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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles et Pierre Yves Martin

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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• Les Vraies Voix

##LES_VRAIES_VOIX-2024-06-26##

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News
Transcription
00:00:00Les vraies voix sur le radio, 17h-20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Avec ce temps, mesdames et messieurs, on espère que tout va bien, on est ravis de vous retrouver.
00:00:10C'est les vraies voix, comme tous les jours, du lundi au vendredi, de 17h à 19h, avec Philippe David.
00:00:16Oh, it's very English. Good evening, Cécile de Ménibus.
00:00:20How are you? I'm very fine. Do you want to listen to an American song?
00:00:24Yes, I'd like to. Go ahead.
00:00:26Purple rain, purple rain
00:00:31Et vous savez pourquoi on la mise de côté? Parce que l'album est sorti, Purple Rain, il y a 40 ans hier.
00:00:37Et aujourd'hui, sort en France, la version remixée en Dolby Atmos, c'est le must.
00:00:43En Dolby Atmos?
00:00:44Oui, c'est le must de la qualité musicale, avec livret de photos, etc.
00:00:48Il faut être franc, Purple Rain, The Prince, ça a quand même un peu révolutionné la musique.
00:00:52Moi, c'est l'année de mes 18 ans, vous vous rendez compte?
00:00:54Regardez bien sur ma gauche, je crois qu'on a perdu Philippe Bilger.
00:00:57Non, au contraire, bien sûr. Mais vous savez qu'en dehors de Charles Bois, j'apprécie certains chanteurs.
00:01:04Bien vu!
00:01:06Non, on l'embrasse, bien entendu. On plaisantait, mais on l'embrasse, tout à fait.
00:01:12Oh, quoi qu'il en soit, on est ravis de vous accueillir aujourd'hui dans cette belle maison des vrais voix,
00:01:17sur Sud Radio 0826 300, vous connaissez ce numéro de téléphone.
00:01:21C'est bien de le rappeler à chaque fois.
00:01:23Au sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30, Aurélien Pradié,
00:01:28qui avait été écarté de la vice-présidence des LR en 2022 pour ses désaccords avec Éric Ciotti sur les sujets des retraites,
00:01:35vient de claquer la porte des Républicains pour l'ex-député du Lot.
00:01:39Le parti est mort et il n'est plus capable de s'adresser aux Français.
00:01:43Il se représente en tout cas aux législatives sans l'étiquette LR,
00:01:47après les divergences liées à l'alliance Éric Ciotti et l'URL.
00:01:50Alors, parlons vrai, est-ce que pour vous, le RN n'était pas mort depuis les 4% et quelques de Valérie Pécresse en 2022 à la présidentielle ?
00:01:59Le LR.
00:01:59Le LR, pardon.
00:02:00Est-ce qu'il y a une place entre le LR, entre le RN et la majorité présidentielle ?
00:02:06Et à cette question, la dissolution a-t-elle tué LR ?
00:02:08Vous dites oui à 89%.
00:02:11Vous voulez réagir ?
00:02:12Aude, qui ne vous dissoudra pas au téléphone, attend vos appels au 0826 300 300.
00:02:18Et pour en parler, Luc Grassa avec nous, politologue.
00:02:20Et puis à 18h30, le coup de projecteur des Vraies Voix.
00:02:22Grosse ambiance hier sur TF1, avec un match d'un côté, et puis à l'antenne,
00:02:28et puis France-Pologne, vous l'avez vu, en football, et puis Attal, Bardella, Bompard en politique.
00:02:33Et débat âpre sur le pouvoir d'achat, les impôts, les retraites, l'immigration notamment.
00:02:37Le Premier ministre et le président du RN remonteront ce soir, jeudi soir pardon,
00:02:42cette fois-ci sur France 2 avec le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
00:02:47Parlons vrai, est-ce que les débats influencent encore votre vote ?
00:02:50Est-ce que vous croyez d'ailleurs encore aux promesses des candidats ?
00:02:53Et à cette question, qui vous a le plus convaincu dans le débat d'hier ?
00:02:56Vous dites Gabriel Attal à 7%, Jordan Bardella à 70%, Emmanuel Bompard donc à 23%.
00:03:02Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
00:03:05Notre invité, Philippe Moreau-Chevrolet, consultant en communication politique
00:03:08et professeur de communication à Sciences Po.
00:03:10Bienvenue au Vraies Voix, et on est ensemble jusqu'à 19h.
00:03:16Et on va leur souhaiter la bienvenue, Philippe Bilger !
00:03:20En pleine forme.
00:03:22On ne vous a pas demandé comment vous alliez.
00:03:25On l'appelle le Robert canadien.
00:03:29Olivier Dardigolle est avec nos chroniqueurs politiques.
00:03:31Bonsoir Olivier Dardigolle.
00:03:32Bonsoir les Vraies Voix.
00:03:34Tout va bien ?
00:03:35Oui, pourquoi vous faites cette voix-là ?
00:03:37C'était la voix de départ, vous savez qu'au fur et à mesure, elle décline.
00:03:43Bonsoir, c'est comme Philippe David qui fait
00:03:45retour des Vraies Voix, avec Pierre-Yves Martin, consultant.
00:03:50Bonsoir Pierre-Yves.
00:03:51On est content de vous voir.
00:03:53Moi aussi je suis très content, ça fait une éternité.
00:03:54Le temps m'a fallu tellement long sans vous.
00:03:57Mais vous venez d'où là ?
00:03:58Je viens de Montparnasse, mais j'étais en scooter avec le soleil,
00:04:05je cramais sous le casque là.
00:04:08Ah ouais mon pauvre chat.
00:04:09Bah oui mon pauvre chat.
00:04:10Vous en avez des soucis, c'est fou quand même.
00:04:130826 300 300, c'est Mike qui est avec nous de Seine-et-Marne.
00:04:17Bonsoir Mike.
00:04:18Bonsoir.
00:04:19Oui, bonsoir Philippe, bonsoir Cécile, bonsoir l'équipe.
00:04:21On est ravi de vous accueillir.
00:04:22De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:04:24Alors j'ai envie de pousser un coup de gueule sur l'impression que j'ai
00:04:28sur le fait qu'on nous vole notre élection une fois de plus.
00:04:31Et bah voilà, vous bougez pas, on revient à vous dans un instant.
00:04:34En attendant, on écoute le répondeur au 0826 300 300.
00:04:37Oui bonjour Sud Radio, c'est Adria de Brest.
00:04:41Le principal problème de notre pays, c'est que la politique divise les Français.
00:04:48La France est dans une situation compliquée, que ce soit financièrement ou même géopolitiquement.
00:04:54Et tant qu'il n'y aura pas un politicien capable de rassembler les deux côtés,
00:05:01on n'y arrivera jamais.
00:05:02Et il n'y a pas eu de politique véritable depuis le général De Gaulle
00:05:07capable de réunifier ces deux blocs qui se font face aujourd'hui.
00:05:12Et je trouve ça triste.
00:05:14Bonne journée à vous.
00:05:16Merci beaucoup Adria.
00:05:17Le mythe de l'homme ou de la femme providentiel,
00:05:19alors tant que Cécile de Ménibus ne se présentera pas, ça pourra pas avoir lieu en France.
00:05:23Non mais c'est évident, bien sûr, on l'a marre pas quand même.
00:05:25Cécile, président.
00:05:27Est-ce que c'est pas quelque chose qui existe vraiment dans l'esprit des Français ?
00:05:30Mais ça a toujours existé, le désir d'une union nationale.
00:05:35Et notre auditeur, dont j'ai oublié le prénom, Adrien, l'exprime.
00:05:41Et c'est extrêmement délicat, même un De Gaulle ne l'a jamais réussi.
00:05:47Sauf dans des circonstances très exceptionnelles
00:05:50où il a soulagé la France de problèmes qu'il a taraudé.
00:05:54Mais l'union nationale, c'est un rêve, une impossibilité.
00:05:58De Gaulle l'avait réussi en 45-46, puis après ça a été la 4ème République.
00:06:04Donc nous sommes un peuple très politisé, très politique et un peuple plutôt querelleur.
00:06:09Je ne crois pas, moi, à la culture des vastes coalitions
00:06:13comme elles peuvent s'installer dans un pays tel que l'Allemagne,
00:06:17avec parfois des crises politiques aussi.
00:06:19Donc je trouve plutôt sain que la politique permette justement le dissensus,
00:06:26permette la divergence, le débat vif et contradictoire.
00:06:31Et puis après c'est aux électeurs de trancher.
00:06:33Je n'aime pas les coalitions où on ne voit pas où est véritablement la colonne vertébrale.
00:06:37Pierre-Yves Martin.
00:06:38Eh bien moi j'ai une opinion légèrement différente.
00:06:41Je pense, j'essaye d'être optimiste et j'essaye de trouver du positif dans cette dissolution.
00:06:46Et je me dis que peut-être ça peut enclencher une période de maturation
00:06:51autour de cette capacité à créer des coalitions, à gouverner un peu tous ensemble.
00:06:59C'est peut-être ça qui est demandé par l'opinion publique, par les citoyens.
00:07:03Et c'est peut-être ça qui manque justement aux hommes politiques,
00:07:06aux femmes politiques d'aujourd'hui en France.
00:07:08C'est cette capacité à avoir une approche plus transverse
00:07:11et à arrêter d'être bloc contre bloc.
00:07:13La violence et la dualité sont déjà tellement présents dans nos sociétés
00:07:17que si on pouvait avoir un exemple politique un peu différent, ce serait formidable.
00:07:22Et c'est un vieux pieux, pas un vieux pieux.
00:07:24C'était le projet d'Emmanuel Macron.
00:07:26Non, c'était Pierre-Yves Martin.
00:07:28Qui est vieux un petit peu quand même.
00:07:31Et le retour de Martin de Seine-et-Marne, ça fait plusieurs élections.
00:07:35Vous dites qu'on vous vole cette élection, en tout cas qu'on la vole aux Français.
00:07:39Oui absolument, c'est mon sentiment.
00:07:42Effectivement, vous regardez un peu dans les journaux, à la télé,
00:07:45c'est Macron ou le chaos, c'est le nouveau populaire ou le chaos,
00:07:49ou le RN ou le chaos.
00:07:51Donc si on met de côté en fait tous les penchants politiques,
00:07:53mon intention n'est pas d'induire les gens ou de les aider à décider pour un parti ou un autre,
00:07:59mais on vote avant tout pour un programme,
00:08:01on vote pour un représentant avec son équipe qui va mettre le programme en musique.
00:08:05Le problème c'est l'attitude des politiques en fait.
00:08:07Donc un, il faut qu'ils arrêtent de se critiquer les uns les autres et qu'ils mettent en avant leurs idées,
00:08:11ce que moi j'appelle le negative selling.
00:08:13On ne vend pas un produit en critiquant le concurrent,
00:08:15mais en précisant sa valeur et ce qu'on va apporter.
00:08:17Deuxième point en fait, c'est les débats.
00:08:19Et si je reviens sur le débat hier ou avant-hier, je ne sais plus quand c'était avec M. Bardet,
00:08:24dans les 50 secondes de fin de M. Bardet là,
00:08:29zéro fois il a mentionné le mot peur, ça ça m'a plu,
00:08:32et il termine avec « soyez français, soyez patriotes ».
00:08:34C'est pas mal.
00:08:36Et vous regardez côté Bonpard,
00:08:38il a mentionné quasiment cinq fois le mot peur, racisme, détestation.
00:08:42Il faut qu'on soit pragmatique.
00:08:44J'aimerais bien que les politiciens soient plus pragmatiques.
00:08:50Les caisses sont vides, sauf pour l'Ukraine.
00:08:53Alors, votons pour une alternance en faveur de l'apaisement, de la sécurité, du bon sens,
00:08:57mais surtout de l'économie. On a quand même 3100 milliards de dettes.
00:09:00Ce qu'il faudrait, c'est que tout le monde se rapproche autour de ça,
00:09:02parce que, que ce soit un camp ou l'autre,
00:09:04peu importe le banc champ politique,
00:09:06il y aura toujours 3100 milliards de dettes le 8 juillet.
00:09:10Aussi fort que ça se passe dans les programmes,
00:09:12et parce qu'on perdra tous au changement.
00:09:14Et on n'aura pas le temps de vous faire réagir messieurs,
00:09:17malheureusement, et pourtant ça aurait été intéressant.
00:09:20Après l'eau providentielle, le gouvernement de coalition.
00:09:24Oui, mais c'est normal.
00:09:26Comme ça, on peut nourrir des illusions sur notre capacité intellectuelle.
00:09:31Ou on peut vendre du vent, ça aurait été tellement génial.
00:09:36Vous auriez été tellement brillants.
00:09:38C'est fou, c'est fou.
00:09:40Dans un instant, merci Mike, vous restez avec nous,
00:09:42vous êtes notre vraie voix du jour,
00:09:44jusqu'au Qui c'est qui qui l'a dit,
00:09:46les trois infos des législatives, ce sera avec Félix Mathieu.
00:09:49Et puis le procureur a la parole, mais de quoi parle cette chambre ?
00:09:53Je voudrais aborder l'un des thèmes qui fraffant trop dans l'émission,
00:09:57sur Gabriel Attal en particulier.
00:09:59On en parle dans un instant.
00:10:01On vous souhaite la bienvenue,
00:10:03Les vraies voix jusqu'à 19h.
00:10:13Les vraies voix jusqu'à 19h avec Philippe David,
00:10:15mon cher Philippe David.
00:10:17Ma chère Cécile de Béniglus, ça va toujours bien en votre compagnie.
00:10:19Avec du talent aujourd'hui,
00:10:21encore aujourd'hui, je veux dire encore aujourd'hui,
00:10:23parce que c'est tous les jours la même chose.
00:10:25Philippe Bilger est avec nous, Olivier d'Artigolles,
00:10:27Pierre-Yves Martin, et vous,
00:10:29au 0 826 300 300,
00:10:31trois beaux gosses, j'ai envie de dire,
00:10:33aujourd'hui.
00:10:35Quatre.
00:10:37Cinq.
00:10:39Les vraies voix, c'est vous en fait.
00:10:41Philippe.
00:10:43Prenez le compliment.
00:10:45Je crains les autres.
00:10:47Quelle idée qu'on va nous prêter.
00:10:49Olivier d'Artigolles, lâchez l'affaire.
00:10:51Faites comme si je n'avais rien dit.
00:10:53On passe à autre chose.
00:10:55Affaire suivante.
00:10:57Dans un instant, les trois infos des législatives.
00:10:59C'est avec Félix Mathieu.
00:11:01Bonsoir Félix.
00:11:03Et de quoi parle-t-on ?
00:11:05Du nini de la Macronie, pas de désistement.
00:11:07Anti-ARN en cas de triangulaire, décision qui provoque
00:11:09la colère de l'écologiste Marine Tondoli.
00:11:11Elle veut même parler aux responsables de la majorité.
00:11:13Les yeux dans les yeux de Marine Le Pen aussi,
00:11:15qui redoute des manifestations de gauche,
00:11:17si l'ERN gagne.
00:11:19Et puis de LFI, Adrien Quatennens attaque
00:11:21François Ruffin sur les réseaux sociaux
00:11:23quand Aurélien Pradié à droite claque la porte
00:11:25d'Eler. En trois mots, ça donne désistement,
00:11:27manifestation et dissension.
00:11:29Et on sait dans un instant tout de suite,
00:11:31le procureur a la parole.
00:11:33Les vraies voix Sud Radio.
00:11:35Le réquisitoire du procureur,
00:11:37Philippe Bilger.
00:11:39Et c'est sur Gabriel Attal lors du débat
00:11:41hier soir que vous voulez requérir, monsieur le procureur.
00:11:43Je ne pense pas que je vais surprendre
00:11:45les auditeurs dans le trio
00:11:47d'hier soir. Et je parle
00:11:49du point de vue technique.
00:11:51J'ai trouvé, évidemment,
00:11:53Gabriel Attal, dans le débat
00:11:55lui-même, était le plus
00:11:57talentueux. Jordan Bardella
00:11:59n'est pas du tout médiocre,
00:12:01mais il est plus stéréotypé
00:12:03en quelque sorte. Et puis
00:12:05Manuel Bompard est ce qu'il est.
00:12:07Mais ce qui m'a
00:12:09Gabriel Attal,
00:12:11avec son talent, a tout de même
00:12:13la déplorable habitude,
00:12:15parce qu'il est vif intellectuellement,
00:12:17d'interrompre en permanence
00:12:19les autres pendant
00:12:21qu'ils parlent. Il intervient,
00:12:23il s'immisce, il ne dit pas
00:12:25des choses absurdes. Et je
00:12:27le trouve beaucoup plus doué
00:12:29dans la réaction que
00:12:31dans l'affirmation. Lorsqu'il
00:12:33a le temps de développer
00:12:35son propos
00:12:37sans avoir été sollicité
00:12:39par un autre,
00:12:41je le trouve légèrement moins bon
00:12:43que lorsque s'avère
00:12:45une polémique prend le dessus. Voilà.
00:12:47Et c'était intéressant,
00:12:49mais on débattra
00:12:51très largement.
00:12:53Il y a en effet, cher Philippe,
00:12:55eu cette réalité hier, où il
00:12:57semblait que le Premier Ministre
00:12:59ne supportait pas véritablement
00:13:01certains moments.
00:13:03Et il voulait donc, alors que ce n'était plus
00:13:05une grande parole, interrompre,
00:13:07préciser, rectifier, compléter.
00:13:09Ce que Jordan Bardella
00:13:11lui a fait à quelques reprises
00:13:13aussi, les deux se morder
00:13:15les mollets. Et
00:13:17dans ce paysage-là,
00:13:19c'est presque Manuel Bompard qui a pu
00:13:21apparaître urbain et
00:13:23beaucoup plus discipliné. Comme quoi, c'était
00:13:25une petite surprise du débat.
00:13:27C'est d'autant plus
00:13:29une petite surprise que
00:13:31j'ai quand même l'impression que
00:13:33de débattre comme ça, de voir un débat entre
00:13:35trois personnes dont
00:13:37deux sont très jeunes,
00:13:39il y a du coup l'émergence
00:13:41de nouveaux codes de communication
00:13:43que chacun ne
00:13:45maîtrise pas complètement, puisqu'on est tous,
00:13:47on s'est tous construits sur
00:13:49des visionnages
00:13:51d'interviews, de débats politiques,
00:13:53etc., qui ont façonné sur
00:13:55les trente dernières années. Et là, subitement,
00:13:57depuis, je ne sais pas, trois, quatre ans, deux, trois ans,
00:13:59il y a un nouveau code de communication.
00:14:01Et donc, du coup, c'est aussi
00:14:03des nouvelles ambitions politiques. On n'imaginait
00:14:05pas que quelqu'un à 28 ans
00:14:07puisse prétendre à prendre
00:14:09Matignon. Donc, il y a quand même une
00:14:11inconnue dans tout ça qui doit certainement
00:14:13perturber la façon de
00:14:15débattre, de communiquer et de
00:14:17gérer son image. – Et ce qui n'était pas facile, parce qu'il
00:14:19est au milieu, et en fait, il fait
00:14:21les suglasses un coup à droite, un coup à gauche.
00:14:23– Ça, il dit pour ça.
00:14:25– Il a la grande qualité de regarder
00:14:27ses interlocuteurs quand il
00:14:29est dans les yeux. Et ça, c'est très agréable.
00:14:31– Absolument. Un qui va nous regarder
00:14:33dans les yeux, c'est Félix Mathieu.
00:14:35Et tout de suite, les trois infos des législatives.
00:14:37Les vraies voix sud-radio.
00:14:39– Trois infos des législatives qui sont,
00:14:41Félix, désistement, manifestation et dissension.
00:14:43– Les macronistes font le choix du nid-nid.
00:14:45Pas d'opposition avant le premier tour
00:14:47sur d'éventuels désistements anti-RN
00:14:49en faveur de la gauche. Marine Le Pen,
00:14:51de son côté, prédit et dénonce des manifestations
00:14:53de la gauche en cas de victoire de son parti,
00:14:55l'ERN. Et puis, dissensions internes
00:14:57de tous azimuts à gauche. Adrien Catenin
00:14:59attaque frontalement
00:15:01son camarade François Ruffin,
00:15:03quand à droite Aurélien Pradié quitte l'ERN,
00:15:05un parti mort, selon lui.
00:15:07– Les vraies voix sud-radio.
00:15:09– Se désister ou ne pas
00:15:11se désister en cas de triangulaire
00:15:13favorable au RN. Dimanche soir,
00:15:15question posée au camp macroniste qui refuse
00:15:17de répondre avant le premier tour.
00:15:19Position adoptée hier soir par les chefs de la majorité
00:15:21sortant en réunion. Le flou persiste
00:15:23quand, au contraire, les écologistes
00:15:25en appelaient à de tels désistements
00:15:27pour faire barrage au RN.
00:15:29Un nid-nid extrêmement
00:15:31préoccupant, selon la secrétaire nationale
00:15:33des écologistes, Marine Tondelier,
00:15:35va même écrire au chef de la majorité
00:15:37sortante macroniste pour leur
00:15:39demander une entrevue d'ici à près demain.
00:15:41– Je veux qu'ils m'expliquent les yeux dans les yeux
00:15:43pourquoi ils ne font pas la différence entre l'extrême droite
00:15:45et la gauche. Je veux qu'ils m'expliquent les yeux
00:15:47dans les yeux ce qu'ils sont en train de faire. Les sondages montrent
00:15:49que ce désistement républicain
00:15:51pourrait faire basculer
00:15:53des dizaines de circonscriptions à l'extrême droite
00:15:55ou pas, selon que la consigne est tenue ou pas
00:15:57par tous les partis de ce pays. Évidemment
00:15:59que les électeurs, c'est eux qui décident à la fin
00:16:01mais les consignes que vont donner les partis
00:16:03vont compter. Parce que quand un président de la République
00:16:05quand un premier ministre ergivère sur ce genre de sujet
00:16:07ça donne un flottement.
00:16:09Ils sont prescripteurs quand même et je trouve
00:16:11que ce qu'ils font est vraiment extrêmement grave. Moi j'en suis atterrée.
00:16:13Je pense qu'ils ont perdu leur boussole et que c'est délétère
00:16:15et s'ils ne le font pas, j'appelle sincèrement
00:16:17leurs électeurs à faire barrage contre eux
00:16:19parce que je pense qu'à un moment leurs électeurs sont plus démocrates
00:16:21plus républicains et plus humanistes qu'eux.
00:16:23Marine Tendelier, secrétaire nationale des écologistes
00:16:25au micro de nos confrères de BFM TV ce matin.
00:16:27J'avoue que si j'avais envie
00:16:29de plaisanter, elle me le permettrait
00:16:31parce que tout de même qu'elle
00:16:33vienne donner des leçons
00:16:35de morale républicaines
00:16:37en ne parlant que de la gauche
00:16:39alors qu'elle s'allie avec
00:16:41une extrême gauche extrêmement
00:16:43dangereuse, non. Franchement
00:16:45je préfère arrêter là.
00:16:47Oui mais il y a une réalité dans l'histoire politique
00:16:49toute récente, c'est que par deux fois
00:16:51Emmanuel Macron sur les deux dernières élections
00:16:53présidentielles a appelé au barrage
00:16:55à Marine Le Pen au second tour.
00:16:57Il a y compris fait
00:16:59cet exploit lors de la dernière présidentielle
00:17:01de faire une campagne plutôt à droite au premier tour
00:17:03et à gauche, toutes
00:17:05pour le second tour. Donc
00:17:07il y a une question politique, c'est que
00:17:09les macronistes ont donc bénéficié
00:17:11y compris dans certaines circonscriptions
00:17:13de ce barrage, quoi qu'on puisse penser de ce barrage.
00:17:15Mais aujourd'hui, pour ceux qui en ont
00:17:17bénéficié, ce ne sont pas ceux qui
00:17:19aujourd'hui sont prêts à le proposer.
00:17:21Pierre-Louis Martin.
00:17:23Et je pense qu'en deux ans, de manière très synthétique,
00:17:25en deux ans, peut-être qu'il y a
00:17:27une prise de conscience de ce qu'est
00:17:29réellement LFI, de ses
00:17:31dérives internes, de son offre
00:17:33politique et de sa façon de
00:17:35construire l'avenir du pays
00:17:37qui n'existait peut-être pas il y a deux ans.
00:17:39De son côté, Marine Le Pen
00:17:41prie des manifestations en cas de victoire de son parti.
00:17:43Elle les prédit, elle les dénonce.
00:17:45Même par avance, c'était sur France de ce matin.
00:17:47Maintenant, ils se mettent à manifester
00:17:49contre les résultats des élections. Ils vont faire
00:17:51quoi demain ? Ils vont prendre le Capitole ?
00:17:53Eh bien, je pense que le président de la République
00:17:55devrait plutôt appeler
00:17:57à respecter la démocratie,
00:17:59à respecter les Français, à respecter
00:18:01les élections, car, vous le
00:18:03savez pertinemment, si, pour
00:18:05notre plus grand malheur, l'extrême-gauche
00:18:07gagnait ses élections législatives,
00:18:09il n'y aurait pas une manifestation dans les rues.
00:18:11Si nous gagnons les élections législatives,
00:18:13alors, oui, probablement,
00:18:15il y aura des manifestations dans les rues.
00:18:17C'est donc l'extrême-gauche qui est responsable de ça.
00:18:19Et moi, j'aimerais que tout le monde,
00:18:21y compris vous, M. Soto,
00:18:23appeliez le milieu politique,
00:18:25le milieu journalistique, que vous appeliez
00:18:27à respecter
00:18:29les règles républicaines.
00:18:31Marine Le Pen, ce matin,
00:18:33dans les quatre vérités. Depuis ça, d'ailleurs,
00:18:35le gouvernement a annoncé la dissolution au Conseil
00:18:37des ministres de plusieurs groupuscules
00:18:39d'ultra-droite. Le GUD, actif
00:18:41à Paris, Les Remparts à Lyon, mais aussi
00:18:43deux associations, La Traboule et Top Sport
00:18:45Rhône. Dissolution aussi, par ailleurs, d'une association
00:18:47islamiste baptisée Jonas Paris.
00:18:49On en vient à ces dissensions internes à LFI et LR.
00:18:51Un nouvel épisode, ce tweet
00:18:53incendiaire de l'ex-député du Nord
00:18:55Adrien Quatennens, après un reportage
00:18:57sur François Ruff, un candidat en Picardie.
00:18:59« C'est plus du melon, là, c'est une pastèque,
00:19:01attention, à force de gonfler, ça va exploser ! »
00:19:03écrit Adrien Quatennens, qui poursuit
00:19:05« Si Mélenchon et la France insoumise
00:19:07ne t'avaient pas investi, tu n'existerais pas.
00:19:09Rejoins le RN, direct, on gagnera du temps
00:19:11et de l'énergie. » Adrien Quatennens
00:19:13qui réagissait à ces propos de François Ruffin
00:19:15dans un reportage de TF1 où on le voit
00:19:17discuter avec une habitante de sa
00:19:19circonscription tentée par le vote RN.
00:19:21« Vous n'êtes quand même pas pour M. Mélenchon ? »
00:19:23« Lui c'est lui, moi c'est moi. » « Intéressant, vous n'êtes quand même
00:19:25pas avec Jean-Luc Mélenchon, a dit cette dame. »
00:19:27« Ben oui, je sais très bien
00:19:29que c'est pas un appui
00:19:31Jean-Luc Mélenchon ici.
00:19:33C'est plutôt quelque chose
00:19:35qui repousse les électeurs.
00:19:37Je pense que c'est un obstacle à la victoire
00:19:39du Front Populaire. »
00:19:41Aujourd'hui tiré contre Jean-Luc Mélenchon
00:19:43est ton assurance vie, dénonce aussi Adrien Quatennens
00:19:45très remonté par la séquence
00:19:47qu'en côté LR, c'est un ex-vice-président
00:19:49du parti. Le député du Lot Aurélien Pradié
00:19:51qui claque la porte. Les Républicains, parti mort
00:19:53selon lui. Démarche peu loyale tout de même
00:19:55à ce stade de la campagne, juge le maire
00:19:57LR de Cannes et président de l'association
00:19:59des maires de France, David Lissnard.
00:20:01« Je peux tout envisager, mais pas
00:20:03à quatre jours d'un premier tour.
00:20:05Ce qui compte, c'est de soutenir
00:20:07les candidats LR, nous vaux sans nouer l'énergie, etc. »
00:20:09Le maire de LR de Cannes,
00:20:11David Lissnard au micro de Jean-Jacques Bourdin
00:20:13ce matin sur Sud Radio. Pas de changement,
00:20:15en tout cas depuis hier, dans le rolling-ifop fiducial
00:20:17des législatives pour Sud Radio, LCI et Le Figaro,
00:20:19à savoir le RN toujours premier à 36%,
00:20:21le nouveau Front Populaire deuxième
00:20:23à 28,5% et puis la majorité ensemble
00:20:25troisième à 21% des intentions de vote.
00:20:27Merci beaucoup Félix Mathieu. Dans quelques
00:20:29instants, le grand débat du jour à quelques jours
00:20:31du premier tour des élections législatives.
00:20:33Philippe Pradié, vous l'avez entendu, député sortant
00:20:35du Lot, candidat à un nouveau
00:20:37mandat, quitte les Républicains pour sa
00:20:39propre formation politique.
00:20:41Alors parlons vrai, est-ce que LR n'était pas mort
00:20:43depuis 2022 et les 4,75%
00:20:45de Valérie Pécresse à la présidentielle ?
00:20:47Y a-t-il encore une place pour les Républicains ?
00:20:49Entre la majorité présidentielle
00:20:51et le RN, et à cette
00:20:53question, la dissolution a-t-elle
00:20:55tué les Républicains ? Vous dites oui à
00:20:5789%. Vous voulez réagir ?
00:20:59Le 0826 300 300.
00:21:01Et notre invité sera Luc Gras, politologue.
00:21:03Restez avec nous, le temps
00:21:05de boire un petit café, un petit thé, vous faites
00:21:07une petite pause, comme ça, deux-trois minutes
00:21:09et on revient juste après.
00:21:11Les Vraies Voix Sud Radio
00:21:1317h20, Philippe David
00:21:15Cécile de Ménibus.
00:21:17Après cette petite
00:21:19tieste de 4 minutes, on espère
00:21:21que vous allez bien.
00:21:23Juste réparatrice. Absolument, regardez
00:21:25la patate, la pêche,
00:21:27Les Vraies Voix jusqu'à 19h tous les jours.
00:21:29Ce numéro, 0826
00:21:31300 300, on est ravis de vous accueillir
00:21:33avec Philippe David, vous êtes forcément
00:21:35les bienvenus, avec Philippe Bilger
00:21:37qui est avec nous, et
00:21:39Olivier d'Artigolles, bien sûr, et Pierre-Yves Martin.
00:21:41Tout de suite, le grand débat
00:21:43du jour.
00:21:45Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:47Les Républicains
00:21:49sont toujours en pleine bataille juridique
00:21:51pour exclure leur président
00:21:53Éric Ciotti. Je suis président
00:21:55de parti, le coup de force
00:21:57c'est ceux qui ne respectent pas
00:21:59les statuts.
00:22:01Tout ça contribue aussi à une
00:22:03dégradation incroyable de notre
00:22:05vie démocratique. On est chez les dengues.
00:22:07Maintenant, ça suffit.
00:22:09Pour Aurélien Pradié, il quitte
00:22:11le parti, un parti qu'il décrit comme mort
00:22:13qui n'est plus capable de parler
00:22:15au français Aurélien Pradié qui se présente
00:22:17aux législatives sous l'étiquette de son micro-parti
00:22:19qui s'appelle
00:22:21Du Courage.
00:22:23Aurélien Pradié quitte les Républicains
00:22:25un parti mort et qui n'est plus capable de s'adresser
00:22:27au français dit l'ex-député
00:22:29du Lot dans un entretien à la Dépêche.
00:22:31Il se présentera aux législatives sans l'étiquette
00:22:33LR après les divergences liées à
00:22:35l'alliance d'Éric Ciotti et l'ERN.
00:22:37Alors va-t-on voir une nouvelle
00:22:39scission de LR entre les deux tours
00:22:41selon les consignes de vote qui seront données
00:22:43par tout un chacun ? Un nouveau parti
00:22:45issu de LR pourrait-il se substituer
00:22:47à la majorité présidentielle
00:22:49au cas où celle-ci serait éparpillée
00:22:51façon puzzle lors des législatives ?
00:22:53La dissolution a-t-elle tué LR ?
00:22:55Vous dites oui à 89%.
00:22:57Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
00:22:59Et notre invité pour en parler
00:23:01Luc Gras, politologue qui est avec nous.
00:23:03Bonsoir, merci d'être avec nous Luc Gras.
00:23:05Philippe Bilger.
00:23:07Philippe Bilger. Là, on touche
00:23:09le fond, non ?
00:23:11Non, parce que cela fait
00:23:13des années qu'on annonce
00:23:15la mort des Républicains.
00:23:17Par ailleurs,
00:23:19le départ d'Aurélien Pradié
00:23:21ne constitue pas
00:23:23une surprise fulgurante
00:23:25et à mon avis
00:23:27ne va pas
00:23:29créer une absence
00:23:31très préjudiciable
00:23:33à l'esprit collectif des Républicains.
00:23:35Non pas que je le méprise,
00:23:37mais il n'y a rien
00:23:39d'étonnant dans le fait que
00:23:41il considère qu'il doit quitter
00:23:43les Républicains
00:23:45dont il prétend
00:23:47confirmer la mort et
00:23:49d'autre part, il les quitte
00:23:51comme l'a dit tout à l'heure
00:23:53David Lissnard,
00:23:55au moment le pire, c'est-à-dire
00:23:57avant un premier tour.
00:23:59Il y a une manière de déserter
00:24:01qui est plus noble qu'une autre.
00:24:03Troisième élément et je finis.
00:24:05Je continue à croire que
00:24:07malgré l'apparent désordre
00:24:09de tout ce qui se passe
00:24:11et qui concerne les Républicains
00:24:13aussi bien sur le plan du statut
00:24:15que sur le plan du projet
00:24:17que sur le plan du futur
00:24:19il y a quelque chose
00:24:21qui pourra naître de tout cela
00:24:23et qui ressemblera
00:24:25je l'espère à une droite
00:24:27fière d'elle-même.
00:24:29Trois moments très récents
00:24:31dans l'histoire des Républicains.
00:24:33Bien évidemment la douche froide glacée
00:24:35du score à la présidentielle
00:24:37mais on en avait parlé ici
00:24:39le moment bel ami
00:24:41sur ces élections européennes
00:24:43qui a été jugé assez positivement
00:24:45sur à la fois la campagne
00:24:47menée par le candidat
00:24:49mais aussi le score obtenu
00:24:51qui était certes pas peut-être
00:24:53loin d'être catastrophique
00:24:55mais qui était déjà un sursaut
00:24:57qui était déjà un premier cran.
00:24:59Et puis après ce qu'a fait Eric Ciotti
00:25:01c'est-à-dire la manière dont Eric Ciotti
00:25:03a signé l'accord avec le RN
00:25:05a bien sûr été pour un parti historique
00:25:07comme les LR sans congrès
00:25:09sans réunion de bureau politique
00:25:11sans consultation des adhérents
00:25:13ce qu'il sera très intéressant
00:25:15à suivre c'est après l'installation
00:25:17le 18 juillet de la prochaine
00:25:19législature
00:25:21de la nouvelle assemblée
00:25:23voir comment les LR
00:25:25non-Ciottistes se comporteront
00:25:27est-ce qu'il y aura un appel d'air
00:25:29vers l'alliance Ciotti-RN
00:25:31ou est-ce qu'ils iront
00:25:33plutôt vers le bloc central
00:25:35ou est-ce qu'ils maintiendront coûte que coûte
00:25:37et d'après moi ce serait du courage politique
00:25:39une ligne autonome.
00:25:41Moi j'ai quand même l'impression que le vrai sujet
00:25:43pour les LR c'est un sujet
00:25:45de casting. J'ai l'impression
00:25:47qu'à chaque échéance
00:25:49on appelle la bonne personne
00:25:51et c'est vrai
00:25:53pour Eric Ciotti parce qu'il
00:25:55était plus représentatif
00:25:57des Alpes-Maritimes qu'autre chose
00:25:59qui était comme un électorat
00:26:01très particulier. Le deuxième
00:26:03élément c'est que
00:26:05pour Valérie Pécresse
00:26:07effectivement c'était compliqué pour elle
00:26:09vivre dans un espace politique
00:26:11où les mentors
00:26:13les parrains de la vie politique
00:26:15de la droite républicaine sont encore
00:26:17présents et donc du coup
00:26:19pour moi il y a un vrai sujet de casting
00:26:21et d'émergence d'une nouvelle personnalité
00:26:23j'ai rien pour ou contre David Lissnard
00:26:25mais ce matin je l'écoutais sur Sud Radio
00:26:27et je trouvais que
00:26:29il faisait quand même en termes de communication
00:26:31il faisait bien le job
00:26:33et je me suis dit si une personne comme ça
00:26:35est capable d'arriver et puis progressivement
00:26:37de construire un projet
00:26:39parce qu'il faut quand même partir d'un projet pour faire vivre quelque chose
00:26:41moi je suis persuadé qu'il y a un vrai espace
00:26:43pour une droite républicaine
00:26:45libérale
00:26:47voilà.
00:26:49Luc Gras, une petite synthèse
00:26:51de tout ça
00:26:53d'abord est-ce que pour vous
00:26:55alors j'imagine votre réponse
00:26:57mais est-ce que ce parti aujourd'hui tombe
00:26:59en décrépitude et jusqu'à sa
00:27:01mort définitive ?
00:27:03Oui, Cécile
00:27:05le mouvement LR
00:27:07en fait il faut remonter à
00:27:092002. 2002
00:27:11c'est l'élection présidentielle
00:27:13où Jean-Marie Le Pen surprend tout le monde
00:27:15en éliminant Jospin et en étant
00:27:17au second tour. Pour
00:27:19sauver les meubles aux législatives
00:27:21le RPR et l'UDF
00:27:23sous l'impulsion
00:27:25de tous les grands responsables
00:27:27de l'époque décident
00:27:29d'arrêter le RPR et de faire
00:27:31l'UMP. L'UMP ce n'est
00:27:33pas un parti gaulliste, c'est un parti
00:27:35d'élection, c'est un parti orléaniste
00:27:37qui rassemble
00:27:39tous les responsables
00:27:41pour gagner les élections de
00:27:432002. L'objectif a été
00:27:45atteint. Toutefois
00:27:47par ce fait même d'arrêter le RPR
00:27:49qui avait une dimension gaulliste
00:27:51qui avait une dimension populaire
00:27:53ils ont libéré un électorat populaire
00:27:55qui dans ces mêmes années a rejoint le
00:27:57Rassemblement National et donc à partir
00:27:59de là LR
00:28:01après l'UMP est
00:28:03devenu un parti ce qu'on appelait
00:28:05parti de cadres et ils sont
00:28:07quittés par la même
00:28:09l'esprit de meute qui
00:28:11qualifiait le parti gaulliste. On disait
00:28:13toujours les gaullistes chassent en meute
00:28:15et c'est devenu un parti où chacun fait
00:28:17un petit peu pour soi. Raffarin
00:28:19Edouard Philippe et tout ça ont rejoint
00:28:21plutôt Macron. Ciotti
00:28:23maintenant a rejoint le Rassemblement National
00:28:25Pravié part
00:28:27en solitaire. Darmanin
00:28:29annonce aussi qu'il va se remettre
00:28:31sur le terrain. Bref c'est l'éparpillement
00:28:33c'est l'atomisation du mouvement
00:28:35mais je crois que l'après
00:28:37comme ça a été dit l'après 7 juillet sera
00:28:39intéressant car en politique
00:28:41rien ne se fait même avec un leader
00:28:43si vous n'avez pas une vision
00:28:45un projet, un programme. Mais plus que ça
00:28:47on l'a vu encore hier soir les trois
00:28:49familles de pensée n'ont pas de vision. Il faut
00:28:51avoir une vision pour le pays et si
00:28:53demain je crois aussi qu'il y a place
00:28:55dans ce pays pour une droite modérée
00:28:57avec un projet de la même manière
00:28:59que je crois qu'à gauche il y a aussi
00:29:01place pour une sorte de sociale
00:29:03démocratie avec une vision.
00:29:05Hélas le macronisme a ruiné
00:29:07le champ politique à ce jour mais
00:29:09ça c'est naturel. Il reviendra
00:29:11à Togalo. Cette alternance possible
00:29:13a des jours devant
00:29:15elle si elle se
00:29:17structure à partir d'une vision.
00:29:19Philippe Bilger qui a toujours une vision.
00:29:21Luc
00:29:23est-ce que, pardon
00:29:25d'avoir une vision un petit
00:29:27peu anecdotique
00:29:29de la droite mais est-ce qu'au fond
00:29:31le
00:29:33gros problème de la droite
00:29:35d'aujourd'hui c'est qu'elle n'a pas
00:29:37des personnalités
00:29:39susceptibles d'incarner
00:29:41le renouveau qu'elle attend.
00:29:43Il n'y a aucun
00:29:45aucune de ces personnalités
00:29:47qui est médiocre et surtout pas
00:29:49celle de David Lissnard.
00:29:51Mais tout de même est-ce qu'on
00:29:53n'a pas une sorte de sauveur
00:29:55de la droite qui viendrait
00:29:57rassembler ceux qui hésitent
00:29:59garder ceux qui se
00:30:01maintiennent. Est-ce que c'est pas ça
00:30:03le problème ?
00:30:05À partir du moment où Sarkozy
00:30:07évidemment est un
00:30:09inspirateur délétère.
00:30:11Alors deux choses
00:30:13tout d'abord je crois que
00:30:15le système actuel
00:30:17élimine et va
00:30:19beaucoup plus vite qu'avant.
00:30:21Autant autrefois on pouvait
00:30:23se former, on devenait député
00:30:25puis ministre, on
00:30:27apprenait, on avait de l'expérience et on
00:30:29finissait comme Jacques Chirac, comme François Mitterrand
00:30:31par percer et donc
00:30:33ce temps-là on ne l'a plus aujourd'hui.
00:30:35À l'ère des multimédias
00:30:37à l'ère de tout cela
00:30:39on consomme, on jette, on consomme, on jette.
00:30:41Donc j'ai du mal à croire
00:30:43cher Philippe qu'il n'y a pas
00:30:45dans le peuple de France des gens
00:30:47qui pourraient incarner ces grandes familles
00:30:49traditionnelles politiques. Après c'est
00:30:51vrai que dans le temps présent
00:30:53ils se sont fait
00:30:55une guerre de position
00:30:57c'est-à-dire qu'à chaque fois que quelqu'un pourrait
00:30:59apparaître, il a tout de suite contre lui
00:31:01les autres talents. Mais on ne peut pas dire que
00:31:03David Lysnard, Laurent Wauquiez
00:31:05Bertrand
00:31:07Pradier même, on ne peut pas
00:31:09dire que ces gens-là ne sont sans qualité
00:31:11mais ils sont peut-être, ils n'ont pas encore
00:31:13la dimension pour être
00:31:15un grand leader. Encore
00:31:17faudrait-il que les autres acceptent
00:31:19de se rassembler derrière celui-ci
00:31:21ce qui n'est pas le cas actuellement
00:31:23on ne chasse plus en meute dans la famille
00:31:25modérée de droite en France
00:31:27il n'y a plus cet esprit
00:31:29de corps et donc à partir de là
00:31:31c'est très difficile dans ce système-là
00:31:33de s'imposer quel que soit son talent
00:31:35si on a tous les autres contre soi.
00:31:37On part au 0826 300 300
00:31:39déjà ça réagit beaucoup notre vraie voix du jour
00:31:41Mike de Seine-et-Marne
00:31:43Alors Mike qu'est-ce que vous en pensez ?
00:31:45La dissolution qui a du aller ?
00:31:47Écoutez, la dissolution
00:31:49a une grande part de responsabilité
00:31:51là-dedans mais je pense que c'est prématuré
00:31:53de tirer des conclusions à ce stade
00:31:55comme l'a dit votre intervenant tout à l'heure
00:31:57dont j'ai oublié de nom
00:31:59il faut des figures pour incarner tout ça
00:32:01si on n'a pas de figure pour incarner
00:32:03ce mouvement-là, ça va être compliqué
00:32:05c'est un peu ce qu'on a fait
00:32:07année après année avec le Pôle Emploi
00:32:09avec l'URSARF
00:32:11on change de nom en fait, s'il n'y a pas de figure
00:32:13pour incarner tout ça finalement
00:32:15il n'y a pas de valeur apportée, il n'y a pas de valeur ajoutée
00:32:17il n'y a pas de service, il n'y a rien, il n'y a pas d'idée
00:32:19donc j'ai envie de dire
00:32:21attendons de voir le 8 juillet
00:32:23ce qu'il se passe, il y a certainement
00:32:25de la place entre
00:32:27l'ERN et Macron aujourd'hui
00:32:29et l'ERP peut prendre cette place-là mais il faut des figures pour l'incarner
00:32:31puis ça changera demain.
00:32:33Pour la conquête du pouvoir
00:32:35il y a besoin de trois piliers
00:32:37et les trois sont porteurs
00:32:39une stratégie, une vision de la société, un programme
00:32:41pardon, une vision de la société, un programme
00:32:43c'est important, vers où veut-on mener le pays ?
00:32:45une stratégie
00:32:47de conquête de pouvoir
00:32:49et une incarnation
00:32:51je suis totalement d'accord à ce que
00:32:53il a été dit
00:32:55sur le processus
00:32:57de 2002 à aujourd'hui
00:32:59avec le changement
00:33:01constitué par la création de l'UMP
00:33:03notamment sur le fait que derrière on va vers
00:33:05quelque chose qui n'a plus ses bases populaires
00:33:07et qu'il n'y a plus cette relation
00:33:09qu'ont eu les gaullistes
00:33:11d'une relation quasiment charnelle
00:33:13avec le pays, avec les territoires, avec les grands barons du gaullisme
00:33:15que ce soit
00:33:17le gaullisme, c'est le métro, c'est le jour du soir
00:33:19que ce soit le gouvernement d'Yves Guéna, je pense à lui,
00:33:21ça voulait dire quelque chose
00:33:23ça plantait un décor
00:33:25et donc il n'y a pas qu'un problème d'incarnation
00:33:27il y a véritablement un problème
00:33:29de projet
00:33:31et d'une stratégie pour l'amener
00:33:33dans une dimension majoritaire
00:33:35Allez, le 0826-300-300
00:33:37direction Paris avec Samy
00:33:39Bonsoir Samy, bienvenue
00:33:41Bienvenue sur Sud Radio
00:33:43Oui, merci
00:33:45Votre réaction ?
00:33:47Ma réaction ?
00:33:49Ah pardon, je suis déjà
00:33:51à l'antenne
00:33:53Désolé, merci
00:33:55de me donner la parole
00:33:57Je voudrais répondre
00:33:59à la question sur la dissolution
00:34:01si elle a tué le LR
00:34:03Elle a tué le LR
00:34:05Elle a tué le LR et je pense que c'est une très bonne chose
00:34:07Pourquoi ? Parce que les LR ont joué très longtemps
00:34:09et je cite M. Ciotti, M. Marlex
00:34:11à la réforme des retraites
00:34:13M. Rotailleau en sous-marin au Sénat
00:34:15donc c'est juste le retour de flamme
00:34:17c'est une très bonne chose
00:34:19parce que c'est eux qui ont choisi le chemin de la déroute
00:34:21et le chemin obscur
00:34:23donc aujourd'hui les choses s'éclaircissent
00:34:25donc tant pis
00:34:27s'il faut rebâtir, ils rebâtiront
00:34:29et ils s'en mettent de leur mouvement
00:34:31mais je note une chose
00:34:33ça n'a pas dissout les LR
00:34:35c'est en train de dissout une société
00:34:37et là je parle en tant qu'étranger
00:34:39professeur de santé
00:34:41employant beaucoup de français
00:34:43ayant une contribution sociale
00:34:45à tous les niveaux, ayant des enfants
00:34:47et une épouse française
00:34:49le climat il est illétaire
00:34:51et ce qui me frappe moi parce que je suis
00:34:53beaucoup l'actualité, j'écoute beaucoup votre radio
00:34:55c'est qu'aujourd'hui
00:34:57on s'aperçoit que le programme du RN
00:34:59c'est un oignon qui pèle
00:35:01on a l'électricité, c'est pas l'immigration
00:35:03finalement c'est l'Europe
00:35:05mais on est pour l'Europe et contre le Frexit
00:35:07donc finalement on a un programme
00:35:09bis Macron
00:35:11et le vote
00:35:13du 30 et du 8
00:35:15va être une épreuve
00:35:17et nous on observe, quand je dis nous
00:35:19nous sommes les diasporas maghrébines
00:35:21en silence et nous sommes résilients
00:35:23aujourd'hui mais on subit, parce que les langues se délient
00:35:25et on subit des regards
00:35:27le climat il est délétère
00:35:29et ce que ça va prouver, c'est que si les gens
00:35:31malgré ça votent massivement pour le RN
00:35:33ça veut dire que le vote qu'on disait avant
00:35:35comme étant contestataire
00:35:37pour dédiaboliser le RN
00:35:39certains journalistes ou certains médias
00:35:41ça va démontrer autre chose
00:35:43qui est beaucoup plus grave, c'est que peut-être
00:35:45que la société française elle est dans le délit
00:35:47et là je rappelle la phrase de Georges Pompidou
00:35:49parce que je m'intéresse beaucoup à l'histoire
00:35:51quand il disait pas de racisme, pas de crime raciste
00:35:53et là
00:35:55la situation elle est explosive
00:35:57je rappelle au passage, juste un dernier point
00:35:59le tiers des juifs de France
00:36:01ils sont soit marocains
00:36:03soit algériens, soit tunisiens
00:36:05moi même j'ai quelques origines juives
00:36:07aujourd'hui du matin au soir
00:36:09on veut impérativement démontrer par Pythagore
00:36:11que l'antisémitisme
00:36:13c'est exclusivement les arabes, les noirs et les musulmans
00:36:15et je rappelle que le premier historien
00:36:17qui a sorti en fait
00:36:19les archives par rapport
00:36:21à la déportation des juifs de France
00:36:23c'est un américain, c'est Paxton
00:36:25Robert Paxton exactement
00:36:27donc à un moment ou à l'autre
00:36:29il faut être un peu sérieux et attentif
00:36:31on a entendu Samy
00:36:33on va faire réagir les vrais voix
00:36:35forcément Philippe Bilger ou Olivier Dardigolle
00:36:37ou Thierry Martin
00:36:39qui a beaucoup réagi
00:36:41moi en fait je pense qu'il y a
00:36:43il y a un sujet
00:36:45de tuer son père en politique
00:36:47et en fait depuis que
00:36:49Nicolas Sarkozy a perdu
00:36:51la présidentielle
00:36:53personne n'a tué Nicolas Sarkozy
00:36:55réellement
00:36:57pareil pour François Hollande au PS d'ailleurs
00:36:59c'est un peu différent
00:37:01et que du coup il y a un petit soucis
00:37:03c'est qu'on ne chasse plus
00:37:05en meute parce que
00:37:07il y a toujours le père qui est là
00:37:09alors peut-être certainement moins influent
00:37:11mais toujours bien présents pour
00:37:13intervenir
00:37:15émission fabuleuse, vous vous rendez compte qu'on cite
00:37:17Freud là, ça c'est totem et tabou
00:37:19le festin totem et mitch
00:37:21vous citez le livre
00:37:23le seul livre que vous avez lu
00:37:25totem et tabou
00:37:27moi j'ai surtout lu les tabous
00:37:29vous n'en avez aucun
00:37:31l'occasion de remercier
00:37:33chaleureusement Luc Gras
00:37:35politologue, merci beaucoup Luc Gras
00:37:37d'avoir été avec nous
00:37:39merci beaucoup Samy
00:37:41de nous avoir appelé
00:37:43Mike vous restez avec nous puisque vous êtes notre
00:37:45vraie voix du jour et vous allez pouvoir jouer
00:37:47contre ou tout contre
00:37:49nos vraies voix du jour
00:37:51à tout de suite
00:38:19et pas que
00:38:21Olivier Lartigolle
00:38:23Olivier Lartigolle
00:38:25et qui d'autre
00:38:27bien sûr Mike
00:38:29notre moniteur
00:38:31ça va Mike
00:38:33en tout cas on vous souhaite la bienvenue dans les vraies voix
00:38:35on est ensemble jusqu'à 19h
00:38:37tout de suite le quiz de l'actu
00:38:39les vraies voix sud radio
00:38:41le quiz de l'actu
00:38:43Mike il faut gagner
00:38:45on va essayer
00:38:47on croise les doigts de pied
00:38:49question qui c'est qui qui l'a dit
00:38:51à un point
00:38:53Jean-Luc Mélenchon est un obstacle à la
00:38:55victoire du Front Populaire
00:38:57Mike
00:38:59Raphaël Glucksmann
00:39:01c'est la première fois que j'ai une bonne réponse
00:39:03c'est la première fois que j'ai une bonne réponse
00:39:05c'est la première fois
00:39:07Philippe Goubia
00:39:09c'est moi
00:39:11non Cécile
00:39:13je n'ai pas dit que j'avais la bonne réponse
00:39:15je n'ai pas dit que j'avais la bonne réponse
00:39:17très clairement c'est moi
00:39:19tu le sais
00:39:21tout simplement j'ai fait exprès j'ai dit Ruffin
00:39:23je savais que tu allais dire François Ruffin
00:39:25ça prend plus de temps
00:39:27vous dites quoi ?
00:39:29on dit quoi ?
00:39:31vous dites quoi ? non parlez
00:39:33Olivier d'Artigolle
00:39:35merci Maxime
00:39:37c'est très net
00:39:39c'est très net
00:39:41qui c'est ?
00:39:43n'hésitez pas ça n'était qu'un point
00:39:45qui c'est qui qui l'a dit à deux points
00:39:47à François Ruffin
00:39:49si Mélenchon et FI ne t'avaient pas investi
00:39:51tu n'existerais pas
00:39:53et aujourd'hui tirer contre lui est ton assurance vie
00:39:55si belle soit-elle la Picardie n'est pas le pays
00:39:57rejoins le RN direct
00:39:59on gagnera du temps et de l'énergie
00:40:01Mike
00:40:03qui c'est qui qui l'a écrit
00:40:05Adrien Castaner
00:40:07allez
00:40:09c'était mieux parce que ça allait être un pugil
00:40:11ah ah ah
00:40:13qui c'est qui
00:40:15qui l'a dit à deux points sur l'IGEO
00:40:17organiser le plus grand événement
00:40:19planétaire il ne faut pas s'imaginer que c'est
00:40:21du pilotage automatique
00:40:23Mike
00:40:25Anne Hidalgo
00:40:27non
00:40:29bonne réponse
00:40:31et avec sa petite voix
00:40:33derrière
00:40:35j'ai laissé
00:40:37la ministre des sports
00:40:39bien sûr
00:40:41qui c'est qui qui l'a dit à trois points sur l'IGEO
00:40:43enfin
00:40:45ce qui flingue le pays c'est l'excès de dépenses publiques
00:40:47Mike
00:40:49et tout le monde le dit ça
00:40:51euh
00:40:53ah non tout le monde le dit pas
00:40:55qui c'est qui
00:40:57qui l'a dit Mike
00:40:59c'était sur Sud Radio
00:41:01bonne réponse
00:41:03Pierre
00:41:05il a dit
00:41:07je viens de dire Lysnard sauf qu'il l'avait dit avant vous
00:41:09comme vous l'aviez dit plus tôt par rapport à Philippe Bigel
00:41:11et moi je l'ai dit bien avant
00:41:13oui c'est ça
00:41:15bien sûr oui
00:41:17Philippe l'avait dit la semaine dernière
00:41:19comme il était en avance sur le truc
00:41:21oui je sais que c'est moi
00:41:23regardez la jeunesse derrière
00:41:25la jeunesse d'abord
00:41:27pour que je puisse gagner
00:41:29il faut vraiment que je prenne un temps d'avance considérable
00:41:31ne flattez pas la jeunesse
00:41:33oui oui
00:41:35j'ai pris un coup de vieux en tout cas
00:41:37qui c'est qui qui l'a dit deux points mon cher Mike
00:41:39je ne suis pas exagérément dur avec le Président de la République
00:41:41je dis ce que je pense
00:41:43Mike
00:41:45Gabriel Attal
00:41:47non
00:41:49c'est le même mais deux ans avant
00:41:51Philippe
00:41:53bonne réponse là il a été plus rapide
00:41:55Edouard Philippe
00:41:57président d'Horizon
00:41:59qui c'est qui qui l'a dit
00:42:01nous souhaitons que la majorité pénale soit à 16 ans
00:42:03Mike
00:42:05Jordan Bardella
00:42:07Attal
00:42:09même parti que Bardella
00:42:11il était vice-président
00:42:13bonne réponse
00:42:15ex-vice-président de l'Assemblée nationale
00:42:17deux points
00:42:19question qui c'est qui qui l'a dit à trois points
00:42:21le macronisme est
00:42:23hypercentriste c'est d'abord
00:42:25un égocentrisme
00:42:27c'est bon
00:42:29Mike
00:42:31Tonnelier
00:42:33non
00:42:35Ruffin
00:42:37Rotaillot
00:42:39il nous sort une Rotaillot
00:42:41ça y est
00:42:43ça le sauvera sur tous les jeux
00:42:45c'est la Rotaillot
00:42:47qui perd
00:42:49chaque fois il tape le Rotaillot
00:42:51il a fait une Rotaillot
00:42:53ADA puisque ça fait 5 points
00:42:55pour Olivier Dartigold
00:42:575 points pour Philippe Dijon avec les 3 points
00:42:59Rotaillot vous n'avez pas 10 points
00:43:01j'avais 4
00:43:03c'est incroyable
00:43:05Pierre-Yves Martin 3 et Mike 2
00:43:07mais quel truand
00:43:09le problème de Philippe Dijon c'est qu'il compte sur ses doigts
00:43:11mais comme il a plus de doigts que les autres
00:43:13Mike
00:43:15Mike
00:43:17merci beaucoup en tout cas d'avoir joué
00:43:19avec nous et d'avoir débattu
00:43:21avec nous on est très heureux
00:43:23au fait vous faites quoi dans la vie Mike
00:43:25alors dans la vie j'accompagne les start-up américaines
00:43:27les marches européennes dans la tech, l'IA
00:43:29la sécurité informatique
00:43:31je peux vous poser une question
00:43:33pourquoi sur tous les quiz
00:43:35il y a une fois Rotaillot
00:43:37c'est Philippe qui les fait
00:43:39mais malheureusement pas tous les quiz
00:43:41est-ce qu'ils ne parlent pas tous les jours
00:43:43je pensais que c'était un code vis-à-vis de Philippe
00:43:45c'est aussi
00:43:47Généralement quand je fais ça
00:43:49avec ma main montrant 5
00:43:51c'est la cinquième question
00:43:53non j'ai jamais eu droit à Fiotti, Rotaillot, Marlex
00:43:55une fois on l'avait fait
00:43:57on peut y aller
00:43:59vous aviez fait 12 au poil
00:44:01excusez-moi est-ce qu'on peut y aller
00:44:03oui
00:44:05on y va
00:44:07les vraies voix jusqu'à 19h
00:44:09merci beaucoup Mike
00:44:11bon retour à En Seine et Marne
00:44:13les vraies voix sud radio
00:44:15Philippe David, Cécile de Ménibus
00:44:17mais pas que
00:44:19puisque nous sommes très bien entourés
00:44:21avec Pierre-Yves Martin
00:44:23très très bien
00:44:25monsieur d'Artigol qui est en forme olympique
00:44:27tant pour le mieux
00:44:29à un mois du début des JO
00:44:31il a encore un oeil ouvert
00:44:33tout va bien
00:44:35j'ai combien de doigts
00:44:37Philippe Bilger est avec nous
00:44:39oui surtout qu'on va parler de rapports
00:44:41absolument
00:44:43ah oui voilà
00:44:45je vous laisse deviner
00:44:47dans un instant vous avez la parole avec Félix Mathieu
00:44:49Félix vous nous emmenez où aujourd'hui
00:44:51dans les gares avec de très gros mots
00:44:53qui s'affichent sur les murs des gares
00:44:55pour dénoncer les incivilités
00:44:57contre les agents SNCF
00:44:59il y en a eu tout de même 6000 l'année dernière
00:45:01et tout de suite Philippe David
00:45:03les vraies voix sud radio
00:45:05et aujourd'hui ce n'est pas le clocher
00:45:07que j'ai envie de remettre au milieu du village
00:45:09mais bien plus que ça
00:45:11puisqu'une étude publiée ce matin
00:45:13sur les consommations de drogue en France
00:45:15m'a mis hors de moi
00:45:17que dit cette étude de l'observatoire français des drogues
00:45:19et des tendances addictives
00:45:21qu'un français sur deux a déjà fumé un joint
00:45:23un taux qui atteint les 60% chez les 25-44 ans
00:45:25pire les chiffres de la hausse
00:45:27de l'expérimentation
00:45:29en 1992 elle touchait 12,7% des français
00:45:3128,7% en 2005
00:45:33en 2017
00:45:35elle approchait
00:45:37les 45%
00:45:39arrêtons avec les drogues douces
00:45:41même si je ne pense qu'il n'y a pas de drogue douce
00:45:43pour passer à la cocaïne, drogue dure s'il en est
00:45:45qu'elle ne fut pas ma surprise d'apprendre
00:45:47que 9,4% des français
00:45:49en avaient déjà consommé
00:45:51alors qu'il n'était que 5,7% en 2017
00:45:53une consommation
00:45:55qui a été multipliée par 10 en 30 ans
00:45:57et je ne comprends pas
00:45:59comment dans notre pays surprotégé socialement
00:46:01et dans lequel on ne vit pas si mal que ça
00:46:03comparé à nombre d'autres pays
00:46:05autant de monde ait besoin de consommer
00:46:07ces produits destinés
00:46:09à vous emmener vers des paradis très artificiels
00:46:11mais qui mènent en enfer
00:46:13enfer comme les règlements de comptes à la Kalachnikov
00:46:15entre trafiquants
00:46:17qui parfois tuent une jeune femme dans sa chambre
00:46:19d'une balle perdue
00:46:21enfer comme les gamins aux pieds brûlés par le kérosène
00:46:23en piétinant les feuilles de coca dans la forêt colombienne
00:46:25enfer comme pour
00:46:27les populations terrorisées par les trafiquants
00:46:29que ce soit dans les pays producteurs
00:46:31ou ici même en France dans les narco-quartiers
00:46:33des consommateurs à qui je voudrais
00:46:35rappeler ces propos d'Eric Dupond-Moretti
00:46:37je cite, je fais un lien direct
00:46:39entre les trafiquants et les consommateurs
00:46:41le confort festif donne des règlements de comptes
00:46:43tout ceux qui fument le petit pétard
00:46:45le samedi soir devraient s'en souvenir
00:46:47une réalité que beaucoup trop de monde
00:46:49en France semble avoir oublié.
00:46:51Philippe Bilger
00:46:53Vous avez raison et ce qui devient très inquiétant
00:46:55c'est de voir que
00:46:57l'usage de drogue est presque
00:46:59devenu un rig social
00:47:01au fond je me rappelle une époque
00:47:03où m'avait-on dit à Canal Plus
00:47:05celui qui ne se droguait pas
00:47:07était considéré comme un
00:47:09un débile.
00:47:11Pour un festival de Cagnes il y avait le saladier de con
00:47:13qui rentrait dans la boîte privée.
00:47:15Aujourd'hui ça devient la cocaïne
00:47:17par exemple ça devient
00:47:19heureusement tout le monde ne s'y abandonne pas
00:47:21mais ça devient très préoccupant.
00:47:23Olivier Dardigolle
00:47:25Ce que les experts des narco-trafiquants
00:47:27appellent le tsunami blanc
00:47:29avec 1000 tonnes de cocaïne
00:47:31qui arrivent sur le continent européen
00:47:33après la question que je me pose
00:47:35pourquoi est-ce qu'on a réussi à faire en termes de grandes campagnes
00:47:37publiques concernant par exemple la sécurité
00:47:39routière
00:47:41ou sur la consommation d'alcool
00:47:43pourquoi la puissance publique n'a jamais
00:47:45pris cette question à bras le corps
00:47:47avec des campagnes publiques
00:47:49officielles sur les dangers
00:47:51de la dépendance aux différentes drogues
00:47:53avec des relais forts dans l'éducation nationale
00:47:55et collectivité locale
00:47:57on pourrait mobiliser des moyens considérables pour
00:47:59alerter. Cela n'est pas fait.
00:48:01Pour vous répondre
00:48:03peut-être parce qu'il y a
00:48:05un sujet un peu tabou en fait
00:48:07que les pouvoirs
00:48:09publics portent
00:48:11ce sujet en prévention
00:48:13en communication etc
00:48:15c'est faire accepter aussi aux foyers
00:48:17familiaux qu'au sein de ces
00:48:19foyers il y a des enfants qui peuvent
00:48:21se droguer. Alors il y a
00:48:23effectivement un écart
00:48:25entre le joint fumé
00:48:27et la cocaïne
00:48:29mais moi je suis frappé de voir dans les
00:48:31brasseries, dans les restaurants
00:48:33le personnel, comment le personnel
00:48:35j'ai l'impression que tout le personnel
00:48:37toute bonne brasserie parisienne
00:48:39carbure à la cocaïne
00:48:41il y a une espèce de basaléo
00:48:43je l'expliquerai après
00:48:45mais moi j'ai la forme au moins
00:48:47j'y vais chez Polo
00:48:49il a fait une couscous, j'ai pas senti que
00:48:51tout le monde se déçoit
00:48:55Est-ce qu'il n'y avait pas une période
00:48:57où on disait finalement que les politiques
00:48:59en prenaient
00:49:01est-ce que c'est pas ça le tabou aussi
00:49:03pour tenir, on disait que
00:49:05les ministres
00:49:07c'est peut-être ça aussi
00:49:09c'est peut-être un tabou, c'est peut-être compliqué
00:49:11pas que politique
00:49:13tout ce qui relève d'une certaine forme d'élite
00:49:15de pouvoir économique, médiatique
00:49:17politique
00:49:19c'est difficile pour les pouvoirs publics
00:49:21de lancer des campagnes alors que certains de leur rang
00:49:23sont des consommateurs, c'est ça que je veux dire
00:49:25je t'en prends mieux
00:49:27voilà c'est ça
00:49:29je suis pas vite
00:49:31Si vous rigolez, si vous dites
00:49:33je comprends mieux, au final on part
00:49:37Philippe Bidjaf a dit
00:49:39dites-vous que j'ai toujours raison
00:49:41Les vraies voix sud-vasio
00:49:43et ils répondent ça va de soi
00:49:45j'adore
00:49:47malheureusement sur le jingle, c'est bête
00:49:49j'aurais aimé l'entendre
00:49:51Félix Mathieu, SNCF
00:49:53lance une étonnante
00:49:55campagne d'affichage contre les incibilités
00:49:57à l'encontre de ses agents
00:49:59de très gros mots placardés sur des affiches
00:50:01et on devine les insultes, malgré les étoiles
00:50:03à la place de certaines lettres pour les censurer
00:50:05va te faire en c***
00:50:07fils de p***
00:50:09autre affiche placardée
00:50:11par la SNCF, ton taf c'est de la m***
00:50:13ou encore
00:50:15ne me fais pas ch***
00:50:17espèce de c***
00:50:19bref, vous avez compris le principe
00:50:21des insultes tirées de situations
00:50:23réelles, et ce commentaire
00:50:25de la SNCF en plus petit, à lire en dessous
00:50:27vous trouvez ça violent ?
00:50:29nous aussi, une façon pour la compagnie
00:50:31d'alerter contre les violences verbales
00:50:33et parfois physiques contre ses agents
00:50:356000 recensés
00:50:37l'année dernière dans les trains et les gares en France
00:50:39soit en moyenne tout de même 16 par jour
00:50:41la compagnie le rappelle, le code de transport
00:50:43punit ces outrages jusqu'à
00:50:456 mois de prison et 7500 euros d'amende
00:50:47ça m'étonne pas
00:50:49moi j'aimerais qu'un jour
00:50:51on considérera que
00:50:53toute grossièreté
00:50:55sortie d'une bouche
00:50:57est une sorte de saliture
00:50:59intime
00:51:01indélébile, moi ça me
00:51:03met hors de moi lorsque des gens
00:51:05alors qu'ils ont à leur disposition
00:51:07un magnifique langage
00:51:09français, se permettent
00:51:11pour critiquer
00:51:13d'utiliser les grossièretés
00:51:15les plus vulgaires. Très court, très court
00:51:17Oui j'ai envie d'élargir à l'ensemble
00:51:19des fonctionnaires d'accueil
00:51:21souvent incatégorisés, fonction publique
00:51:23territorial, hospitalière
00:51:25au premier accueil, aux urgences
00:51:27c'est souvent aussi le cas. Et partout, dans les banques
00:51:29dans les taxis, dans les...
00:51:31Merci beaucoup en tout cas
00:51:33Félix et nous, en tout cas moi je leur apporte
00:51:35mon soutien parce que c'est vrai que
00:51:37vous avez le droit de ne pas être d'accord mais d'insulter
00:51:39c'est vraiment le langage du
00:51:41pleutre pour moi. Allez, merci beaucoup Félix
00:51:43Merci Félix, avec plaisir. Dans quelques instants
00:51:45le tour de table de l'actu de nos vrais voix, on parle de quoi
00:51:47avec Félix Bilger ? Je constate
00:51:49qu'au moins avant le 7 octobre
00:51:51François Ruffin n'était pas aussi courageux
00:51:53qu'aujourd'hui. Pierre-Yves Martin
00:51:55On va comprendre que la dissolution
00:51:57de l'Assemblée Nationale n'a pas seulement
00:51:59des impacts politiques.
00:52:01On va comprendre que les consignes de vote
00:52:03ne servent quasiment à rien
00:52:05Tout le monde va comprendre
00:52:07Tout le monde va comprendre
00:52:09A tout de suite !
00:52:11Les vrais voix Sud Radio, 17h20
00:52:13Philippe David, Cécile
00:52:15de Ménibus
00:52:17Les vrais voix sont de retour avec
00:52:19Bravo !
00:52:21Cécile de Ménibus
00:52:23Philippe David, Pierre-Yves Martin
00:52:25Olivier d'Artigolle, sous vos applaudissements
00:52:27Et vous 01826
00:52:29300 300
00:52:31Mais il est dingue ce garçon
00:52:33Mais on l'aime bien
00:52:35C'est pour ça qu'on l'aime
00:52:37J'ai dit Cécile de Ménibus, Philippe Bilger, Pierre-Yves Martin, Olivier d'Artigolle
00:52:39C'est vrai. Alors j'aimerais être cité
00:52:41deux fois. Ben là c'est fait
00:52:43Mais pourquoi vous n'allez pas citer ?
00:52:45Les crises de jalousie
00:52:51C'est le tour
00:52:53de table de l'ego
00:52:55Oui, là c'est même le tout à l'ego
00:52:57Allez on y va
00:52:59Je pense pas que deux trous du cul soient plus efficaces qu'un seul
00:53:01Vous avez raison, c'est exactement ce que je pense
00:53:03Le tour de table de l'actualité
00:53:05Ah ça vous va tellement bien
00:53:07Philippe Bilger, pour vous la dissolution a fait des miracles
00:53:09Enfin peut-être pas pour tout le monde
00:53:11Oui la dissolution à mon avis
00:53:13a libéré des audaces
00:53:15a libéré
00:53:17des paroles qui auparavant
00:53:19n'étaient pas capables de s'affirmer
00:53:21peut-être par peur
00:53:23par inconditionnalité
00:53:25et je pense que
00:53:27François Ruffin, en tout cas
00:53:29j'en ai discuté avec Olivier ailleurs
00:53:33avant le 7 octobre
00:53:35avait une particularité
00:53:37on sentait qu'il s'assignait
00:53:39à un destin personnel
00:53:41et en même temps
00:53:43il avait très peur de l'ogre Mélenchon
00:53:45et vieilliblement
00:53:47il faisait une avancée
00:53:49il opérait un retrait
00:53:51alors que depuis le 7 octobre
00:53:53et encore plus depuis la dissolution
00:53:55il a mis les pieds dans le plat
00:53:57puisqu'il a dit que Mélenchon
00:53:59était un obstacle à la victoire du Front Populaire
00:54:01Je n'étais pas d'accord
00:54:03avec vous il y a quelques heures
00:54:05cher Philippe
00:54:07mais ce soir je le suis
00:54:09je l'ai appelé différemment
00:54:17la manière dont vous l'avez
00:54:19exposé est très précisément
00:54:21ce que l'on a pu constater
00:54:23en effet
00:54:25et la question par rapport à François Ruffin
00:54:27c'est de savoir
00:54:29comment il va pouvoir capitaliser
00:54:31sur ce positionnement
00:54:33est-ce que cette prise de rue risque
00:54:35cette dimension frontale qu'il opère
00:54:37va lui générer des bénéfices politiques
00:54:39ou pas ?
00:54:41Il faut bien mesurer
00:54:43que le timing, c'est-à-dire
00:54:45à quelques jours du premier tour
00:54:47est particulièrement important
00:54:49c'est que tout simplement il est en campagne
00:54:51sur le terrain, dans sa circonscription
00:54:53et donc au regard des retours qu'il a
00:54:55je pense que cette parole publique
00:54:57est aussi une parole publique pour répondre
00:54:59à un très grand nombre de questionnements
00:55:01auxquels il a dû faire face dans sa campagne
00:55:03Mais il a toujours été comme ça
00:55:05Il a toujours bougé Ruffin
00:55:07Il a toujours été dans ses convictions
00:55:13J'ai l'impression
00:55:15qu'il n'a pas évolué avec le temps
00:55:21Dans ce qu'il dit de Mélenchon
00:55:23il a évolué
00:55:27Lorsqu'il a découvert l'importance du social
00:55:29au début ce n'était pas le cas
00:55:31il a changé
00:55:33A un moment donné
00:55:35il a compris que les filles faisaient
00:55:37fausse route en oubliant
00:55:39l'importance du social
00:55:43Si je me suis permis de contredire
00:55:45notre amie Matrix emblématique
00:55:47Oui, très
00:55:49Vous avez le droit
00:55:51mais je le note quand même
00:55:53Excusez-vous platement, il y a des choses
00:55:55le crime de lait de majesté quand même
00:55:57Je vous bèverai les pieds
00:55:59Oui, avec plaisir, on fera des photos
00:56:01Est-ce qu'on peut aller me chercher
00:56:03le dessinéateur ?
00:56:09Ça sent les vacances
00:56:15Lorsque l'on parle de dissolution à l'Assemblée
00:56:17on pense naturellement forcément
00:56:19à ce que ça va impacter
00:56:21Je ne sais pas si vous le savez
00:56:23mais je suis furieux
00:56:25par cette décision du Président de la République
00:56:27Je vous remercie
00:56:29Mais je ne voulais pas
00:56:31aborder et partager ce sujet-là
00:56:33sur l'impact politique, tout le monde en a
00:56:35parlé mille fois et mieux
00:56:37Mais ce que je constate c'est que
00:56:39depuis l'annonce de la dissolution
00:56:41ça a un impact
00:56:43désastreux sur l'économie de la France
00:56:47Les artisans, les commerces
00:56:49sont en
00:56:51berne, ne fonctionnent pas
00:56:53le mode de consommation s'est
00:56:55complètement assoupli
00:56:57Je ne parlerai pas
00:56:59des entreprises qui partent
00:57:01en faillite, sur le plan
00:57:03immobilier, les agents immobiliers
00:57:05reçoivent des appels pour annuler
00:57:07des promesses d'achat, des promesses de vente
00:57:09Il y a un vrai impact sur ça
00:57:11Qu'on soit indépendant, qu'on soit à la tête
00:57:13d'une entreprise, qu'on soit commerçant
00:57:15je trouve qu'on oublie complètement
00:57:17ces impacts-là et j'en veux
00:57:19beaucoup à celui qui a
00:57:21pris cette décision parce qu'une fois de plus
00:57:23on a oublié de réfléchir
00:57:25sur quel impact au quotidien
00:57:27de notre vie ça va avoir
00:57:29et que, qu'on soit de droite
00:57:31ou de gauche, force est de
00:57:33constater que sans économie
00:57:35c'est un peu plus compliqué pour vivre
00:57:37Olivier Darcigal
00:57:39C'est vrai que quand l'avenir est insécure, beaucoup de personnes
00:57:41peuvent reporter des décisions
00:57:43d'investissement
00:57:45On verra par exemple l'impact sur les soldes d'été
00:57:47qui sont lancés aujourd'hui, j'ai vu passer quelques articles
00:57:49en disant il faudra voir si le calendrier politique
00:57:51a une conséquence
00:57:53sur tout ça
00:57:55nous verrons bien, mais
00:57:57vous avez planté le décor
00:57:59Francis Palombic est le président
00:58:01de tous ces petits commerces
00:58:03craint effectivement un ralentissement
00:58:05Philippe Bilger
00:58:07On ne peut qu'approuver
00:58:09ce qui vient d'être dit
00:58:11les soldes, je les suis
00:58:13de très près
00:58:15On va en profiter pour vous offrir
00:58:17un très joli cadeau
00:58:19puisque vous allez
00:58:21avoir la possibilité
00:58:23Comment c'est dur aujourd'hui
00:58:25Vous êtes bien sur la messagerie de Cécile
00:58:27je ne suis pas là pour l'instant
00:58:29A l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques
00:58:31de Paris 2024
00:58:33vous allez pouvoir assister au basket
00:58:35et on va vous offrir deux fois
00:58:37trois places, donc deux gagnants
00:58:39aujourd'hui pour le 4 août à 21h
00:58:41c'est au stade Pierre-Mauroy à Lille
00:58:43Et ce sera un match vraiment
00:58:45très fort puisque ce sera Australie-France
00:58:47en basket féminin
00:58:49évidemment on sera tous derrière
00:58:51nos basketteuses qui avaient été très performantes
00:58:53il y a quatre ans au JO de Tokyo
00:58:55Alors écoutez bien, c'est trois fois
00:58:57deux places et ce sera le 4 août
00:58:59à 21h
00:59:01C'est ce que je n'ai pas dit
00:59:03Le 4 août à 21h au stade
00:59:05Pierre-Mauroy à Lille, offert par Sud Radio
00:59:07et le collectif Handicap Visuel
00:59:09puisque vous savez que vous allez avoir
00:59:11trois places mais vous aurez la possibilité d'emmener avec vous
00:59:13une personne en situation de handicap
00:59:15visuelle dont vous allez vous occuper
00:59:17et ça, on adore cette situation
00:59:19Philippe Bilger, entre
00:59:211 et 10, un chiffre ?
00:59:234 !
00:59:25Quatrième appel au standard
00:59:27et huitième appel au standard
00:59:290 826 300 300
00:59:31On fait une petite pause, on revient dans un instant
00:59:33Les vraies voix Sud
00:59:35Les vraies voix Sud Radio
00:59:3717h 20h, Philippe David, Cécile
00:59:39de Ménibus
00:59:41Quel bonheur de revenir
00:59:43dans cette compagnie, dans les vraies voix
00:59:45avec Cécile de Ménibus, Philippe Bilger
00:59:47Vous avez entendu ce qu'il avait dit
00:59:49Olivier d'Artigolle
00:59:51Lui, le plus modeste, Pierre-Yves Martard
00:59:53Super !
00:59:55Et nous étions il y a
00:59:57quelques instants sur le tour de table de l'actu
00:59:59de nos vraies voix, Olivier d'Artigolle
01:00:01Vous, votre actu, c'est
01:00:03Montbillet, au premier tour
01:00:05on choisit, au second tour on élimine
01:00:07Oui, je me pose une
01:00:09question sans avoir totalement
01:00:11la réponse, je suis intéressé
01:00:13d'avoir la réaction de nos amis
01:00:15le débat depuis 48h
01:00:17tourne autour des consignes
01:00:19de vote pour le second tour
01:00:21les ninis ou des fronts républicains
01:00:23faire barrage à un tel
01:00:25et j'ai passé quelques coups de téléphone
01:00:27autour de mon entourage
01:00:29Ah vous avez un entourage ?
01:00:31Et même des amis ?
01:00:33Pas comme vous, je ne suis pas comme un chien
01:00:35sans collier
01:00:38Mais non, vous êtes très entouré
01:00:40Et je me rends compte
01:00:42que les électeurs
01:00:44savent à peu près
01:00:46aujourd'hui
01:00:48assez précisément ce qu'ils vont faire
01:00:50c'est-à-dire il y a tout ce mondio
01:00:52politique et médiatique qui fait beaucoup
01:00:54de mousse sur les prises
01:00:56de position, en convoquant le
01:00:58banc et l'arrière-banc, en
01:01:00solamisant excessivement l'instant
01:01:02mais en fait les électeurs
01:01:04connaissent à peu près le paysage
01:01:06politique, l'offre politique
01:01:08ils ont aussi une réalité de circonscription qu'on ignore
01:01:10trop souvent, ils connaissent
01:01:12les candidats pour un certain nombre d'entre eux
01:01:14ils auront un paysage de second tour
01:01:16et
01:01:18ils feront ce qu'ils
01:01:20ont envie
01:01:22de faire en toute liberté
01:01:24sans se dire, tiens, un tel a quand même dit à la radio
01:01:26que, donc je suis très
01:01:28dubitatif sur les effets
01:01:30les conséquences réelles
01:01:32sur les comportements électoraux
01:01:34de toute cette
01:01:36médiatisation concernant le second
01:01:38tour.
01:01:40Je suis absolument d'accord avec vous Olivier
01:01:42et pour une autre raison
01:01:44et je vais tenter de le
01:01:46dire tout à l'heure dans le
01:01:48débat central qu'on va avoir
01:01:50c'est dans le fait que
01:01:52on est moins attaché
01:01:54aux nuances de certaines contradictions
01:01:56qu'à des blocs
01:01:58cette fois-ci et donc
01:02:00on a deux extrêmes
01:02:02et on a un bloc central
01:02:04et donc d'une certaine manière la conviction
01:02:06se fait plus rapidement.
01:02:08Alors moi je suis pas du tout d'accord
01:02:10Je vais vous réveiller tout ça
01:02:12vous allez voir
01:02:14Je pense qu'il y a une
01:02:16je suis d'accord avec vous naturellement
01:02:18il y a une différence
01:02:20au niveau de chaque corps
01:02:22électoral entre guillemets
01:02:24par exemple le corps électoral du RN
01:02:26j'ai l'impression qu'il est déjà très structuré
01:02:28très soudé
01:02:30qui s'exprime et qui
01:02:32il suit une vraie orientation
01:02:34donnée par le parti
01:02:36chez la majorité
01:02:38entre guillemets présidentielle
01:02:40chez les macronistes
01:02:42il y a peut-être plus d'élasticité
01:02:44et donc du coup on sait pas trop ce que ça va donner
01:02:46ce deuxième tour
01:02:48il y a une dimension un peu exceptionnelle
01:02:50je suis d'accord avec vous sur les précédentes élections
01:02:52où chacun
01:02:54personne n'avait vraiment besoin de suivre
01:02:56les orientations de tel ou tel parti
01:02:58et là comme il y a un contexte particulier
01:03:00il peut peut-être y avoir une dynamique d'obéissance
01:03:02entre guillemets
01:03:04j'aime pas trop ce mot là
01:03:06et donc du coup c'est peut-être la seule
01:03:08pour ma part c'est peut-être la seule chance
01:03:10du camp Macron de remonter la pente
01:03:12c'est cette espèce de réveil de dernière minute
01:03:14la main je peux pas faire ça
01:03:16entre guillemets
01:03:18Est-ce qu'on vote pour une figure comme les maires
01:03:20ou pour une étiquette la députation ?
01:03:22Là dans des scrutins
01:03:24aussi politisés on vote
01:03:26pour un bloc
01:03:28là aujourd'hui mais dans ce bloc là
01:03:30il peut y avoir bien sûr des personnalités
01:03:32on peut y compris
01:03:34le bloc peut être représenté par
01:03:36une candidature
01:03:38qui ne nous correspond pas
01:03:40il y a beaucoup d'éléments qui rentrent
01:03:42en ligne de compte
01:03:44il y a à la fois un vote très politique
01:03:46et puis une adhésion ou pas à une personnalité
01:03:48un tempérament
01:03:50un ancrage mais encore une fois
01:03:52je suis persuadé que
01:03:54l'écrasante majorité des gens
01:03:56qui vont aller voter
01:03:58ça va à peu près selon les configurations
01:04:00ce qu'ils vont faire pour le second tour.
01:04:02J'ai l'impression que les consignes de vote à l'époque
01:04:04feu les grands partis
01:04:06on disait tous tout le monde votait pour un tel
01:04:08aujourd'hui la puissance du parti politique
01:04:10d'aller au vote
01:04:12est-ce que ça fonctionne encore ?
01:04:14A droite on voit que c'est pas trop ça
01:04:16mais peut-être à gauche ?
01:04:18Je trouve qu'il y a...
01:04:20C'est le docteur S-gauche
01:04:22livré à moi.
01:04:24Je trouve, Cécile, que vous avez raison
01:04:26il me semble que
01:04:28la puissance des partis a diminué
01:04:30et qu'on y voit aussi
01:04:32une des conséquences de l'individualisation
01:04:34de notre société
01:04:36après tout
01:04:38qu'il n'y ait plus de maître à penser
01:04:40ou à voter
01:04:42ça me paraît plutôt une bonne chose.
01:04:44Non mais sur le bloc de gauche
01:04:46quand on a vraiment des familles
01:04:48politiques très identifiées
01:04:50à gauche, quand on vient d'une histoire
01:04:52on sait par exemple qu'au second tour on ne vote pas RN
01:04:54c'est dans l'ADN
01:04:56si vous voulez.
01:04:58C'est d'ailleurs ce sur quoi
01:05:00c'est ce que
01:05:02les contacts que j'ai
01:05:04c'est d'ailleurs ce que
01:05:06c'est d'ailleurs ce que
01:05:08par exemple la CGT
01:05:10dans ses rangs a des votants...
01:05:12Non mais là je vous parlais vraiment d'un électeur
01:05:14c'est vrai, je ne parlais pas
01:05:16de la sociologie électorale
01:05:18quelqu'un très marqué à gauche
01:05:20qui a voté à gauche dans sa vie
01:05:22qui est engagé etc...
01:05:24Après
01:05:26c'est ce que d'ailleurs
01:05:28le président a sous-estimé
01:05:30si cette coalition s'est constituée
01:05:32aussi rapidement
01:05:34c'est justement sur ce ressenti.
01:05:36Merci beaucoup.
01:05:38Vous vouliez dire un truc ?
01:05:40En tout cas en termes d'histoire
01:05:42politique française
01:05:44on a vu que dans les précédentes élections
01:05:46un électeur
01:05:48d'extrême gauche
01:05:50pouvait passer à l'extrême droite
01:05:52et réciproquement
01:05:54il y avait quand même une valse
01:05:56alors c'est peut-être plus vrai en 2024
01:05:58mais dans les décennies précédentes
01:06:00c'était vrai.
01:06:02Après sur la gauche il y a quand même deux mouvements
01:06:04enfin il y a deux tendances qui sont particulières
01:06:06en 2024
01:06:08c'est que Glucksmann a quand même réussi à recréer
01:06:10une dynamique
01:06:12à la surprise de tout le monde
01:06:14et de manière plutôt raisonnée
01:06:16et puis il y a ce LFI
01:06:18dont on ne sait pas trop comment il va
01:06:20percuter
01:06:22le score électoral.
01:06:24Merci beaucoup messieurs.
01:06:36Alors parlons vrai, est-ce que les débats
01:06:38influencent encore votre vote ?
01:06:40Et aux promesses des candidats ?
01:06:42Et à cette question, qui vous a le plus convaincu dans le débat d'hier ?
01:06:44Vous dites Gabriel Attal à 6%
01:06:46Jordan Bardel à 68%
01:06:48Emmanuel Bompard à 26%
01:06:50Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:06:52Et Philippe Moreau-Chevrolet
01:06:54est avec nous, consultant en communication politique
01:06:56professeur de communication à Sciences Po
01:06:58Bonsoir monsieur, merci d'avoir accepté
01:07:00notre invitation. Petite question très courte
01:07:02et une réponse très courte dans ce type de débat
01:07:04qu'est-ce qui est le plus important ?
01:07:06Le fond ou la forme ?
01:07:08Bonsoir, alors la forme
01:07:10compte énormément parce qu'on a très peu
01:07:12de temps pour convaincre face à deux autres
01:07:14adversaires. On en parle dans un instant, soyez
01:07:16les bienvenus, 0826 300 300
01:07:18vous voulez débattre avec Philippe Bilger, avec Pierre-Yves Martin
01:07:20et avec Olivier Dartigolle, vous êtes
01:07:22les bienvenus.
01:07:26C'est les vrais voix jusqu'à 19h
01:07:28avec nos vrais voix du jour, Philippe
01:07:30Bilger, Pierre-Yves Martin et Olivier
01:07:32Dartigolle. Et vous 0826
01:07:34300 300, vous voulez débattre
01:07:36avec eux, vous êtes forcément les bienvenus
01:07:38on est ensemble jusqu'à 19h. Tout de suite le
01:07:40coup de projecteur des vraies voix.
01:07:42Les vraies voix Sud Radio, le
01:07:44coup de projecteur des vraies voix.
01:07:46A 24 ans, vous partirez avec
01:07:4842 années de cotisation
01:07:50c'est-à-dire 66 ans. Pourquoi ?
01:07:5266 ans, donc plus tard que dans
01:07:54la réforme actuelle.
01:07:56Mais par contre il y a des économistes qui l'ont fait à votre place
01:07:58qui ont chiffré votre programme. Qu'est-ce qu'ils ont dit ?
01:08:00Ils ont dit que votre programme conduirait à
01:08:02l'enrichissement des 10% les plus riches
01:08:04au détriment des 30%
01:08:06les plus pauvres.
01:08:08Jordan Bardella nous propose un monde
01:08:10où on ne paye pas d'impôts jusqu'à 30 ans et où on arrête
01:08:12de travailler à 60 ans, où en même temps on baisse
01:08:14les taxes et on augmente les dépenses. Qui paye dans
01:08:16votre modèle ? Qui paye dans votre modèle
01:08:18où on ne paye pas d'impôts jusqu'à 30 ans et on arrête de bosser
01:08:20à 60 ans et où en même temps on baisse toutes les taxes ?
01:08:22Hier soir
01:08:24sur TF1, Attal, Bardella
01:08:26bon part, débat
01:08:28entre politiques sur
01:08:30le pouvoir d'achat, les impôts, la retraite
01:08:32et l'immigration, notamment
01:08:34le premier ministre et le président du RN
01:08:36remontent encore sur le ring
01:08:38jeudi soir, cette fois-ci sur France 2 avec le
01:08:40premier secrétaire
01:08:42du PS et ce sera Olivier Faure.
01:08:44Parlons vrai, trouvez-vous les
01:08:46leaders politiques au niveau de ceux
01:08:48de la fin du siècle dernier ou du début de ce
01:08:50siècle ? Est-ce que cette campagne, après celle
01:08:52des européennes, aura permis la mise sur orbite
01:08:54d'une nouvelle génération de
01:08:56personnalités politiques ? Et à cette
01:08:58question, qui vous a le plus convaincu dans le débat d'hier ?
01:09:00Vous dites, pardon, à 6%
01:09:02Gabriel Attal, à 68%
01:09:04Jordan Bardella et à 26%
01:09:06Manuel Bompard.
01:09:08Philippe Moreau-Chevrolet est avec nous, consultant en communication politique
01:09:10et professeur de communication à Sciences Po.
01:09:12Merci d'avoir accepté notre
01:09:14invitation. Petit tour de table d'abord
01:09:16de nos vrais voix, Philippe Bilger.
01:09:18Je suis heureux
01:09:20sans tomber dans un
01:09:22narcissisme médiatique
01:09:24d'avoir pu dire tout à l'heure
01:09:26à quel point, de mon point de vue
01:09:28bien sûr, sur le plan de la
01:09:30forme, Gabriel Attal avait
01:09:32dominé, c'est trop dire,
01:09:34avait été le meilleur
01:09:36dans le débat et
01:09:38malgré certains défauts
01:09:40qui, peut-être, lui ont permis
01:09:42de donner cette impression.
01:09:44Interrompre sans cesse
01:09:46et puis, avec une vivacité
01:09:48intellectuelle, montrer qu'il
01:09:50était capable de
01:09:52répliquer de manière
01:09:54brillante. Et
01:09:56c'est d'autant plus remarquable
01:09:58de sa part que, comme les
01:10:00auditeurs de Sud Radio semblent
01:10:02valider, sa cause
01:10:04n'était pas la meilleure.
01:10:06Il est toujours plus
01:10:08difficile de soutenir
01:10:10l'existant, alors que
01:10:12les oppositions ont un
01:10:14champ apparemment plus confortable.
01:10:16Ma seconde observation,
01:10:18c'est le fait que, en réalité,
01:10:20en dehors de
01:10:22citoyens compulsivement
01:10:24attachés à regarder
01:10:26tous les débats politiques, comme
01:10:28moi, par exemple,
01:10:30je comprends
01:10:32qu'ils ne les regardent plus
01:10:34trop ou qu'ils sont
01:10:36souvent déçus par ces débats
01:10:38tout simplement parce qu'en
01:10:40réalité, ils estiment
01:10:42qu'ils sont déjà convaincus
01:10:44et qu'ils n'ont pas besoin de les voir
01:10:46et, de fait, je pense que
01:10:48les débats, même celui d'hier,
01:10:50austère, aride,
01:10:52un peu pénible par moment,
01:10:54n'a pas convaincu, sauf
01:10:56au-delà de ceux qui l'étaient
01:10:58déjà, à propos
01:11:00de ces trois catégories fondamentales,
01:11:02les deux extrêmes,
01:11:04bien sûr, et le bloc central.
01:11:06Pierre Yvesmart.
01:11:08Je suis d'accord avec les points
01:11:10que Philippe a soulevés.
01:11:12Moi, j'ai une question. J'ai l'impression
01:11:14que, depuis quelques années,
01:11:16ce type de débat télévisuel
01:11:18n'a plus d'influence
01:11:20sur l'électorat. J'ai l'impression qu'en fait,
01:11:22on continue à faire semblant
01:11:24mais que les
01:11:26téléspectateurs ne prêtent
01:11:28plus grande attention à ces débats,
01:11:30même si, hier soir, il y a eu 5 200 000
01:11:32auditeurs suivant
01:11:34l'audimétrique, ce qui est quand même
01:11:36un bon score, mais je n'ai pas l'impression que ça imprègne.
01:11:38En tout cas, l'acte de
01:11:40regarder un débat télévisuel
01:11:42il y a
01:11:4415-20 ans avait
01:11:46un vrai impact, un vrai rôle pour
01:11:48prendre ses décisions, ses positions.
01:11:50Je l'ai bien aimé, je confirme mon vote.
01:11:52Là, j'ai l'impression que ça se passe complètement ailleurs
01:11:54parce que les codes de communication ont
01:11:56complètement évolué, parce qu'on a
01:11:58des réseaux sociaux qui sont
01:12:00venus capter l'attention
01:12:02et que, finalement, un débat sur TF1
01:12:04ça sert moins ou plus à grand-chose
01:12:06alors que de faire le pitre en vidéo
01:12:08sur TikTok, c'est beaucoup plus
01:12:10efficace.
01:12:12Et il y a
01:12:14l'après-débat, c'est-à-dire
01:12:16qu'il y a très rapidement les capsules
01:12:18réalisées par
01:12:20les uns et les autres pour mettre en valeur
01:12:22certains moments du débat
01:12:24et puis ce qui se dit sur le débat.
01:12:26C'est-à-dire, en effet, 5 millions
01:12:28c'est pas rien, mais il y a aussi des personnes
01:12:30qui n'étaient pas derrière leur écran
01:12:32mais qui au café le lendemain
01:12:34ou au boulot, entendent dire
01:12:36ça s'est plutôt bien passé pour un tel
01:12:38ou tiens, Bardella a 10,66 ans à la retraite
01:12:40bon, mais c'est pas ce qu'il proposait.
01:12:42Il y a l'infusion du débat
01:12:44dans la société,
01:12:46dans les jours qui suivent.
01:12:48Sur ce type de débat, il y a bien sûr la forme
01:12:52et il faut éviter
01:12:54le crash-test sur un sujet, c'est-à-dire
01:12:56ne pas avoir la réponse, être à côté
01:12:58perdre
01:13:00sa maîtrise.
01:13:02J'ai l'impression que hier, personne a connu un crash-test.
01:13:04Non.
01:13:06Philippe Moreau-Chevrolet, qui est avec nous, consultant
01:13:08en communication politique et professeur de communication
01:13:10à Sciences Po. Difficile
01:13:12de se faire une idée
01:13:14vraiment d'un programme
01:13:16dans un brouhaha tel que ce débat hier ?
01:13:18Alors, le programme,
01:13:20oui, c'était très difficile. On pouvait se faire une idée
01:13:22à peu près des personnages qu'on avait
01:13:24en face de nous.
01:13:26Le meilleur sur la forme, c'était très clairement
01:13:28Bardella, parce qu'il dominait déjà
01:13:30beaucoup la scène physiquement, par la voix
01:13:32aussi, il a cette présence.
01:13:34Le meilleur sur le fond,
01:13:36c'était Gabriel Attal, qui a d'ailleurs
01:13:38explosé Bardella façon pull
01:13:40sur cette idée de supprimer
01:13:42l'impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans.
01:13:44Ça a été vraiment très douloureux
01:13:46pour Bardella. Et puis
01:13:48Manuel Bompard, il avait juste à être
01:13:50l'inverse de tout ce que Elifi a fait depuis
01:13:522022. C'était d'être
01:13:54calme, posé et sur les enjeux.
01:13:56Donc, il a gagné des points
01:13:58simplement en n'étant
01:14:00pas là où on l'attendait, en quelque sorte.
01:14:02Philippe Moreau-Chevrolet,
01:14:06je ne suis pas du tout d'accord
01:14:08avec vous,
01:14:10sur un point,
01:14:12sur la forme,
01:14:14je trouve que Jordan Bardella
01:14:16n'est pas dénué de talent,
01:14:18bien sûr, mais sa grande
01:14:20faiblesse par rapport
01:14:22à Gabriel Attal, c'est
01:14:24qu'on sent qu'il
01:14:26a encore une approche
01:14:28scolaire de l'oralité.
01:14:30C'est-à-dire qu'elle est très
01:14:32stéréotypée, d'une certaine
01:14:34manière, à la Chirac.
01:14:36Mais il fera des progrès.
01:14:38Voilà un jeune
01:14:40homme qui a de l'avenir.
01:14:42C'est clair, mais je pense que Gabriel
01:14:44Attal, sur le plan de la
01:14:46forme, a en
01:14:48quelque sorte
01:14:50l'a emporté.
01:14:52Philippe Moreau-Chevrolet.
01:14:54Je ne suis pas d'accord avec ça, parce que, simplement,
01:14:56il y avait une différence de
01:14:58positionnement.
01:15:00D'abord, il le dominait vraiment physiquement.
01:15:02Les équipes de Gabriel Attal
01:15:04avaient dû travailler sur le
01:15:06positionnement des candidats, l'éclairage,
01:15:08éventuellement, rehausser la hauteur
01:15:10de Gabriel Attal. Ça paraît stupide,
01:15:12mais c'est fait à l'étranger,
01:15:14dans toutes les démocraties, on travaille ça.
01:15:16Là, on ne travaille pas.
01:15:18Il se retrouve dominé.
01:15:20Il avait du mal à s'imposer
01:15:22parce qu'il était attaqué des deux côtés.
01:15:24C'est ce que disait le positionnement du milieu.
01:15:26Après, sa compétence
01:15:28était évidemment supérieure à celle de Bardella.
01:15:30Il n'y a pas de doute là-dessus.
01:15:32Mais sur la forme, j'ai trouvé que Bardella
01:15:34était supérieur.
01:15:36J'aurais plutôt tendance à
01:15:38être d'accord avec Philippe Bilger.
01:15:40Il y a quand même chez
01:15:42Jordan Bardella quelque chose
01:15:44de trop mécanique,
01:15:46dont il n'arrive pas à se défaire
01:15:48malgré les exercices
01:15:50réguliers depuis
01:15:52l'élection européenne.
01:15:54Face à cette mécanique,
01:15:56il y a quelque chose
01:15:58chez Gabriel Attal de plus délié,
01:16:00de plus souple
01:16:02dans l'argumentaire.
01:16:04Sur certains moments, ça s'est véritablement
01:16:06vu et ressenti.
01:16:08Même sur la façon dans le corps
01:16:10de ce qu'il envoie.
01:16:12On voyait un Bardella très rigide hier.
01:16:14En même temps,
01:16:18Bardella, comme il a
01:16:20des bonnes vidéos sur TikTok,
01:16:22son capital sympathie image,
01:16:24il est pour moi complètement
01:16:26préservé.
01:16:28Je ne sais pas.
01:16:30Ce serait intéressant
01:16:32de savoir d'ailleurs.
01:16:34Philippe Moreau-Chevrolet,
01:16:36vous êtes un éminent communiquant,
01:16:38consultant communication politique et prof de communication
01:16:40à Sciences Po. Quand on voit le président
01:16:42de la République qui fait des vidéos
01:16:44avec Mike Fly et Carlito, notamment,
01:16:46ce qui est quand même surprenant, est-ce que les réseaux
01:16:48sociaux, ça a ce poids
01:16:50aujourd'hui dans la politique,
01:16:52en ayant au moins pour partie remplacé les chaînes
01:16:54de télé ?
01:16:56Après, pas sur les mêmes personnes.
01:16:58Ce que vous venez de dire est très intéressant.
01:17:00C'est vrai que qui va regarder
01:17:02des émissions de télé de ce type ? Plutôt des électeurs
01:17:04âgés. C'est vrai que Bardella
01:17:06était rigide.
01:17:08C'est vrai aussi qu'il était beaucoup moins connaisseur
01:17:10des dossiers, beaucoup plus heurté
01:17:12que Gabriel Attal.
01:17:14Il y a aussi le fait que le programme du RN
01:17:16qu'on lui donne à réciter
01:17:18n'est pas au point. Il a été visiblement improvisé
01:17:20sur beaucoup d'éléments.
01:17:22Ça pèse quand même dans son rendu
01:17:24probablement aussi dans son exemple.
01:17:26Il y a quelque chose sur TikTok
01:17:28qui se crée, qui est de l'ordre
01:17:30du physique, du sexy,
01:17:32absolument tout
01:17:34sauf politique. Et Bardella
01:17:36joue depuis le début, tout à fait
01:17:38délibérément, de vidéos qui sont
01:17:40sexy et pas politiques.
01:17:42Il crée une image.
01:17:44Pardon. Vous étiez
01:17:46véritablement
01:17:48le contradicteur de Bardella
01:17:50par exemple dans des débats
01:17:52politiques.
01:17:54On voit bien
01:17:56comment il pourrait déstabiliser.
01:17:58C'est-à-dire
01:18:00qu'il suit une ligne
01:18:02rectiligne,
01:18:04prévisible
01:18:06et rien ne serait pire
01:18:08pour lui. On l'a vu parfois dans
01:18:10des débats avant les
01:18:12européennes que d'être
01:18:14contraint de se détourner
01:18:16de sa question de cours.
01:18:18Et ça, il serait très simple
01:18:20de le déstabiliser
01:18:22par des interrogations surprenantes
01:18:24qu'il obligerait à inventer
01:18:26dans l'instant ce que
01:18:28généralement il apprend avant.
01:18:30Il est certain
01:18:32qu'il n'est pas au niveau
01:18:34de débattre avec un Emmanuel Macron
01:18:36ou d'une façon générale avec un
01:18:38Jean-Luc Mélenchon ou un vrai seigneur.
01:18:40Mais là, pour l'instant, il a
01:18:42en face de lui des aspirants
01:18:44Premier ministre ou un Premier ministre en exercice
01:18:46qui sont tous juniors. Moi je pense
01:18:48que si je me mets à la place des électeurs
01:18:50seniors qui regardaient l'émission hier soir,
01:18:52ils changent d'univers.
01:18:54Ça commence par les âges.
01:18:56L'émission commence par les âges.
01:18:58Et Gilles Boulot récite 28 ans,
01:19:0035 ans, 38 ans.
01:19:02On est dans une période d'anxiété
01:19:04maximale, on va dire, dans le pays.
01:19:06Et on se réfère à eux
01:19:08et on les regarde comme étant peut-être l'avenir.
01:19:10C'est à la fois
01:19:12réjouissant parce qu'il y a un transfert de génération
01:19:14et totalement anxiogène.
01:19:16Mais est-ce que le niveau
01:19:18des politiques a baissé ? Je vais vous avouer,
01:19:20il y a quelque temps, j'ai re-regardé
01:19:22les débats de 74 et 81,
01:19:24jusqu'à Armiterrand dans les deux cas de figure.
01:19:26L'un avait 48 ans,
01:19:28l'autre 58. Et après,
01:19:30évidemment 7 ans de plus, 55-65
01:19:32pour les deux débats.
01:19:34Mais on a l'impression d'être culturellement
01:19:36dans un autre univers par rapport
01:19:38à la jeune classe politique.
01:19:40Vous êtes d'accord ou je suis vraiment un vieux
01:19:42ringard indécrotable ?
01:19:44Merci !
01:19:46C'est la culture générale qui fait la différence.
01:19:50Je pense que ce qui était
01:19:52véritablement un peu
01:19:54sidérant hier, quand il faut bien l'avouer,
01:19:56c'est qu'on avait le sentiment qu'aucun
01:19:58des trois n'avait vraiment
01:20:00de programme avec une lisibilité,
01:20:02des fondamentaux qui auraient été étudiés.
01:20:04Et on est dans une période de crise
01:20:06aiguë et on n'a pas...
01:20:08Moi j'ai l'impression qu'ils sont un peu
01:20:10assis sur du sable quand même tous.
01:20:12Ce qui est terrible, pardon je rebondis,
01:20:14c'est que les éléments de langage
01:20:16qu'on a entendus hier ont été entendus
01:20:18sur toutes les chaînes de télé,
01:20:20des différents députés à droite et à gauche
01:20:22et on les a réentendus là.
01:20:24On sent quand même que ça récite
01:20:26parce que Jordan Bordala,
01:20:28quand on lui posait une question, il disait
01:20:30oui je vais répondre, mais il allongeait son programme
01:20:32et il ne répondait jamais aux questions.
01:20:34Moi j'ai l'impression, pour rebondir
01:20:36sur ces sujets-là,
01:20:38qu'en fait il n'y a effectivement
01:20:40non pas de vision, pas de projet politique
01:20:42parce qu'en 2022,
01:20:44il n'y a pas eu de programme
01:20:46présenté par la majorité présidentielle.
01:20:48Et comme il n'a pas présenté
01:20:50de programme, il n'y a pas eu de débat d'idées,
01:20:52donc du coup ça fait depuis 2017
01:20:54qu'on n'a plus de sujet
01:20:56de c'est quoi la vision de la France,
01:20:58comment on va avancer, etc.
01:21:00Et donc du coup là, comme il y a eu un effet de surprise
01:21:02avec cette dissolution,
01:21:04personne n'a eu le temps,
01:21:06les mentors qui font les projets politiques
01:21:08des partis n'ont pas eu le temps de bosser,
01:21:10il n'y a pas eu d'innovation.
01:21:12Et c'est dommage d'ailleurs pour LR,
01:21:14pour revenir sur le sujet précédent,
01:21:16parce que pour eux ça aurait été une bonne façon
01:21:18de revenir dans le match.
01:21:20Par rapport à la réflexion de Philippe David,
01:21:22est-ce que ce que vous pointez
01:21:24pour la politique au regard de l'exemple
01:21:26d'Illustre Ancien et des émissions
01:21:28politiques qui existaient
01:21:30à l'époque, est-ce que votre constat
01:21:32on ne peut pas l'élargir à l'ensemble de la société ?
01:21:34Est-ce que notre exigence vis-à-vis
01:21:36de la politique, on peut ne pas l'avoir
01:21:38pour l'ensemble de la société, que ce soit le monde médiatique,
01:21:40que le lien à la culture,
01:21:42c'est-à-dire que les politiques
01:21:44dans ce moment-là, cette nouvelle génération,
01:21:46est aussi le reflet de notre société ?
01:21:48Absolument. Merci beaucoup
01:21:50Philippe Moreau-Chevrolet, consultant
01:21:52en communication politique.
01:21:54Tout à fait.
01:21:56Je n'ai pu dire n'importe quoi,
01:21:58mais c'est absolument...
01:22:00Mais vous avez dit n'importe quoi.
01:22:02Ce qui ne change pas d'ailleurs.
01:22:04Vous permettez que je dise au revoir.
01:22:06Merci beaucoup Philippe Moreau-Chevrolet,
01:22:08consultant en communication politique
01:22:10et professeur de communication à Sciences Po.
01:22:12Merci beaucoup d'avoir été avec nous
01:22:14et notre gagnant est avec nous, Dominique.
01:22:16Bonsoir Dominique.
01:22:18Dominique ?
01:22:20Vous êtes avec qui ?
01:22:22Vous approchez du temps maximum autorisé pour...
01:22:24Ah ben d'accord, on a perdu Dominique.
01:22:26Voilà, en tout cas c'est Dominique de Toulouse
01:22:28qui a gagné ses 3 places
01:22:30pour le basket,
01:22:32et Patrick du Nord.
01:22:34Donc félicitations, ce sera pour voir
01:22:36Australie-France féminine lors des Jeux Olympiques
01:22:38au stade Pierre Moreau,
01:22:40le 4 août à 21h,
01:22:42et évidemment aller les bleus.
01:22:44Et c'est offert par Sud Radio et le collectif
01:22:46Handicap Visuel puisque vous allez pouvoir
01:22:48avoir la possibilité d'emmener une personne en situation de handicap.
01:22:50On est ravis de ce cadeau,
01:22:52merci beaucoup Philippe Bilger, merci Pierre-Yves,
01:22:54Martin, merci Olivier Dard,
01:22:56c'est dégueulasse pour tout.
01:22:58Et dans un instant
01:23:00avec Philippe David, on reste ensemble,
01:23:02on va vous parler de la fashion.
01:23:04Faut-il s'en méfier ?
01:23:06Je crois que la réponse sera oui dans un instant.

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