• avant-hier
Pour le Pr Brigitte Dréno, chef du service de Dermatologie au CHU de Nantes, devenir médecin expert pour deuxiemeavis.fr c’était une envie d’apporter un service complémentaire aux patients tout en mettant à jour continuellement ses connaissances cliniques. Elle livre les raisons de son choix dans sa Consult' !

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Les patients, souvent, me renvoient un message pour me remercier.
00:03Et ça, c'est quelque chose aussi qui, pour nous, expert, est important.
00:16Bien entendu, la dermatologie tient un rôle très important.
00:19C'est ce qui m'a permis de devenir professeure en dermatologie.
00:23Et là-dessus, j'ai fait une sorte de sur-spécialisation
00:27puisque j'ai un diplôme qui me permet, en fait,
00:31de pouvoir être également oncologue dans le domaine de la dermatologie
00:35et de prendre en charge les cancers.
00:38Et par ailleurs, j'ai également une équipe de recherche,
00:41INSERM, que je dirige, qui me permet donc de travailler également
00:45sur toute la recherche dans le domaine du mélanome,
00:48en particulier l'immunothérapie.
00:53Un patient a eu un premier avis par un médecin,
00:57voire par un staff.
00:58Il se pose des questions et il souhaite donc avoir l'avis
01:03d'un deuxième médecin spécialiste du domaine
01:06pour, quelque part, se rassurer et être sûr qu'il n'y a pas une erreur.
01:14C'était une envie de pouvoir apporter un service complémentaire,
01:21pouvoir avoir des discussions de dossiers,
01:24à la fois avec des patients et éventuellement avec des médecins.
01:28Et c'est aussi, en fait, quelque part dans la formation,
01:31l'obligation de toujours être au courant de ce qui est fait de nouveau,
01:36aussi bien au niveau clinique que recherche.
01:38Ça me permet aussi de voir les problématiques que se posent les patients
01:43et donc ça me permet de réfléchir sur la manière
01:46dont je dois aborder les problèmes.
01:49Je trouve que cette démarche est particulièrement intéressante
01:52car, à la fois, elle peut aider sur le plan diagnostique
01:56et en même temps, elle a aussi un effet psychologique
01:59qui permet aux patients de se rassurer.
02:01Et par exemple, au niveau des cancers cutanés,
02:03s'il hésite à se faire opérer, ça l'aide dans sa démarche
02:08et dans le suivi de la décision du médecin.
02:10Il y a aussi des personnes, des patients qui sont à distance.
02:14On parle toujours d'avoir le même accès au médecin
02:17ou d'avoir le même accès aux soins.
02:19Eh bien, un deuxième avis à ce niveau-là peut aider beaucoup.
02:21L'engagement, c'est une réponse rapide.
02:23Et ça aussi, je pense que c'est une force de deuxième avis.
02:26Dans les 24 ou 48 heures maximum, on rend l'avis.
02:29Il y a aussi un point qui est important,
02:31c'est que pour les patients, deuxième avis remboursé.
02:37Le dossier lui-même, qui est formé de questions
02:40qui sont très claires, qu'on a construites ensemble
02:44et qui nous permettent d'avoir, en quelques minutes,
02:46pour nous médecins, l'histoire dont on a besoin,
02:49les éléments dont on a besoin.
02:51Ensuite, à partir de là, c'est pouvoir dire aux patients
02:55et pourquoi pas aux médecins qui nous interrogeraient,
02:58on est d'accord avec ces faits, notre avis est comparable
03:01ou bien on aurait fait cela en plus ou bien non.
03:04On pense qu'il y a une autre approche qui peut être proposée.
03:11Je donne un avis sur tout ce qui est cancer cutané
03:13et je donne également un avis sur les dermatoses
03:17inflammatoires faciales, en particulier l'acné,
03:20qui est la plus fréquente.
03:24Je dirais qu'en moyenne, je rends deux ou trois avis par mois.
03:32Très souvent, parce qu'ils n'ont pas compris le diagnostic
03:35ou compris la conduite à tenir,
03:37ils n'ont pas compris la décision,
03:40très probablement pour une question de temps,
03:42mais aujourd'hui, les délais de rendez-vous sont tels
03:45et on a tellement de patients que ça s'explique.
03:47Et donc, ça apporte là aussi ce côté,
03:51je vous donne une information de traitement,
03:53mais je vous explique aussi pourquoi elle est prise.
03:56On va l'écrire en plus.
04:00Les avis, dans la majorité des cas, sont concordants.
04:04Je dirais qu'il y a aux alentours de 10-15% des cas
04:08où on va se retrouver non concordant
04:11et souvent, c'est aussi une non concordance partielle,
04:14c'est-à-dire qu'on va proposer un traitement complémentaire
04:18ou un examen complémentaire.
04:23Je prends du plaisir à le faire.
04:25Je trouve ça vraiment intéressant.
04:26Je me sens vraiment utile pour les patients.
04:29Une chose aussi qui me frappe,
04:30c'est que les patients, souvent, me renvoient un message
04:32pour me remercier.
04:37Je conseille à des patients de demander un deuxième avis
04:40lorsqu'ils ont un doute
04:41et souvent, d'ailleurs, quand je suis avec des personnes
04:43qui ne sont pas forcément mes patients,
04:45qui ont un doute,
04:45je leur dis d'essayer de voir sur la plateforme Deuxième Avis.
04:51On est très déontologique dans notre manière de faire.
04:55En ce qui me concerne, j'ai toujours excessivement attention
04:57dans ma manière de présenter le document
05:00qui va être lu par le patient
05:01pour ne pas mettre le médecin en difficulté.
05:06Ce qui me motive au quotidien,
05:08c'est cette envie de créativité.
05:09J'ai besoin de bouger et d'avancer continuellement.
05:13L'innovation est quelque chose qui, pour moi, est essentiel.
05:16Et donc, on peut retrouver avec Deuxième Avis.
05:19Ça fait cinq ans que je le fais
05:20et je n'ai pas envie d'arrêter.

Recommandations