Édouard Philippe était l’invité de BFMTV pour évoquer les législatives anticipées convoquées après la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron
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00:00Nous gagnerons si nous essayons de faire en sorte que ce que nous disons est entendu.
00:06Mais le « nous » c'est qui ?
00:07C'est tous ceux qui se retrouvent dans la démarche que j'ai évoquée tout à l'heure.
00:10C'est un certain nombre de gens qui sont issus de la majorité actuelle et peut-être d'autres.
00:15Je ne suis pas sûr, pour être honnête, qu'il soit complètement sain que le président de la République fasse une campagne législative.
00:24Pour une raison claire, c'est qu'il est président de la République.
00:27Comme il est président de la République, il peut évidemment exprimer une préférence.
00:31Il est un acteur de la vie politique, bien entendu, mais il est aussi président de la République.
00:35Et il est président de la République dans un moment où, de toute évidence, les institutions vont être soumises à des turbulences.
00:44Mais ça se cristallise aussi autour de sa personne aujourd'hui.
00:46Ce qui me paraît donc justifier qu'il soit totalement, complètement, sereinement président de la République.
00:54Et pas chef de file d'une campagne législative.
00:57Il me semble naturel qu'il dise des choses.
01:01Franchement, personne ne peut lui contester ni la légitimité, ni même...
01:04Sur tout ce qu'il a décidé de discuter.
01:06Mais je pense qu'il faut qu'il soit très président aujourd'hui.