• il y a 4 mois
Jordan Bardella, président du Rassemblement national et député européen, est l’invité du Face à Face sur BFMTV – RMC ce vendredi.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Il est 8h29 et vous êtes bien sur RMC et BFM TV. Bonjour Jordan Bardella, merci d'être dans ce studio pour répondre à mes questions non seulement à mes questions
00:09mais aussi à celles des auditeurs et des téléspectateurs qui sont très nombreux depuis ce matin à m'envoyer leurs questions et à vouloir réagir.
00:16Vous êtes le président du Rassemblement national, vous êtes le vainqueur des élections européennes, vous êtes arrivé premier et puis vous faites campagne
00:23pour être le premier ministre en cas de victoire du RN aux législatives. D'abord une question sur le programme, parce que ce qu'on découvre depuis hier
00:31c'est que finalement vous ne ferez pas le référendum sur l'immigration, c'était la pierre angulaire de votre programme, que finalement vous ne supprimerez pas
00:38la double nationalité, contrairement à ce qu'affirmait encore hier soir Sébastien Chenier votre vice-président, et que finalement vous ne reviendrez plus
00:46C'est faux, et bien ça commence bien !
00:48Madame, c'est à quelle version de votre programme qu'on doit se fier ?
00:52D'abord bonjour, dimanche 9 juin le RN a réalisé un score important, un score historique et le plus haut score qu'il ait réalisé de toute son histoire.
01:03Suite à notre demande, alors que tous les observateurs m'expliquaient que c'était impossible, pendant de nombreux mois le président de la République a entendu notre appel
01:11à décider parfaitement de prendre acte et de revenir devant les Français en organisant le 30 juin et le 7 juillet des élections législatives anticipées.
01:20Dans ce cadre-là, le RN peut aujourd'hui obtenir, et c'est tout le travail que j'essaie de bâtir en ces temps, une majorité pour offrir à la France une majorité nouvelle
01:32et un gouvernement issu du RN, mais un gouvernement d'union nationale, avec l'ambition de redresser le pays.
01:39Travaillons précisément à la constitution d'un projet autour de trois grandes urgences, le pouvoir d'achat, la sécurité et l'immigration.
01:45Pardon de revenir sur les questions que vous m'avez posées.
01:49En fait on a besoin de clarifications, c'est-à-dire savoir pour quel programme ?
01:53Vous me dites que je ne ferai pas de référendum sur l'immigration.
01:55Le référendum, notamment par le déclenchement de l'article 11, vous le savez, la prérogative non pas du Premier ministre, mais du Président de la République.
02:02Tout à fait.
02:03Si je deviens Premier ministre du pays au début du mois de juillet, je ferai de la question de l'immigration et du contrôle de nos frontières l'une de mes priorités.
02:12Et ça tombe bien parce que c'est aussi la priorité des Français.
02:14Et donc je ferai voter, dès les premières semaines de mon action par le Parlement, une loi immigration qui aura notamment, dans un premier temps,
02:22vocation à faciliter les expulsions de délinquants, criminels et islamistes étrangers en levant les contraintes administratives qui s'appliquent.
02:29Aujourd'hui, il y en a plusieurs, on pourra rentrer dans les détails.
02:31Et surtout, je supprimerai le droit du sol.
02:33C'est un message clair.
02:35Je dis avec moi, la France n'aura plus vocation à être un pays d'immigration massive, incontrôlé.
02:41Nous choisirons de manière minime, mais nous réduirons drastiquement et considérablement le flux.
02:46Deuxièmement, vous m'avez interpellé sur...
02:49Sur la question de la réforme des retraites.
02:52Sur la question de la réforme des retraites.
02:54Vous n'êtes pas sans savoir que la situation économique, budgétaire et financière du pays est dans un état catastrophique.
03:05Avant de remonter la pente, nous devons mettre un coup d'arrêt à la glissade dans laquelle nous ont conduit les macronistes.
03:12Donc, sur la question économique, j'ai une priorité.
03:15Et je crois que cette priorité, c'est aussi celle des Français.
03:17C'est la question du pouvoir d'achat.
03:19Dès les premières semaines de mon action comme Premier ministre, je ferai d'abord de la baisse de la TVA sur le carburant, sur l'énergie, sur l'électricité, le gaz et le fioul.
03:31Alors que des millions de Français n'arrivent plus aujourd'hui à payer leurs factures.
03:34L'une de mes priorités dans mes premiers jours de mon action...
03:38Dans les premiers jours, vous baissez les taxes ?
03:40Pour pouvoir faire mettre immédiatement une baisse des taxes sur l'énergie.
03:43Parce que se déplacer et se chauffer est aujourd'hui dans notre pays, Madame, en train de devenir un produit de luxe.
03:49Gabriel Attal a, dans sa première décision au mois de février, décidé d'augmenter de 10% les prix de l'électricité.
03:55Et le gouvernement d'Emmanuel Macron s'apprête au 1er juillet à augmenter de 10% les prix du gaz.
04:00Donc, j'annulerai...
04:02Le maire, ici même, lundi, disait que le prix de l'électricité allait baisser d'ici six mois, de 15%.
04:09Les promesses n'engagent que ceux qui les croient.
04:11Depuis deux ans, hausse de 45% des factures d'électricité.
04:14La première mesure, c'est la TVA, et je ferai donc voter cette mesure par le Parlement, par l'intermédiaire d'un projet de loi de finances rectifiquée.
04:20Et deuxièmement, je souhaite aller devant la Commission européenne pour négocier une dérogation sur le marché européen de l'électricité
04:27pour sortir des règles de fixation des prix et permettre immédiatement à la France de retrouver un prix français de l'électricité.
04:34Les gens qui nous écoutent ce matin doivent savoir qu'Emmanuel Macron se soumet à ces règles.
04:38C'est l'Allemagne et ce sont la Commission européenne qui artificiellement décident d'indexer le prix de l'électricité en France
04:45sur le prix de la dernière centrale à baie, c'est-à-dire sur le gaz.
04:47Mais il faut être honnête aussi et dire que parfois, ça nous arrange.
04:49Parce que précisément, on en vend beaucoup de l'électricité à nos voisins.
04:52Donc si vous faites baisser le prix, oui, ça va être très bien pour les factures des Français,
04:56mais ça va aussi être très mauvais à long terme puisqu'on vendra moins cher l'énergie qu'on exporte.
05:01Non, mon ambition, c'est l'autonomie stratégique et c'est l'autonomie énergétique.
05:05La France a de tout temps eu comme atout industriel et stratégique majeur son parc nucléaire.
05:11Je souhaite donc qu'elle puisse bénéficier de son avantage comparatif.
05:14Grâce au nucléaire, c'est une énergie décarbonée, pas chère, c'est bon pour les ménages, mais c'est aussi bon pour les entreprises.
05:19Donc ma priorité économique, ça sera le pouvoir d'achat.
05:22Après et une fois réglé ce temps des urgences, j'engagerai, Madame, le temps des réformes.
05:28Et il y aura dans ce temps des réformes, la réforme des retraites.
05:32Je ne conçois pas aujourd'hui que des millions de Français qui ont commencé à travailler très tôt
05:36arrivent à la retraite en mauvaise santé, avec les bras cassés, le dos cassé.
05:42Quel sera l'âge légal de la retraite avec Jordan Bardelin ?
05:45Premier état, je permettrai à ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans
05:50de partir à 40 annuités de cotisation et avec un âge de départ légal à 60 ans.
05:56Avant 20 ans, au-delà, il y aura évidemment une progressivité qui se mettra en œuvre
06:01et je ferai en fonction, pour les autres, des contraintes budgétaires dont je vais hériter.
06:06Mais ma priorité, c'est les Français qui ont commencé à travailler très tôt,
06:10qui ont des métiers difficiles, qui n'ont pas la chance et l'avantage
06:13que nous avons tous les deux de travailler l'hiver dans des bureaux qui sont chauffés
06:17et l'été dans des emplacements qui sont climatisés.
06:19Donc à cette France-là, je veux lui rendre justice.
06:22Ça, ce sera le temps d'eux.
06:24On l'a chiffré pour ce premier étage de la fusée, je dirais, sur la réforme des retraites à 1,6 milliard.
06:30Pour vous donner un exemple, les soins gratuits que nous offrons aujourd'hui aux clandestins,
06:34c'est également plus d'un milliard d'euros.
06:36Donc je fais des choix, mais j'en ai juste ras le bol.
06:38Et ça, c'est supprimé ?
06:39Je remplacerai l'aide médicale d'État par une aide d'urgence,
06:42mais il n'y aura plus la gratuité des soins pour les gens qui viennent dans notre pays
06:46et qui, bien souvent, sont présents de manière illégale
06:48et qui peuvent, malgré tout, bénéficier de cette solidarité nationale.
06:51Le cœur de mon action, Madame, se tournera vers les Français, vers les familles françaises,
06:56parce que j'en ai assez que ce soit toujours les mêmes qui bossent,
06:59toujours les mêmes qui travaillent, toujours les mêmes qui payent et qui cotisent.
07:02Et pendant ce temps-là, on accueille des millions de personnes.
07:05Ça nous coûte beaucoup d'argent.
07:06Donc je sifflerai la fin de la récréation en la matière.
07:09Il y en a qui sont là, qui bossent et qui ont peur.
07:11C'est le cas de Nadia, qui a des questions très précises à vous poser.
07:14Nadia, elle nous a appelé ce matin au 32 16.
07:16Bonjour, Nadia.
07:17Nadia, vous nous appelez d'Indre-et-Loire, me semble-t-il.
07:20Vous êtes arrivée en France à l'âge de 5 ans et demi.
07:23Vous avez votre carte de séjour permanente.
07:25Votre question à Jordane Bardella.
07:28Bonjour, monsieur Bardella.
07:29Bonjour, madame.
07:30Je me permets de vous appeler parce que j'ai une petite question, en fait.
07:34Comme je disais, je suis arrivée en France à l'âge de 5 ans et demi.
07:38J'ai une carte de séjour permanente qui est renouvelable tous les 10 ans.
07:41Je suis cadre dirigeant dans une association, etc.
07:45Et ma question, c'est si vous rejoignez Matignon,
07:47que vont devenir les gens comme moi,
07:49qui n'ont jamais demandé la naturalisation
07:51et qui aiment la France pour ce qu'elle est ?
07:54Jordane Bardella, vous pouvez lui parler directement.
07:56Madame, merci pour votre question.
07:58Il y a souvent eu des caricatures qui ont été faites
08:01sur le projet du Rassemblement National
08:03et sur l'attitude ou le comportement
08:05qu'un gouvernement Rassemblement National
08:07pourrait avoir à l'égard de Français d'origine étrangère
08:10ou de nationalité étrangère qui travaillent
08:12et qui respectent nos lois, qui payent leurs impôts
08:14et qui ne posent de difficultés à personne.
08:16Je veux rassurer tout le monde aujourd'hui.
08:18Nos compatriotes de nationalité étrangère
08:21ou d'origine étrangère qui travaillent,
08:23qui payent leurs impôts, qui payent leurs cotisations,
08:26qui respectent la loi, qui aiment notre pays,
08:28n'ont strictement rien à craindre.
08:31Je le dis, rien n'a craindre de la politique
08:33que je vais mettre en œuvre.
08:34En revanche, je dis une chose,
08:36et peut-être qu'on peut se retrouver sur ce sujet.
08:38Aujourd'hui, le système social français
08:41est extrêmement attractif pour des gens
08:43qui viennent de l'étranger
08:45et qui, même sans avoir travaillé,
08:46peuvent, par exemple, bénéficier de soins gratuits.
08:48Donc, chère Nadia, si vous travaillez,
08:51si vous respectez la loi
08:53et si vous participez de la communauté nationale,
08:55il n'y a absolument aucune difficulté.
08:58Et je ne cesserai moi de rappeler,
08:59parce que c'est aussi l'histoire de ma famille,
09:01qu'il y a des millions de gens qui sont arrivés en France.
09:03Certains sont devenus français,
09:05ont acquis la nationalité de Haute-Lutte
09:07et ils l'ont fait parce qu'ils aimaient la France.
09:09Et aujourd'hui, ces gens-là se sentent pleinement patriotes
09:11et ils ne comprennent pas, Madame,
09:13qu'on continue d'accueillir des millions de gens chaque année
09:15qui semblent un peu dispensés de cet effort
09:17de s'assimiler, de travailler,
09:19de respecter nos lois et nos valeurs.
09:20C'est très simple.
09:21Nadia, vous êtes convaincue ?
09:22Alors, moi, ma question, c'est que,
09:24non, je ne suis pas convaincue pour la simple et bonne raison,
09:27c'est qu'on n'a pas besoin d'avoir la nationalité française
09:30pour aimer la France.
09:31On peut très bien avoir une carte de séjour
09:32et aimer beaucoup plus la France
09:33que certains qui possèdent la carte d'identité française.
09:36C'est tout à fait ce que je viens de vous dire, Madame.
09:38Et je ne me permettrai jamais de juger,
09:42sur le plan moral,
09:43de votre intégrité, de votre patriotisme
09:45ou de la tâche que vous prêtez à la France.
09:47Et vous êtes pour moi l'exemple
09:49des millions de Français
09:50qui ont rejoint notre pays
09:51de par les précédentes décennies,
09:53comme ma famille,
09:54qui aime la France,
09:55qui travaille,
09:56qui respecte nos lois
09:57et il faut aussi le dire.
09:58Georgia Melony va délivrer,
09:59merci beaucoup Nadia,
10:00Georgia Melony va délivrer 450 000
10:02titres de séjour d'ici 2025
10:04à des travailleurs étrangers.
10:05Vous pourriez faire comme elle ?
10:06Il y a aujourd'hui des secteurs
10:08dans lesquels
10:09nos chefs d'entreprise
10:11ne trouvent pas de main d'œuvre.
10:12Alors, il y a plusieurs raisons à cela.
10:14On sait que, s'agissant de l'hôtellerie,
10:16de la restauration,
10:17le coût du logement est extrêmement élevé.
10:18Il faut évidemment faire des efforts
10:20en la matière.
10:21Il y a aussi des emplois
10:22qui ne sont pas suffisamment rémunérés.
10:24Et j'aurais aussi à cœur
10:26de permettre l'augmentation
10:27des salaires dans notre pays
10:28parce que tout augmente aujourd'hui
10:30sauf les salaires.
10:31Donc moi, je veux permettre
10:32comme Premier ministre demain
10:33aux entreprises françaises
10:35d'augmenter les salaires
10:36de leurs entreprises jusqu'à 10%
10:38avec la contrepartie que ces 10%
10:40soient exonérés de charges.
10:42C'est un deal gagnant-gagnant
10:44que je passe avec les entreprises.
10:46Maintenant, il est clair aujourd'hui,
10:47madame, que devant une situation
10:48encore une fois budgétaire,
10:49économique, financière,
10:51extrêmement difficile
10:53que ça prête à léguer Emmanuel Macron
10:55à son successeur ou à un potentiel
10:56Premier ministre de cohabitation,
10:58il faudra précisément faire des choix.
11:00Et on a aujourd'hui des secteurs,
11:01je pense aux médecins,
11:02qu'on est contraints d'aller chercher
11:04à l'étranger parce qu'à cause
11:05d'une virus closus...
11:06Vous prolongerez ces décisions
11:07qui ont été prises
11:08d'accueillir des médecins étrangers.
11:10On n'a pas le choix.
11:11Mais je veux aussi,
11:13et c'est un engagement que je prends,
11:15que les médecins qui viennent
11:17de prendre leur retraite
11:18et qui accepteraient de travailler,
11:21de continuer à exercer
11:23et de continuer à soigner,
11:24soient exonérés d'impôts sur le revenu.
11:27Exonérés d'impôts sur le revenu ?
11:29Je ne le ferai pas,
11:30je le dis de la manière
11:31la plus claire qui soit,
11:32je ne le ferai pas dans les premières semaines.
11:34Parce que dans les premières semaines
11:35de mon action,
11:36j'ai indiqué mes priorités.
11:38Ça sera la baisse de l'ATVA
11:39pour soulager le pouvoir d'achat
11:41et redonner du pouvoir d'achat
11:42à nos concitoyens.
11:43Et ça sera la baisse
11:44des factures d'électricité.
11:45Mais s'ils acceptent
11:46de continuer quelques années...
11:47Mais je souhaite que sur les trois ans,
11:48pour soulager aujourd'hui
11:49des territoires
11:50où nos compatriotes
11:51n'arrivent plus à avoir accès
11:52à des consultations médicales.
11:54Et je rappelle qu'il y a
11:55d'innombrables territoires
11:56en France, madame,
11:57où il y a des femmes
11:58qui n'arrivent plus
11:59à trouver des gynécologues.
12:00Pour les médecins
12:01qui acceptent d'exercer
12:02une fois partie en retraite,
12:03je permettrai l'exonération
12:06d'impôts sur le revenu.
12:07Mais comprenez bien que...
12:08Exonération aussi
12:09pour tous les jeunes
12:10de moins de 30 ans
12:12Ça, c'était le projet
12:13de la présidentielle
12:14qui avait été défendue
12:15par Marine Le Pen.
12:16Mais on a du mal
12:17à y voir clair, honnêtement.
12:18C'est-à-dire,
12:19quelle version du programme ?
12:20Celle d'il y a deux ans,
12:21celle d'il y a un an,
12:22celle d'il y a trois semaines ?
12:23Vous savez pourquoi on a du mal
12:24à y voir clair, madame ?
12:25Parce que si je deviens
12:26Premier ministre
12:27dans quelques semaines,
12:28je m'apprête à récupérer
12:30un État dont la dette
12:32est à un niveau record.
12:333 000 milliards d'euros de dette
12:35imputables à Emmanuel Macron.
12:37C'est en valeur
12:38le pays le plus endetté
12:40de la zone euro.
12:41Record du déficit public.
12:425,6% du PIB.
12:44Record du déficit commercial.
12:46Des comptes de la Sécurité sociale
12:48qui tellement
12:49suscitaient la suspicion
12:51des plus hautes autorités de l'État
12:53n'ont pas été certifiés
12:54par la Cour des comptes.
12:55Je suis certain, madame,
12:56et je le dis aux Français,
12:57qu'en arrivant à la tête de l'État,
12:59on va découvrir
13:00beaucoup de dossiers
13:01dans les placards.
13:02Et moi, je veux permettre
13:03à tous les Français...
13:04Vous êtes déjà en train de justifier
13:05un certain nombre de renoncements ?
13:06Non, vous savez, les Français,
13:07moi, je leur mens pas.
13:08Et dans ces élections, moi,
13:09je suis le candidat de la vérité.
13:10Je suis pas M. Mélenchon,
13:11je suis pas membre de la NUPES
13:13à expliquer tout et n'importe quoi,
13:15à dire qu'on va mettre
13:16les salaires à 2 000 euros,
13:17à expliquer qu'on va donner
13:18des primes de 1 000 euros
13:19à tout le monde,
13:20à expliquer que...
13:21Ils ont annoncé le SMIC
13:22à 1 600 euros net.
13:23Super Noël.
13:24Bon, personne n'y croit.
13:25Donc moi, je suis réaliste.
13:26Je pense que, pour être juste,
13:27il faut être réaliste.
13:28Et surtout, je suis
13:29le candidat de la vérité.
13:30Je ne mens pas aux Français.
13:31Et je dis aux Français,
13:32je veux vous permettre
13:34de comprendre
13:35ce qui se passe aujourd'hui
13:36dans les finances de l'État.
13:38Dès les premières semaines,
13:39ça fera partie
13:40de mes premières mesures
13:41à la tête de l'État.
13:42Qui le fera, cet audit ?
13:43Je réaliserai un audit.
13:44Je demanderai
13:45à la Cour des comptes,
13:46à l'Inspection générale des finances,
13:48je mobiliserai les moyens de l'État
13:50pour que dans tous
13:51les grands services publics
13:52de l'État,
13:53la santé,
13:54la sécurité,
13:55la justice,
13:57l'éducation nationale,
13:59les universités,
14:00on puisse faire un audit
14:02des comptes de l'État.
14:03Parce que je vais vous dire,
14:04au regard de la situation économique,
14:05du pays extrêmement dégradé,
14:07d'un pays en quasi faillite,
14:09je pense qu'il y a eu
14:10soit des dissimulations
14:11dans les placards,
14:12soit des mensonges.
14:13Regardez,
14:14du mois de décembre
14:15au mois d'avril,
14:16nous avons perdu 0,6%
14:18de points
14:19de déficit public.
14:20On est passé à quasiment
14:215,6 points du PIB.
14:23Donc,
14:24cette dégradation rapide
14:26me fait dire
14:27qu'il y a aujourd'hui
14:29des choses dans les placards.
14:30Les sous,
14:31Sébastien Chenu,
14:32ici même,
14:33disait qu'il engagerait
14:34rapidement,
14:35vous engageriez rapidement
14:36une privatisation
14:37de l'audiovisuel public.
14:39Aurélien,
14:4026 ans,
14:41nous envoie à l'instant
14:42cette question
14:43sur Direct Studio.
14:44Il est conseiller client
14:45en Loire-Atlantique.
14:46Il demande si vous comptez
14:47privatiser également
14:48la Poste et la SNCF.
14:49Non.
14:50Pas du tout.
14:51Je veux rétablir,
14:52en tout cas,
14:53et assurer la continuité
14:54du service public
14:55et remettre du service public
14:56dans d'innombrables
14:57communes de France
14:58où, aujourd'hui,
14:59on vit extrêmement loin
15:00de la tension de l'État
15:01et des pouvoirs publics.
15:02Je pense que,
15:03pour vous répondre
15:04très clairement
15:05sur la privatisation
15:06du service public
15:07de l'audiovisuel,
15:08je pense qu'on est
15:09une grande démocratie.
15:10On n'est plus
15:11autant de l'ORTF.
15:12La France est un grand pays,
15:13une grande démocratie.
15:14Moi, je suis attaché
15:15à la liberté d'expression
15:16et, par-dessus tout,
15:17à la liberté de la presse.
15:18Je ne suis pas
15:19à la France Insoumise
15:20à organiser des manifestations
15:21devant TF1
15:22ou devant BFMTV,
15:23à pointer du doigt
15:24tel ou tel journaliste
15:25à mettre des fatwa
15:26sur la tête
15:27de journalistes
15:28libres en France
15:29parce que ces journalistes
15:30interviewent, par exemple,
15:31le Premier ministre israélien.
15:32C'est la différence
15:33entre les discours
15:34extrémistes
15:35et les forces
15:36extrémistes
15:37de gauche
15:38et d'extrême gauche
15:39et les forces républicaines
15:40de la Coalition
15:41Rassemblement National
15:42et des Républicains
15:43que je conduis ce matin
15:44devant vous.
15:45C'est un engagement
15:46que nous avons pris
15:47dans le cadre
15:48de l'élection présidentielle.
15:49C'est un objectif.
15:50Ce sera le temps
15:51des réformes.
15:52Ce sera le deuxième temps.
15:53Comprenez bien,
15:54mon temps des urgences,
15:55c'est la sécurité,
15:56l'immigration
15:57et le pouvoir d'achat.
15:58Je pense qu'il y a
15:59un besoin d'ordre
16:00dans le pays
16:01et des demandes d'ordre
16:02parce que je crois
16:03qu'il y a des millions
16:04de Français
16:05qui ne supportent plus
16:06ce désordre permanent
16:07dans les comptes
16:08mais aussi dans les rues du pays
16:09et je serai donc
16:10le Premier ministre
16:11de la paix civile
16:12et du rétablissement
16:13de la sécurité.
16:14Sur la sécurité,
16:15qu'est-ce que vous pouvez
16:16changer véritablement ?
16:17On regarde, par exemple,
16:18le rapport de la Cour des Comptes.
16:19Vous lui faites confiance
16:20visiblement à la Cour des Comptes.
16:21La Cour des Comptes,
16:22elle dit qu'il n'y a
16:23jamais eu
16:24autant d'application
16:25des peines,
16:26que ça n'a jamais été
16:27aussi répressif,
16:28une sévérité croissante
16:29du système répressif
16:31de la récréation.
16:32Ça, c'est un jugement
16:33moral et politique.
16:34Ce n'est plus un jugement
16:35financier de la part
16:36de la Cour des Comptes.
16:37Je pense qu'en matière
16:38de politique pénale
16:39et de politique sécuritaire,
16:40il est temps de siffler
16:41la fin de la récréation
16:42parce qu'aujourd'hui,
16:43Emmanuel Macron
16:44n'a pas simplement
16:45franchi tous les désastres
16:46en matière économique
16:47et tous les records
16:48de déficit.
16:49Nous avons aussi
16:50le record d'immigration.
16:51La France n'a jamais
16:52autant accueilli
16:53dans notre pays
16:54et les records
16:55d'insécurité
16:56où en 2023,
16:57tous les voyants
16:58sont aux rues
17:00Dans quelques jours,
17:01nous célébrerons
17:02hélas les un an
17:03des émeutes
17:04de banlieue
17:05il y a un an.
17:06À la suite
17:07de l'accident tragique
17:08et de la mort
17:09d'un jeune homme,
17:10on avait un déferlement
17:11dans les rues du pays
17:12notamment contre nos policiers.
17:13Quelles mesures de fond
17:14ont été prises ?
17:15Je vous l'ai dit,
17:16la sécurité fera partie
17:17de mes premières priorités.
17:18C'est aussi l'une des
17:19priorités des Français
17:20et je ferai voter
17:21dès les premières semaines
17:22de mon action à Matignon
17:23une loi de sécurité
17:24qui portera
17:25sur la planète
17:26la sécurité
17:27et la sécurité
17:28qui portera
17:29sur la politique pénale
17:30avec notamment
17:31le rétablissement
17:32des peines planchers
17:33et je le dis
17:34parce que je trouve
17:35que c'est un scandale
17:36je supprimerai
17:37les allocations familiales
17:38aux parents
17:39de mineurs récidivistes.
17:40Il y en a assez
17:41encore une fois
17:42que ce soit toujours
17:43les mêmes qui payent
17:44que ce soit toujours
17:45les mêmes qui cotisent
17:46et quand d'autres personnes
17:47d'autres personnes madame
17:48font preuve
17:49de carence éducative
17:50manifeste
17:51à l'égard de leurs enfants
17:52que les autres
17:53continuent de payer
17:54pour ces gens là.
17:55Donc il faut responsabiliser
17:56les parents
17:57et je supprimerai
17:58et je suspendrai
17:59les allocations familiales
18:00aux parents de mineurs
18:01récidivistes.
18:02Et les logements sociaux ?
18:03Ah moi vous savez
18:04on a eu l'occasion
18:05d'en parler ensemble
18:06sur ce plateau
18:07il y a quelques semaines
18:08lorsque vous avez
18:09un casier judiciaire
18:10long comme le bras
18:11et bien je pense que
18:12Mais long comme le bras
18:13c'est quoi ?
18:14Si vous avez
18:15un casier judiciaire
18:16point bas ?
18:17Madame c'est ma position
18:18le Parlement
18:19précisera les choses
18:20il y a un Parlement
18:21il y a des députés
18:22nos députés travaillent
18:23sur des textes de loi
18:24depuis deux mois
18:25Mais vous proposez
18:26le long comme le bras
18:27ça veut dire quoi
18:28le long comme le bras ?
18:29C'est à partir de quoi ?
18:30Vous disqualifiez
18:31pour obtenir
18:32un logement social
18:33le logement social
18:34Madame
18:35c'est une aide sociale
18:36c'est payé
18:37par tous les Français
18:38qui travaillent
18:39pour nos compatriotes
18:40les plus en difficulté
18:41par conséquent
18:42lorsque vous portez
18:43atteinte à la sécurité publique
18:44lorsque vous portez
18:45atteinte à la cohésion nationale
18:46vous ne devriez pas
18:47pouvoir bénéficier
18:48de la solidarité
18:49de tous les Français
18:50qui travaillent dur
18:51pour contribuer
18:52à cette solidarité nationale
18:53Le Parlement ce sera qui ?
18:54Vous nous avez parlé
18:55vous pensez avoir
18:56décroché les Républicains
18:57finalement vous avez
18:58décroché Éric Ciotti
18:59Madame
19:00Monsieur Ciotti
19:01est président
19:02des Républicains
19:03Si les gens
19:04ne le sugent pas
19:05c'est-à-dire au-delà
19:06de la question
19:07président pas président
19:08ça c'est le tribunal
19:09administratif
19:10qui en jugera aujourd'hui
19:11Mais s'il est tout seul
19:12Madame
19:13il n'est pas tout seul
19:14je suis à la tête
19:15d'une coalition
19:16Rassemblement National
19:17Les Républicains
19:18déçu de quoi Madame ?
19:19Vous pensez avoir
19:20décroché un parti
19:21vous avez décroché
19:22un individu
19:23Madame
19:24Madame
19:25ce que vous dites
19:26ne correspond pas
19:27à la réalité des faits
19:28j'ai procédé avec
19:29les Républicains
19:30et avec le président Ciotti
19:31à l'investiture
19:32de 70 candidats
19:33dans 70 circonscriptions
19:34de France
19:35il y aura un candidat commun
19:36dont deux députés sortants
19:37on est bien d'accord
19:38dont Éric Ciotti
19:39dont des députés sortants
19:40dont on est en train
19:41de finaliser les investitures
19:42ça sera annoncé
19:43dans les tout prochains
19:44dans les tout prochains jours
19:4560...
19:46Non mais attendez
19:47l'accord est historique Madame
19:48je veux bien qu'on explique
19:49qu'il ne se passe rien
19:50Non non je vous parle
19:51des députés sortants
19:52mais l'accord aujourd'hui
19:53est historique
19:54pourquoi j'ai voulu
19:55faire cette alliance ?
19:56Parce que je veux bâtir
19:57la majorité
19:58la plus large possible
19:59pour redresser le pays
20:00avec les Républicains
20:01on est d'accord
20:02sur un certain nombre de points
20:03la défense du pouvoir d'achat
20:04le rétablissement
20:05de l'ordre et de la sécurité
20:06et la réduction drastique
20:07des flux migratoires
20:08si les Français le décident
20:09nous engagerons
20:10ces actions politiques
20:11dès les premières semaines
20:12de ma nomination
20:13à Matignon
20:14et j'ai aussi voulu
20:15Madame
20:16cette alliance
20:17avec Éric Ciotti
20:18parce qu'il y a un péril
20:19dans cette élection
20:20c'est celui de l'extrême gauche
20:21et c'est celui
20:22d'une coalition aujourd'hui
20:23de gauche
20:24et d'extrême gauche
20:25organisée derrière
20:26la France insoumise
20:27qui peut remporter
20:28aussi ces élections
20:29législatives
20:30et moi je dis aux Français
20:3131 pour vous
20:3228% pour eux en effet
20:33exactement
20:34je dis aux Français
20:35cette hypothèse de victoire
20:36de l'extrême gauche
20:37elle est parfaitement crédible
20:38vous allez vous retrouver
20:39si vous ne vous mobilisez pas
20:40le 30 juin
20:41et le 7 juillet prochains
20:42en faisant barrage
20:43à ces gens
20:44qui représentent aujourd'hui
20:45un danger
20:46qui passent leur temps
20:47à insulter nos policiers
20:48à vouloir désarmer la police
20:50qui refusent
20:51de qualifier le Hamas
20:53qui a commis des atrocités
20:54en Israël
20:55d'organisations terroristes
20:57qui piétinent
20:58la vie de nos entreprises
20:59qui piétinent
21:00les champs
21:01de nos agriculteurs
21:02qui piétinent la laïcité
21:03en soutenant envers
21:04et contre tout
21:05toutes les revendications
21:06des fondamentalistes islamistes
21:07ces gens-là
21:08peuvent se retrouver au pouvoir
21:09et sur le plan économique
21:10je le disais tout à l'heure
21:11ils vendent absolument
21:12tout et n'importe quoi
21:14voter pour la France insoumise
21:15le 30 juin
21:16c'est voter pour le fonds monétaire
21:17international
21:18avec eux
21:19en 48 heures
21:20la France sera sous tutelle
21:21du fonds monétaire international
21:23donc je dis
21:24à tous les patriotes
21:25à tous les républicains
21:26et y compris d'ailleurs
21:27parce qu'il est très probable
21:28madame
21:29qu'au second tour
21:30des élections législatives
21:31c'est ce qu'indiquent
21:32aujourd'hui
21:33les sondages
21:34et les sondages
21:35ne se sont pas trompés
21:36lors des élections européennes
21:37que je sois le seul
21:38le seul
21:39en capacité
21:40de faire barrage
21:41à Jean-Luc Mélenchon
21:42et de faire barrage
21:43à l'extrême gauche
21:44par conséquent
21:45toutes les forces républicaines
21:46patriotes du pays
21:47doivent se rassembler
21:48pour faire barrage
21:49au pire du pire
21:50et à ce péril
21:51de voir l'extrême gauche
21:52remporter
21:53cette élection
21:54législative
21:55avec eux
21:56maintenant on a vu
21:57monsieur Poutou
21:58du NPA
21:59qui dit rejoindre
22:00mais on ne sait pas encore
22:01s'ils auront
22:02véritablement
22:03une circonscription
22:04on a quelqu'un
22:05qui demain
22:06peut potentiellement
22:07être ministre de l'intérieur
22:08d'un gouvernement
22:09de monsieur Mélenchon
22:10c'est pas Philippe Poutou
22:11ministre de l'intérieur
22:12vous réécrivez l'histoire là
22:13madame
22:14vous m'aviez dit
22:15exactement la même chose
22:16lorsque je vous disais
22:17qu'Emmanuel Macron
22:18pouvait en cas de victoire
22:19dissoudre l'Assemblée nationale
22:20lorsque tous les partis politiques
22:21de gauche
22:22se réunissent
22:24demain au pouvoir
22:25c'est Mélenchon
22:26Premier ministre
22:27c'est madame Obono
22:28qui refuse de qualifier
22:29le Hamas
22:30d'organisation terroriste
22:31aux affaires étrangères
22:32c'est peut-être
22:33monsieur Katniss
22:34au droit des femmes
22:35c'est monsieur Poutou
22:36qui est sous le coup
22:37d'une enquête madame
22:38monsieur Poutou
22:39et le NPA
22:40pardon j'en termine
22:41qui est sous le coup
22:42d'une enquête
22:43pour apologie terroriste
22:44pour avoir applaudi
22:45au massacre
22:46de civils et d'innocents
22:47israéliens
22:48le 7 octobre
22:49c'est ça la réalité
22:50aujourd'hui
22:51Jordan Bardella
22:52on a la répartition
22:53des circonscriptions
22:54au sein de cette nouvelle
22:55alliance de gauche
22:56mais on n'a pas encore
22:57le nom des députés
22:58investis
22:59et qui a le plus grand nombre
23:00de circonscriptions ?
23:01LFI
23:02voilà
23:03donc il faut se rassembler
23:04parce qu'il y a aujourd'hui
23:05danger aux portes de la République
23:06Jordan Bardella
23:07président du Rassemblement national
23:08et candidat
23:09au poste de
23:10Premier ministre
23:11il est 8h53
23:12sur RMC BFM TV
23:13merci à vous

Recommandations