Geoffroy Lejeune, journaliste, revient sur «la manière dont on traite différemment les questions de refus d'obtempérer». Ce dernier fait référence au mineur qui a tué un automobiliste à Clamart après un refus d'obtempérer.
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00:00Ouais, moi je suis désolé, j'ai envie de le faire, le parallèle non pas avec l'affaire Nahel, mais avec la manière dont on traite différemment
00:05les questions de refus d'obtempérer, y compris quand elles sont dramatiques, c'est-à-dire qu'en gros ça intéresse CNews et le reste est un peu moins
00:12prompt à en parler, ou en tout cas ça passe très vite, ça c'est la première chose, et par contre la médiatisation extrême des cas d'accidents, d'interventions en l'espèce,
00:23c'était notamment le cas de Nahel, qu'est-ce qui se passe quand il y a l'affaire Nahel, tous les médias rebondissent dessus, sans grande prudence, sans même parfois aucune prudence,
00:31et une partie de la classe politique accuse immédiatement, et là pour le coup l'enquête, moi je suis d'accord, l'enquête judiciaire elle vise un cas spécifique,
00:38donc il faut lui faire confiance dans tous les cas à chaque fois, mais l'affaire Nahel c'est même un montage, c'est un emballement médiatique, et derrière il y a des émeutes
00:47qui sont presque excusées par une partie de la classe politico-médiatique, parce qu'il y a eu à l'origine ce problème dans l'interpellation, et ce coup de feu, et cette mort.
00:58Je suis désolé, en fait c'est parce qu'il y a parfois des morts à cause des refus d'obtempérer qu'il y a l'affaire Nahel.
01:03Les policiers le savent, les policiers le savent que le jeune Nahel il est dangereux dans sa voiture, et donc ça prépare, ça conditionne, et je pense que personne n'a pris de plaisir en effet à sortir son arme ce jour-là.