Qui doit être la tête d’affiche du nouveau Front populaire ?

  • il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sébastien Ménard


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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-06-13##

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Transcript
00:00Grand débat du jour.
00:02— Alors je commence par vous dire, je m'en sens capable, mais...
00:05— C'est-à-dire que vous êtes candidat, mais il faut que les autres acceptent.
00:07— Non, non, je suis candidat de rien du tout, si moi, je sais quelle est ma contribution à la vie de la gauche.
00:12Je m'en sens capable aussi, et si jamais il y a un consensus qui devait aboutir à un non,
00:17je suis prêt à prendre la place qu'on souhaitera pour transformer la vie des gens.
00:21Si jamais dans l'histoire de notre pays, quel que soit le poste que je puisse occuper,
00:25si c'est à Matignon comme Premier ministre, pourquoi pas.
00:27Compte tenu des chiffres que vous me donnez, c'est forcément les insoumis,
00:30eh bien il fera une proposition, il n'imposera rien.
00:33Il proposera, et nous avons dans nos rangs de quoi faire.
00:36Alors je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas.
00:40— Et donc vous l'avez entendu, François Ruffin, déclarer « je me sens capable d'être Premier ministre »,
00:45c'était ce matin, quand hier soir, Jean-Luc Mélenchon n'excluait pas de diriger le gouvernement de cohabitation.
00:51En cas de victoire du nouveau Front populaire aux élections législatives,
00:55l'alliance de gauche devra donc proposer un candidat pour le poste de Premier ministre.
00:59D'autres noms circulent, alors farouchement, certains parlent de Fabien Roussel,
01:05ou d'autres, de Laurent Berger.
01:06— Alors parlons vrai, est-ce que Mélenchon est en pôle position ?
01:09Puisque comme le disait notre ami Nicolas Corato,
01:12Raphaël Luxman a disparu et qu'il a fait le meilleur score à la présidentielle à gauche.
01:16Est-ce que la chose la plus importante dans une coalition,
01:19c'est la personne qu'il incarne ou le projet politique ?
01:22Et à cette question qui doit être la tête d'affiche du nouveau Front populaire,
01:25vous dites Mélenchon à 19%, Luxman à 21%, Ruffin à 27%, et autres, 33%.
01:32Vous voulez réagir ? Zac attend vos appels au 0 826 300 300.
01:36— Et nous accueillons le très élégant, parce que regardez-le sur Youtube, très élégant.
01:41Président fondateur du Think Tank Place de la République Nicolas Corato,
01:45merci d'avoir accepté notre invitation.
01:47Bon, vous connaissez le principe, Philippe Bilger.
01:49— Vous connaissez Nicolas, surtout ? Comment il se la raconte, lui ?
01:51— Il est élégant, il est beau.
01:53— Moi, je reviendrai. Si j'ai autant de compliments,
01:56et si ça peut durer après le second tour de législative, je reviendrai.
02:01— Pari tenu, Philippe Bilger.
02:02— Nicolas est d'une gauche délicieuse qui va me contredire avec urbanité.
02:07Mais sérieusement...
02:08— Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, c'est ça qu'il faut lire avant.
02:11— Mais vous aussi, François.
02:12— Merci pour les sous-titres, François.
02:14— Vous avez évoqué la pléthore de premiers ministres qui se proposent,
02:20d'une manière ou d'une autre.
02:22Mélenchon l'a dit élégamment hier.
02:24Ruffin, à sa manière.
02:26Fabien Roussel.
02:29Glucksmann avait proposé Laurent Berger.
02:32Bientôt, on aura pourquoi pas Philippe Poutou,
02:35puisque la NPA fait partie de l'Union populaire.
02:38Mais pour rester sérieux...
02:40— Oui, sois sérieux.
02:42— C'est délicieux d'avoir à parler d'une structure politique
02:46dont on est très largement éloigné, en ce qui me concerne.
02:50Je dirais que si j'étais de gauche,
02:54le plus compétent, mais il ne sera jamais appelé par Emmanuel Macron,
03:00ce serait Jean-Luc Mélenchon.
03:02C'est une évidence.
03:04Mais le plus légitime, à mon avis,
03:06mais il n'acceptera jamais lui non plus,
03:09ça aurait été Raphaël Glucksmann.
03:11— Oui, d'abord un mot...
03:13— Qui sera peut-être Premier ministre.
03:15— Non, non, oui, Raphaël...
03:17— Non, non, oui.
03:19— Raphaël Glucksmann, déjà, n'est pas du tout oublié,
03:21laissé dans son coin.
03:22Je rappelle que tous les représentants de Raphaël Glucksmann
03:24sont à toutes les négociations et travaillent texte par texte,
03:27et travaillent les circonscriptions.
03:29Donc l'idée du grand brûlé Raphaël Glucksmann est fausse.
03:32La deuxième idée de les électeurs de Raphaël Glucksmann se sentent trahis,
03:36je reprends le sondage qui est sorti hier,
03:3888% des électeurs de Raphaël Glucksmann
03:40sont d'accord pour le Front populaire.
03:42Donc, ça c'est le premier point.
03:44J'en viens maintenant à votre question,
03:46ça sert à quoi de parler de gens qui ne seront jamais Premier ministre ?
03:49D'abord, Jean-Luc Mélenchon, il a fait ça plus qu'avec les formes hier.
03:52Il a dit, c'est le piège de la question,
03:55déjà poser la question c'est vous piéger parce qu'on va décortiquer.
03:58On sent bien, il a bien compris, je pense, Jean-Luc Mélenchon,
04:02même s'il dit l'inverse, il a bien compris le piège
04:05qui consiste à l'exposer comme repoussoir,
04:07voilà pourquoi il refuse d'aller au débat,
04:09il a bien raison, et il a bien compris le fait
04:11qu'on n'en veut pas de lui comme Premier ministre,
04:13c'est clair et c'est net.
04:15De la même manière que François Ruffin,
04:17il est bien gentil, François Ruffin, de faire des offres de services,
04:20mais c'est pas le sujet, François Ruffin.
04:22Raphaël Glucksmann n'a jamais fait d'offres de services de Premier ministre,
04:25il a même dit le contraire, je ne veux pas aller à Matignon.
04:28Vous comprenez bien que là, on est dans une espèce de jeu de dupe,
04:32c'est normal, c'est l'argument de la Macronie,
04:35ça va être l'argument de Bardella, regardez les affronts extrême-gauchistes,
04:38c'est pas ça le sujet, et je suis, je pense que,
04:41je suis pour les 33%, je pense que le ou la Premier ministre
04:44qui vont sortir de ce scrutin, parce que je ne pense pas
04:47que ce soit les Insoumis qui sont en tête à gauche,
04:49je pense que ça sera à touche-touche avec le Parti Socialiste,
04:52ce sera forcément quelqu'un de la social-démocratie
04:56qui sera au baril-centre et qui sera capable d'être accepté
04:59par les Français, et capable d'être accepté y compris par la droite
05:03pour passer, sinon comment on gouverne, vous comprenez bien ?
05:05Imaginez François Ruffin, comment il est ?
05:08Non mais honnêtement, tout le monde écarte par exemple Olivier Faure,
05:13mais il connaît très bien le fonctionnement de l'État,
05:15il a été directeur de cabinet, mais il y a des gens dans le groupe
05:19et il y a des gens à l'extérieur.
05:21Sébastien Mayard.
05:22À qui il reste 12 secondes pour pouvoir parler.
05:24Non, pardon, c'est bon.
05:26Je suis clairement, pour le coup je suis un peu comme Philippe Bilger,
05:30je suis consterné par cet improbable attelage
05:33qu'on nous présente depuis dimanche soir,
05:36c'est-à-dire que vous avez effectivement, et je l'ai dit sur cette antenne,
05:40Raphaël Glucksmann qui a fait une belle campagne,
05:43une belle campagne de gauche, et c'est quelqu'un de centre-droit
05:46qui le dit, une belle campagne, qui a réussi à rassembler
05:49sur des idées, des idées pro-européennes,
05:52sur des idées qui sont des idées d'un social-démocrate.
05:56Voilà les idées, qu'est-ce que vous avez le problème ?
05:59Tout ça avec Bompard, tout ça avec Rousseau,
06:03tout ça avec les luluberlus de la NPA, etc.
06:08Je me dis que, honnêtement, je donne pas cher,
06:11je donne pas cher d'une gauche plurielle à la sauce téléfiste.
06:15Ça a très bien marché avec Jospin Guattari.
06:17Mais c'est pas tout à fait la même chose,
06:19on n'a pas eu des drapeaux palestiniens dans l'ensemble de l'hémicycle,
06:24on n'a pas eu des espèces de tarés d'agiter du bulbe
06:28qui clairement sont des dangers pour la démocratie.
06:30C'est ça la réalité.
06:32C'est ça la réalité.
06:34Je dis simplement qu'aujourd'hui, on en est effectivement
06:38à peut-être envisager la candidature de l'un, la candidature de l'autre.
06:43Pour l'instant, ils n'ont pas gagné.
06:45Je rappelle quand même qu'au soir de ce scrutin européen
06:48qui est évidemment une photographie à un tour, un instantané,
06:52la France bascule très à droite.
06:54C'est ça la réalité.
06:56Nicolas Corato, après avoir entendu ça,
06:59on se dit franchement qu'entre Glucksmann et Poutou,
07:01est-ce que la seule solution...
07:03Ne parlez pas de Poutou, on n'est pas obligés de...
07:05Philippe Bilger l'a rappelé, vous permettez.
07:07Est-ce que la seule solution, je vais faire des maths niveau cinquième,
07:11c'est pas le PPMC, le plus petit multiple commun ?
07:15Mais je crois que vous sous-estimez,
07:18à part Philippe Bilger qui a envie de rejoindre le camp du progrès,
07:21si j'ai bien compris.
07:23J'y vais lentement Nicolas.
07:25Je crois que vous sous-estimez l'influence de la gravité du moment.
07:32La gauche est face à deux dangers existentiels,
07:36disparaître et voir disparaître la République.
07:40Et moi je salue la retenue et la sérénité
07:44des responsables de toute la gauche,
07:47qui offre d'ailleurs, pardonnez-moi de vous le dire,
07:51un spectacle bien plus digne que leurs homologues du centre macronien,
07:57des républicains de droite et de l'extrême droite,
08:01qui sont tous en train de s'entre-déchirer,
08:04alors que le moment est grave pour tout le monde,
08:07pour ceux qui veulent accéder au pouvoir,
08:09comme pour ceux qui ne veulent pas voir le RN accéder au pouvoir.
08:13Et que ce qui marque depuis le second tour et l'annonce de cette dissolution,
08:18c'est cette retenue, ce sens des responsabilités
08:21de tous les responsables de la gauche,
08:24de Raphaël Glucksmann à Jean-Luc Mélenchon.
08:27Et pourquoi ce sens des responsabilités ?
08:30Parce que moi je crois quand même que ce front populaire,
08:34il est né, et souvenez-vous des images,
08:37sous une forte pression de jeunes qui étaient de manière quasiment spontanée dans la rue
08:42et qui ont demandé aux leaders de se conduire pour une fois,
08:47à la hauteur de l'enjeu historique que présente cette élection législative.
08:51Et si vous vous baladez dans les rues de Paris
08:54ou d'autres agglomérations depuis quelques soirs,
08:56vous voyez d'autres jeunes qui sortent de manière spontanée, manifestés,
08:59là aussi avec une certaine dignité et une certaine profondeur.
09:03Et je crois que ce regard porté par la jeunesse
09:06et par les électeurs démocrates et républicains sur ce qui se passe à gauche,
09:09les oblige et exerce une forme de pression
09:12qui impose cette retenue,
09:14qui à mon avis est tout à fait bénéfique au débat public
09:18et qui dénote, on a beaucoup dit que la gauche c'était la pagaille Assemblée Nationale,
09:23pardon, mais depuis que l'heure est grave,
09:25s'il y a un camp qui se conduit bien, c'est la gauche.
09:28– Philippe Bigiat.
09:29– Mon cher Nicolas, je le dis,
09:32c'est une question que je pose de manière très courtoise.
09:37J'entends bien que ce qui a fait l'union,
09:40c'est le fait que l'ensemble des forces de gauche a un ennemi commun,
09:45celui qui est qualifié d'extrême droite.
09:49Mais je trouve que vous exagérez un peu, me semble-t-il,
09:54lorsque vous parlez de la tenue et de la dignité à gauche.
09:58Parce que, est-ce que vous trouvez véritablement
10:02qu'après ce qui a précédé les élections européennes au cours des semaines,
10:07il était digne de la part des forces, pour aller très vite,
10:12sociales, démocrates et écologiques,
10:15de se rallier aussi rapidement, sans l'ombre d'une repentance,
10:20à LFI, qu'il détestait quelques semaines auparavant,
10:24pour des raisons très plausibles.
10:27Est-ce qu'il n'y a pas là une totale incohérence
10:30et peut-être même une indignité ?
10:33– Mais que n'auriez-vous pas dit, mon cher Philippe,
10:36s'il n'avait été ni digne, ni retenu,
10:39s'il n'avait pas été à la hauteur du moment historique ?
10:42Parce que c'est ça le sujet.
10:44Pardon, mais moi ce n'est pas nécessairement ma tasse de thé,
10:47mais je trouve que Jean-Luc Mélenchon est plus à la hauteur du moment historique
10:50que Ville Pays, que M. Ciotti.
10:52– Ou que Marion Maréchal.
10:53– Je trouve que M. Glucksmann et Mme Panot
10:57sont plus à la hauteur du moment historique que M. Attal.
11:01Et je trouve que quand on voit ce qui se passe
11:04au niveau de l'extrême droite avec le clan familial
11:07qui est en train de se reconstituer et le vaudeville zémourien,
11:12franchement tous ces gens qui ont vocation à devenir les gouvernants de ce pays
11:17ne sont pas à la hauteur de ce moment.
11:19Je constate simplement, mais c'est un constat orienté,
11:22vous le savez bien mon cher Philippe,
11:23mais je peux m'en réjouir parce que j'ai eu peu l'occasion
11:26de me réjouir de la gauche ces derniers temps, vous avez raison.
11:28Je constate que ces responsables, enfin, sont à la hauteur d'un moment historique
11:33et que la population de gauche les regarde et les contrôle.
11:36Et que ça dépasse l'organisation de leur propre parti politique.
11:40Il y a une vraie pression et un vrai enjeu
11:43qui peut-être ne se retrouve pas à droite.
11:45– Est-ce que vous avez écouté Patrick Cannaire ce matin, le sénateur PS,
11:48qui disait que le point finalement final, c'est qu'ils reconnaissent
11:53que le Hamas soit une organisation terroriste
11:56et le soutien absolu à l'Ukraine.
11:59Est-ce qu'on le sait aujourd'hui ?
12:00Est-ce qu'on sait qu'on a statué sur ces sujets-là ?
12:02– Bien sûr, ils sont en train de statuer.
12:03Moi je pense qu'il n'y aura aucun problème au final,
12:06y compris pour les livraisons d'armes sur l'Ukraine.
12:09Et je pense que le vrai problème porte sur les cas de Adrien Quatennens,
12:13de Julien Bayou et de quelques députés à la FI
12:16qui se sont particulièrement mal comportés,
12:18à qui il est très difficile pour les partenaires de gauche
12:20de donner une étiquette unique.
12:22Mais dernier point très important, je rejoins ce que dit Nicolas
12:25et c'est pour ça qu'on n'est même plus dans une alliance.
12:28Il y a quelque chose qui est en train de dépasser les partis de gauche
12:32qui est du domaine d'un élan du peuple de gauche
12:37qui dépasse largement les étiquettes.
12:39C'est-à-dire que, ok Mélenchon anti-sioniste avec des députés anti-sémites,
12:43ok, on s'en fout.
12:44Vous n'avez pas mesuré à quel point le combat contre l'extrême droite
12:48est structurant et c'est d'ailleurs le type,
12:51le monsieur qui en a le plus profité depuis sept ans,
12:54c'est Emmanuel Macron.
12:56Et c'est la première fois, peut-être, que ça va se retourner contre lui.
12:59La gauche et l'extrême droite, c'est structurant.
13:02Fred de Bordeaux est avec nous, bonsoir Fred.
13:04Bonsoir, bonsoir.
13:06J'aurais aimé revenir sur beaucoup de points,
13:09notamment sur cette espèce d'angélisme au niveau de la gauche,
13:13oui, ils ont conscience, ceci, cela.
13:15Mais excusez-moi, je n'ai jamais entendu
13:19quelqu'un parmi vous dire, il y a quelques mois,
13:22que Jean-Luc Mélenchon était anti-sémite en fait.
13:25Ben si, on l'a vu tout le temps.
13:27Vous aurez dû vous délirer.
13:29Non, non, moi tout le temps.
13:31Depuis le 7 octobre.
13:33En particulier vous, dont la femme est politique de gauche.
13:36La gauche d'une façon générale.
13:38Je suis désolé, je suis désolé.
13:40Aujourd'hui, moi je souhaite un Mélenchon à la tête de cette union.
13:45Et on va voir un chef anti-sémite à la tête d'une union de gauche.
13:50Et je trouve que Luxman n'a absolument rien à faire dans cette union.
13:54Ce n'est pas sa ligne politique.
13:58Et aujourd'hui, l'électorat de Luxman va aller voir notre empereur Macron.
14:05Et voilà, ainsi va la vie.
14:07On est en train de négocier des postes,
14:09on est en train de négocier des...
14:11Mais l'essentiel est oublié.
14:13Quand vous parlez aujourd'hui de 94% des communes françaises
14:18qui ont voté majoritairement pour le Front National...
14:2296.
14:23Non, non, département.
14:25Non, commune.
14:26C'est très peu, genre 36 000.
14:2896% !
14:29Ah oui, oui, d'accord.
14:30Au 96%, je ne me souviens plus du chiffre,
14:33mais c'est un chiffre astronomique.
14:35Il y a le peuple.
14:37On ne va pas dire que 94% du municipalité sont des fachos.
14:42Ce n'est pas le problème.
14:43Attendez, attendez.
14:44Pardon, mais il y a les élections législatives, franchement.
14:47Le dernier mot de Nicolas Corato, pour être honnête.
14:50Pour synthétiser très vite ce que disait Fred.
14:52Est-ce que Glucksmann n'a pas plus sa place avec Macron qu'avec Mélenchon ?
14:55Mais jamais de la vie.
14:56Nicolas, Nicolas.
14:57Comme le disait François, ce n'est pas le sujet.
15:00Qui met la République en danger aujourd'hui en dissolvant,
15:03non sans la dissolution de l'Assemblée nationale,
15:05c'est le président de la République.
15:07Donc, Raphaël Glucksmann, il a sa place dans le camp des républicains
15:11qui veulent sauver la démocratie
15:13et qui ne jouent pas avec nos institutions.
15:15Voilà, c'est ça le débat et la parole de vérité et de responsabilité
15:19que doit mener la gauche.
15:20Aujourd'hui, le sursaut, il doit être démocratique et républicain.
15:23Et je suis content que la gauche soit à la hauteur de l'enjeu.
15:26Merci beaucoup Nicolas.
15:27Merci Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République.
15:31On vous aurait bien gardé pour le qui-sait-qui qui l'a dit,
15:33mais comme on avait peur que vous gagniez, on ne vous garde pas.

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