Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, retour sur la décision prise par Emmanuel Macron d'écarter un gouvernement Nouveau Front Populaire.
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00:00Cette chanson d'ailleurs correspond assez bien au rapport désormais que nous avons avec Manon Aubry.
00:05C'est une histoire d'amitié puisque nous aimons la recevoir et échanger avec elle.
00:10Alors malheureusement, j'ai annoncé qu'elle resterait et comme vous ne me dites pas les choses,
00:15c'est monsieur Digifab qui est obligé de me dire, lui, qu'elle a raccroché.
00:19Elle a raccroché à Alexandre Omar, oui, je crois.
00:21Alors je me demande si ce n'est pas du fait d'Alexandre Omar.
00:26Si ce n'est pas lié.
00:27Alexandre Omar, il est où ?
00:29Il accompagne monsieur Bellet.
00:30Il accompagne notre invité.
00:37On peut se faire une discussion, c'est l'hymne à l'amour avec notre émission.
00:40J'ai regardé en boucle, je suis sûr.
00:41L'hymne à l'amour, mais alors, elle chante, c'est elle qui chante, c'est pas un playback.
00:46Oui, elle l'a dit après.
00:47Oui, d'accord.
00:48C'est exceptionnel.
00:49Elle était belle, c'est une chanson merveilleuse, l'hymne à l'amour.
00:51On peut écouter quelques secondes de l'hymne à l'amour ou pas ?
00:53Oh là là.
00:54Par Céline Dion ?
00:55Oui, non, oui, non.
00:56Par Marcel Hamon.
00:57Ah oui, vous auriez écouté Pierre Higuère, alors.
01:00On va le trouver, on va le trouver.
01:01C'est une version, les compagnons de la chanson, les frères Jacques.
01:06Je crois que j'ai parlé de tous mes fris, mais c'est pas bon.
01:08Bon, non, mais bon.
01:11Écoutez, je cherche toujours...
01:12Ah pardon, excusez-moi.
01:13Qu'est-ce qu'il y a ?
01:14Vous avez Julien devant vous, l'auditeur Julien, si vous voulez.
01:17Je suis d'accord avec vous, mais peut-être avant de parler à Julien, il faut que je dise...
01:24En général, oui.
01:26Mais il faut quand même que j'annonce le sujet dont on a parlé.
01:29Parce que si je dis bonjour, Julien, aux auditeurs,
01:32on sait que les auditeurs qui nous écoutent dans leur voiture ou sur la plage ou ailleurs,
01:36ils ne savent pas de quoi on parle.
01:38C'est pas structuré.
01:39Non, je prends une leçon d'animation, là.
01:40Parce qu'il y a un truc, vous savez, qu'on ne parle pas qu'entre nous.
01:42Il y a des gens qui nous écoutent.
01:44On l'espère, on l'espère.
01:46Alors, vous savez, par exemple, là, il y a des gens qui sont au petit-déjeuner,
01:49ils se sont levés un peu tard.
01:50Au petit-déjeuner, oui.
01:51À 11h50.
01:52Il y a des gens qui sont en voiture.
01:53Ils sont là au feu.
01:54Oh, mais qu'est-ce qu'ils disent à la télé, à la radio ?
01:56Je ne comprends rien, Simon.
01:57Bon, hop, ils arrivent.
01:58Il y a des gens qui sont sur la plage, peut-être.
02:00Oui, c'est possible, c'est possible.
02:01Une plage, par exemple, au hasard, en Corse, Capodifagno.
02:05Ouh là !
02:06Ça s'appelle à qui ?
02:07Au hasard, ça peut être une plage de Corse.
02:10Ou la plage de la boule.
02:11Ou la plage déjeuner.
02:13Vous allez citer tous vos lieux de vacances, comme ça ?
02:15Non, mais la plage déjeuner, elle est intéressante.
02:17Pourquoi ?
02:18Parce qu'elle est intéressante.
02:19Il n'y a pas de textile, c'est ça ?
02:22Bon, il y a des gens qui nous écoutent.
02:24Et ils vont nous écouter parler du Premier ministre.
02:26Cher Premier ministre, désespérément, Emmanuel Macron a écarté l'idée d'un nouveau gouvernement du Front Populaire
02:32au nom de la stabilité institutionnelle.
02:34Lucie, casse-tête, c'est fini.
02:35Elle avait inventé quelque chose qui n'est pas prévu par la Constitution.
02:38Vous savez quoi ?
02:39Premier ministre imaginaire.
02:41Ce n'est pas marqué.
02:42Bon, le gouvernement serait censuré immédiatement.
02:46Avait dit M. Macron.
02:47C'est pourquoi elle n'a pas été choisie.
02:49Le message de Louis Boyard sur les réseaux sociaux en France.
02:53Nous avons pour tradition de défaire les rois de France.
02:55A-t-il écrit.
02:56Macron pense que son trône de l'Elysée, il peut ignorer le vote des Français.
03:01Il a tort.
03:02Nous devons le destituer, dit M. Boyard.
03:04Nous aurons besoin du peuple français pour dégager le Président.
03:08Ce message, est-ce qu'il vous choque ?
03:10Pas de gouvernement NFP.
03:11Vous applaudissez le choix d'Emmanuel Macron.
03:13Je vous propose peut-être d'écouter là-dessus avant d'être avec Julien.
03:17Ou peut-être avec Julien tout de suite.
03:18Écoutons Julien.
03:19Bonjour Julien.
03:20Oui, bonjour.
03:21Bonjour Pascal, c'est un plaisir de vous entendre.
03:22Julien, je crois que vous habitez dans un département qui n'est pas encore intervenu à l'antenne.
03:27Dans quel département êtes-vous ?
03:28Département de la Savoie.
03:32Mais comment ça va ?
03:35En fait, c'est Europe-Savoie.
03:37On va s'appeler Europe-Savoie.
03:39C'est une antenne délocalisée que nous faisons.
03:42Ça me fait très plaisir.
03:43Je n'ai jamais eu autant de Savoyards.
03:47Je ne sais pas pourquoi.
03:48Je crois que vous êtes en Savoie vous-même, monsieur Boubouk.
03:51Oui, mais c'est un total hasard.
03:52Non, mais vous vous faites appeler vos amis.
03:54Bonjour Julien.
03:55Bonjour, bonjour à tous.
03:57Qu'est-ce que vous voulez nous dire sur ce sujet, Julien ?
04:00Moi, je comprends un peu la déception du NFP,
04:02dans la mesure où le Président de la République et le Premier ministre
04:05se sont quand même engagés en faveur de candidats NFP
04:11lors du second tour de la législative.
04:14Beaucoup de députés ont été élus grâce au report
04:17ou au maintien de candidats de la majorité.
04:20Je comprends qu'il soit frustré,
04:22mais pour moi, c'est plutôt une bonne nouvelle.
04:24En étudiant le programme du NFP,
04:26notamment la lettre de Mme Castex
04:28qu'elle a envoyée dans la presse la semaine dernière,
04:32je trouvais qu'il y avait quand même des bonnes idées,
04:34mais il n'y a pas tout.
04:35Par exemple, sur le logement, rien.
04:37L'insécurité, rien.
04:38L'immigration, rien.
04:39Et ces sujets font quand même l'objet
04:42des préoccupations principales des Français.
04:44Je veux bien qu'on se fasse plaisir en disant
04:46que nous avons gagné les élections législatives.
04:48Malheureusement, ils n'ont fait qu'un tiers des députés.
04:51Il aurait fallu en avoir plus de la moitié,
04:53donc je pense qu'il n'y a pas de vainqueur.
04:54Le problème, c'est qu'on a l'impression
04:57que le Nouveau Fonds Populaire a gagné cette élection,
05:00mais en fait, personne ne l'a gagnée.
05:02D'ailleurs, le Nouveau Fonds Populaire,
05:03nous avons, malheureusement,
05:05Elle et Fille et Jean-Luc Mélenchon
05:06qui représentent, excusez-moi de le dire,
05:08est-ce qu'il y a quand même de pire à gauche ?
05:10Ou là, je pense qu'on peut avoir des accords
05:12avec une gauche un peu sociale-démocrate, modérée.
05:16On voit François Hollande qui a été élu,
05:18il y a d'autres personnes qui ne sont pas députées,
05:20mais qui peuvent apporter.
05:21Les Français ont voté,
05:22ils ont voté pour ce Nouveau Fonds Populaire,
05:2428% des suffrages.
05:25Vous me direz que c'est un score historiquement bas
05:27pour la gauche française.
05:28Bien sûr, mais pour avoir une majorité,
05:30il faut avoir 50% des députés.
05:32Je suis d'accord avec vous.
05:33On se retrouve dans une situation inexplicable.
05:35Inexplicable.
05:36Inexplicable.
05:37Inexplicable.
05:38La personne qui doit assumer,
05:39c'est le Président de la République
05:40qui a pris cette décision.
05:41Donc, soit il arrive
05:44à faire un gouvernement
05:46lequel qu'il soit,
05:48qui de toute façon tombera
05:49parce qu'il n'y aura pas la majorité,
05:51ou alors il prend ses responsabilités
05:53et il fait un peu une Charles de Gaulle
05:55en remettant sa démission.
05:58Parce que je ne vois pas
05:59comment est-ce qu'on pourrait en sortir.
06:01C'est inexplicable.
06:02NFP ne voudra pas travailler
06:05avec les centristes et la droite.
06:07L'extrême-droite qui représente aussi
06:08un tiers des députés
06:09ne voudra pas travailler avec la gauche.
06:12Et puis, les centristes
06:13ne feront pas alliance avec ni l'un ni l'autre.
06:14Donc, on est dans une situation qui est inexplicable.
06:16Inexplicable.
06:17Inédite.
06:18Inédite.
06:19Et c'est ce que je disais sous forme de boutade.
06:21L'avantage des 7 ans
06:23que nous avons passé avec Macron,
06:24c'est que nous avons toujours
06:26des cours de droit,
06:27des cours de droit institutionnels,
06:29parce qu'on arrive toujours
06:30dans des situations inédites
06:31et qui ne font rien avancer.
06:33On marque une pause.
06:34Si on voulait résumer,
06:35vous diriez que la situation, elle est...
06:36Inexplicable, monsieur.