Pierre Gentillet, avocat, réagit à l’agression au couteau d'une enseignante dans le Maine-et-Loire : «On doit essayer de distinguer ce qui est de l’ordre du fait divers et du fait de société. Il n’y a pas de leçon politique tirée d’un fait divers contrairement au fait de société».
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00:00 du rapport à la violence ou aussi peut-être, et ça on va le voir au fil de l'enquête,
00:03 du rapport à la psychiatrie.
00:04 Parce qu'encore une fois, je voudrais bien qu'on ait un peu plus de détails,
00:07 un peu plus d'informations sur le profil de cet élève.
00:10 Quand on pense à une attaque au couteau, qui plus est ici en milieu scolaire,
00:15 on a des précédents et souvenez-vous, on a eu des attaques au couteau
00:19 sur des motifs qui étaient des motifs religieux,
00:21 qui étaient des motifs d'intolérance par rapport à certains pans de notre histoire nationale.
00:25 Là ici, manifestement, ce que j'ai compris,
00:27 encore une fois, je parle avec des pincettes,
00:29 des premiers éléments qui ont été donnés,
00:30 c'est que le motif paraît complètement flou,
00:34 pour pas dire hasardeux.
00:35 Donc c'est pour ça que je m'interroge sur le profil psychologique.
00:38 Sa mère se témoigne dans ce sujet, la première étonnée.
00:40 Je l'ai entendue également,
00:41 elle ne décrivait pas son enfant comme ayant un comportement habituellement violent.
00:48 Et vous voyez, c'est intéressant ce sujet,
00:49 parce que c'est là où on doit essayer de distinguer
00:52 ce qui est de l'ordre, et je ne le fais pas encore,
00:55 du fait divers, du fait de société.
00:57 Le fait divers n'appelle à aucun grand sujet politique,
01:01 ne se rattache à eux.
01:02 Il n'y a pas de leçon politique à tirer d'un fait divers.
01:05 En revanche, effectivement, pour un fait de société,
01:06 il y a toujours une leçon politique.
01:07 Quelle est la leçon politique à tirer de ce fait ?
01:09 En l'état, je ne le sais pas.
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