TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00D'autre chose, j'ai donc Maud Bréjon, la polémique Maud Bréjon.
00:05Alors Raymond, comme un fou sur Maud Bréjon.
00:09Ça veut dire quoi ?
00:10C'est bien ce qu'elle a dit, je sais pas ce qu'elle a dit.
00:12Alors je vous fais la polémique.
00:13Attends, parce que Maud Bréjon, il est fou de Maud Bréjon.
00:15Elle est très sympa Maud Bréjon.
00:17Non mais lui il est meilleur photo.
00:21Alors je vous fais l'histoire Raymond.
00:23Comment vous êtes sur Maud Bréjon ?
00:25Attention avec Maud Bréjon.
00:26Je m'entends très bien avec elle.
00:27Elle fait tout ça, elle travaille pour de l'air.
00:29Elle est un vrai travail, c'est pas une nana qui est arrivée comme ça.
00:32Non c'est une tête Maud Bréjon, c'est une tête.
00:34On est d'accord.
00:35C'est une tête et elle est sur la shortlist.
00:37Vous savez qu'elle ne s'entend pas du tout avec Prisca Tevneau.
00:39Et certains très proches de Gérald Darmanin, à l'Elysée,
00:42certains conseillers me confiaient la même chose,
00:44qu'ils aimeraient bien qu'elle remplace Prisca Tevneau
00:46comme porte-parole du gouvernement.
00:47Alors ce serait une bonne idée.
00:48Alors je vous fais.
00:49Qu'est-ce que vous savez de Maud Bréjon ?
00:51Je la connais par cœur, je connais toute sa vie.
00:53Elle est à Levallois, à Levallois-la-Perelle.
00:56Elle s'est présentée, elle a été élue.
00:58Je vous conseille un clash avec Florian Philippot
01:00qui était exceptionnel sur CNews.
01:02Moi je ne suis pas sans rentrance, c'est sur ma route.
01:05Est-ce que je vous raconte l'histoire Raymond ?
01:07C'est pas vrai, elle n'habite pas à Levallois.
01:09Elle n'habite pas à Levallois-la-Perelle.
01:11Elle habite où alors ?
01:12Levallois mais dans le sud.
01:14C'est plus loin.
01:15Fais-nous l'histoire.
01:17Alors je vous fais l'histoire.
01:18Et lui c'est devenu Michel Marie.
01:21Je vous fais l'histoire.
01:22Elle est invitée de Laurence Ferrari cette semaine
01:24pour la grande interview CNews Europe 1.
01:26Et elle déclare dans cette grande interview
01:28qu'il y a un lien, parfois,
01:30le parfois a de l'importance,
01:32entre l'insécurité et l'immigration.
01:36A partir de là se déclenche une polémique en interne
01:40dans une boucle Telegram de Renaissance
01:42que j'ai révélée dans le JDD
01:45puisqu'on m'a envoyé tous les messages d'échanges
01:47des députés Renaissance.
01:49Il y a eu quoi comme échanges ?
01:50Par exemple, on dit qu'en gros
01:53elle est lepénisée.
01:55Une députée, une collègue à elle de Renaissance
01:57raconte qu'en gros elle est lepénisée.
01:59Il y en a une qui lui répond
02:00c'est pas un problème d'immigration,
02:01c'est un problème de racisme.
02:02Donc en gros t'es une raciste,
02:03c'est ce que ça veut dire.
02:04Il y en a quand même un,
02:05parce qu'elle s'est pris des dizaines de messages
02:06comme ça de députés, de ses collègues,
02:07de son camp, il faut bien comprendre,
02:09qui dit c'est peut-être pas l'endroit
02:11de faire le procès de...
02:13Voilà, info JDD de CNews,
02:14immigration, tensions dans la majorité
02:15après les propos de Maude Bréjon.
02:17Et donc il y en a un qui dit
02:18c'est peut-être pas l'endroit
02:19de faire le procès de Maude Bréjon
02:20sur cette boucle Telegram.
02:21Sylvain Maillard, le président du groupe,
02:23demande d'arrêter.
02:24Il y a l'ancienne ministre députée aujourd'hui,
02:26Nadia Hey, qui dit qu'elle a été blessée
02:28par les propos de Maude Bréjon.
02:30Et puis il y a Prisca Tevneau,
02:31donc sa grande rivale,
02:32qui s'invite dans la conversation
02:34pour rappeler, essayer de rappeler
02:36la ligne du gouvernement.
02:37Sauf que la ligne du gouvernement,
02:38elle n'est pas très claire.
02:39Parce que vous avez un Gérald Darmanin
02:40qui a fait très clairement le lien
02:42entre immigration et insécurité
02:44en révélant des chiffres
02:46du ministère de l'Intérieur.
02:48Emmanuel Macron,
02:49qui n'est pas clair sur le sujet,
02:50qui fait parfois le lien
02:51et puis parfois qui dit
02:53qu'il n'y a pas de lien existentiel
02:54entre les deux.
02:55Et Valérie Hayé,
02:57et surtout vous avez 100 fois raison mesdames,
02:59qui est donc ce soir au débat,
03:01qui avait dit qu'il n'y avait pas de lien,
03:03qu'elle refusait de faire ce lien.
03:04Et Maude Bréjon utilise une expression
03:06qui va mettre le feu aux poudres dans son camp,
03:08il faut être aveugle pour ne pas faire le lien.
03:10Donc elle sous-entend que Valérie Hayé,
03:11la tête de liste de son camp,
03:12est aveugle.
03:13Ça fait du bien que quelqu'un
03:14comme Maude Bréjon tienne ses propos
03:15parce qu'on dit souvent que c'est raciste
03:16de dire qu'il y a un problème avec l'immigration,
03:18de dire que c'est toujours un problème d'insécurité,
03:20alors qu'en réalité c'est un simple constat.
03:22Les migrants, souvent,
03:23parce qu'ils sont dans une grande précarité,
03:25dans une situation de détresse,
03:27ont pour seule solution la délinquance.
03:29Donc il n'y a rien de raciste à ça.
03:30Et je trouve ça très bien qu'elle l'ait dit,
03:32je suis d'accord avec elle,
03:33je trouve ça très franc et honnête comme propos.
03:34Ce qui est important dans sa phrase,
03:35c'est le parfois.
03:36Le parfois, bien sûr.
03:37Elle ne met pas de systématisme,
03:39elle ne l'essentialise pas,
03:40mais il faut constater que parfois, oui, il y a un lien.
03:43C'est le seul mot sur lequel je ne suis pas d'accord.
03:45Il y a souvent un lien entre insécurité et immigration.
03:48Je suis désolé,
03:49mais malheureusement,
03:50les chiffres sont têtus,
03:51mais ils sont là.
03:52Il y a 7% d'étrangers en France
03:53et il y a 24% d'étrangers dans les prisons.
03:56La population carcérale, c'est 24% d'étrangers.
03:58Donc 7%, 24%,
03:59il n'y a pas besoin d'avoir fait politique.
04:01Si tu as 24% d'étrangers,
04:03tout le reste c'est quoi ?
04:06C'est déjà énorme,
04:07parce que c'est des étrangers.
04:09C'est pour ça qu'on te met le parfois.
04:10Ce que vous voulez dire, c'est proportionnellement.
04:12Proportionnellement, il y a 7% d'étrangers,
04:13il n'y a pas 24% d'étrangers.
04:14C'est pour ça qu'elle faisait aussi référence
04:15au chiffre de Gérald Darmanin
04:17qu'il avait révélé en 2021.
04:19Par exemple, dans les transports en commun en Ile-de-France,
04:2193% des vols sans violence
04:23ont été commis par des étrangers.
04:25C'est le chiffre du ministère de l'Intérieur.
04:27Déjà, les chiffres sont là,
04:29je suis d'accord,
04:30mais ils sont largement annuancés.
04:32Moi, je les conteste.
04:33D'abord, les étrangers sont plus contrôlés,
04:35plus arrêtés et donc plus sanctionnés.
04:38Ensuite, je vais vous prendre le raisonnement par l'absurde,
04:40il y a un délit qui est commis.
04:42Ça, c'est votre spécialité.
04:44C'est le travail sans titre de séjour.
04:46D'accord, il y a des milliers de gens
04:48qui sont condamnés pour ça.
04:49Évidemment, ça ne concerne que les étrangers.
04:51Voilà un exemple de délit
04:53qui est commis par les étrangers
04:54parce que ça ne concerne que...
04:56Ce n'est pas ça dont on parle.
04:58Ce n'est pas ça dont on parle.
04:59C'est leur sujet, ce n'est pas ça dont on parle.
05:01Mais c'est exactement ça dont ça fait partie des chiffres.
05:03On ne parle pas d'insécurité,
05:04on ne parle pas de travail,
05:05de clandestin, on ne parle pas d'insécurité.
05:06Mais arrêtez, dans l'insécurité,
05:07il y a tous les chiffres,
05:08ce qu'on relève là.
05:09Ce sont les chiffres.
05:10Arrêtez.
05:11C'est incroyable.
05:13Pourquoi en prison ?
05:14Gilles, ouvrez les yeux.
05:16Ça en fait partie, bien sûr.
05:17Cyril, ouvrez les yeux.
05:18Tous les jours, on parle de faits judiciaires,
05:20d'affaires tragiques.
05:21C'est souvent des milieux qui sont à l'origine de ça.
05:23Il faut dire la vérité.
05:24Et ce n'est pas parce qu'ils sont étrangers
05:25qu'ils sont...
05:26Au QTF, exactement.
05:27Ce n'est pas parce qu'ils sont étrangers
05:28qu'ils sont à la racine du mal systématiquement.
05:30C'est parce que les conditions
05:31dans lesquelles ils évoluent en France
05:32sont impossibles.
05:33À profil égal.
05:34Si vous prenez un étranger, un français,
05:37même profil, même délit,
05:39l'étranger est davantage
05:40et plus sévèrement condamné.
05:42Ça, ce sont des chiffres officiels.
05:43Donc voilà, il y a tout ça.
05:45C'est normal, Cyril.
05:47Attends, Gauthier, qui est-ce que tu voulais dire ?
05:49Cette manière de retourner.
05:50Déjà, juste de faire un hors-sujet.
05:51Mais ce n'est pas retourner.
05:52Oui, oui.
05:53Moi, je ne peux jamais parler.
05:55Déjà, commencer par un hors-sujet
05:58sur les étrangers qui travaillent
06:00alors qu'ils sont irréguliers,
06:01ce n'était évidemment pas
06:02le propos de Brejon.
06:03Si, c'est dedans.
06:04Mais vous n'êtes pas honnête.
06:05C'est vous qui l'êtes.
06:06C'est pas le propos de Brejon.
06:08Elle parle de la délinquance,
06:11elle parle des vols,
06:12elle parle des viols, etc.
06:13Elle parle de ce qui s'est passé
06:14à la synagogue de Rouen par un au QTF,
06:16des coups de couteau donnés
06:17dans le métro lyonnais
06:19en début de semaine par un au QTF.
06:21Elle parle de ça.
06:22Elle ne parle pas, évidemment,
06:23des travailleurs sans papier.
06:24Ça n'a aucun sens.
06:25Les chiffres que vous citez,
06:26que citait Jean-Michel,
06:27ça concerne l'ensemble.
06:28Moi, j'ai cité les vols
06:29et les vols sans violence
06:30dans le métro.
06:31Je n'ai absolument pas cité.
06:32C'est un énorme hors-sujet.
06:34Vous faites un énorme hors-sujet.
06:35Vous êtes malhonnête.
06:36Donc, Gilles dit non.
06:37Ils sont malhonnêtes
06:38parce que ça en fait partie.
06:39C'est ça que je dis.
06:40Il y a un détournement des chiffres
06:41et vous les prenez à votre fil.
06:43Jean-Michel, mettez-moi les yeux.
06:45Gilles, ne reste pas sur tes chiffres.
06:47Calme-toi.
06:48En fait, au lieu de donner
06:54Arrête avec tes chiffres.
06:55C'est quand on parle.
06:56Sors des chiffres.
06:57A même profil, même délit.
06:59Tu vois bien que les chiffres,
07:00ils les ont.
07:01A même délit, même profil.
07:02Il recommence.
07:03C'est normal.
07:04Mais c'est normal, Gilles.
07:05Un OQTF n'a rien à faire là.
07:10Premièrement.
07:11Et deuxièmement, nous,
07:12en tant que Français,
07:13on va parler des profils.
07:14Nous, les Français,
07:15on est des étrangers
07:16dans d'autres pays.
07:17Quand on va aux Etats-Unis,
07:18quand on va au Maroc,
07:19on a chaud.
07:20On a peur de la loi.
07:21On est dans un autre pays.
07:22On est dans un autre pays
07:23qui nous accueille.
07:24Et on fait d'autant plus attention
07:25à ne pas enfreindre la loi.
07:26Pourquoi ce ne serait pas
07:27le cas en France ?
07:28Pourquoi on devrait se s'agenouiller
07:29devant tous les délits
07:30des étrangers et rien dire ?
07:31Arrête.
07:32Il faudrait qu'il y ait un moment.
07:33Mais qu'est-ce qui se passe ?
07:34Raymond, tu n'as pas répondu.
07:35Il est sur les chiffres
07:36qui sont publiés.
07:37Mais nous,
07:38on n'est pas sur les chiffres.
07:39On est juste sur ce qu'a dit Maud
07:40sur l'insécurité.
07:41A Maud.
07:42Alors il appelle Maud.
07:43Maud Bréjon.
07:44Elle parle d'insécurité.
07:45Elle ne parle pas de chiffres.
07:53Arrête.
07:54Arrête un peu.
07:55Arrête.
07:56On ne te dit pas
07:57que tu as raison autant.
07:58Mais arrête d'être malhonnête.
07:59Elle ne parle pas d'un mec
08:00qui est en train
08:01de travailler illégalement.
08:02Arrête un peu.
08:03Non, non.
08:04Elle ne parle pas de ça, Raymond.
08:05Elle ne parle pas de ça.
08:06Elle ne parle pas de ça.
08:07Elle dit n'importe quoi.
08:08Ça veut dire que moi,
08:09j'ai mal compris ce qu'elle a dit.
08:10Non, mais vous n'avez pas
08:11mal compris, Raymond.
08:12Elle m'appelle pour m'expliquer.
08:13Non, tu n'as pas mal compris.
08:14Il faut revenir.
08:15Elle m'appelle pour m'expliquer.
08:16Non, non.
08:17Il dit n'importe quoi.
08:19Non, mais j'ai déjà répondu.
08:20Ce n'était pas du tout le sujet
08:21de l'interview
08:22et de la prise de parole
08:23de Maude Bréjon, évidemment.
08:24Ce qui est incroyable,
08:25c'est que tes amis
08:26et Valérie Ayé aussi
08:27n'ont pas compris
08:28que ce déni…
08:29C'est quoi, mes amis ?
08:30C'est quoi, mes amis ?
08:31Mes filles, la gauche
08:32et Valérie Ayé
08:33tombent dans le panier aussi.
08:34Ce déni de la réalité,
08:35tordre les chiffres comme ça,
08:37c'est ce qui fait monter l'ERN.
08:39Bardella, il n'a même plus besoin
08:40de sortir avec un déni
08:41de réalité comme ça.
08:42Avec vous, non, c'est sûr.
08:43Tu dors pendant les émissions.
08:44Tu dors pendant les émissions.
08:45Tu es où quand on parle
08:46de toute la sécurité
08:47dont on parle
08:48dans toutes les émissions ?
08:49La liste des victimes
08:50des OQTF,
08:51on peut la faire,
08:52elle est longue.
08:53Mais ça, c'est raciste
08:54ce que vous dites.
08:55OQTF, c'est une réalité,
08:56ce n'est pas une insulte,
08:57ce n'est pas du racisme.
08:58OQTF, ce n'est pas du racisme.
08:59OQTF, c'est une réalité,
09:00ce n'est pas une insulte,
09:01ce n'est pas du racisme.
09:02Encore une étiquette.
09:03Au lieu de donner
09:04des arguments de fond,
09:05on insulte les gens.
09:06OQTF, ce n'est pas du racisme.
09:07Elle l'a dit parfois.
09:08Daniel n'a pas dit parfois.
09:09Je parle de mode.
09:10Je parle de mode.
09:11Je parle de déni.
09:12Je parle de déni.
09:13Dans la réalité,
09:14on en crève de ça.
09:15À force de dire
09:16que l'ennemi,
09:17c'est le RN
09:18et non pas l'insécurité,
09:19la vraie,
09:20je suis désolée
09:21de dire surtout
09:22qu'on va faire le jeu du RN
09:23si on dit ça.
09:24Elle, elle a eu les coronets
09:25de dire ce que tout le monde pense
09:26et ce que tout le monde ressent
09:27et ce qui est
09:28et ce qui n'est pas ressenti.
09:29C'est à la décor.
09:30C'est à la décor.
09:31C'est à la décor.
09:32C'est à la décor.
09:33C'est à la décor.
09:39Je dis qu'établir le lien comme ça,
09:42si la phrase,
09:43c'est il y a un lien
09:44entre insécurité et immigration,
09:45il faut dire que la phrase
09:46n'est pas honnête
09:47parce qu'elle détourne la chose.
09:48Il n'y a pas de lien.
09:49Il n'y a pas de lien.
09:50Il n'y a pas de lien.
09:51Je n'ai pas dit
09:52qu'il n'y avait pas de lien.
09:53Je voulais savoir.
09:54C'est de la rhétorique.
09:55C'est pas légile.
09:56Là, vous faites de la rhétorique.
09:57Moi, je vous dis...
09:58Attendez.
09:59Quand je parle,
10:00on me dit
10:01reprends les propos
10:02de votre Bréjon
10:03et quand je reprends
10:04les propos de votre Bréjon,
10:05vous changez la phrase.
10:06Arrêtez de m'emmerder, quoi.
10:07C'est bon.
10:08Moi aussi,
10:09je peux faire des copains
10:10avec eux.
10:11C'est bon.
10:12On l'adore.
10:13Et quand il sait
10:14qu'il est pris,
10:15il part dans le théâtre,
10:16mais on adore.
10:17Je ne suis pas pris du tout.
10:18Moi, j'adore.
10:19C'est un Polska
10:20qui est d'accord avec Gilles.
10:21J'aimerais bien
10:22qu'on écoute Polska.
10:23Bravo, Polska.
10:24Il a mis ça
10:25sur un baton
10:26de Saint-Pancarte.
10:27Pour moi,
10:28cette phrase,
10:29elle ne sert à rien
10:30à part excéder de la haine.
10:31C'est bon.
10:32En fait,
10:33quand on parle
10:34de la haine,
10:35c'est bon.
10:36En fait,
10:37quand je vois cette phrase,
10:38je souffle.
10:39Tout le temps,
10:40immigrés, immigrés,
10:41c'est bon.
10:42On peut parler
10:43d'autres choses.
10:44Pour moi,
10:45excéder de la haine,
10:46ça ne sert à rien.
10:47On ne voit que ça
10:48avec eux.
10:49Immigrés, immigrés,
10:50c'est bon.
10:51À un moment donné,
10:52Gilles a raison.
10:53On arrête
10:54mille fois plus
10:55des immigrés.
10:56Et oui,
10:57il y a des immigrés
10:58qui font des conneries
10:59comme il y a des Français
11:00qui font des conneries.
11:01À un moment donné,
11:02c'est bon.
11:03Quand ils font des conneries,
11:04ils sont sanctionnés aussi.
11:05C'est un rapport.
11:06Des fois,
11:07beaucoup moins que des immigrés.
11:08Quand je dis que c'est
11:09un délit français,
11:10je me mets à la place
11:11des forces de l'ordre.
11:12C'est comme les forces de l'ordre,
11:13quand ils veulent choper des gens
11:14qui conduisent dans un état
11:15d'ébriété,
11:16ils se mettent plus souvent
11:17le samedi soir
11:18à 4 heures du matin
11:19à sortir des boîtes
11:20parce qu'ils ont plus de chances
11:21de choper des mecs
11:22qui sont bourrés.
11:23Apparemment,
11:24ils connaissent.
11:25Quand tu vas dans des quartiers
11:26où c'est des quartiers très chauds,
11:27tu as plus de chances
11:28de tomber sur des gens
11:30ou de la sécurité
11:31plutôt que quand tu vas
11:32contrôler un marché.
11:33Précisez votre pensée.
11:34Précisez votre pensée.
11:35Quel genre ?
11:36Quel genre ?
11:37Des gens qui font des délits.
11:38Lesquels ?
11:39Précisez votre pensée.
11:40Précisez.
11:41Tu as très bien compris.
11:42Non, j'ai pas compris.
11:43Précisez.
11:44Précisez.
11:47Dans des quartiers chauds,
11:48on a plus de chances
11:49de tomber sur des gens
11:50qui font des bêtises.
11:51Quel genre ?
11:52Vous allez dire quoi ?
11:53Des gens craftés de drogue,
11:54etc.
11:55Et alors ?
11:56Et alors ?
11:57Allez-y, allez-y.
11:59Non mais il était bête.
12:00Là, il n'ose plus.
12:01Là, il n'y a plus personne en face.
12:02Voilà.
12:03Gilles, je ne vois même pas
12:04où tu veux en venir.
12:05Vous savez très bien
12:06où je veux en venir.
12:07Il va dire quoi bientôt ?
12:08C'est ce qu'a dit la police
12:09quand ils ont été accusés
12:10de faire des délits facesses.
12:11C'est ça que vous allez dire.
12:12C'est honteux.
12:13C'est ça que vous allez dire.
12:14C'est honteux ce que tu dis.
12:15C'est ce qu'il va dire.
12:16C'est honteux.
12:17Ça, j'accepte pas.
12:18C'est ce qu'il va dire.
12:19Calme-toi parce que ça,
12:20j'accepte pas que tu parles
12:22de quartier chaud.
12:23Il n'a pas du tout dit ça.
12:24Donc, Gilles, là,
12:25ce que tu es en train de faire,
12:26c'est inadmissible.
12:27Crois-moi.
12:28Je te le dis.
12:29Jean-Michel,
12:30tu veux lui répondre ?
12:31Non, non.
12:32Je lui répondais
12:33ce qu'avait répondu
12:34le syndicat de police
12:35quand on les avait accusés
12:36de faire des délits facesses.
12:37Il dit, si vous voulez,
12:38oui, on peut passer notre temps
12:39à aller contrôler
12:40les petites vieilles du 16e
12:41qui transportent leurs clés
12:42au marché,
12:43voir s'ils ont des armes
12:44ou du shit sur elles.
12:45Oui, mais ça ne sera
12:46pas tellement productif.
12:47Voilà.
12:48Excuse-moi,
12:49mais il y a aussi une réalité
12:51qu'il faut avoir
12:52pour faire réduire la sécurité.
12:53Et l'explication,
12:54elle n'est pas ethnique,
12:55elle est sociale.
12:56Encore une fois,
12:57ce n'est pas parce qu'ils ont
12:58telle ou telle couleur de peau
12:59ou telle ou telle origine.
13:00C'est leur situation
13:01qui les pousse à faire ça, Gilles.
13:02C'est toi qui mets sur la table
13:03l'idée du racisme.
13:04C'est lui qui met sur la table
13:05l'idée du racisme.
13:06Bien sûr.
13:07C'est social.
13:08Mais Jean-Michel a raison.
13:09Excuse-moi,
13:10ce n'est pas un gros mot
13:11de parler des quartiers.
13:12À Nice,
13:13il y a un quartier
13:14pour les vols à la tire.
13:15Le chiffre atteint 82 %
13:16Je suis désolée.
13:17Les étrangers sont à 82 %.
13:18Ils font des actes de délinquance
13:19à 82 %.
13:20Tu ne sais pas
13:21si c'est des étrangers.
13:22Mais si.
13:23Tu ne sais pas
13:24si c'est des étrangers.
13:25Tu es à Paris.
13:26Tu me parles de Nice.
13:27Selon le préfet
13:28des Alpes-Maritimes…
13:29Non mais Nice,
13:30c'est la France.
13:31Il a dit 82 %
13:32c'est des étrangers.
13:33Comment tu sais
13:34que c'est des étrangers ?
13:35Mais non,
13:36ce n'est pas ça.
13:37Selon le préfet
13:38des Alpes-Maritimes,
13:3982 % dans le quartier
13:40des Moulins
13:41du Trafic de drogue…
13:42Non mais décalmez
13:44C'est bon,
13:45Mc Lezgui,
13:46va faire égal M.
13:47C'est bon, merci.
13:48Oui, Valérie Bédaille.
13:49Excusez-moi de vous avoir réveillée.
13:50Non, parce que
13:51j'avais déjà pris la parole.
13:52Donc voilà.
13:53Non, je comprends
13:54ce que tu veux dire.
13:55Mais simplement,
13:56le mot le plus important
13:57là-dedans,
13:58c'est parfois.
13:59Je ne vois pas
14:00d'essentialisation.
14:01Encore une fois.
14:02Et par ailleurs,
14:03ce que dit Guillaume,
14:04oui, je crois que
14:05c'est le fait social
14:06et pas le fait racial
14:07qui posent le problème.
14:08On ne parle pas
14:09de mot de Bréjon.
14:10C'est la pauvreté
14:11et la situation précaire
14:12à être dans l'égalité.
14:14Complètement.
14:15C'est exactement ça.
14:16C'est ce qu'a très bien dit
14:17Guillaume tout à l'heure.
14:18C'est la précarité.
14:19Ça n'excuse rien.
14:20Mais c'est la précarité.
14:21Excusez-moi.
14:22Ça n'excuse rien.
14:23Mais quand vous voyez
14:24un peu les conditions
14:25dans lesquelles ils vivent
14:26ou comme ils sont traités,
14:27forcément,
14:28on arrive un peu plus
14:29à les contrôler.
14:30Non, c'est ta première
14:31intervention d'une heure et demie.
14:32Allez, brille.
14:33Bravo, bravo, bravo.
14:34Je m'en tiens.
14:35Je m'en tiens.
14:36Je m'en tiens.
14:37Je m'en tiens.
14:39Allez.
14:40On n'a pas avalé
14:41Pascal Latour-Dupin.
14:42Il se mange sur moi,
14:43ta connard.
14:44Non, mais il a raison.
14:45Ce n'était pas ouf.
14:46Merci.
14:47Bravo, Gilles.
14:48Moi, je prends les chiffres
14:49des gouvernements.
14:50Gérald Darmanin,
14:51effectivement,
14:52les a communiqués.
14:53Il y a deux ans,
14:54il avait établi lui-même
14:55un lien entre l'insécurité
14:56et l'immigration.
14:57Je trouve que le nier,
14:58c'est du politiquement correct.
14:59C'est ce que fait Valéry Hayé
15:00peut-être à quelques jours
15:01des Européennes
15:02puisque c'est le 9 juin
15:03que je l'envoie.
15:04Ça ne marche pas
15:05dans les sondages.
15:06Pourquoi il y a une polémique ?
15:07Le mot parfois,
15:08effectivement,
15:09je suis assez d'accord.
15:10Nuance.
15:11Ce n'est pas la polémique.
15:12Nuance des propos.
15:13On va voir ce qu'en pensent
15:14les téléspectateurs.
15:15Merci.
15:16Oui, à 86,3 %.
15:17C'est ce qu'on vit.
15:18Gilles, qu'est-ce que tu penses
15:19de ce sondage ?
15:20Regardez ce qu'il va me dire.
15:21Il va me dire,
15:22combien il a 13,7 ?
15:23Ils sont racistes,
15:24les 86 %, ?
15:25Oui, c'est des cons,
15:26les 86 %.
15:27Ils sont comme dans l'échelle.
15:28Allez-y, dites-nous
15:29ce que vous pensez de lui.
15:30Comme d'habitude,
15:31il va dire,
15:32toi, tu es con,
15:33mais pas les autres.
15:34Il va dire,
15:35il y en a 13,7.
15:36Je pense que Gilles
15:37est un agent électoral
15:38du Rassemblement national.
15:39C'est-à-dire que plus il parle,
15:40plus il parle,
15:41plus il parle de la mort.
15:42On est deux, alors,
15:43avec toi.
15:44Non, justement, non.
15:45Justement, non.
15:46Non, parce qu'il dit des choses,
15:47des vrais.
15:48Si tu lui donnes des faits.
15:49Voilà, je donne des faits.
15:50Si tu savais
15:51comme Marine Le Pen m'apprécie.
15:52C'est vrai ?
15:53Oui, on en parle
15:54chaque matin dans leur dépôt,
15:55donc je peux le dire.
15:56C'est vrai,
15:57c'est vrai.
15:59C'est vrai ?
16:00Ah oui, on en parle
16:01chaque matin dans leur dépôt,
16:02donc je peux le dire.
16:03Elle n'aime pas beaucoup.
16:04Elle n'a pas de béry ?
16:05Non.
16:06C'est pas grave.
16:07Voilà, t'es plus lucide.
16:08Voilà, ça fait un point commun
16:09avec elle,
16:10parce qu'elle habite
16:11chez Gilles Bernet.
16:12Qu'est-ce que vous voulez dire,
16:13Gilles ?
16:14Non, mais le sondage,
16:15je comprends tout à fait
16:16ce que les gens ressentent,
16:17mais quand on entend
16:18Daniel Moreau aussi,
16:19les gens,
16:20ils sont influencés
16:21par des paroles.
16:22Les gens, ils vivent
16:23dans le réel.
16:24Il n'y a pas un slip
16:25qui est influencé
16:26par Daniel Moreau.
16:27Les gens vivent.
16:28Et comme on disait,
16:29pourquoi dire cela
16:30sur les étrangers
16:31et pas sur les Français ?
16:32Mais si on prend
16:33juste l'exemple
16:34des OQTF,
16:35comme le disait Guillaume
16:36tout à l'heure,
16:37à chaque fois qu'il y a
16:38un drame commis par un OQTF,
16:39on se dit que ça aurait
16:40pu être évité
16:41puisque la personne
16:42en question qui est
16:43sous une obligation
16:44de quitter le territoire français
16:45qui sont appliqués
16:46à 10% dans ce pays
16:47alors qu'Emmanuel Macron
16:48promettait d'atteindre
16:49les 100%,
16:50eh bien ça pourrait être évité
16:51et la liste est très longue.
16:52La liste est extrêmement longue.
16:53C'était Lola.
16:54Ah bien sûr,
16:55merci.
16:56C'est bon, merci.