• il y a 6 mois
Dans leur ouvrage "L'Etat profond français : qui, comment, pourquoi..." Claude Janvier et François Lagarde se sont attelés à dévoiler les coulisses de l’État profond français, dirigé en réalité par un réseau d’influence occulte, largement inspiré du modèle du "deep state" américain. Les auteurs révèlent les manœuvres destructrices menées au sein de cercles autarciques, mettant en lumière les noms, les méthodes et les objectifs de ces individus ou entités qui influent négativement sur le destin de la France depuis des décennies… Qu’ils agissent dans l’ombre ou ouvertement, à travers des cercles fermés tels que le Forum économique mondial, le club Bilderberg, le club Le Siècle, ou qu’ils opèrent aussi par le biais de leurs subalternes occupant des postes clés dans l’appareil de l’État, souvent issus des Young Global Leaders (Jeunes leaders mondiaux), ces puissants oligarques financiers apatrides, cautionnés par leurs médias aux ordres, ont vidé la francité de sa substance. Pire, ils ont méthodiquement démoli, pierre par pierre, le prestige et le rayonnement de la France sur la scène internationale.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Je lance un appel à votre générosité.
00:11Faites ce geste pour que TV Liberté vous libère de vos chaînes.
00:30Bonjour à tous, bienvenue dans notre Zoom aujourd'hui en compagnie de Claude Janvier.
00:47Bonjour monsieur.
00:48Bonjour.
00:49Claude Janvier, écrivain essayiste, vous publiez cet ouvrage chez Kédition avec François
00:56Lagarde.
00:57L'État profond français, qui, comment, pourquoi ?
01:00Voici la couverture, comme d'habitude à retrouver sur la boutique de TV Liberté.
01:05Alors Claude Janvier, cette notion d'État profond, on l'a entendu dans la bouche de
01:10plusieurs personnalités, notamment Donald Trump, Emmanuel Macron, mais qu'est-ce que
01:15ça veut dire ?
01:16Qu'est-ce que ça signifie l'État profond ?
01:17L'État profond, c'est tout ce qui est invisible, tout ce qu'on ne voit pas.
01:21En réalité, au-delà du Président de la République, au-delà des ministres qui eux
01:26sont visibles, qui sont sous les feux de la rampe, il y a tout ce monde invisible de
01:32la haute fonction d'État et de la haute sphère privée aussi, bien entendu, qui compose
01:38ce qu'on peut appeler l'État profond.
01:40Et ce pouvoir de la haute administration qui est dissimulé, puisque les Français n'élisent
01:48pas les fonctionnaires, on élit un Président de la République, on élit des députés,
01:53est-ce que c'est tout à fait démocratique, puisque vous expliquez notamment dans votre
01:59ouvrage que certains hommes politiques ont beaucoup de mal à faire passer leur programme
02:04quand ils sont confrontés à cet État profond qui rechigne à appliquer les mesures.
02:11Absolument.
02:12C'est pour ça d'ailleurs que M.
02:14Emmanuel Macron a fait le ménage, il a commencé à mettre à la retraite toute la vieille
02:21garde des hauts fonctionnaires d'État pour les remplacer par des jeunes loups ou des
02:28jeunes loups aux dents longues, en réalité, parce que c'est bien pour un Président d'avoir
02:34quand même une haute administration à sa botte et en réalité, on se rappelle en 2023
02:41d'ailleurs, M.
02:42Emmanuel Macron a supprimé le corps diplomatique français, puisque c'était quand même un
02:48bastion que nous avions encore et un peu indépendant et c'était une très belle école
02:55de formation parce qu'en fait, il n'est pas ambassadeur qui veut et en 2023, il a donné
03:00un ultimatum à tous les ambassadeurs, il leur a dit voilà, ou vous rejoignez le pot commun
03:06des administrateurs de l'État ou alors vous sortez, vous allez voir ailleurs.
03:11Et en gros, ça a été donc le coup de grâce à ce dernier bastion.
03:17Alors en fait, il place, il a placé de petit à petit des personnes totalement inféodées
03:26à lui et à ses ordres.
03:29Alors c'était justement en 2023, avec ce décret qui avait pris effet au 1er janvier
03:37donc, qu'il avait parlé de ce fameux État profond et vous dites justement qu'il a,
03:43le Président de la République, achevé l'ancien État profond français pour en créer un encore
03:48plus profond et audacieux.
03:50Comment il fonctionne le nouveau ?
03:52Le nouveau, en fait, ce sont des jeunes, on pourrait dire c'est bien, sauf qu'ils ont
03:59tous fait le programme du Global Young Leaders, créé en 2004 par un certain Klaus Schwab
04:05que tout le monde connaît.
04:06Et c'est vraiment un club, une école de formatage.
04:11Ce qu'il faut comprendre, c'est que tous ces hauts fonctionnaires d'État sont formatés
04:16de plus en plus à un programme précis.
04:19Et ce qui est intéressant, c'est qu'ils sont tous inféodés ensuite au programme établi
04:29par le Président de la République et par le Premier ministre.
04:33Alors c'est si vrai que quand on regarde qui est passé par le Global Young Leaders,
04:38sans surprise Emmanuel Macron, Gabriel Attal, j'ai même aperçu Marlène Schiappa, on se
04:46souvient tous de Marlène Schiappa, je n'aurais même pas supposé qu'elle aussi était passée
04:50par le programme du Global Young Leaders, mais oui, elle est passée effectivement par
04:54cette école de formatage.
04:56Donc en réalité, on a toute une administration publique qui est entièrement formatée à
05:01certains principes.
05:02Il n'y a pas de dérapage.
05:03Alors c'est quoi ce principe, cette idéologie, ce formatage ?
05:06Ce formatage, c'est d'aller dans le sens de l'impérialisme anglo-saxon, de l'oligarchie
05:12financière mondiale anglo-saxonne.
05:14Parce que c'est ça.
05:15En fait, ce sont eux les donneurs d'ordre auxquels cet État profond français obéit
05:21aux doigts et à l'œil.
05:23Alors, nonobstant cela, il est vrai que même avant qu'Emmanuel Macron fasse le ménage,
05:31on avait quand même des hauts fonctionnaires d'État qui se repassaient les postes.
05:35À un coup, ils étaient secrétaires d'État.
05:41Par exemple, je vais prendre un exemple.
05:42Renaud Denois de Saint-Marc, et d'ailleurs ça figure dans notre livre, secrétaire à
05:48l'Élysée dans les années 86-91, en même temps président du CEA, du commissariat de
05:58l'énergie atomique, en même temps président de l'ENA, en même temps président d'une
06:02académie de sciences politiques, ensuite président de la fédération de chasse, gros lobby en
06:09France, ensuite il a fait une apparition quand même au conseil d'État, et j'en oublie rien,
06:16il a cumulé une vingtaine de postes qui se sont juxtaposés au fil des années.
06:20– Il n'y a pas de conflit d'intérêts, évidemment.
06:22– Non, il n'y en a pas, bien évidemment.
06:24Il a été au conseil constitutionnel, il a siégé au conseil constitutionnel, et il
06:29a été pendant deux ans membre du fameux club discret-secret, le club du siècle.
06:34Donc moi, la question qu'on s'est posée avec mon ami François Lagarde, on s'est
06:39dit, mais comment une personne aussi intelligente et aussi brillante soit-elle, comment une
06:47personne peut exercer autant de postes efficacement ?
06:53C'est impossible, on peut exercer éventuellement une, deux, trois fonctions maximum, mais on
07:00exerce une vingtaine, ce n'est pas possible.
07:02Donc ce qui veut bien dire que le pouvoir reste entre les mêmes mains, c'est un précaré,
07:09c'est-à-dire qu'on est vraiment dans un précaré qui ne bouge pas, c'est une chasse
07:16gardée, c'est une chasse gardée pour continuer à bénéficier de hauts salaires, pour continuer
07:22à bénéficier du luxe, des ors de la République, etc.
07:28Ça, c'est vraiment l'État profond, et le cœur de l'État profond, c'est Bercy.
07:32– Alors justement, Bercy, c'est, vous dites, le pivot central de l'État profond français.
07:39Est-ce qu'il y a des scandales qui sortent du ministère qu'occupe aujourd'hui Bruno
07:48Le Maire ? En général, ce nom fait rire tout le monde
07:52sur ce plateau, je ne sais pas ce qu'il se passe.
07:54– Ah bah écoutez, Bruno Le Maire, franchement, on finit par se demander s'il est ministre
07:57ou s'il est écrivain, déjà d'entrée.
07:59Après moi, je reste encore quand même, ça m'avait scotché pour « employé », quand
08:06à la question un hectare, il ne savait pas que c'était 10 000 m².
08:09Je me dis, il est quand même ministre de l'économie et des finances, c'est quand
08:13même gravissime.
08:14Alors Bercy, vous… – Il était à l'agriculture à l'époque,
08:18c'était sur Sarkozy.
08:20– C'est vrai, donc déjà, c'est encore pire.
08:24Mais alors Bercy, c'est assez fascinant parce que c'est quand même un État dans
08:29l'État.
08:30Et oui, c'est le ministère des Finances, donc qui dit finances, dit argent.
08:35– Mais il y a l'économie, les finances, l'industrie, le budget.
08:39– Et ça attise les convoitises étrangères.
08:42C'est vrai que Bercy, il y a quand même un héliport, on peut atterrir en hélicoptère
08:46sur les toits de Bercy.
08:47Ils ont un port privé fluvial, on peut y aller aussi en petit bateau.
08:51– Oui, on voyait Sarkozy rentrer dans son petit bateau tout neuf.
08:55– Voilà, donc c'est quand même un État dans l'État.
08:57Et c'est vrai que dans la salle d'attente de Bercy, en guise de décoration, vous avez
09:01un gigantesque coffre-fort.
09:03Un vieux coffre-fort.
09:05L'ambiance, on est dans le cœur vraiment de la chose.
09:09Et c'est quand même là qu'Emmanuel Macron a fait ses débuts, puisqu'il était ministre
09:12de l'économie et des finances, je le rappelle, sous François Hollande.
09:15C'est quand même là aussi qu'il nous a bradé à l'stompe.
09:17– Il avait déjà commencé en tant que secrétaire général adjoint de l'Élysée.
09:23– Aussi.
09:24– Quand Renaud Montebourg était lui-même ministre de l'économie.
09:29– Exact.
09:30Exact, exact.
09:31Donc en fait, et il est passé par la case de la Banque Rothschild.
09:34Donc on est vraiment dans les finances toujours, Banque Rothschild, Emmanuel Macron.
09:39Et d'ailleurs, ça peut nous rappeler Pompidou, qui nous a fait passer la fameuse loi 73
09:45dite de Rothschild.
09:46Pompidou, avez-vous aussi ?
09:47– Il avait été directeur général de Rothschild.
09:50– Absolument.
09:51Et cette fameuse loi scélérate, on s'en souvient malheureusement, à l'époque l'État
09:56pouvait emprunter à la Banque de France à un taux quasiment nul, et après la promulgation
10:01de cette loi, l'État a commencé à devoir payer des intérêts de plus en plus forts.
10:06– Pour les marchés financiers.
10:08– C'était pour nous empêcher de nous endetter.
10:10– Oui, il paraît.
10:13Il paraît.
10:14– Alors vous pointez aussi une ingérence américaine pas possible au sein de Bercy.
10:20– Oui, c'est exact.
10:21Il y a une ingérence américaine, il y a McKinsey qui a ses entrées.
10:25Donc quand on connaît le CV de McKinsey, c'est un CV quand même qui est très, très,
10:34très criminel.
10:35Moi je ne sais pas, j'ai été auto-entrepreneur dans ma vie longtemps, quelqu'un se serait
10:40pointé avec un CV tel que celui de McKinsey, je ne l'aurais jamais embauché.
10:45Alors étonnamment, la haute administration financière embauche McKinsey à des prix,
10:52à des ponts d'or.
10:53C'est ça qui est quand même assez incroyable, c'est que le tapis rouge défile pour ce
11:02genre de cabinet-conseil qui en fait ne sert strictement à rien, à part pondre des rapports
11:08soporifiques.
11:09Mais en revanche, ils empochent un maximum et un maximum d'argent.
11:13C'est effarant le nombre de millions d'euros qu'ils ont empochés et qu'ils vont continuer
11:19à empocher.
11:20– Sur cette ingérence américaine, justement, vous pointez dans votre ouvrage une période
11:25assez précise lors de laquelle Nicolas Sarkozy a été ministre de l'économie.
11:30Qu'est-ce qu'il y a fait d'important en rapport avec les États-Unis, ce que vous
11:34pouvez nous dire ?
11:35– Il a introduit un peu toute la haute finance américaine, BlackRock est arrivé avec une
11:43ingérence évidemment de plus en plus patente à Bercy et ça a continué parce qu'en
11:50fait Emmanuel Macron a reçu il n'y a pas si longtemps Larry Fink, le président de
11:56BlackRock.
11:57Et BlackRock lorgne beaucoup sur les retraites françaises, j'aimerais bien d'ailleurs
12:01arriver à gérer nos retraites, mais on voit bien ce que le mot « gérer » dans le sens
12:09de BlackRock veut dire, ça serait plutôt un accaparement, vous voyez.
12:13– Vous évoquez aussi, j'aurais aimé vous entendre sur les 600 tonnes d'or vendues
12:18par Nicolas Sarkozy aux Américains à l'époque où l'or était au plus bas.
12:24– Oui, tout à fait.
12:25– Vous pointez un manque à gagner de 15 milliards d'euros pour la France en rapport
12:32au prix de l'or qui avait augmenté quelques années plus tard en 2010, je crois.
12:35– Ah ben ça a été du sabordage, du sabordage voulu, d'ailleurs Nicolas Sarkozy a un surnom,
12:41on l'appelle Sarko l'américain quand même, c'est quand même lui qui a remis la France
12:46dans le temps, donc effectivement vous venez d'évoquer cette affaire d'or qu'on décrit
12:53dans notre livre et c'est vrai que ça a été vraiment du grand n'importe quoi.
12:57Donc tout a été fait avec Nicolas Sarkozy pour nous amener là où nous en sommes aujourd'hui.
13:05Et d'ailleurs dans notre livre, je crois que nous appelons Nicolas Sarkozy, François
13:12Hollande et Emmanuel Macron le triumvirat de l'enfer, je pense que c'est assez illustré.
13:17De toute façon on se rappelle aussi la trahison de Nicolas Sarkozy, 2005 le traité de Lisbonne,
13:22les français référendum, vote à 80% non.
13:26– Oui, c'était 2008 le traité de Lisbonne, c'était quelques années après,
13:30quand il est arrivé à l'Elysée.
13:32– Voilà et donc après François Fillon et Emmanuel et Nicolas Sarkozy n'ont pas
13:38tenu compte du tout du référendum des français, on dit vous avez dit non, nous on dit oui,
13:46donc voilà.
13:47Et à ce point précis, à ce moment précis, la notion de démocratie a volé en éclat,
13:54si tant est que nous étions encore en démocratie, mais là c'était effectivement aux yeux
14:00de tout le monde, c'est-à-dire que la notion de démocratie a totalement volé en éclat,
14:04puisque bafouer un référendum, c'est tout à fait le plus antidémocratique qu'il soit.
14:12– Alors Bercy, vous le disiez, c'est une salle de coffre et c'est aussi un lobby bancaire.
14:19Le lobby bancaire, c'est quoi les relations qu'il entretient avec la haute administration ?
14:25– Eh bien, alors, il y a une collusion, le problème avec l'État profond,
14:30c'est qu'il y a une collusion entre la haute fonction publique et la haute fonction privée.
14:35Et d'ailleurs, normalement ces deux entités, si on peut les appeler comme ça,
14:40devraient être indépendantes.
14:41– Séparées, oui.
14:42– Oui, ça devrait être indépendant, ça devrait être séparé.
14:44Or, de plus en plus, on ne peut que constater qu'il y a une collusion
14:50entre la haute sphère publique et la haute sphère privée.
14:53D'ailleurs, quand un haut fonctionnaire d'État passe du public dans le privé,
14:58on appelle ça du pantouflage.
15:00Et quand une haute personne dans le privé passe dans le public,
15:04on appelle ça du rétro-pantouflage.
15:06– Le cas de François Perrol est assez illustrant.
15:09– Absolument, et d'ailleurs, nous en parlons dans notre livre.
15:12Oui, oui, absolument.
15:14– Qui a été un conseiller de Nicolas Sarkozy avant de gérer la fusion
15:19entre les banques populaires et caisses d'épargne.
15:21– C'est ça, c'est ça, c'est ça.
15:23Mais c'est incroyable cette collusion qui ne devrait pas exister
15:28entre le public et le privé.
15:29Et c'est si vrai, d'ailleurs, qu'on peut prendre aussi un exemple simple,
15:34pour que les gens comprennent bien,
15:36quand on voit la privatisation des sociétés autoroutières
15:40qui, avant, étaient nationalisées, comme on le sait.
15:43À un moment donné, l'État en a fait cadeau à des sociétés privées
15:48pour le plus grand bien de leurs actionnaires,
15:50puisqu'effectivement, une société autoroutière génère un maximum de bénéfices.
15:55– Ça, c'était quand Thierry Breton était aux affaires ministre de l'économie.
16:00Et puis après, il s'est illustré avec Athos, et puis maintenant, il est à Bruxelles.
16:03– Oui, oui, mais c'est tout à fait exact.
16:05Mais alors, ce qui est quand même incroyable,
16:08c'est que, par trois fois, de mémoire, l'État a donc établi des plans de relance
16:15pour que les sociétés privées qui gèrent les autoroutes
16:19n'arrivaient pas à faire des travaux.
16:20Donc, l'État ordonne des plans de relance.
16:24Incroyable !
16:25C'est vrai que ces pauvres petites sociétés autoroutières privées
16:28ne générant pas assez de chiffre d'affaires et ne générant pas assez de bénéfices,
16:33il fallait bien les aider avec des plans de relance.
16:34Mais ça illustre bien cette collusion entre le public et le privé
16:41et qui n'a pas lieu d'être.
16:42Enfin, moi, je ne sais pas, j'ai été auto-entrepreneur toute ma vie.
16:45Si à un moment donné, j'avais sollicité l'aide de l'État pour lui dire
16:48« vous savez, je ne m'en sors pas, il va falloir m'établir un plan de relance »,
16:54je pense que ça ne serait absolument pas passé.
16:56Et puis, de toute façon, je n'aurais pas été en accord pour l'avoir.
17:00Mais on voit bien cette espèce de copinage et de collusion.
17:06Et c'est vraiment ça, c'est l'État.
17:08C'est la démocratie.
17:09Oui, entre guillemets.
17:11Alors, BlackRock, on en parlait un petit peu tout à l'heure.
17:13Cette société américaine, c'est un fonds de gestion américain
17:19qui gère 9 000 milliards de dollars.
17:23Quelle relation cette entreprise a réellement avec l'État profond français ?
17:31Elle est déjà actionnaire.
17:33BlackRock est actionnaire de toutes nos grandes sociétés du CAC 40.
17:36Donc, ils ont une mainmise sur toutes nos multinationales.
17:41Déjà, ça, c'est le premier point.
17:43Et BlackRock a un pied dans l'Élysée puisque l'harifing, je crois, a été reçu.
17:48Le président de BlackRock a été reçu au moins par deux fois, Emmanuel Macron.
17:53Et puis le président de BlackRock France également.
17:56Absolument.
17:57En tout cas, les gens d'honneur.
17:59Voilà. Oui, oui.
17:59Donc, BlackRock est vraiment bien implanté.
18:02De toute façon, pas qu'en France, dans tous les pays européens.
18:05Et en même temps...
18:07On y traîne aussi, d'ailleurs, un petit peu.
18:10Et le cabinet McKinsey, d'ailleurs, est sous la mainmise de BlackRock aussi.
18:15Donc, on est vraiment dans une petite sphère vraiment privée qui a le pouvoir.
18:23Le pouvoir sur notre pays.
18:25Alors, on évoque aussi dans votre ouvrage le complexe militaro-industriel.
18:31Je crois que le premier à en avoir parlé, c'était le président américain Eisenhower.
18:35On sait qu'en France, ce complexe est financé, évidemment, avec l'impôt des Français.
18:40Qu'est-ce qui profite de cette manne ?
18:42Qui sont les entreprises qui récupèrent tout ça ?
18:48Les entreprises, les marchands de canons.
18:51Toutes les entreprises industrielles françaises qui produisent de l'armement.
18:55Il y a quand même un chiffre intéressant.
18:56En 2024, la France est passée deuxième vendeur d'armes au monde,
19:01juste derrière les États-Unis.
19:02Il y a un autre chiffre dont on ne devrait même pas...
19:06Enfin, j'ai toujours du mal à en parler.
19:08C'est qu'en 2024 aussi, la France est devenue, malheureusement,
19:11le premier pays qui consulte en ligne les sites pédophiles et qui les crée aussi.
19:17Donc, en réalité, on est à la deuxième place pour les ventes d'armes
19:20et on est à la deuxième place pour les consultations et la création de sites pédophiles.
19:24Ça explique, je pense en partie, en grosse partie d'ailleurs,
19:28l'état de déliquescence de la France aujourd'hui.
19:30C'est-à-dire qu'on est en train vraiment d'atteindre le fond.
19:33Et il ne faut pas s'étonner qu'avec ce genre de triste record,
19:38on en arrive à une société qui devient de plus en plus dénaturée
19:43et qui est de plus en plus en perdition.
19:45Ça, c'est un énorme problème, vraiment.
19:47– Alors, vous faites aussi le tour de tous ces clubs fermés.
19:53La Fabian Society, le Club Le Siècle, le Forum économique mondial Davos,
19:59le Dolder Club, donc ça, c'est le club qui réunit tous les grands laboratoires du monde.
20:06Et puis, il y en a plein d'autres, la Trilatérale,
20:08enfin bon, on peut les découvrir dans votre ouvrage.
20:12C'est quoi la stratégie de ces clubs, les objectifs ?
20:15– Les objectifs de ces clubs, c'est de continuer le formatage.
20:19C'est-à-dire que, comme on expliquait précédemment,
20:22ils ont tous fait le Global Young Leaders,
20:24eh bien, les réunions Club du Siècle… – C'est pour les grands, quoi.
20:29– Ben oui, il y a tout l'intelligentsia qui est là.
20:31Il y a effectivement les indébounnables, on en cite quelques-uns.
20:34Vous savez, Claude Bébéard, De Castries, ou De Castries,
20:38je ne sais pas comment on le prononce.
20:40– Président d'AXA.
20:41– Voilà, Marc-André de La Charière, etc.
20:43– Je crois qu'il a dirigé le Club Le Siècle, Henri De Castries.
20:46– Oui, mais ils ont tous, pratiquement tous,
20:49dirigé, à un moment donné, le Club du Siècle.
20:52Et on a tous les grands patrons de presse, en général,
20:55et tous les grands patrons des grandes sociétés du CAC 40,
21:00et tout ce petit monde se réunit.
21:02– À l'Automobile Club de France.
21:03– Voilà.
21:04– À la Concorde.
21:05– Voilà.
21:06– À l'économie de l'après-dix-huit mois.
21:07– Voilà, pour un dîner, en général, fastueux.
21:10Et puis, on continue le formatage et on continue à surpasser les pouvoirs,
21:16les postes, et aussi les avantages, parce que c'est cela.
21:21– Alors, il y a une personnalité qu'on évoque dans votre ouvrage,
21:24à qui on prête une influence considérable,
21:27de François Mitterrand à Emmanuel Macron,
21:30sur tous les présidents de la Ve République,
21:33qui, quasiment, c'est Jacques Attali.
21:35Est-ce que c'est du fantasme de lui prêter autant d'influence
21:39ou est-ce qu'il a un rôle certain ?
21:41À la minc, aussi, on les voit souvent dans la main.
21:44– Oui, ah ben non, Jacques Attali a eu un rôle certain en tant qu'éminenceur.
21:48Il a soufflé à l'oreille de tous les présidents depuis François Mitterrand.
21:53Bon, là, maintenant, il commence à prendre un peu d'âge,
21:56mais il était quand même omniprésent.
21:58Mais ce qui est intéressant, puisqu'on évoque aussi l'état profond,
22:01au-delà de Jacques Attali, par exemple,
22:04et on le mentionne dans notre ouvrage,
22:05c'est qu'il y a une agence dirigée de marketing
22:09qui a été créée en 2013 par un dénommé Sylvain Faure,
22:12qui est un homme peu connu du grand public, mais assez puissant.
22:17Il a créé cette agence de communication
22:19et c'est cette agence de communication
22:21qui a propulsé Emmanuel Macron au pouvoir.
22:23Ça aussi, c'est de l'état profond.
22:25Parce qu'en réalité, les 8 000 articles de presse
22:27qu'Emmanuel Macron a eus avant et à qui il doit son élection,
22:31en 2017, sans compter son élection,
22:35sans compter les interviews de télé,
22:39les interviews de radio, etc.,
22:41ça a été tout ça organisé et généré
22:43par cette agence de communication qui s'appelle Steve Holt,
22:47créée par Sylvain Faure.
22:48Et je me suis intéressé au comité de direction de cette agence
22:53et c'est assez intéressant parce qu'il y a une directrice,
22:57qui s'appelle Laura Barcaz,
22:59qui a un CV incroyable et qui a un carnet d'adresse incroyable.
23:04C'est-à-dire que cette jeune femme,
23:06elle doit avoir dans les 35 ans à peu près,
23:08dans son carnet d'adresse, il y a BlackRock,
23:10il y a des agences internationales,
23:13il y a des fonds de pension, c'est incroyable.
23:18Et c'est là qu'on s'aperçoit du pouvoir de toutes ces instances
23:23ou de toutes ces sociétés privées
23:24et comment elles arrivent à façonner un paysage politique
23:29en faisant élire un homme qui a été désigné à l'avance
23:33par tout un tas de réseaux.
23:35Donc Jacques Attali fait partie, mais ce n'était pas le seul,
23:38vous voyez ce que je veux dire.
23:39– Alors, vous militez, Claude Janvier,
23:41pour une libération de la France, de l'Union européenne et de l'OTAN
23:46par une fédération de groupes dissidents,
23:50mais on voit aujourd'hui qu'il y a beaucoup de groupes à droite, à gauche,
23:54mais aucune unité.
23:56Alors, comment vous expliquez cette désunion, ce morcellement ?
24:00– C'est difficile à expliquer vraiment le pourquoi d'une désunion.
24:03Je pense qu'il y a une guerre d'égo, malheureusement souvent,
24:07et puis vous savez, le facteur humain, c'est un peu le plus difficile,
24:10les relations humaines, c'est jamais une affaire simple.
24:13C'est dommage, c'est dommage parce que je pense qu'une union aujourd'hui
24:16serait vraiment profitable à tout le monde,
24:19surtout au peuple français.
24:23Parce que trop de désunions, chacun fait sa petite liste dans son coin,
24:27et du coup, en général, ça n'aboutit à rien, on l'a vu par le passé.
24:32En revanche, ce sont toujours les mêmes qui sont élus,
24:35malheureusement, peu importe qu'ils soient soi-disant de droite ou de gauche,
24:39puisqu'on sait très bien depuis François de Mitterrand
24:41que cette notion de droite-gauche ne veut strictement rien dire.
24:44C'est un espèce de fondu où chacun se repasse les postes, etc.
24:50Mais c'est dommage, c'est vraiment dommage,
24:53et je pense que c'est quelque chose à faire rapidement
24:57si on veut vraiment se sortir du bourbier,
24:58parce que là, quand même, la France ne va pas bien.
25:01– Alors si on voit que le collectif fonctionne mal,
25:04en tout cas que les fédérations ne s'imbriquent pas bien les unes dans les autres,
25:08vous, vous appelez les individus à la désobéissance civile pacifiste.
25:14– Absolument.
25:15– Mais comment on s'y prend ?
25:16Qu'est-ce qu'il faut faire pour désobéir ?
25:18C'est-à-dire quoi ?
25:19Ça passe par j'arrête de payer mes impôts,
25:21j'envoie plus mes gosses à l'école ?
25:23– Ah ben, j'arrête de payer mes impôts, ça va être un peu compliqué.
25:25– Ouais, c'est dur.
25:26– Ça va être un petit peu compliqué.
25:28Non, en revanche, par exemple, on n'est pas obligé non plus d'accepter
25:32qu'il y ait par exemple un drag queen qui fasse un spectacle
25:37dans une maternelle pour des bouts de choux qui ont entre 1 et 4 ans.
25:41Si on est parent de bouts de choux…
25:43– On va vous dire que c'est de l'art,
25:45on va vous dire que si vous êtes honte, vous êtes un fasciste.
25:47– Ah ben oui, non mais ça, vous savez, on est à l'habitude,
25:50on est toujours traité de tous les hismes possibles ou de tous les histes possibles.
25:55Non mais, je pense que tout le monde peut,
25:59à un moment donné, ne pas être d'accord avec ce qui se passe.
26:02Et tout le monde a le pouvoir effectivement de dire non.
26:05Et je pense que si une majorité de gens avait le courage à un moment donné
26:08de dire, attendez, moi ça, ça ne me va pas, stop, ça suffit.
26:12Qu'est-ce que vous voulez que le gouvernement fasse au bout d'un moment ?
26:15Il ne peut pas faire grand-chose.
26:17Il y a un moment donné, vous ne pouvez pas obliger des gens
26:21à suivre quelque chose s'ils ne sont pas d'accord.
26:23Surtout si cette chose va contre l'intérêt de la personne,
26:27de sa famille et de son entourage.
26:30Et l'exemple que je viens de donner est révélateur.
26:33Quels sont vraiment les parents qui se sont opposés à ce genre de choses ?
26:36Quels sont vraiment les parents qui se sont opposés à tous ces programmes
26:40qui dégringolent de l'éducation nationale
26:42et qui visent à plomber maintenant les écoles de cours d'éducation sexuelle
26:48pour savoir si le gamin, à partir de 5-6 ans,
26:51il peut choisir son identité sexuelle.
26:54Non mais on est en plein délire.
26:57Vous ne désespérez pas du peuple français ?
27:01Non, parce que je reste quand même croyant en l'être humain
27:05mais je pense qu'il faut, il est temps de se réveiller.
27:08Il est temps de se réveiller et je pense que c'est possible.
27:11C'est toujours possible.
27:13Le futur n'est pas écrit en fait.
27:15Rien n'est écrit. Tout peut changer.
27:16Pas de fatalité.
27:17Il n'y a pas de fatalité absolue.
27:19L'État profond français.
27:20Qui, comment, pourquoi ?
27:22C'est édité chez K-édition.
27:24Un bon petit livre sur la boutique de télé Liberté.
27:27Merci à vous monsieur.
27:29Merci à vous.
27:31Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

Recommandations