Stéphanie, 17 ans, a été tuée par balles avec son cousin lors des émeutes dans l'archipel calédonien, le 15 mai dernier. Sa mère témoigne au micro de BFMTV. Elle regrette de ne pas avoir été contactée par Emmanuel Macron après le drame.
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00:00 Moi c'est ma fille, j'ai laissé au monde cet emploi.
00:04 C'est une famille endeuillée qui accepte de nous rencontrer
00:09 pour que justice soit faite pour leur fille Stéphanie,
00:13 tuée ici à Ducos, d'une balle dans la tête avec son cousin,
00:17 par un homme armé.
00:19 La scène choquante a été postée sur les réseaux sociaux.
00:23 Quand je suis arrivée, mes saïens ont déjà couvert elle avec une...
00:29 couverture pour que je ne puisse pas la voir.
00:33 Vous n'avez pas vu ?
00:34 Non, non, je n'ai pas vu.
00:35 L'auteur présumé propriétaire de la voiture volée
00:39 a été placé en détention provisoire.
00:42 Leur fille est l'une des premières victimes des émeutes
00:45 et Ingrid aurait aimé recevoir, comme les familles des gendarmes tuées,
00:49 les condoléances d'Emmanuel Macron.
00:51 Ce n'est pas que les gendarmes, nous aussi on est des êtres humains.
00:56 C'est vrai que ce sont des gendarmes,
00:57 je suis d'accord, moi c'est ma fille.
01:00 Je l'ai mis au bord de cet enfant.
01:03 Il est resté au bord pendant deux mois.
01:06 Je serai contente qu'il m'aurait appelée,
01:12 parce qu'au moins il aurait eu une réponse à ma fille.
01:16 Stéphanie aurait eu 18 ans dans deux semaines.
01:19 Elle s'apprêtait à chercher du travail.
01:21 Dans la menuiserie, on faisait la véridicatrice,
01:25 on faisait des formations, elle voulait en faire aussi l'armée.
01:28 Elle avait plus de projets.
01:29 Son corps doit être enterré dans les prochains jours,
01:32 selon la coutume kanak.
01:34 C'est ça, c'est la coutume kanak.
01:36 [Musique]