Hebdo Com - L'intégrale du vendredi 7 juin… Rebecca Blanc-Lelouch
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00:00 Bonjour à tous et bienvenue dans Hebdocom, votre émission média pub et com sur BFM Business.
00:06 Toute l'actualité économique de nos meilleurs communicants, agences et personnalités du monde de l'information, de la diffusion et des réseaux sociaux.
00:13 Hebdocom saison 2 épisode 34, c'est parti !
00:17 *Générique*
00:30 Au programme aujourd'hui, dispositif de communication XXL pour le lancement de la nouvelle Renault R5 100% électrique, partenaire de Roland Garros notamment.
00:39 Quelle stratégie pour le groupe ? Arnaud Belloni, directeur marketing monde de Renault est notre invité.
00:45 Comme d'habitude, Simon Tenenbaum passera en revue pour nous toutes les news d'Hebdocom.
00:49 Et pour terminer, notre focus du jour, Emmanuel Macron sur Youtube à J-5 avant les élections européennes.
00:55 Et on vous raconte les coulisses de cette communication présidentielle. Mais d'abord, j'accueille mon invité.
01:01 Bonjour Arnaud Belloni. Bonjour. Merci d'être avec nous dans Hebdocom.
01:07 Aujourd'hui, vous êtes directeur marketing monde chez Renault qui fête d'ailleurs ses 125 ans cette année. Absolument.
01:12 Très bon anniversaire au groupe. Vous êtes partenaire premium pour la troisième année consécutive de Roland Garros.
01:18 Votre plan de communication sur la nouvelle Renault R5 est assez dingue, assez exceptionnel.
01:22 On va revenir sur tout ce que vous mettez en place, campagne, concept store, produits dérivés, sponsoring.
01:28 Cette semaine, c'est donc Roland Garros, mais c'est aussi les élections européennes.
01:32 Un petit mot d'actualité, la question de la vente des véhicules thermiques en 2035 revient dans toutes les interviews des candidats, dans tous les médias.
01:41 Si jamais cela doit passer, ce serait une bonne ou une mauvaise nouvelle pour vous ?
01:46 Le sujet de quel sujet ? De la vente des véhicules neufs thermiques en 2035.
01:51 En fait, là, c'est un sujet super politique. Ce n'est pas complètement un sujet marketing, mais moi, je vais vous donner mon point de vue marketing.
01:58 C'est que Renault, quoi qu'il arrive aujourd'hui, Renault, quoi qu'il arrive aujourd'hui, vend deux technologies, même trois.
02:07 En réalité, on peut vendre des moteurs purement thermiques. On peut vendre des moteurs qu'on appelle E-Tech full hybride,
02:12 qui sont des moteurs qui sont à la fois essence et électrique, qui vous permettent d'être électrique et du 100% électrique.
02:19 Donc, nous, quoi qu'il arrive aujourd'hui, on sait tout fabriquer, tout vendre.
02:24 Ça aurait des conséquences à l'échelle européenne sur le marketing, ces décisions-là des élections ?
02:31 Moi, mon job, c'est de mettre sur le marché et de faire la publicité de ce que l'on a à vendre.
02:36 Donc, si je dois vendre des véhicules électriques, je fais la pub des véhicules électriques.
02:39 Si j'ai des véhicules hybrides, je fais la pub des véhicules hybrides.
02:42 Si j'ai des véhicules thermiques, je fais la pub des véhicules thermiques.
02:44 Puis figurez-vous, moi, je le fais pour le monde entier. Donc, il y a des endroits, il n'y a même pas de véhicules.
02:47 Vous adaptez.
02:48 Voilà, c'est mon métier.
02:49 Cette semaine, c'est donc aussi Roland Garros dont vous êtes partenaire premium pour la troisième année consécutive.
02:54 Une série spéciale Renault 5 E-Tech électrique a été dévoilée lors du tournoi des produits dérivés.
02:59 Racontez-nous comment ça se passe, ce tournoi, en tant que partenaire.
03:03 On est partenaire depuis trois ans.
03:06 Quand on a travaillé sur la refonte complète de ce que pourrait être l'image de Renault,
03:12 on s'est dit qu'il fallait, entre autres, comme on est très obsédé par la création de valeur,
03:17 qu'on aille chercher des clients qui n'étaient pas nos clients à l'époque.
03:20 Et il se trouve que nos clients, qui n'étaient pas nos clients à l'époque,
03:23 étaient dans les tribunes de Roland Garros plus que dans celles du Parc des Princes.
03:26 Donc, ce sont les CSP+ ?
03:28 Voilà, des gens capables d'acheter justement des véhicules très technologiques.
03:32 Pas forcément de grand time, de petit time, mais très techno et puis plutôt électrique, etc.
03:37 Donc, on s'est dit, mais quelles sont les opportunités disponibles ?
03:40 Parce que le sponsoring, à ce site génial, c'est que c'est un raccourci émotionnel.
03:44 Formidable !
03:46 Vous avez plein de manières de faire du marketing, mais le sponsoring peut être formidable.
03:49 Surtout si vous avez le temps d'en raconter une histoire, de vous exprimer, etc.
03:53 Et donc, l'opportunité Roland Garros est arrivée.
03:56 Et c'est vrai que depuis 3 ans, on travaille le partenariat en profondeur.
04:02 On ne sait pas juste mettre un logo sur un filet, même si ça marche bien.
04:07 C'est pas seulement électrifier la flotte du tournoi, même si ça marche bien.
04:13 Aujourd'hui, on a 88% de véhicules électrifiés. Il y a 3 ans, c'était 63%.
04:18 C'est surtout aussi d'essayer de raconter des histoires.
04:21 Et c'est vrai que le truc emblématique de Roland Garros, c'est la série limitée.
04:28 Et quand on a négocié avec les organisateurs, on leur a dit
04:32 « Est-ce qu'on peut faire ensemble une série limitée ? »
04:34 Et ils nous ont dit « Ah ben, bienvenue ! »
04:36 Et on s'est dit « Bon, écoutez, pour moi c'est clair, la première ce sera la Renault 5,
04:41 et puis si ça marche, on en fera une autre plus petite, si ça arrive un jour, et voilà. »
04:45 Donc là, on a présenté l'année dernière le prototype de la Renault 5.
04:49 Là, on vous présente la Renault 5 Roland Garros finale.
04:53 Les gens vont pouvoir la pré-réserver au moment du Mondial de l'Automobile au mois d'octobre,
04:58 et la voiture sera disponible en livraison au prochain Roland Garros.
05:02 Ça fait un peu teasing, mais bon, l'automobile, c'est un métier de manufacture.
05:06 L'objectif aussi.
05:07 Voilà, il faut le temps.
05:09 Quels sont vos indicateurs de performance, votre mesure d'efficacité de ce genre de partenariat, notamment Roland Garros ?
05:16 Il y a des trucs très scientifiques.
05:18 On a ce qu'on appelle un funnel, en anglais, un prisme, un tamis, tout ce que vous voulez.
05:24 En l'occurrence, ça fait très tennis.
05:26 Donc clairement, on regarde d'abord les audiences télé.
05:29 Comme le tournoi est quand même retransmis dans le monde entier,
05:32 et que nous sommes présents sur le filet, et que nous sommes sur tous les plans caméra,
05:36 quasiment, des matchs en direct,
05:38 on est à quasiment un milliard de téléspectateurs dans le monde entier qui regardent le tournoi.
05:42 Premier indicateur.
05:43 Deuxième indicateur, qui est très important pour nous, c'est la participation au tournoi.
05:48 Le tournoi, l'année dernière, je vous donne les chiffres de l'année dernière, parce qu'on les a pas ce style.
05:51 L'année dernière, on était à peu près 634 000, je crois, c'est très précis, visiteurs, des gens qui ont payé des billets.
05:59 Sur ces 634 000, ils ont vu tous notre logo, puisqu'ils ont vu des matchs,
06:04 mais ils sont venus visiter notre espace d'expo.
06:08 Là, il y en a à peu près 150 000.
06:10 Et sur les 150 000, il y en a à peu près 80 000 qui nous ont laissé leurs coordonnées,
06:14 parce qu'ils sont vraiment intéressés par quelque chose en particulier,
06:17 ce qui peut être une voiture, mais aussi des produits dérivés, ou même trouver un job.
06:20 Donc ça peut être tout un tas de choses.
06:23 Voilà, donc ça c'est le critère très scientifique.
06:26 Maintenant, vous savez, le vrai critère, c'est quand quelqu'un comme vous,
06:31 ou comme mes amis, ou comme les gens que je croise dans la rue,
06:34 qui savent que je travaille chez Renault, qui me disent "Dis donc Arnaud, on voit que vous".
06:38 Ça, pour moi, c'est le vrai critère.
06:41 C'est exactement ma prochaine question,
06:43 quelles sont les conséquences sur la perception de Renault,
06:46 et puis surtout auprès des Français, quand Renault est partenaire de Roland-Garros,
06:51 est-ce que l'objectif c'est d'être une marque populaire ?
06:56 En fait, Roland-Garros...
06:58 D'abord, ça nous aide énormément.
07:00 Quand on lance...
07:03 La première année de Roland-Garros, c'était il y a trois ans,
07:05 c'était le moment où on avait changé le logo.
07:07 Donc effectivement, techniquement, ça a été très efficace,
07:10 parce que le logo est apparu pour la première fois sur un filet,
07:15 avant même d'arriver sur les premières voitures,
07:17 et les gens l'ont vu à la télé dans le monde entier.
07:19 Donc ça a été super efficace, donc ça, ça aide énormément.
07:22 Ça, c'est le premier point.
07:23 Mais le deuxième point, il y a pas mal de gens qui essayent les voitures.
07:26 Donc ils découvrent Renault, et souvent, ce sont des gens qui n'en ont pas.
07:30 Donc ça, il y a un aspect qui est très intéressant.
07:33 C'est une vitrine ambulante, parce que quand on a 200 voitures,
07:35 Stickey et Roland-Garros, qui roulent dans tout Paris,
07:38 les gens découvrent la gamme.
07:39 Tout le monde ne connaît pas, faut pas être arrogant,
07:41 tout le monde ne connaît pas encore bien le nouveau Renault.
07:44 Et puis, ça nous permet aussi d'avoir des contacts directs avec les clients.
07:48 Ce qu'on a sur les salons automobiles, mais qu'on a là,
07:51 particulièrement, on expose plusieurs R5,
07:55 les gens nous font des commentaires en direct, c'est extrêmement précieux.
07:59 Voilà un peu ce que l'on...
08:01 Et puis, ça nous permet d'essayer des solutions techno aussi.
08:07 On a une navette autonome électrique qui roule,
08:10 qui prend les gens à la sortie du métro, porte d'auteuil,
08:15 et qui les emmène au filtre sécurité.
08:17 Ça fait quand même un peu plus d'un kilomètre.
08:19 Les navettes tournent en circuit fermé, elles sont électriques et autonomes.
08:22 Et les gens ne connaissent pas les navettes autonomes.
08:24 - Et ça fonctionne bien ? - Et ça fonctionne super bien.
08:26 Donc ça permet de tester ces solutions-là.
08:28 Et puis on a mis en place, parce qu'on fait très gaffe,
08:32 particulièrement en ce moment, à se compliquer de se déplacer,
08:34 on a mis en place une application d'autopartage
08:37 qui permet aux gens de venir grouper à Roland-Garros,
08:39 se regrouper dans les voitures.
08:40 Vous avez pu constater, comme moi, que ces derniers temps,
08:42 c'est un peu compliqué de circuler pour plein de raisons.
08:44 Donc on essaye ce genre de choses.
08:46 - Et d'autres compétitions sportives, ça pourrait vous intéresser ?
08:49 Je pense au foot, par exemple,
08:51 quand on voit que le constructeur chinois BYD est sponsor de l'Euro.
08:54 Vous, c'est quelque chose que vous envisagez un jour ?
08:56 - Alors je vais vous faire une réponse en deux points.
08:58 D'abord, quand je suis arrivé il y a trois ans chez Renault,
09:00 Renault avait une quarantaine de partenariats.
09:02 Alors, mais tout type.
09:05 On avait les Césars, on avait le Festival de Cannes,
09:08 on avait le Périgé, on avait plein, plein.
09:12 Le Festival du Film Américain de Deauville.
09:13 Tous des super partenariats, c'est pas le sujet.
09:15 Le truc, c'est qu'on dépensait beaucoup d'argent,
09:17 il n'y avait pas de ligne directrice,
09:19 et que c'était pas très efficace.
09:21 Donc ce que j'ai fait, c'est qu'on a regroupé...
09:23 - Moins milieux. - Voilà.
09:24 On a regroupé autour de quatre, quatre ou cinq.
09:28 D'abord, on est...
09:29 Les gens ne se souviennent pas forcément,
09:31 mais on est motoriste de l'écurie Alpine et Fintim.
09:33 Donc sur les voitures, il y en a qui est e-tech.
09:35 E-tech, c'est notre technologie de moteur hybride.
09:38 Donc c'est notre premier gros partenariat.
09:41 Le deuxième, c'est Roland-Garros.
09:42 On cherchait un événement qui soit à la fois populaire et chic,
09:46 et français, et retransmis dans le monde entier.
09:48 Il n'y en a pas des masses, vous pouvez faire le tour, il n'y en a pas.
09:51 Populaire, il y a le Tour de France,
09:53 mais c'est déjà fait, il y a déjà quelqu'un dessus.
09:56 Et populaire et chic, et dans le monde entier, il n'y en a pas d'autre.
09:59 Donc c'était celui-là qu'il fallait prendre.
10:00 On a eu la chance de pouvoir y aller, on y est allé.
10:02 Troisième point, on a un ancrage très fort avec la Fédération française de rugby,
10:07 puisqu'on est sponsor de toutes les équipes de France de rugby.
10:10 Hommes, femmes, juniors, seniors, équipe A, équipe B,
10:14 on est présent sur le short à l'arrière.
10:17 Ça, ce qui est génial, c'est que ça vous donne un ancrage régional,
10:20 et le public du rugby est assez élégant.
10:25 Ça permet de toucher des gens à qui on ne parlait pas naturellement.
10:28 Donc le foot, ça vous intéresse pas trop ?
10:30 Alors, ce n'est pas complètement vrai,
10:32 puisque nous avons un tout petit partenariat avec le Paris FC,
10:36 parce que ce qui nous intéresse, c'est le travail qu'ils font autour des gamins des banlieues.
10:40 Et ça, ça nous intéresse énormément.
10:42 Et on a un partenariat avec la Fédération française de judo,
10:44 puisque nous sommes partenaires des équipes de France de judo.
10:47 Grand pourvoyeur de médailles aux Jeux olympiques depuis toujours.
10:51 Et ce qui nous intéresse chez eux, c'est le travail qu'ils font
10:55 autour du développement dans les quartiers du judo.
11:00 Donc on cherche à la fois de la premiumness,
11:03 mais garder un très fort contact, ce que j'appelle la pop culture.
11:09 Pareil, vous me faites ma transition,
11:11 parce que parmi les autres activations majeures,
11:13 il y a eu une célébration de la R5 au centre Pompidou en avril dernier,
11:17 avec une série de représentations festives.
11:19 A la rentrée prochaine, un concept store, Maison 5,
11:22 avec là encore une programmation culturelle, mode, musique, art, sport.
11:26 Pourquoi est-ce que vous activez ce levier-là de la pop culture ?
11:30 Parce que...
11:32 Alors d'abord, là, on est en train de parler du lancement de la R5.
11:36 Ce que vous évoquez, c'est purement R5.
11:39 Mais bon, c'est bien vu, c'est le sujet en fait.
11:42 La Renault est une marque qui est parfaitement ancrée dans la culture populaire.
11:45 Et la culture populaire, c'est la pop culture, c'est quelque chose de très noble.
11:49 C'est les marques qui ont réussi à rentrer dans le quotidien des gens.
11:52 La R5 est rentrée dans le quotidien des gens.
11:54 Comme la Renault 5 revient, qu'elle est très techno,
11:56 qu'elle est fabriquée en France, très important,
11:59 on s'est dit, mais... et que c'est une icône.
12:02 Les icônes ont ce statut parce qu'elles ont connu un très grand succès
12:05 et elles ont disparu, et donc elles sont iconiques,
12:08 et quand elles reviennent, elles sont très attendues.
12:10 On s'est dit, mais il faut qu'on fasse quelque chose
12:13 au centre Georges Pompidou à Beaubourg.
12:15 Et alors parmi tout ce qu'on vient d'évoquer,
12:17 le sponsoring, le partenariat, les expériences,
12:20 des programmations, quid de la pub ciblée et des réseaux sociaux ?
12:24 Et dans tout cela, qu'est-ce qui est le plus important pour vous aujourd'hui ?
12:29 Qu'est-ce qui compte le plus ?
12:30 Bon, écoutez, je pense que les directeurs marketing modernes,
12:33 ils vous disent que l'avenir, c'est le digital, les réseaux sociaux,
12:35 ça fait 15 ans qu'on entend ça.
12:37 Bon, la réalité, c'est que moi, mon approche, elle a un chouïa différent.
12:39 C'est que tout est bon.
12:41 Tout est bon.
12:42 Si vous voulez, moi, je suis un grand fan de l'affichage urbain.
12:46 Mais à condition qu'il soit bien fait.
12:48 Je suis un très grand fan du format long à la télé.
12:52 Les marques de luxe françaises en Corée,
12:55 elles mettent des films de deux minutes au journal de 20 heures.
12:58 Je ne peux pas le faire en France, parce que c'est trop compliqué.
13:00 On ne nous laisse même pas vraiment le faire.
13:02 Mais j'arrive quand même à mettre des films d'une minute parfois.
13:04 Ça, c'est extraordinaire.
13:06 On travaille avec Publicis d'ailleurs.
13:07 On travaille avec Publicis, absolument.
13:08 Donc, mettre des formats longs à la télé,
13:10 moins de télé, mais mieux de télé.
13:13 Et je travaille énormément le contexte programme.
13:16 C'est-à-dire que des émissions de politique de haut niveau,
13:22 c'est très intéressant.
13:23 On y apprend des choses.
13:24 Et donc, mettre une pub avant, c'est super.
13:26 Le sport de haut niveau, c'est extrêmement intéressant.
13:29 Donc, pas de réseaux sociaux.
13:30 Ah si !
13:31 Les réseaux sociaux, on est extrêmement présents.
13:33 On est la première marque automobile généraliste au monde sur TikTok,
13:38 avec 1 400 000 fans.
13:40 Il y a deux ans, on n'y était pas.
13:42 Et on est très présents sur les réseaux sociaux,
13:44 mais sur les réseaux sociaux, on y est de façon plutôt artistique, technique.
13:49 C'est-à-dire qu'on se sert des réseaux sociaux avec le positif des réseaux sociaux.
13:54 On essaye de produire du contenu, de faire travailler des artistes.
14:00 On essaye d'interpeller par la créativité que d'interpeller par la déclaration.
14:06 Par exemple, on est très peu actifs sur Twitter.
14:08 On y est toujours, mais on n'est plus très actifs.
14:11 Est-ce que vous allez intégrer l'intelligence artificielle
14:13 dans votre stratégie marketing chez Renault ?
14:15 En fait, vous ne le savez pas, mais elle y est déjà.
14:17 Elle y est déjà dans la construction de nos plans médias,
14:19 dans le ciblage de nos audiences.
14:21 Elle y est déjà même dans la création de certaines publicités.
14:25 Alors, ce n'est pas les publicités où on voit des hommes et des femmes,
14:27 c'est plutôt les publicités où on voit des décors.
14:30 Aujourd'hui, il n'y a plus besoin d'aller à New York pour mettre New York dans un film,
14:33 à condition qu'on soit propriétaire des images.
14:35 Bien sûr, il ne s'agit pas de...
14:36 Donc, il y a certaines de vos campagnes qui sont créées avec le...
14:38 Il y a du calcul de haut niveau et de l'intelligence artificielle
14:42 sur énormément de campagnes, mais depuis longtemps.
14:44 Mais parce que ça ne s'appelait pas comme ça.
14:46 Mais on lui a donné un nom.
14:48 C'est comme le Métaverse.
14:49 Le Métaverse, on y est depuis cinq ans, sauf qu'on ne l'appelait pas Métaverse.
14:53 Mais maintenant, on lui a donné un nom, donc on est dans le Métaverse.
14:56 Une dernière question pour terminer sur l'aspect un peu plus...
14:59 Gestion de communication un peu plus politique.
15:01 Cette semaine, le scandale des airbags défectueux Takata a repris de l'ampleur chez Stellantis,
15:06 qui devrait d'ailleurs rappeler 8 millions de véhicules.
15:09 Est-ce que certaines de vos voitures roulent avec ces airbags ?
15:11 Là, c'est un problème Stellantis.
15:13 Moi, je ne commande pas un problème de Stellantis.
15:15 Non, c'était juste pour avoir votre regard sur la communication de crise,
15:18 sur la gestion de Stellantis.
15:20 Ce n'est pas marrant ce qui leur arrive.
15:22 Ce n'est pas marrant ce qui arrive à l'entreprise, ce n'est pas marrant ce qui arrive aux clients.
15:25 Donc, il faut le gérer.
15:27 Mais moi, je n'ai pas ce problème à gérer, donc je ne peux pas vous répondre.
15:29 Vous trouvez qu'ils le gèrent bien ?
15:31 Je n'ai pas de commentaire là-dessus.
15:34 Merci beaucoup Arnaud Belloum.
15:36 Merci d'avoir été avec nous aujourd'hui, directeur marketing de Renault.
15:39 Tout de suite, c'est les news de Simon Tenbo.
15:41 A la une cette semaine, Instagram fait monter la pression publicitaire.
15:46 L'application confirme tester la diffusion de vidéos publicitaires impossibles à passer,
15:51 unskippable ads, des spots qui ressemblent à ceux de YouTube,
15:55 qui viennent interrompre la consultation du fil de vidéos.
15:57 Un petit compte à rebours indique à l'utilisateur le temps d'attente jusqu'à la fin de la pub.
16:01 Une évolution qui accompagne logiquement la transformation d'Instagram
16:05 en un réseau toujours plus orienté vers la vidéo.
16:07 Le test a sans surprise entraîné des réactions plutôt négatives des utilisateurs.
16:12 Pendant ce temps, aux Etats-Unis, l'état de New York met la pression sur les réseaux sociaux
16:16 L'administration compte bloquer les algorithmes des réseaux lorsqu'ils sont utilisés par des mineurs,
16:22 à moins d'obtenir une autorisation parentale.
16:24 L'objectif est d'empêcher que des contenus potentiellement problématiques, violents,
16:28 pornographiques n'atteignent des adolescents et des enfants par le biais de ces algorithmes.
16:32 L'idée est aussi de rendre les réseaux sociaux moins addictifs.
16:35 L'état de New York est ainsi en place d'être le premier état américain
16:38 à légiférer sur la régulation des contenus numériques.
16:42 A propos de régulation en Europe, cette fois une étape importante cette semaine
16:45 avec le lancement du premier magasin d'applications concurrent de l'App Store
16:49 sur les iPhones et les iPads.
16:52 "Aptoide", c'est le nom de ce store alternatif, déjà populaire sur les appareils Android,
16:57 un store qui est spécialisé dans la distribution de jeux mobiles.
17:00 Il aura fallu attendre le DMA, la réglementation européenne,
17:03 pour qu'Apple soit contrainte d'accepter des magasins d'applications concurrents de son App Store.
17:08 On reparle des initiatives d'IKEA pour finir avec le lancement d'un magasin de la marque
17:13 dans le métavers sur Roblox, quelques semaines après Walmart,
17:16 qui expérimente aussi sur cette plateforme.
17:19 IKEA va plus loin puisque ce magasin virtuel aura ses propres vendeurs,
17:23 des avatars qui seront opérés par des humains bien réels, payés par IKEA.
17:27 10 postes ont été ouverts au Royaume-Uni et en Irlande,
17:30 avec un salaire promis de 15 euros de l'heure.
17:32 L'ouverture du magasin, qui permettra d'explorer l'univers d'IKEA,
17:35 est prévue le 24 janvier.
17:40 En amont de sa prise de parole aux 20h de TF1 et France 2,
17:43 Emmanuel Macron a accordé une interview au Média Digital Le Crayon,
17:46 mardi dernier, à J-5, avant les élections européennes.
17:50 Un peu moins de 25 minutes sur YouTube, depuis l'Elysée.
17:52 C'est une vidéo intitulée "La démocratie au bord du gouffre,
17:55 le président de la République répond".
17:58 Avec moi pour nous raconter toutes les coulisses de cette interview,
18:01 de cette préparation, Valerian Moullé-Bertheau, bonjour.
18:03 Salut Rébecca, merci de me recevoir.
18:05 Merci d'être là, tu es cofondateur du groupe Média Le Crayon.
18:08 Et à tes côtés, Valerian Frédéric Simotel, éditorialiste tech à BFM Business.
18:13 Merci d'être avec nous aujourd'hui.
18:15 Avant tout, notre sondage du jour.
18:17 Emmanuel Macron a-t-il bien fait d'accorder une interview au Média Digital Le Crayon ?
18:21 C'est ce qu'on vous a demandé sur le compte Ding Ding, sur BFM Business.
18:25 Réponse non, ça ne sert à rien, à 66%.
18:29 Avant que tu nous racontes toute la préparation, Valerian,
18:32 je voulais avoir ton regard, Fred.
18:34 Pourquoi cette réponse à ton question ?
18:36 Déjà, il y a la réponse anti-Macron.
18:39 On va dire de toute façon, il aurait accordé une interview à France Télé,
18:42 à n'importe quel média, on aurait dit non, ça ne sert à rien.
18:46 Et puis après, il y a ceux qui ne voient pas forcément l'utilité d'aller sur un média,
18:50 sur YouTube, s'il veut toucher les jeunes.
18:52 Je pense que c'est quand même beaucoup de réponses plutôt anti-Macron
18:56 qu'anti-réseaux sociaux, parce que justement, aujourd'hui, on le voit,
18:59 tous les hommes politiques doivent aller chercher des relais sur les médias.
19:03 On dit que les jeunes ne votent pas assez.
19:06 Si on veut les attirer sur la politique, il faut aller les chercher là où ils sont.
19:09 Ils sont sur YouTube.
19:10 On va revenir évidemment sur les politiques qui prennent de plus en plus la parole
19:14 sur les réseaux sociaux, pas assez visiblement.
19:16 L'entretien a donc été enregistré vendredi dernier à l'Élysée.
19:19 Ça apparaît un peu, comme tu le disais Fred, comme une tentative
19:23 de capter un électorat pour l'instant un peu absent.
19:26 22 minutes d'interview par ton co-fondateur, Valerian Antonin-Marin.
19:30 Raconte-nous tout. Comment ça s'est organisé ?
19:33 Qui a appelé qui ? C'est quoi les coulisses ?
19:36 Exactement. Déjà, c'est important de le dire.
19:37 Je ne suis pas certain que le but du camp de Macron, du camp présidentiel,
19:41 était de faire cette interview à la base, parce que nous,
19:43 ce n'est pas ce qu'on nous avait proposé.
19:44 Ce que nous avions proposé, c'était de suivre le président de la République
19:46 pendant son voyage en Allemagne.
19:48 Étant fin négociateur que nous sommes, nous avons dit OK,
19:51 mais dans ce cas-là, on veut quelques minutes avec le président
19:53 pour pouvoir vraiment complémenter ce reportage-là.
19:55 Finalement, ces quelques minutes, nous ne les avons jamais eues en Allemagne
19:58 parce qu'une visite présidentielle en Allemagne, il y a des aléas,
20:01 des rebondissements et donc, du coup, on n'a pas pu avoir ça.
20:04 Et c'est derrière, un peu pour faire un mandant d'orables,
20:06 et en même temps parce qu'on a beaucoup insisté,
20:08 qu'on a réussi à avoir normalement 15-20 minutes.
20:10 Et finalement, on a réussi à avoir jusqu'à 20-25-30 minutes
20:13 avec le président de la République.
20:14 Alors, quelles sont les conditions qui ont été posées ?
20:17 Est-ce que ça a été OK, mais on veut un droit de regard sur les questions,
20:21 on veut un droit de regard sur le montage ?
20:22 Quelles ont été les conditions de l'équipe de communication ?
20:25 Il n'y a eu aucune condition qui a été fixée, si ce n'est celle du temps.
20:27 Ça ne devait pas passer les 25 minutes, je crois.
20:30 Oui, exactement, à peu près 25 minutes, un peu moins.
20:32 Et la deuxième chose, c'était qu'il fallait que le sujet
20:34 ait au moins une bonne partie autour de l'Europe.
20:36 Il y a beaucoup de sujets qu'on aurait aimé aborder et qu'on n'a pas abordé,
20:39 ou en tout cas, pas assez profondément, des sujets écologiques,
20:41 des sujets de santé mentale, des sujets de ce qui se passe à Gaza et au Proche-Orient.
20:44 On n'a pas pu aller en profondeur là-dessus parce qu'il y avait une part
20:46 qui était faite à l'Europe en vision des élections européennes, évidemment,
20:49 mais en vision aussi de cette visite du chef de l'État en Allemagne.
20:52 Et que les gens confondent les deux temporalités parce que ce sont les mêmes.
20:55 Je ne pense pas que ça échappait ni à nous ni au camp présidentiel,
20:58 mais c'est important de rappeler que cette visite en Allemagne
21:01 était décorrélée des élections européennes en tant que telle
21:03 et que les sujets de l'Europe, ce n'est pas uniquement celle des élections européennes,
21:06 mais c'est aussi celle du couple franco-allemand,
21:08 de comment on réussit à faire une Europe 27, encore plus une Europe
21:11 dont il y a une guerre sur notre territoire entre l'Ukraine et la Russie.
21:15 Et je rajouterais à cela que, de toute façon,
21:17 on peut dire que le chef de l'État doit parler ou ne pas parler.
21:19 Je pense que ça appartient au camp de l'Elysée de répondre là-dessus.
21:22 Nous, on pense que c'est notre rôle en tant que médias jeunes
21:25 de recevoir les politiques de premier plan du pays.
21:28 Et on ne l'a pas fait d'ailleurs dans toutes nos histoires au crayon
21:30 qu'avec le président de la République ou le camp de Macron.
21:32 On l'a fait également avec des anciens chefs de l'État comme François Hollande,
21:35 des chefs de parti comme Jordan Bardella
21:37 ou des personnalités de premier plan comme François Ruffin ou Mathilde Panneau.
21:40 On reviendra aussi sur ce que ça a apporté au crayon du remède.
21:43 C'est une remarque qui nous a été faite et donc, du coup, je le dis,
21:45 on a toujours reçu de tous les politiques et on ne s'arrêtera pas de le faire.
21:48 Tu fais bien. Qu'est-ce qui a géré ça ?
21:50 Est-ce qu'il a, je ne sais pas, un communicant représentant
21:53 qui est là tout le temps avec lui à tout vérifier ?
21:55 Est-ce qu'il a une équipe toute entière ?
21:57 Non, je pense que pour le coup, là-dessus,
21:59 je ne sais pas comment ça se passait avant Emmanuel Macron,
22:01 mais je pense qu'Emmanuel Macron a un peu cette spécificité
22:04 de bien connaître ses dossiers, d'avoir ce côté très technique sur les sujets.
22:08 Et donc, du coup, son équipe de com' en tout cas,
22:10 pas devant nos yeux, n'a pas été préparée devant nos yeux.
22:12 Donc, je pense qu'on ne lui a pas envoyé les questions en amont.
22:14 Enfin, ils ne nous ont pas demandé d'agenda particulier.
22:17 Ils nous ont juste demandé qu'il y ait une partie qui soit dédiée au sujet de l'Europe.
22:20 Et donc, du coup, ça, on l'a fait.
22:21 Mais ils n'ont eu aucune question avant l'intervention.
22:23 Et après, nous, on a discuté avec une des personnes qui bosse dans son équipe de presse,
22:27 qui n'était pas la personne principale là-dessus,
22:29 mais qui était, on va dire, la N-1 de la chef presse de l'Élysée.
22:32 Et du coup, ils ont coordonné ça à plusieurs.
22:34 Mais j'insiste sur le fait que ça a été devenu un peu par la force des choses,
22:37 un entretien, mais c'était à la toute base prévu
22:40 comme le fait de suivre le président pendant une visite en Allemagne.
22:43 C'est juste la force des choses, le hasard, plus notre pugnacité
22:47 qui a amené à avoir un entretien à la fin.
22:49 Frédéric, tu me disais que c'était beaucoup plus normal aux États-Unis et en Amérique qu'en France
22:57 que les politiques, et notamment en campagne,
23:01 les politiques prennent la parole sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? C'est quoi ce délai ?
23:04 Les politiques et même toutes les personnalités, on a encore du mal à prendre ce virage.
23:08 Alors évidemment, Emmanuel Macron, Desjardins de Bardella,
23:10 certains candidats ont bien compris qu'il fallait aller être là où sont les jeunes,
23:15 mais pas que les jeunes, d'ailleurs.
23:17 Moi, le premier, je regarde plus de choses, de documentaires ou de choses sur YouTube,
23:20 sur certaines de mes passions, sport, en voyage, etc. que sur la télé linéaire.
23:25 Donc, il voit de toute façon que peu à peu, on déserte,
23:28 toutes les générations désertent un peu la télévision,
23:31 ce qu'on appelle télévision linéaire, pour aller justement chercher des contenus sur Internet.
23:34 Donc, voilà, logiquement.
23:37 Il en a par contre, oui, ce que l'on sent, c'est que moi, je trouve qu'aujourd'hui,
23:41 si on va juste rester sur les politiques, ils traitent ça encore comme un média à côté,
23:46 un média à part. C'est-à-dire, c'est un peu comme les débuts de...
23:50 C'était un peu différent les débuts de la télé, mais la presse écrite avait tout,
23:54 avait toute l'aura. Et puis la télé est arrivée. Et puis il y a eu un peu cette bataille entre les deux.
23:59 Après est arrivé Internet. Et pareil, c'était plutôt la presse écrite, la télévision qui avait tout l'aura.
24:03 Et Internet, c'était à côté. Et je trouve que les Américains, eux, ils traitent ça au global.
24:07 Les messages sont très clairement adressés quand on va sur YouTube, sur Twitch,
24:12 sur des médias Internet, quand on va aller faire les grands débats sur les grands networks américains,
24:17 quand on va aller sur des chaînes plus régionales, parce que là aussi,
24:21 ils ont une spécificité de chaînes plus régionales. Et je trouve qu'ils ont une stratégie beaucoup plus globale.
24:24 Alors que nous, je ne sais pas comment on travaille à l'Élysée,
24:28 mais on a l'impression que sur Macron ou d'autres politiques, qu'il y a vraiment la stratégie Internet,
24:32 la stratégie médias, c'est encore un peu décorrélé.
24:36 Et ça, je trouve qu'il faudrait qu'on... Mais nous, les médias, parfois, on est un peu comme ça aussi.
24:40 Parfois, nous, on traite les sujets selon notre média, Radio-Télé.
24:44 On n'a pas une ombrelle, une marque ombrelle.
24:48 Et puis, on se dit voilà, le journaliste aimerait être présent partout.
24:51 Il y a un manque de temps aussi, mais c'est quelque chose qu'on fait beaucoup moins bien que les Américains.
24:55 Rapidement, pour terminer, est ce que ça a un impact sur les plateformes directement ?
24:59 Je ne sais pas, pour Youtube d'avoir un président de la République qui donne une interview sur Youtube directement.
25:05 Est ce que ça a un impact ?
25:07 Après, c'est la façon dont c'est repris.
25:10 C'est à dire, s'il y a des influenceurs qui reprennent les quelques moments,
25:15 on va rester sur cette interview, des quelques moments de l'interview, c'est des points précis, positifs ou négatifs.
25:19 Je pense que là, il y a un vrai impact.
25:21 Et c'est ça, c'est tous les faits rebonds qu'il doit y avoir aujourd'hui.
25:24 D'ailleurs, c'est pour revenir à la télé.
25:25 Si la télé a un impact, c'est parce qu'on reprend des petits morceaux que l'on met sur le net,
25:30 sur toutes les plateformes, les réseaux sociaux, etc.
25:33 Et que là, ça rebondit.
25:34 On a vu des émissions, pour en parler d'une, Cyril Hanouna, au début, il avait une toute petite audience.
25:40 Quand ils ont commencé à découper des moments un peu drôles, selon son humour,
25:45 des moments chocs un peu dans l'émission qu'ils ont mis sur Internet, ça a décollé.
25:48 Et en quelques mois, il s'est retrouvé avec des millions de téléspectateurs qui se disaient à travers Internet.
25:52 C'est quoi cette émission ? Du coup, ils sont repartis vers la télé.
25:54 Ce que fait Quotidien très bien d'ailleurs aussi.
25:56 Merci Valerant, merci d'avoir été avec nous.
25:58 Merci Fred d'avoir été avec nous aujourd'hui.
26:01 C'est la fin de cette émission.
26:02 Merci à tous de nous avoir suivis.
26:04 Rendez-vous la semaine prochaine, même heure, même endroit, mais évidemment,
26:07 donc partout en replay, télé, podcast et sur notre application BFM Business.
26:12 Et comme chaque semaine, on termine avec notre campagne Chouchou,
26:15 la campagne qu'on a sélectionnée avec CB News.
26:17 Et cette semaine, c'est inévitablement le nouveau film de Old El Paso,
26:22 lors d'un défilé parisien en septembre dernier.
26:24 La marque de cuisine mexicaine en avait profité pour proposer une collaboration
26:28 avec Lena Mafouf, alias Lena Situation.
26:31 Et six mois plus tard, Lena est officiellement nommée Head of Vendredi.
26:36 Je vous laisse avec ce film, c'est le film Artefact 3000.
26:39 Très bon week-end sur Zephyr.
26:40 Lena, les poivrons ?
26:48 Pas assez vert, pas assez vert. Beaucoup trop vert.
26:50 Oh, Magali !
26:52 Victor, vous êtes un artiste !
26:56 Voilà.
27:03 Chez Old El Paso, on ne plaisante pas avec le vendredi.
27:19 Parce que le vendredi, c'est Farid Aparti.
27:21 et ta partie.
27:23 [Musique]