Oreca passe la cinquième avec son nouveau technocentre à Signes

  • il y a 3 mois
Le groupe spécialisé sur le sport automobile a inauguré jeudi 6 juin une nouvelle usine de 8 000 m² à Signes, dans le Var, pour développer son activité motorsport, axée sur la construction de prototypes et la préparation de moteurs.
Un virage important "pour prendre de l'avance sur nos concurrents". Particulièrement enthousiaste, Hugues de Chaunac, le fondateur d'Oreca a affiché un large sourire jeudi 6 juin à Signes, où se trouve le siège social de cette entreprise qui trace son chemin avec succès depuis près de 50 ans. Écurie privée au grand départ de ce projet, la boîte a depuis diversifié ses activités pour poursuivre son développement : le retail pour proposer des solutions e-commerce en marque propre et sous licences, l'événementiel et le marketing expérientiel, et surtout la division "Motorsport", moteur essentiel d'Oreca, qui est dédiée à l'étude, la conception de prototypes dont il est le leader mondial sur la partie "endurance" et la préparation de moteurs.

Un secteur fondamental qui représente 50 % de l'activité du groupe qui a réalisé un chiffre d'affaires de 140 M € en 2023. Des résultats importants, mais le dirigeant et ses équipes ne veulent surtout pas ralentir le rythme et ont actionné un levier d'avenir pour faire face aux prochaines échéances.

Ainsi, les principaux intéressés ont inauguré hier un technocentre à proximité du célèbre circuit Paul Ricard, une usine de 8000 m². Ce centre dédié à la performance qui représente un investissement de 12 à 13 M € vise à répondre aux nouvelles exigences inhérentes au sport automobile.

"C'est un outil d'excellence au service de la production de voitures de course, et c'est l'occasion de réorganiser la chaîne de production. On assemble les voitures ici, explique-t-il. Nous sommes comme un club de foot, on est une très bonne équipe de division 1 mais on a envie de jouer la Ligue des champions."

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00:00C'est une voiture qui a été très étudiée sur le plan aérodynamique,
00:22donc une carrosserie extrêmement fine et avec un cockpit extrêmement recherché.
00:29Vous voyez la place extrêmement exiguë pour les pilotes.
00:34On a essayé dans ce technocentre de mettre tous les outils possibles
00:38qui nous permettent de prendre une avance par rapport à nos concurrents
00:45et de pouvoir offrir aux grands constructeurs qui viennent nous voir,
00:49c'est le cas d'Alpine pour le championnat du monde,
00:53c'est le cas de Honda aux Etats-Unis pour le championnat américain,
00:57c'est le cas de Ferrari dans la catégorie des voitures de grand tourisme
01:01qui ont compris que le niveau de technologie d'Horeca était à un niveau très élevé
01:11et ça, ça se juge autant par les ingénieurs, la compétence, le talent des ingénieurs
01:16que par la qualité des outils, que par tous les investissements qu'on a fait dans les machines d'outils, etc.
01:24Il y a quelque chose quand même de très extraordinaire,
01:28c'est qu'on monte, on fait une ligne de montage de Ferrari GT qui sont des voitures de course
01:36et ça a été confié à une entreprise française.
01:40Ce n'est jamais arrivé, à ma connaissance ça n'a jamais existé.
01:45Nous venons dans une nouvelle entité dans laquelle on fait des voitures de course extraordinaires.
01:54Je dois reconnaître que j'aime beaucoup Hugues de Chaunac
01:58parce que c'est un homme qui ne pratique pas le « je » mais qui pratique le « nous ».
02:03J'aime aussi l'idée de voir que dans cette nouvelle entité,
02:08nous avons des garçons qui font un travail pointu, qui est très exigeant,
02:15mais qui font surtout des choses qu'ils aiment et qui font des voitures de course.
02:20C'est-à-dire que globalement le mot c'est la passion qui les unit.
02:38Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org

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