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Vendredi 21 juin 2024, SMART SPORTS reçoit Michael Tapiro (Fondateur, Sports Management School) et Frank Tapiro (consultant créatif)

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00:00Bonjour, bonsoir, bienvenue sur Smart Sport, le rendez-vous qui toutes les semaines donne
00:12la parole à deux fans de sport qui ne sont jamais d'accord.
00:16Tapirot, messieurs, le sommaire.
00:18Alors, osure de citoyens avec le lancement de l'Euro 2024, les déclarations des joueurs
00:24de football pour le vote aux législatives.
00:28Les conséquences fâcheuses économiques de la fracture du nez de Kylian Mbappé suite
00:34au match hier soir, on verra quelles sont les conséquences ou pas.
00:37Pour un baiser malheureux, le président de la fédération de foot espagnole Rubiales
00:42risque deux ans et demi de prison.
00:43KFC, j'adore le DRH.
00:47Voilà, pour le programme de cette émission, place à l'émission.
00:51C'est clair, tranché et beaucoup moins neutre que la fédération, Mbappé s'est exprimé
00:59et même engagé.
01:00C'est pour ça que j'ai vraiment envie de m'adresser à tout le peuple français
01:04et surtout à la jeune génération.
01:06Je pense qu'on est une génération qui peut faire la différence.
01:10Aujourd'hui, on voit très bien que les extrêmes sont aux portes du pouvoir et on a l'opportunité
01:16de choisir le futur de notre pays.
01:18C'est pour ça que j'appelle à tous les jeunes d'aller voter, de vraiment prendre
01:21conscience de l'importance de la situation.
01:23J'espère que ma voix va porter un maximum parce que le pays, on a besoin de s'identifier
01:28à ce pays.
01:29On a besoin de s'identifier à nos valeurs qui sont des valeurs de mixité, de tolérance,
01:33de respect.
01:34On est très très loin du petit Ange Nael.
01:37Je trouve que vraiment par cette intervention, Kylian Mbappé est revenu pour moi au très
01:41très haut niveau qui est le sien.
01:43À l'avant terme d'intelligence, de vision, d'expression et de courage.
01:46Parce que dire aujourd'hui les extrêmes, ce n'est pas évident quand on est dans un
01:50environnement qui a plutôt privilégié un extrême par rapport à un autre.
01:54Et là, lui refuse justement de se dicter ce choix tout fait entre le noir et le blanc,
02:00entre le Fonds Populaire et l'ARN.
02:01Pour lui, pour les jeunes, parce que c'est aux jeunes auxquels il s'adresse, il faut
02:05refuser les extrêmes.
02:06Et c'est là qu'il a raison de faire.
02:07– Justement, est-ce que ce n'est pas travailler en amont ? Parce que la réponse est bonne
02:11en valeurs absolues mais en valeurs relatives.
02:12On sait très bien que quand il parle des deux extrêmes et puis après il parle de tolérance,
02:16de mixité, on sait très bien qu'il y a un camp qui prône plus ce genre de choses
02:20d'un point de vue idéologique que l'autre.
02:22Donc, quelque part, on n'est pas très dupes.
02:24J'ai le sentiment qu'il a livré comme il fallait, mais que, quelque part, l'orientation
02:30est assez claire.
02:31– Non, je pense que l'orientation, justement, elle est sur une orientation qui est beaucoup
02:34moins extrême-partisane, puisque aujourd'hui en France, il y a quand même d'autres choix.
02:39Il y a un choix central, il y a un choix centre-gauche, il y a un choix centre-droit.
02:43On voit très bien que tous les LR ne sont pas partis au RN, que tous les socialistes
02:48ne sont pas partis se compromettre dans le Front Populaire, et c'est à ceux-là qu'il
02:52s'adresse.
02:53En fait, il y a une énorme majorité des Français et une énorme aussi majorité d'abstentionnistes
02:57qu'il faut réveiller.
02:58C'est un réveil démocratique et c'est ce réveil démocratique que provoque pour
03:02moi qu'il y ait l'OMBP.
03:03– Bien entendu, mais maintenant, encore une fois, on le voit très bien, le baril centre,
03:06il penche vers un côté, encore une fois, manifestement, les sportifs, et on l'a vu
03:10d'ailleurs, il y a eu une tribune dans le journal L'Équipe, poussent à voter
03:14en barrage au RN, mais il n'y a pas de contrepartie opposée, et pour l'instant,
03:20elle ne l'est même pas suggérée.
03:21Donc, quelque part, on sait bien que comme avec les artistes, les sportifs vont dans
03:25cette espèce de doxa qui consiste à dire qu'il faut aller vers le plus de tolérance,
03:30le plus de mixité, etc.
03:31Et quelque part, ça risquerait de bénéficier au groupe de gauche.
03:35– En fait, il suffit de voir ce que prône le Front Populaire dans son programme, ce
03:37que prône l'FI et NPA, qui n'est pas du par ailleurs, mais le nouveau parti anticapitaliste,
03:43pour voir que c'est le parti fasciste, le parti vraiment qui prône le plus grand nombre
03:48de privations de liberté, surtout antidémocratiques.
03:51Il suffit de voir les dernières purges de Jean-Luc Mélenchon pour voir que, justement,
03:54ça ne peut pas être un exemple pour les jeunes.
03:56Et c'est aussi un appel pour les jeunes, que je vois d'ailleurs en subliminal, c'est
03:59de les appeler à s'engager, tout simplement, en tant que citoyens, pour la politique.
04:03Je vais vous dire, ce que je pense maintenant, c'est mon avis, et le RN et le Front Populaire,
04:06tout ça, c'est à la casse, comme toute la classe politique française.
04:09C'est une politique médiocre, et j'y ai assez participé, pour vous le dire, pour
04:13essayer de les amener un peu vers l'aube, mais ce n'est pas possible.
04:15La classe politique, depuis 30 ans, n'est plus représentative de la jeunesse française.
04:18Donc l'appel, de qui l'on aime appeler, c'est aussi un appel aux jeunes pour s'engager
04:23dans cette nouvelle gauche, dans cette nouvelle droite et le nouveau centre, que les Français
04:26appellent.
04:27C'est de se dire, sortez du choix qu'on vous donne aujourd'hui, parce qu'il n'est
04:29pas bon.
04:30À la limite, votez blanc ou votez au centre, vous ferez moins de conneries que de voter
04:33pour un des deux extrêmes.
04:34C'est en cela que l'avenir, pour moi, je l'avais dit ici il y a quelques temps, que
04:38l'avenir de Kylian Mbappé, pour moi, il a un rôle politique, la preuve, et demain
04:42il serait président ou ministre, ça ne m'étonnerait pas du tout.
04:46Bon, avant, il y a un euro et il y a même les Jeux Olympiques.
04:48Que dit Amélie Oudéa-Casterat de cette prise de position ?
04:52Kylian a parlé d'une manière absolument exemplaire hier, avec ses mots, il a voulu
04:57parler à la jeunesse, dans un moment, encore une fois, totalement inédit et décisif pour
05:02l'avenir de notre pays.
05:04Bon, malheureusement pour madame la ministre, son moral est au plus bas, parce qu'avec
05:09ce coup de théâtre et législative, on sait très bien que le gouvernement va changer
05:13et qu'elle ne sera probablement pas la ministre des Sports pendant les Jeux Olympiques.
05:17Donc, en fait, elle a suivi tous les plâtres jusqu'à l'ouverture des Jeux Olympiques.
05:20J'espère tout de même qu'ils vont l'inviter et lui mettre un strap-on très plus clair.
05:23Elle a suivi tous les plâtres, je ne sais pas si elle est sûre à celui de Kylian,
05:26qu'elle appelle, elle n'appelle même pas Mbappé, ou on aurait pu l'appeler Kiki,
05:30ça aurait été pas mal, un nickname juste avant les JO, ça fait bien.
05:33Kylian, oui, enfin on a vraiment l'impression que ça sert la soupe, on est dans une direction
05:39où tout est beau, tout est gentil, où, non, ce sont les athlètes qui ont un énorme
05:45pouvoir, ils ont des plateformes numériques avec des dizaines de millions de followers
05:51et je crois que c'est très important de ne pas les appeler Kylian ou de faire comme
05:55si on leur avait tapé sur l'épaule en disant tiens, il faut que tu dises ce qu'on
05:57a envie de dire.
05:58Je crois que, encore une fois, Kylian Mbappé, il sort complètement du cadre du ministère,
06:02il sort complètement du cadre du sport, même du football en France.
06:05– Mais justement, de quoi je me mêle en fait ?
06:08– De quoi je me mêle, je veux dire, ça s'appelle se raccrocher aux branches, c'est
06:12voler au secours de la victoire, en gros, vous imaginez, elle n'est nulle part, aujourd'hui
06:17elle n'est nulle part, donc il faut bien qu'elle se raccroche, donc Kylian par-ci,
06:20Kylian par-là, Grisou, vous allez voir, je m'attends à un Grisou, c'est quoi si
06:25elle pense à l'après ? Elle va se faire effacer du jour au lendemain à quelques jours
06:29des JO.
06:30– C'est cruel, attention.
06:31– C'est cruel, je crois que c'est pour l'ensemble du gouvernement, le ministère
06:35pour lequel c'est le plus cruel.
06:36– Surtout qu'on sait qu'on ne l'a pas raté dans cette émission-là, mais c'était
06:40plutôt gentil.
06:41– J'ai souvent défendu.
06:42– J'aurais aimé qu'elle nous écoutait un peu plus dans sa communication, dans ses
06:44vrais sourires, dans son attitude, dans son comportement, et c'est que malheureusement
06:48elle était toujours un peu décalée, mais pour elle, aujourd'hui, c'est perdant,
06:51perdante, perdante, parce qu'in fine, elle va avoir tout lui passer devant, avoir le
06:55train des JO lui passer devant et un autre ministre, peut-être RN, accueillir les athlètes.
07:00Ça nous rappelle Munich 36, c'est-à-dire que maintenant on est dans un autre monde.
07:04Donc, inévitablement, elle pense à l'après, elle se rapproche à ce qu'elle veut.
07:07– Berlin.
07:08– Berlin, pardon.
07:09Je pensais à l'esprit municois, mais comme quoi l'esprit municois est vraiment…
07:13– Ou Munich 72.
07:14– Ou Munich 72, absolument.
07:15– Voilà pour cette décision des athlètes français, notamment des footballeurs, d'inviter
07:23la communauté, les jeunes, à aller voter.
07:26– 86ème minute, lundi soir, la France est en état de choc, voilà pourquoi.
07:33Ça fait mal, non ?
07:36– C'est terrible.
07:37Non, c'est vrai que quand on voit son nez, d'abord, on voit, ça m'est arrivé
07:42sept fois, en gros, les fractures, et là, il y a une déviation, enfin, je ne suis pas
07:45médecin, mais s'il n'y a pas une déviation, alors il n'y a rien du tout.
07:47Je pense qu'il y a une déviation, donc c'est un peu plus compliqué.
07:49Donc, s'il n'est pas opéré ou opérable, c'est peut-être qu'ils lui ont fait ce
07:52que j'ai subi.
07:53En gros, on vous tient, on vous met deux tiges dans le pif, et paf, on vous remet le
07:57nez droit.
07:58C'est la seule façon d'éviter une opération, et surtout de remettre les cloisons nasales
08:02en place pour la respiration.
08:04Pourquoi ? Non seulement, vous favorisez déjà la cauterisation, mais d'ailleurs, vous
08:08pouvez respirer.
08:09On oublie que ce n'est pas dans la fracture qui est importante pour lui.
08:11– Il y a l'œdème.
08:12– Il y a l'œdème, il y a l'œdème.
08:13Quand il y a l'œdème, respirer pas mal comme ça, quand on s'appelle un bâpé,
08:17et qu'on avance comme une momilette sur un terrain, c'est quand même compliqué.
08:20On a l'impression qu'il y a une fatalité avec tous les leaders des équipes de France
08:24Collective.
08:25On a vu ça avec la Coupe du monde de rugby, et le capitaine Dupont qui s'était fracturé
08:30l'os, je ne me souviens plus comment ça s'appelait.
08:34– La pommette.
08:35– C'était la pommette, il en a eu pour quelques semaines, c'était beaucoup plus
08:37grave encore une fois.
08:38Ça ne veut pas dire que le nez ce n'est pas grave, c'est-à-dire que le nez on peut
08:40jouer avec.
08:41On est au football, on n'est pas dans un sport de combat comme le rugby, donc oui effectivement
08:44c'est une grosse inquiétude, mais si on revient un peu au sport, on a vu qu'il n'était
08:50pas tellement dans son assiette, il n'est pas forcément en très bonnes conditions
08:53physiques, il était limite blessé, etc.
08:55Et là probablement qu'on risque d'avoir une composition pour le match de la semaine
09:00prochaine.
09:01– Des Pays-Bas.
09:02– Exactement, qui va être probablement opposée à la DOXA et aux informations qui
09:05disent que tout va bien, il est nickel, il pourra jouer.
09:08– Oui, c'est ce que dit son entourage, son entourage dit, il ne va pas être opéré,
09:11il est apte à jouer.
09:12Alors, pas opéré c'est possible ? Parce que je vous dis, moi ça m'est arrivé,
09:16bon, le résultat n'est pas top ?
09:18– Non, surtout, vous n'étiez pas au même niveau.
09:20– Non, nous n'étions pas au même niveau, on faisait du rugby à un autre niveau, donc
09:23voilà, mais sincèrement, prêt à jouer, ouais peut-être, mais à ce niveau-là, avec
09:27un masque, et puis avec l'attente qu'a sur lui, on parle d'Mbappé, donc que va-t-il
09:33se passer ? Je me demande, et encore une fois c'est la respiration, parce que j'imagine
09:37vraiment, même s'il a une capacité hors norme athlétique, est-ce qu'il pourra respirer
09:41et récupérer ?
09:42– Aujourd'hui, on a des masques qui protègent, Rudiger, le central allemand, a joué comme
09:51ça pendant très longtemps, pendant l'avancement de Naples, etc., et là maintenant la question
09:56est de se poser, c'est-à-dire, voilà, c'est un match de poule, c'est un match important,
09:59c'est un match de poule, même si on fait un match nul, on finira quand même par passer,
10:04est-ce qu'on risque l'intégrité physique de Mbappé pendant les matchs de poule, quitte
10:08à l'oblitérer pendant les phases finales, ça c'est pas évident.
10:10– Ok, l'impact business ? – L'impact business, pour l'instant,
10:13il est nul, parce que les sponsors sont là, la compétition est lancée, et puis de toute
10:19façon, regardez, on l'a vu même dans le rugby avec Ntamak, sans Ntamak, les sponsors
10:23sont là, maintenant c'est vrai qu'il y a moins d'appels, c'est moins sexy, surtout
10:26que là on parle du meilleur joueur du monde, entre guillemets, parce que ça fait longtemps
10:30qu'il n'a pas été le meilleur joueur du monde, mais on va voir, mais maintenant
10:33l'impact, je pense plutôt à l'impact sur le grand public, en termes d'audience,
10:36il faudra voir, est-ce que, et c'est pas une blague, est-ce qu'il y a la même audience
10:41avec ou sans Mbappé, moi je suis convaincu que non, parce qu'il y a plein de gens qui
10:44détestent le foot, mais qui adorent Mbappé, et qui regardent, des millions de gens qui
10:48regardent Mbappé, maintenant on va voir s'il y a une rétention ou pas.
10:51– Moi j'aimerais bien qu'on se pose deux questions sur l'inconscient collectif des
10:55suiveurs et des supporteurs de l'équipe de France, l'air de rien, on sort d'un
10:59match, on ne parle que du nez de Mbappé pour savoir s'il va jouer ou pas.
11:03– On parle également de sa déclaration en faveur d'un vote contre les extrêmes.
11:08– Exactement, mais on a totalement oublié que l'équipe de France a gagné, comme
11:14d'habitude avec Didier Deschamps, son premier match de poule en compétition internationale,
11:18ils l'ont gagné aux lamins, ils se sont fait un peu peur, mais l'air de rien, ils
11:21jouaient contre l'Autriche qui avait je crois 13 victoires de suite, 13 victoires de suite.
11:26– Mais oui, agressives.
11:27– Voilà, on a quelque chose de très intéressant, et ce qui est intéressant dans l'inconscient
11:30collectif, c'est qu'après une victoire de l'équipe de France, on n'est plus
11:34à analyser si elle a bien joué, mal joué, si elle a un bon gros potentiel, on sait qu'elle
11:39délivre, et ça c'est extrêmement rassurant, et rappelez-vous, il n'y a pas si longtemps,
11:44l'équipe de France était un peu tangente et on avait du mal à s'imaginer que systématiquement
11:48on allait faire les phases finales, un petit peu comme nous ce que nous avions connu dans
11:51les années 70 et 80 avec l'équipe d'Allemagne.
11:53– Une différence fondamentale entre Mbappé et tous les grands leaders de l'équipe
11:57de France, et je dirais de l'équipe de France de tous les sports collectifs, parce
11:59que vous savez qu'en France, on a mis à bord le sauveur, on a eu Zidane, on a eu Platini,
12:03etc.
12:04C'est qu'il n'est pas numéro 10.
12:05Avant, tous nos grands joueurs, ils jouaient avec un numéro 10, mais il n'est pas numéro
12:1010 sur le terrain.
12:11Et ça c'est fondamental.
12:12Avant, jouer sans Platini, c'était vraiment handicapant parce que c'était le distributeur,
12:16il récupérait tout, il donnait, les yeux fermés, les mecs avaient la balle dans les
12:18pieds.
12:19Pareil pour Zidane, Zidane qui était non seulement, alors lui il était 10 et 9,5,
12:24donc il arrivait non seulement à 10, c'est à se projeter, pardon, Platini aussi, alors
12:28que Mbappé, c'est pas ça.
12:29Il n'est ni 10, ni 9,5, il est, pour moi c'est un élié, pour moi c'est pas un numéro
12:359, on l'a vu hier.
12:36– En fait, ces zoros, la plus belle image qu'on puisse avoir de Mbappé avec l'équipe
12:40de France, c'est la finale de la Coupe du Monde malheureusement perdue, où à un moment
12:43donné, la France dort pendant une heure, et puis ces zoros, ils marquent quand même
12:463 buts.
12:47– Ça tombe bien, avec son masque, il s'annonce…
12:48– Mais il n'est pas avançant.
12:49– Effectivement, je trouve qu'ils pourraient le customiser.
12:52– Pourquoi on le met dans l'axe alors ? Parce que pour moi, il est élié gauche,
12:55on voit bien que Thuram, il est bien, mais moi je le mettrais plutôt devant, parce que
13:00bon, tu peux être défenseur.
13:01– Et moi je ne l'ai pas demandé à Didier Deschamps.
13:02– Ce n'est pas ça, c'est qu'hier il a joué l'élié, il n'a pas joué avançant.
13:06– Messieurs, messieurs, on n'est pas là pour refaire le match.
13:07– Non, mais je sais, mais c'est pour vous dire, on arrivera…
13:11– J'ai beaucoup de respect pour votre crédibilité et votre légitimité en termes
13:13de hiérarchie sportive et malgré tout crédibilité.
13:16– Je pense qu'on peut jouer sans Mbappé aujourd'hui et que la France peut être
13:19bonne sans Mbappé parce qu'il n'est pas numéro 10.
13:21Si Mbappé avait été 10, je vous aurais dit là c'est con.
13:23– Eh bien nous verrons ça, donc c'est l'épisode à suivre, Mbappé à l'Euro 2024.
13:28– Messieurs, je vais vous lire une citation de qui et de quoi s'agit-il.
13:35« Je serai supporter, pas acteur, je vais regarder tous les matchs, je vais souhaiter
13:41le meilleur à cette équipe de France et j'espère qu'ils vont nous ramener la médaille d'or.
13:45– Vous pouvez répéter la question ?
13:46– Je serai supporter, pas acteur, je vais regarder tous les matchs, je vais souhaiter
13:50le meilleur à cette équipe de France et j'espère qu'ils vont nous ramener la médaille d'or.
13:54– Ah c'est pas Karim Benzema ? – Non je plaisante.
13:57– Pour l'équipe de basket ? – Non non, lui il joue, il y est.
14:00– Il joue ? C'est bon ? – Donc c'est pas Karim Benzema.
14:02Je répéterai Karim Benzema parce qu'en fait on l'a oublié en 9 mois, c'est pour ça que…
14:06– Karim Benzema c'est qui déjà ? Ah le joueur de foot ! Ouais ouais, c'est pas mauvais.
14:11– Alors pronostic, qui était à ce point attendu, pressenti et qui a décliné ? Et pour quelle raison ?
14:21Vous voulez un indice ? – Quel sport ? Dans le foot ?
14:24– Est-ce que vous voulez un indice ? – Oui.
14:26– C'est très vaste. – Je peux appeler un ami ?
14:28– Oui. – Allo ? Un indice c'est quoi ?
14:31– Un indice, il est dans la tourmente.
14:34– Vous voyez pas ? Je vous trouve absolument médiocre.
14:42– On ne liste ni Galat ni Voici, c'est peut-être la raison pour laquelle on n'est pas au courant.
14:46– Mais c'est dingue ça ! – Un footeux dans la tourmente ?
14:50– Mbappé. Mbappé annoncé cette semaine en conférence de presse, on l'a vu absolument sur tous les terrains politiques.
14:57– Non mais c'est absolument… – On l'a vu sur tous les terrains politiques.
14:59– Franchement mais c'était un secret de Polychinelle Pierre.
15:01– On l'a juste oublié cette semaine. – Pour les JO ?
15:03– Oui. – Mais c'était une évidence.
15:05– On l'avait dit à la dernière fois. – Non mais c'était une évidence.
15:07– On l'a formalisé. – On l'avait dit.
15:11– Ça fait 6 mois que le Réal de Madrid avait déjà dit que moi qu'il arrive il irait pas aux JO.
15:18– Et que Madame Castellac aurait dit « Kylian sera présent et on aura l'honneur avec lui ».
15:24– Et Emmanuel Macron s'est mobilisé. – Oui, et on l'a dit ici, il rêve en couleur
15:30puisque de toute façon on siffle Antino Pérez, ça dit « Il n'y aura pas de Juegos Olympicos ».
15:35Il n'y a pas de Juegos Olympicos. Et là il n'y a pas de Juegos Olympicos.
15:38– Non mais sérieux franchement. – Non mais on n'est pas sérieux.
15:40– Moi je pensais à un scoop. – Franchement j'ai cru…
15:42– Quelque chose qui allait bouleverser le logiciel sportif.
15:44– M. l'Arbitre, nous n'avons plus le droit de critiquer maintenant l'arbitrage mais là…
15:47– C'est la décapitaine. – Bon aujourd'hui c'est moi.
15:50Demain ce sera Mickaël la prochaine fois. Mais là j'ai mis une réserve.
15:54– Franchement j'ai cru que vous alliez nous bloquer, nous coincer.
15:56– Qui seront les trois joueurs de plus de 23 ans qui…
15:58– Alors la casette…
16:04Il n'y en a pas beaucoup. – Il n'y en a pas d'autres pour l'instant.
16:07– En fait, aucun des joueurs ne vont vraiment être libérés ou libérables.
16:13Celui qui a le plus grand mal de tête en ce moment, c'est Thierry Henry,
16:17l'entraîneur de l'équipe olympique. – Qui lui aussi s'est prononcé
16:20en faveur d'un vote utile et en tout cas un vote contre les extrêmes.
16:23– Oui, effectivement. Mais pour revenir à sa petite blague,
16:26elle était sympathique, c'est qu'à un moment donné il a dit que voilà,
16:29depuis qu'il est adolescent, il n'avait pas pris autant de râteaux
16:31avec tous les présidents de clubs et les ligues et les fédés qui lui ont dit
16:35non, non, non, mais tu ne pourras pas prendre telle et telle voix.
16:37Donc quelque part en fait avec son équipe A, là il doit être à l'équipe E
16:42et je pense qu'il doit y avoir peut-être une personne en commun entre le…
16:46– C'est le centre aéré en fait, c'est l'équipe du centre aéré.
16:49Là on ne peut même plus faire une équipe olympique.
16:51– Non mais ce qui est fou c'est que normalement quand on est la force invitante,
16:56il aurait dû y avoir un poids, peut-être ministériel,
16:59qui aurait dû asseoir un minimum sur cette équipe olympique
17:04et qui aurait dû garantir, pas simplement la casette mais enfin
17:08des joueurs cadres qui auraient pu tenir cette équipe.
17:11– Encore une fois, l'argent compte plus que l'olympisme, la preuve.
17:14– Question, nous avons déjà gagné les Jeux olympiques.
17:17– Oui, en 1984. – Et qui était l'entraîneur ?
17:20– Henri Michel. – Avec un but solaire je me rappelle à la fin,
17:22si mon nom est bon, un but de l'athlète solaire.
17:25– Henri Michel, vous êtes formel ? – Oui, Henri Michel.
17:27– Formel ? – Oui, si je crois, oui, oui, oui.
17:30– Oui, vu qu'il reprend le relais de Didalgo. – Qui était le gardien ?
17:34– Rust ? – Je ne crois pas, Bergerot je pense.
17:38– Ou Bergerot, mais là il y a un pari à 12 000.
17:41– Alors à suivre. – C'était magnifique ce match.
17:45Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
17:48Le baiser du scandale, vous vous en souvenez bien sûr.
17:51L'été dernier, Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole de foot
17:55avait embrassé sur la bouche, par surprise, Reni Hermoso devant les caméras du monde entier
18:00quelques minutes après le triomphe des Ibériques à Sydney
18:03lors de la finale de la Coupe du Monde féminine.
18:05S'en suivront indignation, démission, inculpation et possible peine de prison.
18:10On l'a appris cette semaine, le procès aura lieu du 3 au 19 février prochain.
18:14Requière deux ans et demi d'emprisonnement.
18:18– Bon, c'est lourd, c'est lourd d'eau,
18:21alors autant son geste pour moi il est honteux, inadmissible, c'est nul.
18:26– Mais de là on l'envoyait à Cayenne. – Deux ans et demi de prison.
18:29Alors ok, si on fait ça, je vais faire à l'envers.
18:32Ok, on est d'accord, reprenez-moi toutes les décisions de justice pourries depuis deux ans,
18:36où des gars volent, massacrent une mamie à Marseille, la fracassent le pied.
18:41– Non, non, non, c'est là que j'interviens.
18:44– Et on les met 20 ans en placard, je suis d'accord.
18:46– Non, non, le détonateur, c'est vrai que c'est se baiser sur la bouche
18:49en finale de la Coupe du Monde, scandaleux dans une période…
18:52– Bien sûr scandaleux.
18:54– Non seulement ça ne se fait jamais, mais encore moins en ce moment.
18:57– Non mais là c'est n'importe quoi.
18:58– Principalement les peines de prison sont dues à d'autres choses.
19:02Alors il s'est avéré qu'après cette histoire, il a été suspect de coercition
19:08parce qu'avec deux cadres de la FED, il a mis la pression sur cette pauvre Reni Hermosso
19:13pour qu'elle dise non, non, non, mais c'était consenti, ça c'est un an et demi.
19:17Et il y a un an de plus pour, je dirais, un panel de corruption à 360 degrés
19:25où on lui reproche absolument tout ce qu'on peut faire
19:27quand on est président de la fédération de football.
19:30Donc quelque part… – C'est une auberge espagnole.
19:34– Le baiser, c'est un peu ça, le baiser ça a été la porte entre-ouverte
19:38ou du moins le point de faille de cette personne pour pouvoir l'attaquer
19:42et le faire tomber parce que s'il est totalement corrompu
19:45et si en plus de ça il utilise la coercition pour faire en sorte
19:48que les athlètes répondent dans son sens… – C'est el beso de la muerte.
19:53– C'est plutôt un bon départ. – El beso de la muerte, c'est le bisou de la mort.
19:58C'est vraiment ça, un bisou qui derrière, en fait c'est le bonzaï qui cache la forêt.
20:02C'est-à-dire que si le mec est un salopard…
20:05Vous voyez en fait ce qui me désole, je ne sais pas dans votre lancement,
20:08je suis un arbitre, c'est qu'aujourd'hui la presse mondiale dit
20:10un bisou, deux ans et demi de prison, c'est pas vrai.
20:13– C'est pas vrai du tout. – Il faut dire que le bisou
20:15c'est un déclencheur qui a montré qu'il y avait des choses bien plus graves.
20:17– Attention c'est requis, c'est pas fait, c'est requis.
20:20– Oui c'est requis. – Ça va être jugé donc il peut peut-être
20:22prendre un an avec sursis. – Mais même s'il prend un an
20:24il ne faudra pas qu'on dise un bisou, un an avec sursis.
20:26– Un an avec sursis pour un bisou c'est beaucoup aussi.
20:28– C'est l'effet papillon. – C'est l'effet papillon.
20:30– C'est exactement ça, un papillon sur la bouche.
20:32– Oui mais encore une fois, tout est en décalage.
20:34Je vous demande encore une fois de prendre des peines de prison
20:36quand t'es donné avec sursis à des ados qui fracassent une mamie,
20:39qui est traumatisée à la vie, etc. qui ne prennent même pas 6 mois
20:42ou 3 mois de prison avec sursis et on va envoyer un mec en prison
20:46même s'il a fait un bisou, même s'il a volé de l'argent,
20:48c'est moins grave que ce qu'on fait à ses gamins.
20:50Encore une fois, déjà qu'on a du mal à faire appliquer les peines de prison,
20:53qu'elle soit juste, que l'application des peines soit la même pour tout le monde
20:56et là aujourd'hui on n'est pas dans l'équité.
20:58– Le baiser de la mort comme le dit Franck Tapirot.
21:03Rugby, top 14, il reste 40 secondes à jouer, Montpellier est dominé,
21:07finalement Montpellier est sauvé, Montpellier reste en top 14.
21:11Messieurs, qu'est-ce que ça vous inspire ?
21:13– Alors c'est un grand ouf de soulagement pour ce club
21:16qui est quand même un des plus gros budgets du top 14,
21:18qui est vraiment passé à ça de la correctionnelle.
21:21Sincèrement, sur le match en tant que tel, on n'a pas vu un match formidable.
21:25Si c'était un match de muerte typique des phases finales,
21:28où Grenoble quelque part est allé au bout de ce qu'ils étaient capables de faire,
21:31et Montpellier ils ont fait le minimum vital mais ils ont réussi quand même à passer.
21:35Ce qu'on retient, et ça c'est très intéressant,
21:38c'est que dans ce système du top 14, où quelque part on a souvent du mécénat
21:42pour présider à ces clubs professionnels,
21:46eh bien il y a ses limites parce que le budget était énorme.
21:50Bernard Laporte est arrivé au mois de novembre à la rescousse
21:53parce que l'équipe n'arrêtait pas de perdre.
21:55Ils ont, je dirais, tenté une légère remontée pendant le printemps,
22:00et là aujourd'hui il se sauve limite, et là c'est carrément,
22:03tout doit disparaître avant le changement d'enseigne.
22:05On vire le manager, l'entraîneur, l'entraîneur des avants, etc.
22:09Et Bernard Laporte devrait normalement être président délégué de…
22:15– J'ai mon petit slogan, c'est parce que Montpellier ne voulait pas
22:18être mis à la porte du top 14 que Bernard est arrivé.
22:21C'est vrai que Bernard a quand même un… – Ouais, ouais.
22:23– C'est mon petit slogan, mais bon, moi j'aime bien Bernard,
22:25il a quand même le petit plus.
22:27C'est vrai qu'il a un impact, quelqu'un a un impact.
22:30Il n'est pas neutre, qu'on l'aime ou pas, moi je l'adore,
22:32mais je peux comprendre qu'il y ait des gens qui ont une limite…
22:35On ne peut pas ne pas avoir d'avis sur Bernard,
22:37c'est quelqu'un de clivant, c'est quelqu'un qui a une énergie énorme.
22:40Et derrière cette victoire, je vois moi l'impact de Bernard Laporte.
22:44S'il n'était pas là, je suis même prêt à parier qu'il n'aurait pas gagné.
22:47Ce mec impacte quelque chose d'abord de victoire,
22:50d'abord c'est un victorieux, c'est un gagneur, c'est un mec à la niaque,
22:54et quelque part il donne envie.
22:55Tous ceux qui ont joué avec lui, qui se sont fait entraîner par lui,
22:58ou qui ont été dans sa mouvance, peuvent le dire.
23:01– Alors, il y a juste un nom que vous n'avez pas cité,
23:04et une collusion que vous n'avez pas citée.
23:06À qui appartient ce club ?
23:08– Alors, ce club appartient… – Attendez, attendez, appartient à qui ?
23:10En un mot. – Moët Daltrade.
23:11– Moët Daltrade est le sponsor de l'équipe de France…
23:14– Oui, toujours.
23:15– …de rugby, dont le président de la fédération était…
23:18– Bernard Laporte.
23:19– Bernard Laporte.
23:20– Quelle est la collusion entre les deux ?
23:21– Collusion, non, en fait, ce qui s'est passé c'est que…
23:23– C'est un piquet, c'est que… – Non, non, pas du tout.
23:25– On a connu, on a connu un autre enjeu difficile…
23:27– Il y a une enquête.
23:28– Oui, avec le président Bernard Laporte qui a été démis de ses fonctions.
23:32Moët Daltrade étant le président du Montpellier Héros Rugby,
23:36a récupéré Bernard Laporte.
23:38– Mais ça ne vous choque pas ?
23:39– À partir du moment où…
23:40– Ils sont embourbés dans une affaire de justice.
23:42– Moët Daltrade rappelle ou appelle Bernard Laporte…
23:46– Moi j'ai un avis là-dessus.
23:47– On peut appeler ça la fidélité aussi ?
23:48– Non mais on appelle ça aussi…
23:49On est en France, je suis désolé, mais il y a une présomption d'innocence.
23:52Moi j'appelle ça.
23:53Et je suis désolé, quand on s'appelle Moët Daltrade,
23:55qu'on est numéro un mondial des équipements d'échafaudage,
23:58qu'on a un type comme Bernard Laporte,
24:00qui est un immense entraîneur qui était ancien ministre.
24:02Si vraiment ils avaient mis les doigts dans le pot de confiture,
24:05recommencer, remettre une pièce dans la machine, il faut être dingue.
24:09Alors peut-être qu'ils sont tous les deux dingues,
24:11mais je pense que non, d'abord ils sont fidèles, ça peut exister,
24:15ils sont en amitié et en fidélité,
24:17et peut-être qu'ils se disent que, encore une fois,
24:19ce dossier-là va tellement rebondir à côté,
24:21qu'eux ils préfèrent ne pas insulter l'avenir,
24:24donc faisons leur confiance, c'est une présomption d'innocence.
24:27– Ça s'est fait à la fin de la coupe du monde de rugby,
24:29ça a été un peu un contre-feu.
24:31Là il se trouve qu'en règle générale,
24:33quand on est quelqu'un comme Bernard Laporte,
24:35on va avec son équipe, il a travaillé avec une équipe
24:38qui n'était pas forcément de son choix,
24:40et aujourd'hui, on fait table rase, il va reconstruire à zéro,
24:43il y a de grandes chances que Montpellier puisse…
24:46– Dans les 4 premiers l'an prochain, vous allez voir.
24:48– Pronostic. – Ah, dans les 4 premiers l'an prochain.
24:50– Pronostic de François Thériault dans les 4 premiers,
24:52on verra ça l'année prochaine. – La PAC Laporte.
24:57– La pub de la semaine, KFC recrute, moi j'adore le DH.
25:01– Dernière question, un bon pressing c'est quoi pour vous ?
25:05– Ça dépend, si c'est pour une chemise, un pantalon…
25:08– Excellent, qu'est-ce que vous pouvez me dire sur la panenka ?
25:11– Moi vous savez, tout ce qui est à base de maïs, je ne digère pas très bien donc.
25:15– Ben oui, très très bon profil, très bon candidat.
25:20– Ça c'est la grande pub, comme on aime une grande pub populaire.
25:24Alors il y a un petit clin d'œil quand même, je suis désolé,
25:26ça me fait penser un peu, parce que c'est une marque que j'ai gérée,
25:28aux perles du bac de BIC, pendant des années ils ont fait comme ça,
25:31des perles du bac, c'était très très drôle,
25:33bon c'est une petite référence très positive,
25:35mais là de dire que comme à KFC, tous ceux qui aiment le foot se feront porter pâle,
25:39ils vont recruter ailleurs, c'est juste génial dans l'idée, c'est bien fait,
25:43et puis que Matou se soit prêté au jeu en tant que DRH, je trouve ça génial,
25:47donc grand buzz, c'est sûr, garantie, et en plus ça va marcher pour la marque,
25:51qui est sponsor de l'équipe de France depuis des années,
25:54parce que c'est un vrai décalage, pourtant on ne voit pas une pâte au poulet,
25:58on ne voit rien, mais on dit que KFC…
26:00– Ce qui est formidable c'est que KFC va être associé à un sourire,
26:03parce qu'on ne peut pas s'empêcher de ne pas sourire,
26:05c'est absolument pas associé à la malbouffe, on ne sait même pas ce que vend KFC,
26:09on voit juste simplement le fait qu'il y ait un clin d'œil,
26:12et qu'on prenne le spectateur à témoin en disant,
26:15tu vois, toi tu es un spectateur, tu es très intelligent, tu as compris la vape,
26:18on va tenter de remplacer ceux qui adorent le football,
26:21et qui vont être sur les écrans de télé au lieu de travailler chez KFC,
26:24on va les remplacer par des gens qui n'en ont absolument rien à faire,
26:27ça me fait un peu penser à la publicité, vous savez,
26:29quand on recrute les éléments de sécurité, les personnes de sécurité,
26:32qui sont dos au match, et qui ne regardent que les tribunes.
26:36– C'est Canal+, qui a fait ça.
26:38– Et je trouve que c'est très…
26:40– C'est l'esprit Canal, c'est dans le même esprit.
26:42– D'ailleurs, Hervé Matou et je crois…
26:44– Et Canal.
26:45– Et puis c'est de la bonne pub.
26:47– On retrouve la pub d'antan, on retrouve la pub qui fait rire un peu.
26:50– La pub qui fait rire, surtout la pub qui touche, qui crée de l'émotion,
26:53en gros c'est bien de faire du grand spectacle en permanence,
26:55un peu plat, avec une bonne musique, un bisou par-ci, un petit coucou par-là,
26:59des pubs bénéfiantes, j'en vois…
27:01– Oui, surtout pour les voitures électriques chinoises,
27:03on a l'impression qu'il n'y a que des voitures électriques chinoises.
27:05– Là, ça se passe dans un bureau, il y a un champ contre champ,
27:07c'est rien du tout, on pose son smartphone,
27:09on retourne, et hop, la blague est faite.
27:11Et surtout, vous pouvez en faire 150 derrière.
27:13Donc bravo, ils vont recruter, je crois, un match KFC.
27:16– Voilà, c'est la fin de cette édition.
27:18Juste avant, je voulais reconnaître le génie, le talent, l'immense talent,
27:22l'encyclopédie…
27:23– Vous allez froisser mon humilité.
27:25– Qui avait raison, en 84, c'était bien Rust,
27:27qui était gardien des vainqueurs des cheveux.
27:30– J'avais aucun mérite, parce qu'il jouait avec une mini-vague,
27:32et à l'époque, j'étais assez attiré par les mini-vagues.
27:34– Et moi, j'ai confondu Gzurev et Solaire, donc c'est bien Gzurev.
27:36Moi aussi, j'avais raison, mais je me suis gouré dedans.
27:38– Gzurev avait une belle moustache.
27:40– La suite des programmes sur Bismarck.