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S.u.e.ñ.o.s-d.e-l.i.b.e.r.t.a.d-Capitulo 85

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02:23 Andrés ?
02:24 Est-ce que tu es seule ?
02:26 Oui, pourquoi ?
02:27 Allons à l'intérieur.
02:28 Qu'est-ce qu'il y a ?
02:29 Begoña te a besoin.
02:38 Qu'est-ce qui lui passe ?
02:40 Elle a été tirée.
02:42 Oh mon Dieu !
02:43 Je lui ai tiré la balle, comme je te l'avais dit.
02:45 La blessure est très grave.
02:47 Elle n'a pas l'air bien.
02:48 Je crois qu'elle est infectée et qu'elle a besoin d'antibiotiques.
02:51 Dans quelle zone ?
02:52 Ici, dans le ventre.
02:53 Je crois qu'elle n'a pas touché à aucun organe.
02:55 Elle a de la fibre ?
02:57 Elle a perdu beaucoup de sang et elle est très faible.
02:59 On a besoin de toi en ce moment, Luz.
03:01 Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Comment ils l'ont tirée ?
03:03 C'est compliqué de vous expliquer.
03:04 Je te le raconte au chemin.
03:06 Je peux utiliser le téléphone ?
03:07 Bien sûr.
03:08 Je vais tout préparer.
03:10 [Musique]
03:13 [Bruit de téléphone]
03:16 Oui ?
03:18 Maria, c'est moi.
03:19 André, enfin !
03:21 Où es-tu ?
03:22 Tu m'as laissé ici, dans l'hôtel de Madrid.
03:24 Je ne sais pas quoi dire quand je me demandes si je peux rester une nuit plus.
03:26 Il y a eu un accident et je dois me rendre au téléphone pour résoudre ça.
03:30 Et tu dois résoudre ça toi ?
03:32 Il ne peut pas y aller un de tes frères ?
03:34 Tranquille, je vais y aller.
03:37 Ne t'en fais pas.
03:38 Depuis quand je dois t'attendre ?
03:40 [Bruit de porte]
03:42 Docteur ?
03:43 Je vais !
03:44 Je dois te laisser.
03:46 André, s'il te plaît, qu'est-ce qui se passe ?
03:47 [Bruit de porte]
03:48 Bonsoir, Docteur.
03:51 Mieux que je ne sois pas là.
03:54 C'est urgent, il va sortir.
03:57 Oui, c'est que j'ai fait mal à la jambe ce matin.
04:01 Je pense que ça va de pire en pire.
04:04 Bien sûr, tu fais ça.
04:05 Je t'aide ?
04:07 Non, je crois que je peux.
04:08 On va voir cette jambe.
04:15 Oui.
04:16 Il a eu un bon coup.
04:20 Oui.
04:22 Ça fait mal ?
04:23 Oui, oui.
04:24 Tu as une jambe très inflammée.
04:27 Tu vas devoir te reposer et prendre de l'anti-inflammatoire chaque 8 jours.
04:31 Je prendrai l'anti-inflammatoire, mais...
04:33 le repos, je crois que c'est impossible.
04:35 Tu vas devoir prendre la baie.
04:37 Si tu veux, je peux le faire maintenant.
04:40 Tu me donnes l'anti-inflammatoire et je t'en occuperai, ne t'en fais pas.
04:44 Au moins, laissez-moi t'aider.
04:47 Oui, bien sûr.
04:49 [Bruit de porte]
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06:28 Oui, bien sûr.
06:29 Tu le doutes ?
06:32 Non, non, je ne le doute pas.
06:34 Mais sincèrement,
06:36 je ne pense pas que la docteure le sache autant.
06:39 Je vois, tu as plus d'informations que moi.
06:43 On a nos différences en travail comme tout le monde,
06:48 mais je ne sais pas ce que je ferais sans elle.
06:51 Non, je ne veux pas me sembler utilisé.
06:53 Je vous en prie, mais permettez-moi de vous donner un conseil.
06:56 Bien sûr.
06:58 Je voudrais que vous lui disez exactement ce que vous m'avez dit.
07:01 Pourquoi ?
07:04 Parce que je ne pense pas que Luz soit consciente
07:08 de ce que tu apprécies professionnellement.
07:11 Elle t'a dit ça ?
07:13 Disons que je la connais bien.
07:15 Oui, je vois, ça me semble.
07:17 Et même, je me fais peur qu'elle puisse valoriser la possibilité de partir de la colonie.
07:21 Comment ? C'est ma faute ?
07:26 Luz ne peut pas faire ça.
07:28 En ce moment, c'est indispensable pour moi.
07:31 Bien, c'est pour ça que je vous le dis.
07:33 Regarde, Jaime, je ne pense pas que Luz te confesse jamais
07:38 ce qui est important pour elle.
07:40 - Elle va bien ? - Oui, pourquoi ?
07:50 Elle a l'air un peu nerveuse.
07:52 Elle ne devait pas venir si tard.
07:55 C'est pour ça que je vous le dis.
07:56 J'ai une visite médicale urgente.
07:58 N'oubliez pas de prendre vos médicaments et venez dans quelques jours pour voir comment va cette côté.
08:03 Je le ferai. Merci.
08:06 - Au revoir, Docteur. - J'espère que je peux l'ouvrir.
08:09 Oui, tu peux.
08:11 Nous devons y aller.
08:20 Andrés, j'ai besoin de réponses.
08:23 Je te le dirai. Allons-y. C'est urgent.
08:25 - Je peux ? - Passe.
08:36 - Cette jambe. - Bien, la médecin m'a déjà vu.
08:39 Tu sais où est le livre de comptes de l'entreprise ?
08:42 - Tu parles de ça ? - Merci.
08:51 Tu as pris le livre avec les niveaux de production que je t'ai demandé ?
08:53 Non, ils ne seront pas nécessaires.
08:55 Avec le rythme avec lequel nous allons, demain à la première heure, nous aurons fini le combustible, Martha.
08:58 Quoi ?
09:00 Je te l'ai déjà dit. Nous ne pouvons pas augmenter le rythme de production.
09:03 Et il n'y a pas d'urgence réserve pour ces cas ?
09:06 Il y aura quelque chose que nous pouvons faire.
09:08 Non, non. Je te l'ai déjà dit. Les travaux de la Sagra ne peuvent pas être transités avec des camions.
09:13 C'est impossible que demain matin, nous arrivent le combustible.
09:16 Combien de vans de distribution il y a dans la fabrique ?
09:21 Environ 15. Pourquoi tu me le demandes ?
09:23 Parce que peut-être que les dimensions des vans sont trop grandes pour transiter par un chemin en travail.
09:28 Mais les vans de distribution, non.
09:31 Ces vans sont nécessaires dans la fabrique.
09:34 Pour la distribution, qu'est-ce qu'il y a ? Je suis sûre qu'il y a un livre.
09:37 Très bien, Martha. Je vois où tu vas. Et où tu vas déposer le combustible ?
09:41 Parce que c'est un matériel très dangereux et qu'il ne peut pas être transporté de toute façon.
09:46 Nous ferons les vans que nous utilisons pour transiter le matériel avec lequel nous faisons ensuite les parfums et les cosmétiques.
09:51 Non, non, non. Ces vans ne sont pas faits pour transiter le combustible.
09:54 Mais ils pourraient servir.
09:56 Mais ce n'est pas réglementaire, Martha.
09:58 C'est une situation limite. Si il y a un moment pour tomber sur les règles, c'est celui-ci.
10:02 Martha de la Reine, en train de tomber sur les règles.
10:05 Vraiment, je ne sais pas avec qui je parle en ce moment.
10:08 Avec une femme désespérée qui fera ce qu'il faut pour sortir les coffres.
10:15 Tu commandes.
10:16 Bien.
10:19 Nous utiliserons les vans que nous trouvons.
10:22 Cherche dans l'archive, dans les vans, où tu peux y trouver.
10:26 Plus d'objections ?
10:29 Oui, la vérité est que oui.
10:31 Qui va conduire les vans ?
10:33 Parce que c'est très dangereux et je ne vais pas demander ça aux conducteurs de la fabrique.
10:37 Ou est-ce que tu penses aussi tomber sur ces règles ?
10:39 Moi-même, je conduirai un de ces vans.
10:43 Si je me risque, ils ne se risqueront pas.
10:45 Tu parles sérieusement ?
10:47 C'est une situation critique, Joaquin. Je ferai ce qu'il faut.
10:50 Martha, tu t'es écoutée ?
10:52 Que ferons-nous si non ?
10:54 Très bien.
10:57 Je demanderai à les conducteurs des vans.
11:00 Au final, ils sont habitués à travailler avec des substances chimiques.
11:04 Le danger est le même.
11:06 Tu peux demander ça.
11:08 Oui. Je vais organiser ça, tout de suite.
11:12 De rien.
11:13 De rien.
11:14 Je vais boire de l'eau, Bégoña.
11:15 Tu vas te réparer. Tu verras.
11:19 Bien sûr, ma chérie.
11:21 Tranquille.
11:23 Je ne suis pas très bien.
11:25 Oui.
11:27 Mais quand tu te répares,
11:28 nous allons faire un tour dans la chauffeur
11:31 et voler la comète, les deux ensemble.
11:34 Comme tu veux.
11:36 Je ne veux pas que tu me manques.
11:38 Je veux que tu me manques.
11:40 Je veux que tu me manques.
11:43 Comme toujours.
11:44 Bégoña.
11:48 Bégoña.
11:51 Bégoña !
11:53 Réveille-toi !
11:54 Tio, c'est toi ?
11:56 Julia, qu'est-ce qu'il y a ?
11:58 Cours ! Bégoña ne répond pas !
11:59 Vite !
12:00 Julia, c'est Jolouth !
12:01 Oui. Bégoña ne répond pas.
12:03 Qu'est-ce qu'il y a ?
12:06 Elle est morte.
12:09 Tranquille, Julia.
12:10 Elle va bien se faire.
12:12 Vrai, Luz ?
12:13 Elle est inconsciente depuis longtemps.
12:18 Je parlais avec elle, je ne sais pas ce qui lui est arrivé.
12:21 Bégoña.
12:23 Bégoña.
12:24 Je vais te curer.
12:27 Tu vas te réparer.
12:28 Bégoña.
12:31 Il vaut mieux que la fille parte.
12:37 Non, je ne veux pas partir.
12:40 S'il vous plaît, non, je ne veux pas partir.
12:42 Je ne veux pas.
12:43 Non.
12:45 Bégoña.
12:47 Non, je ne veux pas partir.
12:48 C'est bon.
12:49 Non.
12:50 Mais...
13:01 Pourquoi tu as cette blessure ?
13:03 Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
13:08 T'es sérieuse ?
13:09 Tu ne me souviens pas ?
13:10 Prends-la.
13:14 Non, je ne veux pas.
13:15 Oui, vas-y, Julia.
13:16 S'il vous plaît.
13:18 Bégoña.
13:21 D'accord, merci.
13:24 Qu'a-t-il dit ?
13:26 Rien.
13:27 Comment rien ?
13:28 Mais si c'était un garde civil, il devrait pouvoir accéder à cette information, non ?
13:31 Quelqu'un doit savoir où ils sont.
13:32 Il m'a promis de me donner toute l'information que je puisse.
13:35 Et c'est de t'envergurer ?
13:36 Tu penses que je lui aurais appelé si ce n'était pas de t'envergurer ?
13:39 J'ai un mal palpitant, père, et si...
13:41 Arrête de répéter ça, ne sois pas un gardien.
13:43 Je te veux entièrement, fils.
13:45 Maintenant plus jamais.
13:46 Tu pourras...
13:47 Maria ?
13:50 Que fais-tu ici ?
13:51 Où est mon mari ?
13:54 Ne me traitez pas comme une idiote, je sais que quelque chose se passe et je veux savoir où il est.
14:01 Je ne veux pas savoir.
14:02 Ne me traitez pas comme une idiote, je sais que quelque chose se passe et je veux savoir où il est.
14:05 En tant que ton mari, tu devrais nous dire où il est, non ?
14:10 Vous ne l'avez pas vu ?
14:12 Et pourquoi André n'est pas avec toi ?
14:15 Pourquoi vous n'avez pas allé à l'hôpital ? J'ai cru que vous étiez très clair.
14:18 C'est ce que nous étions en train de faire, mais il m'a dit qu'il y avait un problème à la fabrique et qu'il fallait le résoudre.
14:23 Quel genre de problème ?
14:24 Il ne s'est rien passé, à la fabrique ?
14:30 Quand il m'a appelé, il m'a dit qu'il y avait un problème à la fabrique et qu'il fallait venir.
14:33 Il t'a appelé ?
14:35 De où ?
14:36 De l'hôpital, bien sûr.
14:39 Il m'a menti ?
14:42 Dis-moi ce qui se passe !
14:47 Il est avec Bégoîne, non ?
14:58 Pourquoi tu ne te souviens pas de son dernier moment ?
15:00 Papa s'est très enroulé avec moi et il voulait me battre.
15:03 Mais Bégoîne s'est mis en milieu et m'a défendu.
15:07 Et tu te souviens pourquoi il s'est enroulé avec toi ?
15:12 Il lui a dit qu'il avait la faute de t'avoir quitté la maison.
15:17 Et je lui ai aussi dit qu'il était très mauvais avec les gens.
15:22 Je ne devais pas lui dire ces choses.
15:27 Mais c'est normal qu'il s'en fasse, non ?
15:29 Non, tu n'as pas de faute.
15:32 Et tu te souviens de ce qui s'est passé après ?
15:38 Bégoîne m'a dit qu'on devait partir.
15:42 Et après, je ne sais pas.
15:45 J'essaie de le rappeler, mais je ne peux pas.
15:49 Et tu ne te souviens pas de ce qui s'est passé quand tu es sorti de la maison ?
15:56 Je ne sais pas, on était juste ici.
15:58 Et Bégoîne a eu cette blessure.
16:01 Qu'est-ce qui lui est arrivé, Théo Andrés ?
16:04 Rien, mon amour. Rien.
16:07 Ce qui m'importe c'est que Lola se cure.
16:10 Je suis très fier de toi, Julia.
16:14 Vraiment ?
16:15 Oui.
16:17 C'est sûr que Bégoîne aussi.
16:20 C'est vrai.
16:22 Comment as-tu pu le permettre ?
16:24 Moi ? Comment as-tu pu le permettre toi ?
16:26 Tu es marié avec mon frère et je l'ai perdu !
16:28 S'il te plaît, Jésus.
16:29 En plus, vous le saviez tous, c'est pour ça que vous nous avez envoyés à l'hôpital.
16:31 Mais que dis-tu ? Je n'avais aucune idée de ça.
16:34 Tu n'as pas pu le retenir, ni une nuit, loin d'ici.
16:36 Mais je n'ai pas le fauteuil qu'ils soient amoureux.
16:38 Est-ce que je l'ai ?
16:40 Qu'ils soient amoureux ?
16:42 Ce n'est pas un amour pour moi, c'est un amour pour lui.
16:45 Mais tu ne sais pas ce que ça veut dire.
16:47 Tu ne sais pas ce que ça veut dire.
16:50 Ce n'est pas un amour pour un passager, ils sont amoureux.
16:52 C'est assez.
16:54 Maria, Andrés t'aime et je te le rassure.
16:57 Oui, bien sûr. Andrés l'aime à elle, Bégoña m'aime à moi.
17:00 Et c'est pour ça que nous sommes pas encore ensemble, n'est-ce pas, père ?
17:03 Tout ce que tu devais faire c'est de le ramener loin d'ici et tu as déjà failli.
17:06 Tais-toi ! Tu parles comme une femme en souffrance.
17:09 Où est ton compassion ?
17:11 Non, la question n'est pas celle-là, père. La question est où est ma femme ?
17:15 Va en dehors.
17:17 Tu vas bien.
17:20 Tout ira bien, Maria.
17:31 Andrés reviendra, il se récapitulera. D'accord ?
17:36 Si je ne reviens pas ?
17:37 Il reviendra et il fera ce que je lui dis.
17:40 Je sens qu'il a rire de moi.
17:44 De moment, le plus intelligent est d'inventer une excuse pour justifier sa non-existence.
17:51 En plus d'être humiliée, je dois mentir ?
17:56 Peut-être préfères-tu que tout le monde sache que ton mari s'est échappé avec sa soeur.
18:00 Regardons, nous ferons ceci.
18:02 Nous dirons que Andrés a dû aller à la ville de Réal pour résoudre un problème urgent avec un vendeur.
18:08 Et que tu préfères rester ici pour ne pas être seul à Madrid.
18:11 Et que tu préfères rester ici pour ne pas être seul à Madrid.
18:14 Viens, ma chérie, mets ton déjeuner, je vais voir comment est Bégoña.
18:33 Non, je préfère récolter des fleurs pour elle.
18:39 C'est bien, ne t'en vais pas loin.
18:41 Comment elle va ?
19:01 Elle reste stable. J'ai mis un drainage pour la nuit.
19:04 Merci, Luz. Je vous salue la vie.
19:08 C'est Julia.
19:09 Julia est dehors.
19:12 Nous sommes allés à la vente pour le déjeuner.
19:15 Personne ne nous a vu.
19:17 La petite est très effrayée, Luz.
19:20 Elle n'a pas de fèvre ?
19:22 Pourquoi elle ne se réveille pas ?
19:26 Parce que j'ai dû mettre un sedant pour l'allumer.
19:30 Et elle n'a plus d'infection ?
19:32 Pour l'instant, non. Mais elle peut revenir si la blessure ne se garde pas correctement.
19:36 Ce qui me préoccupe, c'est la perte de sang.
19:38 Ce n'est pas excessive, mais...
19:40 Dans son cas, nous devrions aller à l'hôpital.
19:43 Elle m'a fait croire qu'elle n'avait pas fait un concept.
20:05 Elle préfère mourir.
20:06 Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
20:09 André, tu n'as pas ouvert la bouche au chemin.
20:11 Tu m'as dit que tu me raconterais. Tu m'as amenée jusqu'ici.
20:14 J'ai le droit de savoir ce qui s'est passé.
20:16 D'accord, c'est ça.
20:18 C'était Jésus. Il a tiré.
20:21 Comment dis-tu ?
20:23 De ce que me l'a racontée la fille, ils t'ont fait discuter et Pégounia a décidé d'écouter.
20:28 Et tu l'as trouvé comme ça ?
20:31 Non.
20:34 Je l'ai vu avec elles dans le bois.
20:35 Jésus est arrivé et l'a accusé de prendre sa fille.
20:42 J'ai essayé de l'empêcher, mais...
20:45 Il a appris le couteau.
20:47 Mais comment savais-tu qu'ils étaient dans le bois ?
20:51 Je ne le savais pas, Luz.
20:53 Une seconde fois, en pleine fuite.
20:57 Mais je crois que Pégounia savait que quelque chose de tel pouvait se passer.
21:01 Qu'est-ce que ça signifie ?
21:03 Qu'est-ce que ça signifie ?
21:04 J'ai laissé cette note.
21:13 Je l'ai trouvée quand je suis arrivé avec Maria.
21:15 On était prêts à aller à Aolite.
21:18 Et tu as décidé de revenir ?
21:21 Bien sûr. C'est un message de soutien, Luz.
21:24 Alors c'est toi qui as sauvé la vie de Pégounia ?
21:28 Je ne voulais pas penser que ça allait se passer si je n'étais pas là.
21:33 Maintenant je comprends pourquoi Pégounia ne veut plus aller à l'hôpital.
21:35 Elle a peur que Jésus la retrouve.
21:37 C'est ça.
21:39 Je préfère mourir avant de revenir chez elle avec mon frère.
21:42 Que fais-tu ?
21:56 Excusez-moi.
21:58 Les cristaux ne se liment pas comme ça, ma femme.
22:00 Ah.
22:01 Tu viens d'où exactement ?
22:04 Je lui ai dit que ma famille est de Fieja.
22:08 On s'est mûrés au village de Teres quand j'étais jeune.
22:12 On peut dire qu'on est des voisines de toute la vie.
22:14 À moins que Teres soit allée à Toledo.
22:17 Et on reste des voisines de sa mère.
22:19 Elle est très malade.
22:21 Mais maintenant, on revient aux cristaux.
22:23 Tu dois passer un pain sec après l'humide.
22:26 Sinon, la marque du lavage se restera.
22:29 Tu vois ?
22:30 Oui, je le ferai.
22:32 Tu as de l'expérience dans ce domaine ?
22:34 - Moi ? - Dans le lavage.
22:36 Pas une.
22:38 Comment pas une ?
22:40 Je m'aide à ma mère toute la vie avec les tâches de l'hôpital.
22:43 Et j'ai un frère qui a 10 ans moins que moi.
22:45 Je le garde comme un enfant.
22:47 Et un enfant de cette âge, mon Dieu, ça fait beaucoup de mal.
22:51 Mais ça, gagner de l'argent au lieu de lavarger, c'est la première fois.
22:56 J'ai besoin d'une personne avec de l'expérience.
22:58 Tu as été recommandée par Teresa, non ?
23:00 On s'est connues il y a des années et j'ai demandé un favori.
23:04 Mon Dieu, la petite !
23:06 Je m'apprends très vite.
23:08 Et c'est très difficile, ça ne peut pas être.
23:11 Tu as une idée de comment on nettoie une lampe centenaire ?
23:16 Ou la pierre des sols ?
23:18 A la dame Gema, il ne lui a pas intérêt d'avoir de l'expérience.
23:25 Gema !
23:26 Gema !
23:28 Comment avons-nous pu contrater une fille qui ne sait pas boire ni manger ?
23:34 Je m'en occupe.
23:37 Va à la cuisine et prépare la nourriture.
23:40 Il y a un poêle, tu peux faire quoi que tu veux.
23:42 Mais c'est normalement à toi de faire ça.
23:44 Pas aujourd'hui.
23:46 Je vais me retenir ici.
23:48 Je vais nettoyer les lampes.
23:50 Si je la laisse à cette pauvre, ça va durer 10 minutes.
23:53 Non, non, non, Vina, ces labeurs ne sont pas pour toi.
23:55 Je te conseille comment tu dois le faire.
23:57 Que non !
23:59 Aujourd'hui, c'est à la cuisine.
24:01 Qu'il te dégoutte.
24:03 Je suppose que je suis désolée.
24:11 Que vas-tu, femme ?
24:13 Ne le prends pas au sérieux.
24:15 Il aime se plaindre, c'est une façon de se donner de l'importance.
24:18 Et que fais-je avec les cristaux ?
24:20 Je le vois, je le fais très mal.
24:22 Oui, mais faisons une chose.
24:23 Tu m'as dit que tu ne fais pas mal à la cuisine, n'est-ce pas ?
24:26 Dans ma maison, je fais ce travail.
24:28 Bien.
24:30 Je vais faire les cristaux et tu, la nourriture.
24:33 Tu as une idée pour le poulet ?
24:35 Je crois que oui.
24:37 Bien, regarde les ingrédients et quand j'ai terminé les cristaux, je vais là-bas.
24:41 Merci beaucoup.
24:43 Vous m'avez sauvée la vie, Madame Emma.
24:46 De quoi, femme ? Nous sommes là pour ça.
24:48 Et arrête de me dire "dame", s'il te plaît.
24:51 Merci.
24:52 C'est le dernier que j'ai.
25:06 J'essaierai de revenir cette après-midi avec plus.
25:09 Merci beaucoup.
25:11 Que vas-tu dire à Julia, savant qu'elle ne se souvient pas du tout ?
25:16 Ce que je ne peux pas comprendre, c'est comment tu as enlevé tout.
25:19 Elle est traumatisée.
25:20 Comme les soldats qui souffrent de neuroses de guerre.
25:24 C'est une façon de survivre quand quelque chose de si horrible s'est présenté.
25:28 Pauvre enfant.
25:30 Pour le moment, il vaut mieux que tu continue comme ça.
25:32 Je suis d'accord.
25:34 Elle a vu comment son père tirait à la veille à la froide sanglée.
25:37 C'est quelque chose qu'il vaut mieux ne pas rappeler.
25:40 Je ne peux pas croire que ça ait passé.
25:44 Moi non plus.
25:46 Mais avant, il y avait des signes.
25:48 Que veux-tu dire ?
25:49 Ce qui est important, c'est que Bégoîna se récupère.
25:53 Luz, il est important que personne ne sache de cela.
26:01 Je suis d'accord.
26:03 C'est pourquoi je dois revenir au dispensaire tout de suite, pour ne pas arriver à des sujets.
26:07 Je reviendrai plus tard, avec tout ce dont il faut.
26:10 André, si tu sens que la fèvre augmente, appelle-moi immédiatement.
26:14 Enchaînez-moi immédiatement.
26:15 Dans chaque boutique, il y a un coin où les maquillageuses réaliseraient les rêves des clients.
26:29 C'est ce qui ferait que les clients se sentent les protagonistes de la campagne.
26:33 Nous pouvons commencer par notre boutique, comme un champ de preuve.
26:37 Que pensez-vous ?
26:41 C'est un bon projet.
26:42 Je pense que c'est une bonne idée, Carmen.
26:46 Vraiment ?
26:48 C'est une bonne façon de créer un lien émotionnel entre les rêves des femmes et les acheteuses.
26:52 C'est ce que je pensais.
26:54 Enhorabuena.
26:56 Il faudra mettre une liste de contacts, des clients et des boutiques.
27:00 Il faudra faire des appels, organiser l'événement et les inviter.
27:05 Voici le cadre avec les contacts.
27:08 Il manque l'idée de fin.
27:10 Vous n'êtes pas d'accord ?
27:11 Il y avait deux idées et nous pensions que c'était mieux de les écouter et de décider la seule que je voulais.
27:17 Bien sûr, mais il n'y a pas beaucoup de temps.
27:19 Ne vous en faites pas. Pour les appels, il y a du temps.
27:22 Oui, j'aimerais bien écouter l'idée de fin.
27:24 Bien sûr, mais que ce soit le plus tôt possible.
27:27 Félicitations pour le travail.
27:30 Merci.
27:32 - Joaquin. - Au revoir.
27:34 Dites-moi que les progrès sont arrivés.
27:37 Non, je ne les ai pas.
27:39 - Tu les as achetés ? - Non, désolé.
27:41 C'est possible.
27:43 Marta, le combustible ne va pas arriver. Il vaut mieux que l'assumons.
27:49 Non, le coffre doit sortir demain.
27:51 Tu me diras comment on termine la production sans le combustible nécessaire.
27:54 On ne va pas commencer à se lever la voix, non ?
27:56 Pardonne-moi, pardonne-moi. D'accord, je suis très nerveux.
28:00 Oui ?
28:08 Marta, c'est Tassio.
28:09 Dis-moi quelque chose de bon, Tassio.
28:11 La dernière machine a arrêté et il n'y a pas de combustible.
28:14 Tu sais quand va arriver le refi ?
28:16 On est en train de le faire.
28:18 Mais qu'est-ce qu'on fait ? Tout est arrêté.
28:22 Je veux un trébouillage.
28:24 Marta, qu'est-ce qu'on fait ?
28:28 Attends, on ne peut rien faire.
28:31 Je te le reconnais.
28:33 Tu avais raison, c'était une bonne idée, mais ça n'a pas marché.
28:37 Il faut arrêter le lancement.
28:39 De toute façon, Joaquin.
28:41 S'il te plaît, il n'y a pas d'autre solution.
28:43 Arrêter le lancement n'est pas une solution, c'est une défaite.
28:47 Tu peux arrêter de parler comme si tu étais Napoléon en bataille ?
28:51 Un instant. Donne-moi une heure.
28:54 Non, Marta, on n'arrivera pas en temps. S'il te plaît, fais le fait d'entrer en raison.
28:57 On pourrait retarder la présentation à l'après-midi.
29:00 Marta, on n'arrivera pas en temps.
29:02 Ecoute-moi, Joaquin.
29:05 Si le combustible n'arrive pas en une heure, on arrête le lancement.
29:09 S'il te plaît ?
29:19 Bonjour.
29:21 Louis, malheureusement, je termine maintenant ton appareil.
29:26 S'il te plaît, s'il te plaît.
29:28 Où étais-tu ?
29:31 Quand ?
29:33 Ce matin, je ne t'ai pas vu.
29:34 Ils m'ont appelé pour un urgent.
29:36 Un patient avec des pulmoniaux.
29:38 Je ne peux plus voir cette blessure.
29:39 Je me sens un peu mal.
29:41 Je vais le faire, tranquille.
29:43 Si ça fait mal, c'est qu'il n'y a pas d'infection. Il s'incarne bien.
29:47 Oui, ça m'a dit le Docteur Berenguer.
29:50 Je préfère ne pas regarder.
29:54 Je me suis toujours un peu touché.
29:57 Avec cette pomade,
30:02 ça va être une histoire dans quelques jours.
30:03 Merci beaucoup.
30:05 J'espère être plus prudent d'ici.
30:08 Tu utilises toujours des acides quand tu fabriques les parfums ?
30:12 Je les utilise pour fermenter certaines substances.
30:15 C'est comme ça que j'obtiens les graines que je dois.
30:17 Mais je ne veux pas t'embêter avec mon aspect de parfumiste neurotique.
30:20 Je m'en fiche.
30:22 Je fais des choses similaires quand je fais mes formules magistrales.
30:25 Mais dans ton cas, tu devrais utiliser des gants. Ils sont dangereux.
30:29 Donc, on est deux neurotiques, hein ?
30:31 Je dirais plutôt que deux perfectionnistes.
30:33 Par ailleurs, l'huile d'oreille est arrivée ce matin.
30:37 Pourquoi le Docteur Berenguer ne t'a pas attendue ? Il t'a vu ?
30:41 C'était hier. Il m'a dit qu'il ne voulait pas te toucher le terrain.
30:45 Me toucher le terrain ?
30:47 Il respecte beaucoup ta lumière.
30:50 Tu crois ça ?
30:52 Je ne crois pas, je l'affirme.
30:54 Il m'a dit qu'il voulait former un grand équipe avec toi.
30:57 Et qu'il te considère un excellent professionnel.
31:00 Qu'est-ce qu'il a dit ?
31:01 Tu vas devoir le demander.
31:03 Je ne le ferai pas, tu le sais.
31:05 Tu devrais. C'est comme ça que tu ne voudras plus partir d'ici.
31:09 Carmel m'a dit que tu as...
31:19 Je suis venue te dire ma proposition pour la campagne.
31:22 Mais si ce n'est pas un bon moment...
31:27 Non, oui, oui.
31:29 Tu devrais te concentrer sur ça plutôt que sur autre chose.
31:32 Je peux te demander sur quoi ?
31:35 Sur des sujets très abordants.
31:39 Je vois que tu as tout écrit.
31:42 Oui, je me pose très nerveuse avec les examens vénézuéliens, tu le sais.
31:46 Ce n'est pas un examen.
31:47 Pour moi, un peu.
31:51 Marta, tu ne vas pas bien.
31:58 Parfois, tu oublies combien je te connais.
32:00 Je me concentre sur un moment et c'est tout.
32:03 Que penses-tu de Sarita ?
32:17 À quoi Sarita ?
32:19 Oh, Marta, tu ne lis pas ?
32:20 Oui, je lis.
32:22 Dans le troisième point, je dis que j'ai pensé à Sarah Montiel pour promouvoir Anelos de Mouhal.
32:27 Je vois. Je vois.
32:28 C'est clair que ce n'est pas un bon moment.
32:31 Tu vas voir ce qui se passe, Marta.
32:33 Je te dis qu'on a un problème plus grave que je dois résoudre.
32:36 Tu peux m'attendre dehors ? Je dois le prendre.
32:38 S'il te plaît.
32:42 Marta de la Reine.
32:51 Joaquin, dis-moi.
32:53 Je ne peux pas croire.
32:55 On l'a réussi !
32:58 Merci.
33:01 Merci, on l'a réussi.
33:03 Je vais là-bas et je t'aiderai.
33:06 Merci.
33:08 Cyna, je dois y aller. On se voit dans un autre moment.
33:16 Bonjour.
33:17 Où as-tu été toute la matinée ?
33:21 Je me suis appelée pour un cas de pulmonie grave.
33:24 J'ai dû sortir à toute la patine.
33:27 Le patient vivait loin et c'est pour ça que je n'ai pas pu arriver avant.
33:31 Désolé, je ne t'ai pas avertie.
33:33 Non, ne t'en fais pas.
33:35 Je suis venue pour te voir.
33:37 Je suis venue pour te voir.
33:39 Je suis venue pour te voir.
33:41 Je suis venue pour te voir.
33:44 Non, ne t'en fais pas.
33:45 Je supposais que ce serait une urgence.
33:47 Tu n'abandonnerais jamais ton lieu de travail pour une minutieuse.
33:50 Savons-nous quand vont arriver les antibiotiques injectables ?
33:53 Je me fous que non.
33:55 Il n'est pas arrivé.
33:56 C'est pour Antonio, un patient de pulmonie.
33:59 Tu ne crois pas que c'est un peu exagéré d'utiliser ces viaux sur ce patient ?
34:03 On a du paracidale en pastilles.
34:04 Non, non, c'est juste que c'est très grave et je veux m'assurer.
34:08 Tu me le diras quand je reviendrai ?
34:11 Oui, bien sûr, compte sur ça.
34:13 La pomade pour les blessures est dans la frigo.
34:15 Si Louis passe par ici demain pour son curatrice,
34:19 tu pourrais l'attendre ?
34:22 Je vois ce que tu as dit.
34:25 Je vois que vous aussi.
34:28 Jaime, pardonne-moi.
34:35 J'ai réagi très mal hier.
34:38 C'est que Louis est un bon ami de moi.
34:42 Il voulait m'attendre.
34:43 Maintenant je me rends compte que c'est une bêtise.
34:47 Nous sommes un équipe.
34:49 J'ai donné des motifs pour que tu ne doutes de mon professionnalité.
34:55 Tout ira bien.
34:57 Dieu, mon amour.
34:59 Je veux juste vivre la vie normale jusqu'à ce que je trouve une solution.
35:04 Tu sais quoi ?
35:06 Je suis très contente de t'avoir raconté comment j'ai appris tout ce que j'ai appris.
35:11 Comment j'ai appris tout ce que je sais de la médecine.
35:13 Mon histoire comme pupille du Dr Borrell.
35:17 Je me suis rendue compte que tu es un homme loyal.
35:21 Louis, si le Dr Borrell a risqué avec un sujet si délicat, c'est parce qu'il a vu que tu avais du talent.
35:27 Depuis le premier moment.
35:29 Jaime,
35:31 mon travail c'est ma vie.
35:34 M'assurer des gens, moi...
35:40 Je ne saurais pas ce faire si tout s'arrête.
35:42 Et ce nom de bonheur que tu n'as pas, ça pourrait tout détruire en un instant.
35:47 Je t'entends.
35:50 Pour moi, la médecine c'est aussi ma vie.
35:53 Et je peux l'exercer grâce à toi.
35:55 Tu es dans mes yeux et mes mains.
35:57 Et je ne voudrais pas que tu t'en sortes.
36:00 Pourquoi je devrais partir ?
36:02 Je ne sais pas.
36:08 Bien sûr.
36:09 C'est pour quelque chose que Louis t'a raconté, n'est-ce pas ?
36:11 Est-ce que je peux savoir que vous avez parlé de moi derrière ?
36:18 Rien qui vous compromette.
36:19 Il m'a juste dit que tu pourrais penser à ça.
36:23 Jaime,
36:25 je ne suis pas celle qui abandonne la première de changement,
36:29 laissant tout le monde en retard.
36:31 Je ne crois pas que Louis s'en réfère exactement.
36:35 Il m'a juste dit qu'il y avait cette possibilité, rien de plus.
36:38 Tranquille, si je décide de partir, je vous le dirai à la tête.
36:41 Donc vous pouvez arrêter de spéculer derrière moi sur ma vie.
36:46 Je ne veux pas lancer des campagnes à l'avant-plan parce qu'il doit encore voir l'idée de Fina.
36:58 Si il n'a rien dit, il ne saurait pas...
37:01 Je me sens mal et toi ?
37:03 Non, Mohin, pourquoi tu vas te sentir mal ?
37:05 Parce que tu as une idée meilleure que celle de Fina.
37:08 C'est pour ça que tu ne dois pas te sentir mal.
37:10 C'est que Fina s'est aussi mis à comprendre les deux idées.
37:13 On pourrait avoir reçu un accord, les trois, non ?
37:16 Oui, mais elle ne le fait pas pour compéter.
37:18 Si elle ne le fait pas pour ça, dis-moi pourquoi tu le fais.
37:21 Parce que ça va bien avec Mme Martha.
37:25 A tous on aime.
37:26 Je ne sais pas, on est comme ça, non ?
37:29 Comme quoi ?
37:31 Comme des oignons.
37:33 Comme des oignons ?
37:34 Avec une partie d'un oignon qui était entre les deux.
37:36 Non ? Tu n'as pas remarqué ?
37:38 Non, non.
37:39 Je ne sais pas.
37:42 Et toi, que penses-tu ?
37:45 Parce que à part les gens qui vont à la présentation,
37:47 tu as pensé à une femme comme celle-ci pour que les photos te ressemblent, non ?
37:51 Bien sûr, bien sûr. J'ai pensé à Mme Pilar Abad.
37:53 Qui est une femme très élégante, très joyeuse aussi.
37:56 Et la soeur.
37:57 La soeur, Mme Isabel, un peu plus recrute, mais qui a beaucoup de classe.
38:01 Et je pensais à une femme digne.
38:04 Digne, mais qu'est-ce que ça veut dire, digne, tout ça ?
38:07 Et tes préjugés ?
38:09 Non, je le dis parce que c'est une femme plus âgée.
38:15 Et je dis, je ne sais pas si tu veux que les photos te ressemblent.
38:18 Mais le désir de la femme est un parfum pour toutes les classes de clients.
38:22 Pas seulement pour les riches et les jeunes.
38:24 La idée, Claudia, c'est que toutes les femmes se sentent identifiées par le parfum.
38:29 Et que elles sentent qu'elles le méritent.
38:31 Je crois que quelque chose se passe.
38:33 Bégoña et Julia sont dans les solmos, sans passer par ici.
38:36 Et récemment, Jésus ne sort pas de l'habitacle.
38:39 Bégoña et lui discutent beaucoup.
38:41 Et je ne veux rien dire.
38:42 Pour ne rien dire.
38:44 Et puis il y a Andrés.
38:46 Ils partent et il vient juste pour s'occuper d'un fournisseur.
38:49 Et Maria est aussi de retour.
38:51 Ce que je dis, c'est que quelque chose se passe.
38:54 Tant d'intrigues, on dirait le céréal de la radio.
38:57 Ce qui me dérange, c'est qu'on parle de ça dans sa propre maison.
39:00 Allez, Isidro, ne sois pas un pote.
39:02 On en parle seulement dans le clair.
39:04 Parce que Maria, depuis hier, est rentrée dans sa chambre et n'est pas de retour.
39:08 - Ah, merci. - Vraiment.
39:10 Ce qui me fait très mal, vraiment, c'est que Damien et Jésus se passent comme des rois à la maison.
39:17 En revanche, mon Joaquin, qu'est-ce ?
39:18 Avec ses jambes et ses pieds, comme il le fait. Il travaille tout le jour.
39:21 Merci.
39:22 Oui, je crois qu'il doit prendre quelques jours pour se récuperer.
39:24 Mais tu sais comment est ton mari.
39:26 Je sais qu'ils m'ont attiré tout le jour, comme si je vivais le réveil avant le temps.
39:30 Mais ce qui ne va pas à toi, c'est de reposer un peu. Ce n'est pas pour ces trottinettes.
39:33 Regarde, Digna, un autre de ta chambre.
39:36 Louis ne venait pas manger, on l'attend ?
39:39 Si il n'est pas venu, il a sûrement resté dans la cantine pour manger.
39:42 Qu'est-ce que c'est ?
39:44 Du poisson à la préhistorique.
39:46 - Je dis, non ? - Madame Gema.
39:48 - Oui. - Tire-toi le "madame", c'est bon.
39:50 - Il a un couleur bizarre, non ? - Bizarre ? Je le vois bien.
39:54 Oui.
39:55 Mais ça...
40:01 C'est quoi ça ?
40:04 C'est merveilleux.
40:07 Que t'as-tu mis ? C'est mieux que le mien, Gema.
40:12 - Et le poisson, il reste un peu sec. - Ah.
40:15 - Très bien. - Je me suis mis à mettre les ingrédients et c'est tout.
40:19 Non, tu m'as dit que tu avais mis du canela. Tu te souviens ?
40:22 - Le canela, oui. - Le canela ? Je ne l'avais jamais entendu.
40:25 - Je ne sais pas. - Je suppose que Gema t'a inspirée.
40:27 - Oui. - Très bien, Gema.
40:29 - Non, merci. - Très bien, parce que...
40:31 Tu es une exquisite.
40:33 Les filles de la Reine vont aimer ça.
40:36 On peut le préparer demain.
40:38 Oui, oui.
40:40 Le poisson, c'est fait par Sarah.
40:43 Tout le mérite est son.
40:45 - Sarah ? - Oui.
40:47 Mais tu devais cuisiner ?
40:49 Tu vois, c'est parfait.
40:51 Je ne sais pas si c'est clair, Gema.
40:53 Jusqu'à aujourd'hui, je suis la personne qui fait les tâches de la maison.
40:58 Oui, c'est moi.
41:00 C'est moi qui l'a demandé.
41:02 Cuisiner, c'est mieux que nettoyer les cristals.
41:05 Et je lui ai proposé le changement.
41:07 Je ne sais pas combien je le sens.
41:09 Ce sens de loyauté va te ramener loin dans cette maison.
41:14 - Enhorabuena, Sarah. Tu es une exquisite. - Merci.
41:17 - Bonjour à tous. - Bonjour, Luis.
41:19 Je sens le retard, Isidro.
41:20 Tu es arrivée à la bonne heure pour goûter le meilleur poisson de la histoire de cette famille.
41:25 Bon, Mère, je suis sûr que tu exagères un peu.
41:28 Goûtez-le.
41:29 C'est super bon.
41:33 Allez.
41:34 Elle a tout raison. C'est super bon.
41:44 - C'est bon, Sarah. - Tu l'as fait ?
41:46 Non, elle l'a fait.
41:49 Je te présente Sarah. Elle va remplacer Thérésa.
41:52 Enhorabuena, Sarah.
41:55 Et bienvenue.
41:57 Merci.
41:59 - Bonjour, les filles. - Bonjour.
42:02 Et Fina ?
42:04 On l'a laissée dans la boutique pour ne pas venir tous les trois à la fois.
42:09 Je voulais que vous soyez toutes là pour vous donner la nouvelle.
42:13 Quelle nouvelle ?
42:15 Quelle nouvelle ?
42:16 Dans quelques jours, je vais devenir prêtre.
42:21 - Allez. - Dans quelques jours.
42:24 Oui.
42:25 Mais ça veut dire que tu vas partir d'ici, Mathéo ?
42:30 Bien sûr, c'est la mauvaise partie.
42:32 On va te manquer.
42:34 Mais, je ne suis pas parti encore.
42:37 Je suis ici. Bonjour.
42:39 Je voulais vous le dire tout d'abord.
42:43 Je vais au travail. On en parle plus tard ?
42:47 Bien sûr. Au revoir.
42:49 - C'est une bonne affaire, non ? - Oui.
42:55 On pourrait faire une fête de partage, non ?
42:59 Oui, bien sûr.
43:01 Je n'aime que le bon AGAPE, ici, dans le bar.
43:05 - Même si c'est une partage, tu comprends, Carmen. - Où tu peux faire des affaires ?
43:10 Je m'en charge, mais avec des aides.
43:12 Je ne reçois pas le fromage et le fromage.
43:14 Je m'en charge de lui donner un cadeau, pour qu'il se souvienne de nous.
43:18 Bien, alors on en parle tout à l'heure.
43:21 Quel cadeau ?
43:24 C'est un détail.
43:26 Pour tout ce qu'il voulait faire pour moi.
43:29 Tu ne me le diras pas ?
43:31 Tu verras.
43:32 Ou non, tu veux savoir de tout ?
43:35 Mange quelque chose. Tu dois nourrir la fière.
43:38 Oui.
43:40 Père.
43:41 Quoi ?
43:44 Rien.
43:46 Je suis arrivé à Pedregal.
43:49 Je ne sais pas si je dois regarder mieux,
43:52 ou...
43:53 ou avancer plus, mais je ne comprends pas où ils se sont cachés.
43:56 Je dois faire quelque chose.
43:58 Tu as fait assez en montant le numéro de Maria, hier soir.
44:01 Si tu te rends compte,
44:03 qu'il faut apparaître normal,
44:06 c'est essentiel pour la famille et pour le business.
44:10 Merde le business, maintenant !
44:11 Ne me parles pas comme ça, Jésus.
44:13 Bien, on va continuer à jouer comme si on était une famille normale.
44:18 Si on est comme ça, c'est pour toi. Ne me viens pas avec des sarcasmes.
44:21 Si on est comme ça, c'est parce que mon frère m'a pris ce que je voulais le plus dans ce monde.
44:26 Et je te rappelle que ce n'est pas la première fois que ça me passe.
44:28 Bien, tu devrais commencer à te demander pourquoi.
44:31 Je l'ai demandé tout le jour.
44:34 Tu ne vas pas avoir la réponse en accusant Maria de ne pas savoir retenir son mari
44:39 quand tu n'as pas été capable de le faire pour aucune de tes femmes.
44:43 Je fais tout pour elles. Tout.
44:46 Dieu, si je pouvais revenir en arrière...
44:55 Si tu pouvais revenir en arrière, tu commettrais de nouveaux erreurs.
45:01 Ou tu me diras non ?
45:04 Jésus, je comprends que découvrir que Juliane n'est pas ta fille t'a fait très triste,
45:10 mais Bégoïa n'a pas de faute, et bien plus la crie.
45:14 Je sais. Et ça me fait mal dans le cœur. J'ai été très injuste avec elle.
45:19 Mais c'est que je la regarde et je vois le visage de Valentin et je me rappelle tout et je m'en fous.
45:26 Mais si tu es une crie, si tu es une crie, tu es une crie.
45:32 C'est une fille, Dieu !
45:34 Depuis que cette docteure a découvert que ce n'était pas ma fille, tout s'est déroulé autour de moi.
45:41 Quelle docteur ? La docteure Borrell ? Qu'est-ce qu'elle a à voir avec tout ça ?
45:46 C'est elle qui a convoqué nos groupes sanguiniers.
45:50 Alors, elle sait tout ?
45:52 Elle et Bégoïa se sont fait des amies.
45:56 Pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ?
45:59 Bien sûr, tu as raison.
46:01 Si quelqu'un sait où sont Julia et Bégoïa, c'est elle.
46:06 Tu ne vas nulle part.
46:08 Il faut parler avec cette docteure.
46:09 Il faut maintenant garder la calme.
46:11 Ce que nous allons faire, ça requiert d'une certaine habilité.
46:14 Mais quelle habilité ?
46:15 Tout d'abord, tenter de la laisser.
46:18 Mais il n'y a pas de temps pour ça. Et ils vont s'enfuir du pays.
46:21 Comment vont-ils s'enfuir ? Avec Bégoïa blessée. Ils seront près de là.
46:24 Mais elle me demande de ne rien faire.
46:27 C'est exactement ce que je te demande.
46:30 Et change tes pantalons, pour Dieu.
46:34 Bégoïa.
46:46 Je ne sais pas si tu peux m'écouter.
46:50 Je ne t'aurais pas laissé parler pour que tu saches que tu n'es pas seul.
46:57 Julia a fait un rang de fleurs.
46:59 Elle va bien.
47:01 Mais tu dois te réveiller.
47:06 Bégoïa, je ne peux plus vivre sans toi.
47:11 Qui va me dire que...
47:16 que cette femme arrogante, qui sait tout, que je l'ai rencontrée dans le chemin...
47:23 va me motiver de cette façon ?
47:25 Ce sont les fleurs.
47:29 Tu sais parler de voitures ?
47:31 Bien.
47:32 Tu peux, même si ça te surprend,
47:34 savoir se distinguer si mon voiture manque de fleurs ou si elle a des fleurs.
47:38 Tu peux aussi se distinguer si une conversation est utile.
47:40 Ou non ?
47:41 Pourquoi l'esthète nous a fait ça ?
47:45 Pourquoi un innocent ne peut pas être un héros ?
47:52 Pourquoi un innocent ne peut pas être un héros ?
47:54 C'était impossible.
47:56 Mais quand ma vie a vraiment changé, c'est quand...
48:00 j'ai vu ton sourire pour la première fois.
48:04 Et j'ai su qu'il n'y avait pas de retour.
48:10 Enchanté, Bégoïa.
48:11 Montes, non ?
48:13 Je suppose que c'était l'invitation de la fête.
48:15 La fête qui n'a pas été attendue, oui, monsieur.
48:17 Je t'invite maintenant à commencer avec un meilleur pied.
48:19 Et depuis, ton sourire me visite chaque nuit, comme une condamnation.
48:23 Je me serais mis à vivre à tout moment ce que nous avons vécu, mais...
48:28 la vérité, je ne sais pas quelle est la chose.
48:31 Le destin nous a unis pour quelque chose.
48:41 Et je ne vais pas permettre que personne ne le sépare.
48:46 Mais s'il te plaît, je dois que tu te réveilles.
48:48 Si je ne t'entends pas, je ne sais pas ce que tu vas faire de moi.
48:50 S'il te plaît.
48:51 Je t'aime, mon amour.
48:56 Je t'aime...
49:00 avec toute l'âme.
49:01 Nous devrions avoir été valides.
49:09 Avoir été ensemble.
49:11 Alors tu ne serais pas là.
49:13 Je te jure que mon frère ne te mettra jamais un doigt dessus.
49:16 Et je te jure que je vais me venger de ce qu'il a fait.
49:21 Je vais te garder en sécurité, Bégoïa.
49:24 Cette fois, je ne te ferai pas erreur.
49:29 Je t'ai fait.
49:34 Qu'est-ce qui te passe ?
49:37 Je ne sais pas.
49:39 Je ne sais pas.
49:42 Je ne sais pas.
49:43 Valentin...
49:46 Un anneau de Valentin.
49:51 Le jour où la mort de Bégoïa sera déclarée.
49:55 Je ne vais pas me faire la tête, Docteur.
50:00 Tu sais où est ma femme ?
50:02 Demain, Dieu le veut, et comme prévu,
50:05 nous ferons le lancement des enfants de femmes.
50:08 Quelle bien, Docteur Martha !
50:09 Nous avons tous nos erreurs du passé.
50:13 Je crois que ce que la Docteur a fait est grave.
50:16 Bégoïa est la seule responsable de ce désastre.
50:19 Même André ne s'est pas laissé séduire par cette mauvaise pécore.
50:22 Nous ne pouvons pas mettre en marche notre plan.
50:24 Susan, ne sois pas discrète, s'il te plaît.
50:27 Même si elle avait une relation,
50:29 maintenant, Docteur Martha doit revenir avec toi la même femme qu'elle était.
50:33 Mais je ne peux pas supporter qu'elle me traite de telle indifférence.
50:35 André a échoué avec Bégoïa.
50:37 Il m'a abandonnée, Gema.
50:38 Je le planait tout.
50:40 Que tu saches que ta nourriture nous a tous capturés.
50:43 Merci beaucoup.
50:45 Si ce refuge est en plein milieu du bois,
50:48 ça pourrait être un bon cachot pour ce paire de sensibles.
50:51 Il a un pulsus très accéléré.
50:53 Qu'est-ce que ça signifie ?
50:55 Septième. Infection généralisée.
50:57 Le cœur et les poumons peuvent faire erreur à tout moment.

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