“Les Enquêtes Impossibles” est une série documentaire fascinante animée par Pierre Bellemare, qui plonge dans des enquêtes criminelles complexes résolues grâce à la science forensic. Chaque épisode révèle comment des techniques avancées et des analyses minutieuses ont permis de résoudre des affaires qui semblaient insolubles, mettant en lumière le travail méticuleux des enquêteurs et experts. Cette série est un incontournable pour les amateurs de documentaires de crimes réels et d’histoires captivantes de justice".
Un florilège d'histoires vraies. Les unes sont pathétiques et cruelles, d'autres, plus légères, peuvent faire sourire, mais relatent des faits divers parfaitement authentiques. Dans la plupart des cas, les faits étranges dont parle la presse trouvent un dénouement.
Un florilège d'histoires vraies. Les unes sont pathétiques et cruelles, d'autres, plus légères, peuvent faire sourire, mais relatent des faits divers parfaitement authentiques. Dans la plupart des cas, les faits étranges dont parle la presse trouvent un dénouement.
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00:00Trois cadavres trouvés dans une rivière de Floride confondent les autorités locales.
00:09L'enquête piétine.
00:13La police et le FBI établissent alors des liens entre cette affaire et le trafic international de stupéfiants
00:19et font la lumière sur une conspiration de gens avides à l'extrême et d'une violence impitoyable.
00:25Cette affaire plonge toute la ville dans le chaos.
00:31L'enquête piétine
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00:57L'enquête piétine
01:01Dans cet épisode, certains noms ont été changés.
01:04La Colombie en Amérique du Sud.
01:07Jusque dans les années 70, la vie y était simple, même si elle n'était pas facile.
01:12Puis, profitant de la faiblesse de l'économie, le commerce de la drogue prit son essor.
01:17Le trafic de stupéfiants engendra une compétition féroce qui divisa bientôt le pays en deux.
01:23D'impitoyables caïds se regroupèrent alors pour former des cartels.
01:28Quiconque se dressait sur leur chemin mettait ainsi sa vie en péril.
01:35Plus les cartels devenaient importants, plus l'appétit des Etats-Unis pour les drogues illégales semblait croître.
01:41Miami devint alors le port d'entrée principal de la cocaïne.
01:46Et avec la drogue, vers les meurtres.
01:49On envoyait des assassins colombiens à Miami pour se débarrasser des compétiteurs.
01:56On y compta bientôt trois fois plus d'homicides que dans les autres villes importantes au pays.
02:01Miami fut tristement nommée la capitale du meurtre aux Etats-Unis.
02:07Alex Alvarez, alors enquêteur aux homicides de Dave Conte,
02:11se souvient d'une violente opération dans un centre commercial de Miami en 1979.
02:18Des trafiquants de drogue avaient acheté une fourgonnette,
02:21en avaient recouvert l'intérieur de gilets pare-balles,
02:24et y avaient pratiqué des trucs à l'intérieur.
02:27Leur objectif était d'attirer les drogues.
02:30Leur objectif était d'attirer les drogues.
02:33Deux trafiquants de drogue furent abattus et plusieurs innocents blessés.
02:41Je me souviens aussi d'une poursuite effrénée sur l'autoroute
02:44où deux revendeurs s'échangeaient des coups de feu en pleine heure de pointe.
02:48Ils se sont retrouvés dans la rue.
02:50Ils se sont retrouvés dans la rue.
02:52Ils se sont retrouvés dans la rue.
02:54Ils se sont retrouvés dans la rue.
02:56Ils se sont retrouvés dans la rue.
02:58Ils se sont retrouvés dans la rue.
03:00Chaque jour, un trafiquant avait fait un coup de feu en pleine heure de pointe.
03:07Beaucoup de gens ont été tués ou blessés.
03:09beaucoup de gens ont été tués ou blessés.
03:11On se serait cru au Far-West.
03:15Il fallait absolument arrêter ces trafiquants qui faisaient tout ce qu'ils voulaient.
03:18Il fallait absolument arrêter ces trafiquants qui faisaient tout ce qu'ils voulaient.
03:22On constitua alors une escoate spéciale pour faire face à cette menace.
03:26l'Unité Tactique centrale, ou CENTAC 26,
03:29Le sergent-détective Rory Placentia fut affecté à cette unité, la première de ce genre à Miami.
03:36C'était la 26e unité de ce type au pays.
03:39L'objectif que nous visions, c'était de répertorier tous les homicides du comté,
03:44de relever parmi eux ceux qui pouvaient avoir été commis par des trafiquants de drogue.
03:49Ensuite, par le biais de ces enquêtes pour meurtres, on devait mettre tout en œuvre pour démanteler le réseau.
03:56Au milieu des années 80, la pression grandissante exercée par des lois toujours plus sévères
04:01obligea les narcotrafiquants à modifier leur façon d'agir.
04:05Ils sont devenus un peu plus subtils. Ils perpétraient encore des meurtres, mais les fusillades avaient cessé.
04:11Les trafiquants agissaient de façon plus clandestine,
04:14mettant sur pied des cellules qui excluaient tout le monde, sauf leurs proches parents et amis.
04:19Plusieurs se spécialisèrent dans le transport ou la distribution de cocaïne, ou dans le blanchiment d'argent.
04:26En quelques années, le trafic prit beaucoup d'ampleur et devint de plus en plus complexe.
04:32Et il faisait toujours autant de ravages.
04:37L'après-midi du 29 juillet 1985, un homme remarqua quelque chose sur la rivière Miami.
04:48Près de son bateau, un corps flottait dans l'eau.
04:52Quand la police de Dead County répondit à l'appel, les débardeurs avaient repêché deux autres corps.
05:00Le coroner examina les victimes en quête de signes de traumatisme ou de blessures par balles.
05:06Mais en vain. Les trois semblaient s'être noyés.
05:14Sur les cadavres d'un autre homme, il se trouvait un autre corps.
05:19Sur les cadavres, on trouva des téléavertisseurs, des montres Rolex et d'importantes sommes d'argent.
05:28Deux des victimes étaient armées.
05:33C'étaient là les outils de travail de narcotrafiquants.
05:37La SENTAC fut alors dépêchée sur les lieux.
05:44Le sergent Placencia mènerait l'enquête.
05:49On a ratissé le secteur afin de savoir si quelqu'un avait vu quelque chose de louche ou si les individus avaient été aperçus peu avant leur mort.
05:58Mais personne n'avait vu quoi que ce soit.
06:03Les trois victimes étaient des Américains d'origine cubaine.
06:08Et deux d'entre eux avaient un casier judiciaire pour des délits mineurs.
06:12La noyade demeurait la cause officielle du décès.
06:14Mais on ne savait pas comment ces types en étaient arrivés là, ni pourquoi.
06:20L'inspecteur Alex Alvarez devait trouver une piste.
06:24Nous avons examiné divers casiers judiciaires, puis contacté la Drug Enforcement Administration pour voir si ces types étaient connus pour leurs activités criminelles.
06:33Les agents de la DEA ne connaissaient pas ces hommes, mais ils fournirent toutefois un bon tuyau aux enquêteurs.
06:39Leur informateur connaissait le fils d'une des victimes trouvées dans la rivière Miami.
06:44C'était, à n'en pas douter, une affaire de narcotiques.
06:47Les agents de la DEA allaient nous mettre en contact avec le fils.
06:54Les enquêteurs rendirent visite au fils de la victime cet après-midi là.
06:57Il semblait d'accord pour dire ce qu'il savait, et ainsi contribuer à résoudre l'énigme de la mort de son père.
07:09Il nous a dit que son père était l'un des plus gros narcotrafiquants du sud de la Floride.
07:14Et qu'il était un des meilleurs de l'époque.
07:17Il nous a dit qu'il était un des meilleurs de l'époque.
07:20Il nous a dit qu'il était un des meilleurs de l'époque.
07:23Il nous a dit que son père était l'un des plus gros narcotrafiquants du sud de la Floride.
07:28Et qu'il faisait entrer au pays des milliers de kilos de cocaïne.
07:35Il ajouta que l'équipe de son père utilisait de vieilles embarcations d'acier pour le transport de stupéfiants.
07:40Car celles-ci attiraient moins l'attention que les gros yachts.
07:43Toujours selon lui, les narcotrafiquants construisaient de fausses cloisons sur leurs bateaux,
07:48derrière lesquels étaient cachés des centaines, parfois même des milliers de kilos de cocaïne.
07:56Le seul moyen pour les douaniers de trouver la drogue, aurait été d'utiliser un chalumeau.
08:04Les contrebandiers sont brillants.
08:07Ils savent qu'aucun douanier n'a jamais utilisé un chalumeau.
08:11Ils savent qu'aucun douanier n'oserait jouer du chalumeau sur un bateau en pleine mer,
08:15au risque de le faire couler s'il s'était trompé.
08:19Une fois passé la douane, les contrebandiers remontaient la rivière Miami avec leur gros bateau.
08:27Ils le laissaient dans une marina pendant quelques jours pour s'assurer qu'ils n'étaient pas surveillés.
08:34Puis, convaincus qu'ils ne couraient plus aucun risque, ils déchargeaient leur cargaison en pleine nuit.
08:39Ils acheminaient ensuite la drogue vers divers points en Floride à l'aide de fourgonnettes.
08:46Le fils avait reçu la visite de deux amis de son père qui étaient sur le même bateau que lui la nuit de sa mort.
08:53Selon eux, des hommes portant l'uniforme de policiers leur avaient tiré dessus.
09:00Les tireurs avaient jeté les six hommes de l'équipage par-dessus bord et ils étaient partis avec 450 kilos de cocaïne.
09:09Chaque kilo valait environ 60 000 dollars.
09:13La valeur nette de la cargaison devait approcher les 27 millions de dollars.
09:19Et ce n'était pas le prix de revente dans la rue qui, lui, devait représenter deux à trois fois ce montant.
09:27Le fils donna le nom des trois membres de l'équipage qui avaient survécu.
09:31Il ignorait toutefois comment les joindre.
09:39Pour savoir si une intervention policière avait réellement eu lieu à la marina,
09:42les enquêteurs du Sentac se renseignaient auprès de tous les services policiers locaux qui enquêtaient sur le trafic de stupéfiants.
09:53Aucun des services n'avait mené d'opération dans le secteur où le crime avait été commis.
09:59J'ai dû écarter l'hypothèse d'une intervention policière.
10:02Selon moi, les assaillants étaient des types déguisés en policiers.
10:09En outre, à cette époque, il y avait eu d'autres cas où des criminels déguisés en policiers s'étaient emparés de l'argent ou de la drogue de narcotrafiquants.
10:21Pour valider le récit du fils de la victime, les enquêteurs se rendirent à la marina où l'attaque avait eu lieu.
10:26Ils interrogèrent le gardien qui était de service cette nuit-là.
10:36Celui-ci déclara que sept ou huit hommes en uniforme de la police s'étaient précipités vers un des bateaux.
10:44Ils n'ont fait aucun cas du gardien. Comme il était habitué à voir des policiers, il ne s'est pas étonné de leur présence.
10:49Comme le gardien n'avait pas prêté beaucoup d'attention aux hommes, il fut incapable de les décrire.
10:54Les enquêteurs fouillèrent ensuite le bateau sans rien trouver.
10:57Ils concentrèrent leur attention sur les trois survivants de l'attaque.
11:02Deux d'entre eux avaient un casier judiciaire pour des délits mineurs.
11:06On ne les trouva pas à leur dernière adresse connue.
11:13Le lendemain, les trois survivants de l'attaque se sont retrouvés à la marina.
11:17Le lendemain, les agents du SENTAC eurent l'intuition que les survivants assisteraient au funérail d'une des victimes.
11:29Nous sommes allés au funérarium avec les noms des personnes que nous recherchions.
11:36Les enquêteurs ne s'étaient pas trompés. Ils identifièrent les survivants grâce à leurs photos judiciaires.
11:41Ils s'approchèrent d'eux à leur entrée.
11:43Les hommes confirmèrent l'attaque du bateau par des assaillants en tenue policière.
11:50Les hommes déclarèrent cependant que ce n'était pas une affaire de drogue.
11:54Ils n'étaient montés sur le bateau que pour se faire une petite fête.
12:00Ils buvaient tranquillement de la bière avec les trois victimes et deux autres amis.
12:04C'est alors que des hommes en uniforme bleu ont surgi dans la marina en criant police, police.
12:12Les assaillants font dire sur eux.
12:17Selon eux, plusieurs de leurs amis ont alors été jetés par-dessus bord.
12:26En quelques minutes, les six hommes se retrouvèrent dans les eaux de la rivière.
12:29Seulement trois d'entre eux parvinrent à nager jusqu'à la rive.
12:37L'enquête portait maintenant sur un triple homicide.
12:44Les enquêteurs du Sentac étaient convaincus que cette affaire n'était qu'un autre cas de faux policiers arnaquant des narcotrafiquants.
12:51Les survivants, eux, soutenaient qu'ils ignoraient pourquoi ils avaient fait l'objet de cette attaque.
12:55Ils ignoraient également d'où provenaient les uniformes des hommes et n'avaient pas vu leur numéro d'insigne ni leur voiture de police.
13:05Une fois de plus, les enquêteurs se retrouvaient dans une impasse.
13:15L'enquête piétinait quand le FBI proposa son aide à la police.
13:18Voici l'agent spécial Robert Martin.
13:24Presque au même moment où commençait l'enquête pour homicide relatif aux trois corps repêchés dans la rivière Miami,
13:31un informateur du FBI nous a parlé de policiers mêlés à des coups montés.
13:38Il nous a fourni des images de ces coups montés.
13:40L'informateur du FBI nous a parlé de policiers mêlés à des coups montés.
13:47Il nous a fourni les noms de ceux avec lesquels il avait parlé.
13:53L'enquêteur Alvarez reçut alors un appel inattendu d'un agent des services secrets.
13:59Il voulait nous rencontrer car il croyait connaître le mobile de ces homicides et il disposait aussi d'autres informations.
14:05En faisant certaines déductions, il en était venu à croire que notre affaire était reliée à un crime dont lui avait parlé Armando Hun, son contact.
14:15Selon l'agent secret, Armando Hun travaillait dans une boîte de nuit et il avait des liens étroits avec un groupe de policiers corrompus qui s'attaquaient aux trafiquants de narcotiques de la région.
14:31Les enquêteurs du Sentac se rendirent au domicile d'Armando Hun.
14:35Mais celui-ci ne voulait pas coopérer.
14:43L'interrogatoire ne donna rien. Un des amis d'Armando serait liquidé avant qu'il ne se décide à parler.
14:51Un automobiliste qui roulait dans les Everglades aperçut une boîte de bois qui piqua sa curiosité.
14:57Il se gara pour aller l'examiner de plus près.
15:01Horrifié, il constata qu'elle contenait un cadavre.
15:05Il téléphona à la police.
15:13Les enquêteurs de l'esquadre antidroits de la région se rendirent au domicile d'Armando Hun.
15:17Il téléphona à la police.
15:24Les enquêteurs de l'esquadre antidroits de Date County, le Sentac 26, tentaient d'élucider trois cas d'homicide à Miami.
15:33Ils avaient espoir qu'un certain Armando Hun puisse les aider.
15:42Son employeur et ami avaient été trouvés assassinés en plein coeur des Everglades.
15:48Louis Rodriguez, le propriétaire d'un club du quartier cubain de la Petite Havane à Miami, avait reçu plusieurs projectiles à la tête.
15:55Puis on l'avait mis dans une boîte qui s'ouvrait d'elle-même, livrant ainsi un spectacle sinistre.
16:05Alex Alvarez et Roray Placencia du Sentac 26 devaient absolument faire parler Armando Hun.
16:11Nous ne lui avons jamais fait mention des trois noyés.
16:17Notre stratégie était de lui dire que nous enquêtions sur le meurtre de son meilleur ami.
16:25Selon Placencia, Armando Hun était manifestement innocent.
16:31Nous avons discuté un moment avec lui à propos de Louis Rodriguez.
16:34Il savait que ce dernier était impliqué dans le trafic de drogues.
16:41Il admit que Rodriguez vendait de la drogue à sa boîte de nuit et que ses tueurs étaient vraisemblablement mêlés à ce commerce.
16:51Il était furieux qu'on ait assassiné son ami et il offrit sa pleine collaboration à la police.
16:57Mais si Hun savait quoi que ce soit au sujet des policiers qui l'ont tué,
17:01mais si Hun savait quoi que ce soit au sujet des policiers qui s'attaquaient aux narcotrafiquants, il n'en dit rien.
17:09Sans affirmer que les policiers étaient mêlés à l'affaire, il a dit que certains amis de Rodriguez étaient policiers.
17:15Armando Hun paraissait méfiant et il pesait chacun de ses mots.
17:22Quand l'entretien fut terminé, les enquêteurs se retrouvèrent une fois de plus à la case départ.
17:26Mais ils n'étaient sûrs que d'une chose.
17:29Luis Rodriguez était mort et probablement était-il la quatrième victime des narcotrafiquants en autant de jours.
17:37Puis un enquêteur de Miami transmet une information inattendue à Placencia et Alvarez.
17:47Il leur dit que Luis Rodriguez avait déjà été informateur pour lui.
17:55L'enquêteur avait appris de la bouche de Rodriguez que des individus déguisés en policiers arnaquaient des trafiquants de drogue et qu'ils avaient commis des meurtres.
18:05L'enquêteur avait connu Luis Rodriguez par l'entremise d'un patrouilleur nommé Marco Ribera.
18:13Je lui ai dit, j'ai besoin que vous organisiez une rencontre entre nous et cet agent le plus vite possible.
18:18Dites-lui que nous enquêtons sur le meurtre de Luis Rodriguez.
18:21Cela devait être la raison officielle de cet interrogatoire.
18:26La rencontre devait avoir lieu au service de police de Miami le soir même.
18:33Ribera patrouillait, la nuit, dans le secteur numéro 60, le quartier de la Petite Havane.
18:41Il confirma que Rodriguez lui avait transmis des informations à l'occasion.
18:48Il se mit ensuite à parler des noyades de la rivière Miami.
18:52Il a fourni quelques renseignements sur les trois cadavres repêchés dans la rivière.
18:58Selon lui, les victimes avaient volé la drogue.
19:01Quand le propriétaire s'en était aperçu, il les avait fait tuer en les faisant jeter à l'eau et ils s'étaient noyés.
19:07Selon lui, aucun policier n'était mêlé à l'affaire.
19:11Le fait qu'il nie aussi vigoureusement l'implication de policiers semblait suspect, d'autant plus que personne n'avait même fait allusion à ce crime.
19:22Les enquêteurs mirent le patrouilleur à l'épreuve.
19:27On lui a demandé de reprendre son histoire.
19:30Or, après cet entretien, il nous est apparu que sa version finale divergeait de sa première version des faits.
19:37Quelque chose ne collait pas.
19:41Ribera disait tenir cette histoire d'un autre informateur.
19:44Les enquêteurs demandèrent à être mis en contact avec l'informateur en question.
19:52Pour le SENTAC, l'affaire venait de prendre une tournure aussi inattendue qu'inquiétante.
19:58Cet agent de police, qui avait fait le serment de faire respecter la loi, semblait cacher quelque chose.
20:04Le lendemain, l'argent Marco Ribera présenta aux enquêteurs l'informateur de qui il disait tenir ces renseignements.
20:22Ribera soutenait que son informateur pourrait prouver que le crime avait été perpétré par des trafiquants colombiens et non pas par des policiers de Miami.
20:34Mais l'informateur avait du mal à se souvenir des détails de l'histoire.
20:39Selon l'enquêteur Alvarez, Ribera dut aider son informateur à maintes reprises à se rappeler les faits.
20:45L'agent devait constamment le corriger. Non, non, c'est arrivé comme si... et parle-lui donc de ça.
20:52Visiblement, il comblait les trous de mémoire de cet homme qui l'avait entraîné à dire telle et telle chose.
20:57Il devenait évident qu'il cachait quelque chose.
21:02Les malignances de Ribera mettaient les enquêteurs face à un problème plus sérieux.
21:06Si les auteurs de ces crimes étaient vraiment des policiers de Miami, la plus grande prudence s'imposait.
21:15C'est le genre de problème pour lequel nous ne sommes pas vraiment entraînés.
21:21Nous n'enquêtons pas sur les affaires internes, sur des policiers.
21:27Ce n'est pas notre rôle.
21:31Or, nous avions la responsabilité de résoudre ces meurtres.
21:35Et s'ils avaient été commis par des policiers, nous n'avions pas le choix que de nous en occuper.
21:39Il nous fallait donc travailler différemment.
21:44Les enquêteurs du SENTAC devaient faire preuve de la plus grande circonspection.
21:52Pour se prémunir contre les fuites, ils demandèrent aux chefs de police de faire disparaître leurs dossiers personnels.
22:01On a fait l'impossible pour protéger notre identité.
22:04Tout document qui portait notre nom a été rangé sous des noms différents
22:08pour qu'on ne puisse pas savoir qui nous étions ni où nous habitions.
22:11Si nous enquêtions sur eux, ils allaient forcément tenter de savoir qui nous étions.
22:15On a donc érigé tout de suite ce mur de protection entre eux et nous.
22:20Une fois ces précautions prises, les agents du SENTAC ouvrirent leur enquête sur les patrouilleurs de nuit de la petite Havana,
22:27comme l'agent Ribeira.
22:34Avec l'autorisation du directeur, le service des affaires internes de la police de Miami fourni au SENTAC 26
22:40les dossiers personnels des agents en question.
22:44Les enquêteurs concentrèrent leurs recherches sur un groupe d'agents en particulier,
22:48tous embauchés assez récemment à un moment où la ville traversait une crise.
22:55Au printemps de 1980, le président cubain Fidel Castro annonçait qu'il permettrait à des milliers de réfugiés politiques
23:02de quitter Cuba pour chercher asile à l'étranger.
23:06Les États-Unis acceptèrent d'en recevoir 3500.
23:10Puis soudainement, Castro leva l'interdiction d'amarrage de navires américains dans le port de Mariel en vigueur depuis plusieurs années.
23:19Cet événement allait avoir des répercussions majeures sur les États-Unis.
23:27Plus de 120 000 réfugiés cubains affluèrent vers la Floride.
23:31C'était beaucoup plus que le permettaient les capacités d'accueil de Miami.
23:35La plupart de ces réfugiés étaient d'honnêtes travailleurs qui voulaient tenter leur chance en sol américain.
23:41Mais pas tous.
23:4410% d'entre eux étaient des criminels dont le système carcéral de Castro s'était débarrassé.
23:49Le taux de criminalité de Ted Canté a alors grimpé en flèche.
23:54Pour endiguer cette hausse du taux de criminalité, la ville dut engager 400 nouveaux cadets en 3 ans.
24:00Plutôt que d'engager les meilleurs candidats, ils prenaient à peu près n'importe qui.
24:07Plutôt que d'embaucher les candidats de qualité et des effectifs alors rares, ils ont opté pour la quantité.
24:17Le CENTAC 26 commença alors à surveiller les patrouilleurs là où ils se rencontraient.
24:23A l'évidence, leur train de vie était largement au-dessus de leurs moyens.
24:27On soupçonnait Ribera d'être le chef de la bande.
24:34Armando Garcia s'était récemment associé au propriétaire d'un centre de conditionnement physique.
24:41Osvaldo Coelho, lui, venait de prendre sa retraite de la police.
24:45Or, il n'avait que 30 ans et il conduisait une Lotus d'une valeur de 100.000 dollars.
24:49Il était facile de suivre à la trace leurs dépenses excessives.
24:53Malgré tout, les enquêteurs ne disposaient pas de preuves formelles.
24:57Si ces agents étaient les auteurs de 3, sinon 4 meurtres pour lesquels on les soupçonnait, ils pouvaient tuer de nouveau.
25:094 personnes avaient été tuées, dont 1 homme.
25:124 personnes avaient été tuées, dont 3 relativement à un trafic de stupéfiants pour une valeur de plus de 27 millions de dollars.
25:20Avec autant d'argent en jeu, la limite entre les policiers et les criminels était devenue floue.
25:25Le FBI avait offert son aide au service de la police.
25:29Voici l'agent spécial Robert Martin.
25:33On a ouvert une enquête conjointe afin de vérifier si les policiers avaient été tués.
25:38On a ouvert une enquête conjointe afin de vérifier si les policiers avaient été tués.
25:47Des agents de l'escouade antidrogues se joignirent au Sentac 26 pour enquêter sur un groupe de policiers soupçonnés de corruption.
25:57Mais il leur faudrait des informations de première main pour résoudre cette affaire.
26:07Ils espéraient obtenir des indices d'un informateur de la police, Armando Un.
26:16Il l'avait déjà interrogé sur le meurtre de son ami Luis Rodriguez, propriétaire d'une boîte de nuit.
26:26Il était méfiant, il croyait peut-être avoir de nouveau affaire à des policiers corrompus.
26:37J'ai dit à Armando, regardez ces photos et dites-moi qui vous reconnaissez.
26:41L'enquêteur Jorge Placencia tenta de gagner sa confiance en lui montrant des photos de policiers suspects.
26:51Il a jeté un coup d'œil aux photos.
26:54Il les a ensuite lâchées et nous a serré la main en disant, vous faites du beau travail, asseyons-nous pour parler.
27:01Un déclara à l'enquêteur Alex Alvarez, rencontré au bureau du Sentac, qu'il n'avait plus rien à perdre.
27:08Il avait peur et il se disait, si je me tiens trop près de ces policiers corrompus, je serai le prochain à disparaître.
27:17Il était convaincu que c'était eux qui avaient tué son ami.
27:22Lors d'une rencontre qui dura plusieurs longues heures, Un décrivait aux enquêteurs comment opéraient les policiers.
27:29Il raconta comment son employeur et ami Luis Rodriguez en avait eu assez de voir ses clients se faire harceler par eux pour avoir eu en leur possession des quantités minimes de drogue.
27:40Il voulait s'assurer que ses clients ne seraient plus importunés et il a alors commencé à payer les policiers pour qu'ils ne viennent plus.
27:50Bientôt Rodriguez mit au point un plan qui rapporterait de l'argent à tout le monde.
27:55Selon Un, Luis Rodriguez aurait dit aux policiers, vous savez quoi?
28:00Au lieu d'arrêter ces gens qui viennent avec un peu de drogue sur eux, pourquoi ne pas faire de vrais saisis de plusieurs kilos de drogue variée?
28:07Quand ces gens viendront par ici, je vous fournirai une description de leur voiture et je vous dirai d'où ils viennent.
28:14Prenez leur cocaïne, confiez-la moi et je la revendrai en vous gardant une part.
28:19Les policiers acceptèrent ce marché.
28:26Ce qui a rendu cette entente possible, c'est que ces agents avaient grandi parmi les gens du monde de la drogue et qu'ils les connaissaient bien.
28:32C'est un des facteurs qui les a poussés à commettre ces crimes.
28:36C'est l'agent Marco Ribeira qui était à la tête des opérations de saisie de stupéfiants.
28:41Le plan semblait parfait.
28:45Comme les trafiquants ne risquaient pas de rapporter les vols pour ne pas s'incriminer eux-mêmes, Rodriguez obtenait toujours facilement leur argent.
28:59Selon Un, l'entreprise avait rapidement fait le choix.
29:03Selon Un, l'entreprise avait rapidement pris de l'ampleur et regroupait de plus en plus de policiers.
29:09Mais ils étaient devenus ambitieux et voulaient organiser de plus grosses et de plus nombreuses opérations de saisie.
29:16Rodriguez les présenta alors à un autre propriétaire de bar qui connaissait les trafiquants plus importants.
29:24Louis Rodriguez connaissait un autre propriétaire de bar.
29:28Louis Rodriguez connaissait un autre propriétaire de bar qui faisait entrer des cargaisons de drogue aux Etats-Unis.
29:36Rodriguez a alors dit, attendez un peu, pourquoi s'en tenir à des saisies d'un ou de deux kilos de cocaïne ?
29:42Pourquoi ne pas s'en prendre aux grosses cargaisons et rapporter d'un seul coup 300, 400, 500 kg ?
29:50Un ne savait rien de la saisie où trois hommes étaient morts noyés.
29:53Mais il en décrivit une autre, moins récente, planifiée par l'autre propriétaire de bar.
30:03Les policiers s'étaient glissés à bord d'un bateau en pensant le trouver vide pour la nuit.
30:24Ils savaient exactement où était cachée la drogue.
30:33Mais pendant qu'ils vidaient le bateau, ils constatèrent que la climatisation était en marche.
30:41Ils soupçonnèrent que l'équipage était encore à bord.
30:53L'équipage se rendit.
31:08Les policiers se débarrassèrent de l'équipage de la même façon qu'ils le feraient la fois suivante.
31:15Les policiers se rendirent.
31:18Les policiers se débarrassèrent de l'équipage de la même façon qu'ils le feraient la fois suivante.
31:30Cette première fois, les hommes avaient pu gagner le rivage sains et saufs.
31:37Les policiers s'enfuirent avec près de 200 kg de cocaïne, évalués à plus de 10 millions de dollars.
31:48Armando Hun fournit les noms des agents impliqués, ceux-là même que le Syntac gardait sous surveillance.
31:56Les enquêteurs s'attendaient toutefois à ce que la cour mette en doute la crédibilité de leurs témoins.
32:03Le jury n'allait pas croire Armando Hun, un trafiquant de narcotiques avoué contre une dizaine d'agents de police respectés.
32:12C'était impossible, il nous fallait plus de preuves que ça.
32:19Ils avaient besoin des aveux enregistrés des agents qu'ils soupçonnaient.
32:28Après qu'on lui eut présenté les nombreux chefs d'inculpation qui pesaient contre lui relativement à des vols de stupéfiants,
32:34le tenancier du bar accepta de porter un micro pour rencontrer Marco Ribera.
32:39Ce dernier l'évitait depuis des semaines, sans doute parce qu'il se savait surveillé par le Syntac.
32:48Il devait lui fournir un prétexte à cette rencontre.
32:55Les enquêteurs espéraient que les résultats justifieraient tous ces risques.
32:59Ils se tinrent près dans un immeuble en face du bar et y envoyèrent leur informateur.
33:05A l'approche de Ribera, l'unité de surveillance alerta le service d'urgence au sujet d'une dispute de bar fictive.
33:12Ribera se rendit sur place comme prévu.
33:21Ribera s'éloignait.
33:25Ribera s'éloignait.
33:30Ribera s'éloignait.
33:34Ribera s'éloignait.
33:38Ribera s'éloignait.
33:41Ribera entra mais ne vit aucun signe de dispute.
33:48L'informateur s'approcha de Ribera.
33:53Il prétendit avoir reçu une citation à comparaitre du bureau du procureur et être venu lui demander conseil.
34:02Ribera avait mordu à l'hameçon mais refusait de parler en public.
34:12Le policier parla alors librement de son implication dans le vol de stupéfiants.
34:29Ribera ignorait qu'il était sous écoute.
34:42Un groupe de policiers de Miami soupçonné de vol de stupéfiants et du meurtre de trois trafiquants étaient poursuivis par des enquêteurs.
34:54Ceux-ci parvinrent à enregistrer une conversation compromettante de l'agent Ribera, le chef de la bande,
34:59alors qu'il parlait des vols, des narcotiques et de ses complices.
35:06L'enquêteur Alex Alvarez.
35:09Nous avions une preuve clé puisqu'il s'agissait de l'agent lui-même décrivant ses opérations et nommant ses complices.
35:18Le bureau du procureur de Miami fit l'écoute de l'enregistrement.
35:22L'assistant du procureur, Russell Killinger, était d'avis que pour convaincre le jury de l'implication de policiers dans des meurtres et des vols,
35:29il faudrait lui présenter le plus de preuves possibles.
35:33L'enregistrement constitue un bon début, mais il fallait trouver des preuves de l'implication des autres agents.
35:41Armando Hun pourrait sans doute contribuer à en amasser.
35:46Nous voulions que Hun porte un micro lorsqu'il rencontrerait les autres policiers.
35:52Nous voulions qu'il les amène à avouer leurs crimes d'eux-mêmes.
35:56Équipé d'un micro, Hun rencontra les agents Marco Ribera et Armando Garcia,
36:01prétendant que des enquêteurs lui posaient des questions au sujet des pillages de bateaux.
36:10Ils le sommèrent de ne rien révéler.
36:14Ribera jura que le Syntac n'avait aucune preuve contre eux.
36:26Mais la tension montait. Les policiers soupçonnaient Hun de porter un micro.
36:34Cette altercation coupa court à toute tentative d'enregistrement.
36:41Mais les enquêteurs n'allaient pas abandonner.
36:47Nous avons alors décidé d'élargir davantage l'enquête en citant à comparaitre les témoins devant un grand jury.
36:56On a aussi assigné les banques pour qu'elles fournissent les relevés bancaires et financiers.
37:04Les enquêteurs se mirent à comptabiliser les actifs des suspects, y compris la somme que contenait le coffre bancaire de Marco Ribera.
37:15Celui-ci contenait plus de 260 000 dollars en argent liquide, soit dix fois son salaire annuel.
37:22Tout comme Ribera, les autres policiers avaient laissé derrière eux des traces compromettantes de leurs dépenses.
37:29L'argent leur brûlait les mains. Ils dépensaient de façon inconsidérée.
37:33Ils s'achetaient des voitures de 30, 40, parfois 50 000 dollars et les payaient en liquide.
37:37Des maisons à plus de 200 000 dollars comptant. C'était la même chose avec l'ameublement.
37:42Et pourtant, ils ne gagnaient que 30 000 dollars par an. Nous avions d'énormes preuves.
37:47Les rapports financiers, ajoutés aux conversations enregistrées, formaient une preuve suffisante pour l'émission des mandats d'arrêt.
37:58En 1985, deux jours après Noël, le Santac 26, aidé du service de police de Miami et du FBI, effectua les arrestations de six policiers dont le chef de la bande, l'agent Marco Ribera.
38:11L'agent Armando Garcia fut lui aussi arrêté sans problème.
38:17Osvaldo Coelho et Emilio Rey se rendirent quelques jours plus tard.
38:22Le procès s'ouvrit le 29 septembre 1986. Les procureurs étaient confiants de remporter leur cause.
38:30Nous sentions que ça se passerait bien. Nous avions réuni la majorité des preuves que nous avions espéré présenter.
38:35Le 21 janvier 1987, le jury était prêt à rendre son verdict.
38:43Je me souviens de la façon dont le juge examinait les formulaires de verdict. Il en regardait un, le déposait, puis un autre, qu'il déposait aussi, et ainsi de suite.
38:52Cela nous a semblé durer une éternité. Puis, il s'est mis à hocher la tête.
38:55Le jury n'ayant pas fait l'unanimité, le juge dut ajourner le procès. Un des jurés avait refusé de délibérer.
39:03Les enquêteurs étaient abasourdis. Tout leur suspect allait être relâché.
39:08Ils étaient ravis que l'affaire traîne. Mais c'était probablement là un cadeau empoisonné, puisque ce n'était pas un cadeau.
39:15Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:18Le tueur s'appelait Killer Joe Martinez.
39:21Il passa aux aveux, espérant ainsi obtenir une peine moins sévère pour un autre crime commis par le juge.
39:27Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:30Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:33Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:36Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:39Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:42Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:44Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:47Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:50Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:53Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:56Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
39:59Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
40:02Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
40:05Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
40:08Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
40:11Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
40:14Le juge a donc décidé d'éliminer le procès.
40:17Le colosse
40:44Ils allaient aider à débusquer Coelho.
40:50Ce dernier était recherché pour avoir pris part à d'importants vols de cocaïne à Miami.
40:57Il disposait d'un large réseau d'amis auprès de qui il pouvait s'adresser.
41:10Il avait d'ailleurs appelé l'un d'eux à plusieurs reprises pour lui demander de l'aide.
41:15Mais Coelho ne savait pas que cet ami avait déjà été approché par le FBI et qu'il travaillait comme informateur.
41:27La police des Bahamas procéda sans mal à l'arrestation de Coelho,
41:31le fit rapatrier à Miami où il ferait face à des accusations de trafic de drogue,
41:35d'abandonnement et d'abandonnement.
41:37Armando Garcia était le dernier des policiers corrompus encore en liberté.
41:43Le 8 janvier 1989, le FBI ajouta le nom de Garcia à sa liste des dix fugitifs les plus recherchés.
41:51Certaines informations laissaient croire que Garcia avait fui en Amérique du Sud,
41:55mais on ne peut pas s'y attendre.
41:58La police des Bahamas décide d'arrêter l'arrestation de Coelho.
42:02Armando Garcia était parfaitement qualifié pour savoir ce que signifiait survivre hors du pays.
42:09C'était un agent qui connaissait toutes les techniques pour survivre hors du pays.
42:14Il avait un bon rapport avec les agents de la police,
42:17et il avait une bonne connaissance de l'environnement.
42:21Il avait une bonne connaissance de l'environnement.
42:24Il a été un excellent copain.
42:27C'était un agent qui connaissait toutes les techniques que nous allions utiliser pour sa capture.
42:34Lui-même connaissait les difficultés d'aller à l'étranger, d'en revenir et de faire enquête là-bas.
42:41Et en plus, il avait beaucoup d'argent.
42:45Garcia pouvait être n'importe où.
42:47Des agents le recherchèrent pendant quatre ans, suivant des centaines de pistes qui ne menaient à rien.
42:52Puis en 1993, le FBI suivit une piste prometteuse.
42:56Une amie des Garcia allait les visiter en Colombie.
43:08Les agents firent prendre cette amie en filature par la police colombienne,
43:12jusqu'à un appartement de Cali, où ils soupçonnaient Armando Garcia d'habiter.
43:17La police nationale colombienne a installé quelques unités de surveillance 24 heures sur 24.
43:22Les agents attendraient de pouvoir identifier quiconque sortirait de là ou se baladerait avec elle.
43:34Trois jours plus tard, ils supprirent Armando Garcia.
43:37Il ne portait pas d'armes.
43:42Garcia leur a dit, j'ai 4000 dollars sur moi, des bijoux, j'ai ma voiture et beaucoup d'autres choses à mon appartement.
43:50Renez tout et laissez-moi partir.
43:56Et pour reprendre les mots des policiers colombiens,
43:59Armando Garcia leur a dit qu'il n'avait pas d'armes.
44:03Le dernier des principaux suspects, Armando Garcia,
44:07plaidat coupable de trafic de stupéfiants, d'escroqueries et d'évasion fiscale,
44:12et écopa de 25 ans de prison.
44:16A l'issue de cette affaire, 17 policiers colombiens ont été arrêtés.
44:20Ils ont été arrêtés par la police nationale colombienne.
44:23Ils ont été arrêtés par la police nationale colombienne.
44:26Ils ont été arrêtés par la police nationale colombienne.
44:30A l'issue de cette affaire, 17 policiers avaient été reconnus coupables de vol de narcotiques.
44:38C'était la plus importante affaire de corruption policière de l'histoire de la Floride.
44:43A la suite de ce scandale, la police de Miami forma sa propre unité d'enquêteurs qui ciblait une centaine d'autres agents.
44:54Ils ont visiblement souffert de la couverture médiatique et des arrestations de leurs agents.
44:59Mais ça les a rendus plus forts.
45:01Le fait d'éliminer les mauvais agents met davantage en relief les bons.