• il y a 6 mois
Trois jours après avoir annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron tient une conférence de presse ce mercredi devant près de 200 journalistes au Pavillon Cambon Capucines à Paris. Le président lance, pour son camp, la campagne des élections législatives anticipées, prévues le 30 juin et le 7 juillet.

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Transcription
00:00– Je connais des députés socialistes, socio-démocrates qui se sont exprimés,
00:04je vois M. Guedj ou d'autres, ils n'ont rien à faire avec Alephi,
00:10ils n'ont rien à faire avec Alephi, je me mets à leur place.
00:13Et donc c'est le même dialogue qui doit être engagé avec peut-être des gens
00:18du Parti communiste, des Verts du Parti socialiste,
00:22qui ne peuvent pas se retrouver dans cette alliance qui n'est même pas baroque,
00:26qui est indécente.
00:27Et je le dis parce que moi j'ai eu une pensée ces 24 dernières heures
00:31pour Léon Blum, parce que s'il y en a un qui doit se retourner
00:36dans sa tombe aujourd'hui c'est Léon Blum,
00:37en pensant qu'on a appelé Front populaire une alliance électorale
00:45qui permettra de donner 300 circonscriptions à Alephi.
00:50Et donc à des gens qui ont assumé, assumé très clairement
00:54de ne pas condamner l'antisémitisme.
00:57Ce n'est pas ça le Front populaire, ça a un sens dans notre histoire,
01:01ça a un rôle, ça a une dignité, ce n'est pas ça.
01:03Et donc je pense qu'il y a beaucoup de parlementaires sortants,
01:08de gens de bonne foi qui veulent accéder aux responsabilités.
01:11Et donc en effet s'ils sont clairs en disant
01:13nous ne sommes pas dans ce bloc parce qu'il n'a pas de sens,
01:16alors la majorité devra construire avec eux.

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