Younous Omarjee, candidat LFI aux Européennes

  • il y a 4 mois
Younous Omarjee, candidat LFI aux Européennes

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00:00 (Musique)
00:15 Il faut tout changer et c'est pourquoi nous avons retenu d'ailleurs ce slogan pour notre campagne des européennes.
00:23 Il faut véritablement tout changer, les gens n'en peuvent plus vous savez.
00:27 Je suis en campagne électorale, je discute avec les gens, les gens n'en peuvent plus de la politique d'Ursula von der Leyen
00:36 et des petits compromis qu'elle passe avec les uns et les autres. Les gens veulent que ça cesse.
00:43 (Musique)
00:51 C'est Raphaël Gossmann qui a reparlé à nouveau comme Manuel Valls de gauche irréconciliable.
00:58 Mais évidemment il n'est pas possible de se concilier avec des personnes qui refusent de qualifier ce qui se passe aujourd'hui à Gaza de génocide.
01:12 Il n'est pas possible de se concilier avec des personnes qui colportent un certain nombre de rumeurs sur nous.
01:21 Il n'est pas possible de se concilier avec des personnes qui ne s'émeuvent même pas de la mise en cause des libertés politiques aujourd'hui
01:32 et du fait que des responsables associatifs, des militants, des responsables politiques soient renvoyés devant les tribunaux
01:43 tout simplement parce qu'ils défendent des principes d'humanité et cela ne les gêne pas.
01:49 Je vais dire qu'il n'est pas possible d'espérer l'union de la gauche demain contre notre mouvement et dans des postures contre Jean-Luc Mélenchon.
02:08 C'est simple, c'est clair, c'est net. C'est la raison pour laquelle nous avions dit qu'il était important de faire l'union pour les européennes.
02:21 Mais on ne peut pas jouer la division pour les élections européennes, ne apporter sa voix à ce brouhaha actuellement en France,
02:37 à ce climat tout à fait délétère contre la France insoumise et ses dirigeants, et penser que demain, pour les municipales, il sera possible de s'unir.
02:50 La gauche, c'est quoi ?
02:58 Quand je parle de la vraie gauche, je pense à la gauche qui se distingue de la gauche, si on peut dire ça, de François Hollande.
03:09 Et on voit où François Hollande a désespéré tout le peuple de gauche en menant des politiques libérales.
03:20 Quand je parle de la vraie gauche, je parle de la gauche qui, en Europe, refuse tous les accords de libre-échange, contrairement aux sociodémocrates.
03:31 Quand je parle de la vraie gauche, je parle de la gauche qui, de manière résolue, est engagée pour l'augmentation des salaires,
03:42 est engagée contre le pacte de stabilité budgétaire, est engagée pour les plus pauvres.
03:50 La vraie gauche qui n'a pas trahi le peuple.
03:54 Et cette gauche sociodémocrate incarnée par François Hollande, prolongée parce qu'Emmanuel Macron est un prolongement de François Hollande.
04:07 Et bien, plus personne n'en veut, et à gauche, personne n'en veut.
04:13 Et pour les législatives, nous avons porté ensemble, avec les camarades socialistes, avec les amis des Verts, des propositions communes.
04:26 Des propositions communes qui permettaient de fédérer de nouveau la gauche sur des propositions véritablement de gauche,
04:36 et non pas une forme d'imposture de la même manière que l'imposture de François Hollande au moment du discours du Bourget.
04:45 Et aujourd'hui, dans cette campagne des européennes, je vois qu'il y a beaucoup de points communs en réalité entre Raphaël Glucksmann, qui n'est pas un socialiste.
04:56 Ce n'est pas un socialiste.
04:58 Et je dis aux socialistes, s'ils veulent rester fidèles au programme de la NUPES, s'ils veulent rester fidèles à leurs engagements de gauche,
05:11 il ne faut pas qu'ils fassent confiance à quelqu'un, bien que désigné par leur parti,
05:17 qui est en réalité, dans ses engagements, un libéral et qui n'épouse pas l'ensemble des propositions de la vraie gauche socialiste.
05:29 Il y a une vraie gauche socialiste, et je pense que nous portons également les propositions.
05:36 Nous l'avons vu pendant la campagne des législatives, et nous l'avons vu dans l'élaboration du programme que nous avons élaboré en commun pour les européennes,
05:46 ce programme de la NUPES.
05:48 Donc, tous ceux qui croient dans ces propositions, ils doivent se retrouver sur la liste de Manon Bray.
05:55 Olivier Boireau a toujours été en fidélité avec ses engagements.
06:12 Jamais il n'a failli à ses engagements. Jamais.
06:21 Et toujours, il a été en soutien pour les européennes, mais également pour soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle.
06:35 Et cette loyauté, je la souligne, et vraiment, je félicite Olivier Boireau pour son engagement à nos côtés,
06:47 qui nous donne de la force dans le rassemblement que nous devenons avoir pour ces élections européennes,
06:55 qui est inédite et qui est appelée à se renforcer avec Résistance 97.4, avec le mouvement de notre ami Géobédier, maire de Saint-André,
07:10 avec le mouvement de l'APR de nos amis Claude Boireau, avec évidemment le PLR, avec Olivier Boireau aujourd'hui,
07:25 et puis bien sûr, Patrick Le Breton et le Progrès.
07:29 Patrick Le Breton, socialiste, et qui n'a jamais trahi les idées socialistes, telles que l'a pu le faire François Hollande.
07:41 Et c'est ce retour de François Hollande à travers Raphaël Gossman que chacun peut voir.
07:49 Nous sommes exactement sur des positions inverses. Nous pensons qu'il y a un avenir.
07:54 Que la condition de l'avenir pour la gauche en France, elle réside dans une gauche de rupture sur des propositions
08:06 qui soient totalement en contraste avec les oppositions des libéraux et de la social-démocratie.
08:17 Autrement, c'en est fini de la gauche en France, et sans doute en Europe également.
08:24 Donc oui, Olivier Boireau est un ami, il est un soutien de longue date, et je le remercie pour son engagement, qui est un engagement important.
08:45 Oui, je pense que le résultat des européennes est un résultat qui sera dans tous les cas important.
08:52 Mais la vie politique française continue à être structurée en trois pôles aujourd'hui.
09:00 Le pôle macroniste, ou le pôle du parti présidentiel, le pôle de l'extrême droite, et de la droite la plus extrême,
09:11 et puis le pôle insoumis. La vie politique française est structurée ainsi.
09:19 Et je crois que, beaucoup plus que lors des dernières élections présidentielles, nous avons plus de chance cette fois-ci,
09:28 contrairement aux apparences, d'être au second tour de la présidentielle.
09:33 Parce que vous aurez une crise, on le voit d'ailleurs, ça commence, une crise de leadership du côté des macronistes.
09:41 Puisque le président de la République est en impossibilité de se représenter,
09:47 et puis aussi il y a, après deux mandats, une aspiration, une volonté de changement,
09:54 surtout vu le niveau de détestation, d'impopularité du président de la République,
10:01 qui va aller en s'aggravant, je crois, jusqu'à la future échéance.
10:06 Et puis Marine Le Pen, et l'alternative reste le pôle insoumis, et pour ma part, je crois, Jean-Luc Mélenchon.
10:18 Donc, quand je dis que ce saisir du bulletin au bris, au margie, pour les européennes,
10:27 c'est se donner aussi la possibilité, la chance, la possibilité de dire sa colère contre Emmanuel Macron,
10:35 et d'ouvrir le chemin du changement, je crois que cette espérance reste plus que jamais possible.
10:43 [Musique]

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