La ministre de l'Education a écrit ce jeudi aux directeurs d'écoles et principaux de collèges pour leur demander d'organiser un "temps d'échanges" sur le racisme et l'antisémitisme, voulu par Emmanuel Macron après le viol d'une enfant juive à Courbevoie. Les violences sexuelles et sexistes y seront aussi évoquées. Une mesure qui divise la communauté enseignante.
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00:00D'ici la fin des cours, le 6 juillet prochain, les écoliers et les collégiens devront assister
00:05à un temps d'échange sur le racisme et l'antisémitisme, un temps de réflexion
00:09explique la ministre de l'Education, en réponse à l'agression d'une enfant de
00:1312 ans à Courbevoie, une opération comparée à un coup de com pour ce professeur et vice-président
00:18du SNALC.
00:19Voir même plus aggravant, plus écœurant, une forme d'instrumentalisation, si vous
00:27voulez, en pleine période électorale, qui suscite chez beaucoup de l'indignation voire
00:33de l'écœurement, comme si une heure d'échange autour de ça, ça allait être la solution
00:40magique.
00:41Si les élèves se montrent intéressés, certains professeurs évoquent quelques difficultés
00:46lors des échanges.
00:47C'est parfois assez compliqué en effet de leur dire qu'il n'y a pas une lutte contre
00:53le racisme plus importante que d'autres et qu'il faut lutter de manière uniforme
00:58contre les racismes.
00:59Et ça, c'est quelque chose qu'en effet, que l'on doit mettre en avant, comme c'est
01:02le cas également lorsqu'on aborde par exemple la Shoah, où tout de suite, ils nous disent
01:08« Ah, vous allez encore parler des juifs, il n'y en a que pour eux, etc. », vous
01:11voyez, il y a une forme de concurrence mémorielle, d'une concurrence entre les racismes et
01:15parfois ça peut être hyper compliqué.
01:17Dans sa circulaire, la ministre de l'Education a notamment précisé qu'une autre question
01:22sera évoquée, celle des violences sexistes et sexuelles.