Jacques INREP

Quelques souvenirs de Jacques dans des AG de la 4ACG

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01:04 Nous avons organisé un colloque la semaine dernière.

01:08 Ça a été assez mouvementé, puisque nous avions 100 barrières proches de l'OS

01:14 qui ont essayé de nous empêcher que ce colloque se tienne.

01:18 Je suis très content personnellement que Bernard Deschamps,

01:22 qui est donc un ancien député, et l'équipe l'entourant,

01:26 et Blaguedart notamment, aient insisté auprès des autorités

01:31 de façon que ce colloque, qui était un colloque historique,

01:35 avec des grands historiens, ait pu se tenir.

01:38 Donc je vous apporte le salut fraternel de François de Gézeye.

01:41 Voilà, c'est tout.

01:43 Merci.

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01:54 On ne peut pas dire que tous les appelés ont été détorsionnaires.

01:58 Ça serait une connerie. Il n'y a aucun historien qui dit ça.

02:01 On ne peut pas dire non plus que tous les miliardaires de carrière

02:05 étaient détorsionnaires. Il y a même des officiers de renseignement

02:08 qui ont pratiqué autrement leur enseignement qu'en torturant les gens.

02:13 Par contre, ce que l'on peut dire, c'est qu'on a mis du matériel

02:16 des hommes pour torturer.

02:19 Il y avait une institution qui était à l'intérieur de l'armée,

02:24 qui était... ça a été même développé par des colonels,

02:29 je veux dire, qui était la contre-révolution.

02:32 Ils ont bâti une théorie de la guerre contre-révolutionnaire.

02:37 Moi, je crois que, jusqu'à preuve du contraire,

02:40 il n'y a aucun pays qui a gagné contre une guérilla

02:43 et contre un peuple qui se soulève.

02:46 Ça, c'est quelque chose que... on peut difficilement dire le contraire.

02:51 À chaque fois qu'on torturait quelqu'un, je veux dire,

02:53 il y en avait dix qui sortaient de l'ombre.

02:55 C'était ça, le résultat.

02:57 Merci à tous !

02:59 [SILENCE]