David Douillet fait son "Bon Dimanche Show"

  • il y a 4 mois

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00:00:00 ...
00:00:09 -Pour que le sport français prenne sa place dans la société française,
00:00:13 et loin de l'être, il faut qu'on ait un gouvernement solide.
00:00:18 Quand je dis un gouvernement, ce sont les présidents de fédérations.
00:00:21 -David Douillet en stage cette semaine sur la Côte d'Azur
00:00:23 avec le reste de l'équipe de France.
00:00:25 Pour certains, un stage habituel.
00:00:28 Pour lui, la préparation à son tournoi de rentrée abonne son week-end,
00:00:31 un mois avant les Jeux de Sydney.
00:00:33 -J'avais plus de kimono blanc, donc ce week-end, en allant au tournoi,
00:00:39 il m'en fallait, donc je m'en ai envoyé et je le mets
00:00:41 pour qu'il se fasse un petit peu.
00:00:42 ...
00:00:51 -Merci de nous rejoindre ce dimanche après-midi sur RTL
00:00:54 et merci d'accueillir celui qui va passer son bon dimanche show avec nous,
00:00:57 c'est David Douillet qui est à mes côtés aujourd'hui.
00:01:00 Ou alors peut-être devrais-je dire bonjour monsieur l'ambassadeur.
00:01:03 -Oui, c'est la classe.
00:01:06 -Ambassadeur des Jeux olympiques, je m'attendais à ce que vous venez
00:01:08 avec des ferrérons rochers parce qu'il paraît que pour les ambassadeurs,
00:01:10 c'est obligatoire.
00:01:11 -Certains en consomment beaucoup trop à mon avis.
00:01:14 -Je suis ravi de vous avoir, David.
00:01:16 On va passer une heure et demie ensemble.
00:01:17 Beaucoup de choses, évidemment, beaucoup de sujets à aborder
00:01:19 et notamment ces Jeux olympiques dont vous êtes l'ambassadeur.
00:01:22 Mais avant cela, on a une petite habitude dans l'émission, David,
00:01:25 c'est le comité d'accueil.
00:01:26 Le comité d'accueil, ce sont des personnalités qui ont décidé
00:01:29 de vous laisser un message, des gens que vous avez croisés
00:01:31 dans votre vie ou que vous croisez d'ailleurs encore.
00:01:33 On va commencer avec la chanteuse Angoun avec qui il y a eu
00:01:37 Mask Singer, il y a eu Danse avec les Stars, il y a eu La chanson secrète.
00:01:41 Elle a voulu laisser ce petit message.
00:01:43 -David Douillet est quelqu'un qui m'impressionne.
00:01:46 Déjà de par sa taille, parce que moi, je suis asiatique,
00:01:48 je suis toute petite et il est très, très grand.
00:01:51 Mais ça, c'est exotique pour moi.
00:01:53 Mais bien sûr, de par sa carrière dans le milieu sportif,
00:01:58 champion du monde, champion d'Europe, champion olympique,
00:02:01 c'est quand même le respect.
00:02:03 Ce n'est pas donné à tout le monde, son passage dans la vie politique.
00:02:06 Mais c'est surtout la personne, en fait.
00:02:09 C'est un Himalaya de gentillesse.
00:02:12 Je ne sais pas, il aimait quelque chose de très positif.
00:02:15 J'aime beaucoup le fait qu'il soit un homme de famille
00:02:18 et j'aime énormément sa femme, qui est hyper drôle.
00:02:22 Parfois, on peut le voir dans quelques-unes des vidéos de sa femme.
00:02:28 C'est quelqu'un qui est curieux.
00:02:31 J'aime le fait qu'il ne se prend pas au sérieux.
00:02:35 Et puis, il n'a pas peur d'être le lion dans "Ma Singer".
00:02:40 Il n'a pas peur de frôler la danse dans "Danse avec les stars".
00:02:44 Et puis de revenir pour danser avec Chris Marquez,
00:02:47 pour faire sa petite vengeance contre son élimination.
00:02:52 Pas très juste, à mon sens.
00:02:55 Mais voilà, c'est un homme qui m'impressionne et je l'aime beaucoup.
00:02:59 - Un Himalaya de gentillesse.
00:03:01 - Ah oui, c'est un beau compliment.
00:03:02 - Ça, en termes de compliment, c'est pas mal, j'avoue.
00:03:05 - Oui, oui.
00:03:07 Je pourrais lui faire la même déclaration, en fait.
00:03:14 Parce qu'elle est généreuse, elle est ouverte.
00:03:18 Et puis, elle symbolise aussi ce côté citoyen du monde.
00:03:23 Elle a différentes cultures en elle.
00:03:28 Et c'est le symbole de ce que j'ai envie de dire aujourd'hui encore,
00:03:34 à travers ces Jeux Olympiques qui vont se dérouler à Paris.
00:03:38 Les Jeux, c'est l'exemple de ce que doit devenir le monde, en fait.
00:03:44 Et Angoon est ça, complètement incarnée de par sa carrière artistique,
00:03:48 mais aussi de par sa générosité, ce qu'elle est en tant que femme.
00:03:53 C'est une citoyenne du monde, comme doivent l'être chaque athlète aussi.
00:04:00 Toutes celles et ceux qui vont vivre dans ce village olympique
00:04:04 vont pouvoir montrer ça au monde entier.
00:04:06 C'est-à-dire que de toutes les cultures, dans toutes leurs différences,
00:04:11 dans toutes leurs religions, etc.
00:04:14 Ces gens vont montrer au monde entier qu'ils sont capables de faire
00:04:18 un des plus beaux spectacles au monde, que vont être les Jeux Olympiques.
00:04:22 Mais pourquoi ça marche ?
00:04:24 C'est une vraie question qu'on peut se poser.
00:04:27 Ils ont une colonne vertébrale de valeur identique,
00:04:30 qu'ils ont réussi à acquérir à travers la pratique d'un sport,
00:04:35 quel qu'il soit et où que ce soit.
00:04:38 Et à partir du moment où les gens ont quelques valeurs similaires,
00:04:43 ça se passe bien, tout simplement.
00:04:45 Les gens se respectent, les gens se regardent, les gens se parlent,
00:04:49 les gens se connectent, les gens échangent et les gens se construisent ensemble.
00:04:55 Et ça, moi, c'est vraiment la vraie valeur de l'Olympisme et du sport, mais de l'homme.
00:05:03 Et Angoun prouve que dans le monde de la culture, dans le monde de l'art,
00:05:09 la magie s'opère de la même manière.
00:05:12 Et si le monde de la culture et le monde du sport peuvent être deux piliers exemplaires
00:05:18 pour le reste des secteurs du monde, on va peut-être y arriver un jour.
00:05:23 Autre message dans votre comité d'accueil, c'est l'acteur Bruno Sanchez.
00:05:28 - David, oh mon grand David, mon grand doudou, tu me manques.
00:05:32 L'odeur de tes cigares me manque.
00:05:35 Ta voix me manque.
00:05:37 Tes belles mains, douces et puissantes à la fois, me manquent.
00:05:41 J'espère que tu vas bien et je t'embrasse tendrement.
00:05:44 Oh toi, David, mon conquérant.
00:05:48 Des gros bisous, toi.
00:05:50 - C'est une déclaration aussi.
00:05:52 Bruno, c'est le même moule que Angoun.
00:05:57 C'est un amour de mec, il est d'une générosité folle.
00:06:00 Il a un talent de dingue.
00:06:03 Et c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup parce qu'il a eu quelques pépins
00:06:09 pas faciles à gérer dans sa vie.
00:06:11 Et il est capable de les surmonter, il est capable de les sublimer.
00:06:14 Et il est capable d'être aujourd'hui un magnifique acteur.
00:06:19 Et il est tellement attachant dans la vie de tous les jours.
00:06:23 On a passé de très bons moments ensemble.
00:06:24 - Comité d'accueil de David Douillet.
00:06:27 Jérémy Frérot, le chanteur, est un grand fan de David.
00:06:31 Il a voulu vous laisser ce message.
00:06:32 - Salut David, c'est Jérémy Frérot.
00:06:35 Alors, on m'a demandé de te faire une petite note vocale par ici.
00:06:39 En te disant tout d'abord, ce que tu représentes pour moi,
00:06:42 ça va être difficile de le faire en une note vocale.
00:06:45 Tu as été inspirant pour moi quand j'étais gamin.
00:06:50 Tout ce que tu représentais dans le sport, les valeurs,
00:06:53 tu étais tout simplement Dieu, on va dire ça.
00:06:55 Non, je rigole, peut-être maître.
00:06:57 Maître, c'est bien maître.
00:06:58 Et donc, ce que je te propose,
00:07:01 c'est que par le biais de cette radio, je te fasse une invitation.
00:07:03 Tu viens, si tu viens sur le bassin Marcachon,
00:07:06 je t'invite à manger.
00:07:08 Et toi, tu nous racontes un peu toutes tes anecdotes
00:07:12 et tes techniques en judo et ce qui t'a marqué.
00:07:15 Allez, à bientôt. Je t'embrasse.
00:07:17 - Jérémy Frérot, merci pour ce message.
00:07:22 L'invitation, c'est bon, est noté pour le bassin Marcachon.
00:07:25 Dernier message de votre comité d'accueil,
00:07:27 c'est quelqu'un que vous connaissez bien, je crois,
00:07:28 dont on a parlé tout à l'heure avec Angouine,
00:07:30 puisqu'il s'avère que je la suis également sur les réseaux sociaux.
00:07:33 C'est votre femme Vanessa.
00:07:35 - Salut mon chéri, t'inquiète pas, tu me connais.
00:07:38 Je ne vais pas dévoiler tous tes petits secrets là,
00:07:40 maintenant à l'antenne.
00:07:42 Je ne vais pas raconter que tu verses toujours ta larme
00:07:44 devant les films d'amour.
00:07:45 Je ne vais pas dire que tu as fait une couvade pendant ma grossesse.
00:07:49 Je ne vais pas dire non plus que tu adores te faire coiffer
00:07:51 par notre fille avec des belles barrettes à paillettes.
00:07:54 Et encore moins dire que tu viens d'adopter un tout petit chien
00:07:57 dont tu es hyper gaga.
00:07:59 J'ai juste une petite question pour toi.
00:08:02 Quand est-ce que tu vas me donner mon deuxième cours de self-défense ?
00:08:05 Voilà, je vous embrasse tous. Bisous Bruno. Ciao.
00:08:09 - Merci Vanessa.
00:08:10 Le cours de self-défense, je vous ai vu faire...
00:08:12 Oh mince.
00:08:15 Il y a un sujet ?
00:08:16 - Ah il y a un vrai sujet, oui.
00:08:18 Il y a un sujet.
00:08:20 Mais je vais me venger de tout ce qu'elle a dit.
00:08:22 Parce que tout ça, je ne voulais pas qu'on le dise.
00:08:24 Mon chien pèse 800 grammes.
00:08:25 - Comment il s'appelle ?
00:08:28 Comment il s'appelle le chien ?
00:08:28 - Non mais j'ai noté qu'il y a ri là.
00:08:31 Il s'appelle Viva.
00:08:32 - Viva, d'accord.
00:08:32 - Voilà, Viva c'est une nouvelle venue dans la famille.
00:08:35 Elle est toute petite, elle a 3 mois,
00:08:38 elle ne fera pas plus de 3 kilos.
00:08:40 Et là en ce moment, je n'ai de cesse que de vérifier
00:08:44 là où je marche pour ne pas marcher dessus.
00:08:47 - Vous vous asseyez aussi surtout.
00:08:48 - Et les dormez pas tout le temps.
00:08:50 Et bon, c'est un petit chiot.
00:08:53 Et c'est le chien à même ère.
00:08:54 Donc c'est son chien à elle aussi.
00:08:55 - D'accord.
00:08:56 - Il ne faut quand même pas l'oublier.
00:08:58 Mais c'est vrai que c'est tellement petit,
00:09:00 tellement mignon.
00:09:01 Je suis tombé amoureux de cette chienne.
00:09:04 Oui, la première leçon que je donne à Vanessa,
00:09:08 parce que je lui dis tu vois un jour si jamais
00:09:10 on te choppe comme ça dans la rue,
00:09:12 enfin on voit ce qu'il se passe aujourd'hui malheureusement.
00:09:16 Donc je lui montre un petit truc quoi, dans la cuisine.
00:09:21 Je dois préciser qu'elle fait 1m83
00:09:23 et qu'elle a un physique d'athlète, vraiment.
00:09:26 Même si le sport, elle en fait aujourd'hui,
00:09:30 n'était pas vraiment son truc.
00:09:31 Mais naturellement, voilà, c'est un don du ciel et tant mieux pour elle.
00:09:35 Donc je lui montre une technique.
00:09:37 Elle la répète sur moi, etc.
00:09:40 Très bien, donc elle a tout compris, tout va bien.
00:09:43 Et là moi je me relâche.
00:09:46 Elle continue, elle m'enclenche le mouvement.
00:09:48 Mais alors, je fais un vol.
00:09:51 Je fais largement, et je dirais, je donnerai pas mon poids,
00:09:54 je fais largement plus de 100 kg si vous voulez.
00:09:56 - Ouais, ouais.
00:09:57 Et elle vous a fait voler ?
00:09:59 - Mais elle m'a explosé dans le placard de la cuisine.
00:10:02 Mais explosé.
00:10:03 Je suis monté à 1m52 en planche.
00:10:06 J'ai atterri la tête dans le placard,
00:10:08 les épaules sur leur bord, etc.
00:10:10 Je me suis arraché le dos.
00:10:11 Enfin, elle m'a défoncé.
00:10:14 Pour être très clair.
00:10:15 Mais vraiment.
00:10:16 - D'accord.
00:10:16 - Donc pour la deuxième leçon, on verra plus tard.
00:10:18 - Ok, oui, je comprends.
00:10:20 Je comprends mieux.
00:10:21 C'est David Bouillet qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:10:23 Il est ambassadeur des Jeux Olympiques.
00:10:26 C'est dans très exactement 53 jours.
00:10:29 À quoi ça consiste son rôle d'ambassadeur ?
00:10:31 On va en parler avec lui.
00:10:32 C'est le Bon Dimanche Show sur RTL.
00:10:33 À tout de suite.
00:10:34 - Tout les coachs sportifs vous le diront,
00:10:40 le Bon Dimanche Show, ça fait travailler les abdos.
00:10:43 Ça mouscle les zygomatiques et c'est bon pour la ligne.
00:10:46 Bruno Guillon jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:10:49 - David Bouillet fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:10:52 Je le disais tout à l'heure,
00:10:53 nous sommes à 53 jours du début des Jeux Olympiques.
00:10:55 C'est demain en fait.
00:10:57 - Oui.
00:10:58 - À titre personnel, vous attendez quoi de ces Jeux, David ?
00:11:01 - Moi j'attends que les Françaises et les Français brillent,
00:11:06 Olympiques et Paralympiques évidemment,
00:11:08 qu'ils montrent au bon entier qu'on est une grande nation de sport,
00:11:11 dans le sport du haut niveau.
00:11:13 Et puis j'attends aussi que ça suscite,
00:11:17 que de par leur médaille, leur résultat,
00:11:19 qu'ils fassent rêver les enfants.
00:11:22 Nos enfants et que à l'issue de ces Jeux,
00:11:26 toutes nos associations sportives soient submergées,
00:11:29 débordées de demandes d'inscription.
00:11:31 Parce que je sais que de pousser la porte d'un club de sport,
00:11:35 ça peut changer une vie.
00:11:36 Et je ne parle pas de compétition,
00:11:38 je parle simplement de pratique.
00:11:39 Ça peut changer une vie.
00:11:40 On peut rencontrer des gens incroyables,
00:11:42 on peut compléter son éducation,
00:11:44 on peut se construire, apprendre à se connaître, etc.
00:11:47 tout en s'amusant et sans que ce soit barbant.
00:11:50 - A 11 ans vous avez commencé le judo, c'est ça ?
00:11:52 C'est votre grand-mère qui vous avait mis dans le judo ?
00:11:55 - Oui, enfin oui et non.
00:11:58 C'est elle qui découvre le club,
00:11:59 parce que ça faisait déjà quelques années
00:12:02 que je la bassinais avec ça.
00:12:04 J'avais deux petits voisins qui venaient en vacances
00:12:07 juste à côté de chez moi et qui faisaient du judo.
00:12:09 Ils m'avaient un peu raconté cette affaire-là.
00:12:11 Et moi dans mon inconscient,
00:12:13 j'étais parti dans un trip technique secrète,
00:12:16 venu d'un pays lointain, le Japon,
00:12:18 genre ninja, machin, truc de gamin quoi.
00:12:21 Et je voulais faire ce sport.
00:12:23 Et il n'y avait pas de club.
00:12:25 Jusqu'au jour où ma grand-mère, en lisant son journal,
00:12:27 découvre qu'il y a un club à 15 kilomètres.
00:12:29 Et c'est elle qui m'emmène là-bas.
00:12:31 Et ça a changé ma vie.
00:12:32 - La preuve.
00:12:33 Alors ce rôle d'ambassadeur, ça consiste en quoi David ?
00:12:36 - Justement de faire ce qu'on fait en ce moment tous les deux ce matin.
00:12:38 De parler des Jeux, de les expliquer,
00:12:41 parce qu'on n'a toujours qu'une seule lecture.
00:12:44 Et la lecture des résultats,
00:12:46 la lecture du positionnement de l'équipe de France, etc.
00:12:50 Oui, oui, oui, c'est important, on est d'accord.
00:12:53 Mais la lecture de l'héritage des Jeux,
00:12:54 de ce que ça peut apporter à une société,
00:12:56 c'est pour moi le plus important.
00:12:58 Et évidemment à des enfants et des individus.
00:13:01 Donc il faut l'expliquer, il faut le faire comprendre,
00:13:04 il faut le faire mesurer.
00:13:07 J'entends évidemment depuis quelques mois
00:13:10 les petites critiques qui arrivent de droite, de gauche,
00:13:13 du haut, du dessus, sur le prix des places,
00:13:17 ce que ça va occasionner comme désagrément pour les Parisiens,
00:13:21 les Parisiennes, etc.
00:13:22 Ce que je peux entendre, etc.
00:13:23 Mais mesurer que ça, c'est tellement pas grand chose
00:13:27 par rapport au tsunami que ça peut opérer
00:13:30 dans la culture sportive d'un pays.
00:13:32 Et ce, pour des décennies.
00:13:33 C'est ça le vrai challenge.
00:13:36 C'est de booster, de réussir ces Jeux.
00:13:40 Et Tony Estanguet s'y attache à la tête du comité olympique,
00:13:43 du COJO, pour organiser ça d'une façon incroyable,
00:13:47 pour qu'il y ait cet effet,
00:13:49 cet effet booster pour notre société.
00:13:51 C'est ça l'enjeu en fait.
00:13:52 - Alors vous avez été 3 fois médaillé au JO,
00:13:56 dont 2 fois en or.
00:13:57 C'est bien ça.
00:13:58 Alors c'était au judo et on s'est dit c'est dommage
00:14:00 parce qu'il y a plein d'autres sports
00:14:02 et on vous a prévu une petite interview Jeux olympiques.
00:14:05 David Douillet, est-ce que comme en natation,
00:14:08 ça vous arrive d'être sous l'eau parfois ?
00:14:09 - Ouais.
00:14:11 [Rires]
00:14:12 Tout le temps, mais c'est ma vie.
00:14:16 Le problème d'avoir eu une vie,
00:14:18 une première vie de fou extraordinaire,
00:14:24 fait que quand elle s'arrête,
00:14:25 et malheureusement dans le monde du sport de haut niveau,
00:14:27 c'est obligatoire.
00:14:29 - Vous avez arrêté tôt,
00:14:30 cela dit vous avez arrêté votre carrière professionnelle à 30 ans, c'est ça ?
00:14:32 - 31 ans, ouais.
00:14:33 À partir du moment où le physique ne suit plus,
00:14:35 ben voilà, le coup prétombe.
00:14:37 - Quand le physique ne suit plus,
00:14:38 en général on fait de la télé,
00:14:40 ou de la radio, c'est ça ?
00:14:41 - Ouais, ouais, vraiment.
00:14:42 [Rires]
00:14:43 - Faut que j'y pense, je suis pas content.
00:14:44 Mais voilà, en tout cas,
00:14:46 c'est compliqué de poursuivre sa vie,
00:14:48 sans s'ennuyer.
00:14:49 Et donc je n'ai de cesse, depuis ce temps,
00:14:53 à essayer de trouver des activités,
00:14:56 quelles qu'elles soient,
00:14:57 et d'être souvent sous l'eau,
00:14:59 pour éviter de m'ennuyer,
00:15:01 et d'avoir une vie super sympa.
00:15:03 - Alors la natation, le début des épreuves,
00:15:04 c'est le 27 juillet.
00:15:05 - Et je nage très mal.
00:15:06 - À la Défense Arena.
00:15:07 Est-ce que comme en escalade,
00:15:09 vous vous êtes déjà retrouvé devant un mur
00:15:10 qui vous semblait infranchissable, David ?
00:15:12 - Tous les jours avec ma femme.
00:15:13 [Rires]
00:15:15 - Mais visiblement, elle l'a franchi le mur.
00:15:17 - Tous les jours, elle le franchit, sans problème.
00:15:19 - Début des épreuves, d'escalade,
00:15:20 c'est le 5 août, au Bourget.
00:15:22 Est-ce que comme le pantalon moderne,
00:15:24 qui date de 1912,
00:15:25 des fois vous avez l'impression d'être à la mode,
00:15:27 et puis des fois vous vous dites,
00:15:28 ben non, pas tant que ça ?
00:15:29 - Ouais, tous les jours,
00:15:30 parce que moi, j'ai la chance d'avoir
00:15:34 des enfants qui partent de...
00:15:37 dont le premier, déjà j'ai des petits-enfants.
00:15:40 Ma troisième petite-fille est née il y a quelques jours,
00:15:44 et avec un garçon et une fille qui ont précédé il y a deux ans.
00:15:49 Mes deux premiers enfants m'ont donné des petits-enfants,
00:15:51 et puis j'ai cinq enfants en tout,
00:15:53 et la dernière a sept ans.
00:15:55 Donc voilà, je me sens à la fois hyper jeune,
00:15:59 et tellement asbine quelques fois,
00:16:01 que forcément, c'est pas facile à gérer.
00:16:02 C'est un peu schizophrénique.
00:16:04 - Le pantalon moderne démarrage avec l'escrime
00:16:08 le 8 août à l'aréna Paris Nord.
00:16:10 Et puis enfin, est-ce que ça vous est déjà arrivé
00:16:11 de plonger les yeux fermés dans une aventure,
00:16:13 sans vraiment savoir où vous mettiez les pieds ?
00:16:15 - Oui.
00:16:17 Oui, ça m'est arrivé quelques fois.
00:16:19 Et je pense qu'il faut le faire, dans sa vie.
00:16:22 Il faut le faire parce que...
00:16:25 si on réfléchit trop, on n'avance pas,
00:16:29 ou peu, ou pas assez.
00:16:31 Quelques fois, il faut lâcher prise,
00:16:33 être déraisonnable,
00:16:35 pour partir dans l'extraordinaire.
00:16:37 - Et ça vous est arrivé de regretter, après ?
00:16:39 - Jamais. - Jamais ?
00:16:40 - Non, jamais.
00:16:41 Parce que même si ça ne se passe pas très bien,
00:16:45 tu coches une cage d'expérience supplémentaire.
00:16:48 Et ça, ça fait partie de la vie.
00:16:52 Il y a des choses qui sont bien,
00:16:54 des choses qui sont moins bien.
00:16:55 Et t'en retires toujours quelque chose.
00:16:58 Ça, c'est sans doute ma mécanique de sportif ou d'athlète.
00:17:02 - Votre philosophie de vie.
00:17:03 - Ce sont les échecs qui vous construisent aussi,
00:17:05 et qui permettent de gagner à un moment donné.
00:17:07 - C'est David Nouillet qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:17:10 - David, ambassadeur des Jeux Olympiques.
00:17:13 Je ne sais pas si on vous a dit que c'est à Paris.
00:17:15 Jeux Olympiques de Paris, c'est en France, 2024.
00:17:18 Et ça débute, on le disait, dans une cinquantaine de jours.
00:17:20 On revient sur RTL dans quelques instants, à tout de suite.
00:17:23 - Pour trouver l'émission de Radio Parfaite,
00:17:29 on a fait appel à 37 experts venus du monde entier.
00:17:32 Ils ont travaillé pendant 11 mois
00:17:34 pour atteindre la quintessence de l'excellence.
00:17:37 Ensuite, on a tout jeté à la poubelle.
00:17:39 Et on a mis le bon dimanche chaud à la place.
00:17:42 Bruno Guillon sur RTL.
00:17:44 - Et David Nouillet qui fait son bon dimanche chaud sur RTL,
00:17:47 ambassadeur des Jeux Olympiques.
00:17:49 On parlait tout à l'heure des espérances de médailles.
00:17:52 Emmanuel Macron a déclaré dans une interview
00:17:54 que lui, il espérait qu'on soit top 5
00:17:56 des nations mondiales au JO cette année.
00:17:59 Ça vous paraît possible ou pas ?
00:18:00 - Oui, c'est possible.
00:18:02 Et c'est bien, pour un président de la République, d'être optimiste.
00:18:06 Ça sera compliqué, mais c'est possible.
00:18:10 - Quand on est sportif, est-ce qu'il y a une motivation différente
00:18:14 par rapport à un championnat du monde ou un championnat d'Europe ?
00:18:17 Qu'est-ce qui se passe dans le cœur d'un sportif
00:18:19 quand on représente la France au JO ?
00:18:21 - Ça n'a strictement rien à voir.
00:18:22 D'ailleurs, on s'en aperçoit très rapidement.
00:18:25 Parce que vos adversaires que vous rencontrez
00:18:28 sont les mêmes que vous rencontrez du monde
00:18:30 et dans les différents tournois.
00:18:33 Lorsque vous les avez en face et entre les mains au jeu,
00:18:37 ils ne se comportent pas de la même manière.
00:18:38 Pas du tout de la même manière.
00:18:40 Tout le monde vend très très cher sa peau.
00:18:43 C'est une compétition qui est complètement à part.
00:18:46 Où les pressions sont différentes.
00:18:49 Où le drapeau, le pays, compte beaucoup plus que d'habitude.
00:18:56 Et puis il y a un environnement, une émulation
00:19:00 qui fait que quand vous êtes les meilleurs athlètes du monde
00:19:04 rassemblés dans un seul endroit
00:19:06 et que vous les croisez tous les jours au sol dans le village,
00:19:09 ça vous chamboule, ça vous fait prendre du recul
00:19:13 par rapport à ce que vous faites.
00:19:15 Et vous vous dites "Waouh, là il ne faut peut-être pas que je me rate".
00:19:18 Il n'y en aura pas 50 dans ma vie, des épisodes comme celui-là.
00:19:22 Donc voilà, ça fait que c'est un moment très à part.
00:19:26 Et puis il y a une deuxième chose,
00:19:28 je l'ai vécue à travers un chemin du monde en 97 à Paris,
00:19:32 c'est le fait de les faire chez soi.
00:19:34 Ça c'est encore autre chose.
00:19:36 Parce que moi je me souviens, l'équipe de France à cette époque
00:19:40 avait eu des résultats beaucoup plus importants que l'habituel.
00:19:45 Alors évidemment il y avait un niveau dans l'équipe de France
00:19:47 féminine et masculine qui était magnifique,
00:19:49 avec des athlètes formidables.
00:19:51 Mais le fait que ça se déroule chez soi, à Paris en particulier,
00:19:55 avait transcendé tout le monde.
00:19:57 J'espère que cette magie-là va opérer.
00:19:59 Elle opérera de toute façon pour ces Jeux Olympiques-là.
00:20:02 J'aurais vraiment donné n'importe quoi pour y participer.
00:20:06 - Championnat du monde, ça tombe bien qu'on en parle.
00:20:08 On va revenir un peu dans le temps si vous le voulez bien.
00:20:10 Nous sommes le 1er octobre 1993.
00:20:12 Vous êtes le premier Français à devenir champion du monde
00:20:15 en catégorie poids lourd au judo. Écoutez.
00:20:17 Il a 24 ans, pèse 131 kg pour 1m97
00:20:22 et vient d'être sacré champion du monde des lourds.
00:20:25 Pourtant, la télé canadienne ne connaît pas encore ce gaillard.
00:20:28 Il s'agit bien de David Douillet, sans air.
00:20:31 En finale, face au grand favori, le géorgien Cacalèchevillie,
00:20:34 Douillet va placer une attaque foudroyante
00:20:36 qui surprend le champion olympique.
00:20:39 Est-ce que c'est un moment dont vous vous souvenez par cœur, David ?
00:20:44 - Oui, par cœur. Je pourrais vous...
00:20:46 Peut-être même vous décrire chaque minute du combat,
00:20:48 peut-être pas chaque seconde, mais quasiment.
00:20:50 Bien sûr, je m'en souviens.
00:20:52 Je m'en souviens. David "ra-ra-ra-ra-lèchevillie".
00:20:54 C'est en géorgien, ça se prononce comme ça.
00:20:56 Était un athlète...
00:20:58 "Était" parce que malheureusement, il n'est plus de ce monde.
00:21:00 Était un athlète extraordinaire, champion olympique en titre.
00:21:03 Il avait gagné Barcelone.
00:21:05 Il me met une ratatouille absolue au championnat d'Europe
00:21:09 qui précède les mondes.
00:21:11 Je n'avais pas vu le jour, je n'avais même pas compris ce qui se passait.
00:21:14 Et je le retrouve en finale de ces championnats du monde.
00:21:17 D'abord, moi, c'est ma première finale mondiale,
00:21:19 donc c'est chaud.
00:21:21 Et en face de moi, j'ai le meilleur.
00:21:23 Qui m'a explosé lors de la dernière compétition.
00:21:26 Ce n'est pas simple à gérer.
00:21:28 Et en même temps, je me dis que...
00:21:32 On a un kimono tous les deux, on est face à face.
00:21:35 On va faire du judo ensemble et qu'il va falloir que je le gère autrement.
00:21:41 C'est maintenant qu'il faut que je montre ce que je peux être.
00:21:45 Et en fait, je me dis...
00:21:47 En réalité, je suis heureux d'avoir celui-là.
00:21:50 Celui-là qui est le meilleur en face de moi.
00:21:53 Parce que si j'arrive à le battre,
00:21:56 je vais m'appuyer sur son talent, ses qualités
00:22:00 et sur son statut numéro un pour passer au-dessus.
00:22:04 Donc il va m'aider, en réalité, à aller puiser au plus profond de moi
00:22:09 ce qu'il faut chercher pour réussir.
00:22:12 Et c'est un espèce de drôle de partenariat qui s'opère.
00:22:15 - Il y a une sorte d'échange.
00:22:17 - Oui, il y a un échange.
00:22:18 Il faut être heureux d'avoir quelqu'un de hyper fort en face de soi.
00:22:21 Parce que grâce à lui, vous allez tenter d'upgrader, de vous upgrader,
00:22:26 de vous transcender.
00:22:29 C'est ça la magie de la compétition.
00:22:32 C'est pour ça que j'ai eu ce déclic-là un peu psycho dans ma tête
00:22:38 où je me suis mis à aimer mes adversaires.
00:22:41 - On est en 1996, été 1996.
00:22:45 Autre sourd d'archive, vous êtes meilleur d'ailleurs aux Jeux Olympiques d'Atlanta.
00:22:49 - Allez, il faut prendre sa garde là.
00:22:53 Attention, regardez, c'est un combat tactique.
00:22:58 Il est champion olympique !
00:23:02 David Douillet est champion olympique !
00:23:07 - C'est dingue !
00:23:10 Je vois que ça vous émeut encore de réécouter ces grands trucs.
00:23:13 - Ce qui m'émeut, c'est les commentaires de Thierry.
00:23:16 Thierry, c'est mon ami, il est commentateur et il excelle.
00:23:21 Thierry a été le premier judoka français à tout gagner.
00:23:25 Championne Europe, championne du monde, champion olympique.
00:23:28 Il a été champion olympique, il sait exactement ce qui se passe.
00:23:31 Et dans son commentaire, il n'est même plus au micro, il est dans le combat.
00:23:35 Il crie, il est là.
00:23:37 C'est pour ça que c'est poignant de toujours l'entendre.
00:23:43 Que ce soit moi ou quelqu'un d'autre, peu importe.
00:23:45 Parce qu'il sait ce qui se passe et donc il transcende une victoire aussi.
00:23:49 Et à ce moment-là précisément, Atlanta, je gagne tout.
00:23:55 C'est le seul titre qui me manquait.
00:23:58 Donc je deviens champion olympique à Thierry.
00:24:04 Alors c'est dommage parce que l'espagnol fait une journée redoutable.
00:24:11 Il élimine tout le monde dans son tableau, etc.
00:24:15 Et moi je prends le japonais en demi-finale,
00:24:20 qui à ce moment-là était numéro 1, numéro 2 mondial.
00:24:25 Et c'est un peu une finale avant la lettre, la demi-finale.
00:24:29 La difficulté de ce type de jeu, c'est que vous le savez,
00:24:34 que la demi-finale c'est une finale mondiale.
00:24:37 Et que quand vous la passez, quand vous la gagnez,
00:24:40 il faut se remobiliser.
00:24:42 Parce que le risque c'est de se dire "ça y est, ça c'est fait".
00:24:45 Vous savez que c'est le plus gros morceau qui vient d'être avalé.
00:24:49 Mais vous avez tendance à oublier le dernier.
00:24:52 Le dernier pas qui est en fait la réalité le plus important.
00:24:54 Donc il a fallu que je me remobilise pour repartir de zéro.
00:24:59 Et me dire "attends, si Ernesto, l'espagnol, Pérez, il est là, c'est pas pour rien".
00:25:04 Lui aussi il est dans une journée top du top.
00:25:06 Et que ça va être un sacré client.
00:25:08 Donc garde la tête froide, ne le sous-estime pas,
00:25:11 et fais comme d'hab quoi.
00:25:13 Parce que si tu te démobilises, tu peux te retrouver dans les néons rapidement.
00:25:17 - Alors on va sortir du judo.
00:25:19 On est en janvier 2004.
00:25:20 Vous vous essayez au doublage dans le dessin animé des studios Disney "Frères des ours".
00:25:24 - Vous avez trois secondes pour deviner qui double le balourd de la tribu.
00:25:29 - Le plus intéressant qui me serait arrivé cette année...
00:25:32 Il faut que je réfléchisse.
00:25:34 Oh je sais, je sais, écoutez ça.
00:25:36 C'est un vrai travail d'athlète quoi.
00:25:37 Il faut se chauffer, il faut se mettre en condition.
00:25:40 Et puis il y a un moment où on est dedans quoi.
00:25:44 - Alors vous avez également fait une apparition dans le film "Fallez pas".
00:25:48 Le cinéma c'est un rêve de gosse ou c'est une opportunité qui arrive et on se dit "ah bah tiens pourquoi pas".
00:25:53 Et si l'exercice devait se représenter, c'est un truc qui vous plairait ?
00:25:57 - Ouais, moi je suis hyper curieux de tout.
00:26:01 Angoun l'a dit tout à l'heure, danser, chanter, c'est des trucs que je ne sais pas faire.
00:26:05 Et j'adore me mettre en risque.
00:26:07 Et ce que m'avait fait faire Gérard Juniau à l'époque dans "Fallez pas", c'était du même acabie.
00:26:13 C'est des univers que je ne connais pas, le doublage aussi.
00:26:17 Et j'adore tester, regarder et puis m'amuser.
00:26:21 Parce qu'en fait c'est ça la vérité.
00:26:23 Et pourquoi pas ?
00:26:27 Parce que moi j'avais trouvé le moment plutôt très sympa à faire.
00:26:32 L'ambiance, être dans une mécanique de film là, à l'intérieur, c'est très enrichissant.
00:26:40 C'est très marrant.
00:26:41 - On finit avec une autre facette de votre personnage, cher David Douillet.
00:26:44 Nous sommes le 26 septembre 2011.
00:26:47 Vous êtes nommé ministre des Sports, vous avez 42 ans.
00:26:50 - Chantal Jouannot, élue sénatrice, quitte le gouvernement.
00:26:55 Et c'est David Douillet, jusque la secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger,
00:26:59 qui devient ministre à part entière, ministre des Sports.
00:27:02 David Douillet à 42 ans, ex-champion du monde et champion olympique de judo.
00:27:06 Il était considéré il y a peu encore comme un proche de Jacques et de Bernadette Chirac.
00:27:10 Il a été élu député en octobre 2009.
00:27:14 - Cher David, est-ce que cette expérience a ressemblé à ce que vous en aviez espéré ?
00:27:18 - Oui.
00:27:19 - Ah oui, je me suis...
00:27:20 Franchement, à partir du moment où j'ai décidé d'être un élu,
00:27:25 et je fais bien le distinguo, entre...
00:27:28 C'est pas du tout la même chose que d'être nommé, d'avoir jamais fait de politique,
00:27:33 et d'être nommé, que d'avoir été élu avant.
00:27:37 Et d'être passé par, je dirais, le feu d'élection.
00:27:40 - Oui, parce que vous aviez été député des Yvelines, notamment.
00:27:43 - Voilà, avec... J'ai fait une campagne, etc.
00:27:46 Avec des gens que je pouvais croiser, et qui me disaient "mais qu'est-ce que vous faites là, quoi ?"
00:27:51 Voilà, je me présente pour vous représenter à l'Assemblée nationale.
00:27:55 "Ah bon, d'accord, mais vous y connaissez quoi ?"
00:27:58 Bah, je viens de la société civile, j'ai une expérience de vie,
00:28:04 et je trouve que l'Assemblée devrait être encore plus étoffée
00:28:09 de gens qui viennent de tous les horizons, pour avoir une richesse de réflexion,
00:28:15 quel que soit le sujet, d'ailleurs.
00:28:17 Donc, je sais pas, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:28:19 Et les gens me disaient "ouais, bon, pourquoi pas, c'était assez désarçonnant, quoi."
00:28:25 Et puis, on se prend au jeu, on comprend qu'on est au service des gens,
00:28:30 et qu'il faut être au service des gens.
00:28:32 Donc, je vous demande beaucoup de choses, au service d'un territoire aussi,
00:28:35 pour le faire progresser, pour aider aussi des élus que sont les maires,
00:28:39 et faire avancer les choses dans le bon sens, quoi.
00:28:43 Donc ça devient tout de suite passionnant, en fait.
00:28:45 C'est passionnant. En tout cas, le moment où on est en train de vivre ensemble,
00:28:48 c'est David Douillet qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:28:50 Vous restez avec nous, dans quelques instants, Valérie Zetoun va venir nous rejoindre.
00:28:54 A tout de suite.
00:28:55 [Générique]
00:29:20 David Douillet fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL, c'est l'ambassadeur des Jeux Olympiques.
00:29:24 - Il n'y a pas que moi. - Oui, je sais.
00:29:26 - Heureusement, d'ailleurs. - Je sais, mais là, je reçois l'ambassadeur des Jeux Olympiques.
00:29:30 Quand on vous l'a proposé, vous avez dit oui tout de suite, David ?
00:29:32 Oui, en fait, c'est venu naturellement,
00:29:36 parce qu'évidemment, entre athlètes, avec Tony et quelques autres,
00:29:42 on est tout le temps connectés, et puis on s'appelle,
00:29:46 et on se rend des services, etc.
00:29:49 Et puis à un moment donné, tu es attaqué, je t'aide.
00:29:54 Parce qu'à travers toi, on attaque les Jeux, on attaque le sport, etc.
00:29:58 On attaque quelque chose qui est extrêmement important pour notre société.
00:30:03 Donc, il n'y a même pas à réfléchir.
00:30:05 Ça devient une espèce de vocation, c'est naturel.
00:30:09 J'ai envie que n'importe quel gamin ou gamine puisse avoir la possibilité,
00:30:15 et pour tout le monde, quels que soient les niveaux sociaux, etc.,
00:30:19 que tout le monde puisse faire du sport.
00:30:21 Voilà, c'est ça qui est le plus important.
00:30:23 Tout le monde peut faire du sport.
00:30:25 Valéry Zetoun, ce message peut-être également pour vous.
00:30:27 Grand spécialiste !
00:30:29 Valéry Zetoun, et comme chaque dimanche, avec nous, on va parler musique.
00:30:34 Valéry, avec vous.
00:30:35 Bonjour.
00:30:36 Bonjour et bienvenue. On parle de qui aujourd'hui ?
00:30:37 Bonjour, monsieur le ministre.
00:30:39 Vous pouvez me faire une faveur, s'il vous plaît ?
00:30:42 Si vous pouvez m'avoir deux places en VIP pour voir Ani Dalgos baigner dans la scène, je suis preneur.
00:30:47 Je ne suis pas sûr que ce soit vendu.
00:30:49 Cette semaine, mon cher Bruno, je vais vous parler d'Étienne Rodagil,
00:30:54 auteur incontournable de la chanson française qui nous a quittés il y a pile 20 ans.
00:30:59 Au printemps 1967, le jeune Paul-Alain Clair, qui ne s'appelle pas encore Julien,
00:31:08 traîne ses guêtres à l'écritoire, un café de la Sorbonne,
00:31:12 où grouillent des étudiants et des intellectuels.
00:31:15 Il compose des mélodies et se rêve en chanteur,
00:31:18 mais il vit à Bourg-la-Reine et ne connaît personne dans le métier.
00:31:22 Un jour, il lance à la cantonade "Qui veut m'écrire des chansons ?"
00:31:27 "Moi", répond un jeune homme de 25 ans.
00:31:30 Il s'appelle Étienne Rodagil, il est le fils de républicains espagnols
00:31:34 qui ont évité de justesse la déportation.
00:31:37 Roda, comme les artistes le surnommeront plus tard,
00:31:40 a une licence de lettres et travaille comme visiteur médical pour gagner sa vie.
00:31:45 La magie va opérer dès le début de leur collaboration.
00:31:49 Le premier album de Julien Clair sort un an après
00:31:52 et rencontre tout de suite un succès fou avec la cavalerie.
00:32:05 "Et j'abolirai l'ennui dans une nouvelle chevalerie",
00:32:08 cette phrase résume à elle seule le style Rodagil.
00:32:11 Un style littéraire, grandiloquent, poétique et nouveau dans la chanson française.
00:32:18 Associés au talent de mélodiste de Julien Clair,
00:32:20 les deux hommes vont enchaîner les tubes avec "La Californie".
00:32:23 "Ce n'est rien"
00:32:30 "Ce n'est rien, tu le sais bien, le temps passe, ce n'est rien"
00:32:36 "Niagara"
00:32:37 "Hey Niagara, je t'en prie, sèche tes joues, ne pleure pas"
00:32:45 Ou encore si on chantait.
00:32:47 Dans la même période, Étienne Rodagil écrit le sublime "Lac Majeur" pour Mort Schumann.
00:32:52 "Il neige sur le lac Majeur"
00:32:58 Il a une haute conception des textes de chansons.
00:33:01 Il ne se considère pas comme une entreprise d'abrutissement,
00:33:05 mais veut raconter des histoires.
00:33:07 Et ça marche.
00:33:08 En ce milieu des années 70, Claude François truste les charts avec ses Claudettes.
00:33:13 Il représente tout ce que déteste Rodagil dans la variété.
00:33:17 L'auteur va même jusqu'à déclarer que Claude François relève de la psychiatrie.
00:33:23 Tout les sépare.
00:33:24 Si le chanteur est plutôt classé à droite, l'auteur est un libertaire convaincu,
00:33:29 adepte de la devise "Ni Dieu ni Maître".
00:33:32 Claude Claude veut un texte de Rodagil et va tout faire pour l'obtenir.
00:33:36 Mais rien n'y fait.
00:33:37 Rodagil ne cède pas.
00:33:39 Lors d'une rencontre ultime, Claude François tente un coup de poker,
00:33:43 comme le raconte ici l'auteur.
00:33:45 "Tu continues à écrire des choses jolies, sublimes et très senties
00:33:50 pour les petites filles en saquette,
00:33:51 et moi je continue à chanter des conneries pour les pauvres.
00:33:55 On est amis."
00:33:57 Le chanteur populaire en province a piqué l'auteur littéraire de Saint-Germain-des-Prés
00:34:02 en une seule phrase.
00:34:04 Quelques temps plus tard, chose incroyable,
00:34:07 les textes de Rodagil se retrouvent bastonnés dans toutes les boîtes de nuit
00:34:11 avec Magnolia Forever,
00:34:13 puis Alexandre et Alexandra ensuite.
00:34:20 "Les sirènes du port j'admets, s'en prie."
00:34:27 Claude François avouera n'avoir pas compris le double sens des textes de Rodagil,
00:34:32 mais il s'en fichait, il avait eu gain de cause.
00:34:35 "Jo le taxi, il va pas partout,
00:34:38 il marche pas au soudain."
00:34:41 En 1987, Vanessa Paradis, 14 ans, devient un véritable phénomène de société
00:34:47 avec "Jo le taxi" écrit par Rodagil.
00:34:50 Le texte a été inspiré par Maria José dos Santos,
00:34:54 une femme, chauffeur de taxi,
00:34:56 personnage emblématique du milieu lesbien de Pigalle
00:35:00 qui transporte beaucoup de personnalités
00:35:02 sortant des boîtes de nuit parisiennes au petit matin.
00:35:05 Un soir, elle ramène Roda chez lui.
00:35:08 L'auteur est séduit par l'ambiance mambo qui règne dans la voiture.
00:35:12 Maria lui raconte qu'elle a fui le régime du dictateur Salazar au Portugal.
00:35:17 A la fin de la course, Rodagil lui demande si ça ne la dérange pas
00:35:20 qu'il écrive une chanson sur elle.
00:35:22 Maria, qui ne sait pas qui est l'auteur, lui répond que non.
00:35:26 Ils ne se reverront plus jamais,
00:35:28 mais lorsqu'elle entendra la chanson à la radio,
00:35:30 elle se souviendra de ce client si attentif à son histoire.
00:35:34 Dans le titre, Rodagil fait référence à Xavier Cougat et à Ima Sumac.
00:35:40 Mais personne ne savait qui ils étaient à l'époque.
00:35:43 Le premier est un compositeur cubain,
00:35:45 connu pour avoir travaillé à Hollywood et imposé son style unique.
00:35:50 La seconde est une immense chanteuse péruvienne surnommée la Castafioranca.
00:36:09 Le généreux Rodagil a insufflé de l'intelligence et de la culture dans la chanson populaire
00:36:13 et ses textes sont brillants tout en étant accessibles.
00:36:19 C'est ce qui fait de lui un auteur à part,
00:36:22 qui a écrit 747 chansons toutes sorties,
00:36:25 ce qui faisait sa grande fierté.
00:36:27 Il a été chanté par les plus grands artistes français
00:36:30 et son œuvre fait maintenant partie de notre patrimoine culturel.
00:36:34 Et c'est heureux. Bon dimanche !
00:36:37 Merci beaucoup Valéry, Valéry Zetoun et toutes les chroniques de Valéry,
00:36:42 vous les retrouvez en podcast sur l'application RTL.
00:36:45 Vous écoutez beaucoup de musique, cher David Douillet.
00:36:49 On voit souvent des sportifs, je pense aux footballeurs,
00:36:52 qui sortent souvent du bus avec un casque et qui se concentrent.
00:36:55 Ça vous est arrivé avant des combats de vous plonger sur un artiste particulier
00:37:00 pour vous vider l'esprit ?
00:37:02 Non, par contre je me souviens de séances de musculation,
00:37:08 entre autres avec tous mes copains de l'équipe de France,
00:37:12 très animées, où on posait l'énorme sandblaster
00:37:18 avec des musiques punchy pour nous filer la niaque.
00:37:23 Chacun a son truc pour s'isoler en fait,
00:37:26 parce que c'est ça la réalité,
00:37:28 on a besoin de construire une bulle pour avoir une concentration optimale
00:37:33 par rapport à ce qu'on va faire dans une compétition.
00:37:37 Donc certains s'isolent avec la musique, d'autres par des pensées,
00:37:41 chacun a sa recette.
00:37:43 Moi je n'avais pas besoin de ça.
00:37:45 Par contre à l'entraînement oui,
00:37:47 le stimuli du rythme, la puissance des paroles, c'est vrai.
00:37:53 David Douillet fait son bon dimanche sur RTL.
00:37:56 On va parler ceinture de judo dans quelques instants,
00:37:58 parce que vous ne le savez peut-être pas, cher David,
00:38:00 mais vous avez face à vous un ancien judoka.
00:38:03 A tout de suite !
00:38:04 [Musique]
00:38:08 La comète de Halley passe dans le ciel une fois tous les 76 ans.
00:38:12 [Musique]
00:38:15 Le bon dimanche chaud sur RTL, c'est tous les dimanches après-midi.
00:38:19 Choisissez votre camp !
00:38:21 Pour ma part j'ai déjà sorti mon télescope.
00:38:24 Jusqu'à 15h30, le bon dimanche chaud sur RTL.
00:38:28 David Douillet fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:38:32 David Douillet, notre champion de judo,
00:38:35 la légende du judo français.
00:38:37 Je le disais tout à l'heure en préambule,
00:38:39 vous avez quand même face à vous quelqu'un qui a été ceinturé orange,
00:38:42 troisième dan.
00:38:43 Je le sens, ça se sent.
00:38:44 Oui, bien sûr, évidemment.
00:38:45 Physiquement ça se sent.
00:38:46 J'aurais pu passer la ceinture verte.
00:38:48 Si on fait les dans blanches, jaunes, oranges, vertes,
00:38:53 ensuite c'est bleu, marron, noir.
00:38:57 Et maintenant ils ont mis des ceintures intermédiaires,
00:38:59 mais bon, peu importe.
00:39:00 Alors moi justement, je voudrais qu'on voit sur d'autres disciplines
00:39:02 comment vous vous situez.
00:39:03 Par exemple en cuisine, David Douillet, vous êtes plutôt quelle ceinture ?
00:39:06 Noir.
00:39:07 Noir ? La spécialité de David Douillet c'est quoi ?
00:39:10 C'est tout ce qui est gourmand.
00:39:11 C'est la cuisson des viandes, c'est l'affinement des sauces,
00:39:15 c'est les pâtés que je fais.
00:39:19 Mais ça quand vous étiez un grand sportif,
00:39:21 on est d'accord que le pâté il n'apparaissait pas dans votre...
00:39:23 Mais bien sûr que si !
00:39:24 Ah si il apparaissait ?
00:39:25 Mais évidemment ! Le saucisson aussi !
00:39:27 C'est la base !
00:39:28 Je ne vais pas faire mon Jean-Pierre Coffre de base,
00:39:30 qui était une de mes idoles,
00:39:32 et qui le reste toujours dans ma mémoire,
00:39:34 mais la bonne chair, la bonne table,
00:39:36 c'est un plaisir, une compensation par rapport au mal qu'on peut se donner ailleurs.
00:39:41 Et ça fait partie de la vie !
00:39:43 Moi j'en ai ras-le-bol qu'on dise qu'on stigmatise le gras,
00:39:48 qu'on stigmatise le sucre, etc.
00:39:51 Je vous assure, vous pouvez manger ce que vous voulez,
00:39:53 pourvu qu'on se bouge.
00:39:54 Si on se bouge, il n'y a aucun problème.
00:39:56 On parlait tout à l'heure de musique.
00:39:58 En chant, David Douillet, vous vous mettez quelle ceinture ?
00:40:02 Je vous promets que je ne vous demanderai pas une démonstration,
00:40:06 même si vous vous mettez une ceinture.
00:40:07 Petite ceinture jaune !
00:40:08 Petite ceinture jaune !
00:40:09 En amitié, vous êtes quelle ceinture ?
00:40:11 Je suis fidèle de chez Fidèle.
00:40:17 Alors je ne suis pas un bon copain,
00:40:19 je ne suis pas un bon ami,
00:40:20 parce que je laisse filer trop le temps.
00:40:25 C'est drôle parce que, en venant à l'émission,
00:40:28 c'est marrant parce que j'ai en tête un copain à moi,
00:40:31 je dois appeler, il faut que je le voie,
00:40:35 et à chaque fois que je l'appelle,
00:40:37 et à chaque fois qu'on se connecte,
00:40:38 on se dit "on laisse filer trop de temps, ça va trop vite".
00:40:41 Et je ne suis pas un super pro de la connexion quotidienne constante,
00:40:48 alors qu'au plus profond de moi, ils sont hyper importants,
00:40:51 et je les aime comme des frères et sœurs.
00:40:53 En conduite, David Douillet, vous êtes quelle ceinture ?
00:40:56 Mauvaise foi absolue, je ne sais pas si elle existe cette ceinture.
00:41:00 Mais voilà.
00:41:02 Mets-tu vos points ou pas ?
00:41:03 Non.
00:41:04 D'accord.
00:41:05 Non, non, non.
00:41:06 D'ailleurs là, ça commence à...
00:41:07 Ah, ça chauffe un peu ?
00:41:08 Ouais, ouais, vous savez le truc,
00:41:09 on perd un point par-ci, un point par-là.
00:41:10 Bien sûr.
00:41:11 Parce que je roule en moto, je roule en voiture, etc.
00:41:13 Donc voilà, en moto c'est compliqué, je vous le dis.
00:41:17 Faire attention au compteur et en même temps être vigilant,
00:41:20 surtout en ville comme ici à Paris,
00:41:22 ça c'est compliqué, c'est très compliqué.
00:41:24 On perd vite un point pour rien,
00:41:26 et c'est un peu ce qui m'a aidé.
00:41:28 Mais le problème, c'est qu'on vit en tribu,
00:41:32 on vit en groupe, et qu'il faut faire attention à tout le monde.
00:41:35 Donc la réglementation, elle est normale, elle est juste,
00:41:38 et j'ai toujours eu du mal à m'y faire.
00:41:41 Attention, dernière question, c'est un petit amouachigueri,
00:41:43 je ne vais pas vous mentir.
00:41:45 En fidélité, vous êtes quelle ceinture ?
00:41:48 De laquelle vous parlez ?
00:41:51 Je suis de la même que vous.
00:41:53 Bien sûr, il n'y a aucun problème.
00:41:55 Ceinture noire.
00:41:57 David Douillet fait son bon dimanche show sur RTL.
00:41:59 Alors on a une chronique dans l'émission,
00:42:01 qu'on aime beaucoup, qui s'appelle "Les critiques du web",
00:42:03 qu'on fait à tous les invités qui viennent s'asseoir sur ce fauteuil.
00:42:05 Dans quelques instants, ce seront "Les critiques du web" de David Douillet.
00:42:08 On a choisi un livre qui s'appelait "110% 18 clés pour devenir un champion de la vie"
00:42:13 qui est sorti il y a longtemps, il est sorti en 2001,
00:42:15 publié chez Michel Lafon.
00:42:17 "Les critiques du web" de David Douillet, ça arrivera après.
00:42:20 "Gala" et "Freed from desire" sur RTL.
00:42:23 David Douillet fait son bon dimanche show sur RTL.
00:42:38 L'ambassadeur, un des ambassadeurs des Jeux Olympiques
00:42:41 qui vont se dérouler cet été à Paris.
00:42:43 Alors, évidemment David, je suppose que le judo a toujours une place particulière dans votre cœur
00:42:48 et que c'est une compétition que vous allez suivre forcément.
00:42:51 Mais est-ce qu'il y a une autre épreuve que vous attendez avec impatience pendant les Jeux Olympiques ?
00:42:55 - Ça va vous paraître bizarre, mais j'adore l'haltérophilie.
00:42:58 - D'accord.
00:42:59 - Voilà, personne n'en parle.
00:43:01 Moi, j'ai toujours été subjugué par les hommes forts,
00:43:05 et les femmes fortes évidemment aussi.
00:43:07 Et pour moi, les haltéros, j'en ai fait pour me préparer,
00:43:13 c'est la quintessence de la puissance physique.
00:43:19 Ce sont des gens incroyablement spectaculaires.
00:43:22 Ça peut paraître des mouvements basiques, ça peut paraître des mouvements simples,
00:43:26 ça peut paraître un peu simpliste,
00:43:30 mais je peux vous assurer que de lever une barre qui quelquefois est plus lourde que vous,
00:43:34 et beaucoup plus lourde que vous, et de la projeter au ciel,
00:43:37 de la maintenir à bout de bras, ça demande une technique de folie,
00:43:41 ça demande une préparation de malade.
00:43:45 Il faut se méfier de la simplicité ou de ce qui peut paraître simple.
00:43:50 C'est souvent très très très compliqué à faire.
00:43:55 Et puis il y a un geste incroyable.
00:43:58 Donc moi, j'adore l'haltéro.
00:44:02 J'aime le plongeon.
00:44:05 Ça peut vous paraître idiot aussi.
00:44:07 Non, non, pas du tout.
00:44:09 Et en particulier du 10 mètres,
00:44:12 parce que je trouve que cette perfection du geste,
00:44:20 tout le monde va se moquer de moi.
00:44:22 Mais non, pas du tout.
00:44:24 Alors c'est vrai qu'au moment où vous le faites, on vous imagine en slip de bain,
00:44:27 en train de sauter de 10 mètres.
00:44:29 Ça évidemment.
00:44:30 Mais justement, on fantasme ce qu'on ne pourra jamais être.
00:44:33 Et l'entrée dans l'eau sans que quasiment rien ne se passe,
00:44:37 je trouve ça juste magique.
00:44:39 Ça m'impressionne.
00:44:40 Il y a des choses qui m'impressionnent comme ça.
00:44:41 Comme Carl Lewis m'avait impressionné en 1996,
00:44:44 lorsqu'il gagne sa 9ème médaille d'or à Atlanta,
00:44:47 au saut à la longueur.
00:44:49 Parce qu'il n'arrive pas à se qualifier aux sélections américaines
00:44:53 sur les compétitions de sprint,
00:44:55 dans lesquelles il avait tout gagné.
00:44:57 100-200.
00:44:58 Et il se qualifie pour la longueur,
00:45:00 et il gagne à la longueur au jeu d'Atlanta.
00:45:02 Ce qui m'a coupé le cœur en deux,
00:45:05 c'est que les gens dans le stade n'ont pas scandé le nom de Lewis,
00:45:09 ont scandé USA.
00:45:11 Ça, ça m'a fait de la peine pour lui.
00:45:13 David, je le disais tout à l'heure,
00:45:15 nous avons une rubrique dans l'émission qui s'appelle "Les critiques du web".
00:45:17 On prend l'œuvre de l'artiste qui s'assoit ici sur ce fauteuil,
00:45:21 et là en l'occurrence, on a choisi un livre
00:45:23 qui s'appelle "110%, 18 clés pour devenir un champion de la vie".
00:45:27 C'est sorti en 2001, il y a un petit moment maintenant,
00:45:29 publié chez Michel Laffont.
00:45:31 Ce qu'on fait, c'est qu'on va sur un site marchand,
00:45:33 et on voit les critiques qui ont été laissées,
00:45:35 les bonnes comme les mauvaises,
00:45:37 mais nous, ce qu'on aime, c'est celles qui nous font marrer
00:45:39 et qui des fois tombent à côté.
00:45:41 Alors je pourrais vous les lire telles quelles,
00:45:43 ça n'aurait pas grand intérêt,
00:45:45 donc on rajoute un petit truc,
00:45:47 on les passe dans un logiciel d'intelligence artificielle,
00:45:49 donc on les traduit dans une autre langue.
00:45:51 On va voir telles qu'elles ont été laissées en français.
00:45:53 La première, on l'a traduite en Islandais, écoutez.
00:45:55 "Une fois que j'ai rencontré David Douillet,
00:45:59 je n'ai pas entendu parler de lui.
00:46:01 Dans quel pays est-il champion ?
00:46:03 Est-il venu aux Jeux Olympiques ? "
00:46:05 Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:46:07 C'est tellement triste que ça doit être bon.
00:46:09 C'est une bonne critique.
00:46:11 Et quand je vous dis qu'on aime bien les critiques qui tombent à côté,
00:46:13 vous allez comprendre pourquoi.
00:46:15 Je le disais, ce livre est sorti chez Michel Laffont,
00:46:17 ce livre de David Douillet,
00:46:19 c'est une bonne critique.
00:46:21 Autant je connaissais David Douillet,
00:46:23 autant je ne connaissais pas Michel Laffont.
00:46:25 Il est champion de quoi ? Il a fait les JO.
00:46:27 C'est une vraie critique.
00:46:29 La deuxième, nous l'avons traduite en tamoul.
00:46:33 "Ippodu ennidem savigal irupadhal,
00:46:35 poutugalai kandupidiku virumbigiren.
00:46:37 Ennindral nan poutagatai padikum alavukku,
00:46:39 enn jodi valkayum ennadu valkayum
00:46:41 innum poutjiyathil ulana."
00:46:43 Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:46:45 C'est très mauvais.
00:46:47 Je ne crois pas que je pourrais avoir le tabou.
00:46:49 C'est très mauvais.
00:46:51 Je rappelle que le livre s'appelle "110%",
00:46:53 18 clés pour devenir un champion de la vie.
00:46:55 Gato Blaster, vos amis,
00:46:57 maintenant que j'ai les clés, j'aimerais bien trouver les serrures
00:46:59 parce que autant j'ai bien lu le livre,
00:47:01 autant ma vie de couple et ma carrière sont toujours à zéro.
00:47:03 La troisième critique,
00:47:05 on l'a traduite en basque.
00:47:07 "Arreraona fondo paketatuta,
00:47:09 fondo imprimatuta, eta asaleku
00:47:11 argaskian koloreakargi ikusditsakessu."
00:47:13 Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:47:15 Je n'ai pas eu le temps d'appeler Lisa Razou.
00:47:17 Je pense qu'elle est bonne.
00:47:19 Oui, c'est bien.
00:47:21 Vous allez voir, là par exemple, c'est une bonne note
00:47:23 mais ça n'a rien à voir avec ce que vous avez écrit
00:47:25 puisque Micheline L. vous a mis bien reçu, bien emballé, bien imprimé.
00:47:27 Et on voit bien les couleurs
00:47:29 sur la photo de couverture.
00:47:31 Quel monde de peuple !
00:47:33 Mais la meilleure
00:47:35 reste pour moi celle-ci.
00:47:37 C'est la quatrième et dernière, nous l'avons traduite en roumain.
00:47:39 "Comparat la
00:47:41 mâna adoa,
00:47:43 ennka ne deskis,
00:47:45 dar deja sunt surprins
00:47:47 sa vad un sportif de lupta
00:47:49 kare shtie sa skrie."
00:47:51 Bonnes ou mauvaises critiques, David ?
00:47:53 Elle est bonne.
00:47:55 Demi Damien vous a mis 4/5 avec cette critique.
00:47:57 "Acheté d'occasion, pas encore ouvert,
00:47:59 mais je suis déjà surpris de voir un sportif
00:48:01 de bagarre qui sait écrire."
00:48:03 Sportif de bagarre !
00:48:05 Il n'a pas tort.
00:48:07 C'est David Nouillet qui fait son Bon Dimanche Show
00:48:09 sur RTL. On va se retrouver dans quelques instants.
00:48:11 On y va tout de suite.
00:48:13 David Nouillet qui fait son
00:48:25 Bon Dimanche Show sur RTL. J'aimerais qu'on parle
00:48:27 un peu de ce qui va se passer pendant les
00:48:29 Jeux Olympiques, mais vraiment au cœur du réacteur,
00:48:31 vous qui avez vécu les JO.
00:48:33 Ça se passe comment, l'ambiance entre athlètes
00:48:35 de différentes disciplines sportives
00:48:37 à l'intérieur du village
00:48:39 olympique ?
00:48:41 C'est très simple. Il y a un truc qui est hyper important,
00:48:43 on va reparler de bouffe,
00:48:45 parce que ça rassemble tout le monde,
00:48:47 c'est les différents
00:48:49 réfectoires. Et là, tout le monde converge.
00:48:51 Donc tout le monde s'assoit,
00:48:53 et la particularité, ce qui est
00:48:55 fantastique, c'est que vous avez
00:48:57 quasiment toutes les nourritures
00:48:59 du monde entier qui sont là.
00:49:01 Et je vous avoue
00:49:03 que quelques fois il y a des grands moments de solitude,
00:49:05 votre plateau, vous passez devant des trucs,
00:49:07 vous ne savez pas ce que c'est,
00:49:09 vous ne savez pas comment les accommoder, etc.
00:49:11 Et moi, à chaque fois,
00:49:13 j'ai eu cette chance,
00:49:15 ça se passe toujours comme ça,
00:49:17 vous avez par exemple
00:49:19 passé devant des plats coréens,
00:49:21 vous avez un Coréen qui est là,
00:49:23 et qui vous dit "non, non, ça tu mets ça avec ça,
00:49:25 et ça, ça va avec ça, tu manges ça en premier,
00:49:27 ça en deuxième, et puis voilà".
00:49:29 Et tac, ça démarre comme ça.
00:49:31 Tu t'assois à côté de lui,
00:49:33 tu discutes un peu, tu fais quoi comme sport,
00:49:35 et ça démarre comme ça. Comme dans la vie.
00:49:37 Voilà, comme dans la vie.
00:49:39 Et ce qui est riche, c'est que
00:49:41 personne ne se prend la tête. Moi j'ai un souvenir,
00:49:43 en 92 à Barcelone,
00:49:45
00:49:47 j'attends, comme tout le monde, je fais la queue
00:49:49 pour avoir mon accréditation à l'aéroport,
00:49:51 et j'étais assis par terre,
00:49:53 c'était long, etc.
00:49:55 Et je vois un sac qui passe devant moi.
00:49:57 Mais un sac qui est traîné
00:49:59 par son propriétaire.
00:50:01 C'est rare qu'on traîne son sac.
00:50:03 Et puis je remonte comme ça,
00:50:05 et là je vois
00:50:07 que
00:50:09 j'ai l'ensemble de la Dream Team,
00:50:11 l'équipe américaine de basket,
00:50:13 qui passe devant moi,
00:50:15 avec toutes les stars de l'époque.
00:50:17 Là t'hallucines, tu te dis "Waouh".
00:50:19 "Waouh, les Jeux c'est ça".
00:50:21 C'était mes premiers Jeux.
00:50:23 T'es estomaqué. Et puis les gars
00:50:25 prennent leur accréd, etc.
00:50:27 Et il se trouve que dans le village,
00:50:29 le bloc américain était juste à côté du bloc français.
00:50:31 Dès le lendemain,
00:50:33 on se croisait,
00:50:35 on discutait ensemble.
00:50:37 Et les gars étaient d'une simplicité.
00:50:39 Ils étaient heureux d'être là
00:50:41 parce que c'était plus des stars
00:50:43 au sein de ce village.
00:50:45 C'était simplement des athlètes parmi d'autres.
00:50:47 C'est ça les Jeux.
00:50:49 Ça casse tous les codes de l'extérieur.
00:50:51 Ça casse
00:50:53 toutes les barrières
00:50:55 qui peuvent exister entre les gens.
00:50:57 Et voilà,
00:50:59 on est là ensemble.
00:51:01 On vit toutes et tous
00:51:03 un moment extraordinaire.
00:51:05 Un moment de partage.
00:51:07 Le jour de la compète, c'est le jour de la compète.
00:51:09 Et le lendemain,
00:51:11 c'est terminé.
00:51:13 - Vous pouvez déjeuner la veille de la compète
00:51:15 avec celui contre qui
00:51:17 vous allez vous retrouver le lendemain sans souci ?
00:51:19 - C'est rare parce que chacun est dans son système.
00:51:21 Mais oui,
00:51:23 ça pourrait arriver sans problème.
00:51:25 Sans aucun problème. Et le lendemain aussi.
00:51:27 Sans aucun problème. Et c'est ça qui est bien.
00:51:29 Et il faut surtout que ça continue de cette manière-là.
00:51:31 Évidemment.
00:51:33 - C'est David Douillet qui fait son bon dimanche sur RTL.
00:51:35 On va se retrouver dans quelques instants.
00:51:37 En préparant l'émission, on a un réflexe basique.
00:51:39 On va sur le moteur de recherche Google et on tape David Douillet.
00:51:41 Et avant même qu'on lui pose des questions,
00:51:43 il y a des propositions de Google.
00:51:45 Je les ai toutes notées.
00:51:47 Et du coup, on va faire le petit tour de ces propales avec vous.
00:51:49 Le temps de faire un point sur l'actualité.
00:51:51 Merci d'écouter RTL. Il est 15h.
00:51:53 *Générique*
00:52:09 - Et avec David Douillet qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:52:13 Ambassadeur des Jeux Olympiques.
00:52:15 Les Jeux Olympiques, c'est dans 53 jours.
00:52:17 Ce bashing un peu récurrent sur les JO.
00:52:21 Vous le vivez comment, David ?
00:52:23 - Je le vis bien.
00:52:25 Parce que je prends du recul.
00:52:27 Je comprends que des gens, des personnes dans leur quotidien,
00:52:33 ou je comprends que des personnes ayant un peu fantasmé
00:52:37 ou imaginé ce que pourraient être les Jeux
00:52:39 peuvent être déçus par telle ou telle chose.
00:52:41 Vraiment, je le comprends parfaitement.
00:52:43 Mais à ces personnes-là, j'essaie de leur faire comprendre
00:52:47 que même si ça vous pose des soucis,
00:52:51 même si vous avez des choses à...
00:52:53 Vous regrettez un certain nombre de choses,
00:52:55 je vous en supplie, la France a besoin des Jeux.
00:53:01 Les gamins ont besoin des Jeux.
00:53:03 Les petits Français ont besoin des Jeux.
00:53:05 Le sport français a besoin des Jeux.
00:53:07 Notre société a besoin des Jeux.
00:53:09 Et outrepasser les petites rancœurs, les petites...
00:53:11 Je sais que le français...
00:53:13 Moi, le premier, je suis un râleur.
00:53:15 Je ne veux pas incriminer qui que ce soit.
00:53:17 - Mais vu votre carrure, quand vous râlez, David,
00:53:19 on ne dit rien, vraiment.
00:53:21 On est d'accord avec vous.
00:53:23 - Il faut comprendre l'enjeu qui nous dépasse,
00:53:27 toutes et tous.
00:53:29 Il faut comprendre ça,
00:53:31 et que les petits tracas, les petites rancœurs,
00:53:33 c'est tellement, tellement peu de choses.
00:53:37 C'est tout petit par rapport à l'immensité,
00:53:41 au retentissement, et ce que peuvent offrir les Jeux
00:53:43 à une nation et à plusieurs générations.
00:53:45 - Je le disais tout à l'heure,
00:53:47 juste avant les infos de 15h,
00:53:49 en préparant l'émission,
00:53:51 on va sur Google et on tape David Douillet.
00:53:53 Il y a plein de choses qui apparaissent.
00:53:55 Je vous les donne au fur et à mesure.
00:53:57 Google complète de lui-même.
00:53:59 David Douillet, la première chose qui apparaît,
00:54:01 c'est "ministre".
00:54:03 On en parlait tout à l'heure.
00:54:05 - C'est les recherches que les gens font le plus.
00:54:07 - Exactement.
00:54:09 C'est ce qui est le plus demandé.
00:54:11 - On parlait tout à l'heure de ce statut de ministre
00:54:13 et vous disiez que vous aviez adoré ce moment.
00:54:15 Au bout de 10 ans,
00:54:17 vous avez décidé d'arrêter la politique.
00:54:19 Ça y est, c'est fini stop ?
00:54:21 - Non, non, fini stop.
00:54:23 Fini stop parce que je...
00:54:25 Alors évidemment,
00:54:27 il y a un truc qu'il faut comprendre,
00:54:29 pour toutes celles et tous ceux qui voudront
00:54:31 faire un peu de politique un jour.
00:54:33 On est beaucoup plus longtemps ancien ministre
00:54:35 que ministre dans la vie.
00:54:37 Et c'est bien.
00:54:39 Donc pour moi,
00:54:41 faire de la politique, c'est noble,
00:54:43 ça sert et tout le monde
00:54:45 devrait pouvoir y avoir accès.
00:54:47 Mais ça doit être normé dans le temps pour moi.
00:54:49 On doit faire une entrée et une sortie.
00:54:51 Et pas en faire
00:54:53 toute une...
00:54:55 - Une carrière.
00:54:57 - Voilà, toute une carrière.
00:54:59 - La deuxième chose qui apparaît quand on tape
00:55:01 David Douillet dans la barre de recherche Google,
00:55:03 c'est "David Douillet, poids".
00:55:05 Quand on est sportif de haut niveau...
00:55:07 - C'est une information secrète.
00:55:09 - Non mais je ne vais pas vous demander votre poids maintenant.
00:55:11 On est obligé de faire toujours attention.
00:55:13 Parce que vous parliez tout à l'heure, bah oui, on peut faire du sport,
00:55:15 mais rien n'empêche de manger du pâté, des frites, etc.
00:55:17 - Bien sûr.
00:55:19 Mais il faut faire gaffe.
00:55:21 Surtout quand on est gourmand, quand on aime ça.
00:55:23 Forcément, moi je suis
00:55:25 un hyper gourmand,
00:55:27 j'adore la bonne table, la bonne bouffe, etc.
00:55:29 Et je dois faire attention
00:55:31 aussi à ma santé.
00:55:33 C'est toujours pareil, comme tout le monde.
00:55:35 Donc oui, il faut...
00:55:37 C'est très chiant d'ailleurs, il faut faire attention.
00:55:39 Donc le poids, ouais, c'est un peu
00:55:41 toujours le le leitmotiv
00:55:43 du compromis entre
00:55:45 "je me sens bien dans mon corps"
00:55:47 et "j'y fais attention pour
00:55:49 que la monture aille
00:55:51 le plus loin possible".
00:55:53 A noter que, ça faut
00:55:55 que je vous l'avoue aussi,
00:55:57 quand vous faites du
00:55:59 haut niveau, et quelles que soient les disciplines,
00:56:01 vous l'usez plus vite
00:56:03 que la normale.
00:56:05 Ça c'est obligatoire.
00:56:07 David Douillet, Fortune. J'ai une question par rapport aux Jeux Olympiques.
00:56:09 Un sportif qui va gagner une médaille d'or
00:56:11 là aux Jeux Olympiques de Paris,
00:56:13 financièrement parlant, ça représente
00:56:15 combien ? Il gagne combien ?
00:56:17 Ah écoutez, ça a dû augmenter.
00:56:19 J'en sais foutrement rien.
00:56:21 Mais...
00:56:23 J'ai lu qu'un titre olympique
00:56:25 rapporterait aux athlètes français 80 000 euros
00:56:27 cette année. C'était 65 000 euros
00:56:29 je crois à Tokyo.
00:56:31 Et à mon époque, ça devait être 40 000.
00:56:33 C'est ridicule, je vous le dis.
00:56:35 Parce que si vous étalez
00:56:37 cette somme sur
00:56:39 le temps
00:56:41 que vous mettez pour devenir,
00:56:43 je vous assure que c'est ridicule.
00:56:45 C'est une somme importante, attention.
00:56:47 Que mes propos soient pas déformés.
00:56:49 Bien sûr, bien sûr, mais j'entends ce que vous voulez dire.
00:56:51 Mais il faut 10-15 ans
00:56:53 minimum pour
00:56:55 en arriver là.
00:56:57 Donc voilà, votre prime là que
00:56:59 vous touchez si vous l'étalez sur toute cette
00:57:01 distance là, sans être sûr de l'obtenir.
00:57:03 Je vous laisse faire un calcul.
00:57:05 C'est vrai que dans les médailles
00:57:07 parisiennes, là qui seront données
00:57:09 cet été, il y a des petits morceaux de Tour Eiffel ?
00:57:11 Oui, c'est vrai.
00:57:13 C'est vrai. Alors attention, des anciens
00:57:15 qui ont été enlevés, rassurez-vous, vous pouvez toujours la visiter
00:57:17 vous vous casserez pas la gueule du 3ème étage.
00:57:19 Non, non, non. Ils ont mis des rivets, excusez-nous,
00:57:21 on les a enlevés. C'est ça, c'est qu'en fait,
00:57:23 depuis la création de la Tour Eiffel, il y a un endroit où on
00:57:25 stocke des anciennes pièces, etc. Et c'est ça.
00:57:27 Il y a un petit morceau de
00:57:29 fer qui a composé la Tour Eiffel.
00:57:31 Et puis, pour l'or,
00:57:33 en tout cas, il y a toujours un petit pourcentage
00:57:35 d'or aussi dans la médaille.
00:57:37 David Douillet, quand on tape
00:57:39 votre nom, il y a "Danse avec les stars" qui apparaît.
00:57:41 Ah ! Oui, bah oui.
00:57:43 Vous avez été éliminé de l'émission au tout premier
00:57:45 Prime. Injustement ! Quand on est
00:57:47 compétiteur. Non mais vraiment, là pour le coup,
00:57:49 je parle aux compétiteurs.
00:57:51 Ça fout les boules ou pas ? Mais oui !
00:57:53 J'avais travaillé pour ça !
00:57:55 Je suis parti de zéro. Voilà.
00:57:57 Peut-être même d'un chiffre
00:57:59 négatif.
00:58:01 Vous avez le rythme dans le sang, mais une
00:58:03 mauvaise circulation, en gros, c'est ça ?
00:58:05 On va dire ça comme ça. Bref. Et je me suis
00:58:07 donné corps et âme,
00:58:09 etc. J'ai pas
00:58:11 eu assez de temps d'entraînement. C'est ça qui m'a manqué
00:58:13 après avoir fait le...
00:58:15 Et pourtant, j'ai adoré danser.
00:58:17 Vraiment, j'ai adoré danser. J'ai pris
00:58:19 plaisir à danser. J'ai pris plaisir
00:58:21 à faire cette émission. J'ai pris plaisir
00:58:23 à danser avec ma partenaire
00:58:25 et
00:58:27 Katrina. Et j'ai pas
00:58:29 pris du tout plaisir à perdre.
00:58:31 Sèchement, comme ça,
00:58:33 par rapport à une règle du jeu qui a été abandonnée
00:58:35 depuis. Et qu'il
00:58:37 regrette, croyez-moi !
00:58:39 Il l'a encore là. Dernier mot qui apparaît
00:58:41 quand on tape David Nouillet, c'est âge.
00:58:43 Vous avez quel âge, David ? Et surtout,
00:58:45 j'ai l'impression que dans
00:58:47 votre tête, vous n'avez pas encore complètement
00:58:49 passé le cap des 30 ans.
00:58:51 Et tant mieux !
00:58:53 Alors là, j'ai vraiment aucun problème avec l'âge. J'ai 55 ans.
00:58:55 Je suis bien dans mes baskets.
00:58:57 Je rencontre tellement de
00:58:59 gens jeunes qui sont déjà vieux
00:59:01 et l'inverse que
00:59:03 voilà, j'essaye de...
00:59:05 L'âge, c'est ridicule.
00:59:07 C'est pas... Le côté
00:59:09 visuel de l'âge est quelque chose
00:59:11 sur lequel il faut vraiment
00:59:13 passer au-delà parce que...
00:59:15 Je vais vous donner un exemple. J'ai plein de
00:59:17 copains, des vieux, qui ont
00:59:19 le même âge que moi et qui me
00:59:21 disent "Oh bah tiens, par
00:59:23 exemple, les réseaux sociaux, c'est pas de ma
00:59:25 génération" ou tel truc.
00:59:27 L'intelligence artificielle.
00:59:29 "Ah, c'est pas de ma génération." Ah bon ?
00:59:31 Parce que t'es mort ? Franchement,
00:59:33 mais tout est de notre génération.
00:59:35 Dès que tu vis, c'est de ta génération. Il n'y a pas
00:59:37 de génération. La génération, c'est le cycle
00:59:39 de ta propre vie. Et tu dois
00:59:41 t'intéresser, tu dois être curieux par rapport... Alors que ce
00:59:43 soit pas ton truc, je l'entends. Mais que tu
00:59:45 le rejettes et que tu regardes même pas ce que c'est et que tu
00:59:47 ne saches même pas comment ça fonctionne, ça c'est une vraie bêtise.
00:59:49 Voilà. Vous avez cité, vous avez
00:59:51 dit tout à l'heure, je rencontre tellement de jeunes
00:59:53 qui sont déjà vieux, est-ce que c'est pas le meilleur lancement
00:59:55 qu'on pourrait faire pour accueillir Thaïs
00:59:57 qui va venir nous rejoindre là,
00:59:59 dans quelques minutes sur RTL.
01:00:01 A tout de suite.
01:00:03 [Musique]
01:00:05 Une équipe de
01:00:07 choc. Le talent, l'exigence
01:00:09 et les dernières technologies de pointe
01:00:11 au service de la perfection.
01:00:13 Tout ça, ça sera pour plus tard.
01:00:15 Pour l'instant, c'est le bon dimanche show.
01:00:17 David Nouillet fait son
01:00:19 bon dimanche show sur RTL, ambassadeur
01:00:21 des Jeux Olympiques. Ça démarre dans 53 jours.
01:00:23 On le disait tout à l'heure avec
01:00:25 un des titres que
01:00:27 vous avez décroché. Jouer sur
01:00:29 ces terres, ça rajoute une
01:00:31 passion supplémentaire ou alors ça rajoute
01:00:33 une envie supplémentaire ? - Un stimuli supplémentaire.
01:00:35 On prend
01:00:37 une dose supplémentaire d'envie de bien faire.
01:00:39 - Ouais.
01:00:41 Et c'est le moment où on souhaite ne pas
01:00:43 se faire de blessures, c'est le moment où on souhaite
01:00:45 être à 100%.
01:00:47 - Ça, c'est l'épée de Damoclès
01:00:49 de tous les attêtes. Mais
01:00:51 je dirais à toutes celles et ceux
01:00:53 qui ont peur de se blesser ou même des
01:00:55 pratiquants lambda qui se blessent,
01:00:57 ça fait partie du jeu.
01:00:59 Et quand
01:01:01 on aime ce que l'on fait,
01:01:03 en réalité,
01:01:05 la vie d'un athlète de haut niveau, c'est sa capacité
01:01:07 à gérer la blessure.
01:01:09 On est tout le temps blessé. Il y a toujours un truc.
01:01:11 On a toujours un petit doigt,
01:01:13 une foulure, une entorse, une vieille blessure
01:01:15 qui se réveille, etc.
01:01:17 Et en fait, c'est sa capacité mentale
01:01:19 à outrepasser la douleur, à la contourner,
01:01:21 à faire autrement, à se préparer autrement
01:01:23 pour continuer à progresser et évoluer.
01:01:25 Donc en fait, la blessure, c'est une donnée parmi
01:01:27 les autres, c'est tout.
01:01:29 - De mémoire, votre plus grosse blessure
01:01:31 qui vous avait éloigné
01:01:33 quelques temps des tatamis, c'était pas du tout par rapport au judo,
01:01:35 c'était en moto.
01:01:37 Vous vous étiez blessé en moto. - En moto japonaise.
01:01:39 - C'était un signe, vous croyez ?
01:01:41 - Bah oui, c'est sûr.
01:01:43 Les fourbes.
01:01:45 Non, non.
01:01:47 (Rires)
01:01:49 - C'était calculé.
01:01:51 - Non, non.
01:01:53 C'est les accidents de la vie.
01:01:55 Moi j'aurais très bien plu, j'ai des copains
01:01:57 qui ont été pérés des deux genoux,
01:01:59 c'est des momies.
01:02:01 Et pourtant, ils ont eu des très belles carrières,
01:02:03 ils ont su outrepasser leur douleur,
01:02:05 outrepasser leurs problèmes.
01:02:07 C'est des obstacles en plus qui sont sur le parcours
01:02:09 et qu'il faut savoir surmonter.
01:02:11 Pour toutes celles et ceux qui diront
01:02:13 "Ah bah moi j'étais obligé d'arrêter tel ou tel sport
01:02:15 parce que je me suis blessé ou je me suis fait mal",
01:02:17 c'est pas une bonne excuse.
01:02:19 C'est tout de suite Thaïs
01:02:21 qui vient nous rejoindre.
01:02:23 - Ah oui, donc plus de transition.
01:02:25 - J'ai fait la transition tout à l'heure.
01:02:27 - Hello !
01:02:29 C'est mon ancienne intro, pardon.
01:02:31 Allô maman ? Oui ? Pardon, je suis désolée, je suis au téléphone.
01:02:33 C'est bien fait, merci.
01:02:35 De quoi maman ? Il fait pas beau ?
01:02:37 Ah bah putain, c'est bien ça, t'en as d'autres des fulgurances comme ça sur toi ?
01:02:39 La nuit il fait plus sombre, Bardella est en débat.
01:02:41 Hein ?
01:02:43 Non mais oui, je comprends, mais c'est vrai, il fait pas beau.
01:02:45 On en chie, je suis d'accord.
01:02:47 Moi la dépression saisonnière, ça va devenir la dépression tout court.
01:02:49 C'est fini.
01:02:51 Je vous l'ai dit, je vous l'ai dit David aussi, parce que je veux pas vous perdre.
01:02:53 Je me réveille, je me lève,
01:02:55 je crie dans un coussin, je me recouche.
01:02:57 Non, c'est des belles journées.
01:02:59 Moi j'ai bloqué mon appui météo, voilà, me faisait chier.
01:03:01 C'est pour m'envoyer des merdes du matin au soir
01:03:03 autant que je revois mon ex.
01:03:05 Je préfère plus lui parler.
01:03:07 Quand tu fais rentrer des gens dans ta vie, c'est pour les plus, pas pour les moins.
01:03:09 Moi je trouve qu'on assiste à une ubérisation
01:03:11 de la météo.
01:03:13 Avant il y avait un petit rayon de soleil, une bouteille d'eau,
01:03:15 une température sympa, maintenant ça arrive, ça te crache à la gueule,
01:03:17 tu te balances 7 jours de pluie, moi j'en ai plein le cul.
01:03:19 Avant je me plaignais parce que j'étais parisienne,
01:03:21 maintenant je me plains parce que je suis pas contente.
01:03:23 Voilà, je vous le dis, ça change tout.
01:03:25 Je vous préviens, si ça continue comme ça,
01:03:27 comme je sais plus comment m'habiller, je pense que ça se voit
01:03:29 avec ma blouse de chimie là, je vous préviens,
01:03:31 si ça continue comme ça, je me menace à l'exécution,
01:03:33 je viens avec une doudoune sans manche.
01:03:35 J'en ai plus rien à foutre Bruno, d'accord ?
01:03:37 Je suis même plus au téléphone avec ma mère.
01:03:39 Bref, on va m'appeler Marty McFly sur RTL.
01:03:41 Et en plus avec le temps qu'il fait, je vais grelotter à la radio,
01:03:43 Michael J. Fox News. Bon, écoutez,
01:03:45 - Tout ça pour cette marge !
01:03:47 - En vrai, je kiffe, non ? Elle est bien ?
01:03:49 Alors, bonjour David !
01:03:51 Comment ça va ? - Bien !
01:03:53 - J'ai pas du tout écrit comment ça va, je suis pas en train de faire
01:03:55 "Vous êtes chauds ?"
01:03:57 Eh bien, je suis très contente David de vous revoir,
01:03:59 parce qu'on s'était vu sur Teva.
01:04:01 C'est une gêne ou un médicament ?
01:04:03 - Mais c'est vrai !
01:04:05 - C'est vrai ? Bon acteur !
01:04:07 - Non, non, elle était hyper longue cette émission.
01:04:09 - Ah !
01:04:11 - Tu m'en souviens ?
01:04:13 Tu m'en souviens vraiment ? Hyper longue !
01:04:15 C'était l'horreur !
01:04:17 - Tu l'as prise ? - Ça finissait jamais !
01:04:19 - Tu l'as prise dans le genou !
01:04:21 - Ah la vache ! Les potes qui sont des momies, là !
01:04:23 - J'ai pas dit qu'elle était pas intéressante.
01:04:25 - Ouais, ça n'en finissait plus,
01:04:27 vous avez dit quand même. Quand on dit ça, en général,
01:04:29 c'est pas les meilleurs coups de notre vie.
01:04:31 - Je sais pas moi !
01:04:33 - Après, moi j'avais juste une chronique,
01:04:35 mais je me souviens, il y en avait, c'était assez mauvaise.
01:04:37 Non, pardon David, bonjour !
01:04:39 Alors je suis très contente parce que vous êtes notre
01:04:41 premier influenceur qui est dans ce fauteuil.
01:04:43 Je vous dis pourquoi,
01:04:45 parce que quand vous avez gagné vos titres au judo,
01:04:47 les licences ont augmenté de 5% !
01:04:49 Ce qui est quand même vachement bien,
01:04:51 heureusement que vous vous êtes pas mis au crack !
01:04:53 (Rires)
01:04:55 Voilà !
01:04:57 Et ben celle-là était dans ma chronique d'avant,
01:04:59 alors on a pas passé un bon moment, la dernière fois.
01:05:01 Donc vous faites partie de ces gens aussi, je pense,
01:05:03 qui ont souffert de leur nom de famille quand vous étiez petit.
01:05:05 Vous vous êtes dit "Quand je serai grand, plus personne me dira que je suis douillet."
01:05:07 Boum ! Judo !
01:05:09 Alors que Renaud, il a dit "Quand je serai grand, plus personne me fera conduire une voiture."
01:05:11 Boum ! L'alcool !
01:05:13 (Rires)
01:05:15 Mais moi je trouve que le judo...
01:05:17 Ça se voit que j'ai un burn-out ou pas ?
01:05:19 Bref, le judo, je trouve qu'il est classe.
01:05:21 Je trouve qu'il y a un truc, chez le judo, on sent qu'il a des valeurs.
01:05:23 C'est pas le premier pour la bagarre, mais c'est le dernier debout.
01:05:25 Enfin, il y a un truc que j'aime bien, quoi.
01:05:27 Enfin, debout.
01:05:29 Bon, David, c'est impressionnant et tout,
01:05:31 mais des fois, quand on regarde comme ça sans le son,
01:05:33 on dirait quand même que vous faites des gros câlins aux peignoirs.
01:05:35 (Rires)
01:05:37 Ça se trouve, DSK, il voulait juste faire un nippon.
01:05:39 (Rires)
01:05:41 Bref, non, bah non.
01:05:43 Et puis, à force d'amener les gens au tapis,
01:05:45 vous faites l'inverse de lui et vous passez du sport à la politique.
01:05:47 Alors, autant, il arrive souvent que des sportifs deviennent politiques,
01:05:49 autant l'inverse est rare.
01:05:51 Voilà, on a rarement vu Manuel Valls dans un dojo.
01:05:53 Voilà, remarquez, on l'a rarement vu en politique non plus.
01:05:55 (Rires)
01:05:57 Et pourtant, il en fait.
01:05:59 Ça lui ferait peut-être du bien.
01:06:01 Ça lui ferait peut-être du bien.
01:06:03 Et puis, sur les pièces jaunes, évidemment, avec Bernadette Chirac,
01:06:07 qui est encore en vide.
01:06:09 Ça vous évitera une recherche Google à l'apéro.
01:06:11 (Rires)
01:06:13 Je suis sûre que vos potes sur les pièces jaunes,
01:06:15 ils vous vanent un peu.
01:06:17 T'as pas la monnaie, David ? Tu mets le pourliche ?
01:06:19 - Non, y en a plus. - D'accord.
01:06:21 - De potes. - Ah, wow.
01:06:23 - Je plaisante, je plaisante. - Ah oui ?
01:06:25 Parce que ça a mis une ambiance de merde quand même.
01:06:27 Moi, si j'étais pote avec vous, je l'appellerais David Poche.
01:06:29 (Rires)
01:06:31 - Vide poche, vide poche. - Ah !
01:06:33 - Vous n'en avez pas. - Y a un truc, c'était même pas vrai.
01:06:35 Y a eu un "Oh !".
01:06:37 Mais moi, je trouve ça hyper touchant,
01:06:39 l'amitié de David Douillet-Bernadette Chirac.
01:06:41 Je trouve ça trop beau comme duo.
01:06:43 C'est vraiment... C'est un Toledano-Nakash.
01:06:45 Moi, je trouve vraiment... J'aime beaucoup cette histoire.
01:06:47 Je l'aurais appelée "Premier Dan de France".
01:06:49 Boum !
01:06:51 Ça, c'est "Prix du Jouy à Cannes".
01:06:53 C'est "Sans critique à l'apéro". T'en parles au Malki avec des lunettes en bois.
01:06:55 Enfin bref, j'adore ce que je dis.
01:06:57 Et en parlant de générosité et belles valeurs,
01:06:59 on vous a vu récemment
01:07:01 dans "Un dimanche à la campagne"
01:07:03 avec Frédéric Lopez.
01:07:05 Alors moi, ça reste toujours un mystère, cette émission.
01:07:07 Donc je vous lis quand même la description.
01:07:09 Frédéric Lopez invite quelques célébrités
01:07:11 le temps d'un week-end
01:07:13 afin de leur offrir un moment hors du temps
01:07:15 propice aux confidences grâce à la bienveillance
01:07:17 du maître des lieux, plein d'empathie et d'humanité.
01:07:19 (Rires)
01:07:21 Alors c'est exactement la même description sur la brochure
01:07:23 pour Lill Deppstein.
01:07:25 Et enfin,
01:07:27 moi c'est ma pire angoisse cette émission.
01:07:29 Je sais pas vous, Sandou, ça vous a...
01:07:31 Ah oui d'accord, parce que moi je comprenais une après
01:07:33 avec Caroline Vignaud et Stéphane Fresse.
01:07:35 C'est une thérapie filmée le truc, dans une maison
01:07:37 avec des courants d'air, Frédéric Lopez dans un mauvais cardigan
01:07:39 et on se confie en découpant des pommes de terre.
01:07:41 (Rires)
01:07:43 Des fois les auteurs, ils ont peur de se faire remplacer par Thierry Jepeté.
01:07:45 Moi des fois j'ai hâte.
01:07:47 Et puis maintenant les JO
01:07:49 et vos engagements vers la jeunesse et le sport.
01:07:51 On vous connaissait déjà comme ça.
01:07:53 Parce que certains étaient contre, vous avez dit quand même
01:07:55 que la flamme appartenait à tout le monde, parce que c'était un message
01:07:57 de rassemblement et de trêve. Merci de pas être un boomer.
01:08:01 Egalement, vous avez dit qu'il restait trop d'enfants assis dans leur canapé
01:08:05 avec des consoles et vous dites "On doit les toucher,
01:08:07 si c'est des chanteurs, peu importe, on doit le faire.
01:08:09 Est-ce qu'on peut arrêter d'encourager Jean-Luc Lahaie ?"
01:08:11 (Rires)
01:08:13 Plus sérieusement,
01:08:15 j'ai apprécié le côté "Flamme pour tous"
01:08:17 qui est aussi le slogan de chez Flams
01:08:19 quand on partage une gratinée.
01:08:21 (Rires)
01:08:23 Merci.
01:08:25 De toute façon, c'est le seul moment où on pourra participer
01:08:27 au moment de la flamme finalement.
01:08:29 Parce que les JO en France, on ne va pas à la fête d'ouverture,
01:08:31 c'est trop cher, on ne voit pas les épreuves.
01:08:33 C'est un peu la fête des voisins chez toi,
01:08:35 mais tu n'es pas invité, c'est hyper chelou.
01:08:37 Moi, la flamme, j'aurais fait porter aux étudiants
01:08:39 au moment de passer de leur logement
01:08:41 chez leurs parents ou à la rue.
01:08:43 Comme ça au moins c'est festif et puis ils ont chaud.
01:08:45 Par contre, évitez peut-être de passer la flamme
01:08:49 chez Denis Brognard ou en enceinte Koh-Lanta.
01:08:51 C'est un coup sur un coup de tête, hop, il l'éteint
01:08:53 et il quitte l'aventure.
01:08:55 (Rires)
01:08:57 Mais n'oublions pas qu'à la base, les JO, c'est le rassemblement.
01:08:59 Je ne suis pas sûre que quand ils ont lancé l'idée à Olympie,
01:09:03 ils s'attendaient à ce que 3 000 ans plus tard,
01:09:05 les parisiens lancent le hashtag "Je chie dans la Seine le 23 juin"
01:09:07 pour emmerder Hidalgo.
01:09:09 (Rires)
01:09:11 Ils n'avaient pas cette vision-là.
01:09:13 Même si chier sur les élus, ça reste la plus haute forme de démocratie.
01:09:15 Enfin bon, je ne suis même pas.
01:09:17 Mais bon, vous, vous David, vous nagez au milieu de tout ça
01:09:19 et pour entretenir la flamme, on a toujours la possibilité
01:09:21 de retourner vers notre ex-préférée, c'est vous.
01:09:23 Face à la lourdeur des politiques et de l'orgasme,
01:09:25 ou voilà si léger, le judoka se fait des tas d'amis,
01:09:27 chanteurs, musiciens, acteurs.
01:09:29 Et face aux colosses aux pieds agiles,
01:09:31 personne ne dit plus rien.
01:09:33 Quand en essayant de retrouver l'âme de ces JO,
01:09:35 David a l'idée de rallumer le feu.
01:09:37 (Musique)
01:09:39 - Merci, merci beaucoup Thaïs.
01:09:41 - Je suis là, c'était pas trop long.
01:09:43 (Rires)
01:09:45 - Attention David, la personne est rancunière, ça il faut le savoir.
01:09:47 - Non, non, je parlais de l'émission.
01:09:49 (Rires)
01:09:51 - Bon, on va faire en sorte que cette émission
01:09:53 ne soit pas trop trop longue.
01:09:55 - Non, il passe vite, il passe trop vite.
01:09:57 - Alors, vous avez concouru
01:09:59 dans la catégorie lourde.
01:10:01 - Oui, toujours.
01:10:03 - Et je me suis dit, ça tombe bien,
01:10:05 c'est un peu ma catégorie aussi,
01:10:07 en tant qu'animateur.
01:10:09 - Ça existe les animateurs lourds ?
01:10:11 - Oui, ça vous allez le voir dans 3 minutes,
01:10:13 on vous a prévu une interview bien lourde.
01:10:15 A tout de suite.
01:10:17 (Musique)
01:10:19 - Avant, le dimanche après-midi,
01:10:21 j'étais triste,
01:10:23 j'avais pas d'amis.
01:10:25 Aujourd'hui, j'ai toujours pas d'amis,
01:10:27 mais au moins je m'amarre.
01:10:29 Le Bon Dimanche Show,
01:10:31 Bruno Guillon sur RTL.
01:10:33 - C'est David Nouillet qui fait son Bon Dimanche Show
01:10:35 sur RTL.
01:10:37 Le Bon Dimanche Show pendant encore quelques minutes.
01:10:39 Alors, on le disait, vous avez concouru
01:10:41 dans la catégorie lourds,
01:10:43 cher David, et donc, je le disais,
01:10:45 ça nous fait un point commun,
01:10:47 parce que nous aussi, on est classé dans la catégorie
01:10:49 des lourds, et surtout nos interviews.
01:10:51 Je me suis dit, c'est le moment de la faire ou jamais,
01:10:53 on va faire ensemble l'interview bien lourde.
01:10:55 (Musique)
01:10:57 (Rires)
01:10:59 - Alors David,
01:11:01 petite question dans les compétitions
01:11:03 internationales, ça drague un peu des fois,
01:11:05 quand même, ou pas, dans le village olympique ?
01:11:07 - Oui, bien sûr.
01:11:09 (Rires)
01:11:11 - Je ne dis pas pour maintenant,
01:11:13 attention, je parle dans le passé.
01:11:15 - C'est bien, mais il faut.
01:11:17 Ça rapproche les peuples.
01:11:19 - Dites-moi, David, maintenant que vous y êtes plus,
01:11:21 les politiques sont déconnés,
01:11:23 c'est quand même pas tous des flèches ?
01:11:25 - Ah oui, c'est le moins qu'on puisse dire.
01:11:27 (Rires)
01:11:29 - L'interview lourde.
01:11:31 David, on est d'accord, une Renault Zoé,
01:11:33 c'est cool, mais ça ne vaudra jamais
01:11:35 une bonne Porsche 911 qui crache son diesel
01:11:37 par le métro. - C'est clair.
01:11:39 - Évidemment, bien sûr.
01:11:41 Tiens, alors justement, puisqu'on parle
01:11:43 de voitures sur la route, on ne peut plus
01:11:45 aller à la vitesse qu'on veut, alors que,
01:11:47 moi, je ne suis pas dangereux, je le dis.
01:11:49 C'est les autres en face qui roulent
01:11:51 plein fort sur l'autoroute de la connerie.
01:11:53 Je préfère le prévenir et j'envoie le message.
01:11:55 Cher David Douillet, on est d'accord
01:11:57 que les jeunes et leur connerie drapent, là.
01:11:59 Ça ou pas, mon vieux Johnny Hallyday ?
01:12:01 - Là, j'ai été un peu converti
01:12:03 par les gosses.
01:12:05 Par les miens.
01:12:07 - Jojo ?
01:12:09 - Non, non, non, il ne faut pas exagérer non plus.
01:12:11 (Rires)
01:12:13 - OK, parce que le J, ce n'est pas forcément le S, c'est ça ?
01:12:15 - Peu importe.
01:12:17 (Rires)
01:12:19 Mais je reconnais
01:12:21 qu'il y a pas mal
01:12:23 de titres
01:12:25 en rap qui me plaisent beaucoup.
01:12:27 - Bon,
01:12:29 vous qui avez fait "Mazinger"
01:12:31 sur TF1,
01:12:33 il est sympa Thierry Adams ?
01:12:35 - Bon...
01:12:37 - J'ai prévenu, c'est une interview lourde.
01:12:39 - Oui, mais il y avait une vraie promesse.
01:12:41 - En fait,
01:12:43 dans l'émission interposée,
01:12:45 on n'a pas pu se connecter.
01:12:47 - Oui, oui.
01:12:49 - Il est sympa.
01:12:51 - On a parlé de chant tout à l'heure, pour le coup,
01:12:53 vous aviez poussé un petit peu la chanson,
01:12:55 comme dans "Mazinger". Vous vous étiez pris au jeu.
01:12:57 - Clairement, et pour une seule
01:12:59 et unique raison, ma petite,
01:13:01 qui à l'époque avait
01:13:03 4 ou 5 ans,
01:13:05 j'avais fait cette émission pour elle,
01:13:07 parce que je voulais qu'elle découvre
01:13:09 son papa, etc.
01:13:11 Mais au bout d'un certain temps,
01:13:13 ça a duré 3 secondes.
01:13:15 J'ai passé 2 mois à apprendre à chanter,
01:13:17 mais comme un malade,
01:13:19 j'ai essayé d'apprendre à chanter,
01:13:21 et vraiment, j'ai sué sang et eau pour ça.
01:13:23 Et j'étais à côté d'elle
01:13:25 lors de la première diffusion,
01:13:27 et elle voit le personnage,
01:13:29 elle entend, elle avait son pouce dans la bouche,
01:13:31 comme ça, impassible,
01:13:33 elle écoute,
01:13:35 elle tend l'oreille,
01:13:37 avec ma forme, on la regardait du coin de l'œil,
01:13:39 elle se tourne vers moi une fois,
01:13:41 elle se retourne vers la télé,
01:13:43 elle revient, et elle fait "mais c'est toi papa, là ?"
01:13:45 Mort ! Grillée !
01:13:47 Deux mois fichu en l'air, des semaines...
01:13:49 Mais... Catastrophe !
01:13:51 - David Douillet,
01:13:53 il nous reste une dernière interview,
01:13:55 c'est la fin de l'émission, c'est l'interview des 20 dernières secondes,
01:13:57 ça va arriver juste après ça.
01:13:59 - Lundi matin, c'est pénible,
01:14:05 il fait froid, il faut se lever,
01:14:07 il faut aller te bosser...
01:14:09 Je crois que c'est pour ça qu'on a inventé le dimanche après-midi.
01:14:11 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
01:14:15 - Le bon dimanche chaud de David Douillet,
01:14:19 ambassadeur pour les Jeux Olympiques.
01:14:21 Alors, les deux portes-drapeaux, un homme, une femme,
01:14:23 je sais, ils seront connus mi-juillet.
01:14:25 Si vous deviez choisir, vous,
01:14:27 les portes-drapeaux de la délégation française,
01:14:29 vous choisiriez qui, cher David ?
01:14:31 - Moi, je sais que le comité national olympique
01:14:35 a édicté certaines règles,
01:14:37 et je ne suis pas tout à fait d'accord avec certaines.
01:14:39 Par exemple, celle de...
01:14:43 Il faut avoir participé, déjà,
01:14:45 à des Jeux Olympiques pour être porte-drapeau.
01:14:47 Je trouve ça un peu...
01:14:51 Un peu restrictif, trop restrictif, cette règle-là.
01:14:53 Un garçon comme, par exemple, Antoine Dupont
01:14:55 aurait très bien pu.
01:14:57 - Oui, Bimane, bien sûr.
01:14:59 - Je trouve que pour le rugby,
01:15:01 parce que c'est un nouveau sport dans le monde de l'Olympisme,
01:15:03 le rugby à 7,
01:15:05 et puis ce qu'il est aussi pour le peuple français,
01:15:07 aurait été un très bon représentant
01:15:09 pour porter le drapeau.
01:15:11 Voilà, bon, c'est mon avis.
01:15:13 Et puis après,
01:15:15 moi, j'aime beaucoup une athlète
01:15:17 qui fait du judo.
01:15:19 C'est Romane Dicot,
01:15:21 qui, j'espère,
01:15:23 va gagner l'or,
01:15:25 et je l'aurais bien vu aussi.
01:15:27 Le tandem Romane
01:15:29 et Antoine,
01:15:31 pour moi, c'est
01:15:33 toute la France. J'aime bien ça.
01:15:35 Mais bon, ça sera...
01:15:37 J'aurais pas dû le dire, d'ailleurs.
01:15:39 - Alors, justement, pour finir,
01:15:41 les chances du judo français, là, pour les JO, cet été ?
01:15:43 - Ah !
01:15:45 J'ai toujours été très optimiste.
01:15:49 Ça peut faire 10 médailles.
01:15:51 C'est beaucoup, hein, pour une discipline.
01:15:53 - C'est beaucoup, c'est ce que j'allais dire, ouais.
01:15:55 - On a une médaille, qui est, j'espère, quasiment assurée,
01:15:57 parce qu'à chaque fois, on est monté sur le podium,
01:15:59 depuis que cette compétition existe.
01:16:01 Il y a une compétition maintenant
01:16:03 de médailles
01:16:05 par équipe mixte.
01:16:07 On est tenant du titre.
01:16:09 D'ailleurs, on a battu les Japonais.
01:16:11 Elle existe depuis Tokyo,
01:16:13 en finale.
01:16:15 Donc, c'est là, elle est presque dans la poche.
01:16:17 Après, chez les féminines,
01:16:19 elles ont tellement de talent,
01:16:21 toutes et tous,
01:16:23 qu'elles peuvent, chacune,
01:16:25 prendre une médaille.
01:16:27 Donc, ça pourrait faire 7 médailles de plus.
01:16:29 Puis, chez les garçons, il y a Teddy.
01:16:31 La médaille est obligatoire,
01:16:33 quasiment l'or aussi.
01:16:35 Et puis, après, ça peut s'ouvrir sur une ou deux autres catégories,
01:16:37 notamment chez les légers,
01:16:39 avec Luka Mezze,
01:16:41 entre autres. Donc, on peut arriver à 10 médailles, quoi.
01:16:43 Voilà, c'est possible.
01:16:45 - Dernière interview, l'interview des 20 dernières secondes.
01:16:47 C'est chronométré, vous avez vraiment 20 secondes.
01:16:49 Vous avez un choix à faire, c'est très manichéen.
01:16:51 Et vous n'avez pas besoin de m'expliquer le pourquoi du comment.
01:16:53 On y va, top reno.
01:16:55 Plutôt combattant ou conquérant,
01:16:57 David Douillet ? - Combattant.
01:16:59 - Tatami ou Tataki ?
01:17:01 T'es pas sûr ?
01:17:03 Sport ou politique ?
01:17:05 - Sport.
01:17:07 - Les traîtres ou Mask Singer ? - Les traîtres.
01:17:09 - Participer ou gagner ?
01:17:11 - Gagner. - Celle-ci, je ne suis pas fier non plus.
01:17:13 - Judo ou Jus de l'eau ?
01:17:15 - Pfff...
01:17:17 - Grande gueule ou grand cœur ?
01:17:19 - Grand cœur.
01:17:21 - Ministre ou homme d'affaires ?
01:17:23 - Un ministre.
01:17:25 - C'est un plaisir de vous avoir, David.
01:17:27 - Moi aussi.
01:17:29 - Si on devait terminer le bon dimanche chaud du jour,
01:17:31 une phrase, un mot,
01:17:33 pour donner envie
01:17:35 à ceux qui ne sont pas encore sûrs
01:17:37 de suivre les Jeux Olympiques
01:17:39 à Paris et en France
01:17:41 de façon plus générale cet été,
01:17:43 dans 53 jours ?
01:17:45 - Découvrez les Jeux, vous allez découvrir quelque chose dans votre vie.
01:17:47 - Merci beaucoup.
01:17:49 C'était un plaisir de vous avoir, David.
01:17:51 Merci beaucoup d'avoir fait votre bon dimanche chaud.
01:17:53 Dans quelques instants, les meilleurs moments des Grosses Têtes.
01:17:55 Le temps pour moi de saluer
01:17:57 ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission.
01:17:59 Karina Siemmer, François Touchard, Agathe Deschamps,
01:18:01 Valérie Zetoun, Thaïs Wauquiez
01:18:03 et Caroline Détres. La semaine prochaine,
01:18:05 c'est Sylvie Tellier
01:18:07 qui sera assise sur ce même fauteuil.
01:18:09 Merci de nous avoir écoutés.
01:18:11 Tous les bons dimanches chauds, évidemment, vous les retrouvez
01:18:13 sur l'appli RTL.
01:18:15 Tout de suite, les meilleurs moments des Grosses Têtes. Bon dimanche, ciao !
01:18:17 (Générique)
01:18:19 ---
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01:18:27 *Musique d'outro*
01:18:54 *Musique d'outro*

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