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00:00 Matinale spéciale sur France Bleu Périgord ce matin avec Pascal Protano, président du SMD3, Isabelle Moreau, directrice adjointe du syndicat Mixed qui répondent à vos questions 0553538282.
00:13 Des questions par rapport à la hausse des dépôts sauvages de déchets, notamment à côté des bornes en dehors d'Oyne-Louis.
00:22 Il y en a beaucoup plus, notamment à Périgueux. Par exemple, Pascal Protano, pour commencer, je voudrais juste vous faire agir au reportage qu'on a entendu dans le journal de 8h.
00:31 Sylvain, un habitant de Périgueux, qui n'est pas inscrit au SMD3, il dépose ses poubelles sur le trottoir. Il y en a beaucoup des gens comme ça qui ne sont pas du tout inscrits ?
00:40 On a recensé environ 8% de personnes qui ne sont pas inscrites. C'est beaucoup. Et c'est difficile d'aller les chercher. C'est beaucoup. Et puis c'est une perte financière pour le SMD3 qui s'élève à peu près à 3 millions d'euros.
00:52 Et c'est injuste parce que ceux qui sont inscrits équipés paient pour eux.
00:57 Qu'est-ce que vous leur dites à ceux qui ne veulent pas payer ?
00:59 Petit à petit, ils vont devoir payer parce qu'ils se séparent de leurs déchets en les déposant en pied de borne. Les agents de verbalisation les retrouvent. Quand ils les retrouvent, ils les inscrivent d'office.
01:09 Alors apparemment, ils ne les retrouvent pas toujours, puisqu'il y a des gens, ça fait un an et demi, qui déposent leurs déchets de volée borne.
01:14 On en a retrouvé, depuis le début de la redevance incitative, on en a retrouvé je crois une bonne centaine. Mais ça ne suffit pas. Il faut absolument qu'on les retrouve.
01:24 On travaille avec des listes qu'on a d'usagers dans d'autres domaines pour essayer de les... Mais c'est un travail fastidieux qu'une personne du SMD3 effectue.
01:34 0553538282, c'est le numéro pour poser toutes vos questions ce matin jusqu'à 8h30 à Pascale Protano, présidente du SMD3, Isabelle Moreau, directrice adjointe au SMD3.
01:44 Et on commence tout de suite avec Dominique Dubug. Bonjour Dominique.
01:48 Oui, bonjour monsieur.
01:49 Quelle est votre question Dominique ?
01:51 Voilà, je voulais poser une question concernant les résidences secondaires qu'il y a en Dordogne, et il y en a beaucoup, et pour lesquelles les propriétaires ne viennent que quelques fois un mois ou six mois ou trois mois.
02:05 Et ces personnes-là payent aussi la redevance, mais comme s'ils étaient là toute l'année. Est-ce que c'est normal ?
02:16 Alors Dominique, je me permets juste, ce matin on parle vraiment des dépôts sauvages qui est un problème spécifique, parce qu'on a pu répondre plusieurs fois à plein de questions sur le SMD3.
02:30 Pascal Protano, je voulais juste répondre à Dominique rapidement, et puis après on reviendra sur les dépôts sauvages.
02:35 Oui, les résidences secondaires, elles sont sur la redevance incitative, parce qu'en fait on ne sait pas, nous, on n'a pas de moyens de contrôler si les personnes viennent deux semaines ou si elles y sont toute l'année.
02:45 Donc effectivement, il y a un forfait résidence secondaire, tout comme avec la Tome, ils payaient quand même, ils payaient pour toute l'année, puisqu'ils étaient sur la taxe foncière.
02:55 On va donc revenir sur les dépôts sauvages, parce qu'on l'a dit, il y en a de plus en plus en Dordogne, et on accueille Arnaud qui appelle de l'IMERA. Bonjour Arnaud.
03:06 Bonjour, bonjour François Ferrygor, bonjour M. Protano. Je vous ai écouté tout à l'heure pendant mon interview, là je passe à Boulazac, je suis parti de Fleurac, je suis allé chez moi à l'IMERA, et je suis maintenant à Boulazac au-dessus de l'autoroute.
03:21 Eh bien écoutez, je suis au quatrième dépôt de déchets auprès des conteneurs, je trouve ça scandaleux et inadmissible. Je suis élu dans ma commune, je trouve ça, voilà, c'est un vrai problème.
03:33 Moi je ne comprends pas cette gestion, je suis en opposition totale avec votre vision qui est de reprocher aux gens de déposer des déchets auprès des conteneurs.
03:42 Peut-être qu'il faut revoir, je pense quand même qu'il faut entendre les élus locaux, parce que je pense qu'on est quand même assez nombreux pour vous expliquer que ce système ne convient pas.
03:51 Moi je ne suis pas sur le prix, je suis sur la façon de le gérer. Je suis fils d'agriculteur, je suis le frère d'un agriculteur, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on va bientôt retrouver nos terrains envahis de déchets.
04:03 Est-ce que c'est à nous de les ramener après aux conteneurs ?
04:06 Arnaud, Arnaud, je vous permets juste une question. Vous êtes élu local vous-même ?
04:11 Oui, sur l'IMERA.
04:13 Ok, donc à la mairie ?
04:15 Oui, oui, je suis conseiller municipal.
04:18 Très bien. Donc Arnaud, Pascal Protanneau nous dit qu'il a vu 4 conteneurs avec des dépôts sauvages de voie ce matin.
04:26 Oui, on a vu 4 Arnaud ce matin. On va laisser à Pascal Protanneau le temps de répondre. C'est beaucoup, 4 bornes par exemple sur le trajet d'Arnaud.
04:55 Il y en a beaucoup plus que ça. Il y a 10 000 bornes en Dordogne.
04:59 Mais là avec des sacs de bords.
05:01 Effectivement, il y a beaucoup de bornes qui débordent. Notre service de nettoyage, parce qu'on a des agents qui font ça à la propreté à côté des bornes.
05:10 Ils ont commencé à 8h, ils vont passer. J'espère que sur le chemin du retour ça sera nettoyé. Ce qui n'empêche pas que d'autres personnes auront peut-être jeté au pied des bornes.
05:19 Mais en passant comme ça, on ne sait pas si c'est que la borne est pleine ou si c'est que les gens ont jeté à côté.
05:26 Je veux dire un petit quelque chose à cet élu. Le système a été voté en 2018 je crois.
05:36 Et en 2018, tous les élus de Dordogne étaient d'accord pour passer à ce système.
05:40 Donc moi quand je suis arrivé en 2020, j'ai mis en place le système qui a été voté et compris par la commune de l'Iméra.
05:47 Tout le monde l'a voté.
05:49 - Vous disiez tout à l'heure qu'il y avait des retards de collecte à cause des camions.
05:54 Parce que vous n'avez pas assez de camions.
05:56 Quels secteurs sont-ils impactés ?
05:58 - Le secteur du Grand Périgueux essentiellement. Le secteur de Bellevesse commence à avoir des soucis de camions.
06:03 Avant il nous fallait 6 mois pour commander un camion. Aujourd'hui il nous faut 2 ans et demi.
06:08 - C'est quoi ? Ils ne peuvent plus passer toutes les semaines ?
06:10 - On fait tourner différemment les camions. Et forcément quand il y a moins de camions, il y a des passages à moins.
06:17 Et notamment sur certains secteurs.
06:19 - 0553 53 82 82 pour poser toutes vos questions ce matin à Pascal Protano, président du SMD3.
06:27 Isabelle Moreau, directrice adjointe au SMD3 en studio avec nous ce matin.
06:31 Et on va accueillir Michel De La Force tout de suite qui va pouvoir poser sa question en direct.
06:37 Alors est-ce qu'on a Michel ? Bonjour Michel !
06:40 - Bonjour Michel. - Bonjour.
06:41 - Michel vous avez une question sur ces points d'apport volontaire justement et sur leur équipement.
06:45 - Oui, j'aimerais savoir dans quelle mesure tous les points d'apport volontaire sont-ils équipés de sondes ?
06:51 A partir de quand sont déclenchées les ouvertures ? Et suivant quel cadencement ?
06:58 Parce que j'en... voilà.
07:01 - Est-ce que vous pouvez nous expliquer Isabelle Moreau déjà ce principe de sonde et à quoi ça correspond ?
07:05 - Comme Michel le précise, oui, toutes nos bornes sont équipées de sondes de remplissage.
07:10 C'est-à-dire qu'on peut voir en temps réel où se situe le taux de remplissage d'une borne.
07:15 Ce qui nous permet nous de programmer, détourner, en tenant compte de ce qui s'est passé la semaine d'avant
07:21 et voir un petit peu antécédemment depuis un mois pour voir un petit peu la fluctuation.
07:25 Et au fur et à mesure qu'on va avancer dans le système avec l'antériorité, on sera même en saisonnalité la programmation.
07:32 Donc là les bornes, c'est-à-dire qu'à chaque fois qu'elles atteignent 80% de taux de remplissage,
07:37 il y a une collecte qui est programmée.
07:40 Après on fait des particularités pour les zones touristiques,
07:44 où là on va passer le vendredi pour éviter qu'il y ait des débordements le samedi,
07:49 parce qu'on sait qu'en période touristique, les locataires saisonniers,
07:52 ou même les personnes qui vont faire leur marché,
07:55 viennent déposer de façon plus importante leurs déchets à ce moment-là,
07:59 que ce soit les bornes noires ou les bornes jaunes.
08:01 Alors comment ça se fait, puisque vous avez affiché le taux de remplissage,
08:05 comment ça se fait que les bornes débordent comme elles le font ?
08:07 Il y a à la fois la problématique des véhicules qu'on connaît,
08:12 avec les réparations qui peuvent prendre du temps, ou l'acquisition de nouveaux camions,
08:16 et il y a aussi la problématique, comme le disait le président,
08:19 des personnes qui n'ont pas ce badge, notamment pour les ordures ménagères,
08:22 et qui vont le poser devant la borne.
08:24 Et donc pour beaucoup, beaucoup pensent que vu que le sac est posé devant la borne,
08:28 ça veut dire que le conteneur est plein.
08:30 On avait la même problématique à l'époque avec les bornes à verre,
08:33 je ne sais pas si vous vous souvenez,
08:34 il y avait des personnes qui posaient quasiment des cartons ou des cajots remplis de bornes à verre,
08:37 et en fait tout le monde a préaccumulé autour, par terre,
08:40 parce que tout le monde pensait que la borne était pleine.
08:42 Donc c'est toujours cet effet, où dès que c'est stocké par terre,
08:45 on a l'impression que c'est plein ou que ça ne fonctionne pas.
08:47 - Allô, je peux réintervenir ?
08:49 - Oui, très rapidement Michel.
08:51 - Oui, parce que quand vous dites, comment font les gens quand tout est entouré de sacs,
08:56 parce que soi-disant ce n'est pas plein,
08:59 et que quelques personnes font ce genre d'incivilité,
09:04 comment font les gens qui voudraient bien mettre leur sac dans leur borne ?
09:08 Ils se transforment en rippers,
09:10 et je ne crois pas, et je ne suis pas persuadée,
09:12 que dès que vous avez une sonnerie qui vous dit que 80% soit plein,
09:17 financièrement vous ne pouvez pas envoyer un camion pour 3-4 bornes, c'est pas possible.
09:21 - C'est une tournée qu'on réalise à chaque fois.
09:25 - Oui, vous avez raison.
09:26 Les puces transmettent une information au central,
09:30 et c'est le central qui organise la tournée par rapport aux informations des bornes.
09:34 Et effectivement, vous avez raison, quand la borne est entourée de sacs,
09:37 on ne peut pas y accéder.
09:38 C'est pour ça qu'on a un service de propreté,
09:40 mais avec la multitude de dépôts sauvages,
09:43 ils sont dépassés aussi,
09:45 parce qu'on ne s'attendait pas à ce que les gens déposent à ce point au pied des bornes.
09:49 - 0553538282, vous nous appelez jusqu'à 8h30 pour poser toutes vos questions.
09:54 A Pascal Protane, au président du SMD3, Isabelle Moreau, directrice adjointe.
09:58 On se retrouve dans quelques instants.
09:59 - Souviens-toi, ce message interpelle chaque visiteur à l'entrée du village martyr d'Oradour-sur-Glane,
10:16 symbole de la barbarie nazie, village victime du plus important massacre de civils
10:20 jamais perpétré en France.
10:22 Ce lundi 10 juin, Oradour commémore le 80e anniversaire du massacre de 643 hommes, femmes et enfants
10:29 par les SS de la division Das Reich.
10:31 Alors je vous propose une soirée spéciale avec un film documentaire et un débat consacré à la mémoire.
10:38 - Depuis le village martyr, Oradour, 80 ans après,
10:43 on en parle dans "Débat d'oct" présenté par Fabrice Bideau, jeudi à 23h05, sur France 3.
10:51 Dimanche à 12h55, Éric Perrin vous embarque, "Le temps d'un détour".
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11:06 "Le temps d'un détour", sortez des sentiers battus, dimanche à 12h55, sur France 3.
11:15 - Le 6/9, sur France Bleu Périgord.
11:19 - Un mot sur la météo de ce mercredi, c'est du soleil ce matin.
11:22 Cet après-midi, quelques nuages en plus avec 27 degrés attendus.
11:25 Sur la route, en cas de difficulté, vous nous appelez 0553538282.
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11:39 Espaces balançats à Saint-Laurent-sur-Manoir.
11:44 - Votre avis nous intéresse, sur France Bleu Périgord.
11:48 - 8h20 sur France Bleu Périgord et France 3, émission spéciale SMD3 ce matin, Louis Debargevin.
11:53 - On s'intéresse aux dépôts sauvages qui sont très nombreux et on vous propose de poser vos questions à Pascal Protano,
11:59 le président du SMD3 et à Isabelle Moreau, directrice générale adjointe.
12:04 On accueille maintenant Annie de Trellisac. Bonjour Annie.
12:09 - Bonjour.
12:11 - Quelle est votre question ?
12:13 - Ma question est que vous avez des personnes qui mettent leur sac noir dans les containers jaunes.
12:23 Peut-on retrouver ces gens pour qu'ils puissent être, comme tout le monde, payés correctement
12:31 et qu'ils soient verbalisés quand il y a le tri du jaune ?
12:39 Est-ce qu'il est possible de retrouver ces sacs noirs ?
12:42 - Pascal Protano, ça arrive souvent déjà, les sacs noirs dans les containers jaunes ?
12:46 - Oui, il faut le dire, ça arrive très souvent.
12:49 Il y a deux façons de verbaliser.
12:51 La première, c'est nos agents verbalisateurs en Cermantée qui vont au pied des bornes,
12:55 qui ouvrent les sacs pour essayer de trouver des éléments.
12:58 Ils n'en trouvent pas beaucoup parce que les gens qui mettent à côté se débrouillent en général
13:02 pour ne pas laisser une adresse traîner.
13:04 Par contre, ceux qui mettent les sacs noirs dans les sacs jaunes,
13:07 on les retrouve plus facilement.
13:09 Les camions, quand ils arrivent au centre de tri, on sort les sacs noirs par rapport aux sacs jaunes.
13:14 Et là, les sacs noirs sont fouillés systématiquement par ces agents verbalisateurs.
13:19 Généralement, les usagers pensent qu'une fois qu'ils ont mis dans le sac jaune,
13:23 le déchet part ailleurs et qu'on ne le retrouve pas.
13:27 Et là, on trouve pas mal d'adresses et on verbalise.
13:30 - Ok, très bien. Donc ça c'était pour répondre à Annie.
13:33 Sur les bornes jaunes, vous avez aussi des sondes dans ces bornes ?
13:37 - Oui, il y a des sondes dans toutes les bornes.
13:40 - Elles débordent aussi ?
13:42 - Elles débordent. Alors, celles-là, elles ont été surtout sur le Grand Périgueux,
13:46 on a mis une borne noire et une borne jaune en général.
13:50 Avec le recul, maintenant, on aurait dû mettre deux bornes jaunes pour une borne noire.
13:54 C'est fait à quelques endroits mais pas partout.
13:56 Et justement, la baisse du sac noir augmente le sac jaune,
14:00 heureusement, sinon ça voudrait dire que les déchets sont dans la nature.
14:03 Et donc, on va devoir installer plus de bornes jaunes que de bornes noires.
14:07 - 0553538282 pour intervenir vous aussi et poser vos questions.
14:11 À Pascale Protano, présidente du SMD3, Isabelle Moreau, directrice adjointe.
14:15 Il y a Béatrice de Terrasson qui nous rejoint. Bonjour Béatrice.
14:18 - Oui, bonjour.
14:20 - Quelle est votre question ?
14:21 - J'ai un enfant handicapé de 30 ans, je veux bonjour à lui.
14:25 Et j'aurais aimé savoir comment je fais pour bénéficier de l'aide qu'on a parlé ce matin.
14:33 - Pascale Protano.
14:34 - Alors Béatrice, c'est à Terrasson, et c'est justement, je profite de votre émission,
14:39 pour bien dire que le SMD3 n'est pas compétent sur tout le département.
14:44 Terrasson, c'est pas nous madame, c'est le syndicat de Brives qui vous collecte.
14:48 Donc c'est à eux, je sais pas comment ils font, c'est à eux de poser, il faut leur poser la question.
14:53 - Et Brives m'a répondu plusieurs fois, non, non, non, non, nous on n'est pas au courant.
14:57 J'ai même appelé les impôts pour savoir comment ça se passait.
15:00 - Ça malheureusement, ça dépend pas du tout du SMD3.
15:03 - Terrasson n'est pas dans notre secteur.
15:05 J'en profite, mais appelez au SMD3, ils vous le confirmeront, ils vous donneront peut-être la marche à suivre.
15:11 - Pour rappeler sur le surplus médical, c'est vrai qu'on pense aux personnes incontinentes d'un certain âge,
15:16 mais c'est vrai que ça concerne même les jeunes adultes.
15:19 - Si c'était chez nous, ça serait pris en compte, mais je sais pas sur Brives comment ils fonctionnent.
15:24 - Voilà Béatrice, merci de nous avoir appelé ce matin.
15:27 Il y a Paulette qui nous rejoint depuis le Buisson. Bonjour Paulette.
15:32 - Bonjour Paulette.
15:33 - Oui bonjour.
15:34 - On vous écoute Paulette.
15:35 - Oui voilà, avant les poubelles passaient deux fois par semaine.
15:39 Donc ça faisait 5 ans de ramassage par an.
15:42 Maintenant avec 16 ouvertures, on a assez.
15:45 Donc s'il passait une fois par mois, ça reviendrait, mais bien moins cher que ce qu'ils ont mis à ce moment.
15:50 Et il y aurait pas de niveau sauvage.
15:52 - Paulette, en fait, vous voulez qu'il passe encore moins souvent ?
15:55 - Avant, il passait deux fois par semaine.
15:58 - Ouais, en fait en porte à porte.
15:59 - Enfin, quatre fois il passait.
16:01 - Ouais.
16:02 - Regardez combien il y avait de camions qui passaient par an.
16:04 S'il passait qu'une fois par mois, puisqu'il y avait 16 ouvertures, on en a assez.
16:07 - Donc en fait, Paulette, vous préféreriez continuer le porte à porte, mais une fois par mois, au lieu des points d'apport volontaire.
16:13 - Voilà, ou plus les droits sonnels, puisque ça fait un peu plus d'un par mois.
16:17 Et il y aurait pas trop de circulation.
16:20 Et des fois, moi, une fois, je me suis retrouvée sur les deux bornes pleines, que je suis allée à Troisième Été.
16:25 Je me suis dit que je pouvais y aller.
16:27 J'ai pu m'ouvrir.
16:28 Quand j'étais à la mairie, on m'a dit qu'il n'y avait pas que trois.
16:30 Mais vous croyez que j'allais faire mon tour du buisson, on m'a trouvé à la main ?
16:34 - Alors, il y a deux questions, Pascal Protano, là-dedans.
16:37 La première, sur les dépôts sauvages, Paulette explique qu'elle arrive souvent devant une borne qui est pleine,
16:45 ou en tout cas, elle ne peut pas mettre son sac dedans.
16:47 Et elle explique que c'est compliqué d'enchaîner plusieurs bornes.
16:51 Parfois, on va déposer ses ordures avant d'aller au travail.
16:54 Vous comprenez, quand on a trop de bornes pleines, qu'on ne peut pas poser son sac et qu'on finit par le mettre devant ?
17:00 - Alors, je comprends, et je comprends autant plus qu'il y a une règle qui a été mise en place au SMD3.
17:06 Quand la borne est pleine parce qu'on n'a pas collecté, les agents verbalisateurs ne vont pas verbaliser devant les bornes.
17:13 Parce que je comprends que quand on part, on n'a pas envie de faire le tour des bornes pour trouver la...
17:17 - Donc, quand la borne est vraiment pleine ou qu'elle ne fonctionne pas...
17:19 - Ou endommagée.
17:20 - On n'est pas verbalisé.
17:22 - On n'est pas verbalisé parce que, bon, je comprends que les gens n'ont pas envie de faire le tour de la Dordogne pour déposer leur sac.
17:28 Mais ce qu'il faut qu'on arrive à faire, c'est justement, nous, de notre côté, arriver à ce que les bornes ne soient pas pleines et qu'on soit compétitifs.
17:38 Je pense que ça arrivera.
17:40 - Donc le SMD3 a de ce côté-là aussi des améliorations à porter.
17:43 - Tout à fait.
17:44 - Une question sur les déchetteries qui sont limitées aussi. On a une carte.
17:49 Pourquoi, comme dans plein d'autres départements, parce que c'est un endroit où on trie, pourquoi ne pas ouvrir les déchetteries et ne plus limiter pour les particuliers notamment ?
17:57 - Alors, on a décidé de limiter il y a quelque temps parce qu'on s'est aperçu qu'en général, les gens n'avaient pas besoin de plus de 26 passages.
18:06 26 passages, c'est quand même... Il faut y aller en déchetterie pour faire 26 passages.
18:10 Et on a limité parce qu'on a vu qu'il y a des gens qui passaient 200, 300 fois.
18:14 Et ces gens-là, en fait, c'est des faux usagers.
18:17 C'est des professionnels qui ne veulent pas payer et qui se faisaient passer pour des particuliers pour aller vider.
18:23 Ou alors, c'est des gens qui travaillent au black, notamment dans le jardinage, qui allaient jeter des déchets.
18:29 Donc, on a limité pour plus qu'ils puissent aller en déchetterie.
18:31 - Et dans les autres départements, ça fonctionne bien ?
18:33 - Il y a de tout. Ça peut être aussi en mode contrôlé.
18:36 Enfin, c'est en train de se développer, justement, parce que le coût des déchets augmente.
18:42 Et pour éviter cette transhumance ou cet afflux, peut-être de professionnels ou d'autres départements, d'autres collectivités qui peuvent venir au sein de ces déchetteries.
18:49 - Émission spéciale SMD3, ce matin avec nous en studio, Pascale Protano, présidente du SMD3, Isabelle Moreau, directrice adjointe,
18:55 et Daniel qui nous rejoint depuis Bellevès. Bonjour Daniel.
18:58 - Bonjour monsieur.
18:59 - Daniel, votre question ?
19:01 - Ma question est simple, je suis non-voyante.
19:04 Alors, je sais éliminer mes déchets, mais il est pour moi très difficile de faire un tri, de dire tel déchet va dans tel sac.
19:15 Et comme toute la semaine je n'ai personne pour m'aider, je suis obligée de tout mettre dans un seul sac.
19:23 Alors, une fois par semaine, on vient chercher mon sac, on l'emporte, mais qu'est-ce que je dois faire par rapport au triage ?
19:31 - Pascale Protano, est-ce qu'il y a eu une aide, Isabelle Moreau, pour les personnes qui ne peuvent pas forcément trier ?
19:37 - Daniel, c'est la première fois de toute ma carrière que j'entends cette problématique.
19:43 Du coup, ça m'interpelle fortement.
19:48 - Vous avez une aide à domicile, madame ?
19:51 - Une fois par semaine, mais elle ne peut pas défaire tout mon sac pour trier elle-même.
19:57 - Après, ce que je peux juste vous conseiller, c'est en touchant le contenant, on arrive à détecter si c'est du plastique ou du carton.
20:06 Dans ces cas-là, ou si c'est une boîte de conserve, de la mettre dans un contenant à part.
20:12 - Nous faisons des formations aux aides à domicile, peut-être que votre aide à domicile peut vous aider.
20:18 Alors c'est vrai que si vous êtes non-voyante et qu'elle ne vient qu'une fois par semaine, ça paraît difficile.
20:24 Téléphonez au SMV3, on essaiera de trouver une solution.
20:28 On vous avérera déjà un agent qui va peut-être vous aider avec du matériel.
20:33 - Est-ce que c'est sur les emballages qu'il faudrait qu'il y ait du braille dessus aussi, pour bien spécifier ?
20:39 - Compliqué de faire aux industriels de faire changer, mais c'est un cas spécifique, Daniel.
20:45 Vous allez pouvoir appeler le SMV3 pour essayer de voir avec eux.
20:48 - Fin de notre émission spéciale consacrée au SMV3. Merci beaucoup, Pascal Trotano.
20:53 - Je peux juste dire, par rapport au reportage de ce matin, de la personne qui loue des appartements,
20:59 ce n'est pas aux locataires de s'en occuper, mais c'est à la personne qui loue de payer et de fournir une carte à ses locataires, si c'est saisonnier.
21:08 - Et pour finaliser, la ville de Périgueux passe en point d'apport volontaire au 1er juillet.
21:14 De la communication va être faite dans le magazine de Périgueux et dans tous les quartiers qui sont encore en porte-à-porte.
21:19 Vous allez avoir l'information et les bornes arrivent là le 10 juin.
21:23 - L'information est retrouvée aussi sur francebleu.fr. Merci Pascal Trotano, président du SMV3.
21:28 - Merci à vous Isabel Morod, directrice adjointe, d'avoir été nos invités.
21:32 Merci à tous d'avoir participé en nous appelant ce matin.