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Raphaël Glucksmann, député européen "Place Publique", est l'invité du Face à face sur BFMTV et RMC, ce vendredi 24 janvier.

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Transcription
00:00On vous a entendu depuis six mois, depuis les élections européennes.
00:04Appelez de vos voeux à une distinction très claire entre la gauche que vous estimez être la gauche socialiste
00:11et la France insoumise. Est-ce que ce divorce est en train d'être acté ? Est-ce que ça vous réjouit ?
00:16Moi, je veux de la clarté, en fait. Je veux qu'on soit sincères. Je veux qu'on dise la vérité.
00:23Et la vérité, c'est que nous n'avons pas la même vision du monde. Nous n'avons pas le même projet.
00:28Nous n'avons pas le même rapport à la politique. Nous n'avons pas le même rapport à la brutalisation de la vie politique.
00:31Et nous n'avons pas le même rapport à l'utilisation ou non de la censure, comme on l'a bien vu au Parlement.
00:37Donc aujourd'hui, il y a une clarification qui s'opère. Et si le Nouveau Front populaire était un mouvement d'union
00:45face à l'extrême droite dans une situation extrêmement précise, qui était celle de la dissolution insensée
00:50de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, et du temps donné, trois semaines, au parti pour s'organiser
00:55et empêcher Jordan Bardella et Marine Le Pen de prendre le pouvoir, ce n'était pas un mariage sur le fond.
00:59On le voit aujourd'hui et il faut qu'on assume. Moi, ce que je dis, c'est n'ayez pas peur.
01:04N'ayez pas peur. Vous êtes socialiste, sociodémocrate, vous êtes écologiste, vous êtes une gauche démocrate pro-européenne.
01:12Nous sommes majoritaires à gauche et nous devons défendre notre vision du monde.

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