Jonathan Siksou, journaliste, réagit à la balance entre LFI et RN à Marseille : «Le déclassement, quand il est social se déclasse soi-même de la vie démocratique de son pays».
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00:00Malheureusement, sur ce dossier-là, je crois en une certaine fatalité.
00:04Le Rassemblement national ne résoudrait pas des problèmes que d'autres parties n'ont pas résolus.
00:08Parce que, comme vous venez de le dire très justement, Marseille a 40 ans de retard.
00:12— 40 ans d'avance. — Ou 40 ans d'avance, effectivement.
00:17Et malgré les milliards déversés par Emmanuel Macron, la ville ne semble pas évoluer davantage
00:25pour ses habitants, du moins, pour ce qui est d'organiser de grands événements, etc.
00:29La ville sait les accueillir, mais c'est pas sale au quotidien des Marseillais.
00:34Et les chiffres de l'abstention que vous évoquiez dans certains quartiers qui dépassent plus de 60%, c'est considérable.
00:41Et on en vient à penser que le déclassement, quand il est social, il va jusqu'à se déclasser soi-même
00:48de la vie démocratique de son propre pays. Et c'est, je crois, malheureusement, une illustration de cela.
00:54— Sous-titrage Société Radio-Canada