultation. Normalement, c'est pas possible. C'est trop compliqué. J'aurais pas fait un blog comme ça. Par contre, peut-être du coup, je vais prendre cette demi-heure pour analyser ce dossier et y répondre.
15:35Et donc, du coup, j'utilise du temps que parfois, peut-être je perdais ou je me proposais aussi. C'est possible, mais pour bien le mettre en œuvre pour répondre à une demande différée dans ce délai des 7 jours. Donc, quelque part, ça ne représente pas un surinvestissement. Je pense du côté médical.
15:55Ça représente une autre compréhension de l'expression d'un besoin de santé auquel on peut y répondre tout en utilisant des outils digitaux modernes. Je trouve que c'est un outil de lutte parmi tous ceux qui existent. Il n'est pas le seul. Il y en a plein d'autres, mais il faut les démultiplier.
16:13Et c'est aussi une mentalité pour les professionnels de santé de bien vouloir y répondre, mais aussi une mentalité pour les patients de comprendre la nature du service, à quoi elle répond exactement. On l'a dit pas des urgences absolues. C'est une certitude. Et on l'a dit aussi pas dans une démultiplication d'avis pour avoir le 15e avis qui sert plus à rien.
16:33Vous le disiez aussi tout à l'heure, c'est pris en charge par la plupart des mutuelles et la mutuelle. On l'a dans le cadre du travail. Et pour vous, c'est un facteur aussi important quand on est patient que ce soit reconnu dans ce cadre-là.
16:46C'est sûr que quand on est dans le monde de l'entreprise ou dans le monde du travail, quand on est malade, effectivement, on quitte ce monde du travail. Et la plupart du temps, on a quand même envie d'aller mieux et de revenir dans le monde du travail.
17:01Je trouve que c'est très positif, bienveillant que les entreprises avec les mutuelles se mobilisent pour aider les patients à accélérer la prise en charge de la connaissance de leur maladie et donc des traitements qui vont être là.
17:17On n'a pas souvent des bonnes nouvelles au niveau santé. Là, on a surtout la capacité d'être bien traité dans le monde du travail et d'aller quelque part chercher ce conseil qu'on n'a pas forcément au niveau amical que nous, on essaye d'avoir en tant qu'association de patients ou au travers des campagnes de promotion que l'on fait.
17:39Et je trouve que là, l'entreprise a un rôle vraiment social. Et c'est plutôt bien que ça se démultiplie et qu'on ait de plus en plus d'entreprises qui fassent appel à 2e avis. Je pense que les salariés des groupes qui nous écoutent peuvent lever la main et réclamer services supplémentaires qui est souvent effectivement pris en charge par les entreprises et par les mutuelles.
18:03Et bien, je vous remercie à tous les deux d'avoir participé à cette table ronde sur la prise en charge de cancer. L'expertise des plus grands spécialistes à portée de clic avec 2e avis.
18:12Merci.

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