Au Coeur de la Mêlée Le Mag : Les Bleus du 7 historiques !

  • il y a 6 mois
Au Coeur de la Mêlée, tous les lundis soir de 20h à 21h, pour revenir sur l'actualité rugby du week-end.

Trois invités pour participer viennent au micro de Sud Radio :
- Vincent Clerc : ex-international français (67 sélections) ;
- Nans Ducuing : arrière de l'Union Bordeaux Bègles ;
- Jérôme Daret : entraîneur de l'équipe masculine de France 7

Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.

Au programme de l'émission :
- Retour sur le sacre des Bleus du 7 à Los Angeles ;
- Bordeaux-Bègles retrouve la confiance après sa victoire au Racing 92 ;
- Entretien avec Jérôme Daret, entraîneur de France 7 masculin

---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-03-04##

Category

🥇
Sports
Transcript
00:00 Au coeur de la mêlée, notre émission du lundi soir sur Sud Radio avec Yoann UG, Philippe Spanguero,
00:05 SOMER ce soir, les stars françaises du SEVEN à Los Angeles,
00:09 l'entraîneur de l'équipe de France Jérôme Darré sera notre invité d'ici quelques minutes.
00:13 Il a brillé avec les bleus à 7 ou à 15, Vincent Clair sera avec nous en ouverture de cette émission,
00:19 on parlera du SEVEN, on le disait, puis on se projettera sur le déplacement des bleus à Cardiff.
00:23 Le débrief du week-end côté top 14, l'UBB retrouve des couleurs nonce du coin,
00:28 l'arrière bordelais sera notre invité, vous aussi, vous êtes les bienvenus bien sûr au Standard de Sud Radio,
00:33 vous êtes les bienvenus au 0826 300 300.
00:36 Bonsoir à tous, bonsoir Yoann et bonsoir Philippe.
00:42 Bonsoir messieurs.
00:44 Salut à tous.
00:45 Bonsoir Quentin Cabanis, l'homme qui est à la fois aux commandes, c'est-à-dire à la réalisation,
00:52 et à la fois aussi aux infos, il surveille tout, c'est un peu notre rélibrica.
00:56 Salut ! Allez, les dernières infos rugby à retenir de ce lundi.
01:00 Les dernières infos, c'est évidemment les Français vainqueurs du tournoi du SEVEN de Los Angeles,
01:05 avec une victoire en finale face à la Grande-Bretagne 21 à 0.
01:09 C'est le premier titre en SEVEN depuis 2005, les bleus sont passés de la 7ème place au rang mondial
01:16 à la 4ème place grâce aux 20 points empochés en Californie.
01:19 Les filles, malgré la contre-performance avec une élimination en quart de finale,
01:23 restent 3ème du classement mondial.
01:26 La prochaine étape du circuit de SEVEN se déroulera en Asie, et plus précisément à Hong Kong.
01:30 Ce sera du 5 au 7 avril prochain.
01:33 Jean-Baptiste Aldiger officialise son départ au cours d'une réunion qui s'est déroulée cet après-midi au stade Aguilera.
01:39 Le président du Biarritz Olympique a officialisé auprès de ses joueurs son départ,
01:44 ainsi que celui de son propriétaire Louis Vincent Gave à l'issue de la saison.
01:48 C'est désormais officiel.
01:49 On a la liste des 34 pour le Pays de Galles, Fabien Galtia a dévoilé cette liste de 34 joueurs retenus pour préparer la rencontre,
01:56 avec notamment des choix marquants, Flamand et Meafoo de retour dans le groupe après les blessures,
02:01 Pierre-Louis Barassi profite de la suspension de Danty, Antoine Asteuil est de retour suite à la blessure de Jalibert,
02:07 et on retrouve aussi dans ce groupe France, Georges-Henri Colomb.
02:10 Tout ce petit monde est à Marcoussis, on va bien sûr en reparler du SEVEN.
02:17 En accueil, en ouverture, bien sûr, Yohan et Philippe, ils sont là, bien évidemment,
02:21 et surtout Vincent Clerc, notre premier invité du soir, dans "Au coeur de la mêlée".
02:25 Salut Vincent !
02:26 - Salut, bonjour à tous !
02:27 - Merci d'être avec nous à l'heure, comme on avait dit, exactement comme on avait dit, Vincent.
02:32 - Toujours à l'heure, Vincent, c'est incroyable.
02:34 - C'est incroyable.
02:35 Vincent, il y a 19 ans, tu gagnais avec l'équipe de France une étape du SEVEN, c'était à Paris, à Jambouin.
02:43 Depuis, il y avait une longue attente jusqu'à cette nuit, à peu près à 4h du matin,
02:47 où les Français ont remporté le tournoi de Los Angeles.
02:50 Qu'est-ce que ça t'évoque ?
02:52 - Je trouve que c'est une super récompense.
02:54 Moi, j'étais, je pense, un peu comme Antoine,
02:56 j'étais rentré dans un groupe qui tournait autour d'une victoire,
03:01 avec beaucoup de travail, beaucoup de résultats,
03:04 mais à chaque fois, ils butaient sur la dernière marche.
03:07 C'est vrai que j'avais eu la chance de vivre ce moment assez fabuleux avec le groupe,
03:12 en étant un peu en retrait, avec beaucoup d'humilité,
03:15 parce qu'on a l'impression de rentrer dans un groupe qui mérite.
03:19 Et puis nous, on n'a pas construit l'avant,
03:21 et c'est vrai qu'on a senti énormément de libération et de joie.
03:25 Donc ça faisait très plaisir à voir pour ce groupe,
03:27 et puis pour Antoine, qui a tenté une aventure,
03:30 et qui, encore une fois, c'est Paris-Gagné.
03:33 - Oui, c'est vrai qu'il est pas mal, Antoine Dupont, même à 7, on va y revenir.
03:37 Philippe, tu étais debout, tu as regardé ça à 3h30.
03:41 Comment t'as fait ?
03:42 - Alors, non, je suis désolé en étant tout à fait honnête,
03:45 j'ai pas tenu, par contre, j'ai regardé ça dès le réveil.
03:49 Mais toi, t'étais encore sous l'euphorie de ton semi-marathon et de ton temps.
03:53 Non, mais c'est vrai, c'est vrai, après les grands rendez-vous,
03:55 c'est dur de trouver le sommeil.
03:57 - On va revenir au Kai Johan, notamment à sa performance.
04:02 - Non, mais plus sérieusement, c'est vrai que c'est intéressant de faire ce parallèle
04:06 avec cette victoire de 2005.
04:08 2019, c'est énorme, et puis là, surtout, c'est à quelques mois des Jeux, en France,
04:12 donc ça a une dimension et un impact encore plus fort autour d'Antoine Dupont.
04:17 Et c'est vrai qu'il y a beaucoup d'attentes autour de lui et de ce qu'il draine tout seul.
04:21 On voit ce qu'il est capable de générer.
04:23 Il y a des chaînes télé qui se positionnent exclusivement pour acheter les étapes
04:28 qui vont suivre dans les mois qui arrivent pour Antoine Dupont.
04:31 Donc, on voit qu'à lui tout seul, quelque part, il donne une caisse de résonance
04:34 à cette discipline.
04:36 Et ça, c'est super important, peu importe ce qui se passera aux Jeux,
04:39 mais pour le développement de cette pratique qui est un relais de croissance
04:42 hyper fort pour le rugby.
04:44 Donc, quoi qu'il arrive, c'est une étape, mais qui doit mener
04:48 des développements stratégiques.
04:50 - Oui, et qui est effectivement un beau sport, parce que c'est vrai que
04:54 c'est super bien quand les Français gagnent, Johan, mais...
04:57 Bon, juste quand même une petite parenthèse sur tes 10 kilomètres.
05:00 Tu as fait les 10 kilomètres de Paris, c'est ça ?
05:02 - 22, en ce soir.
05:03 - Oui, semi-marathon, pardon.
05:06 - Mais c'est passé comme 10 kilomètres ?
05:08 - Je me suis accroché.
05:11 - Pas trop battu aujourd'hui ?
05:12 - Comme avec ma carrière, je me suis accroché, on va dire,
05:14 tout au long des 21 kilomètres.
05:16 Mais non, c'était un plaisir de pouvoir courir avec les anciens aussi
05:19 réduits d'humaines qu'ils étaient là, Julien Arias et Benjamin Fall.
05:22 Donc, voilà, c'était un moment de partage, surtout plus que de performance.
05:25 - Voilà, et c'est aussi dur qu'un match de 7 ?
05:28 Est-ce que tu en as fait, toi, des matchs de 7, Johan ?
05:30 - Non, mais je pense que le 7 est beaucoup plus dur en intensité.
05:33 Là, c'était vraiment sur la longueur, il fallait tenir, surtout plus que la performance.
05:37 - Qu'est-ce que tu as retenu de cette performance des Bleus à Los Angeles,
05:42 cette nuit et tout au long du week-end ?
05:45 Parce qu'on a vu quand même aussi la performance monter depuis de longs mois,
05:49 mais là, sur ce tournoi, on les a sentis très fort, notamment face au Fiji,
05:53 où ils perdent, mais ils étaient pas mal.
05:55 - Ils manquent 3 essais en première mi-temps.
05:57 - Ils étaient dans leur but.
05:59 - Ils vantent 3 essais, et ça passe pas, du coup, ils perdent ce match.
06:02 Et je pense que c'est un mal pour un bien, parce que derrière,
06:04 ils ont pu se remobiliser et se dire que malgré les bonnes performances,
06:08 la victoire n'était jamais facile, ni acquise au rugby à 7.
06:11 Et derrière, ils ont eu un quart de finale face à une équipe irlandaise très costaud,
06:16 qui a rien lâché, qui a failli même gagner sur une dernière transformation à la dernière minute.
06:20 Donc, ils avaient, on va dire, toutes les planètes alignées pour gagner ce tournoi.
06:25 Et la finale, on a senti quand même une équipe britannique arriver avec pas mal de blessés.
06:31 Ils avaient que 2 ou 3 remplaçants derrière, enfin derrière, sur l'équipe.
06:35 Donc, ils avaient Antoine Dupont sur le banc, l'équipe de France,
06:40 ils avaient déjà préparé un peu leur coup en essayant de dépuiser cette équipe
06:45 et en faisant rentrer après derrière la cavalerie.
06:48 - Vincent Clerc, toi qui as un regard technique sur cette discipline,
06:51 qui est certes une émanation du rugby à 15,
06:54 mais qui a quand même ses spécificités techniques,
06:56 qu'est-ce qui t'as impressionné chez les Français sur les matchs que t'as pu voir,
06:59 j'imagine en différé, parce que t'étais pas debout à 4h du matin.
07:02 - Non, non plus.
07:04 C'est le côté athlétique et je crois qu'aujourd'hui,
07:07 il y a une dimension athlétique et technique de tous les joueurs
07:10 qui ont basculé dans des contrats pros.
07:13 Je crois qu'aujourd'hui, en France, on n'est pas assez structuré.
07:16 Et pendant des années, il y avait des résultats avec le talent de joueur,
07:19 mais il fallait construire une ossature qui puisse performer dans le temps.
07:23 Et c'est vrai qu'on voit que ces joueurs qui ont l'habitude de jouer ensemble,
07:26 l'habitude de s'entraîner, et effectivement,
07:29 le rugby à 7 est quand même très spécifique physiquement.
07:32 On voit qu'ils arrivent à faire la différence sur la vitesse techniquement.
07:35 On a l'impression que 7, il y a des espaces partout,
07:39 mais face à ces joueurs-là, on voit que ce n'est pas si évident de passer.
07:44 Donc vraiment, on a une richesse technique et physique de ces joueurs
07:49 qui est assez impressionnante.
07:51 Il y a aussi pas mal d'expérience sur le tournoi.
07:53 On l'a vu avec Stéphane Parez qui a marqué ses 102e essais,
07:58 qui enchaîne des tournois.
08:00 Donc il y a une bonne mixité dans ce groupe,
08:02 mais qui vit ensemble depuis un petit moment.
08:04 Et je trouve qu'ils ont une force mentale,
08:06 peut-être qu'ils n'avaient pas il y a quelques années,
08:08 renforcée par la dynamique que peut amener Antoine aussi.
08:13 Est-ce que c'est un concours de circonstance, cette victoire,
08:16 comme l'a dit humblement Antoine Dupont après sa victoire, selon toi, Vincent ?
08:21 Pas que. Il faut toujours un petit peu de réussite,
08:24 mais c'est valable dans tous les sports du monde.
08:27 Mais non, je ne crois pas que c'est un concours de circonstance,
08:29 puisque l'équipe de France, elle, elle performe depuis un petit moment.
08:32 Il lui manquait un petit déclic.
08:34 Est-ce qu'Antoine en a la raison ? Probablement.
08:36 Je crois qu'il arrive aussi avec beaucoup d'humilité
08:39 et l'envie de ne pas décevoir.
08:41 Parce que quand, alors moi je l'ai vécu que pendant une semaine,
08:43 mais quand on arrive du 15 et qu'on tente un pari,
08:45 on a surtout envie de ne pas être ridicule
08:47 et de montrer qu'on peut s'intégrer à un groupe qui vit déjà ensemble.
08:50 Je pense qu'Antoine l'a fait à merveille
08:52 en grappillant le temps de jeu petit à petit,
08:55 en amenant son expérience du 15
08:57 et surtout en jouant autour de lui
08:59 et en profitant de quelques espaces.
09:01 Mais je crois que c'est peut-être cette nouveauté
09:04 qui manquait à l'équipe de France,
09:06 qui a amené un petit peu de dynamisme, d'expérience.
09:10 Et puis aussi, je pense que les adversaires
09:12 ont regardé Antoine Dupont un peu différemment
09:14 et ça a peut-être libéré aussi un petit peu plus d'espace
09:17 que d'habitude pour les joueurs.
09:19 Ce sont des petites choses qui font qu'à la sortie,
09:21 cette équipe de France peut gagner
09:24 et il n'y a pas de raison qu'elle ne puisse pas enchaîner
09:27 parce qu'elle a le niveau,
09:28 même sans Antoine Dupont sur les prochains tournois.
09:30 - Est-ce que, messieurs, Philippe pour commencer,
09:33 Johan ensuite, vous pensiez que,
09:35 on va dire, Antoine Dupont allait aussi vite s'adapter
09:38 en deux tournois, le bronze et l'or,
09:40 et il y est pour quelque chose quand même
09:41 quand on regarde les matchs.
09:43 - On est le type des tournois à chaque fois.
09:45 - C'est facile de dire ça maintenant,
09:47 mais honnêtement, oui, on a eu le débat il y a quelques semaines
09:49 et moi j'en étais assez persuadé
09:50 parce qu'on a parlé des spécificités de ce sport,
09:53 mais je veux dire, les qualités d'un joueur comme Antoine Dupont,
09:58 forcément, il était capable de s'adapter.
10:00 Alors après, il y a des petits ajustements,
10:02 mais c'est un factor X à 15 ou à 7, c'était indéniable.
10:06 Et donc, c'est la mesure beaucoup plus subjective
10:08 de la dimension psychologique
10:10 qui pour moi est aussi très importante.
10:12 Moi, je n'en doutais pas,
10:14 mais pour moi, le pari est déjà réussi,
10:15 la question est déjà réglée.
10:16 Et la dynamique est lancée.
10:18 - Johan ?
10:19 - Philippe a raison,
10:20 c'est au-delà des capacités physiques que peut avoir Antoine,
10:23 c'est quand même un joueur très intelligent.
10:25 Il y a une image qui m'interpelle,
10:28 mais ça ne m'étonne pas de lui,
10:30 c'est qu'ils sont tous dans l'avion
10:31 et lui, il est avec son iPhone,
10:33 on pense qu'il regarde une série,
10:34 mais non, il regardait déjà des matchs du Super 7.
10:37 Donc, c'est-à-dire qu'il est déjà projeté,
10:40 il anticipe les courses.
10:42 Quand on voit le dernier essai de l'équipe de France,
10:46 il cherche, il cherche,
10:48 et d'une fois que ça s'ouvre, il fait la passe
10:50 et il y a un grand boulevard pour aller marquer.
10:52 Donc, c'est un joueur qui s'adapte,
10:54 un joueur intelligent,
10:55 et il n'y avait aucun doute sur le fait
10:57 qu'il prenne ses repères.
10:59 Et je pense que c'est même un peu trop vite pour Jérôme Daré,
11:02 qui a été obligé de le mettre plus vite que prévu, je pense,
11:06 parce qu'il s'est aperçu de son importance
11:08 autour de l'équipe.
11:10 Pour moi, c'était un régulateur
11:12 que son défense n'avait jamais fait prendre,
11:14 et en attaque, il a été extrêmement bon.
11:16 - Il a été effectivement énorme.
11:18 Vincent, on ne va pas vous relâcher,
11:20 sans vous avoir parlé du match
11:22 que vous allez couvrir ce week-end
11:24 avec nos amis de France Télévisions,
11:26 un certain Galle-France.
11:28 Est-ce que c'est peut-être le match le plus important
11:30 de l'ère Galtier, en dehors de la Coupe du Monde ?
11:33 - Je ne sais pas si c'est le plus important,
11:36 en tout cas, il est important pour le groupe
11:38 parce que ça vive un peu mieux,
11:40 parce qu'on sent qu'il y a beaucoup de pression
11:42 sur les épaules du staff, des joueurs,
11:44 s'ils veulent se libérer un peu de cette pression.
11:46 Je crois que la victoire en Écosse
11:48 et le match nul contre l'Italie
11:50 n'a pas suffi à rassurer.
11:52 Si le nouveau staff veut un peu
11:54 s'installer sereinement,
11:56 ce match-là est important.
11:58 Après, ça reste un tournoi
12:00 qui est toujours particulier
12:02 sur les post-Coupe du Monde.
12:04 Je crois que c'est une bonne chose
12:06 parce qu'on a eu malgré tout
12:08 des blessés, un carton rouge.
12:10 Ça force un peu cette équipe
12:12 à mettre du sang neuf.
12:14 Je crois que c'est ce qui manquait aussi
12:16 un petit peu sur cette Coupe du Monde,
12:18 avec des joueurs qui sont forcément
12:20 un peu fatigués, émoussés
12:22 physiquement et psychologiquement
12:24 après quatre ans qui ont été exceptionnels.
12:26 Donc, la rentrée de joueurs
12:28 qu'on attendait depuis un moment,
12:30 comme Emmanuel Leaf, la politique de l'homme en forme.
12:32 C'est vrai qu'on était un peu sortis
12:34 en disant qu'on voulait stabiliser
12:36 les cadres, les rassurer, leur donner le droit
12:38 à l'erreur. Et ça, c'est une bonne chose.
12:40 Mais malgré tout, il faut aussi...
12:42 L'équipe de France, elle vit aussi avec la politique
12:44 de l'homme en forme. Et quand on voit des joueurs comme
12:46 Barras, c'est arrivé, Léo Barré
12:48 à l'arrière éventuellement,
12:50 ça se donne un petit plus.
12:52 Parce que de porteur, il y a des joueurs
12:54 qui vont avoir l'opportunité
12:56 de saisir leur chance.
12:58 Généralement, ça tire un groupe vers le haut.
13:00 Donc, effectivement,
13:02 c'est un match charnière
13:04 pour pouvoir travailler sereinement
13:06 dans les mois à venir. Après, ce tournoi
13:08 n'était pas un tournoi décisif. On est à 4 ans
13:10 d'une prochaine Coupe du Monde. C'est un tournoi
13:12 de transition. Donc, il n'y a pas non plus
13:14 d'inquiétude à avoir. Mais il faut faire
13:16 des choix et puis
13:18 faire entrer un peu de s'en offrir.
13:20 - Du coup, il faudrait associer du porteur à Moé Vannes ?
13:22 - Vincent !
13:24 - Vincent, toi qui es proche de l'équipe de France,
13:26 c'est à Vincent que je vais poser la question.
13:28 Pour le rassurer.
13:30 Non, je pense que ce n'est pas dans l'optique
13:32 de l'équipe de France. Ils veulent quand même
13:34 une stabilité en gardant certains cadres
13:36 sur le terrain. Aujourd'hui, je pense
13:38 que Gaël, ils veulent le garder sur le terrain
13:40 parce que c'est pour eux le leader de la défense.
13:42 Moé Vannes ne démérite pas
13:44 sauf qu'il n'a pas été mis
13:46 à son poste sur le premier max.
13:48 On l'a sorti
13:50 en suivant. Ça vaut le coup de peut-être
13:52 le revoir. On avait choisi une
13:54 auxatures bordelaises au début du tournoi.
13:56 Ça vaut, à mon avis, le coup
13:58 de le revoir au centre.
14:00 Il y aura Moé Vannes. Après,
14:02 pour l'instant, Gaël est un peu le régulateur.
14:04 L'équipe de France a envie de le garder.
14:06 Je ne suis pas sûr que le changement
14:08 se fera sur les deux centres.
14:10 Mais il faudra, à un moment donné,
14:12 faire jouer des jeunes joueurs. Pourquoi pas
14:14 les faire rentrer tôt dans le match
14:16 et voir Léo Barré, Méa Fou,
14:18 le retour de Flamand.
14:20 Thomas Ramos risque de rester en 10.
14:22 C'est plutôt aussi une bonne chose parce qu'il est
14:24 quand même très performant à ce poste-là.
14:26 Mais je ne suis pas sûr qu'il fasse
14:28 tout changer non plus dès ce match-là.
14:30 - Après, Fabien n'est pas
14:32 un adepte de tout changer non plus.
14:34 Mais comme il aime bien les associations
14:36 avec Lucuj-Jalibert, je me suis dit que
14:38 pour assurer le porteur qui frappe
14:40 fort, il aurait pu
14:42 avoir tendance
14:44 à associer cette paire bordelaise.
14:46 - Tout à fait.
14:48 Mais on a aussi Barassi qui arrive dans le...
14:50 L'avantage,
14:52 c'est que, de nouveau, on se retrouve avec beaucoup d'options
14:54 avec des joueurs qui sont très hors-forme
14:56 dans leur club. Donc, je trouve que
14:58 c'est quand même des choix qui vont être,
15:00 que ce soit de porteur, Barassi,
15:02 les associer avec Moéfana.
15:04 C'est des joueurs qui sont
15:06 en canne, qui ont envie de prouver.
15:08 Et ça peut être une solution
15:10 face à des Galois, pour l'instant,
15:12 qui ne gagnent pas, mais qui ont lancé aussi tous leurs jeunes
15:14 et qui font plutôt
15:16 des matchs convaincants dans le contenu.
15:18 Voilà, il ne faudra pas
15:20 se tromper parce que ça va être
15:22 un match très dur.
15:24 - Après, c'est le match parfait pour l'équipe de France. Ils vont là-bas sans complexe,
15:26 sans pression.
15:28 Ils sont venus jouer à l'extérieur.
15:30 Je trouve que, pour moi, ils n'ont rien à perdre
15:32 sur ce match-là, cette équipe de France.
15:34 - Oui, c'est vrai.
15:36 Mais si on se souvient de 2020,
15:38 si on parle des derniers mandats,
15:40 2020, au Pays de Galles, ça avait été
15:42 sévère avec... - C'est pas la même équipe.
15:44 - Oui, mais il y avait eu
15:46 une séquence défensive, deux séquences
15:48 défensives de folie et
15:50 ils s'en étaient sortis miraculeusement.
15:52 Et ensuite, il y a eu un 13-9, je crois,
15:54 il y a deux ans. Donc, c'est vrai que
15:56 Cardiff, ce n'est pas non plus la destination
15:58 où on est. On y va les doigts en éventail.
16:00 - Non, j'avoue.
16:02 - Non, mais surtout sur le début du tournoi,
16:04 dans l'engagement physique, les Gallois,
16:06 ils sont assez impressionnants. On les voyait tous
16:08 vraiment au fond du trou
16:10 avant le début du tournoi.
16:12 On a vu une équipe largement romanée
16:14 avec beaucoup de jeunes. On n'y croyait pas trop.
16:16 Et finalement, dans le contenu et dans l'intensité,
16:18 ils sont assez surprenants.
16:20 Au moins, on est prévenus
16:22 qu'ils ne sont pas
16:24 à la rue, ces Gallois.
16:26 - Après, pour finir et
16:28 pour rejoindre Johan,
16:30 je pense que là, avec ce
16:32 début de tournoi manqué et cette
16:34 vraie contre-performance à la maison,
16:36 je pense qu'il y a plus d'attente en termes de comportement
16:38 que de résultat.
16:40 La pression n'est pas sur les épaules
16:42 des Français, pour moi, parce que
16:44 là, vraiment, on cherche à se retrouver
16:46 et je pense qu'au-delà de la victoire,
16:48 je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi, mais on attend vraiment
16:50 de voir la capacité de réaction
16:52 du caractère de cette équipe.
16:54 Parce que c'est bien psychologiquement qu'on est inquiet.
16:56 Parce qu'on les sent fragiles.
16:58 Pour moi, le résultat
17:00 au plan de shot, il viendra en temps de.
17:02 Vraiment, c'est voir si cette équipe
17:04 a digéré cette contre-performance italienne
17:06 et si collectivement, les joueurs se sont retrouvés
17:08 avec une attitude rassurante.
17:10 - C'est ce qu'on espère, effectivement.
17:12 Et puis surtout, on espère que ça finira comme ça.
17:14 - C'est tout à fait.
17:16 - Un mignonni, 4 points de retard.
17:18 - A gauche, à gauche, à gauche !
17:20 - Il est passé ! Il est passé !
17:22 - Le ballon est fait !
17:24 - Et c'est les Français !
17:26 Superbe ! Et regardez la joie
17:28 des Français ! On laisse les baisses
17:30 en clair ! C'est le chaos !
17:32 C'est le chaos de l'équipe de France !
17:34 - On espère que ça va se terminer comme ça,
17:36 Vincent, ce week-end.
17:38 C'était Croque-Parc, ça.
17:40 - Je ne veux pas que ça se trompe de destination, l'équipe de France.
17:42 (rires)
17:44 - C'est bon, à Dublin.
17:46 (rires)
17:48 - Tu n'as pas marqué au Pays des Galles,
17:50 apparemment, Vincent.
17:52 - Je crois que j'ai marqué contre les Gallois,
17:54 mais pas au Pays des Galles, non.
17:56 - C'est dur d'aller au Pays des Galles.
17:58 Merci Vincent d'avoir été avec nous.
18:00 C'était un grand plaisir.
18:02 On vous retrouve ce week-end avec France Télévisions.
18:04 Vous savez que parfois,
18:06 on regarde France Télévisions,
18:08 mais on écoute Sud Radio, souvent.
18:10 Mais en tout cas,
18:12 samedi,
18:14 vous serez déjà à Cardiff pour les matchs
18:16 de tournoi, puisqu'il y en a deux,
18:18 samedi, en plus de la journée de Top 14.
18:20 Merci Vincent ! - Complètement.
18:22 - A bientôt sur l'antenne de Sud Radio.
18:24 On se retrouve dans un instant.
18:26 Vous, les auditeurs, vous êtes les bienvenus
18:28 au 0826 300 300.
18:30 Dans 10 minutes, on parlera Top 14.
18:32 Ensuite, Jérôme Darré sera avec nous,
18:34 le sélectionneur du 7, dont on a parlé.
18:36 Mais vous restez avec nous,
18:38 au 0826 300 300.
18:40 Sud Radio, au cœur de la mêlée,
18:42 François Trillon.
18:44 23h23.
18:46 - A l'antenne de Sud Radio, vous êtes les bienvenus
18:48 au cœur de la mêlée avec Yohann.
18:50 20h23, pardon.
18:52 J'ai inversé.
18:54 Il est tard, mais
18:56 pas tant que ça, quand même.
18:58 Et surtout, on est heureux d'être avec vous
19:00 au 0826 300 300.
19:02 C'est Théo, qui nous appelle.
19:04 Théo de Paris. Bonsoir Théo.
19:06 - Bonsoir. - Merci d'être avec nous.
19:08 Vous êtes un joueur de rugby à 7.
19:10 Est-ce qu'aujourd'hui,
19:12 ou je te tutoyais d'ailleurs, Théo, si tu veux bien,
19:14 est-ce que tu es un joueur
19:16 heureux d'avoir assisté à cette
19:18 victoire historique des 7istes
19:20 français ?
19:22 - Effectivement, ça faisait longtemps qu'on attendait
19:24 ça, donc forcément, ça fait beaucoup plaisir.
19:26 Le niveau de jeu était plutôt impressionnant
19:28 sur le tournoi. Donc c'était positif.
19:30 - Positif.
19:32 Voilà, tu penses qu'il y a eu
19:34 un effet Dupont, toi, dans la performance
19:36 des Bleus, parce que quand même, les Bleus sont réguliers.
19:38 Ils ont eu
19:40 performé à Peurse en début de saison
19:42 en battant notamment
19:44 les Blacks. Il y a eu quelques finales
19:46 aussi. Il y a eu une médaille de bronze, certes, à Vancouver
19:48 avec Dupont, mais est-ce que
19:50 tu penses qu'il y a eu un effet Dupont ?
19:52 - Alors, bon,
19:54 oui, je pense qu'on ne va pas se mentir.
19:56 Il y a eu un effet Dupont.
19:58 On peut le voir que des fois, sur des 2 contre 2
20:00 ou des 3 contre 3, il n'y a pas
20:02 de décalage et par un pas de doigt,
20:04 une fin de 2 passes ou quoi,
20:06 il arrive à créer un espace et faire une passe dans le bon timing
20:08 pour libérer les bras
20:10 et aller à l'essai. Donc je pense qu'il y a eu un effet Dupont.
20:12 - Bon,
20:14 Johan, tu es d'accord, toi ?
20:16 Effet Dupont, oui. - Oui, effet Dupont,
20:18 on le sait, mais pas tant. Peut-être sur le
20:20 match, oui, il apporte
20:22 ses qualités
20:24 et sa vision du jeu, mais
20:26 par rapport aux autres joueurs, j'ai trouvé
20:28 les autres joueurs extrêmement bons aussi.
20:30 Élever leur niveau de jeu,
20:32 être plus concentré sur les
20:34 matchs qui comptent, et c'est ce
20:36 qui leur manquait un peu, ce
20:38 petit détail où ils perdaient les matchs dès qu'ils prenaient
20:40 un essai. Et là, on les a sentis hyper
20:42 solidaires et concentrés
20:44 et l'envie de bien faire par rapport à Antoine
20:46 qui s'est beaucoup investi aussi peut-être.
20:48 - Voilà, toi, en tant que Parisien, Théo,
20:50 et joueur de Seven, forcément
20:52 la performance
20:54 du joueur du stade français Andy Thimot doit
20:56 aussi retenir ton attention.
20:58 - D'ailleurs, c'est un joueur
21:00 avec lequel j'ai eu la chance de faire
21:02 un tournoi.
21:04 Je peux le voir en constante
21:06 évolution, et c'est vrai qu'il est
21:08 très important, notamment dans les duels en l'air.
21:10 Il arrive à récupérer
21:12 des ballons dans les zones de combat
21:14 et également en attaque,
21:16 donc c'est un réel bon joueur.
21:18 Que ça soit à 15 ou à 7 d'ailleurs.
21:20 - Oui, c'est effectivement la jeunesse
21:22 très enfante
21:24 et parisienne.
21:26 - Philippe Spanguero,
21:28 tu penses effectivement que
21:30 tous ces joueurs sont un peu tirés vers le haut,
21:32 un peu comme Dan Carter l'avait fait
21:34 quand il était venu à Perpignan et s'était blessé rapidement
21:36 et l'équipe avait été portée
21:38 malgré tout par sa présence
21:40 et son exigence. Est-ce que c'est pareil
21:42 avec l'arrivée d'Antoine Dupont ?
21:44 - Alors,
21:46 pour moi, c'est la bonne comparaison
21:48 et Dan Carter avait refait le coup au Racing.
21:50 Alors, il y avait plus de joueurs
21:52 de haut niveau et d'expérience autour de lui,
21:54 le contexte était un peu différent,
21:56 mais à lui tout seul, il avait quand même
21:58 amené et insufflé
22:00 cette culture de la gagne.
22:02 Et ça, Antoine Dupont l'a clairement
22:04 et on compare d'ailleurs les deux joueurs aussi par rapport
22:06 à l'impact qu'ils ont, extra-sportif,
22:08 parce qu'ils ont été tellement
22:10 peu nombreux dans l'histoire que, pour moi,
22:12 c'est la bonne comparaison avec Dan Carter, c'est exactement ça.
22:14 Et sans faire offense aux autres joueurs,
22:16 parce que comme le disait Yoann,
22:18 pour hausser son niveau de jeu, il faut l'avoir,
22:20 il faut avoir ces capacités-là.
22:22 Il y a quelque chose
22:24 qui s'est déverrouillé psychologiquement quand on voit jouer cette équipe.
22:26 D'ailleurs, j'en parlais avec Alex Priam,
22:28 qui parlait avec des joueurs qui se disaient
22:30 avant ce tournoi qu'ils pensaient que c'était le leur,
22:32 que c'était le bon moment. Donc ils performaient
22:34 souvent depuis 2005, mais sans
22:36 jamais atteindre la dernière marche du podium.
22:38 Il y a eu 6 finales, je crois.
22:40 6 finales, oui. Et dans la dernière,
22:42 je crois que la dernière saison,
22:44 ils en font 2 qui perdent.
22:46 Ça a été la seule saison, la saison dernière
22:48 ou celle d'avant où ils font 2 finales perdues.
22:50 Donc, on n'arrivait plus à retrouver le chemin
22:52 de la victoire. Et il y a des joueurs comme ça
22:54 qui vous font
22:56 comprendre que vous en avez les moyens
22:58 et que la gagne
23:00 se retrouve le vestiaire.
23:02 Et Anton Dupont, il a ça.
23:04 Et encore une fois, c'est très subjectif
23:06 et on ne sait pas à quel pourcentage
23:08 de la performance ça intervient.
23:10 Mais quand on voit cette équipe
23:12 sur le terrain aujourd'hui, indéniablement,
23:14 il y a un effet Dupont qui est important.
23:16 Théo,
23:18 est-ce que, en quelques mots,
23:20 cette équipe de France A7
23:22 va décrocher l'or olympique
23:24 après l'or d'Hollywood ?
23:26 Difficile à dire.
23:28 L'Argentine a plutôt dominé
23:30 sur ce qu'on a pu voir sur l'ensemble de la saison.
23:32 Ils ont beaucoup
23:34 de bons athlètes, ça va très vite.
23:36 Donc, moi, je partirais plutôt
23:38 sur l'Argentine, dans ce que j'ai pu voir.
23:40 Après, c'est vrai que la France, ça fait partie des outsiders.
23:42 Il y a aussi la Nouvelle-Zélande,
23:44 l'Afrique du Sud.
23:46 Après le 7, ça se joue
23:48 vraiment sur des détails.
23:50 On peut le voir, ça se joue sur un match.
23:52 14 minutes, ça va très vite.
23:54 Il suffit de prendre 1-2 essais.
23:56 Après, si on est derrière, c'est difficile.
23:58 C'est bien noté.
24:00 En tout cas, merci Théo d'avoir été avec nous
24:02 au 0826-300-300.
24:04 Merci de nous être fidèles à Sud Radio.
24:06 Et puis, un petit coup de
24:08 projecteur aussi sur l'association Les 7
24:10 Fantastiques. Merci Théo.
24:12 À très vite sur notre centaine.
24:14 Pour l'instant, on va continuer au coeur de la Mêlée.
24:16 On a parlé du 7, on va en reparler
24:18 avec Jérôme Darré aux alentours
24:20 de 20h45 sur l'antenne
24:22 de Sud Radio.
24:24 Et puis, Nance Ducoin qui va être avec nous juste après
24:26 la pause, Nance Ducoin, arrière de l'UBB
24:28 pour parler Top 14.
24:30 A tout de suite.
24:32 Sud Radio, au coeur de la Mêlée,
24:34 François Triot.
24:36 20h30, et non pas 23h,
24:38 20h30 sur l'antenne de Sud Radio.
24:40 Yoann Uges, Philippe Smanghero au coeur de la Mêlée.
24:42 Jérôme Darré, Philippe Smanghero, 0826-300-300.
24:44 Nance Ducoin, et notre invité,
24:46 on est ravis d'accueillir Nance.
24:48 Salut Nance. - Salut, bonsoir à tous.
24:50 - Arrière de l'UBB,
24:52 victorieux, l'UBB face au Racing,
24:54 c'est l'un des enseignements
24:56 de ce week-end. Mais, on va vous donner
24:58 les dernières infos du jour
25:00 avec Quentin Cabanisse. Rebonjour Quentin.
25:02 - Rebonjour François.
25:04 Hier soir, la Rochelle a dominé en Top 14.
25:06 Les Rochelles ont corrigé la SM
25:08 42-A3 à l'issue de la rencontre.
25:10 L'entraîneur clairement en toit,
25:12 Christophe Furios, a dénoncé une mentalité
25:14 de merde de la part de son équipe
25:16 et ce depuis plusieurs semaines déjà.
25:18 Au classement de ce Top 14,
25:20 le stade français et le stade toulousain restent leaders
25:22 devant l'UBB et le Castrol Olympique.
25:24 On va retrouver tout loin la 5ème place.
25:26 Ensuite, il y a 3 équipes qui se partagent la 6ème place.
25:28 Le Racing Po et la Rochelle.
25:30 Et en bas du classement, grâce à son succès à Ollona,
25:32 le MHR sort de la zone rouge.
25:34 On va retrouver à l'avant-dernière place
25:36 Lusape, et à la dernière place, Ollona.
25:38 Plus en difficulté que jamais.
25:40 Un mot de rugby à 7,
25:42 outre la victoire de l'équipe de France,
25:44 la première depuis 2005 au tournoi de Los Angeles,
25:46 grâce à une victoire en finale face à la Grande-Bretagne.
25:48 21-0.
25:50 Il y a une équipe qui a contre-performé, c'est les Fidjis.
25:52 Et ça fait grand bruit au pays,
25:54 puisque le Premier ministre des Fidjis a convoqué
25:56 la Fédération suite aux mauvais résultats
25:58 pour établir un plan, notamment au vu des Jeux Olympiques.
26:00 François.
26:02 - Voilà, ça te fait réagir ça,
26:04 le ministre qui convoque
26:06 les Fidjiens là,
26:08 pour la prédatrice face à l'Espagne ?
26:10 - Ouais, ouais, je me dis que
26:12 si le prochain tournoi a 7, l'équipe de France
26:14 fait pareil, il y a moyen que Gabriel Attal
26:16 donne aussi un coup de fil, donc attention.
26:18 - Attention. Tiens,
26:20 dans les news, il y avait Christophe Furios
26:22 qui n'était pas content.
26:24 - Commence pas à me lancer sur ça,
26:26 François.
26:28 Tu chies debout, je le laisse tranquille.
26:30 - Ouais, voilà. Bon, ça n'a pas fait de tort
26:32 ça quand même.
26:34 C'était pas ma première question
26:36 que j'avais prévue parce que je prépare énormément.
26:38 Mais...
26:40 - Pourquoi tout le monde rigole ?
26:42 - Non, mais c'est vrai.
26:44 Il t'en a voulu,
26:46 justement, Christophe Furios,
26:48 quand tu l'imitais un peu ?
26:50 - Non, non, non.
26:52 - Bon, c'était rester sur le ton de la...
26:54 - Il t'a jamais rien dit, c'est incroyable ça quand même.
26:56 - Non, non. - Le connaissant un peu avec son caractère,
26:58 qu'il est... - Non, non.
27:00 Après si, il me disait des choses, tu sais, quand ça se passait bien,
27:02 quand tu joues et que...
27:04 Je faisais rigoler, c'était le premier à m'envoyer des messages.
27:06 "Putain, t'es con, t'as intérêt à être bande de merde"
27:08 et tout ça. Et après,
27:10 la dernière année, les choses se sont un petit peu dégradées
27:12 mais ça n'avait rien à voir avec mes imitations.
27:14 J'ai un jour d'espérée en tout cas.
27:16 - Tes imitations
27:18 de haut niveau.
27:20 Donc, Philippe Spanghero était autour de la table,
27:22 Yoann UG également, Nance.
27:24 On imagine
27:26 quand même que cette victoire, elle fait du bien,
27:28 elle est un peu capitale
27:30 dans l'hiver bordelais,
27:32 cette victoire contre le Racing, samedi.
27:34 - Ouais, complètement.
27:36 On a fait un bien fou parce que, comme tu l'as dit,
27:38 on a traversé l'hiver assez rude
27:40 entre les absents internationaux
27:42 et les blessés.
27:44 On a traversé
27:46 quelques zones de turbulence, on avait perdu deux fois
27:48 à la Piole, donc ça aurait fait vraiment
27:50 de la tâche et ça nous aurait mis en difficulté
27:52 de perdre un troisième match.
27:54 Donc, voilà, on se met une équipe de Racing un peu
27:56 dans le même cas que nous, un peu
27:58 en doute, un peu
28:00 entamée au niveau de son effectif aussi.
28:02 Donc, voilà, petit match
28:04 à pression. Le temps
28:06 ne s'y prêtait pas non plus, donc
28:08 on se disait on va avoir un joli
28:10 match de Waterpolo.
28:12 Et au final, voilà, on en sort
28:14 vainqueur. Le match
28:16 aurait pu basculer, mais je pense que quand même tactiquement
28:18 et
28:20 devant, on les a quand même dominés.
28:22 Donc, on a su construire le match et au final
28:24 on repart avec cette victoire qui va
28:26 compter et qui fait
28:28 vraiment du bien. Et je peux vous dire que là,
28:30 le retour à l'entraînement aujourd'hui,
28:32 il y avait quand même quelques
28:34 sourires en plus par rapport aux semaines
28:36 passées. - Surtout sur Yannick, non ? Il doit être content, Yannick.
28:38 - Ouais, Yannick il avait la banane, ouais.
28:40 - Et par contre,
28:42 à la mi-temps... - Le temps qu'il a pris pour en avoir dans la vidéo,
28:44 ça lui a fait du bien aussi. - Ah oui, mais à la mi-temps,
28:46 quand vous retournez à la mi-temps, le score est très
28:48 serré, vous passez à côté d'un essai.
28:50 Vous vous doutez un peu ou pas du tout ?
28:54 - Franchement,
28:56 je ne veux pas dire qu'on était ultra confiant. 6-0,
28:58 c'était avant le Marc,
29:00 notre ami Coleman, ça nous faisait bien fou à la mi-temps.
29:02 Mais non,
29:04 on s'est dit qu'il fallait continuer.
29:06 On n'était pas en danger non plus. On était en place
29:08 défensivement, mais on n'arrivait pas
29:10 à scorer. Et en plus,
29:12 le début de seconde mi-temps, on est un peu
29:14 immaculé dans notre camp. - Ah, c'est ça.
29:16 - Mais tu vois, s'il marque à ce moment-là,
29:18 c'est vrai que là, je pense qu'on
29:20 peut se mettre le bouillon et c'est peut-être pas
29:22 le même match derrière.
29:24 Mais on a bien effendu et derrière, on a su rebondir.
29:26 C'est ça qu'il faut retenir.
29:28 - Philippe, juste,
29:30 on va écouter cet extrait quand même. C'était
29:32 en direct sur notre antenne, Dorian Malvezin.
29:34 C'est samedi et Nance ne l'a pas entendu.
29:36 Il était sur la pelouse.
29:38 - L'accélération de Deporter,
29:40 il y va tout seul ! L'accélération de Deporter !
29:42 C'est incroyable !
29:44 L'essai pour l'UBB !
29:46 80 mètres montés Deporter qui marque
29:48 le doublé ! Incroyable !
29:50 L'accélération de Nicolas Deporter !
29:52 Magnifique travail également de
29:54 David Atatafou ! 19 à 0
29:56 avant la transformation !
29:58 Bien sûr incroyable pour Nicolas Deporter !
30:00 - Non, c'était au soutien. Je ne sais pas
30:02 si vous avez vu, il était juste à l'autre derrière.
30:04 - Et c'est là, je poussais
30:06 avec le souffle, mais j'étais dans la thermocontre
30:08 et tout. Je ne sais pas si tu l'as vu, Renaud.
30:10 - Ouais, j'ai vu, t'as soufflé. On aurait dit
30:12 le grand méchant loup, tu sais.
30:14 - Sinon, il n'y va pas, je pense.
30:16 Ça fait partie des trucs que
30:18 les puristes comme toi, ils le voient. Sinon,
30:20 on ne le voit pas. - J'étais vu en arrière-plan
30:22 sur la troisième télé que j'avais
30:24 parce que je ne voyais pas le soutien-soutien
30:26 mais je t'ai vu.
30:28 - Camérame derrière !
30:30 [Rires]
30:32 J'avais tous les boulots
30:34 qui tremblaient dans la 70ème.
30:36 [Rires]
30:38 - Philippe Spanguero
30:40 pour Nance Ducoin.
30:42 - Bah écoute,
30:44 Nance, bon d'abord, bravo. Pas de questions
30:46 particulières mais c'est vrai que cette victoire, elle était
30:48 importante parce qu'on sentait cette dynamique
30:50 s'inverser du côté de l'UBB.
30:52 C'est aussi une année d'apprentissage
30:54 pour le club avec
30:56 d'avoir autant d'internationaux,
30:58 de devoir composer sans des joueurs cadres,
31:00 avec les blessés en plus qui s'accumulent.
31:02 Et puis surtout, quand je regardais le classement,
31:04 ça se chevauche beaucoup
31:06 entre la troisième et la huitième place.
31:08 Donc là, une défaite ce week-end aurait
31:10 même remis en question le top
31:12 six potentiellement alors qu'on
31:14 sent clairement que c'est l'objectif
31:16 affiché et c'est normal.
31:18 Donc j'imagine qu'il y avait quand même
31:20 une pression un peu particulière sur le match d'hier.
31:22 - Salut Philippe.
31:24 T'as tout
31:26 résumé et on l'a préparé vraiment
31:28 sous pression.
31:30 On savait exactement
31:32 ce que t'as dit, que c'est très serré.
31:34 Mais c'est vrai qu'on peut très vite se retrouver
31:36 à la sixième place. Là, on reprend un peu d'oxygène
31:38 mais on est toujours
31:40 quand même assez serré
31:42 dans ce top six.
31:44 Donc évidemment qu'on l'a préparé
31:46 très sérieusement avec ce petit
31:48 bouleau ventre et on sentait
31:50 que c'était peut-être
31:52 un tournant de la saison parce que c'est quand même un concurrent
31:54 direct aussi le Racing. Même s'il était
31:56 dans la panade comme nous.
31:58 C'est vrai que franchement,
32:00 elle a fait un bien fou.
32:02 - Parce que vous étiez
32:04 vraiment dans les deux
32:06 mêmes dynamiques. C'est-à-dire que le Racing avait vraiment
32:08 besoin de se rassurer aussi.
32:10 - Il y a quelqu'un qui a fait un soute avant le match, le Racing.
32:12 - Ils étaient premiers ex-aequo il y a 4 journées.
32:14 - Ça fait un moment qu'ils sont
32:18 à 40 points.
32:20 On est dans la même situation, on avait perdu deux fois
32:22 à domicile les deux équipes.
32:24 Ils avaient pris 40 points.
32:26 - Mais ça c'était avant que tu reviennes, Nance. Là, t'es revenu.
32:28 - J'osais pas le dire
32:30 mais je pense qu'il n'y a pas de hasard.
32:32 Il fallait remettre les vieux briscards un peu.
32:36 - Bon, les Isco ont tenu.
32:38 - Ouais, ouais.
32:40 C'était la première victoire pour moi.
32:42 J'étais très content. - Le mollet aussi.
32:44 J'ai vu que t'as sauté le mollet un peu.
32:46 - Ouais, un petit peu.
32:48 La liste est longue, si tu veux faire toutes mes déchireurs.
32:50 - Tu enverras ton certificat médical
32:54 quand on regarde tout ça, ton dossier.
32:56 - C'est vrai que t'as fait
32:58 médecine, toi.
33:00 - Oui, il faisait ça en double cursus
33:02 pendant que...
33:04 - Bah ouais, bien sûr.
33:06 Je l'ai suivi à cette époque.
33:08 - On n'aura pas sorti les dossiers Nance de suite.
33:14 - On peut dire quand même que vous vous êtes croisé
33:18 en équipe de France.
33:20 Vous avez joué ensemble.
33:22 - J'ai eu la chance de jouer avec Nance, bien sûr.
33:24 De voir ses premiers pas en équipe de France.
33:26 De voir son premier spectacle
33:28 aussi, qui était très intéressant.
33:30 - Ah oui ? C'était quoi ?
33:32 - Il était avec son compère, notre ami
33:34 Vincent Rathèze.
33:36 Ils ont fait un très joli spectacle.
33:38 - D'accord. En roue libre ?
33:40 - Pour tout oublier.
33:42 - On le barâtera là, Yoann.
33:44 - Rien à voir avec le cadeau de Yoann Maestri
33:48 avant un match, non ?
33:50 - Non, non, non.
33:52 C'était pour ma première. Très beau cadeau.
33:54 J'étais ému, franchement.
33:56 - Il a vraiment passé
33:58 une belle tournée, je pense.
34:00 - Je l'oublierai pas, c'est normal.
34:02 - Tournée 2017.
34:04 On est d'accord ? En Afrique du Sud.
34:06 - Ouais.
34:08 - Justement, ton regard sur l'équipe de France
34:10 actuelle, c'est quoi le problème ?
34:12 T'as beaucoup de coéquipiers qui jouent en équipe de France.
34:14 C'est quoi ? Une crise de confiance ?
34:16 Ils sont fatigués ?
34:18 Comment toi tu le perçois ?
34:20 Est-ce qu'ils t'en disent ? Si jamais ils t'en parlent ?
34:22 - Ouais, ils nous en parlent.
34:24 Mais bon, ça reste un peu
34:26 dans leur cocon à eux du 15.
34:28 Je vais pas tout dévoiler, mais moi je pense
34:30 que c'est vraiment mon
34:32 opinion.
34:34 C'est le même groupe de joueurs
34:36 très talentueux qui a préparé un événement
34:38 pendant 4 ans, qui était focus là-dessus.
34:40 Et qui a
34:42 roulé sur tout le monde
34:44 et qui n'a cessé de progresser.
34:46 Ils sont arrivés à cet événement, ils s'est passé ce qui s'est
34:48 passé, ce que tout le monde sait.
34:50 Je pense maintenant que
34:52 c'est humain, qu'il y a une vues
34:54 physique et mentale.
34:56 Quand tu te jettes à fond, à corps et âme, dans une aventure
34:58 en objectif et que tu le réalises ou que tu le
35:00 réalises pas, derrière t'es
35:02 obligé de te relâcher.
35:04 Je pense qu'il y a ce
35:06 côté-là, physique et mental, je pense
35:08 qu'ils pêchent, mais même si
35:10 ils veulent peut-être pas l'admettre
35:12 parce que
35:14 c'est les compétiteurs et qu'ils veulent se relancer
35:16 et que c'est normal, je pense que c'est inconscient.
35:18 Peut-être que Johan
35:20 le dira plus que moi, lui qui a vécu
35:22 des Coupes du Monde, mais c'est quand même des
35:24 préparations intenses. Tu prépares ça
35:26 longtemps, tu te focalises que là-dessus,
35:28 tu y laisses un jus énorme.
35:30 Je me dis, derrière, pour te relancer
35:32 derrière un tel
35:34 objectif et en plus une déconvenue
35:36 pareille, je trouve que c'est quand même
35:38 dur.
35:40 Après, c'est sûr qu'on pourrait faire les voir à la fête
35:42 comme ça a été dans les années.
35:44 Là, ils sont un peu plus dans le dur, mais encore une fois
35:46 il y a un Vivier, je pense, qui
35:48 est encore présent et les générations
35:50 qui arrivent qui sont très talentueuses.
35:52 Je pense pas qu'il faut être inquiet, mais ce tournoi, un peu de
35:54 transition, je trouve qu'il est un peu compliqué
35:56 pour nous supporter.
35:58 Il est surtout de transition, mais après, il y a
36:00 quand même une tournée en Argentine.
36:02 C'est jamais simple. Si tu vas en
36:04 Argentine, ils ont prévu
36:06 de faire souffler un peu tout le monde. Tu vas avec
36:08 pas mal de jeunes.
36:10 Deux matchs, deux matchs compliqués.
36:12 Il y aura peut-être moins d'attente, parce qu'on sait que
36:14 c'est toujours...
36:16 C'est des défaites, Philippe, donc moins d'attente.
36:18 Si tu sors d'un tournoi compliqué,
36:20 tu vas en tournée compliquée,
36:22 donc derrière, tu reçois...
36:24 - Ça fragilise. - Ça fragilise un peu l'ensemble.
36:26 Ça met une atmosphère pesante
36:28 qui n'est pas agréable à vivre.
36:30 - Ça sent le vécu.
36:32 - Un petit vécu de 4-5 ans.
36:34 - Ça sent le vécu.
36:36 - J'ai eu des turnovers, moi aussi.
36:38 - Est-ce que le jeune de portaire que tu as
36:40 suivi et sur qui tu as soufflé
36:42 pour qu'il aille à l'essai,
36:44 ce long essai, doit
36:46 enquiller ou pas ?
36:48 - Le problème, c'est qu'il peut pas, parce qu'il peut pas souffler en équipe de France.
36:50 - Il va être embêté.
36:52 - Il va être un peu embêté.
36:54 Non, mais...
36:56 Après, moi, je suis pas sélectionneur.
36:58 Il y a d'autres centres
37:00 de qualité en France, mais moi, je le vois
37:02 évoluer au quotidien et en match,
37:04 franchement, pour moi,
37:06 c'est l'avenir. Il a tout.
37:08 Il a tout, il a que 20 ans,
37:10 et en plus, il a des...
37:12 Au-delà des qualités rugbistiques qu'ils ont tous dans ces jeunes,
37:14 un peu d'insouciance, pas de pression,
37:16 il a ce côté un peu
37:18 cérébral. - Un peu béglé.
37:20 - Ouais.
37:22 Bien sûr, pour être un chauveur.
37:24 Tu sais pas d'ici, toi.
37:26 Du coup,
37:28 je pense qu'il a la tête sur les épaules,
37:30 il a tout pour être un même grand leader.
37:32 Donc je pense que
37:34 tôt ou tard, je sais pas quand ils vont le lancer, mais...
37:36 - Ça arrivera.
37:38 - En Argentine, cadeau.
37:40 Nance, on va te laisser,
37:42 parce que Jérôme Darré est là. Peut-être qu'on peut
37:44 faire rentrer Jérôme Darré, et peut-être que Nance...
37:46 Voilà, c'est quand même sympa, Jérôme Darré, depuis
37:48 LA.
37:50 - C'est la classe. J'ai jamais reçu une petite pièce comme quoi
37:52 j'étais dispo pour les JO, et j'ai pas reçu d'appel.
37:54 Jérôme.
37:56 - Salut Jérôme. - Je me ronge un peu les ongles, toi.
37:58 - Salut Nance. J'ai reçu la pièce,
38:00 je l'ai vue pas avant.
38:02 - Bon, merci en tout cas.
38:04 Nance, tu peux
38:06 rester si tu veux, mais t'es pas obligée,
38:08 parce qu'il faut se coucher tôt. Yannick Brue
38:10 nous a dit, il faut vraiment qu'à 20h45
38:12 ils soient au lit.
38:14 Donc je sais que tu respectes
38:16 tous les ordres du manager.
38:18 Mais je sais. Bon,
38:20 merci en tout cas d'avoir été avec nous en direct sur CELUNE RADIO,
38:22 toujours un plaisir, Nance, et surtout
38:24 bon déplacement à Montpellier le week-end prochain.
38:26 - Merci, c'est gentil. - Et bonne semaine.
38:28 - Au revoir. - Bonne soirée, et félicitations
38:30 à Jérôme pour
38:32 l'étape de Las Vegas.
38:34 - Los Angeles, mais bon, comme tu veux.
38:36 - Los Angeles, ouais, bon c'est au States, quoi.
38:38 (rires)
38:40 Allez, je vous laisse sur cette couffe.
38:42 - Merci, Nance.
38:44 En direct, au coeur de la mêlée
38:46 sur Sud Radio. Jérôme,
38:48 tu restes avec nous, on se retrouve dans un instant. Petite pause
38:50 et on reparle du 7 avec le coach
38:52 de l'équipe de France,
38:54 titré à Los Angeles.
38:56 On en parle sur Sud Radio, à tout de suite.
38:58 - Sud Radio, au coeur de la mêlée,
39:00 François Trillon.
39:02 - 20h45 sur l'antenne de Sud Radio,
39:04 au coeur de la mêlée, bien sûr, pour parler
39:06 de rugby, de tous les rugby,
39:08 et surtout entre passionnés. Vous pouvez nous appeler
39:10 au 0826 300 300
39:12 et on est heureux d'accueillir Jérôme Darré,
39:14 depuis l'autre bout du monde,
39:16 à Los Angeles, on imagine,
39:18 avec le sourire et peut-être
39:20 un peu la gueule de bois, Jérôme, salut !
39:22 - Bonsoir,
39:24 vous allez bien ? Merci pour l'accueil.
39:26 La gueule de bois, pas trop, parce que c'est couché tôt,
39:28 quand même, même pour le staff, ça en était bien réussi.
39:30 Les joueurs ont bien profité,
39:32 je pense. Et puis là, on est en workshop,
39:34 pour travailler sur le futur du rugby A7.
39:36 - Tout en anglaise, c'est pas un atelier
39:38 de travail, c'est un workshop.
39:40 - Un workshop, ouais, voilà.
39:42 On fait des ateliers
39:44 de travail pour réfléchir à l'évolution
39:46 de ce sport, et puis bien préparer
39:48 à parler de 2024, bien sûr.
39:50 Et puis Los Angeles 2028 maintenant,
39:52 puisque les yeux sont braqués
39:54 dans 4 ans déjà.
39:56 - Yohann Ugela, Philippe Spanghero également,
39:58 vous aussi au 0826 300 300.
40:00 Jérôme,
40:02 c'est un aboutissement, quand même,
40:04 vous courriez après cette première victoire
40:06 depuis 2005, on en a parlé avec
40:08 Vincent Clerc, qui était là en ouverture des missions
40:10 avec nous. On imagine
40:12 que ça peut être le début,
40:14 le déclic, finalement.
40:16 - On cherchait l'or,
40:18 on espère, on cherchait l'or
40:20 pour envoyer un bon signal à tous nos adversaires.
40:22 Je crois que c'est chose faite là.
40:24 C'était très important sur l'année olympique, d'arriver
40:26 à atteindre cet objectif-là.
40:28 Maintenant, c'est un pic, c'est juste
40:30 une étape. On a besoin de consolider
40:32 ça, le plus dur reste à venir, je crois.
40:34 Quand on a réussi à gagner une fois,
40:36 il faut rééditer, il faut amener de la consistance
40:38 et ça, ça va être un gros chantier maintenant
40:40 puisqu'on n'a pas l'habitude de ça non plus.
40:42 Il va falloir assumer tout ça.
40:44 Je crois qu'on s'est bien préparé
40:46 depuis quelques années maintenant,
40:48 avec une belle montée en puissance
40:50 de l'équipe de France A7.
40:52 Une réponse favorable
40:54 du staff, des joueurs
40:56 pour continuer à grandir, à progresser
40:58 et surtout à garder beaucoup d'humilité
41:00 parce que l'Olympique de Biasset,
41:02 il vous rattrape toujours.
41:04 C'est le rollercoaster, comme on dit tout le temps
41:06 et je crois que le tournoi de Los Angeles a bien montré.
41:08 - Ça, c'est votre côté surfeur, Jérôme.
41:10 Yoann UG,
41:12 pour Jérôme Darré. - Bonjour Jérôme,
41:14 bonsoir. Félicitations déjà parce que
41:16 vous nous avez donné beaucoup de plaisir
41:18 sur les deux dernières semaines et sur les
41:20 deux tournois. On a cru sur le premier
41:22 à Las Vegas et
41:24 on a bien fait y croire
41:26 sur Los Angeles.
41:28 J'ai juste une question,
41:30 je ne contache à rien ce que vous avez gagné,
41:32 mais qu'est-ce qui s'est passé avec les équipes comme
41:34 la Nouvelle-Zélande qui
41:36 perd contre l'Irlande
41:38 ou
41:40 les Fidji, ces équipes
41:42 majeures qui étaient là et
41:44 qu'on sent vraiment la peine de ces
41:46 dernières sorties ?
41:48 - Le niveau, il est très
41:50 homogène et très relevé. Déjà l'année dernière,
41:52 il y avait pas mal de signaux qui étaient envoyés par
41:54 les nations qui veulent gagner des médailles olympiques.
41:56 Je pense à l'Espagne,
41:58 le Japon
42:00 qui n'est plus là ou le Kenya qui s'est qualifié
42:02 au détriment de l'Afrique du Sud sur les qualifications
42:04 de territoire. C'est un sport
42:06 qui est très
42:08 exigeant et très
42:10 incroyable en ce sens. Tout le monde peut gagner
42:12 contre tout le monde, le moins bien classé peut battre
42:14 le meilleur classé. Le résultat n'est pas
42:16 forcément la conséquence du travail fourni
42:18 à l'instant T. Tout le monde travaille dur.
42:20 C'est une discipline olympique maintenant
42:22 et je crois que
42:24 tout va se transformer encore, tout va aller très vite
42:26 et il faut s'habituer à ça.
42:28 Le rugby, il y a de la dramaturgie, il y a une nouvelle compétition,
42:30 un nouveau format qui s'est créé cette année
42:32 et qui engendre encore plus
42:34 ces effets-là.
42:36 Je crois que c'est de bon augure quand on voit le dernier
42:38 carré à LA, un carré européen.
42:40 C'est unique, ça n'est jamais arrivé.
42:42 C'est incroyable, mais tant mieux.
42:44 Ça amène une nouveauté aussi, un peu plus
42:46 de piment dans notre rugby,
42:48 dans le paysage du rugby mondial, on va dire.
42:50 Ça ouvre les portes à des
42:52 nations qui
42:54 espèrent un jour grandir
42:56 et accéder à ce niveau-là. Je pense à Hong Kong,
42:58 je viens d'évoquer le Kenya,
43:00 mais ça peut être aussi l'Allemagne,
43:02 qui a une équipe professionnelle. Il y a des équipes comme ça qui sont en train de grandir
43:04 partout dans le monde. Garçons, filles,
43:06 donc c'est assez unique.
43:08 L'Irlande, il y a deux ans, ils étaient dans la
43:10 deuxième division aussi, me semble bien, non ?
43:12 Il y a un peu plus que ça,
43:14 l'Irlande, il y a quatre ans
43:16 maintenant, mais quand ils étaient dans la
43:18 deuxième division, ils avaient été invités, parce qu'il y avait des équipes
43:20 invitées à l'époque, ils avaient réussi quand même à faire un podium.
43:22 Donc à Londres,
43:24 je crois que c'était en 2018,
43:26 quelque chose comme ça, et c'était assez
43:28 incroyable de voir leur mise en
43:30 progression. C'est un sport
43:32 qui demande d'apprendre ses
43:34 codes, d'essayer de
43:36 le décrypter, on va dire ça comme ça,
43:38 mais des
43:40 nations peuvent arriver très vite à
43:42 grandir de manière puissante.
43:44 C'est un peu quelque chose qui
43:46 est assez unique dans notre sport.
43:48 On n'a pas besoin de première ligne, de deuxième ligne, de postes
43:50 très spécifiques, on a besoin d'avoir des joueurs de rugby
43:52 avec des compétences incroyables
43:54 pour pouvoir jouer à ce jeu,
43:56 mais ça
43:58 permet à tout le monde de pouvoir exister en même temps.
44:00 Vous avez juste une dernière question,
44:02 après je vous lâche. Je voulais donner la parole à Philippe
44:04 et à Johan, fait dans le long serment.
44:06 Vous voyez sur l'appli,
44:08 c'est une lutte !
44:10 J'ai vu que vous étiez levé à 6h du matin
44:12 pour la finale, c'est ça ?
44:14 Pas pour la finale,
44:16 pour le samedi.
44:18 On avait 3 matchs sur la journée du samedi
44:20 et on jouait les 2 matchs de couloir
44:22 qu'il nous restait à jouer, plus le quart de finale.
44:24 Et tu as réussi à réveiller Antoine à 6h du matin ?
44:26 Ouais, ouais, ouais,
44:28 il est carré !
44:30 Il inspecte les horaires,
44:32 il est top !
44:34 Il y a l'effet contagion,
44:36 il n'y a pas de choix, de toute façon, à 7h,
44:38 je pense que c'est le début, j'ai remis 8 ans, il va te changer tout l'emploi du temps.
44:40 C'était le début, je pense.
44:42 Le 6h du matin, c'était un peu compliqué.
44:44 Et à 7h, si on rate 2 minutes
44:46 de match, on a perdu le match.
44:48 Il faut bien arriver à l'heure qu'il y a.
44:50 Je laisse la main à Philips par guérot.
44:52 Du coup, putain, tu m'as cassé mon truc,
44:56 j'avais préparé une question de fou, là.
44:58 En plus, tu t'es trompé de jour
45:00 et tout, top.
45:02 Non, Jérôme, pas de question,
45:04 mais c'est vrai que
45:06 le scénario est quand même
45:08 exceptionnel pour préparer un peu la montée en puissance
45:10 jusqu'au jeu en France.
45:12 Sans ramener
45:14 tout à Antoine, puisqu'on en a parlé
45:16 en première partie des missions, dans le débat.
45:18 On parlait
45:20 de ce qui nous semblait être une vraie
45:22 plus-value psychologique
45:24 sur les joueurs qu'on sent plus désinhibés,
45:26 plus en confiance.
45:28 Est-ce que tu arrives à le mesurer, toi, déjà,
45:30 la porte d'Antoine
45:32 dans ce vestiaire,
45:34 malgré l'humilité qu'il a, puisqu'il est
45:36 nouveau et c'est celui qui découvre le plus
45:38 ce sport. Mais est-ce que tu arrives
45:40 à mesurer vraiment cet impact psychologique
45:42 auprès des autres ?
45:44 Antoine est un joueur
45:46 à l'exception, je ne vais pas le dire, tout le monde le connaît,
45:48 tout le monde sait qui il est.
45:50 L'impact, forcément, à l'équipe,
45:52 de manière très positive. Il impacte
45:54 aussi les adversaires et les arbitres.
45:56 Donc c'est tout bénef. Et quelque
45:58 part, il vous impacte à vous aussi, les médias,
46:00 puisque vous avez mis en lumière cette discipline
46:02 grâce à son arrivée aussi.
46:04 Pas nous, Jérôme, on a toujours parlé du Seven.
46:06 Quand je dis les médias, c'est aux sants-flares.
46:08 Mais c'est génial, c'est génial.
46:10 Ce que je veux dire par là, c'est une
46:12 belle opportunité, avec tout ce que
46:14 ça va amener aussi dans la mise en progression
46:16 de l'équipe. C'est nouveau, tout ça, pour nous.
46:18 Donc ça, c'est génial.
46:20 Et franchement, Antoine
46:22 amène vraiment un peu ce lien
46:24 qui nous manquait peut-être un petit peu, je ne sais pas
46:26 exactement le définir encore, mais il y avait
46:28 de la puissance dans cette équipe. Il y avait des choses.
46:30 On avait fait de belles performances l'année dernière, avec six
46:32 demi-finales, quatre médailles. On n'avait pas trouvé
46:34 l'or, mais là, franchement,
46:36 ça amène une petite chose de plus.
46:38 Et cette petite chose de plus,
46:40 j'espère qu'elle va nous servir durablement, surtout.
46:42 C'est ça qu'il faut qu'on arrive à réitérer
46:44 derrière, et on va être très vigilants, parce que
46:46 le plus dur reste à venir, je pense.
46:48 - Le 0826-300-300, il y a bien sûr des appels.
46:50 Fabrice Delorand, Saint-Omary, est avec nous.
46:52 Bonsoir Fabrice, peut-être un mot pour
46:54 Jérôme Darré, le sélectionneur de l'équipe de France A7.
46:56 - Oui, bonsoir.
46:58 - Bonsoir.
47:00 - Un grand coup de chapeau, déjà. Un grand coup de chapeau.
47:02 Ça redonne un peu de...
47:04 Ça nous remet un peu de brave au cœur.
47:06 Ça nous remet un peu de brave au cœur.
47:08 Voilà.
47:10 Un petit peu de brave au cœur.
47:12 Et je ne vais pas dire que c'était
47:14 attendu, c'était espéré.
47:16 On va dire que c'était espéré.
47:18 Nous en avons rêvé, ils l'ont fait.
47:20 Donc, chapeau.
47:22 - Est-ce que vous, vous pensez, Fabrice, qu'il y a un effet
47:24 Dupont ? Est-ce que vous attendiez,
47:26 par exemple, à voir Dupont à ce niveau,
47:28 si jamais vous avez pu regarder les matchs,
47:30 malgré le décalage horaire ?
47:32 - Au départ,
47:34 au départ, je vais être fort,
47:36 au départ, on le connaît,
47:38 on sait le magicien que c'est,
47:40 mais j'avoue
47:42 qu'au début, j'étais un peu inquiet.
47:44 J'étais un peu inquiet
47:46 en me disant, ben voilà,
47:48 c'est autre chose,
47:50 quand même, est-ce qu'il va être
47:52 fait pour ? Et puis, j'ai été vite
47:54 rassuré.
47:56 Alors, l'effet Dupont,
47:58 c'est très amusant, parce que
48:00 c'est justement la réflexion que je me faisais.
48:02 Clairement,
48:04 pour moi,
48:06 oui, oui,
48:08 il y a eu un effet Dupont
48:10 par sa stature aussi,
48:12 et par sa culture
48:14 de la gagne. Il y a une culture
48:16 de la gagne en lui,
48:18 il est jeune,
48:20 mais il a déjà quand même quelques titres,
48:22 et je crois que
48:24 ça, c'est important.
48:26 Il a manqué
48:28 aux Caisses de France, par contre.
48:30 C'est clair.
48:32 Ça, c'est sûr.
48:34 Pas beaucoup au stade toulousain,
48:36 on y arrive malgré tout,
48:38 sans lui, mais le Caisse de France
48:40 n'a pas trouvé l'équation.
48:42 C'est la faute de Jérôme Darré, il a été
48:44 trop séduisant avec
48:46 Antoine.
48:48 Juste, pardon, si je peux me permettre,
48:50 on peut clôturer le débat
48:52 sur la nécessité
48:54 d'amener Antoine Dupont
48:56 à 7, qu'il bascule,
48:58 ou qu'il accepte qu'il bascule, je crois que là,
49:00 définitivement, on peut clôturer
49:02 ce débat-là.
49:04 Jérôme, toi qui es à Los Angeles,
49:06 j'ai quand même une petite surprise pour toi.
49:08 On a une surprise pour toi, c'est Thierry
49:10 Janosek qui est avec nous, quand même.
49:12 C'est la figure
49:14 emblématique.
49:16 Thierry, le zèbre,
49:18 depuis le train, il est dans un train,
49:20 Thierry, c'est pour ça que c'est difficile. Est-ce que tu nous
49:22 entends ? Et il y a Jérôme
49:24 au bout du fil.
49:26 Je vous entends, je vous entends. Félicitations.
49:28 Je suis vraiment très content.
49:30 Et j'étais très, très
49:32 touché par cette
49:36 belle performance.
49:38 C'était mérité. Ça conclut un travail
49:40 de long calendre qui a été mené
49:42 par... On avait, conjointement
49:44 avec Lysthos Oreille, donc il y a eu un
49:46 super boulot pour amener
49:48 le rugby à ce niveau-là.
49:50 C'était pas facile, parce que
49:52 je vous garantis qu'avec le professionnel,
49:54 pour avoir les joueurs, c'est très compliqué.
49:56 Et par rapport à Toulon,
49:58 je pense qu'on peut dire
50:00 un grand merci au Stade Toulousain
50:02 d'avoir
50:04 laissé du pont à
50:06 l'équipe de France.
50:08 Thierry, tu as été l'entraîneur
50:10 pendant de longues années de cette équipe.
50:12 C'est celui qui a
50:14 creusé le sillon du set
50:16 en France. Qu'est-ce qu'elle représente,
50:18 cette victoire à Los Angeles
50:20 dans la nuit dernière ?
50:22 Oui,
50:24 une belle nuit blanche, déjà.
50:26 Parce qu'en tant qu'ancien entraîneur,
50:30 premier supporteur,
50:32 tout ce qu'on voudra,
50:34 j'ai pas eu besoin
50:36 de mettre le réveil. Je me suis réveillé
50:38 juste cinq minutes avant le coup d'envoi
50:40 de cette grande finale
50:42 et cette victoire.
50:44 Il y a quasiment 20 ans
50:46 qu'on attend que la France gagne.
50:48 Je suis très heureux
50:50 que ce se concrétise sous l'œuvre
50:52 de Jérôme Darré, qui fait un boulot magnifique.
50:54 Derrière lui, il y a
50:56 une très grosse équipe.
50:58 Quand je passe à son staff,
51:00 avec Christophe Herre, qui se démène
51:02 très bien. C'est quand même l'artisan
51:04 de ce qui arrive maintenant.
51:06 Les relations avec les clubs, mettre les joueurs
51:08 à disposition, ce n'est pas facile.
51:10 Parce que,
51:12 quand on demande aux mains du mortel
51:14 de donner des noms de joueurs
51:16 de l'équipe de France, de rugby à 7,
51:18 il y a beaucoup
51:20 de joueurs qui sont
51:22 inconnus.
51:24 Avec ça, faire une équipe
51:26 de ce niveau-là,
51:28 c'était vraiment
51:30 un énorme pari
51:32 qui a été réussi.
51:34 Ces joueurs que tout le monde connaît
51:36 donnent un
51:38 énorme élan à ce sport
51:40 qui avait besoin d'une performance comme ça
51:42 depuis quasiment 19 ans.
51:44 Et maintenant, Jérôme Darré,
51:46 vous avez la pression.
51:48 Je suis très content d'entendre Thierry
51:52 avec moi sur Sud Radio.
51:54 C'est Thierry qui m'a amené la première fois
51:56 à Hong Kong, à Hong Kong Sevens
51:58 en 2001. Ça commence à dater déjà.
52:00 On avait fait une belle performance.
52:02 Ça avait été déjà très magique.
52:04 Hier soir, je voulais faire un petit clin d'œil
52:06 parce que tu es le seul entraîneur
52:08 qui a gagné le médaille sur le circuit
52:10 mondial à 7. Hier soir,
52:12 c'est la première personne que j'ai appelée.
52:14 Après ma femme, bien sûr,
52:16 mais c'est la première personne que j'ai appelée.
52:18 Je voulais lui faire un clin d'œil à tout le staff
52:20 parce que Thierry est toujours présent.
52:22 Il fait partie de l'héritage.
52:24 C'est quelqu'un de très important dans le paysage de rugby à 7.
52:26 Thierry, merci pour ton soutien.
52:28 Je te dis de vieux voix devant tout le monde.
52:30 C'est très important de t'avoir parlé
52:32 aussi encore aujourd'hui.
52:34 On n'a que de la bonne pression.
52:36 Et surtout, merci.
52:38 Merci à vous de nous avoir offert ce cadeau
52:40 magnifique parce que
52:42 ça sentait bon depuis le début.
52:44 Ça sentait bon depuis très longtemps.
52:46 On savait que ça allait arriver, qu'on allait gagner un tournoi.
52:48 Et ce n'est pas fini.
52:50 Je vais compéter un petit peu
52:52 parce que là, je vais compéter
52:54 avec la pression. On joue
52:56 les Jeux Olympiques à Paris. C'est quelque chose
52:58 d'incroyable, d'extrêmement puissant.
53:00 On va représenter la France.
53:02 Je crois que c'est tout un écosystème
53:04 qui se construit avec Christophe.
53:06 Thierry l'a évoqué. Tous les clubs
53:08 qui travaillent avec nous, la Fédération,
53:10 la Génération des Jeux de Sport,
53:12 c'est une alliée nationale de rugby qui contribue
53:14 à faire grandir l'équipe de France.
53:16 C'est super.
53:18 Merci d'avoir été avec nous depuis Los Angeles.
53:20 Bravo encore. On remercie Fabrice de Laurent-Saint-Omary
53:22 d'avoir été avec nous, de nous avoir appelé au 0826
53:24 300 300. C'est un plaisir.
53:26 Et puis Thierry Janezek, voilà pour le
53:28 clin d'œil de ce
53:30 rugby que tu as soutenu
53:32 et que tu as fait grandir toi aussi en France.
53:34 On est heureux de parler de tous les rugby sur
53:36 Sud Radio. On remercie Philippe Splanguero,
53:38 Yoann UG, Aude Austandard,
53:40 Quentin Cabanisse bien sûr. Et on vous retrouve
53:42 dès le week-end prochain parce qu'il y aura
53:44 la Pro D2 vendredi,
53:46 le Top 14 samedi avec le tournoi Destination
53:48 et puis dimanche on vivra aussi le match en intégralité
53:50 Galle-France
53:52 à partir de 15h30 sur notre antenne.
53:54 Merci messieurs. Et bonne soirée.
53:56 A bientôt et bonne journée pour Jérôme.

Recommandée