• il y a 4 mois
Trois jours après avoir annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron tient une conférence de presse ce mercredi devant près de 200 journalistes au Pavillon Cambon Capucines à Paris. Le président lance, pour son camp, la campagne des élections législatives anticipées, prévues le 30 juin et le 7 juillet.

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Transcription
00:00 C'est incroyable cette affaire. C'est de se dire, vous ne voyez que le jeu politique et la contemplation du désastre.
00:08 Moi, ce qui m'importe, c'est dans le moment que nous vivons, notre responsabilité, c'est de dire quelle est la conséquence pour nos compatriotes.
00:16 Moi, ce qui m'importe aujourd'hui, au moment où je vous parle, c'est de dire, si le Rassemblement national venait aux responsabilités,
00:23 alors que deviendraient vos retraites ? Ils ne sauraient pas les financer, donc elles vont baisser. Si le Rassemblement national venait aux responsabilités,
00:31 que deviendraient vos prêts immobiliers ? Ils vont flamber parce que les taux flamberont. Si le Rassemblement national venait aux responsabilités,
00:37 là, vous n'auriez pas de problème à vous poser sur l'ORTF ou l'audiovisuel public parce qu'ils veulent le massacrer.
00:41 Si le Rassemblement national venait aux responsabilités, qu'est-ce qui se passerait pour nos valeurs, pour nos compatriotes,
00:47 binationaux, d'origines diverses, vivant dans les quartiers ? Et la réponse à cela n'est pas le communautarisme,
00:53 elle est à la République et son universalisme. C'est ça, la question d'aujourd'hui. Ce n'est pas de savoir comment ça va se passer quand tout capitulera.
01:00 Non à l'esprit de défaite. Oui au réveil, au sursaut républicain. Nos compatriotes sont des républicains, des femmes et des hommes de bonne volonté.
01:10 La France s'est toujours tenue ainsi. Et l'esprit de défaite, il a toujours été dans les élites, toujours. Et il vient des élites, je vous le dis.
01:19 Et donc en faisant ce choix dimanche dernier, j'ai fait le choix de faire confiance, confiance dans nos compatriotes, dans leur amour de la République,
01:29 de la clarté du débat politique, plutôt que dans les combines et dans l'esprit de démission et de défaite. Parce que moi, je ne l'ai pas.
01:38 Voilà la responsabilité qui revient à la majorité.
01:42 (Applaudissements)
01:48 Et donc ce sera à la majorité, aux 577 candidats et à tous ceux qui veulent la Rejaune se rassembler, avant comme après, de bâtir.
01:58 Je suis confiant dans la France, son avenir. Il ne s'écrit pas dans le rétrécissement, la trahison de ses valeurs, de sa devise ou de ses principes.
02:10 Il se construit avec exigence, en étant lucide sur la défaite de dimanche dernier, en étant lucide sur la colère qui est exprimée par nos compatriotes,
02:19 en étant lucide sur le fait qu'il faudra de toute façon gouverner différemment, avec respect, avec calme, avec dignité au service du pays.
02:33 C'est ce en quoi je crois. Et je crois que ce chemin est non seulement possible, il est souhaitable et il est à conquérir.

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