Législatives 2024 : retour sur la candidature surprise de François Hollande en Corrèze

  • il y a 3 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, avec les auditeurs, ils reviennent sur l'annonce de la candidature du président François Hollande aux élections législatives en Corrèze car il estime qu'à "situation exceptionnelle, décision exceptionnelle".

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

Category

🗞
News
Transcript
00:00Ah oui, on s'y jette pas mal !
00:02Très heureux !
00:03Pascal Praud et vous !
00:05Bon, Abdellatif, vous êtes commercial Abdellatif.
00:10Exactement, Pascal.
00:12Vous êtes dans quelle région de France ?
00:14Je suis dans les Pyrénées-Atlantiques.
00:16Pyrénées-Atlantiques. Et dans votre circonscription, vous savez comment on vote ?
00:21Oui, bien sûr.
00:22Et on vote comment ?
00:24On vote, en tout cas, le rassemblement national, même au niveau des élections européennes, n'a pas fait le score national.
00:32Dans les Pyrénées-Atlantiques, ils étaient aux alentours de 24%.
00:35Et on vote ici un peu gauche et un peu renaissance.
00:42Bon, et vous-même, c'est indiscret de vous demander votre orientation politique, Abdellatif.
00:46Et M. Guedec, qui est à la console micro, dit qu'il faut que vous parliez plus fort.
00:51C'est très, très, très indiscret, parce que je réserve pour moi.
00:58Écoutez, réservez-vous pour vous.
01:00Mais vous souhaitez quand même peut-être évoquer un sujet dans cette actualité, notamment, je crois, François Hollande.
01:05Ben oui, François Hollande.
01:07Moi, je pense que la situation exceptionnelle, décision exceptionnelle, le président Hollande a pris ses responsabilités.
01:14Nous sommes à la veille à 15 jours d'un gouvernement d'extrême droite, c'est mon opinion.
01:19Et donc, il faut toutes les forces possibles pour essayer de rectifier, essayer d'expliquer, essayer de sortir de cet impasse.
01:27Et nous sommes peut-être même à la veille d'un blocage institutionnel,
01:32puisqu'à mon humble avis, je pense qu'aucun parti n'aura une majorité absolue pour gouverner ce pays, suite à ces désolutions inattendues.
01:40Mais vous trouvez que M. Hollande est bien positionné, c'est ça ?
01:44Que pour combattre l'extrême droite, tout est possible et il faut, quoi qu'il arrive, s'unir ?
01:51Même si, en l'occurrence, avec M. Poutou, il peut y avoir des dissensions entre François Hollande et Philippe Colli.
01:58Il y a certainement un noci entre M. Poutou et M. Hollande.
02:03Mais il y a quelque chose qui les unit, c'est tout simplement essayer d'affronter, d'éviter ce tsunami d'extrême droite
02:13qui, à mon humble avis encore, et c'est un langage que moi, n'est pas bon pour le pays.
02:18Abdellatif, au-delà des mots, quelles sont par exemple les mesures concrètes que vous reprochez au RN ?
02:25D'abord, j'ai à peu près votre âge, donc j'ai vécu la naissance du Front National jusqu'à aujourd'hui.
02:38Et j'ai vu cette évolution extraordinaire.
02:41N'oublions pas quand même que le RN, le Rassemblement National, pour être exact, vient du Parti Front National
02:48qui était ouvertement raciste, antisémite.
02:51N'oublions pas que même aujourd'hui, au sein du RN, il y a des gens qui estiment que l'équipe de France très colorée
03:00n'est pas digne d'un pays comme la France.
03:02Qui est-ce qui dit ça ?
03:05Mais qui ? Parce que je n'ai pas entendu ça, par exemple.
03:08Moi, je n'ai pas entendu un dirigeant du RN aujourd'hui regretter la couleur de peau des joueurs de l'équipe de France.
03:14Aujourd'hui, peut-être, mais il n'y a pas très longtemps, c'était le cas.
03:18Si vous me permettez la prochaine fois, je vous donnerai les réponses parce que je ne vais pas raconter n'importe quoi.
03:24Mais quelles sont les mesures sur lesquelles, par exemple, vous trouvez que ces mesures ne sont ?
03:29Écoute, les mesures, c'est tout simplement comme essayer de mettre la sécurité de l'immigration en premier,
03:41comme si c'était les mots de ce pays-là.
03:43Je pense qu'on ne peut pas, bien que leur discours est policé, quand on leur dit qu'est-ce que l'immigration,
03:52ils disent non, on ne parle pas des immigrés, on parle de la politique d'immigration.
03:55On sait qu'il n'y a pas très longtemps, il y avait des affiches qui circulaient du Front National
04:00où ils disaient, votez pour nous, ils partiront.
04:02Et on sait de qui ils parlent. Ils parlent des immigrés.
04:05On a l'impression que, d'un seul coup, je vais vous utiliser un mot que vous êtes très cultivés, vous devez le connaître,
04:12le mot Takia. Ça vous dit quelque chose ?
04:15Oui, non mais je sais, il est possible qu'ils avancent masqués, vous avez raison.
04:19De toute façon, cette émission est faite par définition pour donner la parole les uns aux autres.
04:25Je n'ai pas contesté ce que vous dites.
04:27Si vous avez le sentiment que le Rassemblement National avance masqué, d'abord vous avez peut-être raison.
04:32Peut-être qu'effectivement, une fois au pouvoir, le Rassemblement National ne fera pas du tout la politique qu'il affiche dans son programme.
04:38Ça c'est une possibilité.
04:39Et puis peut-être aussi que vous n'avez pas raison.
04:42Et que, précisément, il appliquera le programme qu'il propose.
04:47Et c'est pourquoi je vous ai posé comme question, quels sont, dans le programme qu'il propose, les mesures que vous trouvez d'extrême droite ?
04:56D'abord, moi je ne suis pas économiste, mais quand on entend que les économistes, que ce soit même, je vais être au-delà,
05:02même le programme du Front Populaire, il est très cher, il va coûter trop cher pour le pays.
05:11Alors, et le Front National et le Front Populaire, ils veulent, on va dire, raser gratis, en espérant de récupérer de l'argent avec la TVA,
05:25et puis en augmentant les salaires, en baissant les charges.
05:30On ne peut pas tout faire, on ne peut pas tout faire.
05:32Je pense que M. Macron, je ne le défends pas, je pense que M. Macron et Renaissance,
05:38c'est des gens aussi qui aiment leur pays et qui veulent s'en sortir.
05:41Et s'ils n'ont pas proposé d'enlever toutes les taxes sur le pétrole et sur l'or, c'est que ce n'est pas possible.
05:47Nous avons un pays qui, au niveau des aides sociales, c'est catastrophique, c'est énorme.
05:54Il faut financer tout ça.
05:55Nous avons quand même, chacun de nous en France, une carte vitale.
05:59On dirait que c'est une carte bleue, où tout le monde la sort pour payer.
06:04Mais tout ça, il faut que quelqu'un le paye.
06:06On ne peut pas laisser, on parle de dette, mais on ne peut pas laisser la dette à nos enfants.
06:11On ne peut pas dire...
06:12– Merci.
06:13– Allez, voilà, on sort.
06:14Revenons juste en deux mots...
06:16– Non, non, mais merci Abdelatif, sauf si vous voulez ajouter un dernier mot avant la pause.
06:22– Je voulais juste ajouter un dernier mot.
06:24J'aurais aimé intervenir sur le cas BAPE.
06:28En deux mots, BAPE, avant d'être un footballeur international, c'est un citoyen.
06:34Il a le droit de s'exprimer, il a le droit de dire ce qu'il pense.
06:37D'ailleurs, il est tellement nuancé, il n'a visé personne dans sa déclaration.
06:42– Si, quand il dit je suis d'accord avec Marcus Thuram, il dit je suis d'accord avec Marcus Thuram.
06:49Marcus n'est pas allé trop loin et je partage ses valeurs.
06:52Donc, très clairement, on comprend que c'est contre le rassemblement national.
06:55Mais là où je vous rejoins...
06:56– Chacun comprend ce qu'il veut.
06:58– Non, oui, mais là où je vous rejoins, c'est que la liberté d'expression est totale.
07:03Il n'engage pas l'institution, il n'est pas président de la fédération,
07:06il est simplement joueur et il a le droit de parler.
07:08Bonjour, merci beaucoup Abdélatif, merci beaucoup.
07:11Il est 12h27 et ça est bien d'avoir des auditeurs de sensibilité différente, monsieur Guenec.
07:18– Exactement, pourquoi vous m'interpellez ?
07:21– Parce que c'est votre travail.
07:23– Mais je fais tout pour, monsieur, sachez-le.
07:25– Mais bien sûr, bien sûr.
07:26– Bon, quelques petits messages.
07:28– Je vous en prie.
07:30– Je vais en lire qu'un, on n'a pas le temps.
07:32Dominique qui nous écrit, c'est une bataille...
07:34– Dominique, nique, nique, dans la marée...
07:37Vous connaissez cette chanson ?
07:38– Oui, oui, je connais.
07:39– Dominique, c'est les sœurs...
07:40– Sœurs sourires, c'était Sœurs sourires.
07:41– Ah oui, oui, ça y est.
07:42– Dominique, nique, nique, s'en allait...
07:44– On en avait parlé dans une autre vie, je m'en souviens très bien.
07:46– Je vais vous la faire écouter, cette petite chanson.
07:48– Non merci, ça va, ça va.
07:49Allez, Dominique nous écrit, c'est une bataille pour les postes.
07:52Tout est personnel, il ne pense pas à la France et aux Français.
07:56Quant à Monsieur Hollande, il devrait bien réfléchir avec qui il va s'allier,
08:00car avec ces personnes qui ne reconnaissent pas ce qui s'est passé le 7 octobre en Israël,
08:04ce n'est pas la meilleure idée pour lui.
08:06Voilà !
08:07– Je crois que ça, c'est le plus long message que vous avez lu depuis que je connais.
08:11– Mais je crois !
08:12– Oui, donc vous êtes capable.
08:14Tiens, regarde.
08:21C'est magnifique en vrai.
08:24Sœurs sourires.
08:25Ça donne le sourire pour le coup.
08:26Tu te lèves le matin.
08:40– Non mais c'est vrai, ça donne le sourire.
08:41– Elle sort sourire.
08:43Vous vous rendez compte que je pense que nous sommes la seule radio de France,
08:49les droits d'auteur.
08:52Il y a quelqu'un qui peut décider.
08:54– Il y a peut-être quelqu'un qui a des droits d'auteur, Dominique.
08:58Il n'avait rien touché depuis des années.
09:00Il y a quelqu'un qui a passé ma journée.
09:03– Il va penser à une erreur.
09:04– Mais quel est ce fou qui a passé une chanson de Dominique ?
09:10On pourrait relancer des chansons, ça serait génial.
09:13Bon, vous voulez dire quelque chose ?
09:15Non, il est 12h29.
09:16Vous travaillez entre 16h et 18h avec Cyril Hanouna ?
09:18– Ah non, mais je suis peut-être mobilisé, oui.
09:21– Vous êtes mobilisé ?
09:22– Dans les équipes de l'émission, il me semble.
09:24– C'est la nouvelle émission, 16h-18h avec Cyril.
09:27– On marche sur la tête.
09:29– On marche sur la tête.
09:30Un beau titre, d'ailleurs.
09:32– Non mais là, vous le dites comme ça.
09:33Alain Liberti m'a dit « peut-être ».
09:34Je vous ai dit ça dans une pub.
09:36« Oui, non mais oui, mais Pascal ! »
09:37Normalement, ce qu'on se dit en pub, on ne le dit pas à l'antenne.
09:40– Pourquoi pas ?
09:41– Vous ne voyez aucune différence.
09:43– Hommage à celui à qui vous venez de dire le mot magique.
09:48Ah bah non, il n'y est pas du tout.
09:53– Ah vous l'avez fait, Alain Liberti.
09:59– Évidemment, c'est un projet en pleine actualité.
10:04– Oui, je n'en fais peut-être pas partie, c'est ça le problème de cette déclaration.
10:08– Il est toujours en train.
10:12Bon, à tout de suite.
10:14– 0 à 80, 29, 21 pour réagir avec Pascal Froid.
10:17La page Facebook existe aussi, à tout de suite.

Recommandée