Trois jours après avoir annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron tient une conférence de presse ce mercredi devant près de 200 journalistes au Pavillon Cambon Capucines à Paris. Le président lance, pour son camp, la campagne des élections législatives anticipées, prévues le 30 juin et le 7 juillet.
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00:00Les responsables politiques ont, dans les 18 jours qui viennent, et l'entre-deux-tours, une responsabilité importante dans la clarification.
00:07C'est de demander clairement aux gens qu'est-ce que vous allez faire, comment, avec quel argent, avec qui, sur quelle clarté.
00:12Et je pense que c'est ça, plutôt que de savoir s'ils se marient avec Tartemol ou Majpro, vous voyez.
00:19C'est plus utile pour le pays, parce que demain, il faudra gouverner.
00:24Ensuite – vous l'avez très bien dit vous-même – j'ai jamais fait de politique fiction.
00:29Mais surtout, surtout, je n'ai pas l'esprit de défaite. Et moi, ce qui me frappe quand j'écoute le bruit ambiant du système, toujours...
00:42Et c'est pour ça que j'ai voulu ce moment de clarification-là. C'est l'esprit de défaite. C'est que les gens disent c'est terrible, mais ça va arriver.
00:52Mais pourquoi ? Si les gens ne mènent pas leurs idées avec force, vigueur, clarté, oui, les extrêmes peuvent prendre le pouvoir.
01:00Il n'y a aucune fatalité. Moi, j'ai confiance dans nos compatriotes. J'ai confiance dans nos compatriotes.
01:06Je pense que les Françaises et les Français sont intelligents, voient ce qui est cohérent, ce qui ne l'est pas,
01:11savent faire la différence entre exprimer une colère et avoir un projet de sérieux, ont un idéal.
01:17Donc je ne crois pas du tout que le pire puisse advenir. Vous voyez, je suis un indécrottable optimiste.