• il y a 6 mois

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00:00Musique de générique
00:31Bonsoir, bienvenue à votre émission L'OTAN du Parlement.
00:36Cette édition est essentiellement consacrée à la 30ème Assemblée régionale afrique de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.
00:44L'événement a permis aux participants de discuter sur le dialogue politique et la diplomatie parlementaire.
00:51C'était du 28 au 30 mai dernier.
00:54Au sorti des travaux, le Cameroun a été désigné pour présider l'Assemblée parlementaire de la francophonie.
01:01Dans cette édition, nous vous invitons à vivre les grands moments de cet événement.
01:06Musique de générique
01:12Nos chefs de chambre ont pris une part active à la 30ème Assemblée régionale afrique de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.
01:19Mais en marge des travaux, Masegna Defendi, président du Sénat, et Kava Yege Dibril, président de l'Assemblée nationale,
01:27ont accordé des audiences aux principaux responsables de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.
01:33Une occasion pour les différentes parties de croiser leur regard sur le fonctionnement de l'institution.
01:39À la tête d'une délégation constituée du secrétaire général de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, Damien Cécelin,
01:46et du délégué général parlementaire de l'APF, Bruno Fuchs,
01:50le président de l'Assemblée parlementaire de la francophonie était porteur du message de satisfaction de l'institution
01:57au regard de la contribution du Cameroun à la marche de l'APF.
02:16Le président du Sénat, Masegna Defendi, s'est dit honoré de la visite et souhaitait que les travaux de l'Assemblée régionale afrique de l'APF se déroulent dans de bonnes conditions.
02:34Quant au président de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, il a relevé que l'événement de Yaoundé est une étape importante dans la vie de cette instance.
02:47Le président de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, Francis Drouin, a salué la mobilisation autour de la 30e Assemblée régionale afrique de l'APF,
03:01une rencontre organisée au palais des congrès de Yaoundé, déjà aux couleurs de l'événement.
03:07Le président de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, Francis Drouin, a salué la mobilisation autour de la 30e Assemblée régionale afrique de l'APF, une rencontre organisée au palais des congrès de Yaoundé, déjà aux couleurs de l'événement.
03:15Je tenais à remercier le président qui, la section cramouneraise est hôte de la région de l'Afrique et je le rappelle, 150 parlementaires, c'est quelque chose à célébrer.
03:27Il y a une forte participation de la région de l'Afrique ici et je tenais à le remercier.
03:33On a parlé des enjeux dans l'espace francophone et le Cameroun est un joueur important dans l'espace francophone et va continuer à demeurer un joueur important dans notre espace.
03:45On a eu un échange, on s'est vu ce matin et il m'a posé la question, à savoir le débat sur le dialogue politique et le rôle de la diplomatie parlementaire.
04:03Le Cameroun a donc eu l'honneur d'accueillir les membres de la région afrique de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.
04:11Une vingtaine de sections ont été enregistrées, ils venaient également du Parlement panafricain mais aussi de l'Europe et de l'Amérique.
04:20Tous étaient présents à la cérémonie d'ouverture, cérémonie au cours de laquelle plusieurs allocutions ont été prononcées.
04:28Je vous propose d'écouter tour à tour Hilarion Eton, président de la section camerounaise de l'APF, Francis Drouin, président de l'Assemblée parlementaire de la francophonie
04:40et enfin le très honorable Kava Yegidi-Bril, président de l'Assemblée nationale.
04:46Au moment où s'ouvrent nos travaux, le service des statistiques de notre secrétariat m'indique la présence parmi nous de 18 pays,
04:57j'allais dire 20 pays, 20 sections sur les 28 que compte la région Afrique.
05:04Neuf présidents de chambre sont présents pour un total de pratiquement 120 participants.
05:13A notre sens, votre présence en nombre est la preuve, s'il en était encore besoin, des liens d'amitié,
05:23de fraternité et de solidarité qui réunissent les peuples de l'espace francophone.
05:30Cette régionale apparaît comme étant une séquence majeure qui renseigne à suffisance sur le rôle et la place de la version parlementaire
05:43de la diplomatie cammonnaise sous le leadership de son Excellence, M. Paul Villars, président de la République chambre de l'État.
05:53Excellence, Mesdames et Messieurs, permettez-moi, Président, de saisir cette opportunité pour souligner le rôle majeur que la section cammonnaise, l'APF,
06:04qui, à l'instar du reste des autres sections affiliées à la francophonie, a incontestablement joué dans l'édification et le rayonnement de l'Association internationale des parlements de langue française,
06:18devenue aujourd'hui Assemblée parlementaire de la francophonie.
06:24En effet, en notre qualité de membre fondateur de l'APF, à 1967 au Luxembourg, notre section a participé sans interruption à toutes les rencontres et à la prise de décisions importantes au sein de l'APF.
06:44Une brève incursion dans l'histoire et s'entremontent la présence et la forte implication de la section cammonnaise dans la marche de l'AIPLF d'hier et de l'APF d'aujourd'hui.
06:57Je voudrais saluer la pertinence des thèmes retenus. Leurs libellés sont à la fois évocateurs du contexte de notre région et prétextes de nos débats.
07:10Je souhaite de futurs échanges et plus de succès à nos travaux.
07:15Premièrement, applaudissons la section cammonnaise. Vous avez 150 parlementaires ici présents. C'est du jamais vu. Alors, je tiens à souligner la section cammonnaise d'avoir fait des efforts spectaculaires pour cette régionale de l'Afrique.
07:35Je termine mon dernier voyage au niveau international. C'est sur le continent d'Afrique, ici à Yaoundé, au Cameroun.
07:42Alors, personnellement, c'est très symbolique pour moi, mais pertinent.
07:50Et je dois présenter mes excuses aux délégués régionales de l'Europe parce que le président est contraint à des contraintes budgétaires aussi. Il ne peut pas participer à toutes les instances.
08:04Et je dois présenter mes excuses, mais j'ai mis l'accent sur la régionale et sur la région de l'Afrique parce que j'y crois.
08:11Vous savez, je suis encore un jeune président, même si j'ai vieilli depuis deux ans, mais la jeunesse francophone, elle est importante. En Afrique, c'est non seulement le futur de la francophonie, mais c'est le présent de la francophonie.
08:24Alors, mon cher Jean-Charles Lupertot, je présente mes excuses, mais je devais donner plus d'amour à la région de l'Afrique, mais j'y crois. J'y crois sincèrement.
08:34Je souligne d'ailleurs les instances comme la vôtre qui rassemblent et qui favorisent le maintien du dialogue. Et j'ai appris une leçon ici en diplomatie parlementaire.
08:47La région de l'Afrique et la démocratie, la démocratie n'est pas parfaite. Je le dis souvent. Au Canada, on a brûlé notre parlement plusieurs reprises avant qu'on connaisse plus de stabilité politique.
09:02Mais la région de l'Afrique a maintenu toujours cette volonté d'inviter des parlementaires et des régions qui sont peut-être suspendues au niveau international, mais qui favorisent toujours ce dialogue-là.
09:19Et pour moi, c'est une leçon personnelle. Et je tiens à saluer les leçons que vous donnez aux organisations internationales. Favoriser le dialogue est une chose qui est très importante.
09:31Et même que le délégué général l'a bien dit, nous a donné une matière à réfléchir au sein de notre instance à l'APF. Il a parlé des mécanismes de vigilance.
09:43Mais c'est à cause de la région de l'Afrique. Et c'est parce que vous continuez à favoriser un dialogue. Et ça, la communauté internationale doit le souligner. Et j'en tiens une leçon personnelle. Et je vous remercie de cette leçon.
09:59Le dialogue est le catalyseur de tout fonctionnement harmonieux des institutions. Il est le passage obligé de toutes sortes de crises dans les États. Il est ce que j'appellerais le fond de vérité qui permet au peuple qu'au terme d'un dialogue, il puisse se doter d'une constitution.
10:27La diplomatie parlementaire. Le constat est clair. Aucun État au monde ne saurait plus vivre en autarcie. Les liens de coopération se tissent autant sur le plan bilatéral que multilatéral. N'est-il pas vrai que le monde est devenu aujourd'hui un village planétaire ?
10:58Immédiatement après la cérémonie d'ouverture, les participants sont entrés en travaux. Des travaux construits autour de deux thématiques, le dialogue politique et la diplomatie parlementaire. Les échanges étaient fructueux selon des participants rencontrés dans le hall du palais des congrès. Nous les écoutons.
11:21Nous avons beaucoup été enrichis des interactions de l'ensemble des intervenants sur des situations aussi diverses que celles qui ressemblent à la nôtre. Nous traversons une période de transition. La posture de l'APF à l'égard de chacune des situations que je viens d'évoquer était à la fois enrichissante et rassurante.
11:42Rassurante d'abord parce que, et c'est d'ailleurs ce qui est très intéressant, puisque du point de vue du déroulement, nous avons, je suppose que vous vous en apercevez, eu deux consultants qui ont présenté d'une part un sujet sur la diplomatie parlementaire et d'autre part un sujet sur le dialogue.
12:01Deux concepts fondamentaux, n'est-ce pas, pour permettre aux États qui traversent des situations de transition pour continuer à se faire reconnaître, même si c'est une reconnaissance à minima, mais une reconnaissance quand même.
12:13Le point qui nous a manqué, c'est le deuxième point relatif au dialogue. Pour le bon fonctionnement des institutions, on a vu des pays qui étaient sanctionnés au niveau de l'institution qui revient, mais les responsables de l'institution ont ouvert la porte de l'institution parlementaire africaine pour que ces pays puissent s'exprimer.
12:41Et on a compris que l'avenir des relations internationales africaines n'est pas dans l'exclusion des pays qui ont des difficultés. C'est la prise en charge des difficultés par les parlementaires, mais également par les institutions africaines.
13:00Parce qu'il faut que ces pays puissent s'exprimer pour que les différends dans ces pays, ou bien les différends entre les pays, puissent être, comment dirais-je, réglés. On a vu le cas du Congo, mais également du Rwanda. Les délégués se sont exprimés, l'Assemblée a écouté.
13:23On a pris note pour faire une diplomatie parlementaire qui pourra aider le Congo et le Rwanda à s'entendre.
13:33Dans l'État, le dialogue est un moment important, soit de manière permanente lorsqu'il est prévu dans les institutions, soit de manière spéciale, ponctuelle, lorsqu'en cas de crise particulière, en cas de difficulté particulière dans le pays, il faut rassembler les forces vives, les principaux acteurs pour trouver des solutions durables à ces problèmes.
13:58Il y a eu trop souvent de la part de la communauté internationale un réflexe. Coup d'État égale dissolution des institutions démocratiques égale expulsion ou suspension des organisations internationales. Or, parfois, il s'avère que des parenthèses politiques sont nécessaires pour élaborer un nouveau régime.
14:17Ça vaut pour l'Afrique comme pour le reste du monde. Moi, je suis français. En France, il y a eu des périodes historiques très chahutées sur le plan politique avec des périodes de transition. Le président de la PF, le député canadien Francis Drouin, dit très souvent que dans l'histoire récente du pays, son parlement a été brûlé trois fois avant que la démocratie se stabilise.
14:35Donc, il faut travailler avec le pragmatisme, c'est-à-dire considérer les situations politiques, sociales, humanitaires, économiques par rapport à l'émancipation de la jeunesse et voir comment accompagner les pays qui éprouvent des difficultés pour non pas les sanctionner, les stigmatiser, mais essayer de trouver des solutions adaptées à ce qu'ils continuent à travailler dans le cadre du multilatéralisme dans la communauté internationale.
14:59150 membres, ce n'est pas rien. C'est dû à l'importance que les Africains portent à la rencontre entre eux et de parler de leurs soucis et de leurs problèmes. Et par la même occasion, cette session va être très marquée dans l'esprit des femmes parlementaires qui assistent à cette session.
15:23On a décidé, toutes les femmes parlementaires, de s'organiser en focus qui réunit uniquement les femmes parlementaires qui appartiennent à l'Afrique. Pourquoi ? C'est pour pouvoir défendre nos causes, c'est pour pouvoir nous concerter et ce qu'on va appeler par la suite l'appel de Yaoundé.
15:44Notre invité est Francis Drouin. Il est député au Parlement du Canada. Il est surtout président de l'Assemblée parlementaire de la francophonie. Il vient de séjourner à Yaoundé où il a pris part à la 30e Assemblée régionale parlementaire de l'Assemblée parlementaire de la francophonie. Francis Drouin, bonsoir.
16:11Bonsoir.
16:12Merci d'avoir accepté notre invitation. Quel bilan faites-vous des travaux de Yaoundé ?
16:18Premièrement, c'est un plaisir pour moi d'être de retour ici à Yaoundé. J'étais ici en novembre et là je suis revenu ici en juin. Le bilan le plus important, je crois, nous avons parlé de deux thèmes, le dialogue politique et la diplomatie parlementaire.
16:34Mais encore plus important, vous avez mentionné, je suis le président de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, mais seulement pour un mois. À Montréal, c'est le Cameroun qui prendra la présidence.
16:44C'est une bonne nouvelle pour nous.
16:46C'est une très bonne nouvelle et je suis très fier. La région de l'Afrique a été unanime. Il y a eu un consensus. Ils ont appuyé le Cameroun, mais je pense que c'est digne du Cameroun qui joue un rôle important dans l'espace francophone.
17:00Je tiens à féliciter la section du Cameroun qui nous a reçus comme des grands ici. Ils ont fait un travail exceptionnel.
17:09Alors, on a parlé de deux thèmes qui ont meublé les travaux, le dialogue politique et la diplomatie parlementaire. Est-ce que c'est cela qui est important pour l'APF ?
17:19Premièrement, nous, on a pris une décision de mettre l'accent sur la diplomatie parlementaire. On crée des liens entre parlementaires et parfois, ces liens-là peuvent être utiles pour la résolution de conflits.
17:31Le dialogue politique est toujours important. On favorise toujours le dialogue politique. Bien sûr, on n'appuie pas la violence du tout. Les parlementaires sont habitués d'avoir des discussions des fois, j'ose le dire, féroces, mais on se respecte tout le temps.
17:47Pour nous ici, pour moi, c'est important de venir ici à la Régionale d'Afrique, pas pour parler, mais d'observer ce qui se passe en Afrique. Ce qui se passe en Afrique appartient à l'Afrique et à l'Afrique seule.
17:59Je suis parlementaire canadien, mais je suis ici pour venir apprendre. Je lui ai dit que j'avais une jeune présidence entourée de la sagesse africaine.
18:07Lors de l'une de vos prises de parole, vous avez parlé du coup de liberté, parlant de la situation au Gabon. Pourquoi vous appelez ça coup de liberté? Qu'est-ce que vous entendez par coup de liberté?
18:22Premièrement, c'est les médias qui avaient nommé ça le coup de liberté, mais bien sûr, s'il y aurait eu de la violence au Gabon, l'APF aurait suspendu le Gabon. Mais même eux, j'ai fait une mission moi-même. Le délégué général a fait une mission avant moi. Nous avons rencontré les autorités.
18:39L'APF se questionne à savoir comment est-ce qu'on peut aider, accompagner les parlements qui éprouvent des difficultés. Notre mission, c'est le parlementarisme. Parce qu'il y avait une absence de violence, on a dû revoir nos propres statuts, qui seront d'ailleurs adoptés à Montréal, mais nos mécanismes de vigilance afin d'appuyer et d'accompagner certaines démocraties qui éprouvent des difficultés.
19:07Je viens du Canada. Nous avons brûlé notre parlement à plusieurs reprises en 150 ans. Donc, la démocratie, elle n'est pas parfaite, mais il faut continuer à accompagner ces pays qui éprouvent des difficultés, lorsqu'il y a une absence de violence.
19:21Donc, comme il y a absence de violence, pour vous, c'est un coup de liberté. Vous acceptez la prise de pouvoir par la force?
19:29Bien sûr, non. Personne, on n'accepte pas ce genre de choses-là. Mais en même temps, à quoi bon si on ne les accompagne pas? J'ai rencontré le président de transition, le président de l'Assemblée nationale de transition. Il y a des députés qui étaient proprement élus, que je connais depuis huit ans et qui étaient ici au Cameroun, qui font partie et qui sont des députés de transition maintenant.
19:55L'ancien président, un bon ami à moi, M. Bokoubet, n'a pas été mis en prison. Donc, il y a une transition à faire et voilà pourquoi cette transition-là sera observée par un comité politique au sein de l'APF pour s'assurer que la transition soit acceptée.
20:10Et une fois que si les échéanciers sont respectés, si le retour à l'ordre conditionnel sera respecté d'ici deux ans, c'est des bons signes. Et l'APF peut être utile justement pour non seulement aider, former les parlementaires, mais aussi former les fonctionnaires qui travaillent au sein de leurs propres institutions respectives.
20:30Alors, parlons encore des dialogues politiques et des diplomaties parlementaires. Durant votre mandat, l'Afrique a connu plusieurs coups d'État, notamment en Afrique francophone. Quelle a été la réaction de l'APF au sujet de ces coups de force?
20:43Écoutez, la dernière régionale de l'Afrique était au Niger. Et deux mois plus tard, il y a eu un coup de force. Nous avons condamné ce coup de force-là. Nous demandons que le président soit libéré. L'APF a pris position forte sur ça. Et justement, vous avez raison, il y a eu plusieurs coups de force.
21:08Mais celui du Gabon était différent. Et nous voulons accompagner ces pays qui éprouvent des difficultés-là. Et ça, même à l'APF, nous avons dû moderniser notre institution pour pouvoir faire ça.
21:21Durant votre mandat, vous avez fait la promotion de la jeunesse, des femmes. Alors, quel virant faites-vous de votre propre mandat à la tête de l'APF?
21:30Bon, ce n'est pas mon mandat, c'est le mandat des membres de l'APF. Je vais parler de la mobilité francophone dans l'espace francophone. Et c'est un enjeu que les jeunes, au réseau des jeunes parlementaires qui font partie du Parlement, livreront un rapport à Montréal sur la mobilité francophone.
21:49Vous avez plusieurs citoyens qui travaillent, mais qui veulent travailler aussi à l'international. Donc, comment faciliter cette mobilité-là? On ne parle pas d'immigration, mais c'est juste qu'il y en a qui veulent aller travailler quelques jours, soit au Canada ou même ici sur le continent de l'Afrique.
22:06Donc, ce n'est pas juste une mobilité sud-nord, mais c'est une mobilité sud-sud aussi. Donc, comment faciliter cette mobilité-là? Parce que, surtout nos jeunes, nos jeunes sont très intéressés aux questions internationales, veulent apprendre, sont éduqués, de plus en plus éduqués. Alors, comment on fait pour partager ces expertises-là au sein de l'espace francophone?
22:28Vous l'avez dit, au sommet de l'APF au Québec, en juillet, le Cameroun va prendre la présidence de l'APF. Alors, que souhaitez-vous au Cameroun?
22:40Bon, je souhaite, je leur ai assuré une transition de paix. Et j'ai parlé au président de la section camerounaise, je lui ai assuré toute ma collaboration pour cette transition-là. Et le Cameroun, le nouveau président prendra, ce n'est pas à moi de lui dire quoi faire, c'est lui qui prendra sa décision et cette orientation-là.
23:02Mais je le sais que nous continuons à promouvoir les valeurs de la diplomatie parlementaire, les valeurs du dialogue politique. Tous les membres ici sont d'accord que l'APF doit devenir plus politique. Je souhaite que le Cameroun va continuer à mener, si j'ai un seul choix, c'est que j'essaie d'obtenir un statut d'observateur au sein de l'ONU. Et je sais que le Cameroun va continuer à porter ce dossier-là.
23:28M. le président, merci.
23:29Merci à vous.
23:30Sur le terrain, nous donnons la parole à Emmanuel Chattier. Il est sénateur de la région de l'Ouest depuis 2023. Un meeting de remerciements vient d'être organisé à Banjoun pour dire merci au président Paul Biya qui a désigné l'office de Banjoun pour siéger à la Chambre haute du Parlement.
23:55Meeting au cours duquel le sénateur Emmanuel Chattier a dit sa gratitude au président Paul Biya.
24:25Je suis très heureux et me sens béni face à ce précieux voulonnement que j'ai reçu du père de la nation, son excellence Paul Biya, président de la République, chef d'État, président national du RDPC.
24:50Je m'engage ici de manière solennelle à renforcer ma loyauté et ma fidélité à son endroit et à l'égard des institutions républicaines qui récordent avec bonheur et succès.
25:07Je suis déterminé à donner le meilleur de moi-même pour contribuer au mieux de mes capacités au bon fonctionnement de la Chambre haute de notre Parlement.
25:19C'est la fin de cette édition de l'OTAN du Parlement.
25:37L'émission est diffusée un jeudi sur deux après le journal de 20h30 sur la CIA TV télé et la rediffusion le lendemain vendredi à 16h.
25:48Merci d'avoir été des nôtres et à bientôt.
26:18Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org