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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, René Chiche et Bernard Cohen Hadad


Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-06-14##

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Transcription
00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On vous souhaite un bon vendredi, on espère que vous avez passé une belle semaine en notre compagnie.
00:00:11On était ravis de vous accueillir tout au long de ce lundi jusqu'au vendredi de 17h tous les jours jusqu'à 19h avec Philippe David.
00:00:19Bonjour mon Philippe.
00:00:20Bonjour Cécile de Ménibus, j'ai reçu un mail il y a quelques minutes de Netflix qui m'a surpris.
00:00:25Le mail s'intitule « Philippe David, ce film devrait vous plaire ».
00:00:29C'est-à-dire quel film ?
00:00:30« Tapé Chaud ».
00:00:31« Tapé Chaud » ?
00:00:32Oui, ça s'appelle « Tapé Chaud ».
00:00:34Non mais « Tapé Chaud » ou « Ta-pé Chaud » ?
00:00:37« Tapé Chaud », en fait, t'as chopé quoi.
00:00:39Je ne connaissais pas le titre de ce film et je ne sais pas comment des cerveaux normaux pourraient supputer que ce type de film puisse me plaire.
00:00:47Bah écoutez, comment dire ?
00:00:49Ils se trompent souvent Netflix.
00:00:51Bah là, dans ce cas-là, non ?
00:00:52Non, non, on ne parle que de ça.
00:00:56« Tapé Chaud », il y a trois mois ou il y a quatre mois, c'est ça ?
00:01:00On devrait mettre toujours un troisième sujet, ma chère Cécile.
00:01:03« Cap d'Agde ».
00:01:07C'est le sujet préféré des vrais voix le vendredi.
00:01:09Surtout Philippe Bilger.
00:01:11Oui, c'est ça, « Tapé Chaud », c'est ça, c'est une ambiance un peu festive du vendredi.
00:01:18Au Cap d'Agde, on y arrive facilement, théoriquement.
00:01:21Il va se passer des choses ce week-end, j'en suis sûre.
00:01:25Quoi qu'il en soit, on est ravis de vous retrouver.
00:01:270826-300-300, Najet est avec nous, elle vous répondra bien entendu.
00:01:32Allez, le sommaire de cette émission à 17h30, le grand débat du jour, c'est fait.
00:01:36Les partis de gauche se sont entendus pour proposer un programme de rupture dans cet accord du nouveau Front Populaire.
00:01:42La France Insoumise obtient 227 circonscriptions contre 175 pour le PS, 92 aux écologistes et 50 aux communistes.
00:01:51Alors parlons vrai, le PS a-t-il conclu un marché dupe sur la répartition des circonscriptions ?
00:01:56Est-ce que cet accord ne va pas faire fuir vers renaissance les sociodémocrates de gauche ?
00:02:00Et à cette question, Olivier Faure a-t-il signé l'arrêt de mort du PS ?
00:02:04Vous dites oui à 85%.
00:02:06Vous voulez réagir ? Najet attend vos appels au 0826-300-300.
00:02:11Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet, Najet
00:02:41Alors parlons vrai, est-ce que ces priorités vous semblent logiques ?
00:03:03Est-ce que le fait que le pouvoir d'achat soit souvent en tête ne montre pas le déclassement des classes moyennes et populaires ?
00:03:09Et à cette question, quelle est pour vous la priorité de la campagne législative ?
00:03:13Vous dites à 1% l'environnement, à 25% le pouvoir d'achat, à 3% la santé et à 71% l'immigration.
00:03:20Vous voulez réagir ? Encore et toujours Najet au 0826 300 300.
00:03:25Bienvenue à tous, c'est les vraies voix, folles jusqu'à 19h.
00:03:29Les vraies voix Sud Radio
00:03:32Philippe Bilger, la sagesse mais pas vraiment.
00:03:35Le vendredi, j'amène à chaque fée de fille. Heureusement qu'il y a Bernard.
00:03:40Même le lundi, même le mardi, même le crâne.
00:03:43René Chiche, the famous directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Compresse.
00:03:47Bonjour Cécile ! Salut Fifi !
00:03:51Bernard Cohenadat qui est avec nous, président de la CPME.
00:03:56Paris et du think tank Etienne Marcel, on est ravis de vous accueillir.
00:04:00Pourquoi il glousse René Chiche ?
00:04:02Je ne sais pas si les auditeurs ont compris l'intonation de ma voix.
00:04:05Et pourquoi ? La vérité si je mens.
00:04:08Parce qu'il y a une sorte de lobby méditerranéen ici.
00:04:12Il y a un conglomérat, c'est ça ?
00:04:14Philippe Bilger, ça vous va les deux ?
00:04:17Disons que je n'aime pas être ostracisé.
00:04:20Il est en minorité Philippe Bilger ce soir.
00:04:24En tout cas, nos auditeurs 0826 300 300.
00:04:28Luc de Montigny-le-Bretonneux est avec nous. Bonsoir Luc !
00:04:31Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe, bonsoir vos invités.
00:04:34Je ne suis pas du tout de Montigny-le-Bretonneux, mais ce n'est pas grave.
00:04:38Vous êtes d'où alors ?
00:04:40Du Pérou-sur-Marne.
00:04:42Ah, du Pérou-sur-Marne !
00:04:44Ça n'a rien à voir.
00:04:46Ça change tout.
00:04:48On va recommencer l'émission.
00:04:52Alors t'as pécho.
00:04:54Depuis lundi, on recommence depuis lundi.
00:04:56Il y a un fil producteur, il ne faut pas qu'on lâche l'affaire.
00:04:59Luc, vous nous parlez de quoi dans un instant ?
00:05:02Eh bien écoutez, je suis un petit peu ulcéré par la désinvolture avec laquelle les élites qui nous gouvernent
00:05:08et la vigueur qu'elles mettent à nous contrarier dans nos déplacements professionnels, notamment à Paris.
00:05:13Ah bah d'accord. Et très bien, vous ne bougez pas.
00:05:16En attendant, 0826...
00:05:19Très belle imitation d'Anne Hidalgo.
00:05:22Tout de suite le répondeur.
00:05:24Oui, bonjour. Peter de Toulouse.
00:05:27Moi, je me permets de vous appeler suite à ce qu'on entend actuellement aux futures législatives.
00:05:34Je trouve que l'union de la gauche est une blague.
00:05:39Une mauvaise blague.
00:05:41Quelqu'un qui relouit ses convictions par rapport à la LFI.
00:05:45Je trouve ça honteux.
00:05:47Je trouve que la LFI sont un parti plus extrême que l'extrême
00:05:51et plus dangereux que le Rassemblement National.
00:05:54Ils n'ont pas d'honneur, ils n'ont pas de fierté.
00:05:56Pour ma part, j'ai voté Gluckman aux européennes.
00:06:00Là, moi, je vais faire vote de barrage à la gauche et je vais aller voter Rennes.
00:06:04Ce que je n'ai jamais fait de ma vie.
00:06:06Je vous souhaite une bonne journée.
00:06:09Voilà, ça c'est...
00:06:11Christophe a quasiment fait, mais j'aurai quelques nuances, la synthèse de mes interventions durant deux heures.
00:06:18Vous pouvez partir.
00:06:21On va garder Christophe.
00:06:23C'est-à-dire qu'on vit une période historique, mais la gauche, ça a toujours été ça.
00:06:28On fait court, les amis.
00:06:30Non, mais la gauche, ça a toujours été ça.
00:06:32Ça a toujours été l'union lors des grandes échéances électorales de tout temps.
00:06:37Donc, ça peut paraître choquant, c'est vrai.
00:06:39On en reparlera plus précisément.
00:06:43Depuis Mitterrand, l'union de la gauche pour gagner les élections, y compris pour les compromissions.
00:06:48Allez, Luc, du Pérou sur Marne.
00:06:52Vous avez vu, on a changé, on a bien changé.
00:06:54Bravo, c'est fou. Vous garderez vite les nouvelles capitales.
00:06:57Et cette difficulté, effectivement, quand on vient de l'extérieur de Paris, de rentrer.
00:07:01C'est-à-dire qu'aujourd'hui, c'est compliqué pour vous pour venir travailler à Paris, c'est ça que vous voulez dire ?
00:07:07Absolument, et pas seulement ça.
00:07:09Je me permets de vous narrer une anecdote personnelle.
00:07:12Nous avons la possibilité, m'accompagnez-moi depuis très longtemps, de vivre à la manière de Michel Morgan et de Gérard Houry.
00:07:19C'est-à-dire qu'avec deux appartements séparés.
00:07:21Ce qui permet la longévité, du coup, comme tout le monde.
00:07:24Vous faites brosses à dents séparées, comme disait Michel Morgan.
00:07:28Brosses à dents et effectivement plus que ça, même des fois.
00:07:32Et toilettes, c'est pas...
00:07:34Elle habitait, elle habite toujours d'ailleurs, le Pérou sur Marne, et j'habitais près de la Porte Maillot.
00:07:41Nous mettions, bon an, mal an, une petite heure pour nous rejoindre, chez l'un ou chez l'autre.
00:07:46Depuis la fermeture des voies sur Berge par Anne Hidalgo, nous mettions deux heures.
00:07:52Résultat, maintenant j'habite au sud chez elle.
00:07:55Ah bah oui, bah...
00:07:57Merci, merci Anne Hidalgo !
00:07:59Mais c'est peut-être une manigance de votre épouse, c'est peut-être...
00:08:03Il y a peut-être eu un pacte secret avec Anne Hidalgo.
00:08:07Il a détruit des économies d'essence.
00:08:10Prêve de plaisanterie, je travaille dans la construction et dans l'immobilier.
00:08:16Et de nombreuses entreprises, dont la mienne d'ailleurs, sont en première couronne ou en deuxième couronne.
00:08:22Car les locaux dans Paris sont exorbitants et ça va se permettre de...
00:08:26C'est le problème des grandes villes aussi aujourd'hui.
00:08:28Absolument.
00:08:29Résultat, au jour d'aujourd'hui, je passe sur les Jeux Olympiques, la visite de Xi Jinping, de M. Biden et tout.
00:08:37Vous n'avez plus aucune entreprise, je dirais, qui accepte de venir travailler à Paris.
00:08:44Paris est la ville la plus bouchée du monde depuis le mois dernier, mon cher Luc.
00:08:47Absolument.
00:08:48Il n'y a personne qui fait concurrence.
00:08:51Essayez de faire changer votre chauffe-eau dans Paris et je vous souhaite bien du plaisir.
00:08:56Oui.
00:08:58En ce moment, des travaux à faire dans des appartements au centre de Paris, urgent, pour la rentrée,
00:09:06je suis dans l'incapacité totale de les faire.
00:09:08Moi-même, pour mes rendez-vous, que ce soit avec des banquiers, des avocats qui fonctionnent dans Paris...
00:09:12C'est vrai que tout le monde se plaint.
00:09:14C'est vrai que le problème des grandes villes et le rétrécissement des voies...
00:09:18C'est la fermeture de la Concorde.
00:09:19Les voies piétonnent, mais c'est ça, effectivement, à Paris, mais aussi ailleurs.
00:09:23Merci en tout cas pour votre témoignage, Luc.
00:09:25Vous restez avec nous.
00:09:26Vous êtes notre vraie voix de jour.
00:09:28Pendant ce petit laps de temps, ouvrez bien les journaux et regardez bien ce qu'ont dit nos politiques.
00:09:34Vous avez trois traîtres en face de vous qui essaieront de vous voler la victoire.
00:09:40Restez avec nous dans un instant.
00:09:42Les trois mots dans l'actu, ce sera avec Félix Mathieu.
00:09:44Que veut dire le procureur aujourd'hui ?
00:09:47Le procureur veut dire que la gauche a le droit d'être cynique, mais la droite doit être morale.
00:09:52Allez, on en parle dans un instant.
00:09:54On vous souhaite la bienvenue.
00:09:55C'est vendredi.
00:09:56C'est un peu plus cool que d'habitude.
00:09:57On est ensemble avec Maxime, avec nous, notre réalisateur, qu'on embrasse jusqu'à 19h.
00:10:02Les vraies voix du vendredi sont des vraies voix un peu particulières.
00:10:06Alors, c'est toujours les mêmes horaires.
00:10:08Le problème, c'est ceux qui la font.
00:10:10René Chiche, par exemple.
00:10:11Salut ma beauté !
00:10:14J'ai dit que je ferais une émission comme ça.
00:10:16Directeur des rédactions du groupe entreprendre la faux presse, bien sûr.
00:10:20Mais en fait, il y a un girape, ce garçon.
00:10:22Bernard Cohen, à date, qui est président de la CPME Paris du Think Tank.
00:10:25Etienne Marcel, lui, est auteur de ce livre.
00:10:27On va le dire.
00:10:28L'avenir...
00:10:29Taisez-vous.
00:10:30Je le dis.
00:10:31C'est du lourd.
00:10:32C'est du lourd.
00:10:33C'est ça ?
00:10:34C'est du lourd.
00:10:35Très bon livre.
00:10:36Le truc, c'est quoi ?
00:10:38Si je peux en placer une, je vais le dire.
00:10:41Je connais le titre.
00:10:42C'est quoi ?
00:10:43Couscous garbine, c'est mon corps.
00:10:44Vas-y !
00:10:49Bernard, on l'arrête.
00:10:50C'est bon.
00:10:51Il appartient au PME publié chez Duneau.
00:10:53Mais n'importe quoi.
00:10:54C'est plus sérieux.
00:10:55Ça fait beaucoup plus sérieux.
00:10:56Oui, ça fait beaucoup plus sérieux.
00:10:57Franchement, blague à part, c'est un très bon livre.
00:10:59Allez les amis, dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:11:02Bonsoir Félix.
00:11:03Bonsoir.
00:11:04Pardon Félix.
00:11:05Je vous en prie.
00:11:06Ce mot, ce mot.
00:11:07De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:11:08Du nouveau front populaire qui présente son programme et qui promet la rupture de l'avocat
00:11:12d'Eric Ciotti.
00:11:13Il plaide contre ce qu'il appelle les poutchistes.
00:11:15Décision en référé du tribunal attendue ce soir vers 19h.
00:11:18Et puis l'euro, c'est parti.
00:11:19Coup d'envoi ce soir du match d'ouverture Allemagne-Écosse.
00:11:21En trois mots, ça donne rupture, poutchiste et euro.
00:11:24Allez, on en parle dans un instant.
00:11:26La parole est au procureur.
00:11:28Les vraies voix Sud Radio.
00:11:29Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:11:33Cynisme versus morale, c'est votre réquisitoire monsieur le procureur.
00:11:37En effet, je vais très rapide là-dessus.
00:11:40Tout le monde a remarqué à quel point la gauche socialiste et écologique, les communistes,
00:11:46se sont entre guillemets couchés par rapport à leurs indignations antérieures avant les européennes.
00:11:53Et pourtant, en quatre jours, réunion miraculeuse, rassemblement absolument fantastique
00:12:04avec un parti qu'il qualifiait hier d'anti-sémite, d'anti-parlementaire, de belliciste, d'indigne.
00:12:14Et voilà, la gauche a le droit d'être cynique.
00:12:18Et de l'autre côté, la droite, elle, on veut lui imposer une morale
00:12:24qui, en réalité, est incomparablement plus respectée qu'à gauche.
00:12:30Et donc, si je veux vous faire plaisir ma chère Cécile, j'arrête net.
00:12:36Voilà, net.
00:12:37René Chich.
00:12:39Non mais, la gauche, encore une fois, la gauche s'est toujours réunie.
00:12:44Certes, il y a un vrai problème avec le discours un peu anti-sémite de certains membres de l'EFI.
00:12:49C'est une vérité.
00:12:50Et le premier concerné en Percuvie, c'est Glucksmann, qui lui a vraiment ravalé sa pilule, comme on dit.
00:12:56Mais moi, ça ne m'étonne pas que la gauche se réunisse.
00:13:00Et je ne vois pas en quoi...
00:13:02Qu'est-ce qu'il y a d'amoral dans le fait que la gauche se réunisse ?
00:13:06Vous ne comptez qu'en plus la droite ?
00:13:08Totalement.
00:13:09Non mais, si la droite ne parvient pas, elle, à réunir ses forces, c'est qu'il y a peut-être...
00:13:14C'est que c'est la droite la plus bête du monde ?
00:13:16Je ne sais pas.
00:13:17Non, non, non.
00:13:18Je pense que peut-être qu'entre, finalement, le Rassemblement National et les dirigeants,
00:13:25et aussi certains militants des Républicains, il y a peut-être quand même des différences
00:13:31qu'on ne soupçonne pas à ce point.
00:13:33Et la gauche, même s'ils ont des grosses divergences, peut-être,
00:13:36ils ont quand même un socle d'idées et de convictions qui sont un peu les mêmes.
00:13:42Ça commence bien, je suis en total désaccord.
00:13:45Moi aussi, mon cher Philippe.
00:13:47On ne va pas la garder.
00:13:48Moi, je crois que c'est surtout un problème alimentaire.
00:13:50C'est-à-dire, c'est comment on sève les meubles, comment on paye les factures.
00:13:54C'est-à-dire, le problème du pouvoir d'achat des élus de gauche en ce moment
00:13:57est que le seul moyen de survivre, c'est de faire de l'alliance avec le diable.
00:14:01Pour garder son poste ?
00:14:02Pour le reconnaître, pour garder son poste, ses rémunérations,
00:14:05et tout simplement exister politiquement.
00:14:07Ah non, mais ça, j'allais en parler après.
00:14:08C'est un autre chose, Bernard.
00:14:09Mais moi, j'en parle avant.
00:14:10Non, mais ça ne rentre pas dans l'adjectif.
00:14:12Parce qu'on est dans un cynisme grave.
00:14:14De toute façon, on va en reparler, bien entendu.
00:14:16Allez-vous, ne bougez pas tout de suite.
00:14:17Les trois mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:14:19Merci, Philippe Hilger.
00:14:23Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont rupture, poutchiste et euro.
00:14:26La gauche, unie dans le nouveau front populaire,
00:14:28présente son programme et promet une rupture
00:14:30avec rétablissement de l'ISF, abrogation des réformes des retraites
00:14:33ou encore de l'assurance chômage.
00:14:34Les Républicains règlent leur compte devant la justice.
00:14:37Décision en référé attendue ce soir vers 19h.
00:14:39L'avocat d'Éric Ciotti qualifie de poutchiste
00:14:41ceux qui ont prononcé son exclusion.
00:14:43Et puis, c'est parti pour l'euro de foot.
00:14:45Coup d'envoi du match d'ouverture Allemagne-Écosse à 21h à Munich.
00:14:52Celui qui ne consent pas à la rupture avec l'ordre établi.
00:14:57Avec la société capitaliste.
00:15:00Comme un mener de Mitterrand au congrès d'Épinel,
00:15:03les partis de gauche réunis dans le nouveau front populaire
00:15:05ont présenté tout à l'heure un programme dit de rupture.
00:15:08Le macronisme n'est plus une option,
00:15:09plaide l'écologiste Marine Tondelier.
00:15:11Aujourd'hui, c'est soit eux, l'extrême droite, soit nous.
00:15:15Et ça doit être nous. Et ça va être nous.
00:15:18Programme de rupture très axé sur les questions économiques et sociales
00:15:21comme l'a développé Fabien Roussel du Parti communiste.
00:15:24Nous porterons le SMIC à 1600 euros net, 2000 euros brut.
00:15:29Et le brut est important parce que les cotisations compteront
00:15:32pour financer la protection sociale de notre pays.
00:15:35Nous indexerons les salaires sur l'inflation.
00:15:38Nous augmenterons de 10% le point d'indice des agents de la fonction publique.
00:15:43Nous augmenterons le minimum contributif pour les retraités
00:15:47ainsi que le minimum vieillesse
00:15:49pour réparer cette injustice que subissent nos retraités dans notre pays.
00:15:53Et nous mettrons en place un décret de blocage des prix de première nécessité.
00:15:58Nous annulerons les augmentations du prix de l'énergie, du gaz et de l'électricité.
00:16:03Cette coalition des partis de gauche entend aussi rétablir l'impôt sur la fortune,
00:16:07abroger les réformes des retraites, de l'assurance chômage.
00:16:10Hier, sur TF1, c'est un social-démocrate notoire
00:16:13qui a apporté son soutien à cette alliance inédite,
00:16:15l'ancien président François Hollande.
00:16:17C'est à la gauche de faire son devoir, de faire l'union,
00:16:20de mettre toutes les conditions pour que l'extrême droite ne puisse pas venir au pouvoir.
00:16:25J'ai les divergentes qu'on connaît,
00:16:27mais il y a un moment où on va au-delà des divergentes, on va à l'essentiel.
00:16:30La France Insoumise obtient en tout cas 229 circonscriptions,
00:16:33le PS 175, les écologistes 92 et puis 50 pour les communistes.
00:16:37On va y revenir évidemment dans quelques instants avec le grand débat des vrais voix.
00:16:40Et puis le deuxième mot, poutchiste, terme employé par l'avocat d'Eric Ciotti au tribunal.
00:16:44Décision en référé attendue vers 19h pour savoir si, oui ou non,
00:16:47le bureau politique pouvait se réunir sans l'aval du président Eric Ciotti,
00:16:51puis l'exclure de son propre parti.
00:16:53Devant le tribunal judiciaire de Paris, l'avocat d'Eric Ciotti,
00:16:56maître Philippe Prigent, ironise sur la nouvelle réunion de ce bureau politique.
00:17:00Aujourd'hui réunion censée confirmer son exclusion.
00:17:03On nous avait dit Monsieur Ciotti a été exclu le 12 juin.
00:17:06Regardez, il reste dans son bureau, il a tort.
00:17:08On a eu un aveu judiciaire directement.
00:17:10Ça a été plaidé par l'avocat des Républicains dans la salle en disant
00:17:13non, il n'a pas du tout été exclu le 12 juin, il a été exclu le 14.
00:17:16Ça veut dire que depuis 48 heures, les poutchistes mentent.
00:17:20Ils viennent d'avouer qu'ils ont menti.
00:17:22Maître Prigent, l'avocat d'Eric Ciotti avec Anaïd,
00:17:25méraillant de l'agence France Presse.
00:17:27En vue des législatives, en tout cas des pactes de non-agression,
00:17:30se dessinent par endroits entre des candidats macronistes et LR,
00:17:33comme par exemple dans les Hauts-de-Seine, là où se présente Gabriel Attal.
00:17:36D'un autre côté, Jordan Bardella lui annonce 70 candidatures communes.
00:17:39RNLR, il estime à l'instant que le nouveau Front populaire
00:17:43est son principal adversaire dans cette élection.
00:17:45Ça va être rock'n'roll parce qu'il va y avoir des bulletins de vote avec LR-RN
00:17:49et des bulletins de vote avec LR-Renaissance.
00:17:51On va y arriver dans l'isoloir.
00:17:53Et peut-être déjà LR-Toussaint.
00:17:56Ça va être compliqué, d'autant plus qu'on nous avait annoncé chez LR
00:18:00qu'il y avait deux adversaires, l'extrême-gauche et le macronisme.
00:18:06Autrement dit, je vois qu'on veut faire une alliance
00:18:10qu'en principe on avait refusée.
00:18:13Bernard Konodad ?
00:18:14La machine à perdre est engagée pour certains d'entre eux.
00:18:17Et ce n'est pas uniquement le PS qui va disparaître.
00:18:19C'est le parti gaulliste qui, selon moi...
00:18:22Enfin, qui n'est plus gaulliste depuis longtemps.
00:18:24Oui, ou pompidoliens.
00:18:25Enfin, ce qu'on appelait quand même la droite républicaine
00:18:28qui semble un peu perdre de sa république.
00:18:32LR essaie quand même de sauver un peu les meubles
00:18:35puisqu'il y a quelques alliances avec des macronistes.
00:18:38Vous avez vécu...
00:18:39Les Yvelines, les Hauts-de-Seine, Paris...
00:18:41Voilà, les Yvelins, le député, etc.
00:18:43Ils essaient de sauver un peu les meubles.
00:18:44Mais là...
00:18:45On reviendra peut-être tout à l'heure sur l'épisode ci-au-dessus.
00:18:47Ça y est, avec les macronistes, c'est dangereux pour LR.
00:18:50Parce qu'on ne peut pas dire que Macron a le vent en poupe.
00:18:53Oui, absolument.
00:18:54Troisième mot.
00:18:55Euro, les cornemuses écossaises ont envahi Munich en Allemagne.
00:18:59Coup d'envoi du match d'ouverture Allemagne-Écosse à 21h.
00:19:02En attendant les Bleus lundi.
00:19:04Aucune incidence sur notre préparation.
00:19:06Un mois de compétition qui vont nous permettre de parler
00:19:09d'un peu autre chose que des législatives.
00:19:11Enfin, quoi que Olivier Giroud et Benjamin Pavard nous incitent à voter.
00:19:14Figurez-vous, eux devront le faire par procuration.
00:19:17Aucune incidence sur notre préparation.
00:19:19Clairement.
00:19:20Si j'ai un conseil à donner aux Français, c'est d'aller voter.
00:19:25C'est le plus important.
00:19:26Parce qu'un taux d'abstention de presque 50%, c'est pas normal.
00:19:31C'est quelque chose qui nous touche tous.
00:19:33Et je pense qu'on doit tous aller voter.
00:19:36C'est vraiment très important.
00:19:37Après, je ne suis pas là à faire de la politique.
00:19:40Je suis plutôt là pour parler football.
00:19:43Bon d'accord, parlons foot alors.
00:19:45L'équipe de France rentre dans cet euro.
00:19:46L'India Dusseldorf contre l'Autriche.
00:19:48Un mot Philippe Bidjerre ?
00:19:50J'espère qu'Olivier Giroud sera plus énergique sur le téléphone.
00:19:55Oui, mais c'est parce qu'il se préserve.
00:19:59Mais il ne sait pas que vous l'écoutez.
00:20:01Moi j'aime beaucoup Olivier Giroud.
00:20:03Moi aussi, je l'aime beaucoup quand il marque des buts.
00:20:05Voilà, c'est ça.
00:20:06On va l'inciter à le faire.
00:20:08Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:20:10Dans un instant, le grand débat du jour.
00:20:12Les législatives anticipées.
00:20:13La gauche unie du Front populaire a présenté en détail son programme de vendredi.
00:20:18Ce vendredi 14 juin.
00:20:19Mais les anciens du parti comme Bernard Cazeneuve et Manuel Valls y sont fermement opposés.
00:20:23Alors parlons vrai.
00:20:24Le PS a-t-il conclu un marché dupe sur la répartition des circonscriptions ?
00:20:27Est-ce que cet accord ne va pas faire fuir vers renaissance les sociodémocrates de gauche ?
00:20:32Et à cette question, Olivier Faure a-t-il signé l'arrêt de mort du PS ?
00:20:36Vous dites oui à 85%.
00:20:38Vous voulez réagir ?
00:20:39Netjet attend vos appels et c'est au 0826 300 300.
00:20:43Et notre invité Jean Poteau est avec nous, politologue.
00:20:45Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:20:47Petite question avant notre petit départ en pub.
00:20:50Est-ce que le soutien de François Hollande peut rassurer les électeurs ?
00:20:54Oui.
00:20:56Eh bien on en parle dans un instant.
00:20:57Au moins, c'est du teasing.
00:20:59Allez, à tout de suite.
00:21:00Merci Jean Poteau.
00:21:02Très bien accompagné.
00:21:03Pour vous accompagner jusqu'à ce vendredi soir qu'on vous souhaite agréable.
00:21:08Et on espère que vous allez passer un bon week-end.
00:21:10Et bon courage à ceux qui vont travailler, bien entendu.
00:21:12Puisque je serai très très contente d'aller embrasser mon boulanger demain matin.
00:21:17Avec nos invités du jour, en tout cas nos vrais voix du jour.
00:21:21Bernard Cohen à date, président de la CPME Paris et du think tank Étienne Marcel.
00:21:25Et auteur du livre « L'avenir appartient au PME » publié chez Dino.
00:21:30Dino, je vais y arriver, je ne sais pas pourquoi.
00:21:32René Chiche est avec nous, directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fonds Presse.
00:21:37Auteur du livre « L'avenir appartient à moi-même ».
00:21:43Vous voulez pas faire un one-man show ?
00:21:44C'est une autobiographie.
00:21:45C'est prévu, c'est prévu.
00:21:48Et heureusement, Philippe Bilger est avec nous, président de l'Institut de la Parole.
00:21:51Qui remonte un tout petit peu le niveau.
00:21:53La caution intellectuelle.
00:21:55Ainsi que notre invité dans un instant, bien entendu, Jean Petau qui sera là.
00:22:00Heureusement qu'il sera là.
00:22:01Allez, tout de suite le grand débat du jour.
00:22:08Il faut parler avec responsabilité dans leur grave...
00:22:11Dans laquelle se trouve notre pays aujourd'hui.
00:22:13Moi je ne choisirais jamais entre le Rassemblement National et la France insoumise.
00:22:17C'est un moment historique.
00:22:18Et un moment de bascule.
00:22:20Vers le pire ou vers le meilleur.
00:22:22Et si nous avons fait l'union, c'est d'abord pour gagner.
00:22:25Et aujourd'hui on me demanderait de voter pour la France insoumise
00:22:28qui tient des propos de haine à l'égard des Juifs et d'Israël.
00:22:32Vous pensez un seul instant que j'aurais changé mes convictions de patriote, de républicain sur ces questions-là ?
00:22:38C'est impossible !
00:22:40C'est fait.
00:22:41Les partis de gauche se sont donc entendus pour proposer un programme de rupture
00:22:44dans cet accord du nouveau Front populaire.
00:22:46La France insoumise obtient 229 circonscriptions contre 175 au PS,
00:22:5092 aux écologistes et 50 aux communistes.
00:22:53Alors parlons vrai, est-ce que Valls et Cazeneuve devraient créer un nouveau mouvement ?
00:22:57Comprenez-vous la position de François Hollande aux antipodes de ses deux anciens premiers ministres ?
00:23:02Et à cette question, Olivier Faure a-t-il signé l'arrêt de mort du PS ?
00:23:05Vous dites oui à 86% désormais.
00:23:08Vous voulez réagir ? Netjet attend vos appels au 0826 300 300.
00:23:12Et notre invité pour en parler, politologue Jean Petau est avec nous.
00:23:15Merci d'avoir accepté notre invitation, Philippe Bilger.
00:23:18J'ai vu avec quelle concision Jean Petau a répondu à votre question initiale.
00:23:23Mais plus sérieusement, je me demande, évidemment, la gauche et l'extrême gauche ont réussi à s'unir
00:23:33parce qu'elles le font généralement à chaque fois qu'elles fantasment sur un ennemi commun
00:23:40et là, bien sûr, c'est l'extrême droite.
00:23:43Mais je continue à penser, avec beaucoup de modestie par rapport au savoir de Jean Petau,
00:23:50que je ne suis pas persuadé que la transgression éthique radicale qu'une partie de la gauche opère
00:24:01en s'alliant en si peu de jours avec LFI qui avait été vitupérée avant les européennes
00:24:12pour des motifs totalement pertinents, emporte une forte adhésion.
00:24:18Et notamment, et je termine là-dessus, lorsque vous dites, Jean Petau, que François Hollande va rassurer,
00:24:25c'est que vous ne craignez pas, si en tant que personnalité objective, qu'au contraire,
00:24:32il aggrave le discrédit de ce front populaire, puisqu'avec indécence, il rejoint ce qu'il avait vigoureusement dénoncé hier.
00:24:43C'est une question à laquelle vous répondrez tout à l'heure, bien sûr.
00:24:49Moi, je ne suis pas d'accord, Philippe. Là, il s'agit d'un véritable combat politique.
00:24:54D'ailleurs, Macron a misé là-dessus. Il s'est dit qu'en organisant en à peine deux semaines les élections législatives,
00:25:01enfin la dissolution, il pensait que la gauche ne parviendrait pas justement à s'unir en un si peu de temps.
00:25:08Alors bien sûr, je suis d'accord avec vous, ils ont mis sous les ténoirs certaines de leurs convictions,
00:25:13ils ont oublié certains propos, etc. Je suis d'accord. Mais là, c'est un combat qui s'inscrit dans l'histoire politique de la gauche.
00:25:20La gauche, depuis le front populaire, s'est toujours unie, avec les communistes, on a eu même les 74, 80, 2000, 97.
00:25:28C'est dans le corpus politique de la gauche. Ce qui revient à ce qu'on disait tout à l'heure, c'est là les différences avec la droite.
00:25:33C'est que la droite, même sous Sarkozy, même sous Chirac, ils ont toujours refusé l'alliance avec le RN.
00:25:40Je parle d'un dirigeant politique, je parle d'un dirigeant de la droite. Donc moi, c'est un combat arithmétique.
00:25:45Et moi, je pense que le PS, finalement, ne se sent pas si mal que ça, parce qu'il passe à 175 circonscriptions.
00:25:52Disons qu'ils en gagnent 80. Ils vont presque tripler leur nombre de députés, il ne faut pas l'oublier.
00:25:58Et puis, contrairement à ce qu'on croit, le PS n'est pas mort. Moi, je ne crois pas qu'il est mort.
00:26:02Le PS, il est encore implanté, il a 5 régions, il a un nombre de grandes villes de plus de 100 000 habitants, il a plein de conseillers.
00:26:08Je pense que finalement, c'est mon opinion, encore une fois, mais je pense qu'elle est plutôt pertinente.
00:26:14Je pense que le PS est en train de se refaire la frise, comme on dit.
00:26:18Moi, je crois que c'est un combat non plus pour les valeurs, mais pour sauver les meubles.
00:26:22Je vous le redis, c'est vraiment ma conviction. Ils ont déjà vendu Solferino.
00:26:26Imaginez demain, ils peuvent encore vendre leur voiture et peut-être leur garde-robe.
00:26:30Ça va faire beaucoup, notamment leur pull Cachemire ou le caviar.
00:26:34C'est pour Jean Petau. Qu'en est-il du mouvement souverainiste ?
00:26:38Il y a quand même un mouvement souverainiste au PS, puisque Bardella, dans son interview du jour et du dimanche, citait Max Gallo.
00:26:46Qu'en est-il du mouvement socialiste ? Et moi, j'aimerais savoir, qu'en pense aussi Laurent Fabius ?
00:26:50Ce qu'on a entendu, bien entendu, Michel Rocard, pardon, Marion Alvas, parce que je pensais à Michel Rocard,
00:26:56mais effectivement, Val, c'est un Rocardien à l'origine. Est-ce que les Fabusiens, ce mouvement-là,
00:27:02qui était dans l'imiter indien, est dans le même sens ou pas ?
00:27:06Ça fait beaucoup de questions, Jean Petau.
00:27:08On va commencer par Philippe Bilger et sa question.
00:27:10Oui, alors, je comptais sur Philippe Bilger pour pointer la brièveté de ma réponse.
00:27:17En fait, je vous ai fait une réponse à la Hollande.
00:27:19C'est-à-dire que j'ai voulu faire une petite blague, parce que la question de Cécile,
00:27:22ce n'était pas est-ce que les électeurs vont voter parce qu'ils auront été rassurés par Hollande,
00:27:26parce que je pense que le soutien de Hollande n'a aucun effet.
00:27:29Donc, quand j'ai dit qu'ils sont rassurés, c'était la question.
00:27:34Oui, ils ont constaté qu'Hollande faisait toujours de l'Hollande.
00:27:36Mais ce n'est pas pour ça que je pense que la parole de Hollande a une quelconque influence dans cette histoire.
00:27:41Pour être très précis, je crois que le parti socialiste et les autres composantes de ce front populaire
00:27:50essayent de nous faire passer, ou de faire passer en particulier aux commentateurs, un certain nombre de choses,
00:27:57en particulier cette fameuse union.
00:27:59Bon, il est faux de dire que la gauche est partie unie aux élections, et en particulier aux élections législatives.
00:28:07Appeler cette coalition électorale front populaire, c'est quand même passer sous les taignoires de l'histoire.
00:28:15Le fait qu'au vrai front populaire de 36, le parti communiste a certes soutenu la coalition électorale,
00:28:22mais n'a pas participé au gouvernement.
00:28:24Il n'y avait pas de programme commun.
00:28:26Très clairement, c'était l'ASFIO, avec d'ailleurs deux leaders.
00:28:30On confond souvent, on pense que Blum était premier secrétaire, ce n'était pas le cas.
00:28:34C'était un dénommé Fort, qui est devenu municois d'ailleurs, sans référence à Olivier Faure.
00:28:41Et c'est Blum qui a pris la présidence du conseil.
00:28:46Bon, ça c'est la réalité de ce que c'est qu'un front populaire.
00:28:49En 81, vous croyez qu'il y avait des candidatures uniques au premier tour pour la gauche ?
00:28:54Mais pas du tout, il n'y en a jamais eu.
00:28:56Même au meilleur moment du programme commun de l'union de la gauche, entre 72 et jusqu'à ce que ça explose,
00:29:02alors septembre 77, c'était des candidatures séparées, chacun sous sa casquette.
00:29:06Et comme on dit, il se comptait au soir du premier tour, il y avait ce qu'on appelle un accord de désistement républicain au deuxième tour.
00:29:13Ce qui permettait en quelque sorte de faire du premier tour une sorte de primaire à gauche.
00:29:17Bon, là, depuis 22, les choses ont changé.
00:29:20Monsieur Mélenchon a décrété qu'il fallait des candidatures uniques.
00:29:23Alors, en 22, évidemment, l'idée c'était de dire, on ne peut pas arriver séparés au premier tour,
00:29:29parce qu'avec le fameux seuil de 12,5% des inscrits, qui oblige à faire soit un score supérieur à 12,5% des inscrits,
00:29:36soit être dans les deux premiers, on est éliminés d'office, si on n'est pas qualifiés avec ce seuil.
00:29:42Donc, la nécessité, c'était l'urgence de l'union.
00:29:44Là, en 24, Fort a parié que la mobilisation, compte tenu de la proximité du RN avec Matignon, si je puis dire, la mobilisation va jouer.
00:29:54Donc, il était tout à fait dans l'ordre des choses d'imaginer que chaque formation de gauche
00:29:59part sous ses propres couleurs et se compte au sort du premier tour.
00:30:02Et d'ailleurs, Elieffi n'en voulait pas.
00:30:04Parce que si Elieffi avait accepté ce processus, Elieffi voulait l'accord, impérativement.
00:30:10La meilleure preuve, c'est que vous avez sans doute constaté comme moi que Jean-Luc Mélenchon s'est transformé de grand méchant loup
00:30:16en maire grand pour ne pas effrayer le petit chaperon rose.
00:30:19Donc, très clairement, si vous voulez, il est évident que je crois que l'EPS a quand même, encore une fois, avalé son chapeau.
00:30:26Et Glucksmann, qui se tait pendant quatre jours et qui, ce matin, tient des propos qui sont très, on va dire, à la fois solennels,
00:30:34mais en même temps assez émouvant à l'antenne de vos confrères de la radio publique de France 7.1,
00:30:38on voit bien qu'il y a une vraie gêne dans cette histoire.
00:30:41Alors, je terminerai d'un mot en disant, certes, un ami sur le plateau dit qu'ils ont augmenté les circonscriptions.
00:30:50Mais vous savez, avant qu'il y ait des obligations de parité homme-femme avec un financement à la clé pour les partis politiques,
00:30:59les partis politiques, y compris bien sûr à gauche, réservaient des circonscriptions aux femmes.
00:31:04Alors, on disait, ils disaient, oh là là, on a réservé 80 circonscriptions pour les femmes.
00:31:09Enfin, c'était quand même sans doute un vrai hasard pour lesquels, sur les 80 circonscriptions, il y en avait trois qui pouvaient être gagnées par les femmes.
00:31:17Moi, je pense que c'était lié à la mauvaise conjonction des étoiles, etc.
00:31:21La réalité, c'est ce qu'a voulu faire à nouveau Eléphi, quand même, au PS, en lui proposant des circonscriptions,
00:31:30mais littéralement ingagnables d'une manière ou d'une autre.
00:31:33Vous voyez que cet accord, il est quand même, on va dire, je ne dirais pas Léonard,
00:31:38je n'oserais pas utiliser devant notre ami Bilger un terme juridique,
00:31:42mais il est quand même assez en tort d'ombre du parti socialiste.
00:31:49Alors, je ne vais pas terminer sur une note qui serait un peu ironique.
00:31:53Ce qui me frappe, moi, dans tout ce théâtre d'ombre, un peu dans cette comédie qui est souvent d'ailleurs
00:31:57une sorte de cumulation de mauvais remakes d'épisodes de séries politiques,
00:32:02c'est l'importance de la situation individuelle de tel ou tel décideur,
00:32:08quel que soit la formation politique, par rapport à son propre intérêt, sa situation personnelle.
00:32:15Je pense que M. Ciotti est assez obsédé par la situation niçoise, on va dire.
00:32:20Je pense que M. Faure est assez préoccupé par la situation de sa circonscription en région parisienne,
00:32:28en Seine-et-Marne, où il a plutôt intérêt à y aller en candidature unique.
00:32:33Bon, je livre ça à la réflexion, sans aller plus loin.
00:32:37Il est doué, Jean Petau, il répond à toutes nos questions implicites.
00:32:42Excusez-moi, c'est M. Petau.
00:32:47C'était très intéressant ce que vous dites, même s'il y a beaucoup de choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord.
00:32:52C'est parce qu'il a raison.
00:32:55Vous ne trouvez pas premièrement que c'est quand même une « victoire », une « réussite » du PS,
00:33:01qui est quand même dans un état de coma avancé, d'avoir quand même 175 circonscriptions ?
00:33:06Et je ne suis pas d'accord avec vous.
00:33:08D'abord, on ne peut pas savoir à l'avance si les élections sont gagnées ou pas.
00:33:13Excusez-moi, je n'ai pas terminé.
00:33:17Si vous filez la circonscription de Neuilly à un candidat de gauche, il est sûr de perdre.
00:33:21Mais là, ils ont actuellement 31 députés, le PS.
00:33:24Je pense que le 7 juillet, ils en auront au moins le double, moi je pense, voire même 80.
00:33:29Donc ça sera quand même une réussite pour eux.
00:33:31On ne va pas le nier.
00:33:32Olivier Faure, qui est quand même un piètre dirigeant, même s'il est à la tête du parti depuis 6 ans.
00:33:37Ça, c'est mon opinion.
00:33:38Et deuxième chose, je vais vous poser une question.
00:33:40Est-ce que vous ne pensez pas que moi, c'est mon opinion ?
00:33:42On sait que c'est votre opinion.
00:33:44Ne nous répétez pas.
00:33:46Chacun ses défauts, c'est mon opinion.
00:33:48Votre opinion.
00:33:49Jean, moi l'autre soir, j'ai dîné avec un député de Renaissance, proche de Macron.
00:33:56Est-ce que vous ne pensez pas que finalement, la position de Hollande hier, qui peut paraître surprenante,
00:34:01sa position finalement, c'est celle du machiavélique Hollande,
00:34:04qui se dit que s'il y avait une victoire importante, voire la majorité absolue du RN ou de la FI,
00:34:11et bien finalement, Macron démissionnerait.
00:34:13Et on sait que Hollande n'attend qu'une chose, éventuellement, pouvoir s'imposer comme un recours éventuel.
00:34:18Je pense que moi, Macron pense à une présidentielle anticipée, en raison des circonstances futures du 7 juillet.
00:34:25Vous écrivez des séries ?
00:34:27C'est sur Netflix.
00:34:28C'est fictionnel.
00:34:30Jean Poteau.
00:34:34Que François Hollande soit machiavélique,
00:34:37qui pratique le baiser de la mort,
00:34:39ou le baiser qui tue,
00:34:41c'est une probabilité.
00:34:45Moi je vais vous dire, je ne lis pas dans le mar de café,
00:34:48et je ne suis pas forcément un très bon pronostiqueur.
00:34:51Je pense que ça serait vraiment très surprenant que Emmanuel Macron démissionne consécutivement à cette séquence.
00:34:59Excusez-moi, personne ici ou partout dans la classe politique pensait qu'il allait se dissoudre vendredi dernier.
00:35:05On s'est tous plantés.
00:35:06On n'est pas à l'abri avec Macron qui est en voie libre.
00:35:09S'il vous plaît, laissez répondre.
00:35:11Mais vous êtes totalitaire.
00:35:14On dirait Mélenchon.
00:35:16Jean Poteau, parlez-vous.
00:35:18Non, je pense que depuis,
00:35:22il circulait.
00:35:24Je ne suis pas dans les sénacles parisiens.
00:35:26Quand on est en province, dans ce pays à Bordeaux,
00:35:28on est loin de tout.
00:35:29On arrive en calèche à Paris.
00:35:32Tout ça c'est un peu compliqué.
00:35:34Mais c'était une hypothèse éventuellement.
00:35:38Si la défaite était très importante,
00:35:41il pouvait y avoir cet appui sur le bouton de l'article 12,
00:35:46de la dissolution.
00:35:48Ce que je crois, c'est qu'on voit bien que chacun essaye de se positionner pour le coup suivant.
00:35:52On voit qu'il y a des espèces de...
00:35:54On arrive au début de l'euro, ce soir.
00:35:57On voit bien qu'il y a des tacticiens.
00:36:00C'est-à-dire que les acteurs se positionnent en disant
00:36:04qu'il faut qu'éventuellement, pour le coup suivant, je ne sois pas complètement out ou dans le vent.
00:36:09Et on peut faire confiance à François Hollande,
00:36:11dont on sait d'ailleurs qu'il a été souvent victime de ses propres stratégies,
00:36:14parfois un petit peu trop intelligentes, un peu trop compliquées.
00:36:16Bon, ça c'est autre chose.
00:36:17Ce qui est certain, c'est que...
00:36:19Il nous reste 10 secondes.
00:36:20J'ai du mal à considérer que le PS pourra dire que c'est une grande victoire,
00:36:24cette négociation.
00:36:26Le PS de Glucksmann a quand même fait près de 15%
00:36:31à ces élections européennes.
00:36:33Madame Aubry fait moins de biffes.
00:36:35C'est un singulier rapport de force quand même.
00:36:38Petit mot de Luc, qui est avec nous du Péreux-sur-Marne.
00:36:42Luc, votre réaction ?
00:36:44Bonjour. Re-bonjour.
00:36:46Ce n'est pas votre science de l'analyse politique.
00:36:49Je ferai des remarques du point de vue d'un électeur plus ou moins militant.
00:36:57Vous avez raison, monsieur, je crois que c'est monsieur Petot,
00:37:01de dire qu'il y a de la gêne dans le parti socialiste
00:37:05et si la situation n'était pas aussi dramatique.
00:37:07Cette déliquescence intellectuelle et morale me réjouirait.
00:37:11Pas plus tard que ce matin, je regardais monsieur André Valigny,
00:37:14ancien ministre socialiste, se fondre dans le décor de l'émission
00:37:17à laquelle il participait, tant il était gêné, voire honteux.
00:37:20À la question qui lui était posée d'une mesure du RN qu'il conspuait,
00:37:24il a déclaré la remise de la retraite à 60 ans,
00:37:28sans réaliser que le Front populaire, qui avait ses voeux,
00:37:31portait la même réforme.
00:37:33Madame Vautrin, il y a deux heures, voue au Génois ni le traître Fioti,
00:37:37alors que ne l'a jamais gêné les datis d'Armanin,
00:37:41le maire, tant de brillants cerveaux,
00:37:44arrachait à l'affection des leurs prématurément.
00:37:47Quand on voit monsieur Hollande, tout honteux but,
00:37:49paraître ad nauseum sur les écrans,
00:37:51alors que son quinquennat, de mon point de vue,
00:37:53a été un des plus catastrophiques qu'il puisse être,
00:37:57et que la seule chose qui l'ait réussi,
00:37:59ce serait de faire prendre de la valeur à un scooter,
00:38:02on se demande où en est rendu le parti socialiste.
00:38:06Et le dernier clou dans le cergueil,
00:38:09c'est monsieur Glucksmann,
00:38:11qui, fort de ses effets de menton,
00:38:14intransigeant surtout et pour tout le monde,
00:38:16est allé à Canossa,
00:38:19les genoux pantelant.
00:38:22Et bien voilà, vous les avez rhabillés pour l'hiver.
00:38:24Merci beaucoup Luc.
00:38:25Luc, vous restez avec nous, vous êtes notre vraie voix du jour,
00:38:28et puis on remercie grandement Jean Petau
00:38:30d'avoir été avec nous, politologue.
00:38:32Merci, en tout cas, c'était passionnant comme d'habitude.
00:38:34Mais quand vous venez, venez nous voir Jean Petau.
00:38:38Sortez de là, de Bordeaux.
00:38:42Descendez, venez, montez, venez nous voir.
00:38:45En tout cas, merci beaucoup.
00:38:46Dans un instant, le quiz de l'actu,
00:38:48et Luc sera face à nos vraies voix.
00:38:50A tout de suite.
00:38:51Vraie voix Sud Radio, 17h20,
00:38:53Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:56Les vraies voix jusqu'à 19h,
00:38:58tous les jours de 17h à 19h,
00:38:59on est ravis de vous accueillir avec Philippe David
00:39:01et nos vraies voix, bien sûr, du jour.
00:39:04Déjà, quand ils sont sérieux, ils sont bizarres,
00:39:06alors quand ils déconnent, ils sont complètement fous.
00:39:08Philippe Bilger est avec nous,
00:39:10bien entendu, René Chiche.
00:39:12Bonjour madame.
00:39:13Bonjour monsieur, bonjour mademoiselle, bonjour monsieur.
00:39:15On est ravis de vous accueillir
00:39:17et Bernard Cohenada d'être avec nous, ça va ?
00:39:19Bonsoir madame.
00:39:20C'est quoi cette voix ?
00:39:21Vous savez faire des imitations ?
00:39:23Ah non, mais on ne voit pas Philippe David comme ça.
00:39:25Vous faites des imitations ?
00:39:26Ah oui, ça m'arrive aussi.
00:39:27Allez-y, faites-moi une imitation.
00:39:28Bonsoir madame.
00:39:31Vous savez faire des imitations, Philippe ?
00:39:33Non.
00:39:34Puis-je vous demander l'accent belge ?
00:39:36Ah oui, je te jure, je vais te le faire.
00:39:38Magnifique.
00:39:39Et vous ?
00:39:40Oui ?
00:39:41Vous savez faire des imitations ?
00:39:42Alors, écoutez...
00:39:43D'accord, ok, super.
00:39:44Philippe David ?
00:39:45Ce serait mauvais.
00:39:46M'affaire Féfile,
00:39:47c'est toujours un plaisir d'être dans les Mélois.
00:39:50Jeudi ou vendredi, on vous fait compagnie.
00:39:53Oui, oui, oui.
00:39:56Je vais lui montrer ses rotondités en public.
00:39:59Allez, le quiz de l'actu.
00:40:05Et Luc est avec nous.
00:40:06Ça va Luc ?
00:40:07Ça va très bien.
00:40:08Il va falloir vous imposer.
00:40:09Je suis toujours en compagnie.
00:40:10Toujours parfait.
00:40:11Vous êtes trop mignon.
00:40:12Allez, on y va direct.
00:40:13Parce qu'il ne nous reste pas beaucoup de temps avec toutes ces bêtises.
00:40:16Luc, écoutez bien ces trois points.
00:40:18Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:20Ce soi-disant front populaire est une faute politique et morale.
00:40:25C'est Vals.
00:40:27Bonne réponse Luc.
00:40:29Manuel Vals, effectivement.
00:40:31Qui c'est qui qui l'a dit à trois points ?
00:40:33C'est très drôle.
00:40:34Faire des alliances de partis compris contre nature,
00:40:36ce n'est pas très compliqué.
00:40:38Se répartir des circonscriptions législatives,
00:40:40ça sent bon l'andouillette.
00:40:43Attendez, l'andouillette, l'andouillette, ça me dit quelque chose.
00:40:46Vous voulez dire que ça pue un peu ?
00:40:48Non, ça c'était Édouard Hériault.
00:40:50Il est ministre, il est ministre.
00:40:52Oui, il est ministre.
00:40:54Lecornu.
00:40:55Bonne réponse.
00:40:57Sébastien Lecornu, ministre des Affaires.
00:40:59Qui c'est qui qui l'a dit à trois points ?
00:41:01Je dis bravo à Éric Ciotti, je le soutiens de tout mon cœur,
00:41:04car je sais ce qu'il vit en ce moment.
00:41:08C'est un homme.
00:41:09C'est un homme et c'est un chef de parti politique.
00:41:11Pas très grand, mais un parti politique qui a été candidat à la présidentielle.
00:41:14Oui, je sais.
00:41:16Zemmour.
00:41:17Non, Dupont-Aignan.
00:41:20Dupont-Aignan, trois points.
00:41:23Qui c'est qui qui l'a dit à deux points ?
00:41:26Il y a une espèce d'idée générale partagée
00:41:29qui penche vers la gauche dans le service public de l'information.
00:41:32Je n'ai pas compris.
00:41:34Il y a une espèce d'idée générale partagée
00:41:37qui penche vers la gauche dans le service public de l'information.
00:41:40D'accord.
00:41:41Des gens dont on ne comprend pas ce qu'ils disent, il y en a beaucoup.
00:41:46C'est pas Chenu ?
00:41:47C'est bonne réponse.
00:41:48C'est pas Chenu.
00:41:49C'est pas Chenu.
00:41:50C'est pas Chenu.
00:41:51Et puis, allez, la dernière.
00:41:52Un point, qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:54Il n'y a pas d'antisémisme chez les Insoumis.
00:41:57C'est une campagne de diffamation et de dénigrement médiatique particulièrement insupportable.
00:42:01Bonne réponse de Luc.
00:42:04Manuel Bompard, coordinateur de l'EFI.
00:42:07Qui c'est qui qui a gagné ?
00:42:09Cinq points pour René Chiche, quatre points pour Luc,
00:42:11trois points pour Bernard Cohen à Dad,
00:42:14et Philippe Billiger est demandé au standard.
00:42:17Moi, le vendredi, je ne réponds pas.
00:42:19Allez Luc, on vous embrasse.
00:42:21Gros bisous.
00:42:22Encore mille merci de m'avoir invité.
00:42:24On était très heureux de vous avoir.
00:42:26Dans un instant, le tour de table de l'actualité.
00:42:28Les ex-députés Renaissance ne veulent pas afficher Emmanuel Macron.
00:42:33Un peu de détente avec une série télé très intéressante.
00:42:36Et avec vous ?
00:42:37Et moi, le patronat doit-il dire pour qui il va voter ?
00:42:39Allez, tout de suite, une petite pause et on revient dans un instant.
00:42:43Changer, débattre, côtoyer les idées des uns et des autres.
00:42:47Et peut-être, un, se confronter à l'idée de l'autre.
00:42:52Avec Philippe Billiger qui était avec nous,
00:42:54René Chiche, Bernard Cohen à Dad.
00:42:56Et vous, au 0826 300 300.
00:42:59Félix Mathieu, vous avez la parole.
00:43:01Des législatives à organiser en trois semaines.
00:43:03Dur dur.
00:43:04Oui, deux semaines même désormais.
00:43:06Ça va vite.
00:43:07Tic-tac, tic-tac, la course contre la dontre.
00:43:09On en parle dans un instant.
00:43:10Exceptionnellement, je ne vais pas remettre le clocher au milieu du village
00:43:13mais le ballon au milieu du terrain.
00:43:15Puisque ce soir, c'est un coup de cœur que je vous ai préparé
00:43:18avec évidemment le match d'ouverture de l'Euro de football
00:43:21qui va se dérouler en Allemagne.
00:43:22Ce soir, ce sera donc le match d'ouverture
00:43:24qui opposera l'Allemagne à l'Écosse à Munich.
00:43:26Un match dans lequel l'Allemagne est favorite
00:43:28mais elle a peur de gagner, peut arriver surtout à domicile.
00:43:31Pour les Bleus, l'entrée en matière sera lundi face à l'Autriche.
00:43:34Un euro pas comme les autres puisqu'il y a 40 ans,
00:43:37l'équipe de France remportait son premier euro.
00:43:39Et son premier titre tout court.
00:43:41Un trophée remporté à domicile par la bande à Platini
00:43:44avec son carré magique du milieu de terrain.
00:43:46Platini, j'y reste, Tijana Fernandez.
00:43:48Un carré magique qui est né deux ans plus tôt à la Coupe du Monde en Espagne
00:43:52avec Jeanne Gignac à la place de Fernandez.
00:43:54Il aura fallu attendre 16 ans pour en remporter en second
00:43:57avec le but en or de Trezeguet contre l'Italie à Rotterdam.
00:44:00C'était en 2000 avec la mythique bande à Zidane et Deschamps.
00:44:03On a frôlé le troisième titre 16 ans plus tard en 2016 en France
00:44:06mais le potour envoyait la frappe de Gignac à la dernière minute
00:44:09contre le Portugal avant de perdre en prolongation.
00:44:12On espère gagner un troisième titre cette année pour fêter les 40 ans de 84.
00:44:17La finale ayant lieu le 14 juillet, le timing serait parfait.
00:44:21Et quitte à voir de bons augurs, il n'y en a pas.
00:44:24L'Ecosse a disputé un match d'ouverture une fois dans son histoire.
00:44:28C'était en 1998 au Stade de France face au Brésil.
00:44:31Un Brésil que la France bâtit en finale sur le score de 1-2-3-0.
00:44:36Philippe Billiger, je cherche les bons aspects là.
00:44:39Mais que dire devant le spécialiste incontesté du football ?
00:44:45Bah que vous n'aimez pas le foot par exemple.
00:44:47Non mais je l'aime bien mais votre analyse est tellement bonne
00:44:51avec les statistiques mon cher Philippe qu'il n'y a rien à faire.
00:44:54Que de vous souvenir.
00:44:55Et on nous souvient que lorsqu'ils ont gagné en 84 la demi-finale France-Portugal
00:44:58avec le but de Platini, un débordement de tigana magnifique.
00:45:02On adore la peur de perdre. La peur de gagner surtout.
00:45:07La peur de gagner à domicile c'est terrible.
00:45:12La peur de perdre c'est toujours, mais la peur de gagner c'est quand même plus difficile.
00:45:16Dernière petite information, la France le 30 juin, si elle se qualifie au second tour,
00:45:23c'est le 30 juin qu'elle se retrouverait en huitième de finale.
00:45:26Le jour des législatives du premier tour.
00:45:28Allez, vous n'avez pas la parole.
00:45:31Les législatives justement organisées en très peu de temps.
00:45:34Panique à bord dans beaucoup de mairies avec ces élections à organiser en trois semaines,
00:45:38plus que deux même désormais.
00:45:4030 juin, 7 juillet, ces scrutins interviennent à une période riche souvent en festivités,
00:45:44kermesses, autres fêtes d'école sans compter ceux qui avaient prévu par exemple de se marier,
00:45:48de louer une salle, il y a le personnel communal qui avait pourquoi pas posé des vacances.
00:45:52Bref, il faut improviser.
00:45:54Bonsoir Jean-François Vigillet.
00:45:56Bonsoir.
00:45:57Merci d'être avec nous dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:45:59Maire de Bure sur Yvette en Essonne, vous êtes impliqué aussi à l'Association des maires de France.
00:46:04Ça vous a posé plusieurs problèmes à vous,
00:46:06plusieurs problèmes pratiques cette annonce du président Macron dimanche soir.
00:46:10Oui bien sûr, pour tous les maires, les dates très courtes bien sûr qui nous obligent à tout réorganiser,
00:46:16puisque là on n'est pas dans un deuxième tour d'élection,
00:46:19mais il faut tout reprendre à zéro avec de nouveaux candidats, de nouveaux textes.
00:46:23Donc on fait un peu une organisation au jour le jour, dans des délais extrêmement resserrés,
00:46:28et selon les informations qui nous arrivent de la préfecture,
00:46:31donc il n'est pas possible d'anticiper.
00:46:34Bref, vraiment, tant sur le plan humain que sur le plan organisationnel et matériel, c'est compliqué.
00:46:42Sur la fête d'école par exemple, vous aviez un problème de fête d'école à la mauvaise date si j'ose dire.
00:46:46Vous avez fait quoi ? Vous avez pris une décision ?
00:46:49En fait nous, on est en pleine période évidemment.
00:46:52Le 30 juin, il faut savoir, il y a encore des manifestations festives dans les communes.
00:46:57Exemple, le vendredi soir, moi j'ai une fête dans une de mes écoles,
00:47:01dans lesquelles il y aura un bureau de vote deux jours après, un jour et demi après.
00:47:06Donc on va s'organiser, mais ça veut dire que moi il faut que j'ai un agent qui va travailler davantage,
00:47:11qui va faire des heures supplémentaires, pour organiser le bureau de vote à l'issue de la fête d'école. Vous voyez ?
00:47:19Mais qu'est-ce qui est le plus compliqué à faire, monsieur le maire, pour les élections ?
00:47:25Qu'est-ce qui... Dites-nous.
00:47:28Alors, c'est pas qu'il y a quelque chose de plus compliqué que l'autre à faire.
00:47:32C'est un ensemble d'étapes que nous devons passer sur le plan matériel et sur le plan humain.
00:47:39Sur le plan humain, si je prends l'exemple du besoin en moyens humains,
00:47:43nous avons deux catégories de personnes que nous devons mobiliser.
00:47:47Les élus, bien sûr, et tous les habitants qui sont prêts à devenir assesseurs,
00:47:52c'est-à-dire à participer aux opérations de vote durant la journée,
00:47:57et le personnel municipal qui est absolument indispensable pour accueillir les habitants,
00:48:05les électeurs qui viennent faire leurs devoirs.
00:48:08Or, nous sommes, nous rentrons dans une période, le 30 juin,
00:48:14durant laquelle il y a les fameuses, ce qu'on connaît sous le nom des juilletistes,
00:48:18qui prennent leurs vacances en juillet,
00:48:20et il y a du personnel municipal qui sera forcément en vacances,
00:48:25et donc il nous faut mobiliser du nouveau personnel,
00:48:29mais il faut bien vous rendre compte que ce personnel n'a pas forcément l'expérience de la tenue d'un bureau de vote.
00:48:35Donc ça veut dire que nous, il faut les former en quelques jours, c'est pas facile,
00:48:40mais vous imaginez que quand on est nouveau dans un bureau de vote,
00:48:44qu'on a toutes ces petites opérations à faire, qui se répètent,
00:48:48quand il y a des files d'attente, quand on a une pression,
00:48:52c'est compliqué, oui, c'est difficile.
00:48:55Donc tout ça complique tout, et puis sans compter que nos concitoyens aussi,
00:48:58il y en a qui partent en vacances, et pour avoir des assesseurs, c'est plus compliqué.
00:49:01Merci en tout cas, Jean-François Vigier, d'avoir été avec nous, maire de Bure sur Yvette,
00:49:06en Essonne, merci beaucoup Félix Mathieu, vous restez avec nous,
00:49:09dans quelques instants, le tour de table de l'actu avec René Chiche.
00:49:13Je vais vous emmener à Bugarach, dans l'Aude, qui est aussi le nom d'une super série télé.
00:49:17Avec Bernard Cohen Haddad, on va où ?
00:49:19On va tout simplement en France, est-ce que le patronat doit exprimer son choix ?
00:49:24Les ex-députés Renaissance ne veulent pas le visage d'Emmanuel Macron.
00:49:30Allez, à tout de suite, n'hésitez pas, 0826 300 300,
00:49:34vous pouvez bien entendu commenter, vous êtes les bienvenus,
00:49:36c'est la maison Sud Radio, on est ravis de vous accueillir.
00:49:39Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:49:44On est ravis de vous accueillir tous les jours, avec nos vraies voix,
00:49:48pour partager ces moments d'actualité, et puis forcément,
00:49:52le tour de table de l'actu de nos vraies voix, et bien entendu,
00:49:55puisqu'ils arrivent toujours avec des sujets qu'ils ont envie de porter.
00:49:58Philippe Bilger est avec nous, René Chiche, Bernard Cohen Haddad,
00:50:02et tout de suite, le tour de table de l'actu des vraies voix.
00:50:05Buenas tardes, amigos !
00:50:07Vous voulez une petite blagounette, comme on m'a raconté ce week-end ?
00:50:09Mais non !
00:50:10Qu'est-ce que c'est qu'une douche sans eau ?
00:50:12Euh, je ne sais même plus.
00:50:13Ben, une douche.
00:50:14J'ai rien compris.
00:50:15Le tour de table de l'actualité.
00:50:18Espérons qu'on va comprendre.
00:50:20Oui, mais vous l'aviez compris, Zos, nous d'un certain point, la dernière fois.
00:50:23Merci à Maxime pour le jingle.
00:50:25Philippe Bilger, ces ex-députés Renaissance qui préfèrent ne pas afficher
00:50:29leur président dans leur campagne.
00:50:31Oui, on avait déjà compris qu'avant les Européennes,
00:50:34la parole du président qui s'est impliquée,
00:50:37dangereusement, dans la campagne des Européennes,
00:50:41était totalement contre-productive.
00:50:43Et, de fait, maintenant que les législatives s'approchent
00:50:48à une vitesse vertigineuse,
00:50:50les députés, les ex-députés Renaissance,
00:50:54avec beaucoup de délicatesse,
00:50:56semblent dire qu'ils ne souhaitent pas
00:50:59que le président non seulement s'implique,
00:51:02mais mettre la photographie, l'apparence du président.
00:51:07Ils préféraient celle du Premier ministre.
00:51:09Ça montre à quel point le président, sur ce plan-là, est discrédité.
00:51:15C'est vrai que, moi, j'ai eu des nouvelles d'un député Renaissance,
00:51:18il n'y a pas très longtemps,
00:51:19qui dit qu'il ne veut pas de la photo de Macron avec eux,
00:51:21que ce serait contre-productif.
00:51:23Mais moi, je trouve ça logique, qu'il n'y ait pas la photo de Macron.
00:51:26Il est dans la photo pour les Européennes.
00:51:28D'accord.
00:51:29L'Europe, c'est nous, avec Valérie Aigner.
00:51:30D'accord, mais là, c'est les législatives, c'est le Parlement.
00:51:32Normalement, c'est le Premier ministre qui doit mener la campagne.
00:51:35Moi, ça m'aurait choqué, justement, qu'il y ait Macron.
00:51:37C'est ce qui est le cas.
00:51:38Ben oui, exactement.
00:51:39Moi, ça m'aurait choqué, justement, qu'il y ait Macron sur les photos.
00:51:41Ça m'aurait choqué.
00:51:42On n'est pas en présidentielle.
00:51:43Les Européennes, c'est encore autre chose, peut-être.
00:51:45Mais les législatives, c'est le chef du gouvernement
00:51:48qui doit mener la campagne.
00:51:49Ben voilà.
00:51:50Maintenant, je ne doute pas que certains députés de Renaissance
00:51:54ne veulent pas spécialement avoir la photo de Macron.
00:51:56Et on a connu des époques où les députés étaient fiers d'avoir le fiasco.
00:52:00Oui.
00:52:01Oui, mais c'était valable, Philippe, pour d'autres campagnes aussi
00:52:04et d'autres présidents.
00:52:05Il faut aussi être honnête.
00:52:06C'était valable aussi pour d'autres campagnes et d'autres présidents.
00:52:09Il ne faut pas...
00:52:10Oui, ce n'est pas la première fois qu'on évite la photo du chef de l'État
00:52:13quand il est très inculé.
00:52:14Surtout quand l'étoile commence à pâlir.
00:52:16D'abord.
00:52:18Et ça vous choque, Philippe, déjà ?
00:52:20Non, non, pas du tout.
00:52:22Moi, je comprends ce qu'il ne l'avait pas.
00:52:24D'accord, ok.
00:52:26René Chiche.
00:52:27Oui.
00:52:28Mon petit René.
00:52:29Mon beau René.
00:52:30Ma belle Cécile, bonsoir.
00:52:31Bonsoir, messieurs.
00:52:32Bonsoir, mesdemoiselles.
00:52:33Bonsoir, messieurs.
00:52:34Alors, parfois, moi, le vendredi, vous savez, j'aime bien avoir un coup de cœur,
00:52:37un peu culture, un peu détente.
00:52:39C'est la fin de semaine, une époque anxiogène.
00:52:41Et là, j'ai découvert une excellente série, française en plus,
00:52:46qui est visible sur la plateforme de France Télévisions,
00:52:49mais qu'on peut regarder partout.
00:52:50Elle était sur la télévision, sur le site, sur son portable, son will.
00:52:53Et qui nous emmène, en plus, dans un lieu magnifique, dans l'Aude,
00:52:57Bugarach.
00:52:58Vous savez que Bugarach, c'est ce petit village dont on avait prédit,
00:53:00soi-disant, qu'il restait.
00:53:01En 2012, il y avait des écrits mayas
00:53:03qui diraient que Bugarach serait le seul village
00:53:06qui serait épargné de la fin du monde.
00:53:08Eh bien là, Bugarach, c'est le nom d'une série
00:53:10qui allie à la fois le fantastique,
00:53:14le suspense...
00:53:15Le suspense !
00:53:16Le suspense !
00:53:17Et aussi, même, est ancré dans la réalité,
00:53:20parce que ça parle aussi de l'environnement,
00:53:22de la défense de l'environnement.
00:53:23Alors, c'est une série en 8 épisodes.
00:53:25En plus, ce qui est bien, c'est que c'est une série...
00:53:27Les épisodes se font 26-28 minutes,
00:53:29donc c'est toujours bien de regarder une série
00:53:30dont les épisodes sont ramassés.
00:53:32Et franchement, j'ai été agréablement surpris,
00:53:34parce que c'est une série qui allie le fantastique,
00:53:37comme je dis, et le suspense.
00:53:38Et moi, le fantastique, au départ, je ne suis pas tellement frayant.
00:53:40Mais là, c'est très bien fait.
00:53:41Ça a été fait avec peu de moyens.
00:53:42D'ailleurs, chapeau au réalisateur Fabien Montagné
00:53:45et aussi à l'auteur Philippe Paumier.
00:53:46Chapeau, parce qu'ils ont écrit une série, franchement,
00:53:48avec peu de moyens, tournée en Occitanie.
00:53:50Donc, c'est magnifique.
00:53:51C'est dans l'Aude.
00:53:52Donc, même au niveau des paysages, c'est super.
00:53:53Et c'est l'histoire, en fait...
00:53:54Je vais faire un rapide pitch.
00:53:55Je ne veux pas non plus rester trois heures.
00:53:56C'est donc l'histoire d'une jeune...
00:53:58L'histoire d'une jeune personne qui s'appelle Émilie.
00:54:00Non, non, mais c'est parce que c'est vraiment intéressant.
00:54:02L'histoire d'une jeune qui s'appelle Émilie
00:54:04qui enquête sur la mort accidentelle de son père
00:54:08dans un accident d'hélicoptère.
00:54:09Donc, elle va enquêter avec ses amis dans cette région,
00:54:11vers le mont Bugara, justement,
00:54:13où son père serait mort.
00:54:15Et elle va se retrouver dans un monde parallèle.
00:54:17Et là, ça a l'air comme ça, un petit peu...
00:54:19Très fantastique.
00:54:20Bizarre.
00:54:21Voilà, mais d'abord...
00:54:22Encore une fois, franchement,
00:54:23parce que moi, quand je n'aime pas les séries,
00:54:24je le dis, je n'aime pas les séries.
00:54:25C'est sûr.
00:54:26Non, non, non, mais sérieusement.
00:54:27Non, mais sérieusement, Philippe.
00:54:29Mais il est excellent.
00:54:30Et je vais vous dire pourquoi.
00:54:31Franchement, quand j'ai vu 8 épisodes,
00:54:3326 minutes, je me suis dit,
00:54:34bon, je vais regarder.
00:54:35Eh bien, j'ai regardé tout d'un coup.
00:54:37On est à la fois vraiment ébahis par le fantastique.
00:54:41Les effets spéciaux sont très bien faits,
00:54:42alors qu'il n'y a pas beaucoup de moyens.
00:54:44Il y a du suspense, comme je dis.
00:54:45En plus, il y a toujours des coups de théâtre.
00:54:48Ne nous dites pas la fin.
00:54:49Non, non, je veux dire,
00:54:50il y a toujours des coups de théâtre.
00:54:51Il y a une équipe de jeunes acteurs,
00:54:52vraiment, avec en tête une jeune actrice.
00:54:55Moi, je sais, je me connais bien au cinéma.
00:54:57Je connais un peu le monde des acteurs.
00:54:58Elle a de l'avenir.
00:54:59Marilyn Lima.
00:55:00Mais il y a aussi des acteurs un peu plus chevronnés,
00:55:01comme l'excellent Aurélien Requin,
00:55:03qui est un très bon acteur de théâtre.
00:55:04Vous connaissez Philippe ?
00:55:05Bien sûr.
00:55:06Il y a aussi l'ex-Miss France,
00:55:07qui s'est reconvertie avec grand talent
00:55:08dans l'art dramatique Linda Hardy.
00:55:10Vraiment, je la conseille.
00:55:11Elle est visible quand vous voulez.
00:55:13Et d'ailleurs, en plus, ce qui est bien,
00:55:14c'est qu'à la fin,
00:55:15on se demande s'il n'y aura pas une saison 2.
00:55:17Parce qu'ils ont réussi,
00:55:18comme parfois savent le faire les Américains,
00:55:19c'est d'ouvrir, peut-être, sur une saison 2.
00:55:22Je la conseille.
00:55:23Bugarach, franchement, regardez.
00:55:25Un moment de détente, de culture,
00:55:28et aussi un petit peu de voyage dans l'aude.
00:55:30Je pense que j'ai encore fait, encore une fois,
00:55:33l'une des plus belles chroniques de l'année 2024.
00:55:36Bravo, une belle découverte.
00:55:38En tout cas, vous avez été très convaincant.
00:55:41Et toujours.
00:55:43De savoir que, de manière parfaitement spontanée,
00:55:46bientôt, vous parlerez de la seconde série.
00:55:50Si je n'ai pas vu, peut-être qu'elle ne sera pas venue.
00:55:52La saison 2.
00:55:53Franchement, c'est vrai.
00:55:54Comme ça se passe dans Londres,
00:55:55on peut dire que votre chronique était Narbonne.
00:55:57Exactement.
00:55:58Très bien.
00:55:59Par rapport aux éditeurs du Sud Radio,
00:56:01je trouve que c'est bien cette série dans le terroir.
00:56:04Oui, c'est cohérent avec notre territoire.
00:56:07Oui, exactement.
00:56:08Ça rassemble la radio des territoires.
00:56:10La femme peut aussi écouter Terroir.
00:56:12Ça y est, on peut reprendre une vie normale ?
00:56:14Vous pouvez rentrer, je vais continuer moi-même.
00:56:16Vous savez ce qu'on va faire.
00:56:18On va vous offrir des cadeaux.
00:56:22C'est le moment de vous offrir du bonheur, de la joie,
00:56:25de la bonne humeur et surtout des vacances
00:56:27puisque vous allez pouvoir remporter
00:56:30un séjour de deux jours au parc Futuroscope
00:56:33pour quatre personnes.
00:56:34Une nuit, les petits-déjeuners,
00:56:36les entrées au parc pour deux jours.
00:56:38C'est plutôt un très très joli cadeau.
00:56:40Et pour ce faire, Philippe Bilger,
00:56:42qui donne toujours les gagnants,
00:56:45il annonce toujours les gagnants,
00:56:47entre 0 et 15.
00:56:50Le treizième appel standard.
00:56:52Un séjour de deux personnes au Futuroscope
00:56:55pour quatre personnes.
00:56:56Une nuit d'hôtel, un petit-déjeuner
00:56:58et les entrées au parc pour deux jours.
00:56:59C'est un cadeau offert par Futuroscope
00:57:01et bien sûr par Sud Radio.
00:57:02On est ravis.
00:57:03Et on revient dans un instant
00:57:04pour la suite du tour de table
00:57:05de l'actu des vrais voix.
00:57:06Passez un beau début de soirée avec nous.
00:57:14Vous vouliez de la jeunesse,
00:57:16de la beauté, de l'intelligence.
00:57:18C'est pas chez nous.
00:57:20La beauté, c'est Bernard.
00:57:25Et vous ?
00:57:27C'est bien fait de venir.
00:57:29Et les autres ?
00:57:30C'est de l'intelligence, c'est tout.
00:57:36Donc ça veut dire que nous,
00:57:38physiquement mais intellectuellement,
00:57:40on est zéro.
00:57:42Il est très miope, Philippe.
00:57:43Les autres, on est beau,
00:57:44comme dirait la calave de Nassif,
00:57:46on est beau comme Crédit Suisse.
00:57:50Les amis,
00:57:52le tour de table de l'actu
00:57:54de notre ami,
00:57:56qui on n'a pas fait ?
00:57:57Ah ben, Bernard Cohen.
00:57:59Le patronat, doit-il ?
00:58:01Je m'inquiète, je m'inquiète, Cécile.
00:58:04Je m'inquiète parce qu'on a quand même
00:58:05des super programmes lyriques,
00:58:06y compris celui du Front Populaire.
00:58:09On rase gratis, quasiment.
00:58:11La retraite à 60 ans.
00:58:14Le SMIC à 1600 euros.
00:58:161600 euros net.
00:58:18Non, il a dit brut.
00:58:202000 brut.
00:58:22C'est encore mieux.
00:58:23La CRDS, on taxe les riches.
00:58:26Je trouve ça génial.
00:58:28C'est vraiment...
00:58:29C'est la fin de la chronique, c'est fini.
00:58:30Non, c'est pas terminé,
00:58:31parce que ça c'est la beauté.
00:58:33On est au paradis.
00:58:35Et ce qui m'inquiète,
00:58:36c'est qu'on est quand même
00:58:37extrêmement endettés.
00:58:38Taux de prélèvement obligatoire,
00:58:40dette de l'Etat,
00:58:41les entreprises n'en peuvent plus.
00:58:44Je me dis, est-ce que le patronat
00:58:45devrait pas un peu dire,
00:58:48alors que les politiques
00:58:49sont de plus en plus démonétisées,
00:58:51si je puis me permettre.
00:58:52On a dévalué l'euro des politiques.
00:58:54Est-ce que le patronat doit pas dire
00:58:56écoutez, ça c'est quand même
00:58:57un peu dangereux pour notre économie ?
00:58:59Sans bien entendu tomber,
00:59:01puisqu'on a des historiens là,
00:59:03sur ce qui avait été fait
00:59:04du temps du Front Populaire.
00:59:05Vous savez, ce mur d'argent
00:59:07où l'économie s'était opposée aux réformes.
00:59:09Mais est-ce qu'on peut dire
00:59:10attention, arrêtez de déconner quand même ?
00:59:13Comment vous voyez, Bernard, sérieusement,
00:59:16si la gauche passait,
00:59:19et si on prenait un Premier ministre,
00:59:21je dis Ouavar, Orry, Fin,
00:59:24qui s'est porté candidat ?
00:59:26Merci patron.
00:59:27Comment vous verriez concrètement,
00:59:31si j'ai bien compris,
00:59:34la dégringolade de l'économie française ?
00:59:36Moi je crois effectivement que
00:59:38si un tel programme était appliqué,
00:59:41ce serait la fin de l'économie.
00:59:42On ne pourrait pas vivre aujourd'hui,
00:59:44et surtout les petits entrepreneurs,
00:59:46ceux qui sont dans notre territoire,
00:59:47qui sont aujourd'hui sous perfusion,
00:59:49qui n'ont pas ce minimum pour vivre,
00:59:52et qui travaillent 72 heures par semaine,
00:59:54les indépendants, les travailleurs dans sa vie,
00:59:56les professions libérales,
00:59:57n'ont pas les moyens aujourd'hui
00:59:59d'avoir ce type de réformes-là.
01:00:01Et c'est bien ça où il y a une injustice.
01:00:03Donc notre économie serait endettée,
01:00:05on aurait des mouvements sociaux,
01:00:06on n'aurait pas un retour au travail,
01:00:08et je trouve extrêmement dangereux
01:00:10ce type de politique qui court après la dette.
01:00:12René Chich.
01:00:13Alors, je suis d'accord avec vous, cher Bernard.
01:00:16Déjà, il y a deux jours,
01:00:19si mes informations sont bonnes,
01:00:21Patrick Martin, le patron du Medef,
01:00:24a quand même exprimé quelques inquiétudes
01:00:26sur les programmes économiques,
01:00:28non seulement du Front Populaire,
01:00:30mais qui rassent gratis,
01:00:31mais alors, excusez-moi,
01:00:32mais celui du Rassemblement National aussi rassent gratis.
01:00:35Parce que les deux, c'est, on sort...
01:00:37Les grandes annonces.
01:00:39100 milliards, on dit.
01:00:41100 milliards.
01:00:42Vous avez vu aussi le projet complètement débile
01:00:46du Rassemblement National,
01:00:48je ne parle pas du Front Populaire
01:00:49qui, pour moi, dit n'importe quoi,
01:00:51la proposition de ne pas vouloir
01:00:53faire payer d'impôts au moins de 30 ans.
01:00:55Oui, alors justement, ça fait partie aussi de la dette.
01:00:58On ne fait pas payer l'impôt au moins de 30 ans,
01:01:01l'impôt sur le revenu,
01:01:03on baisse la TVA aussi,
01:01:05donc ça fait partie d'un certain nombre de problèmes.
01:01:07Il y a beaucoup de choses qui le réduisent, déjà.
01:01:10Je vois mal comment on peut dire
01:01:12à un footballeur professionnel de 29 ans,
01:01:14tu ne payes pas d'impôts,
01:01:15alors que tu gagnes 100 briques par mois,
01:01:16enfin, pas 100 briques,
01:01:17mais 3 ou 1 million d'euros par mois,
01:01:19et à 31 ans, un gars qui gagne le SMIC
01:01:22plus 30% de payer des impôts.
01:01:23C'est débile.
01:01:24C'est pour ça que moi, je trouve que vraiment,
01:01:27ces deux blocs,
01:01:29extrêmes ou pas,
01:01:30de droite et de gauche,
01:01:32sont dans du pur...
01:01:33Alors, je n'aime pas cette expression...
01:01:34C'est des mesures attrape-tout.
01:01:36Ils sont dans du pur foutage de gueule
01:01:39par rapport aux Français.
01:01:40Comment les Français peuvent-ils gober
01:01:42ce genre de propositions ?
01:01:44Ça va dans tous les sens.
01:01:46Et en même temps,
01:01:48ils nous disent que la France est en faillite,
01:01:52est endettée à fond,
01:01:53mais eux, ils veulent encore plus endetter,
01:01:55encore plus...
01:01:56Je ne comprends pas.
01:01:57Est-ce qu'il n'y a pas aussi un problème
01:01:58quand on voit le bilan économique désastreux
01:02:00des 7 ans Macron ?
01:02:01Parce que rappelons quand même
01:02:02que jamais la dette n'a autant augmenté
01:02:03que sous Macron.
01:02:05Non mais ça, Philippe,
01:02:06je ne parle pas de ça moi.
01:02:07Mais je suis d'accord avec vous.
01:02:08Mais ça vous fait le conseil,
01:02:09vous allez Macron.
01:02:10Je comprends.
01:02:11Mais ils sont déjà en train
01:02:12d'invoquer ça comme excuse.
01:02:13Oui, mais de toute façon,
01:02:14la première chose à faire,
01:02:15c'est de faire un audit
01:02:16des comptes publics.
01:02:17Oui, alors voilà.
01:02:18Déjà, la dette, c'est politique.
01:02:19Non mais attendez, excusez-moi.
01:02:20Bardella qui commence à dire
01:02:21qu'on va faire un audit,
01:02:22ce n'est pas sûr pour la réformation.
01:02:24S'il vous plaît,
01:02:25il y a quand même une chose à faire.
01:02:26Vous vous rachetez une entreprise,
01:02:27vous ne demandez pas un audit
01:02:28par un expert comptable.
01:02:29Là, c'est pareil.
01:02:30Alors, excusez-moi.
01:02:31Là, vous cautionnez vraiment
01:02:32les promesses à tout va
01:02:33d'un éduquant.
01:02:34François Bernard Bardella
01:02:35qui dit...
01:02:36Il avait fait un audit en 1981.
01:02:37Non, mais je vous parle d'aujourd'hui.
01:02:38Il avait fait un audit en 1981.
01:02:39Non, mais je vous parle d'aujourd'hui.
01:02:40Je vous parle d'aujourd'hui.
01:02:41Je vous parle d'aujourd'hui.
01:02:42Je vous parle d'aujourd'hui.
01:02:43Attendez, on a des budgets.
01:02:44Exactement.
01:02:45Est-ce que les journalistes
01:02:46acceptent vraiment...
01:02:47On n'entend rien.
01:02:48On n'entend rien.
01:02:49On a regardé la commission du Sénat
01:02:51à propos du mensonge
01:02:54sur l'état des finances publiques
01:02:56avec le maire.
01:02:57Et aujourd'hui,
01:02:58on a un trou dans le budget.
01:02:59On ne sait pas si c'est 10
01:03:00ou si c'est 20 milliards.
01:03:01Alors, excusez-moi,
01:03:02ça pose question aussi.
01:03:03Il y a au moins un citoyen
01:03:04qui a été convaincu
01:03:05par la conférence de presse
01:03:07d'Emmanuel Macron
01:03:08notre ami...
01:03:09Alors, mon cher Philippe,
01:03:10pas du tout justement.
01:03:11On a du temps.
01:03:12Les deux blocs
01:03:13font chanter la tête macroniste.
01:03:16Mais c'est la réalité.
01:03:17C'est la réalité.
01:03:18Les amis,
01:03:20finalement,
01:03:21on va rebondir sur ce que vous disiez
01:03:23puisqu'à l'approche de ce premier tour
01:03:24des législatives,
01:03:25quelle est la priorité
01:03:26pour les Français
01:03:27à voir dans les programmes politiques,
01:03:29Philippe ?
01:03:30Et oui,
01:03:31on vous pose cette question.
01:03:32Est-ce que ces priorités
01:03:33vous semblent logiques ?
01:03:34Alors,
01:03:35ces priorités,
01:03:36le fait que le pouvoir d'achat
01:03:38soit en tête
01:03:39ne montre pas le déclassement
01:03:40des classes moyennes et populaires.
01:03:42Et à cette question,
01:03:43quelle est pour vous
01:03:44la priorité
01:03:45de la campagne législative ?
01:03:47Eh bien, pour le moment,
01:03:48vous dites,
01:03:49et ce n'est pas très surprenant,
01:03:51à 1% l'environnement,
01:03:53ce n'est pas beaucoup,
01:03:54à 3% la santé,
01:03:55à 26% le pouvoir d'achat
01:03:57et à 70% l'immigration.
01:03:59On en parle dans un instant,
01:04:00soyez les bienvenus,
01:04:01on est ensemble jusqu'à 19h.
01:04:03Et pour cette dernière ligne droite,
01:04:05Philippe Bilger,
01:04:06René Chiche,
01:04:07Bernard Cohen,
01:04:08à d'adébous au 0826 300 300.
01:04:10Et on a peut-être un gagnant
01:04:12à l'antenne
01:04:13dans quelques instants,
01:04:15à la fin,
01:04:16mais en tout cas,
01:04:17on est ravis d'offrir ce cadeau
01:04:18offert par le Futuroscope
01:04:19et Sud Radio.
01:04:20Allez, tout de suite,
01:04:21le coup de projecteur des vraies voix.
01:04:22Les vraies voix Sud Radio,
01:04:24le coup de projecteur des vraies voix.
01:04:26Il s'agit en effet
01:04:27de proposer au pays
01:04:29une rupture totale
01:04:30avec la politique
01:04:31d'Emmanuel Macron.
01:04:32C'est l'abrogation
01:04:33de la réforme des retraites
01:04:34que nous ferons
01:04:35dans les 15 jours.
01:04:36Nous porterons
01:04:37le SMIC
01:04:38à 1600 euros net.
01:04:39Nous prenions au sérieux
01:04:40le fait que la dette,
01:04:41on doit s'acquitter
01:04:42de notre dette.
01:04:43L'une des premières mesures
01:04:44que nous prendrons,
01:04:45c'est d'annuler
01:04:46cette nouvelle réforme
01:04:47de l'assurance chômage.
01:04:48Une taxe sur les surprofits,
01:04:50ça se met en place
01:04:51assez rapidement,
01:04:52une taxe sur les surprofits,
01:04:53et ça peut rapporter
01:04:54immédiatement
01:04:55un mal d'argent.
01:04:56La privatisation
01:04:57du service public,
01:04:58de l'audiovisuel,
01:04:59c'est 3 milliards d'euros.
01:05:00Voilà ce que nous leur demanderons
01:05:01en faisant en sorte
01:05:02que l'ISF soit rétabli.
01:05:04Ou en faisant en sorte
01:05:05que la flat tax soit abolie
01:05:07et l'exit tax rétabli.
01:05:10Et donc,
01:05:11le pouvoir d'achat
01:05:12qui demeure la principale préoccupation
01:05:13des Français
01:05:14selon un récent sondage
01:05:15ifop fiducial,
01:05:16la santé reste une priorité majeure aussi,
01:05:18viennent en suite
01:05:19l'éducation à 68%,
01:05:21la lutte contre la délinquance 64%,
01:05:23l'environnement à 56%,
01:05:25et enfin 49% des sondés
01:05:27mentionnent aussi la lutte
01:05:28contre l'immigration
01:05:29qu'en les signent.
01:05:30Alors parlons vrai,
01:05:31quel sera le thème le plus fort
01:05:32de la campagne des législatives ?
01:05:34Quel est celui
01:05:35qui vous paraît oublié
01:05:36par les sondés
01:05:37et dont vous voudriez parler ?
01:05:38Appelez-nous d'ailleurs
01:05:39au 0 826 300 300.
01:05:41Et quelle est pour vous
01:05:42la priorité de la campagne législative ?
01:05:43Vous dites à 1% l'environnement,
01:05:45à 26% le pouvoir d'achat,
01:05:47à 3% la santé,
01:05:48et à 70% l'immigration.
01:05:50Et j'ai envie de vous poser
01:05:51une question, vous,
01:05:52en tant que citoyen,
01:05:53quel est Philippe Bilger,
01:05:54René Chiche,
01:05:55et Bernard Cohen Haddad,
01:05:57finalement la priorité
01:05:58pour vous c'est quoi aujourd'hui ?
01:05:59Et moi précisément,
01:06:01mes chers animateurs,
01:06:03je trouve que le sondage
01:06:05est très intéressant,
01:06:06je dirais que c'est
01:06:07le pouvoir d'achat
01:06:08et l'immigration.
01:06:09Et ce qui me touche d'ailleurs,
01:06:10ça va être les deux,
01:06:12les deux moments clés
01:06:13de la campagne
01:06:14que mènera
01:06:15le Rassemblement National,
01:06:17et je suis assez intéressé
01:06:19par le fait que
01:06:20le pouvoir d'achat,
01:06:21c'est une préoccupation
01:06:23personnelle et familiale,
01:06:25et en même temps,
01:06:26leurs soucis de l'immigration
01:06:28montrent qu'ils sont préoccupés
01:06:30par la sauvegarde
01:06:31de notre identité collective.
01:06:33J'aime bien ce double foyer.
01:06:36René Chiche ?
01:06:37Alors moi,
01:06:38si on me pose la question,
01:06:39pour moi,
01:06:40la priorité,
01:06:41ça doit être le pouvoir d'achat.
01:06:42Parce que d'ailleurs,
01:06:43quand on discute avec les gens,
01:06:44d'ailleurs,
01:06:45c'est ça qui les concerne
01:06:46en priorité.
01:06:47Ça ne veut pas dire
01:06:48qu'ils ne sont pas concernés
01:06:49par l'immigration ou la sécurité,
01:06:50bien sûr.
01:06:51Bon, l'environnement,
01:06:52n'en parlons pas.
01:06:53Moi, je connais très peu de gens
01:06:54qui sont intéressés
01:06:55par les problèmes d'environnement.
01:06:56C'est malheureux à dire,
01:06:57mais je ne connais pas.
01:06:58Mais le pouvoir d'achat,
01:06:59c'est un vrai problème aujourd'hui.
01:07:00En prenant l'exemple de Paris,
01:07:01des gens qui travaillent à Paris,
01:07:02qui n'ont même pas les moyens
01:07:03de vraiment,
01:07:04limite,
01:07:05pour se loger.
01:07:06Mais il n'y a pas que Paris.
01:07:07Non, non, bien sûr,
01:07:08mais je parle de Paris
01:07:10Alors,
01:07:11l'augmentation des salaires,
01:07:12alors là,
01:07:13c'est un autre problème,
01:07:14parce qu'on nous parle
01:07:15d'une conférence éventuellement
01:07:16sur les salariales.
01:07:17Mais le problème,
01:07:18c'est qu'il ne faut pas oublier
01:07:19que les patrons,
01:07:20ils ne peuvent pas oublier comme ça.
01:07:21On connaît le monde en Anglais.
01:07:22Non, mais ce n'est pas l'État
01:07:23qui fait les salaires en France.
01:07:24Exactement,
01:07:25on n'est pas dans un État
01:07:26bolchevique,
01:07:27dirigiste, étatiste
01:07:28qui va laisser des salaires.
01:07:29Déjà,
01:07:30pour l'augmentation du SMIC,
01:07:31c'est déjà un problème énorme.
01:07:32C'est ça en même temps,
01:07:33la chose.
01:07:34Quelle est la solution à trouver ?
01:07:36Vous, c'est le pouvoir d'achat,
01:07:37en tout cas,
01:07:38sur ce sujet-là.
01:07:39Bernard Cohen.
01:07:40Je vais commencer par le thème
01:07:41qui manque,
01:07:42c'est le logement.
01:07:43On pouvait mettre
01:07:44quatre choix seulement.
01:07:45Oui, mais je dis,
01:07:46pour moi,
01:07:47dans les grandes métropoles,
01:07:48aujourd'hui,
01:07:49un des problèmes cruciaux,
01:07:50c'est celui du logement,
01:07:51de l'accès au logement
01:07:52et du coût du logement.
01:07:53Et de l'éloignement du logement
01:07:54au travail,
01:07:55aux écoles,
01:07:56etc.
01:07:57Sinon,
01:07:58je suis en phase
01:07:59pouvoir d'achat,
01:08:00immigration,
01:08:01sécurité.
01:08:02Est-ce qu'il n'y a pas
01:08:03quand même une question
01:08:04qui se poserait ?
01:08:05Enfin,
01:08:06qui se pose ?
01:08:07Le fait que le pouvoir d'achat
01:08:08soit toujours élevé,
01:08:09c'est que les Français,
01:08:10les classes moyennes
01:08:11et populaires en général,
01:08:12s'appauvrissent
01:08:13année après année.
01:08:14Philippe Bilger.
01:08:15Ah, mais bien sûr.
01:08:16Et j'évoquais tout à l'heure
01:08:18un article du Figaro
01:08:20qui contredisait
01:08:22la réaction
01:08:24d'Emmanuel Macron
01:08:26au soir des européennes,
01:08:28lorsqu'il menaçait,
01:08:29évidemment,
01:08:30d'un déclassement
01:08:31qui viendrait
01:08:32si le rassemblement
01:08:33national l'emportait.
01:08:35Mais comme,
01:08:36dans cet article,
01:08:37il indiquait très bien
01:08:38que le déclassement
01:08:40a déjà commencé
01:08:42depuis longtemps,
01:08:43et il y avait
01:08:45une description
01:08:46de la misère singulière
01:08:48ou collective
01:08:50de tout ce qui fait
01:08:51de la France aujourd'hui,
01:08:52en dépit de quelques îlots
01:08:54privilégiés,
01:08:55notamment dans le 16ème arrondissement.
01:08:58Ou le 7ème, Philippe.
01:09:01Une France
01:09:02un petit peu
01:09:04vraiment
01:09:05en état d'élitement
01:09:07et parfois même
01:09:08de détresse.
01:09:09Tout à fait.
01:09:10Je suis entièrement d'accord
01:09:11avec vous, Philippe.
01:09:12Mais moi,
01:09:13je trouve qu'aujourd'hui,
01:09:14c'est ça,
01:09:15pourquoi je parle du pouvoir d'achat,
01:09:16moi, parce que je trouve
01:09:17qu'aujourd'hui,
01:09:18on est dans une époque
01:09:19d'une société de privation.
01:09:20Il y a des gens
01:09:21qui sont même
01:09:22de la classe moyenne,
01:09:23non pas aisé,
01:09:24mais de la classe moyenne,
01:09:25pas supérieure,
01:09:26mais une classe moyenne
01:09:27qui est quand même
01:09:28à travail, etc.
01:09:29Mais moi, je connais des gens
01:09:30qui ont quand même
01:09:31des revenus du travail,
01:09:32mais qui se privent
01:09:33de choses,
01:09:34qui se privent de vacances,
01:09:35qui se privent
01:09:36de culture,
01:09:37qui se privent
01:09:38même de faire
01:09:39les courses
01:09:40dans les supermarchés.
01:09:41Ils se privent.
01:09:42On est dans une époque...
01:09:43Disons que c'est pour ça
01:09:44que le pouvoir d'achat,
01:09:45je pense vraiment
01:09:46que c'est la principale
01:09:47préoccupation des gens
01:09:48aujourd'hui.
01:09:49Je ne sais pas
01:09:50si vous discutez comme moi
01:09:51avec plein de gens,
01:09:52que ce soit des gens
01:09:53de tous les niveaux.
01:09:54Mais nous, on le vit aussi
01:09:55au quotidien.
01:09:56Mais nous, on le vit.
01:09:57Mais nous, on le vit,
01:09:58exactement.
01:09:59Mais sur le pouvoir d'achat,
01:10:00on était l'autre fois ici,
01:10:01on parlait des pharmaciens,
01:10:02vous vous souvenez ?
01:10:03Oui, très bien.
01:10:04Des professions libérales,
01:10:05des commerçants,
01:10:06des artisans,
01:10:07de tous ceux aussi
01:10:08qui sont des indépendants.
01:10:09Qui étaient des gens aisés
01:10:10à l'époque.
01:10:11Qui vivaient bien,
01:10:12en tous les cas.
01:10:13Qui vivaient bien,
01:10:14y compris de ceux
01:10:15qui font du spectacle,
01:10:16des créateurs,
01:10:17des créatifs.
01:10:18On s'aperçoit aujourd'hui
01:10:19que le 20-25 du mois,
01:10:20il n'y a plus rien,
01:10:21si ce n'est des charges,
01:10:22des dettes,
01:10:23et tout le monde
01:10:24n'achète pas
01:10:25des téléphones portables
01:10:26ou des Ferraris.
01:10:27Donc on est bien là-dessus.
01:10:28On est bien là-dessus.
01:10:29Non mais il faut le reconnaître.
01:10:30Et ils ne vont pas,
01:10:31tous les cas,
01:10:32décapiter nos affiches.
01:10:33Non mais...
01:10:34Mais sur l'entrepreneuriat,
01:10:35avec vous,
01:10:36Bernard Cohen Haddad,
01:10:37est-ce qu'aujourd'hui,
01:10:38on n'incite pas assez ?
01:10:39Est-ce qu'on ne...
01:10:40L'entrepreneur est toujours
01:10:41un peu mal vu,
01:10:42le patron est toujours
01:10:43un peu mal vu.
01:10:44Alors qu'il y a
01:10:45beaucoup de gens
01:10:46qui aujourd'hui
01:10:47aimeraient sortir du salariat
01:10:48et monter son entreprise.
01:10:49Mais c'est tellement compliqué
01:10:50en fait.
01:10:51Mais tellement compliqué.
01:10:52Oui, et aujourd'hui,
01:10:53on a aussi ce qu'on appelle
01:10:54les bullshit jobs.
01:10:56C'est-à-dire qu'on a
01:10:57des jobs
01:10:58où on est indépendant
01:10:59et on est mal payé.
01:11:00C'est ça la difficulté.
01:11:01On a une ubérisation
01:11:02du monde du travail.
01:11:03La baisse du salariat,
01:11:04de l'auto-entrepreneuriat,
01:11:05etc.
01:11:06Avec un nouvel esclavage
01:11:07au travail.
01:11:08Les gens font beaucoup d'heures
01:11:09et puis aussi,
01:11:10on a des entrepreneurs
01:11:12qui ne s'en sortent pas
01:11:13et pourtant qui font du bon travail.
01:11:14Mais alors,
01:11:15ceux qui veulent sortir du salariat,
01:11:16qui veulent devenir indépendants,
01:11:18vous le savez Bernard,
01:11:19le taux des charges
01:11:21est tellement élevé
01:11:22que certains
01:11:23n'arrivent même pas
01:11:25à subvenir à leurs besoins.
01:11:27Et pourquoi c'est la priorité
01:11:29le pouvoir d'achat ?
01:11:30On le voit dans le programme
01:11:31du Rassemblement National
01:11:32ou du Front Populaire.
01:11:33C'est leur principal...
01:11:34C'est ça la première chose
01:11:35dont ils parlent.
01:11:36Le SMIC, les salaires,
01:11:37le logement,
01:11:38comme disait Bernard.
01:11:39Actuellement,
01:11:40ils ne parlent pas tellement
01:11:41d'immigration,
01:11:42de sécurité,
01:11:43de Gaza,
01:11:44de l'environnement.
01:11:45Ils parlent du pouvoir d'achat
01:11:46parce que c'est ça les gens.
01:11:47Mais quand on voit
01:11:48l'environnement qui est à 1%,
01:11:49on a regardé,
01:11:50en préparant une émission
01:11:51automobilière,
01:11:52les écologies,
01:11:53les écologistes,
01:11:54se sont effondrés
01:11:55en Allemagne,
01:11:56aux européennes,
01:11:57se sont effondrés en France.
01:11:58Est-ce que c'est pas
01:11:59la question qui se pose ?
01:12:00Que les gens,
01:12:01ils pensent à ce qu'ils ont
01:12:02dans l'assiette
01:12:03et qu'ils se disent
01:12:04finalement,
01:12:05nous on pollue pas tant que ça,
01:12:06on nous fatigue un peu
01:12:07avec l'environnement.
01:12:08Mais d'ailleurs,
01:12:09on pollue,
01:12:10si j'ai bien fait dit,
01:12:11pour 1%.
01:12:12Alors la France,
01:12:13c'est moins d'1%
01:12:14des émissions
01:12:15de gaz à effet de serre du monde.
01:12:16Vous avez raison.
01:12:17Mais aussi, Philippe,
01:12:18on pollue beaucoup moins qu'avant
01:12:19et tout le monde a conscience
01:12:20aussi de faire du vert,
01:12:22donc l'intégration du vert,
01:12:23il est quand même
01:12:24dans les pensées
01:12:25et dans les mentalités.
01:12:26Parce que 1% c'est vraiment
01:12:27extrêmement faible.
01:12:28Non mais,
01:12:29comme on dit,
01:12:30la vraie vie des gens,
01:12:31c'est pas l'environnement.
01:12:32C'est ce qu'ils mangent,
01:12:33c'est où ils vont se loger,
01:12:34c'est le coût
01:12:35de leur transport,
01:12:36c'est ça la vraie vie.
01:12:37C'est ce qu'on...
01:12:38C'est pas l'environnement.
01:12:39L'environnement,
01:12:40bien sûr que c'est
01:12:41un sujet important.
01:12:42C'est pas avoir peur
01:12:43en rentrant chez soi le soir
01:12:44de se faire agresser.
01:12:45Bien sûr que c'est un sujet
01:12:46important l'environnement.
01:12:47Mais c'est un sujet quand même
01:12:52Oui mais c'est lié à l'alimentaire
01:12:53quand même.
01:12:54Parce que malheureusement,
01:12:55il y a plein de gens
01:12:56qui ne peuvent pas acheter
01:12:57des fruits de saison.
01:12:58De la viande,
01:12:59de la viande,
01:13:00de la viande,
01:13:01du poisson.
01:13:02Ça devient hallucinant.
01:13:03Exactement.
01:13:04La privation.
01:13:05Beaucoup de gens se prient même
01:13:06de viande et de poisson.
01:13:07Mais moi,
01:13:08il y a plein de choses
01:13:09que j'ai arrêtées
01:13:10dans mon quotidien.
01:13:11Bien sûr.
01:13:12J'ai arrêté d'aller au Cap d'Ac
01:13:13tous les week-ends.
01:13:14C'est pas possible.
01:13:15Mais il pense qu'à ça.
01:13:16Mais d'ailleurs,
01:13:17vous manquez beaucoup
01:13:18à Philippe Piget.
01:13:20C'est vrai.
01:13:21C'est un peu dur.
01:13:22Parce que c'est la privilégie.
01:13:23On voulait privilégier
01:13:24les deux,
01:13:25Philippe et vous,
01:13:26parler du Cap d'Ac.
01:13:27Quand Bernard et moi
01:13:28on parlait du poisson.
01:13:29Il n'y a pas quelque chose
01:13:30qui vous choque justement
01:13:31d'aller chercher
01:13:32de droite comme de gauche.
01:13:33Toujours ces sujets
01:13:34sur le pouvoir d'achat.
01:13:35Aller chercher les électeurs
01:13:36de fausses promesses.
01:13:37De dire
01:13:38on vous comprend,
01:13:39on vous comprend.
01:13:40Et finalement,
01:13:41le résultat est toujours le même
01:13:42et de pire en pire.
01:13:43Et c'est pas ça aussi.
01:13:44Il faut à un moment donné changer.
01:13:45Mais je pense, moi,
01:13:46Cécile,
01:13:47si vous le permettez,
01:13:49ils sont sincères,
01:13:50je crois,
01:13:51généralement,
01:13:52dans le constat
01:13:53qu'il faut
01:13:54les politiques.
01:13:55Oui, sauf que
01:13:56sur le terrain,
01:13:57il ne se passe pas grand-chose.
01:13:58Non, mais bien sûr.
01:13:59Et c'est de pire en pire
01:14:00d'année en année.
01:14:01Oui, mais en même temps,
01:14:02la politique,
01:14:03ça n'est pas faire
01:14:04ce qu'on veut.
01:14:05C'est faire ce qu'on peut.
01:14:06Ah bon, ok, très bien.
01:14:07Non.
01:14:08Jean-Luc,
01:14:09je disais juste
01:14:10qu'il n'y a pas vraiment
01:14:11de solution.
01:14:12Regardez,
01:14:13on préconise
01:14:14l'augmentation des salaires
01:14:15et en même temps,
01:14:16on préconise
01:14:17l'augmentation des salaires
01:14:18et en même temps,
01:14:19on veut bloquer les prix.
01:14:20Donc, ce qui va
01:14:21être un handicap
01:14:22pour les entrepreneurs
01:14:23et chefs d'entreprise
01:14:24parce qu'on ne veut pas
01:14:25leur permettre
01:14:26d'élever leurs prix.
01:14:27Eh bien, vous finirez
01:14:28votre conversation
01:14:29tout seul, René Chiche.
01:14:30Merci, les amis.
01:14:31Maintenant,
01:14:32parce qu'on a
01:14:33notre gagnante
01:14:34au téléphone
01:14:35et on est content.
01:14:36Bonsoir.
01:14:37On est content de la voir.
01:14:38Salut Nelly.
01:14:39Bonsoir.
01:14:40Lénia, bonsoir,
01:14:41enchantée.
01:14:42Bonsoir.
01:14:43Lénia, je suis trop contente.
01:14:44Merci beaucoup.
01:14:45Merci, Lélie.
01:14:46Merci de recueillir
01:14:48On est hyper content.
01:14:49Alors, on vous dit
01:14:50ce que vous avez gagné.
01:14:51Vous avez gagné
01:14:52un séjour de deux jours
01:14:53au parc Futuroscope
01:14:54pour quatre personnes,
01:14:55une nuit d'hôtel,
01:14:56les petits déjeuners,
01:14:57les entrées au parc.
01:14:58Parfait.
01:14:59Pendant deux jours,
01:15:00quatre personnes,
01:15:01vous allez emmener qui ?
01:15:02Je vais emmener
01:15:03ma soeur et des copines,
01:15:04je pense.
01:15:05Eh bien, dis donc,
01:15:06il va être sympa ce week-end.
01:15:07On est très heureux
01:15:08de vous l'offrir.
01:15:09Vous nous appelez d'où ?
01:15:10De Bordeaux.
01:15:11Ah oui.
01:15:12Quel point, Bordeaux ?
01:15:13Bordeaux, Bordeaux.
01:15:14Ah ben, rapidement.
01:15:15Le centre-ville,
01:15:16alors.
01:15:17C'est ça.
01:15:18C'est pas loin.
01:15:19Ça a une importance
01:15:20dans la conversation,
01:15:21ou pas ?
01:15:22Parce que chaque jour,
01:15:23en Bordeaux,
01:15:24on écoute Sud Radio
01:15:25sur 106 FM.
01:15:26D'accord.
01:15:27D-A-B+.
01:15:28Vous nous écoutez
01:15:29depuis longtemps, d'ailleurs,
01:15:30Nelly ?
01:15:31Ça arrive de temps en temps,
01:15:32surtout quand je vais au travail.
01:15:33Oui, très bien.
01:15:34Il faudrait le faire
01:15:35plus souvent.
01:15:36Oui, je vous écoute
01:15:37quand même souvent.
01:15:38Quelle voix,
01:15:39Othulia !
01:15:40En tout cas,
01:15:41ça fait plaisir
01:15:42d'entendre des gens heureux.
01:15:43On est très heureux
01:15:44de vous offrir
01:15:45ce joli cadeau.
01:15:46On vous souhaite
01:15:47un très bon week-end, Nelly.
01:15:48À très bientôt.
01:15:49Bravo Nelly,
01:15:50bon week-end.
01:15:51Merci infiniment.
01:15:52Bisous.
01:15:53À bientôt.
01:15:54Et dans un instant,
01:15:55Philippe.
01:15:56Dans un instant,
01:15:57il va y avoir
01:15:58les incontournables
01:15:59de la gestion de patrimoine,
01:16:00mais ensuite,
01:16:01émission spéciale
01:16:02de « Au cœur de la mêlée »
01:16:03puisque les phases finales
01:16:04du top 14
01:16:05commencent ce week-end
01:16:06et il y a
01:16:07des matchs énormes.
01:16:08Et on a
01:16:09Alexandre Priam
01:16:10qui est avec nous.
01:16:11Bonsoir Alexandre.
01:16:12Bonsoir les vrais voix,
01:16:13bonsoir à tous.
01:16:15Exactement,
01:16:16ça commence demain
01:16:17sur Sud Radio
01:16:18avec Toulon,
01:16:19La Rochelle
01:16:20et puis dimanche,
01:16:21Union Bordeaux
01:16:22avec le Racing 92.
01:16:23C'est le top départ
01:16:24de ces phases finales
01:16:25après 8 mois
01:16:26de saison régulière.
01:16:27Vous allez vivre ça
01:16:28sur Sud Radio
01:16:29et on va le vivre ensemble
01:16:30dans un instant
01:16:31dans « Au cœur de la mêlée »
01:16:32avec notre invité
01:16:33Benjamin Boyer,
01:16:34l'ancien joueur international
01:16:35de l'équipe de France.
01:16:36On sera avec nos consultants
01:16:37Philippe Spanghiro
01:16:38et Julien Thomas
01:16:39et vous
01:16:40au 0826 300 300.
01:16:41On aura hâte.
01:16:42Merci beaucoup.
01:16:43On est avec Philippe David.
01:16:44On se retrouve lundi.
01:16:45Merci Philippe Bilger,
01:16:46merci René Chiche,
01:16:47merci Bernard Cohen Adet,
01:16:48merci votre filet d'idée
01:16:49à Sud Radio
01:16:50et on se retrouve lundi.
01:16:51Salut !

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