Manifestation contre l'A69: "Les policiers ont été attaqués", affirme Sonia Fibleuil, porte-parole de la Police nationale
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce samedi, malgré l'interdiction, contre le projet d'autoroute A69 entre Castres et Toulouse. Des tensions ont éclaté entre le cortège et les forces de l'ordre.
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00:00 Bonsoir.
00:00 Merci d'être sur le plateau, vous êtes porte-parole de la police nationale.
00:03 Quel est le bilan, ce soir, le bilan humain ?
00:05 Alors tout d'abord, nous avons deux policiers et gendarmes.
00:08 Un policier, un gendarme qui ont été blessés durant ces manifestations.
00:14 Et nous avons deux manifestants qui ont été évacués pour des soins.
00:20 Quel est l'état de santé ?
00:21 Quel est l'état de la gravité des blessures de ces quatre personnes ?
00:23 Est-ce que c'est d'ores et déjà mieux défini ?
00:26 Alors les policiers sont restés, enfin le policier et le gendarme sont restés en service.
00:32 Donc ce sont des blessures légères.
00:34 Ils ont été blessés par des tirs de mortier et par un cocktail Molotov.
00:38 Qu'est-ce qui explique ? Tout avait été prévu.
00:42 L'arrivée de ces membres des Black Blocs était annoncé, c'est mis en radicaux.
00:45 Dispositif de sécurité a priori en adéquation.
00:48 Comment on explique qu'on n'arrive pas à empêcher ce type de face-à-face violent ?
00:53 Alors vous l'avez dit, la manifestation elle a été interdite.
00:56 Elle a été interdite parce qu'il y avait des troubles à l'ordre public qui étaient envisagés.
01:02 Qui se sont avérés.
01:03 Et qui se sont avérés.
01:04 Donc vos images d'ailleurs sont particulièrement éloquentes.
01:07 Nous avons vu que nous avons été attaqués,
01:10 les policiers ont été attaqués par des manifestants,
01:15 des manifestants qui déjà eux-mêmes étaient dans un état d'esprit quand même assez radical
01:21 puisqu'ils participent à une manifestation qui est illégale.
01:23 Donc ils savent qu'ils ont en cours déjà une peine d'amende.
01:26 Et puis surtout ça peut aller beaucoup plus loin lorsqu'il y a de la violence qui est utilisée,
01:31 comme on le voit particulièrement de manière très éloquente sur vos images.
01:36 Donc nous avons été préparés à cela.
01:39 Nous avons mis nos forces, 1 600 policiers et gendarmes,
01:43 pour justement pouvoir tenir le terrain.
01:47 Et nous constatons que nous avons une limitation quand même des exactions et des violences.
01:55 Ce qui est quand même à souligner pardon qu'il s'agit de mouvements contestataires radicaux,
02:01 d'éléments qui sont extrêmement violents
02:03 et absolument pas de manifestants pacifistes comme ils veulent se présenter.