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00:00:00Bonjour à toutes, bonjour à tous, nous allons démarrer ce troisième webinaire de la COP
00:00:06Planification écologique Bourgogne-Franche-Comté, consacrée cet après-midi à la thématique
00:00:10mieux consommer. Nous avons balayé lundi et mardi les thématiques se loger et mieux préserver et
00:00:17valoriser nos écosystèmes, donc nous sommes ici pour le troisième webinaire. Merci à tous et à
00:00:22tous de nous rejoindre dans le chat à distance et nous allons du coup introduire ce premier
00:00:30webinaire. Je me présente, je m'appelle Rémi Proust, je suis le secrétaire général de la COP
00:00:34Planification écologique Bourgogne-Franche-Comté auprès du préfet de région, je vais animer ce
00:00:38webinaire. Premièrement avant de démarrer je voulais solliciter votre accord suite à vos
00:00:45nombreuses demandes pour enregistrer ce webinaire pour pouvoir le rediffuser en replay sur le site
00:00:51de la cop-bfcverdemain.fr. En cas de désaccord merci de l'indiquer dans le chat pour l'ensemble
00:00:57des participants et nous en prendrons compte. Merci beaucoup par avance. Deuxièmement,
00:01:04voilà donc vous découvrez le système du chat, donc je vous invite à l'utiliser pleinement,
00:01:10vous qui êtes connectés, pour nous proposer des pistes d'action sur la thématique mieux consommer
00:01:17que vous pourriez mettre au débat de nos ateliers thématiques pour réagir au propos de nos
00:01:23intervenants, poser des questions, lister les différents freins que vous relevez, nous allons
00:01:29modérer ce chat et l'objectif c'est que l'ensemble de vos contributions puissent avoir une dernière
00:01:34partie du webinaire pour y revenir et pouvoir répondre au maximum de questions. Alors en
00:01:40introduction, notre COP a été lancé le 13 décembre dernier, c'est un exercice annuel,
00:01:47c'est une COP planification écologique sous copilotage entre les services de l'état, les
00:01:51services de la région, du conseil régional. Depuis le 13 décembre dernier, nous avons travaillé
00:01:58collectivement avec l'ensemble notamment de nos élus territoriaux à finaliser, à établir un état
00:02:05des lieux, un diagnostic des enjeux et des leviers pour réussir cette transition écologique
00:02:10dans notre région en partant de l'ensemble des témoignages des territoires. Cet état des lieux
00:02:16est désormais en ligne sur le site COP BFC, vous pouvez le consulter largement et le diffuser,
00:02:22je vous en remercie, et désormais nous démarrons avec ce cycle de webinaire une phase d'écriture,
00:02:28de réflexion autour de notre feuille de route, de nos engagements collectifs sur lequel notre
00:02:34région devra se positionner, nous tous acteurs de la transition écologique, monde économique,
00:02:40monde de la société civile, monde associatif, monde de l'enseignement, de la recherche,
00:02:45de la jeunesse, et bien sûr nous acteurs de l'action publique élus et agents. Ces webinaires
00:02:52ont comme objectif de vous présenter, de vous faire un grand rappel des enjeux, mais surtout
00:02:58et bien sûr de vous écouter, de vous entendre et de vous lire pour établir et commencer à
00:03:04réfléchir à des pistes d'action prioritaires pour notre région basées sur les principaux atouts,
00:03:09nos enjeux et leviers qu'il nous faudra relever, et lister avec vous les différents freins,
00:03:14limites qu'il nous faudra relever par une action collective entre toutes les parties de la société
00:03:19et de notre région. Pour cela, l'ordre du jour est très simple, on va vous faire une introduction
00:03:28très générale sur le sens de la démarche de la partition écologique dans un premier temps,
00:03:33puis dans un deuxième temps vous aurez un cadrage sur les enjeux nationaux de cette
00:03:37thématique mieux consommée qui vous sera fait. Dans un troisième temps on fera le focus sur les
00:03:44enjeux de notre région en Bourgogne-Franche-Comté, quels sont nos enjeux prioritaires avec des grandes
00:03:49données. Puis nous aurons quelques témoignages d'acteurs qui viendront témoigner de leurs actions
00:03:54et de leurs propositions pour enfin passer à la lecture du chat et à la lecture de vos
00:04:01contributions que vous pouvez démarrer dès à présent. Je vous en remercie, nous les enregistrons.
00:04:07Sans plus attendre, je vais passer la parole à Olivier David, directeur régional de l'environnement
00:04:12d'aménagement et de logement de la DREAL pour l'introduction sur le sens de la démarche.
00:04:16Merci beaucoup Rémi. Pourquoi cette démarche de planification écologique ? On est face à
00:04:26deux grands enjeux et ces deux grands enjeux qui sont adressés par notre démarche, c'est d'une
00:04:31part le changement climatique et d'autre part la perte de la biodiversité. C'est vraiment deux
00:04:37grands enjeux auxquels on doit faire face et qui ont des impacts sur l'ensemble de l'économie,
00:04:44sur notre vie quotidienne, sur les écosystèmes et qui sont absolument dimensionnants pour l'avenir
00:04:53et dès maintenant on peut voir les conséquences à la fois du changement climatique et de la
00:05:01perte de biodiversité. Le changement climatique est lié à l'augmentation des émissions de gaz à
00:05:08effet de serre. Les gaz à effet de serre, c'est à la fois du CO2, du CH4, du N2O, des molécules qui
00:05:16sont émises par les activités humaines notamment et qui vont piéger les rayons infrarouges dans
00:05:29l'atmosphère et augmenter la température globale de la Terre. Il y a un lien direct entre augmentation
00:05:41des émissions de gaz à effet de serre et augmentation de la température. Tant que ces
00:05:47gaz à effet de serre augmentent, la température augmente et la seule façon de stabiliser la
00:05:53température au niveau global, c'est de mettre fin à cette augmentation de gaz à effet de serre.
00:05:59L'augmentation de gaz à effet de serre, la fin de l'augmentation de gaz à effet de serre, c'est ce
00:06:06qu'on appelle la neutralité carbone. C'est un monde dans lequel les gaz à effet de serre qui sont émis
00:06:11s'équilibrent avec les gaz à effet de serre qui sont stockés notamment dans la forêt et dans les
00:06:17sols. Et donc c'est notre objectif, l'objectif mondial, l'objectif de l'accord de Paris d'aller
00:06:23vers un monde dans lequel la température se stabilise et l'objectif de l'accord de Paris c'est
00:06:29de limiter la température en dessous de 2°C et si possible à 1,5°C et donc d'atteindre la
00:06:36neutralité carbone. Au niveau mondial, au niveau de l'accord de Paris, l'objectif c'est d'atteindre
00:06:41cette neutralité carbone dans la deuxième moitié du siècle et au niveau de l'Union européenne et
00:06:49de la France, notre objectif c'est d'atteindre cette neutralité carbone en 2050. Donc en 2050,
00:06:57d'être dans un monde dans lequel, d'être sur le territoire français et sur le territoire
00:07:02européen, d'être dans une situation dans laquelle nos émissions de gaz à effet de serre s'équilibrent
00:07:07avec les gaz à effet de serre qu'on peut stocker dans la forêt et dans les sols. Qu'est ce que
00:07:15ça veut dire très concrètement ? Les émissions de gaz à effet de serre proviennent
00:07:21essentiellement de la consommation des énergies fossiles. C'est le charbon, le pétrole, le gaz
00:07:34naturel, cette consommation de charbon, de pétrole et de gaz naturel qui sont à l'origine des émissions
00:07:39de gaz à effet de serre. Ce qui veut dire qu'atteindre la neutralité carbone, pour être très
00:07:44concret, ça veut dire sortir des énergies fossiles. Et donc l'objectif qu'on vise c'est de
00:07:50pouvoir, à l'horizon 2050, sortir des énergies fossiles. Là vous avez ici, on voit ici sur ce
00:07:56graphe, les émissions mondiales de CO2 en fonction des différents vecteurs, charbon, pétrole, gaz,
00:08:05et donc on voit bien, quand on voit l'augmentation quasi exponentielle de ces émissions, on mesure
00:08:13bien ce que ça veut dire de pouvoir atteindre la neutralité carbone, l'enjeu qu'il y a face à nous.
00:08:19Au niveau mondial, le premier enjeu c'est de sortir du charbon. C'est le charbon qui est
00:08:27le principal émetteur de gaz à effet de serre devant le pétrole et devant le gaz naturel.
00:08:33Au niveau français, on a déjà opéré et on est en train de finir cette sortie du charbon,
00:08:44et donc le défi qu'il y a devant nous, c'est de mettre fin à nos consommations de pétrole puis
00:08:50de gaz naturel. On voit bien ce que ça veut dire très concrètement. Sortir du pétrole, ça veut
00:08:56dire que le pétrole est utilisé notamment comme carburant, sous forme d'essence, sous forme de
00:09:04diesel, et donc sortir du pétrole, on voit un peu un des enjeux, c'est de sortir de cette
00:09:15utilisation d'essence et de diesel dans nos déplacements, mais aussi dans le chauffage.
00:09:22Le pétrole est utilisé sous forme de fuel dans le chauffage des bâtiments, et donc sortir du
00:09:27pétrole, ça veut dire aussi sortir du fuel. Enfin, le gaz naturel, il est utilisé dans l'industrie,
00:09:33mais il est aussi utilisé dans le chauffage, et donc il va falloir qu'on puisse sortir du gaz
00:09:40naturel à l'horizon 2050. Les conséquences de ce changement climatique, de ce réchauffement
00:09:47climatique, on les voit quand on regarde la température globale au niveau du globe.
00:09:57En général, on la regarde par rapport à l'ère pré-industrielle, donc on peut la regarder par
00:10:06rapport à ce qu'il y avait avant 1850. Donc là, sur ce graphe, c'est l'augmentation de température
00:10:14par rapport à la période 91-2020. Chaque année, en gros, et on voit qu'à partir des années 80,
00:10:22cette augmentation s'accélère. Chaque année, la température au niveau global augmente. En gros,
00:10:30ce qu'on peut retenir aussi, c'est que les records de température sont quasiment battus chaque année
00:10:39depuis 2010 et que toutes les années les plus chaudes, on le voit sur ce graphe, sont dans les
00:10:46dernières années. Ce changement climatique, ce n'est pas quelque chose qui a existé dans le passé,
00:10:54c'est souvent un argument qui est mis en avant, mais la particularité de ce changement climatique
00:11:02tel qu'on l'observe à l'heure actuelle, c'est sa vitesse. Pour se donner quelques ordres de
00:11:09grandeur, ce changement climatique, on voit que, je dirais, dans les 10 000-20 000 dernières années,
00:11:17il y a eu effectivement une augmentation de température, mais en fait, la vitesse de ce
00:11:24changement climatique, il est inédit, je dirais, dans l'ensemble de l'histoire de notre planète.
00:11:30Le fait qu'en 100-200 ans, on ait eu une augmentation d'entre 2 et 4 degrés, c'est inédit
00:11:38dans l'ensemble de l'histoire de notre planète, avec des conséquences absolument majeures, par
00:11:44exemple, sur nos écosystèmes, parce que ce changement, il est beaucoup plus rapide que la
00:11:52capacité de nos écosystèmes à s'adapter. On peut prendre par exemple l'exemple de la forêt. Quand on
00:11:58plante, je dirais, une forêt, un arbre, on a des évolutions qui sont de l'ordre de...
00:12:07La constante d'évolution, c'est de l'ordre de la centaine d'années, c'est entre 100-200-250 ans
00:12:13qu'on fait évoluer nos forêts. On voit que là, on a des évolutions majeures sur des échelles de
00:12:20temps qui sont beaucoup plus courtes. Et donc, ce changement climatique va impacter nos écosystèmes
00:12:25de façon extrêmement rapide, avec une vitesse d'adaptation, je dirais, qui est inédite dans
00:12:33l'histoire. L'autre caractéristique, c'est aussi qu'on a une inertie très importante, c'est-à-dire
00:12:42que les choix qui sont faits, les choix qu'on fait maintenant, ont un impact extrêmement fort sur les
00:12:51générations futures. Par exemple, si on mettait fin, si on sortait maintenant, au niveau mondial,
00:13:01on sortait maintenant des énergies fossiles, on aurait, je dirais, le réchauffement qu'on observe
00:13:07maintenant, on l'aura dans toutes les générations futures, le subiront. Et donc, ce qu'on voit dans
00:13:14les différents scénarios, c'est que les choix qu'on fait maintenant de baisse de la consommation des
00:13:21énergies fossiles, de baisse, donc, du coup, des émissions de gaz à épaisseur, qui peuvent être
00:13:26plus ou moins progressives, on a des conséquences très fortes sur les générations futures.
00:13:33Où est-ce qu'on en est à l'heure actuelle, dans l'application de l'accord de Paris, quand on regarde,
00:13:41je dirais, ce à quoi les états, les différents états s'engagent, c'est, on est sur une trajectoire,
00:13:50en gros, d'augmentation de 3 degrés de la température au niveau global, si tous les états
00:13:56s'engagent, maintiennent leurs engagements. Et on sait tous que, souvent, un certain nombre d'états
00:14:05prennent des engagements et, parfois, ont du mal à le tenir pour des plus ou moins bonnes raisons,
00:14:12mais on voit que si chacun tient ses engagements, à la fin du siècle, on aura 3 degrés d'augmentation
00:14:17de la température au niveau global. Cette température, si on la traduit au niveau de notre territoire,
00:14:28ça correspond à un réchauffement de 4 degrés. C'est, en gros, vers quoi on se dirige si tous les états
00:14:35tiennent leurs engagements. Plus 4 degrés au niveau français, qu'est-ce que ça veut dire, si on le met,
00:14:41si on le traduit, par exemple, en termes d'un des grands impacts du changement climatique,
00:14:47que sont les vagues de chaleur, c'est, ça se traduit par, vous l'avez sur ce graphe,
00:14:58notamment dans la région bourgogne-franche-comté, par des records de chaleur de l'ordre de 55 degrés
00:15:05dans notre région, là où ce qu'on a connu dans les dernières années, c'était 42 degrés,
00:15:11avec notamment la canicule de 2003, qui est encore dans toutes les mémoires, dans laquelle il y a été
00:15:18une des canicules, une des vagues de chaleur les plus importantes. Les impacts du changement climatique,
00:15:25le changement climatique, une des principales conséquences, c'est les vagues de chaleur,
00:15:35avec des impacts notamment sur la santé, on a aussi des impacts en matière de précipitation,
00:15:43en gros, un des grands impacts du changement climatique dans notre région, ça va être
00:15:48des précipitations plus abondantes en hiver et moins abondantes en été, avec du coup un impact
00:15:55sur la sécheresse en été très important, et on a aussi un autre impact qui se fait ici,
00:16:01l'augmentation du niveau de la mer, alors jusqu'à présent, pour la région bourgogne-franche-comté,
00:16:08aucun débat de la région ne sera concerné par l'augmentation du niveau de la mer, bien heureusement.
00:16:14Les impacts sont bien sûr sur la santé, mais aussi sur l'agriculture, c'est le principal secteur
00:16:21impacté par le changement climatique, avec des sujets bien sûr d'augmentation de la température,
00:16:26de sécheresse en hiver et d'augmentation des précipitations, de sécheresse en été et d'augmentation
00:16:33des précipitations en hiver, mais aussi de gelée tardive. On a des impacts aussi sur la forêt,
00:16:41avec une augmentation du risque des feux de forêt, et on l'a déjà vécu dans notre région en 2022,
00:16:48dans lequel on a été particulièrement touché par des feux de forêt dans le Jura, des impacts sur l'eau,
00:16:54juste quelques chiffres. En 2022, la totalité des départements français de France métropolitaine
00:17:07ont fait l'objet d'arrêt de restrictions d'eau, 100% du territoire a arrêté de restrictions d'eau,
00:17:11et depuis 2015, la moitié des départements de France métropolitaine ont fait l'objet d'arrêt de restrictions d'eau chaque année.
00:17:21C'est-à-dire que depuis 10 ans, la moitié du territoire français est soumis à des restrictions d'eau chaque année.
00:17:28On a aussi des impacts sur la biodiversité, on y reviendra. Ce sujet du changement climatique,
00:17:39de la lutte contre le changement climatique, il est aussi lié à des sujets de justice sociale et de lutte contre la précarité énergétique,
00:17:46parce qu'on le voit sur ce transparent, les 10% de la population les plus aisées émettent 5 fois plus que les 50% des ménages modestes.
00:18:05Donc on a aussi derrière ce sujet de lutte contre le changement climatique un sujet de justice sociale,
00:18:11puisque ces émissions de gaz à effet de serre ne sont pas les mêmes en fonction, je dirais, du revenu.
00:18:18En termes de secteur, le principal secteur émetteur en France, c'est les transports.
00:18:24Ça correspond à, en gros, un tiers des émissions de gaz à effet de serre.
00:18:28C'est un secteur prioritaire d'action pour la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
00:18:36Mais on a aussi l'industrie, c'est en gros 19-20% des émissions, le bâtiment 16% des émissions, mais aussi l'agriculture, l'énergie et les déchets.
00:18:51Le changement climatique, ça n'est que, je dirais, un des grands sujets auxquels on doit faire face, une des limites planétaires.
00:18:58Et il faut qu'on soit attentif dans notre action à ce qu'on arrive à lutter contre l'ensemble de ces sujets environnementaux.
00:19:14Et notamment, un des deuxièmes grands défis auxquels on doit faire face, c'est celui de la perte de biodiversité.
00:19:21La perte de biodiversité, on l'observe, je dirais, on l'observe très concrètement dans nos écosystèmes.
00:19:30En gros, quelques chiffres, notamment quelques chiffres pour notre région.
00:19:34Ce qu'on observe dans notre région, c'est en gros, par exemple sur les oiseaux, c'est moins 35% des populations d'oiseaux dans le milieu agricole, moins en gros 16% en forêt.
00:19:48Au niveau des espèces dans les rivières, on observe, je dirais, une perte de biodiversité, une perte, disparition d'un certain nombre d'espèces qui régressent.
00:19:58Je pense par exemple à des espèces comme le brochet, le saumon, qui sont en forte régression.
00:20:05En termes d'impact sur les milieux, par exemple dans les zones humides, depuis une cinquantaine d'années,
00:20:13un quart des espèces ont disparu et un quart des espèces sont en voie de disparition.
00:20:18On a des impacts très importants aussi sur les milieux.
00:20:23Depuis 50 ans, par exemple, 40% du linéaire de Haye a disparu, 50% des milieux humides dans notre région ont disparu et 30% des tours bières ont été détruites.
00:20:36Ce sujet de la perte de biodiversité est extrêmement important, à la fois pour l'agriculture,
00:20:43juste un exemple, les insectes pollinisateurs sont un maillon essentiel dans la production agricole,
00:20:57mais on a aussi des impacts économiques très importants de la perte de biodiversité.
00:21:04Les causes de la perte de biodiversité sont connues, c'est bien sûr le changement climatique dont on a parlé,
00:21:09mais aussi l'artificialisation des sols, les pollutions et aussi tous les sujets de déforestation.
00:21:20Tous ces sujets ont des impacts majeurs sur la santé et notamment aussi sur la santé humaine.
00:21:29On a un lien très fort entre changement climatique, perte de biodiversité et santé humaine.
00:21:39Pour pouvoir agir, on a besoin d'un plan cohérent qui permet d'avoir cette vision globale
00:21:49avec des actions qui permettent à la fois de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre,
00:21:54de lutter contre la dégradation des milieux et la perte de biodiversité,
00:21:57mais aussi de s'adapter au changement climatique et de limiter notre utilisation de ressources.
00:22:04C'est ce plan que le secrétaire général de la planification écologique va nous présenter,
00:22:13dans lequel on a ce plan qui permet d'agir et d'atteindre nos objectifs à l'horizon 2030.
00:22:27Pour avoir cette vision cohérente avec en même temps une exigence très forte de justice sociale
00:22:37pour pouvoir atteindre nos objectifs environnementaux.
00:22:43Merci beaucoup Olivier David pour cette introduction sur le sens de la démarche qui nous repositionne tous sur ces grands enjeux.
00:22:51Sans plus attendre, je vais donner la parole pour la première présentation à Léa Dardenne,
00:22:56secrétaire générale de la planification écologique, qui va nous présenter les enjeux et leviers nationaux
00:23:02de cette thématique mieux consommée du plan planification écologique.
00:23:06Léa, la parole est à vous pour 20 minutes.
00:23:08Merci beaucoup, merci à tous et merci pour l'invitation.
00:23:14D'abord une petite introduction sur ce que l'on a fait à la planification écologique au niveau du secrétariat général
00:23:22et avec l'ensemble des ministères et ce qui est en train d'être fait par l'ECOP.
00:23:27L'ECOP c'est un travail collectif de plusieurs mois, coanimé par la préfecture de région et le conseil régional,
00:23:37afin de territorialiser la planification écologique, c'est-à-dire se l'approprier, la partager et la faire vivre quelque part.
00:23:45L'ECOP c'est un cadre commun de discussion qui permet une bonne itération entre les acteurs
00:23:50et du niveau national, régional, infrarégional, public et privé.
00:23:56Tout le monde fait beaucoup de choses, comment est-ce qu'on arrive à s'aligner sur une vision commune ?
00:24:02L'ECOP est fondé sur quatre piliers.
00:24:04Un pilier, on va revenir longuement dessus, qui est la vision tangible des leviers concrets scientifiques
00:24:10de la marche à franchir à la maladie régionale en raison 2030.
00:24:15Le constat des priorités de l'action régionale qui repose sur un diagnostic issu de tous les échanges des collectivités
00:24:21et autres, et vous allez longuement en parler en suite de mon intervention.
00:24:28Puis la phase qui s'ouvre maintenant, des débats et travaux qui mobilisent l'ensemble des parties prenantes.
00:24:33Et enfin l'objectif de l'ECOP, c'est de se focaliser pas sur des cibles, des objectifs, des chiffres,
00:24:41mais des actions concrètes à mener pour avoir une feuille de route à raison 2030.
00:24:46Du coup, revenons un peu sur cette histoire de vision tangible et qui fait bien écho à l'intervention d'Olivier David qui vient d'être faite.
00:24:56Comme ça a été mentionné aujourd'hui, les cibles nationales ont comme base de discussion deux types de panoramas,
00:25:04ce qu'on appelle les panoramas des leviers.
00:25:06Un panorama des leviers, c'est la partie de gauche de décarbonation, qui sont les cibles déclinées par secteur de baisse de gaz à effet de serre à raison 2030.
00:25:20Et parce que tous les leviers ne sont pas carbone, un certain nombre de leviers plutôt liés à la biodiversité et la gestion des ressources
00:25:28qui sont mis dans le deuxième panorama à droite.
00:25:30Aujourd'hui, on va traiter des leviers qui sont un peu dans l'un, un peu dans l'autre.
00:25:34Qu'est-ce qui sous-tend ces deux panoramas ?
00:25:37Ce qui sous-tend ces deux panoramas, c'est les engagements nationaux.
00:25:40Des engagements nationaux de la stratégie nationale bas carbone d'une part,
00:25:44qui est issu du Feed for 55 et de l'objectif de moins de 55% de baisse de gaz à effet de serre entre 1990 et 2030.
00:25:54Ça veut dire concrètement faire en 7 ans ce qu'on a fait en 33 ans, donc on est sur une petite accélération du mouvement.
00:26:00Et puis la stratégie nationale de biodiversité, réduire les pressions qui s'exercent sur la biodiversité,
00:26:07déployer des aires protégées, lutter contre l'artificialisation,
00:26:10restaurer partout où c'est possible.
00:26:12Restaurer, renforcer la résilience, protéger les espèces menacées, etc.
00:26:16À cela, on pourra rajouter un certain nombre de documents de planification autour de l'énergie, c'est le PPE,
00:26:21bientôt autour de l'adaptation, c'est le PNAC, etc.
00:26:25Mais on s'est dotés d'objectifs ambitieux et l'objectif de la planification écologique,
00:26:31c'est de se dire comment est-ce qu'on les atteint, ces objectifs.
00:26:34Quel est le chemin qui pourrait être fait, qui paraît faisable, techniquement faisable,
00:26:40socialement acceptable, voire désirable, pour l'atteindre.
00:26:44Si on zoome sur la partie bas carbone, donc le moins 55% à gauche, c'est ce qui donne le monde riant.
00:26:52Et ce monde riant, il est fondé sur quoi ?
00:26:55Il est fondé sur notre baisse de 1990, première barre à gauche, à 2030, dernière barre à droite,
00:27:01à laquelle on a fait la moitié du chemin en 2019.
00:27:05Et en fait, ce que l'on a fait au niveau de la planification écologique au niveau national,
00:27:10c'est de se dire, si je mets une hausse tendancielle, parce qu'on continue à croître,
00:27:14parce qu'on continue à avoir une croissance démographique, une croissance de PIB,
00:27:18des tendances lourdes de fond, et ensuite on se compare à la cible,
00:27:24quelles sont les différentes boîtes que l'on peut se donner
00:27:27pour pouvoir abattre finalement les émissions à cet horizon 2030.
00:27:32Ces différentes boîtes, elles sont différentes de secteur par secteur,
00:27:38et du coup c'est en page suivante s'il vous plaît, merci beaucoup,
00:27:42parce que les dynamiques technologiques ne sont pas les mêmes,
00:27:45parce que le potentiel n'est pas le même,
00:27:48et là on peut voir que du coup notre objectif entre 2019-2030 n'est évidemment pas le même
00:27:53entre par exemple l'industrie, sur laquelle on a un certain nombre de technologies possibles,
00:28:01sur laquelle on a un certain nombre de contrats et de gros projets
00:28:04qui vont abattre très rapidement, en tout cas plus rapidement des émissions,
00:28:07que l'agriculture qui a une tendance de temps long,
00:28:10et sur du coup les objectifs 2030 sont moins élevés.
00:28:14Sur la partie déchets, on va être à peu près à moins de 47% et on va revenir en détail dessus.
00:28:20Donc tout ceci forme ce qu'on appelle du coup le panorama des leviers de décarbonation.
00:28:26Ce panorama des leviers de décarbonation en page suivante,
00:28:30il est composé d'un certain nombre de rectangles.
00:28:38Alors est-ce qu'on peut passer en page suivante s'il vous plaît ?
00:28:41Merci beaucoup.
00:28:42Et ces rectangles, quels sont les leviers qui sont à notre main ?
00:28:46Par exemple, on peut électrifier les voitures et remplacer les voitures thermiques par des voitures électriques,
00:28:50ça permet de réduire les gaz à effet de serre,
00:28:52et donc c'est la boîte qui va être en bas à gauche, bleu clair, voiture électrique, et ça c'est un levier.
00:29:00On va revenir dessus, capter le méthane dans les ISDND,
00:29:05et là on est sur un levier plutôt de déchets, en bas à droite.
00:29:09Le panorama des leviers de biodiversité et gestion des ressources qui est en page suivante,
00:29:14lui va être plutôt sur des leviers sur lesquels on a des quantifications qui sont un peu plus différentes,
00:29:20avec des indicateurs qui varient d'un levier à un autre.
00:29:25On va être sur de la quantité de déchets, on va être sur du nombre des hectares de forêt,
00:29:32on va être sur du développement en pourcentage de la surface agricole développée en bio,
00:29:39bref, un certain nombre d'autres indicateurs finis.
00:29:43Je vous propose du coup maintenant de zoomer sur ce qui nous intéresse,
00:29:45qui sont les leviers liés à mieux consommer.
00:29:48Là vous voyez ici l'ensemble des 43 leviers qui sont liés à la planification écologique
00:29:53et qui sont incorporés dans ce panorama des leviers.
00:29:56Evidemment ces leviers ne sont pas, on n'est pas blanc ou noir,
00:29:58on n'est pas juste décarbonation ou juste biodiversité,
00:30:00souvent ils sont très transverses.
00:30:03Et puis même entre eux il y a une certaine transversalité,
00:30:05donc on cherche à mettre des cases pour être simple,
00:30:07pour pouvoir discuter, pour pouvoir forcer les messages.
00:30:10Néanmoins on sait bien que la réalité est beaucoup plus diffuse et beaucoup plus liée.
00:30:15Sur la partie déchets, on a cinq grands leviers.
00:30:21Juste pour finir sur les déchets, on va être sur de l'amont la prévention,
00:30:25ensuite on va aller sur la collecte, évidemment,
00:30:29la valorisation matière, la mise en décharge et le captage de méthane.
00:30:36Si on zoome du coup sur la page suivante sur la partie décarbonation,
00:30:41qu'est-ce qu'il y avait dans les moins 53% de réduction des gaz à effet de serre liés aux déchets ?
00:30:46Il s'agit donc de la réduction de gaz à effet de serre direct en scope 1,
00:30:50c'est-à-dire lié au stockage et au traitement des déchets,
00:30:54qu'ils soient solides ou usés domestiques,
00:30:56et aussi à l'incinération des déchets eux-mêmes.
00:30:58Ne sont pas inclus ici des choses comme la production d'énergie de l'incinération,
00:31:01puisque ces émissions-là vont être comptabilisées dans la partie énergie,
00:31:05le transport de ces déchets ou par exemple l'épandage au bout des poudrations.
00:31:11Je vous propose du coup de rentrer dans les dernières minutes qui nous restent
00:31:14sur un peu plus de déchets,
00:31:16sur les différents leviers,
00:31:18qu'est-ce qui les sous-tend,
00:31:20pourquoi sommes-nous arrivés à là
00:31:22et quels sont les objectifs qu'on s'est donnés au niveau national
00:31:25et qu'on vous propose de décliner au niveau régional
00:31:31et sur lesquels travailler le plan d'action.
00:31:34Le premier bloc des leviers, c'est la prévention et la mise en décharge.
00:31:40Ce levier prévient la mise en décharge de l'énergie,
00:31:43et la mise en décharge.
00:31:45Ce levier porte sur finalement deux choses,
00:31:48la réduction de la quantité de déchets générés,
00:31:50qui est dans la partie décarbonation en plus,
00:31:52et la réduction de déchets admis en installation de stockage et décharge.
00:31:57Le constat étant aujourd'hui qu'on a à peu près 5 tonnes par habitant
00:32:01de déchets par an,
00:32:03et que 30% des déchets sont stockés ou non valorisés.
00:32:09Le constat également, c'est qu'on a une baisse
00:32:12de déchets économiques de 1% par an,
00:32:15les déchets ménagers sont toujours en hausse de 1% par an,
00:32:20et donc la cible à l'horizon 2030,
00:32:22c'est les cibles qui ont été reprises de celle de la loi de croissance verte,
00:32:29et qui est de baisser de moins 5% les déchets économiques,
00:32:33de moins 15% les déchets ménagers,
00:32:35on voit bien qu'ici on est sur un enjeu majeur,
00:32:37et de moins 50% le stockage.
00:32:39Grâce à quoi ? Grâce à des actions de sobriété,
00:32:42d'allongement de la durée de vie des produits,
00:32:44du recyclage ou autres valorisations.
00:32:47Voici un peu la philosophie, les sous-jacences techniques,
00:32:52derrière les panoramas des leviers,
00:32:54et qui sont donnés en entrée de jeu pour réflexion au niveau des COP.
00:32:58Le deuxième point de réflexion au niveau des COP que l'on introduit,
00:33:02c'est qui est responsable, en tout cas,
00:33:05qui peut faire des actions sur ces sujets.
00:33:08Ce que l'on observe, et c'est le cas sur l'intégralité des leviers,
00:33:11c'est qu'on n'est jamais sur un levier qui dépend d'une seule personne.
00:33:15D'ailleurs, ça aurait été même trop facile.
00:33:19On est bien sur des sujets sur lesquels il y a un rôle de l'État majeur,
00:33:23de communication et de sensibilisation à la réduction des déchets,
00:33:26de commande publique, de structuration de la filière,
00:33:30de collectivité, d'intégration aussi de la commande publique,
00:33:33d'arrêt de communication, de la collecte et du tri,
00:33:37des filières, d'évolution de leur offre,
00:33:39de rôle de la publicité, de la signalétique, des emballages, etc.,
00:33:43puis des citoyens avec tout le volet comportemental.
00:33:47Et on voit bien que c'est cette équipe subtile
00:33:49qui pourra réussir à faire avancer
00:33:51et qui justifie d'avoir un débat majeur au niveau des COP
00:33:56en mettant autour de la table une grande partie de ces composantes-là
00:34:02autour de cibles techniques.
00:34:06Si je viens ensuite au bloc de levier suivant qui me concerne,
00:34:10qui est le taux de collecte et la valorisation,
00:34:13c'est-à-dire l'augmentation de la valorisation matière
00:34:15ou énergétique des déchets,
00:34:17et puis l'amélioration de la collecte et du recyclage,
00:34:20alors aujourd'hui surtout en particulier des bouteillons plastiques
00:34:23et du tri des biodéchets,
00:34:24puisque ce sont ceux qui sont soumis à des obligations.
00:34:28Ce que l'on observe aujourd'hui,
00:34:29c'est que la France est vraiment en retard par rapport à ses engagements.
00:34:33On a eu un malus européen à cause du taux de collecte
00:34:35et du recyclage insuffisant des emballages et plastiques,
00:34:39et la loi AJEC a une cible de 100% des EPCI
00:34:45proposant le tri à la source des biodéchets.
00:34:47Au début de l'année, on était à 53%.
00:34:49Donc on a un vrai sujet de comment est-ce qu'on accélère
00:34:52sur cette thématique-là, sur ces différentes thématiques-là,
00:34:56et qui est celui qui est aussi mis dans le cadre des COP
00:35:00au même titre que les deux précédents.
00:35:06Si on passe en feuille suivante.
00:35:10Merci beaucoup.
00:35:11Là, pareil, on a toujours un rôle très multiple
00:35:15entre la mobilisation et le contrôle efficace de l'État,
00:35:20la lutte contre les dépôts sauvages, la collecte et le tri,
00:35:24la méthanisation, la tarification incitative,
00:35:27beaucoup de leviers à la main des collectivités,
00:35:30le rôle des entreprises, et puis celui des citoyens.
00:35:36Pour finir, le dernier levier qui, lui, pour le coup,
00:35:39a un ordre plus industriel, mais qui est néanmoins
00:35:42un levier très important dans la partie réduction
00:35:47des gaz à effet de serre, puisque là, on parle de captage
00:35:50de méthane qui, directement, crée des gaz à effet de serre
00:35:54très importants et impacte notre bilan carbone.
00:35:59C'est ce captage de méthane dans les lieux de stockage
00:36:02et déchets, les lieux de DND.
00:36:05Après avoir baissé de 30 % depuis les années 2010,
00:36:08on voit qu'il y a une certaine stagnation dans ce captage
00:36:10de méthane et que la CIP 2030 est d'atteindre 85 %
00:36:15de taux de captage au niveau national.
00:36:18Donc, sachant qu'aujourd'hui, on doit être à 45 % à peu près.
00:36:25Donc, on a un vrai sujet d'amélioration du captage
00:36:28des cadiers existants et de création de nouveaux
00:36:30cadiers de stockage.
00:36:31Là, on est sur un sujet beaucoup plus industriel,
00:36:33typiquement, on va être moins mobilisateur du sujet
00:36:36autour du rôle des citoyens, mais qui est néanmoins
00:36:40clé pour l'avancée dans ce domaine.
00:36:44Je vous repasse la parole pour la suite.
00:36:47Merci.
00:36:48Merci.
00:36:49Merci beaucoup, Léa, pour cette présentation,
00:36:51effectivement, des enjeux leviers nationaux qui sont repris
00:36:55dans le plan.
00:36:57Je vous invite, d'ores et déjà, n'hésitez pas à poser
00:37:01vos questions sur ces enjeux, sur votre...
00:37:04Est-ce que, du coup, les actions, du coup,
00:37:07en Bourgogne-Franche-Comté vous paraissent, du coup,
00:37:10à mettre en avant dans le chat.
00:37:13Voilà, n'hésitez pas déjà à réagir.
00:37:15Il y a eu beaucoup de propositions qui ont été faites
00:37:17à travers cette présentation.
00:37:19Pour la troisième partie de ce webinaire,
00:37:21je vous propose qu'on rentre, du coup, sur les enjeux
00:37:24spécifiques à notre région Bourgogne-Franche-Comté.
00:37:26Et je vais donner la parole à Sarah Kassimi et à Frédéric Jean,
00:37:30donc de l'ADREAL et de l'ADEME, pour la présentation
00:37:33des enjeux et leviers pour notre région Bourgogne-Franche-Comté,
00:37:36cette thématique du mieux consommé.
00:37:38Merci, Rémi.
00:37:40Donc, si on récapitule tout ce que Léa Dardenne du SGPE a dit,
00:37:43les grands objectifs de mieux consommer,
00:37:45ils s'articulent autour de quatre axes.
00:37:47D'une part, c'est encourager de la part de tout le monde
00:37:49une consommation plus sobre et plus responsable.
00:37:52Ça va du citoyen lambda à l'État, les collectivités,
00:37:55en passant également par les entreprises.
00:37:57Pour ça, il faut que le consommateur soit mieux informé
00:37:59sur les impacts environnementaux de sa consommation
00:38:01pour qu'il puisse faire les choix judicieux
00:38:03et notamment avoir une consommation plus sobre
00:38:05et plus responsable.
00:38:08Je le disais, tous les acteurs, finalement, sont concernés.
00:38:10Donc, ça nécessite d'intensifier les achats responsables
00:38:12des acteurs économiques et de l'administration.
00:38:14Et puis, enfin, et c'est sur ces leviers-là, finalement,
00:38:17qu'on a des objectifs de décarbonation
00:38:19qui sont fixés à l'échelle régionale.
00:38:22C'est produire moins de déchets et garantir
00:38:24une meilleure valorisation de ces déchets.
00:38:26Et on va voir par quels leviers et comment ça se traduit
00:38:29concrètement en termes d'objectifs de baisse de gaz à effet de serre
00:38:32dans la région.
00:38:34Globalement, tout ça, ça repose sur le fait
00:38:36de peuventer une économie linéaire.
00:38:38J'achète un produit, je l'utilise, je le jette
00:38:40vers une économie qui se veut beaucoup plus circulaire.
00:38:42J'achète un produit, j'essaye déjà de faire en sorte
00:38:45qu'il dure plus longtemps.
00:38:47J'essaye derrière de pouvoir le réutiliser
00:38:49quand je n'en ai plus besoin.
00:38:51Et si, toutefois, il n'est plus utilisable
00:38:53ou je ne peux plus rien en faire, j'essaye derrière
00:38:55de le valoriser d'une façon ou d'une autre,
00:38:57la valorisation en passant par la valorisation en matière
00:39:00ou la valorisation énergétique.
00:39:02Tout ça pour créer une forme de cercle vertueux
00:39:04pour que la matière, une fois qu'on l'utilise,
00:39:06on puisse la réutiliser et que ça ne finisse pas
00:39:08globalement dans des décharges.
00:39:10Ça repose sur tout un écosystème d'acteurs
00:39:12qui passe à la fois par l'offre
00:39:14des différents acteurs et notamment
00:39:16des acteurs économiques.
00:39:18Ça passe également par la demande
00:39:20et le comportement des consommateurs.
00:39:22Et puis derrière, évidemment, sur la fin de vie
00:39:24des produits et donc sur le volet gestion
00:39:26des déchets.
00:39:28On voit bien sur cette slide
00:39:30que finalement ça repose, tout le monde
00:39:32a son rôle à jouer dans ce changement
00:39:36de paradigme.
00:39:38Si je zoome sur le volet déchets
00:39:40au niveau régional,
00:39:42globalement, on l'a dit, au niveau national,
00:39:44un citoyen moyen,
00:39:46si je prends vraiment tous les types
00:39:48de déchets, pas seulement ceux qu'on met dans la poubelle,
00:39:50produit environ 5,1 tonnes
00:39:54par habitant et par an.
00:39:56En Bourgogne-Franche-Comté,
00:39:58ce serait un peu mieux.
00:40:00On est plutôt de l'ordre de 4,4 tonnes
00:40:02par habitant et par an, donc on est déjà
00:40:04dans des proportions un petit peu moindres.
00:40:06Si j'essaye de voir comment se répartit
00:40:08finalement cette production de déchets,
00:40:10le gros de la production de déchets par habitant,
00:40:12c'est les déchets du BTP,
00:40:14qui représentent un seul plus de 3 tonnes
00:40:16de déchets par habitant et par an.
00:40:18Ensuite viennent les déchets
00:40:20d'activité économique,
00:40:22qui sont un peu plus de 1,5 tonne
00:40:24par habitant et par an.
00:40:26Dans le même ordre de grandeur,
00:40:28on a les fameux DMA,
00:40:30les déchets ménagers et assimilés,
00:40:32ce que je vais mettre dans ma poubelle
00:40:34ou ce que je vais emmener
00:40:36dans les déchets tripans,
00:40:38qui représentent à peu près 500 kilos
00:40:40par habitant et par an.
00:40:42Sur ces déchets-là, on doit essayer
00:40:44collectivement d'agir
00:40:46et de baisser la quantité.
00:40:50En termes de solution,
00:40:52de traitement de ces déchets,
00:40:54ce qu'on va faire en Bourgogne-Franche-Comté,
00:40:56on constate qu'il y a une forme
00:40:58de différenciation territoriale
00:41:00entre l'Est et l'Ouest de la région,
00:41:02où globalement,
00:41:04dans la partie Est de la région,
00:41:06on a beaucoup d'installations
00:41:08d'unités qui permettent de valoriser
00:41:10les déchets sous forme de chaleur,
00:41:12notamment sur la partie Est
00:41:14et sur la partie Ouest.
00:41:16On est plutôt sur des installations
00:41:18de stockage de déchets.
00:41:20C'est ce qu'on voit par les petits triangles rouges.
00:41:22On a clairement des disparités
00:41:24territoriales en termes de devenir
00:41:26des déchets dans la région
00:41:28Bourgogne-Franche-Comté.
00:41:30À l'échelle de la région, on a plus de la moitié
00:41:32de nos déchets qui sont valorisés,
00:41:34soit sous forme de valorisation matière,
00:41:36soit sous forme de valorisation organique.
00:41:38Une petite partie, avec l'essor de la méthanisation,
00:41:40on voit qu'on commence
00:41:42à se voir
00:41:44développer.
00:41:46On a quand même
00:41:48aujourd'hui un peu moins de 20%
00:41:50de nos déchets qui sont stockés.
00:41:52C'est sur ça qu'on va essayer d'agir
00:41:54pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre.
00:41:56On a à peu près 30% de nos déchets
00:41:58qui sont incinérés. C'est là qu'on va essayer
00:42:00d'améliorer l'efficacité
00:42:02de cette incinération pour pouvoir en bénéficier
00:42:04par exemple sous forme de valorisation énergétique
00:42:06via des réseaux de chaleur, etc.
00:42:08Quoi qu'il en soit, il faut voir
00:42:10que la dynamique est lancée en Bourgogne-Franche-Comté.
00:42:12Globalement, entre 2010 et 2020,
00:42:14on a moins de 10% de déchets enfouis,
00:42:16moins de 75 000 tonnes de déchets en décharge.
00:42:18On voit quand même qu'on s'inscrit
00:42:20dans une dynamique positive.
00:42:22Et on constate aussi que les capacités
00:42:24d'enfouissement, c'est-à-dire
00:42:26les capacités disponibles dans les centres de stockage
00:42:28sont également en forte baisse
00:42:30puisqu'on a moins de 30% de capacités d'enfouissement
00:42:32à l'échelle de la région puisque finalement
00:42:34on s'inscrit dans cette dynamique
00:42:36de baisse de déchets
00:42:38enfouis.
00:42:40Si maintenant je décline
00:42:42à l'échelle de la région les différents objectifs
00:42:44en termes de baisse de gaz à effet de serre,
00:42:46le premier objectif est finalement
00:42:48l'essentiel de la baisse.
00:42:50Pour mémoire,
00:42:52sur le total
00:42:54de l'objectif déchet, on a un objectif
00:42:56d'environ moins de 400 kilotonnes de CO2
00:42:58à l'échelle de la région.
00:43:00Le premier objectif et le plus gros,
00:43:02le plus conséquent, c'est celui qui est relatif
00:43:04au catage de méthane dans les installations de stockage
00:43:06de déchets non dangereux, les ISDND,
00:43:08qui représentent
00:43:10261 kilotonnes
00:43:12de CO2 évitées.
00:43:14Pour ça, ça nécessite
00:43:16d'une part de réduire la quantité de déchets
00:43:18fermentés cibles qui sont mis en décharge.
00:43:20Donc ça,
00:43:22c'est la lutte contre le gaspillage alimentaire,
00:43:24tout ce que je vais manger et pas mettre à la poubelle,
00:43:26c'est ce qui ne va pas finir dans les décharges.
00:43:28Et puis c'est une fois que globalement
00:43:30on a ajouté un déchet
00:43:32très cible, c'est faire en sorte
00:43:34de le récupérer via le trait à la source,
00:43:36et notamment via la collecte des biodéchets.
00:43:38On l'a dit, la loi impose aujourd'hui
00:43:40aux collectivités de mettre à disposition
00:43:42les moyens des solutions de collecte.
00:43:44Et donc cette possibilité de tri à la source,
00:43:46ça va réduire la quantité de déchets qui seront
00:43:48mis en décharge infinie.
00:43:50Le deuxième levier, c'est d'équiper les décharges
00:43:52d'installation de captage et de valorisation du biogaz.
00:43:57Ça passe d'une part par l'amélioration
00:43:59du taux de captage des casiers existants,
00:44:01et puis d'autre part, pour les nouveaux casiers,
00:44:03de créer des casiers qui soient équipés
00:44:05et qui puissent à la fois capter
00:44:07et valoriser le biogaz.
00:44:09Il faut savoir qu'aujourd'hui, sur les ISDND,
00:44:11c'est obligatoire pour les nouveaux casiers.
00:44:13Comment...
00:44:15Où on se situe globalement aujourd'hui en BFC ?
00:44:17On a une trentaine d'installations qui permettent
00:44:19le compostage et donc la valorisation
00:44:21de nos déchets fermentés cibles.
00:44:23Et on a 82 installations de méthanisation.
00:44:25Donc on n'est pas encore à un essor
00:44:27en termes de capacité de méthanisation,
00:44:29mais on voit quand même globalement que ça augmente.
00:44:31Au niveau du tri à la source des biodéchets,
00:44:33on a 80% des collectivités qui sont engagées
00:44:35dans une démarche et qui étudient
00:44:37le déploiement d'une solution.
00:44:39C'est assez positif.
00:44:41Et on a plus de 150 000 habitants
00:44:43en Bourgogne-Franche-Comté qui sont desservis
00:44:45par un service de collecte séparative
00:44:47des biodéchets.
00:44:49Pareil, ça, ça va dans le bon sens.
00:44:51Le deuxième objectif, qui représente
00:44:53un peu plus de 100 kg de CO2
00:44:55évité à l'échelle de la région,
00:44:57c'est la valorisation majeure et énergétique
00:44:59des déchets. Donc ça, si je veux respecter
00:45:01cet objectif de 112 kg de CO2
00:45:03évité, ça représente
00:45:05une augmentation de 20% de la quantité
00:45:07de déchets valorisés. Ça représente à peu près
00:45:09une soixantaine de kilos par habitant et par an.
00:45:11Et donc ça, ça repose sur un meilleur
00:45:13tri et un meilleur taux de collecte pour pouvoir
00:45:15faire en sorte d'orienter les déchets vers les filières
00:45:17de valorisation qui vont bien. Et puis, ça suppose
00:45:19d'avoir des installations
00:45:21de traitement des déchets qui soient performantes
00:45:23d'un point de vue énergétique, et donc d'avoir des installations
00:45:25de valorisation énergétique qui vont bien.
00:45:27Ça passe aussi par éviter de le mettre en décharge
00:45:29parce que normalement, tout déchet qui est mis en décharge,
00:45:31c'est un déchet dont on ne fait rien.
00:45:33Là, on le voit
00:45:35de manière un petit peu plus fine par rapport à la carte
00:45:37que j'ai pu vous présenter précédemment en termes
00:45:39de répartition du taux de valorisation en fonction
00:45:41des différents départements. Sur la
00:45:43Saône-et-Loire et Lyon, on a encore beaucoup de déchets
00:45:45qui vont en stockage.
00:45:47Là, ou dans des départements comme la Haute-Saône
00:45:49ou le territoire de Belfort, on a beaucoup
00:45:51de déchets qui vont plutôt vers
00:45:53l'incinération. Donc, c'est là
00:45:55où on voit que les efforts, finalement, ils doivent
00:45:57être aussi adaptés au territoire
00:45:59et à sa réalité et aux installations
00:46:01qui sont déjà disponibles.
00:46:03Enfin, le troisième
00:46:05objectif qui représente à peu près 20 kilotonnes
00:46:07de CO2 évités à l'échelle de la région,
00:46:09c'est la sobriété matière des déchets. On le disait,
00:46:11globalement, l'effort, il est aussi
00:46:13réparti en fonction des capacités. Et celui-ci, qui est
00:46:15directement lié à l'effort
00:46:17qui doit être consenti par les citoyens,
00:46:19il est globalement assez faible
00:46:21dans la bulle
00:46:23des émissions évitées relatives
00:46:25aux déchets. Ça, ça passe par
00:46:27un amangement de la durée de vie des produits.
00:46:29Tout ce que je ne rachète pas, c'est quelque chose que je ne consomme pas.
00:46:31Ça passe également par le réemploi
00:46:33et notamment un système de consigne
00:46:35pour des bouteilles, par exemple.
00:46:37Et puis, ça passe par des achats en vrac. Tout ce que je ne mets pas
00:46:39dans un sac en plastique que je vais jeter, c'est déjà ça
00:46:41de gagné. Et donc, on voit
00:46:43par le graphe qu'on voit en dessous que la quantité,
00:46:45globalement, de déchets, on l'a vu, elle diminue
00:46:47au fur et à mesure. Elle diminue, certes,
00:46:49mais elle ne diminue pas assez vite par rapport à nos objectifs.
00:46:51On a un objectif régional
00:46:53normalement de baisse de moins 20 %
00:46:55d'ici à 2030
00:46:57de la quantité de déchets qui soient
00:46:59collectés par habitant.
00:47:01On n'est pas dans la tendance qui permet
00:47:03de respecter cet objectif. Donc, il y a un effort
00:47:05qui est consenti, mais il va falloir l'accélérer.
00:47:07Globalement,
00:47:09qu'est-ce qui est déjà prévu aujourd'hui ?
00:47:11Parce qu'il y a déjà des choses qui se font.
00:47:13Dans la loi, on l'a dit, il y a déjà une obligation
00:47:15de trier à la source des vieux déchets depuis le 1er janvier
00:47:172024, qui se met
00:47:19en place petit à petit. On l'a vu en Beauvagne-Franche-Comté,
00:47:21il y a déjà une grosse partie des collectivités qui sont
00:47:23engagées dans une démarche.
00:47:25Et puis, la loi AJEC
00:47:27portait aussi un objectif de division par deux
00:47:29des déchets qui soient enfouis en 2025
00:47:31par rapport à 2010. Donc, ça,
00:47:33ça implique
00:47:35des actions qui sont déclinées
00:47:37au niveau régional. Et donc, au niveau régional,
00:47:39c'est le Stradet, le schéma régional
00:47:41d'aménagement, de développement durable
00:47:43et, je l'ai perdu,
00:47:45d'égalité des territoires.
00:47:49Pardon, le Stradet.
00:47:51Tout le monde m'a posé la question.
00:47:53C'est assez normal.
00:47:55Donc, c'est le
00:47:57Stradet qui porte les objectifs régionaux
00:47:59à l'échelle de la région.
00:48:01Qu'est-ce qu'il prévoit ?
00:48:03C'est un document qui va être approuvé
00:48:05normalement d'ici la fin de l'année.
00:48:09La modification va être approuvée
00:48:11à la fin de l'année, excusez-moi.
00:48:13Donc, il prévoit, d'une part, la limitation des capacités
00:48:15de stockage au niveau régional,
00:48:17en incluant une dégressivité progressive
00:48:19des volumes qui soient disponibles
00:48:21en termes de stockage.
00:48:23Il prévoit également la génération de la tarification
00:48:25incitative pour 65%
00:48:27de la population en 2031. Alors, c'est quoi la tarification
00:48:29incitative ? C'est, globalement,
00:48:31je vais payer plus parce que je mets plus de déchets
00:48:33à la poubelle. Je paie, finalement,
00:48:35proportionnellement la quantité de déchets que je vais jeter.
00:48:37Et ça, on s'est aperçu que, globalement,
00:48:39ça encourageait fortement les gens
00:48:41à éviter de mettre des déchets dans la poubelle.
00:48:43Ça repose également,
00:48:45le Stradet encadre également
00:48:47la production de CSR. Donc, les CSR, ce sont
00:48:49les combustibles solides de récupération.
00:48:51C'est des déchets ultimes qu'on essaye de valoriser
00:48:53pour en faire de l'énergie.
00:48:55Mais on essaye de l'encadrer de manière à
00:48:57éviter les biais, et notamment les abus,
00:48:59et surtout dans une logique, d'abord, de je vais
00:49:01réemployer avant de pouvoir jeter et en faire
00:49:03des déchets ultimes.
00:49:05Le Stradet, il a également des ambitions en termes d'amélioration
00:49:07des performances de valorisation des unités
00:49:09d'incinération des ordures ménagères, les UIOM.
00:49:11Donc, plus
00:49:13mon unité d'incinération va être performante
00:49:15et plus je vais pouvoir en tirer quelque chose d'un point de vue énergétique.
00:49:17Et puis, enfin,
00:49:19d'un point de vue stockage, le Stradet,
00:49:21il a un objectif
00:49:23de limitation de l'enfouissement de tous nos déchets ménagers
00:49:25à 10% de la quantité
00:49:27totale. Donc, ça veut dire que 90% des déchets,
00:49:29on va essayer d'en faire quelque chose et on va essayer de les valoriser.
00:49:31Voilà sur le panorama
00:49:33de ce qui est prévu aujourd'hui. Il y a également
00:49:35des filières qui sont mises en place.
00:49:37Frédéric, je te laisse la main.
00:49:39Oui, merci Sarah.
00:49:41Oui, on a voulu faire un focus sur
00:49:43l'allongement de la durée
00:49:45d'usage des objets
00:49:47du quotidien qui est un levier
00:49:49important pour
00:49:51réduire les déchets et permettre
00:49:53l'atteinte des objectifs
00:49:55sur
00:49:57cette thématique mieux consommée.
00:49:59Donc là, on parle de réemploi,
00:50:01réparation et aussi recyclage
00:50:03au travers de ce qu'on appelle les filières REP.
00:50:05Je crois que c'est bien connu maintenant, ce mot barbare.
00:50:07Responsabilité élargie des
00:50:09producteurs. En fait, la responsabilité
00:50:11de l'élimination des déchets
00:50:13est transférée au
00:50:15metteur sur le marché, producteur,
00:50:17sur le principe pollueur-payeur.
00:50:19Donc on paye en fonction
00:50:21des futurs déchets
00:50:23que l'on donne aux habitants,
00:50:25que l'on vend aux habitants qui vont finir
00:50:27dans les poubelles.
00:50:29Donc ça, c'est à la vertu d'organiser
00:50:31financièrement
00:50:33le recyclage,
00:50:35d'une part. Donc ça, c'est ce qui était
00:50:37historiquement en place depuis
00:50:39de nombreuses années maintenant, sur de nombreuses filières.
00:50:41Vous voyez qu'il y en a 20
00:50:43aujourd'hui et 26 à terme, et on va
00:50:45des emballages jusqu'aux
00:50:47chewing-gums et aux mégots
00:50:49même qui sont en train de se mettre en place.
00:50:51Donc ça couvre un très large
00:50:53spectre d'objets
00:50:55du quotidien. C'est d'ailleurs une
00:50:57spécificité française
00:50:59qui est reconnue
00:51:01et qui permet de s'attaquer
00:51:03à tous les objets
00:51:05qui ne sont pas jetés quotidiennement
00:51:07à part les emballages éventuellement
00:51:09et pour
00:51:11les faire retourner dans un cycle
00:51:13qu'on a lu, le cycle de l'économie circulaire,
00:51:15donc une meilleure valorisation
00:51:17tri-recyclage.
00:51:19Et aussi, et c'est ça qui est plus
00:51:21récent, maintenant les filières
00:51:23s'attaquent vraiment au réemploi
00:51:25et en mettant donc les contributions,
00:51:27parce qu'en fait il s'agit de fonds et de contributions
00:51:29financières des producteurs
00:51:31qui permettent de financer le réemploi
00:51:33maintenant, en plus du recyclage,
00:51:35et la réparation. Donc grâce
00:51:37à la loi AJEC et sa mise en place,
00:51:39on a ces deux fonds qui se mettent en place.
00:51:41Ce fonds réparation
00:51:43s'est mis en place l'année dernière et permet
00:51:45maintenant aux citoyens de bénéficier
00:51:47d'une restourne quand ils vont chez
00:51:49un réparateur agréé
00:51:51qui peut aller de quelques euros
00:51:53à une cinquantaine d'euros suivant les objets.
00:51:55Donc tous les objets aujourd'hui ne sont pas couverts
00:51:57mais on est déjà sur les gros objets
00:51:59type électroménager,
00:52:01appareil de jardinage,
00:52:03précollage, enfin tout ça
00:52:05est décrit sur le site
00:52:07Calirepar, qui
00:52:09commence à être reconnu et utilisé maintenant.
00:52:11Il peut s'améliorer éventuellement mais
00:52:13ça c'est une chose dont
00:52:15les collectivités peuvent faire la promotion
00:52:17puisque c'est gratuit
00:52:19pour les collectivités. C'est vraiment payé
00:52:21à l'amont et la réparation
00:52:23en devient moins chère et donc on retrouve
00:52:25finalement moins d'objets
00:52:27dans les déchetteries et c'est un gain
00:52:29pour la collectivité en plus
00:52:31du gain environnemental évidemment.
00:52:33Donc ça, ça se met en place et en parallèle
00:52:35le fonds réemploi sur le même principe
00:52:37de payer
00:52:39finalement le réemploi
00:52:41qui aujourd'hui coûte plus cher
00:52:43dans la plupart des cas que
00:52:45par exemple des importations à bas coût
00:52:47malheureusement venues de très loin
00:52:49parce qu'on a encore
00:52:51un coût de main d'oeuvre important
00:52:53pour la collecte et la remise en état
00:52:55de ces objets mais
00:52:57évidemment le réemploi on le sait
00:52:59a énormément de vertus
00:53:01environnementales mais aussi
00:53:03sociales puisqu'on a très souvent
00:53:05de la réinsertion
00:53:07qui est liée au réemploi.
00:53:09Donc ce fonds réemploi
00:53:11qui se met en place à partir de
00:53:13cette année
00:53:15va permettre de financer
00:53:17les entreprises
00:53:19et associations de l'ESS
00:53:21qui oeuvrent au
00:53:23quotidien à la remise
00:53:25en état voire la réparation,
00:53:27la customisation et autre upcycling
00:53:29des objets qui vont
00:53:31comme pour la réparation
00:53:33de l'électroménager
00:53:35aux produits du jardinage
00:53:37aux objets du jardinage mais aussi
00:53:39il y a la cible évidemment
00:53:41textile
00:53:43en chaussure textile, ameublement
00:53:45qui est aussi
00:53:47intéressé par
00:53:49la filière et puis les emballages
00:53:51en plus
00:53:53du fonds réparation, les emballages
00:53:55vont bénéficier du fonds réemploi aussi
00:53:57au travers de la consigne pour réemploi
00:53:59qui est en train aussi de revenir
00:54:01et sur ces
00:54:03secteurs là, les collectivités
00:54:05comme les acteurs
00:54:07de l'ESS ont vraiment
00:54:09leur carte à jouer
00:54:11pour faire développer le plus
00:54:13rapidement possible ces projets.
00:54:15Donc on va voir ce qui se passe concrètement
00:54:17chez nous à Bourgogne-Franche-Comté
00:54:19on a une stratégie
00:54:21à deux têtes avec
00:54:23le conseil régional pour développer
00:54:25ces fameux acteurs du réemploi et faire
00:54:27renaître les filières
00:54:29réemploi-réparation en BFC
00:54:31qui existaient
00:54:33pour certaines mais qui ont un peu décliné
00:54:35avec le tout jetable
00:54:37qui était
00:54:39l'apanage de la consommation
00:54:41il y a quelques années
00:54:43mais qui va disparaître, qui va régresser
00:54:45au profit du réemploi-réparation
00:54:47on le souhaite en tout cas
00:54:49donc il y a une politique de financement
00:54:51des structures, que ce soit des ressourceries
00:54:53des ateliers
00:54:55de réparation
00:54:57et autres
00:54:59acteurs
00:55:01de terrain qui vont œuvrer
00:55:03à proposer
00:55:05une offre locale
00:55:07pour les habitants, pour les collectivités
00:55:09également
00:55:11donc ça c'est l'appel
00:55:13l'accélérateur à projet
00:55:15d'M-Région qui permet
00:55:17de financer au travers de subventions
00:55:19les acteurs
00:55:21et puis on a une politique en parallèle
00:55:23de réseautage, de mise en place
00:55:25d'acteurs
00:55:27d'animation
00:55:29des acteurs du réemploi au travers
00:55:31de création de filières avec des
00:55:33têtes de réseau que vous avez sur la diapo
00:55:35donc il y en a
00:55:37sept aujourd'hui sur les
00:55:39ressourceries avec l'association régionale
00:55:41des acteurs du réemploi
00:55:43qui a aussi développé une filière sur le textile
00:55:45la
00:55:47filière
00:55:49ordinateur, on va dire
00:55:51matériel informatique avec le réemploi
00:55:53et réparation piloté par
00:55:55cet accélérateur, la bécane à jules
00:55:57sur la filière cycle
00:55:59régionale
00:56:01la filière consigne et réemploi
00:56:03aussi avec l'association
00:56:05régionale
00:56:07consigne et réemploi qui œuvre pour
00:56:09le retour des
00:56:11opérations de consigne
00:56:13et du vrac en particulier
00:56:15et puis
00:56:17portée en direct par le conseil régional
00:56:19une étude sur le réemploi
00:56:21des déchets du bâtiment
00:56:23pour faire retourner
00:56:25dans l'immobilier
00:56:27dans le mobilier
00:56:29tout ce qui est
00:56:31de l'ordre de la déconstruction du bâtiment
00:56:33donc ça, ça constitue le
00:56:35réseau réemploi qui est
00:56:37accompagné aussi par le
00:56:39pôle IAE et puis le générateur
00:56:41Bourgogne-Franche-Comté qui sont des accompagnateurs
00:56:43de projets et de collectivités
00:56:45sur le terrain. Donc il y a
00:56:47vraiment une dynamique qui se
00:56:49met en place, qui est
00:56:51portée par ces
00:56:53acteurs, collectivités
00:56:55et acteurs de terrain peuvent
00:56:57évidemment à ces buts
00:56:59les contacter
00:57:01et ces structures
00:57:03sont pour vocation de faire
00:57:05naître et
00:57:07d'accompagner une multitude
00:57:09de projets
00:57:11sur tout le territoire régional
00:57:13et puis porter bien sûr des sites
00:57:15de sensibilisation
00:57:17d'accompagnement, de cartographie
00:57:19voire
00:57:21d'observation puisqu'il
00:57:23est aussi intéressant de voir ce qui se passe
00:57:25en chiffre au travers
00:57:27de ces deux nouveaux secteurs
00:57:29en réemploi et réparation.
00:57:31C'était important de marquer
00:57:33qu'il y a une vraie dynamique
00:57:35régionale sur
00:57:37ce secteur en particulier.
00:57:39Merci beaucoup Frédérique.
00:57:41C'est vrai que si tout au long de la présentation
00:57:43on a beaucoup insisté finalement sur les
00:57:45objectifs en termes de réduction de déchets
00:57:47et d'émission de gaz à effet de serre, c'est que les indicateurs
00:57:49sont sur ces leviers-là
00:57:51mais évidemment à la base
00:57:53c'est surtout les comportements
00:57:55notamment de réemploi, de recyclage
00:57:57qui vont aussi nous permettre de réduire la quantité de déchets
00:57:59et qui vont nous permettre d'avoir des comportements plus vertueux.
00:58:01Et donc pour finir,
00:58:03si on essaye de voir,
00:58:05ce qu'on a vu aussi tout au long de la présentation,
00:58:07c'est que tout le monde a un rôle à jouer
00:58:09dans la mise en œuvre
00:58:11de cette action et de cet axe
00:58:13de mieux, sur les filières
00:58:15et les entreprises. C'est évidemment
00:58:17en termes de gestion des déchets, c'est pouvoir proposer
00:58:19des solutions de traite qui soient efficaces,
00:58:21c'est améliorer la qualité des stockages,
00:58:23mais c'est aussi l'éco-conception et l'innovation,
00:58:25c'est la mise à disposition de filières
00:58:27de réemploi de vrac comme on l'a vu
00:58:29tout à l'heure, juste avant pardon.
00:58:31L'État a son rôle à jouer
00:58:33aussi en apportant un soutien financier
00:58:35à toutes ces initiatives vertueuses
00:58:37et positives, et également
00:58:39en contrôlant l'application des lois,
00:58:41notamment auprès des entreprises,
00:58:43des lieux de déchets,
00:58:45et puis en contrôlant
00:58:47la mise en place des normes
00:58:49à l'échelle des centres de tri
00:58:51notamment. Le citoyen
00:58:53a tout à fait tout son rôle à jouer,
00:58:55notamment puisque c'est son comportement
00:58:57qui va agir,
00:58:59en y recourant à de l'achat durable,
00:59:01du vrac, du réemploi,
00:59:03en appliquant lui-même un tri
00:59:05qui soit satisfaisant
00:59:07et qui soit efficace, et puis aussi
00:59:09en luttant contre le gaspillage alimentaire
00:59:11puisque ça aussi c'est de la sobriété
00:59:13et ça aussi ça évite qu'à la fin on ait des déchets
00:59:15à mettre dans la poubelle. Enfin,
00:59:17les collectivités également
00:59:19ont leur rôle à jouer en proposant
00:59:21des installations de valorisation
00:59:23des déchets derrière pour qu'on puisse
00:59:25donner une seconde vie à nos déchets,
00:59:27en mettant en place une tarification
00:59:29incitative de manière à ce que le citoyen
00:59:31fasse un effort sur la quantité de déchets
00:59:33qu'il met dans sa poubelle,
00:59:35en mettant en place des plans locaux de prévention des déchets
00:59:37et puis enfin, là aussi, en incitant
00:59:39au comportement vertueux, l'achat en vrac,
00:59:41le réemploi, la réparation. Donc tout le monde
00:59:43est concerné, tout le monde a sa pierre à apporter
00:59:45dans la mise en place de ce mieux consommé.
00:59:47La dynamique est lancée en Bourgogne-France
00:59:49et elle ne manque qu'à être confirmée.
00:59:51Voilà pour le panorama des logiers dans la région.
00:59:53Merci beaucoup à tous les deux.
00:59:55Effectivement,
00:59:57on a une illustration concrète
00:59:59d'une dynamique forte en Bourgogne-France
01:00:01avec, voilà, vous avez là
01:00:03plusieurs pistes d'action
01:00:05et de nombreux réseaux qui sont
01:00:07en cours de dynamisation. N'hésitez pas
01:00:09à ajouter,
01:00:11si vous connaissez d'autres
01:00:13pistes, d'autres actions en cours,
01:00:15à ajouter à ce panorama
01:00:17dans le chat, vos contributions
01:00:19et puis à réagir
01:00:21sur ces trajectoires et du coup sur ces objectifs
01:00:23sur un sujet qui, on l'a vu,
01:00:25est extrêmement transversal à notre COP.
01:00:27Le mieux consommé, effectivement, est très, très en lien
01:00:29avec les autres chantiers, c'est un peu le principe
01:00:31de notre COP, mais
01:00:33je vous renvoie notamment sur le sujet
01:00:35mieux produire où on parlera
01:00:37notamment production de ces
01:00:39denrées et transport
01:00:41vendredi prochain à 16h.
01:00:43Les inscriptions sont toujours possibles.
01:00:45Alors pour cette nouvelle phase
01:00:47de notre webinaire, je vous propose
01:00:49d'interroger deux témoins,
01:00:51deux structures qui
01:00:53ont accepté de jouer le jeu
01:00:55pour avoir un point de vue
01:00:57d'acteur de la
01:00:59thématique sur la
01:01:01transition écologique en région.
01:01:03Je vais commencer par
01:01:05saluer et accueillir Juliette
01:01:07Dédier pour la FEDEREC,
01:01:09la Fédération Professionnelle
01:01:11des Entreprises du Recyclage
01:01:13en région Bourgogne-Franche-Comté.
01:01:15Et je vais vous poser,
01:01:17Juliette, trois questions
01:01:19qui apparaissent à l'écran
01:01:21et je vous remercie par avance
01:01:23pour la réponse et les propositions
01:01:25que vous pourriez apporter.
01:01:27Pour la Fédération,
01:01:29comment voyez-vous les enjeux
01:01:31pour réussir cette transition écologique
01:01:33dans le domaine du mieux consommer,
01:01:35comment bien utiliser
01:01:37les atouts de notre région
01:01:39et aller encore plus loin
01:01:41sur la réussite de nos objectifs ?
01:01:43Deuxièmement, quels sont les freins,
01:01:45les limites qui restent à lever,
01:01:47notamment par une action collective
01:01:49entre nous tous, acteurs,
01:01:51sociétés civiles, acteurs publics,
01:01:53recherches, développement, nous tous
01:01:55qui sommes réunis cet après-midi ?
01:01:57Et enfin, pour la Fédération,
01:01:59quelles propositions d'action
01:02:01vous pourriez mettre en débat
01:02:03de cette COP dans les prochains jours,
01:02:05les prochaines semaines ?
01:02:07Je vous remercie pour votre témoignage
01:02:09pour cinq minutes. Merci.
01:02:11Bonjour à tous et merci
01:02:13surtout de nous avoir conviés
01:02:15à participer à ce webinaire.
01:02:17Je me présente, je suis chargée
01:02:19de la commission pour Fédérec
01:02:21Centre et Sud-Est, la Fédération
01:02:23des entreprises du recyclage.
01:02:25Effectivement, on est très engagés
01:02:27sur ces thématiques-là
01:02:29et tous ces défis à relever.
01:02:31Mieux consommer, c'est aussi
01:02:33se poser la question
01:02:35de quelle énergie consommer
01:02:37et c'est là un cheval
01:02:39de bataille de Fédérec.
01:02:41La vision des enjeux,
01:02:43finalement,
01:02:45rien n'est impossible
01:02:47heureusement.
01:02:49Et nous,
01:02:51notre thématique principale
01:02:53surtout sur ces questions-là,
01:02:55c'est le développement
01:02:57du combustible solide de récupération.
01:02:59Vous en avez parlé tout à l'heure.
01:03:01C'est vrai qu'un des freins aujourd'hui,
01:03:03c'est la méconnaissance sur ce sujet,
01:03:05notamment auprès des élus et des citoyens.
01:03:07Auprès des citoyens, il y a une vraie confusion
01:03:09sur le CSR et les incinérateurs
01:03:11qui relèvent pour autant
01:03:13pas du tout des mêmes ECPE
01:03:15qui n'ont pas les mêmes buts.
01:03:17Pour l'un, c'est une valorisation énergétique
01:03:19d'un déchet ultime,
01:03:21parce qu'il n'est pas recyclable.
01:03:23Et puis, de l'autre côté, c'est vraiment
01:03:25une élimination du déchet.
01:03:27Le plus gros enjeu, c'est de faire connaître
01:03:29ça aux citoyens premiers concernés
01:03:31puisque c'est lui qui a mis son déchet
01:03:33à la poubelle et de montrer
01:03:35qu'il y a des solutions qui existent.
01:03:37Et ces solutions, elles existent
01:03:39mais elles ont aussi besoin
01:03:41du soutien des élus
01:03:43et puis d'un soutien financier
01:03:47pour développer
01:03:49toutes ces chaudières qui pourraient être alimentées par le CSR.
01:03:51Aujourd'hui, on a un véritable
01:03:53problème paradoxal,
01:03:55c'est qu'on a une demande
01:03:57qui n'est pas assez conséquente
01:03:59en France, donc on exporte le CSR
01:04:01et en parallèle,
01:04:03on importe
01:04:05des énergies fossiles
01:04:07qui sont bien plus
01:04:09consommatrices de CO2.
01:04:11Donc voilà,
01:04:13des propositions concrètes,
01:04:15d'ouvrir les portes
01:04:17de nos entreprises, de nos recycleurs,
01:04:19montrer que finalement,
01:04:23on donne un petit peu un caractère monstrueux
01:04:25du CSR, mais ce n'est pas le cas.
01:04:27Il y a une part biogénique,
01:04:29effectivement, il y a une part fossile
01:04:31puisqu'il y a des restes de plastique
01:04:33qui n'ont pas pu être triés ou par leur dégradation
01:04:35ou leur taille ne sont pas recyclables.
01:04:37Mais voilà, on veut avant tout
01:04:39limiter cette part d'enfouissement
01:04:41qui est encore trop grande
01:04:43et se substituer
01:04:45aux énergies fossiles.
01:04:47Les enjeux sont possibles
01:04:49maintenant, on a besoin
01:04:51d'être accompagnés et d'être entendus
01:04:53et le CSR
01:04:55est très
01:04:57prometteur.
01:05:01Merci beaucoup Juliette
01:05:03pour ces propositions
01:05:05et d'action et cet engagement
01:05:07que vous prenez.
01:05:09Alors, un deuxième témoignage
01:05:13avec Madame Catherine Castin
01:05:15pour l'UFC
01:05:17Que choisir, Bourgogne, Franche-Comté.
01:05:19Madame Castin, je vais vous poser
01:05:21les mêmes questions
01:05:23que notre intervenant précédent.
01:05:25Pour l'Union,
01:05:27l'UFC,
01:05:29quelle est
01:05:31la vision, quelles sont pour vous
01:05:33les conditions
01:05:35pour réussir cette transition écologique
01:05:37dans ce domaine du mieux consommer ?
01:05:39Comment mieux valoriser les atouts
01:05:41et accélérer ce sujet-là ?
01:05:43Deuxièmement, quels freins
01:05:45nous faut-il lever
01:05:47par une action collective renforcée
01:05:49dans le cadre de cette COP ?
01:05:51Et enfin, quelles propositions d'action
01:05:53vous êtes prêts à mettre au débat
01:05:55de la COP dans les prochaines semaines
01:05:57au nom de la Fédération ?
01:05:59La parole est à vous.
01:06:02Il y a un problème de micro.
01:06:04Il marchait très bien tout à l'heure.
01:06:14On va laisser remettre
01:06:16le micro. En attendant,
01:06:18ces mêmes questions, je vous les adresse
01:06:20aussi à vous tous qui nous suivez
01:06:22dans le chat sur ces trois points.
01:06:24N'hésitez pas vous
01:06:26à témoigner par écrit.
01:06:29Les contributions sont nombreuses
01:06:31depuis le début.
01:06:33Toujours pas ?
01:06:35Je suis désolé, je ne vous entends pas.
01:06:37Ça marchait pourtant très bien au test.
01:06:39J'en suis fort dépourvu.
01:06:41Vous pouvez vous reconnecter
01:06:43le temps qu'on réponde
01:06:45aux premières questions.
01:06:47On viendra au témoignage
01:06:49dans quelques minutes.
01:06:55En attendant que Mme Castin retrouve
01:06:57le son, on va prendre
01:06:59quelques premières questions
01:07:01et réactions dans le chat.
01:07:03On commence par l'ADEME,
01:07:05par Frédéric Jean.
01:07:07Il n'y a pas d'ordre.
01:07:09Il y a des thèmes.
01:07:11Sur l'évaluation de prévention,
01:07:13comment est-ce qu'on lutte ?
01:07:15On a son intervention sur
01:07:17cette importance qui est dans
01:07:19la hiérarchie des déchets.
01:07:21Notre action prioritaire,
01:07:23bien sûr, on parle de mieux
01:07:25de tous ces sujets de recyclage.
01:07:27Frédéric a parlé
01:07:29très justement.
01:07:31Ce qu'il faut avoir en tête,
01:07:33c'est que notre première priorité,
01:07:35j'allais dire
01:07:37une priorité prioritaire,
01:07:39c'est un peu redondant,
01:07:41mais qui est vraiment
01:07:43notre numéro un,
01:07:45c'est bien la prévention
01:07:47et la lutte contre la production
01:07:49de déchets.
01:07:51Quelle que soit l'importance
01:07:53qu'on peut mettre et qu'on peut faire,
01:07:55c'est bien la prévention
01:07:57qui reste notre priorité.
01:07:59Ne faut-il pas payer les déchets
01:08:01qu'on produit ?
01:08:03Ça fait partie des leviers.
01:08:05Ça s'appelle la tarification
01:08:07incitative en particulier.
01:08:09C'est un moyen de prise
01:08:11de conscience, finalement.
01:08:13C'est un des enjeux
01:08:15de cet atelier,
01:08:17la prise de conscience
01:08:19qu'en amont, on peut faire quelque chose.
01:08:21C'est ce single prix,
01:08:23la tarification incitative,
01:08:25qui fait prendre conscience
01:08:27aux citoyens qui vont
01:08:29devenir consommateurs,
01:08:31il est jeteur, mais il est aussi consommateur,
01:08:33qu'il y a des choses à faire à son niveau.
01:08:35On le voit
01:08:37très rapidement puisqu'on a une baisse
01:08:39des déchets qui sont jetés
01:08:41dans la poubelle grise de 30 à
01:08:4350 % quand on met
01:08:45en place pour une collectivité
01:08:47cette tarification incitative.
01:08:49C'est un des leviers qui permet
01:08:51de faire passer énormément
01:08:53de messages sur la prévention,
01:08:55en particulier le compostage,
01:08:57le réemploi,
01:08:59parce que tous ces
01:09:01gestes sont
01:09:03facilités par ce single prix
01:09:05tarification incitative.
01:09:09Ça a été mis dans les leviers.
01:09:11Il y a beaucoup de vos questions.
01:09:13Il y avait tellement de choses
01:09:15dans la présentation qu'on ne peut pas
01:09:17ressortir, mais je pense que dans
01:09:19ce que j'ai vu comme question, il y a énormément
01:09:21de choses qu'on retrouve déjà dans
01:09:23les propositions qu'on va creuser
01:09:25pendant les ateliers
01:09:27et qui vont tout à fait
01:09:29dans le sens de ce
01:09:31que propose cette
01:09:33thématique consommation.
01:09:35On est à cheval
01:09:37sur les déchets,
01:09:39les déchets ménagers, les déchets professionnels.
01:09:41On en parle aussi dans
01:09:43mieux produire. C'est pour ça que c'était un peu compliqué
01:09:45de tout aborder dans cet atelier.
01:09:47Si vous êtes intéressés
01:09:49aussi par les déchets d'activité
01:09:51économique, il y a l'atelier
01:09:53mieux produire qui s'intéresse avec
01:09:55l'économie
01:09:57de la fonctionnalité,
01:09:59l'écologie industrielle et territoriale
01:10:01qui sont à cheval sur les déchets,
01:10:03sur le mieux consommé, sur
01:10:05l'économie circulaire.
01:10:07Pour les frustrations,
01:10:09j'ai lu aussi des questions
01:10:11sur les
01:10:13déchets organiques.
01:10:15On va aussi beaucoup en parler dans
01:10:17mieux se nourrir. Quand on
01:10:19parle cantine scolaire, il y avait une question sur
01:10:21cantine scolaire. C'est pris
01:10:23globalement au niveau de mieux se nourrir
01:10:25dans une cantine scolaire. On parle de
01:10:27réduction des déchets, on parle de lutte contre le
01:10:29gaspillage alimentaire, on parle de compostage.
01:10:31Tout ensemble,
01:10:33quand on parle de cantine scolaire,
01:10:35c'est toujours un peu délicat de découper.
01:10:37Voilà
01:10:39pour les frustrations
01:10:41que vous pouvez avoir dans cet atelier
01:10:43où on ne peut pas parler de tout.
01:10:45Le sujet central, c'est comment
01:10:47on réduit des déchets, comment on fait
01:10:49prendre conscience aux habitants
01:10:51qu'ils peuvent réduire
01:10:53sur cette consommation.
01:10:55C'est une question d'offres.
01:10:57Il y a une offre des collectivités,
01:10:59il y a une offre des entreprises de l'OSS,
01:11:01il y a une offre des entreprises
01:11:03qui proposent des choses.
01:11:05Évidemment, il y a une question
01:11:07de comportement des citoyens.
01:11:09La collectivité peut agir
01:11:11sur l'offre, elle peut agir aussi
01:11:13sur les comportements
01:11:15avec la tarification incitative,
01:11:17mais il y a des choses plus soft
01:11:19du type campagne de communication
01:11:21et implication dans son
01:11:23programme local de prévention.
01:11:25C'est assez central dans toutes ces actions.
01:11:27Ça n'a pas trop été cité
01:11:29parce qu'on ne peut pas tout dire
01:11:31et c'est peut-être aussi une évidence,
01:11:33mais vous avez un outil collectivité
01:11:35qui s'appelle le programme local de prévention des déchets.
01:11:37Et au travers de ça, vous pouvez aborder
01:11:39toutes les thématiques de cet atelier
01:11:41et bien d'autres d'ailleurs
01:11:43pour influer
01:11:45sur l'offre de votre territoire,
01:11:47les propositions des acteurs
01:11:49du territoire et sur la demande
01:11:51qui vient des citoyens ou des entreprises
01:11:53du territoire aussi, au travers de la commande
01:11:55publique, qui est aussi un gros sujet
01:11:57auquel on peut...
01:11:59qui est un gros levier
01:12:01sur lequel on peut agir
01:12:03sur les quantités de déchets produites
01:12:05et leur meilleure valorisation
01:12:07qui est le corollaire juste après.
01:12:09On fait en général
01:12:11les deux en même temps.
01:12:13Ce qu'on voit effectivement
01:12:15dans l'ensemble...
01:12:17Merci encore vraiment
01:12:19d'alimenter le chat, c'est vraiment
01:12:21extrêmement précieux et on voit
01:12:23que beaucoup de propositions qui remontent
01:12:25à la fois sur...
01:12:27On voit que vraiment ce sujet de la prévention
01:12:29doit vraiment être dans notre
01:12:31co-territorial, dans cet atelier
01:12:33mieux consommé.
01:12:35Vraiment notre objectif
01:12:37numéro un et on voit qu'on a à la fois
01:12:39des sujets de comportement
01:12:41individuel,
01:12:43beaucoup de
01:12:45remarques et propositions sur les comportements individuels
01:12:47mais aussi des sujets sur
01:12:51la mise en place
01:12:53d'outils pour pouvoir
01:12:55atteindre ce but de prévention
01:12:57et notamment je pense qu'on voit
01:12:59tous les sujets qui remontent
01:13:01et qui sont importants sur à la fois
01:13:03l'acte de mise en vente,
01:13:05on voit dans vos remarques
01:13:07des choses sur le vrac, comment est-ce qu'on peut
01:13:09développer
01:13:11l'achat en vrac et aussi le réemploi
01:13:13qui
01:13:15nécessite toute une série d'actions
01:13:17pour pouvoir avoir les bonnes filières,
01:13:19les bons artisans,
01:13:23les bons endroits dans lesquels on peut
01:13:25faire du réemploi
01:13:27et de la réparation.
01:13:29Vraiment ces deux sujets,
01:13:31réemploi et réparation, au moins sur la durée de vie
01:13:33des produits,
01:13:35sont vraiment des sujets majeurs
01:13:37qui remontent sur cet axe
01:13:39prévention qui est notre
01:13:41objectif numéro un.
01:13:43Sur réparation, réemploi, je ne sais pas si Coté-Adhème...
01:13:47Je n'ai pas vu trop de questions de ce type-là
01:13:49mais une qui dit
01:13:51le levier n'est pas mis en avant,
01:13:53on en a quand même parlé,
01:13:55on a montré qu'on faisait des choses,
01:13:57on peut en reparler
01:13:59mais c'est vraiment
01:14:01un sujet qui va
01:14:03vraiment exploser
01:14:05cette année et l'année prochaine,
01:14:07surtout au niveau réemploi,
01:14:09réparation également.
01:14:11C'est plus de l'ordre
01:14:13de l'explication et de la mise
01:14:15en place de ce fameux fonds réparation
01:14:17mais il y a une offre vraiment de réemploi
01:14:19qui doit se mettre en place.
01:14:21J'en ai pas mal parlé
01:14:23et je pense que c'est en atelier qu'il faudra
01:14:25creuser.
01:14:27Je pense que ce sera un vrai enjeu
01:14:29sur le site internet,
01:14:31vos propositions,
01:14:33comment pouvoir développer
01:14:35la réparation de réemploi,
01:14:37le booster,
01:14:39c'est vraiment un enjeu très fort.
01:14:41On voit dans le chat
01:14:43au-delà...
01:14:49Est-ce qu'on vous entend, Mme Castin ?
01:14:51Non, désolé.
01:14:53Je ne sais pas pourquoi.
01:14:55On va continuer à répondre aux questions
01:14:57mais dès qu'on vous entend,
01:14:59je vous fais un signe.
01:15:01Dans la hiérarchie des déchets,
01:15:03une fois qu'on a
01:15:05au-delà de ce sujet
01:15:07de prévention,
01:15:09il y a ensuite le recyclage,
01:15:11pouvoir, je dirais,
01:15:13faire de nos déchets
01:15:15des ressources,
01:15:17des matières premières, secondaires,
01:15:19c'est une...
01:15:21Pour pouvoir, je dirais,
01:15:23comme ressources matières, c'est vraiment une des priorités.
01:15:25Sur ça, on a aussi toute une série
01:15:27d'interventions.
01:15:29En complément,
01:15:31il y a aussi
01:15:33plusieurs questions qui portent sur les changements de comportement.
01:15:35C'est une dimension
01:15:37très importante
01:15:39de ce thème
01:15:41et qu'on compte en effet
01:15:43aborder.
01:15:45Il y a possibilité,
01:15:47à travers notamment des chercheurs qui travaillent
01:15:49sur cette thématique-là,
01:15:51de rationaliser et d'activer des leviers
01:15:53concrets sur les changements de comportement.
01:15:55C'est aussi un domaine
01:15:57qu'on compte bien explorer
01:15:59tout au long de la vie de la COP
01:16:01à travers ce milieu.
01:16:03On a aussi toute une série de questions
01:16:05autour de l'emploi.
01:16:07Effectivement,
01:16:09cette transition écologique,
01:16:11elle touche effectivement
01:16:13à nos filières économiques
01:16:15à travers
01:16:17le besoin de nouvelles compétences.
01:16:19L'enjeu autour de ce plan
01:16:21planification écologique de cette COP,
01:16:23c'est aussi que
01:16:25notre pays devienne
01:16:27la première nation verte
01:16:29au monde, c'est-à-dire
01:16:31qu'il y a un enjeu de création d'emplois
01:16:33pour le pays, pour la région.
01:16:35On a vu avec
01:16:37les présentations qu'on avait de nombreux atouts.
01:16:39L'objectif n'est pas de
01:16:41réaugmenter le nombre d'importations
01:16:43et donc la pollution importée,
01:16:45notamment sur le nouveau déchet avec cette COP,
01:16:47mais bien à travers
01:16:49l'économie circulaire,
01:16:51de se poser la question
01:16:53de la création d'emplois,
01:16:55de la création de compétences pour notre territoire,
01:16:57d'emplois non délocalisables.
01:16:59Ça fera partie des objets de notre COP,
01:17:01ce qu'on mettra sur la table,
01:17:03tous nos atouts de nos entreprises
01:17:05et nos métiers, de nos associations
01:17:07pour réussir une COP
01:17:09où la région tire
01:17:11un bénéfice,
01:17:13en matière d'attractivité,
01:17:15et on a vu qu'on était effectivement sur le bon chemin.
01:17:21Un peu sur le même thème,
01:17:23il y a le conflit filiaire
01:17:25entre entreprises et sobriété.
01:17:27Je crois que la question c'est un peu ça.
01:17:29On ne peut pas concilier
01:17:31et porter en même temps
01:17:33une démarche qui privilégie la sobriété
01:17:35et puis une démarche
01:17:37qui privilégie la consommation et les filières.
01:17:39Je pense qu'il faut sortir
01:17:41de cet antagonisme
01:17:43qui est peut-être logique
01:17:45au premier abord.
01:17:47Sur la réduction des déchets,
01:17:49il y a quelques années,
01:17:51au moment où on a commencé à parler
01:17:53de réduction des déchets,
01:17:55on avait la même idée,
01:17:57qu'on ne pouvait pas parler de réduction des déchets
01:17:59parce que ça venait en contradiction
01:18:01avec le commerce local, par exemple.
01:18:03En creusant les actions
01:18:05et en voyant les synergies
01:18:07qu'on peut avoir,
01:18:09il est possible et souhaitable
01:18:11de tenir des discours
01:18:13qui vont dans le sens
01:18:15de la réduction des déchets
01:18:17et qui favorisent le commerce local.
01:18:19Par exemple,
01:18:21du commerce local,
01:18:23c'est en général moins d'emballages.
01:18:25Tout ce qui est de l'ordre
01:18:27de la prévention des déchets
01:18:29et qui est une forme de sobriété,
01:18:31ça participe
01:18:33de la réduction des déchets
01:18:35et de la relocation
01:18:37des activités.
01:18:39Il y a énormément
01:18:41de secteurs,
01:18:43c'est ma conviction,
01:18:45où on peut faire coïncider
01:18:47sobriété,
01:18:49il faut définir
01:18:51ce qu'on entend par sobriété,
01:18:53et puis les intérêts du territoire,
01:18:55les intérêts des acteurs du territoire,
01:18:57qu'ils soient commerçants, citoyens, associations.
01:18:59Je crois que c'est
01:19:01un des gros enjeux.
01:19:03Partir du principe qu'on ne peut pas
01:19:05concilier les deux,
01:19:07je trouve que c'est dommage.
01:19:09Il y aura certainement des conflits,
01:19:11à certains endroits, sur certaines activités,
01:19:13mais globalement,
01:19:15la sobriété, la réduction des déchets,
01:19:17les modifications de consommation
01:19:19et donc de comportement
01:19:21vont dans le sens
01:19:23des intérêts du territoire,
01:19:25de sa résilience,
01:19:27de la maîtrise des dépenses
01:19:29aussi, des dépenses publiques.
01:19:31Il y a beaucoup d'enjeux au travers de la sobriété
01:19:33et de la maîtrise des dépenses publiques.
01:19:35Je passe,
01:19:37mais on l'a vu, sur la santé,
01:19:39sur l'égalité,
01:19:41il y a beaucoup de choses qu'on peut entraîner
01:19:43au travers des changements de comportement
01:19:45et de la transition écologique
01:19:47au sens large,
01:19:49mais en particulier des actions
01:19:51qui sont connotées sobriétés.
01:19:53Moi, je vous invite
01:19:55à être plutôt,
01:19:57et c'est là aussi où on parle de changement de comportement,
01:19:59en accueil, en bienveillance
01:20:01par rapport à ces réticences
01:20:03qui peuvent être totalement
01:20:05logiques,
01:20:07mais de rentrer
01:20:09dans un dialogue avec les acteurs du territoire
01:20:11qui pourraient être
01:20:13un peu
01:20:15irrités par le mot
01:20:17sobriété et pour aller
01:20:19à quelque chose de positif
01:20:21pour le territoire.
01:20:23Il y a maintenant
01:20:25des communautés de communes,
01:20:27qui sont emparées du sujet
01:20:29et qui montrent que c'est porteur de dynamisme
01:20:31finalement local
01:20:33cette notion de changement
01:20:35global de comportement
01:20:37et de sobriété.
01:20:43Est-ce que...
01:20:47On n'entend toujours pas Mme Castin, j'en suis fort désolé,
01:20:49Mme Castin,
01:20:51vous avez une autre idée.
01:20:53Mais oui,
01:20:55effectivement...
01:20:59Essayez-le effectivement par téléphone
01:21:01si vous avez
01:21:03la capacité de le faire.
01:21:05On va vous donner les connexions.
01:21:07Il y a des questions sur...
01:21:11Un petit complément, il y a plusieurs
01:21:13questions qui relèvent des interactions
01:21:15des différents thèmes entre eux.
01:21:17Là, on est
01:21:19logiquement en train
01:21:21de se concentrer sur un thème,
01:21:23mais la démarche
01:21:25de l'ensemble du travail de planification
01:21:27écologique, c'est bien une logique
01:21:29assemblière.
01:21:31Toutes les interactions
01:21:33que vous citez,
01:21:35mieux consommer, mieux se nourrir,
01:21:37mieux consommer, mieux préserver
01:21:39nos écosystèmes,
01:21:41ce sont des interactions
01:21:43dont on est pleinement conscient
01:21:45et qu'on va chercher à favoriser
01:21:47tout au long du travail.
01:21:49Le but étant,
01:21:51il faut bien un petit peu séquencer
01:21:53l'ampleur du chantier,
01:21:55mais ce travail
01:21:57assemblié, il est évidemment prévu
01:21:59et c'est un des
01:22:01aspects qu'on a
01:22:03finalement identifié tout de suite,
01:22:05favoriser les interactions entre les milieux.
01:22:09On va essayer de vous récupérer par là.
01:22:11Par contre, il faut que vous copiez bien votre son d'ordinateur
01:22:13parce que sinon, on va avoir un écho, ça ne va pas marcher.
01:22:17On tente une solution technique
01:22:19plan B,
01:22:21avec toutes nos excuses pour ceux qui
01:22:23n'entendent pas très bien
01:22:25Madame Castin, mais je vais lui laisser la parole.
01:22:29Je vais essayer de répondre
01:22:31à vos trois questions.
01:22:33Quelle est notre vision
01:22:35des enjeux ? Pour nous,
01:22:37UFC, mieux consommer,
01:22:39c'est acheter moins,
01:22:41bien sûr, de meilleures qualités,
01:22:43que ce soit
01:22:45l'alimentation, mais que ce soit aussi
01:22:47les vêtements, par exemple,
01:22:49les produits, et on va le détailler
01:22:51un peu, des produits plus respectueux
01:22:53de l'environnement,
01:22:55qui consomment moins de ressources naturelles,
01:22:57on l'a vu un peu partout,
01:22:59l'eau, les minéraux qui préservent
01:23:01les sols et l'air, la biodiversité,
01:23:03qui incitent à
01:23:05réutiliser, recycler,
01:23:07mais que cette consommation
01:23:09puisse être accessible
01:23:11à tous.
01:23:13C'est ça qui est important,
01:23:15c'est que pour acheter de meilleures qualités,
01:23:17il faut que ça puisse être
01:23:19accessible à tous. Et là, on retrouve
01:23:21vraiment la notion d'économie circulaire,
01:23:23avec, comme on vient de le voir,
01:23:25tous les acteurs qui sont concernés.
01:23:29Les freins, je dirais que les freins,
01:23:31ils vont découler un petit peu
01:23:33des propositions que l'on va faire.
01:23:35Donc, si vous le permettez,
01:23:37je vais plutôt passer à quelques propositions,
01:23:39et je parlerai
01:23:41des freins en même temps, si ça vous convient.
01:23:43Donc,
01:23:45comme propositions un peu plus
01:23:47concrètes,
01:23:49on a essayé de découper
01:23:51des actions au niveau
01:23:53régional et infrarégional,
01:23:55en actions
01:23:57structurelles et organisationnelles,
01:23:59et en actions plutôt de
01:24:01communication, sensibilisation,
01:24:03les unes allant avec les autres.
01:24:05Sur
01:24:07consommer moins et de
01:24:09meilleures qualités,
01:24:11nous, ce que l'on souhaite,
01:24:13c'est promouvoir
01:24:15et favoriser
01:24:17toutes les initiatives
01:24:19individuelles, collectives,
01:24:21industrielles, agricoles,
01:24:23sur l'économie de la
01:24:25ressource en eau,
01:24:27et renforcer
01:24:29la qualité de l'eau au travers
01:24:31notamment du renforcement
01:24:33de la protection des aires
01:24:35de captage,
01:24:37des captages d'eau potable.
01:24:39Et pour nous,
01:24:41cela passe par
01:24:43un renforcement et
01:24:45une mise en œuvre des plans
01:24:47territoriaux de gestion de l'eau.
01:24:49C'est vraiment quelque chose
01:24:51qui est important sur
01:24:53cet aspect économie des
01:24:55ressources, les PTGE.
01:24:57Ensuite,
01:24:59alors, ça va être développé
01:25:01dans d'autres ateliers,
01:25:03mais ça nous paraît aussi
01:25:05important, c'est
01:25:07privilégier les producteurs
01:25:09locaux dans
01:25:11les restaurations
01:25:13collectives,
01:25:15et pas seulement la restauration
01:25:17scolaire. Il y a des entreprises
01:25:19qui ont des restaurants collectifs
01:25:21et il faut engager des
01:25:23producteurs locaux qui
01:25:25eux-mêmes pratiquent
01:25:27une agriculture respectueuse
01:25:29de l'environnement, soit moins
01:25:31de pesticides chimiques,
01:25:33voire une agriculture bio.
01:25:35On a vu,
01:25:37quelque part dans les présentations,
01:25:39le développement du vrac.
01:25:41Oui, tout à fait, mais nous, ce que nous
01:25:43souhaitons, c'est que
01:25:45l'étiquetage nutritionnel,
01:25:47la provenance et l'impact
01:25:49environnemental des produits
01:25:51figurent bien dans le développement du vrac.
01:25:53Donc, c'est être vigilant à ces aspects-là.
01:25:55Voilà, ça c'est
01:25:57un premier pan sur
01:25:59plutôt la partie alimentaire.
01:26:01Après,
01:26:03on a parlé beaucoup des déchets.
01:26:05Lorsque l'on parle
01:26:07recyclerie et
01:26:09ressourcerie, je pense
01:26:11qu'il faut leur faciliter le travail,
01:26:13notamment sur la
01:26:15récupération
01:26:17de pièces d'occasion.
01:26:19Et là, un rôle important
01:26:21qu'il va falloir mettre en avant
01:26:23sur les déchetteries
01:26:25et comment essayer
01:26:27de trouver une synergie
01:26:29entre les recycleries, les ressourceries
01:26:31et les déchetteries sur
01:26:33les détroiseurs, notamment,
01:26:35pour pouvoir récupérer des pièces d'occasion.
01:26:37Travailler sur la formation
01:26:39des salariés en réinsertion,
01:26:41notamment, mais de bénévole
01:26:43aussi sur tout ce qui est réparation.
01:26:45Développer des
01:26:47actions locales sur
01:26:49la promotion des objets
01:26:51reconditionnés.
01:26:53On rappelle que la garantie
01:26:55légale
01:26:57est la même que sur des objets neufs.
01:26:59On a parlé aussi beaucoup
01:27:01des déchets du BTP.
01:27:03Tout ce que l'on pense, c'est qu'il faut développer
01:27:05des actions telles que les
01:27:07bourses au matériau.
01:27:09Ça se fait dans certains endroits,
01:27:11mais c'est encore très
01:27:13peu développé dans
01:27:15d'autres endroits. Et sur les déchets
01:27:17du BTP, il y a vraiment
01:27:19beaucoup de choses à faire
01:27:21et beaucoup d'économies à faire
01:27:23sur des lavabos,
01:27:25sur un certain nombre
01:27:27de produits
01:27:29que l'on peut trouver dans ces bourses-là.
01:27:31Développer le partage
01:27:33d'outils. On achète
01:27:35des outils de jardin
01:27:37ou du BTP de
01:27:39trop, parce que souvent on les
01:27:41utilise eux, alors qu'il
01:27:43devrait y avoir la possibilité
01:27:45de développer le partage de ces outils.
01:27:47On a
01:27:49parlé beaucoup de
01:27:51emballages
01:27:53de déchets plastiques.
01:27:55Il faudrait favoriser toutes les
01:27:57initiatives qui permettent
01:27:59d'éviter l'utilisation de la vaisselle
01:28:01jetable dans les manifestations
01:28:03de toute nature,
01:28:05que ce soit des manifestations
01:28:07sportives, mais des manifestations
01:28:09culturelles ou autres.
01:28:11Il faut vraiment privilégier
01:28:13une vaisselle
01:28:15qui ne soit pas jetable.
01:28:17Il faut s'organiser pour cela.
01:28:19Il faut bien évidemment
01:28:21renforcer toutes les actions
01:28:23relatives au tri
01:28:25et au recyclage des objets,
01:28:27des emballages, des biodéchets.
01:28:29Le chiffre tout à l'heure avancé
01:28:31de 80% des
01:28:33collectivités qui sont engagées
01:28:35sur ce sujet-là,
01:28:37il est quand même encore
01:28:39un petit peu insuffisant,
01:28:41sachant que ce tri
01:28:43est obligatoire pour
01:28:45tout producteur depuis le début
01:28:47de l'année, donc toute notre collectivité
01:28:49devrait pouvoir s'engager
01:28:51fortement dans ce sujet-là.
01:28:53Et après,
01:28:55ce sont des actions
01:28:57de territoire.
01:28:59C'est essayer
01:29:01de mettre
01:29:03en relation sur les zones
01:29:05commerciales et les zones industrielles
01:29:07des producteurs
01:29:09de déchets ou de chaleur,
01:29:11par exemple, de manière à favoriser
01:29:13les synergies, que les
01:29:15sous-produits des uns
01:29:17deviennent des produits d'autres,
01:29:19que la chaleur des uns puisse servir
01:29:21à des agriculteurs,
01:29:23à d'autres entreprises
01:29:25qui ont besoin de chaleur pour faire
01:29:27tourner des machines, sécher des matériaux
01:29:29ou des choses comme ça. Donc c'est
01:29:31vraiment de l'aménagement du territoire
01:29:33qu'il faut essayer
01:29:35de renforcer. On a quelques
01:29:37petites initiatives, mais on n'en a pas assez.
01:29:39Vis-à-vis de nos industriels
01:29:41régionaux, c'est bien sûr
01:29:43favoriser, privilégier,
01:29:45mais aussi mettre en valeur
01:29:47toutes les actions
01:29:49sur l'éco-conception,
01:29:51la réduction des emballages,
01:29:53tout ce qui permet d'économiser l'eau,
01:29:55l'énergie et les matières
01:29:57premières. Et en final,
01:29:59je dirais
01:30:01que
01:30:03les marchés publics doivent
01:30:05dorénavant
01:30:07être beaucoup plus
01:30:09durables. Je ne sais pas si c'est
01:30:11le bon terme, mais
01:30:13pouvoir inclure
01:30:15des critères sur la réparabilité,
01:30:17sur le respect de l'environnement,
01:30:19sur les
01:30:21aspects sociaux aussi,
01:30:23le travail des enfants,
01:30:25peut-être pas trop dans notre
01:30:27pays, mais sur des produits qu'on achète au loin,
01:30:29il faut regarder ça, sur
01:30:31la rémunération des producteurs,
01:30:33c'est aussi important. On doit
01:30:35aussi se structurer sur une offre
01:30:37touristique.
01:30:39Une offre touristique qui soit,
01:30:41non l'appel à haut caractère
01:30:43environnemental, mais le terme
01:30:45n'était pas le bon, il faut peut-être l'améliorer,
01:30:47mais notamment
01:30:49avec des efforts sur
01:30:51les matériaux,
01:30:53la conception, les
01:30:55économies d'énergie, la
01:30:57consommation d'eau,
01:30:59le tri des déchets. Donc c'est
01:31:01renforcer une offre touristique qui
01:31:03existe déjà par ailleurs, on ne parle
01:31:05pas de rien, mais elle peut
01:31:07vraiment encore nettement s'améliorer.
01:31:09Donc ça c'était un peu
01:31:11organisationnel, structurel,
01:31:13et puis
01:31:15il y a vraiment encore
01:31:17beaucoup de sensibilisation,
01:31:19information, formation,
01:31:21communication à faire.
01:31:23On parle beaucoup
01:31:25de la seconde main, donc
01:31:27je dirais
01:31:29on jette,
01:31:31alors qu'on peut
01:31:33réparer, on peut prendre
01:31:35des produits reconditionnés,
01:31:37donc on peut
01:31:39sensibiliser là-dessus, mais
01:31:41il faut aussi dire que
01:31:43la seconde main ça ne veut pas dire acheter
01:31:45plus, c'est pas parce qu'on va
01:31:47payer moins qu'on va se permettre
01:31:49de dire au lieu d'acheter
01:31:513 vêtements, j'en achète 5,
01:31:53j'en ai peut-être besoin que de 3, pas de 5.
01:31:55Donc il y a vraiment de la sensibilisation
01:31:57à faire là-dessus. On parle
01:31:59beaucoup de la fast fashion,
01:32:01donc tout ce qui est
01:32:03cette mode
01:32:05qui n'en finit pas avec de nouveaux
01:32:07produits, de nouveaux vêtements,
01:32:09et une inondation de la
01:32:11publicité
01:32:13sur consommer,
01:32:15acheter des vêtements,
01:32:17on gaspille des matières,
01:32:19on gaspille beaucoup de choses,
01:32:21et très peu de personnes finalement
01:32:23ont de la connaissance
01:32:25sur ce sujet-là,
01:32:27sur l'impact de ce
01:32:29comportement,
01:32:31je dirais, sur nos ressources,
01:32:33sur la biodiversité, il y a beaucoup de choses à faire.
01:32:35On a parlé
01:32:37aussi
01:32:39de l'économie des produits,
01:32:41il y a les indices de
01:32:43réparabilité, durabilité,
01:32:45la signification
01:32:47de ces
01:32:49signalétiques-là,
01:32:51et les
01:32:53impacts qu'ils peuvent avoir
01:32:55sur nos
01:32:57achats, importants bien évidemment,
01:32:59en grande
01:33:01partie, ça nous
01:33:03paraît très important, il faut
01:33:05aussi continuer à
01:33:07informer
01:33:09sur comment
01:33:11économiser l'énergie, quels sont
01:33:13les bons éco-gestes, quels sont
01:33:15leurs impacts, parce qu'il y a
01:33:17des impacts sur les ressources, il y a des impacts
01:33:19économiques, il y a
01:33:21de nombreux impacts sur ces
01:33:23éco-gestes, comment changer
01:33:25d'opérateur énergétique,
01:33:27comment
01:33:29aller sur des comparateurs
01:33:31pour mieux se renseigner,
01:33:33et là, il y a vraiment
01:33:35beaucoup d'actions
01:33:37à mener, et il faut
01:33:39trouver de quoi créer des événements,
01:33:41des espaces pour
01:33:43organiser des rencontres,
01:33:45pour informer
01:33:47et sensibiliser, et
01:33:49sans faire de publicité,
01:33:51l'UFC Que Choisir...
01:33:53Un dernier point, s'il vous plaît, pour conclure.
01:33:55L'UFC Que Choisir présente
01:33:57ce que l'on appelle des ateliers
01:33:59participatifs, des rendez-vous consommateurs
01:34:01sur tous ces sujets-là,
01:34:03et il faut vraiment que tous les acteurs
01:34:05puissent développer ces actions
01:34:07de communication.
01:34:09Merci beaucoup Catherine Castin pour l'UFC
01:34:11Que Choisir, Bougain-Franche-Comté,
01:34:13des propositions et actions nombreuses
01:34:15qui sont versées au débat
01:34:17et qui illustrent
01:34:19l'importance de la coopération
01:34:21entre les différents
01:34:23acteurs que nous sommes aujourd'hui réunis.
01:34:25Est-ce qu'il y a des dernières questions
01:34:27que vous vouliez prendre
01:34:29ou on passe à la conclusion ?
01:34:31Merci encore
01:34:33sincèrement à tous
01:34:35pour vos contributions
01:34:37que nous sommes en train de finaliser,
01:34:39de nombreuses propositions ont été faites
01:34:41et vraiment, merci d'avoir joué le jeu.
01:34:43Pour le mot de la fin,
01:34:45on a la chance d'avoir avec nous
01:34:47Stéphanie Maud,
01:34:49vice-présidente du Conseil Régional
01:34:51Bougain-Franche-Comté, et Amandine Rapenne
01:34:53qui est également élue au Conseil Régional
01:34:55qui est à distance.
01:34:57Stéphanie, Amandine, est-ce que vous voulez dire
01:34:59quelque chose sur cette thématique, votre regard
01:35:01sur ces enjeux du mieux consommer ?
01:35:03Oui, je vais peut-être laisser Amandine
01:35:05se présenter puisque c'est elle qui
01:35:07co-animera, en tout cas, s'il sera présente
01:35:09à côté du préfet, je crois que c'est le préfet
01:35:11de la Haute-Saône, sur cette
01:35:13thématique du mieux consommer et puis je conclurai.
01:35:15Amandine, la parole
01:35:17est à vous. Merci
01:35:19beaucoup. Merci en tout cas pour
01:35:21l'organisation de ce webinaire.
01:35:23Je trouve qu'il était très riche et
01:35:25les témoignages étaient très intéressants.
01:35:27Ça amène
01:35:29également beaucoup de questions.
01:35:31J'en aurais aussi moi
01:35:33en tant qu'élue régionale
01:35:35des questions qui nous viennent du terrain
01:35:37sur notamment
01:35:39le financement des postes
01:35:41en insertion pour les années à venir,
01:35:43sur l'accompagnement
01:35:45des réseaux de réemploi,
01:35:47mais également sur les engagements que l'on
01:35:49va demander aux entreprises
01:35:51au niveau national ou au niveau régional.
01:35:53Voilà, donc en tout cas,
01:35:55merci beaucoup pour cette organisation.
01:35:57Je serai présente en effet à vos
01:35:59côtés pour
01:36:01les ateliers.
01:36:03Et puis, voilà, je vous souhaite
01:36:05à tous une très bonne fin de journée. Je laisse
01:36:07Stéphanie Motte de conclure.
01:36:09Merci. Donc, je vais
01:36:11conclure en quelques minutes. Donc, vous rappelez
01:36:13qu'à la raison dont je
01:36:15m'occupe de la transition écologique,
01:36:17dans la condition écologique,
01:36:19j'ai tout le volet économie circulaire
01:36:21déchets, entre autres. Voilà.
01:36:23Alors, je remercie Madame Castin
01:36:25qui a permis effectivement d'élargir
01:36:27le sujet qui était
01:36:29là parce qu'il fallait faire des choix.
01:36:31Et je remercie à mon tour les services
01:36:33de l'État pour l'organisation de ces webinaires.
01:36:35C'est le troisième aujourd'hui et c'est vraiment intéressant
01:36:37en amont des ateliers de pouvoir
01:36:39commencer un peu à dégrossir. Ça permet aussi
01:36:41d'affiner et de voir les questions
01:36:43les plus récurrentes. Alors, finalement,
01:36:45il y a eu un focus qui a été fait sur les déchets.
01:36:47Mais avant de parler de déchets, effectivement,
01:36:49le meilleur déchet, c'est celui qui n'existe
01:36:51pas. C'est comme l'énergie, c'est celle
01:36:53qu'on ne consomme pas. Donc, il faut, bien
01:36:55évidemment, la question centrale
01:36:57quand on parle de mieux consommer, c'est
01:36:59agir sur notre consommation. Un chiffre
01:37:01qui est très marquant, c'est qu'on a multiplié
01:37:03par trois la consommation des ménages depuis
01:37:051960, qu'au rythme
01:37:07où on va, on n'a pas assez vu le planète,
01:37:09on le sait, qu'il faut absolument
01:37:11changer nos modes de vie, nos modes de consommation
01:37:13pour à la fois préserver nos ressources,
01:37:15on a les limites planétaires, on l'a
01:37:17dépassé il n'y a pas longtemps au niveau français
01:37:19il y a quelques jours. Et donc,
01:37:21effectivement, il y a tout ce travail à faire
01:37:23à la fois sur des achats plus responsables,
01:37:25sur les questions de l'eau, de l'alimentation, de l'énergie.
01:37:27La question des déchets est
01:37:29quand même très intéressante parce qu'on
01:37:31voit là, effectivement, de façon très concrète
01:37:33notre mode de consommation. Et on
01:37:35voit bien tout ce qu'on jette, tout ce qu'on
01:37:37gaspille, tout ce qu'on surconsomme.
01:37:39Et ça, ce n'est plus tenable.
01:37:41Ce n'est plus tenable parce qu'en plus,
01:37:43on a quand même ceux qui sont laissés au bord de la route
01:37:45qui ne peuvent pas consommer parce qu'ils n'ont pas les moyens de
01:37:47consommer. Et puis ceux qui surconsomment
01:37:49parce qu'ils peuvent toujours plus
01:37:51surconsommer. Donc, vous dire qu'effectivement,
01:37:53moi, je n'ai pas à revenir
01:37:55sur tout ce qui a été dit, mais au-delà
01:37:57de la problématique des déchets qui est quand même
01:37:59très intéressante à étudier,
01:38:01beaucoup moins à consommer
01:38:03pour beaucoup moins jeter,
01:38:05meilleure réparabilité, ça a été
01:38:07dit, c'est très important.
01:38:09La question de l'utilisation,
01:38:11du réemploi, du recyclage, des
01:38:13éco-conceptions des produits, on n'a pas
01:38:15testé, mais la problématique du plastique est au cœur
01:38:17aussi de la surconsommation,
01:38:19puisqu'on apporte énormément, beaucoup trop
01:38:21de produits plastiques qui
01:38:23ensuite, après, vont notamment dans nos rivières,
01:38:25mais dans nos océans, on voit un peu la pollution
01:38:27plastique et celle en plus qui est diffuse.
01:38:29Les circuits courts, une consommation
01:38:31plus locale, moins de transport aussi
01:38:33puisque effectivement, moins on va chercher
01:38:35les produits, moins on est capable, en tout cas
01:38:37aussi, de les produire ici, de les réparer
01:38:39ici, de les réemployer ici.
01:38:41Voilà, donc tout un panel
01:38:43très intéressant autour
01:38:45de mieux consommer et ça a été dit aussi
01:38:47que finalement, c'est une thématique
01:38:49qui rejoint beaucoup les autres,
01:38:51mais c'est un travail de transversalité,
01:38:53donc tout ne peut pas être travaillé sur un
01:38:55atelier parce qu'on commencerait le lundi matin, on finirait
01:38:57le vendredi soir, donc il faut effectivement
01:38:59séquencer, mais on va vite s'apercevoir
01:39:01à l'intérieur de ces ateliers et ensuite
01:39:03sur l'élaboration d'un feuille de route que
01:39:05c'est une démarche extrêmement transversale.
01:39:07Voilà, donc dire aussi que la région
01:39:09donc, aux côtés de l'État et du service
01:39:11de l'État et de l'ADEME notamment sur cette
01:39:13thématique, et je parle de l'ADEME parce que nous travaillons
01:39:15beaucoup sur cette question effectivement
01:39:17d'économie circulaire ensemble
01:39:19et que donc tout ce qui est question de
01:39:21recyclerie, ressourcerie,
01:39:23comment mieux accompagner au niveau
01:39:25des REP aussi, au niveau donc des acteurs,
01:39:27on a parlé aussi du bâtiment, acteur
01:39:29essentiel quand on parle de déchets,
01:39:31comment les accompagner dans le réemploi,
01:39:33on a au-delà du réemploi,
01:39:35effectivement vous l'avez dit Mme Castin, de la
01:39:37question par exemple de la réutilisation
01:39:39de matériel, mais nous c'est carrément aussi au niveau
01:39:41de réemploi sur un bâtiment,
01:39:43comment on peut réemployer au niveau des bâtiments,
01:39:45des matériaux, et
01:39:47au-delà aussi, et puis des matériaux
01:39:49biosourcés par ailleurs. Mais en tout cas, donc il y a toutes
01:39:51ces questions-là qui vont pouvoir effectivement
01:39:53être explorées
01:39:55plus avant sur
01:39:57l'atelier mieux consommé, et je n'oublie
01:39:59pas effectivement un acteur essentiel aussi
01:40:01qui sont les entreprises, parce qu'effectivement
01:40:03il va falloir embarquer les entreprises,
01:40:05certaines sont très à la pointe, d'autres
01:40:07s'interrogent beaucoup, mais il y a tout un travail
01:40:09à faire avec nos entreprises
01:40:11au niveau de notre territoire pour effectivement
01:40:13voir avec elles comment on peut construire
01:40:15un autre mode de consommation beaucoup plus
01:40:17durable, et ça sera Momo de la fin.
01:40:19Merci beaucoup,
01:40:21il nous reste à vous remercier pour vos contributions,
01:40:23à vous rappeler
01:40:25l'existence du site
01:40:27cop-bfc-verdemain.fr,
01:40:29vous retrouverez le replay de ce
01:40:31webinaire et de l'ensemble des webinaires,
01:40:33rendez-vous donc pour les prochains,
01:40:35demain, vendredi,
01:40:37à 16h,
01:40:39nous regardons le chantier mieux se déplacer,
01:40:41sur la thématique du transport et de la mobilité,
01:40:43mardi prochain, 21 mai,
01:40:45nous serons en webinaire
01:40:47à 16h de nouveau sur la
01:40:49thématique mieux se nourrir, où nous abordons les thématiques
01:40:51d'alimentation et bien sûr les
01:40:53thématiques d'agriculture, et nous terminons
01:40:55ce cycle des six chantiers par le webinaire
01:40:57donc mieux produire, vendredi prochain,
01:40:5924 mai à 16h,
01:41:01où nous parlons bien sur production,
01:41:03transport de marchandises, mais aussi production
01:41:05énergétique,
01:41:07énergie qui est un gros sujet de notre
01:41:09COP. Merci à tous,
01:41:11et à très bientôt pour les prochains webinaires.