?' 38 ans, l'athlète se présentera aux Jeux paralympiques de Paris 2024 comme un des fers de lance du para-athlétisme français. Né à Orsay, touche à tout en sport avant de se spécialiser en saut en longueur et triple saut, il s'est aussi ouvert à la musique au lycée. Retour sur son parcours en quinze minutes d'échanges avec Mehdi Maïzi pour ce premier épisode de « Dans la zone ».
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00:00Arnaud, comment vas-tu? Très bien, très très bien, je suis ravi d'être là.
00:11Et bien pareil, heureux que tu sois là. On va parler de toi évidemment, de ton rapport au sport,
00:16à la musique aussi, je crois que c'est assez important pour toi. Mais justement,
00:19commençons avec le commencement. Tu fais de l'athlétisme. À quel moment tu t'es pris
00:25de passion pour ça? Comment est-ce que tu as découvert cette discipline?
00:28Je me suis pris de passion pour l'athlétisme sans avoir essayé l'athlétisme en fait. C'était
00:35à la télé et ça a été les images que je voyais des athlètes. Donc là, c'était Mike Powell qui
00:40est le record man du monde en son longueur et Carl Lewis, c'était à Tokyo en 91. Et moi,
00:45je me rappelle simplement des athlètes qui volaient, tu vois, du dessin que leurs chaussures
00:52faisaient dans les airs. Vraiment, j'avais l'impression qu'il y a un moment où ils étaient
00:56en apesanteur, tu vois, et donc j'avais envie de ressentir ça. Donc voilà, j'ai été touché par ça
01:00comme j'aurais pu être en tant qu'enfant, touché par d'autres choses. C'est à partir de ce moment
01:04là où je me suis dit je veux faire de l'athlétisme, je veux faire de son longueur, je veux voler en
01:09fait tout simplement. Donc j'ai dit à mon père, je veux faire les Jeux Olympiques. Mais tu ne
01:12mesures pas à cet âge là ce que ça représente. Avant ça, avant de sauter, je veux dire, tu fais
01:19du sport déjà plus petit, tu tentes d'autres choses. Je crois que t'as essayé de la natation.
01:23Ouais, je fais de la natation, de l'âge de mes deux ans jusqu'à... Enfin, c'est pas de la natation, c'est
01:27une barbote à ce moment là, mais jusqu'à mes 13 ans. Mes parents m'ont mis en fait dans la piscine,
01:33donc je suis né sans avant-bras gauche avec une agénésie, c'est une malformation congénitale.
01:37Et pour eux, le sport était un peu une solution, en tout cas un outil pour faire en sorte que je
01:44puisse être équilibré physiquement et mentalement. Et je pense qu'ils ont clairement raison par
01:48rapport à l'équilibre. Donc voilà, le sport, c'était important au départ. Et effectivement, je fais
01:5413 ans de natation, je fais du basket et puis je fais du tennis de table, je fais du foot, mais
01:59en club, vraiment très très peu de temps. C'était plus avec les amis, je faisais du tennis aussi
02:02avec des amis. J'avais envie de faire du taekwondo, encore une fois, par rapport à l'esthétique, je trouve
02:06ça hyper esthétique, hyper joli, comme une chorégraphie un petit peu. Donc voilà, je touchais à pas
02:11mal de sports. Avant de revenir sur le sport, parce que tu as dit de passion. Et c'est vrai que
02:15une passion, ça peut être salvateur, en fait, quand on a quelque chose qui nous pousse à nous
02:19réveiller tous les matins. Et toi, j'ai l'impression que tu en as un peu plusieurs. Il y a le sport, mais tu ne fais pas que ça.
02:22Je crois que tu as étudié aussi à Sciences Po, tu as étudié le cinéma, si je ne dis pas de bêtises,
02:26tu es un passionné de musique. Est-ce que très tôt, il y avait le sport, il y avait aussi d'autres choses ?
02:32Ou c'est avec le temps que tu as développé, on va dire, des centres d'intérêts, qui peuvent
02:37te permettre aussi de t'alimenter dans ta pratique du sport ? J'ai discuté ici avec Enzo Lefort,
02:41qui aussi est un artiste, mais en fait, on peut le dire, pluridisciplinaire. J'ai l'impression que toi,
02:47tu as aussi un profil un peu similaire en toi, que tu as un peu ce truc-là aussi de touche-à-tout,
02:50que tu n'es pas uniquement focus sur ta discipline athlétique. Alors, en fait, c'est assez marrant
02:55parce que lorsque j'étais au lycée, j'avais la sensation, j'étais loin du haut niveau et très
03:00loin de me dire, un jour, je vais vivre de bon sport. Mais malgré tout, j'avais l'impression
03:05de visualiser ce que ça pouvait être une vie à haut niveau. Et c'était ennuyeux pour moi. En fait,
03:10je me disais, c'est pas possible, je vais faire que ça et je vais dédier autant de temps, autant
03:16d'énergie pour ça. Et donc, j'avais un côté qui me disait, non, mais j'avais de la vie, en fait,
03:21ce ne sera pas possible. Pourquoi ? Parce que déjà, en fait, extrêmement curieux, j'aime beaucoup de
03:26choses. La plus grosse frustration que je pouvais avoir, je pense, quand j'étais adolescent, c'était
03:31le fait de me dire, parce que je suis né sans bras, je ne peux pas faire de la musique parce que j'adore
03:36la musique. Je suis dans une famille qui aime la musique, mais il n'y a personne qui est réellement
03:40musicien ou artiste. Mais j'aime faire ça, je faisais du piano, j'ai une bonne oreille, donc ce
03:47que j'écoute, j'arrive à le reproduire. Et j'avais toujours la sensation de me dire, quand j'écoutais,
03:51je n'en sais rien, du Prince, du Michael Jackson, je me disais, je comprends leur musique et j'ai
03:55l'impression de pouvoir, moi aussi, créer et faire de la musique. Pas nécessairement à ce niveau-là,
04:03mais ce que je veux dire, j'ai l'impression que ça me parle. Et donc après, c'est au fur et à mesure
04:07où, effectivement, après le lycée, je fais des études de cinéma, je suis à l'écart, je suis
04:11monteur vidéo. En fait, j'ai plein d'idées. C'est en lien avec la musique, je monte sur la musique,
04:15donc j'ai une manière un peu originale par rapport à ce qu'on nous apprenait. C'est-à-dire que je
04:19montais d'abord la musique et après, je mettais les images. Donc c'était déjà très, très rythmé. Je
04:23bosse après MTV, je fais un peu de doc, je fais effectivement une formation pour se porter de haut
04:28niveau à Sciences Po à Paris. Ça m'ouvre plein d'horizons, j'aime la pluridisciplinarité. Et puis,
04:32quand je suis parti aux États-Unis pour m'entraîner après les Jeux de Londres en 2012,
04:37j'avais fait Athènes, Pékin et puis Londres. Je pars du côté de Californie, Santa Monica et après
04:45San Diego. Et en fait, vu que j'étais frustré par rapport au fait de me dire « Ok, j'adore la
04:50musique, j'avais commencé à initier des choses dans la musique, je n'aimais pas ma voix parce
04:54que j'écris, je compose et je chante. Je me dis, je vais prendre du temps quand je serai là-bas pour
04:59investir dans la musique. » Donc, j'ai fait une école de musique qui s'appelle Dubspot où j'ai
05:05appris à faire de la production musicale à tous les niveaux. Et j'arrive très rapidement dans
05:11cette école à faire des petits morceaux. Et après, je me dis « Ah ben en fait, je peux sortir un
05:14petit EP ». Donc derrière, je me dis « Ah mais attends, si je veux sortir un EP, je ne le fais
05:18pas pour gagner de l'argent parce que je ne suis pas encore au niveau et je vais avoir plein d'étapes
05:23à passer et il y a beaucoup de travail encore. Par contre, en fait, j'ai compris que si tu voulais
05:28être écouté, il fallait avoir une stratégie et un peu comme un label, même si tu ne gagnes pas
05:33d'argent nécessairement. Du coup, j'ai commencé à étudier un peu la musique business. Donc, j'ai
05:38fait des formations à Berklee Music. En fait, je lisais des livres sur le sujet et je faisais
05:46des mind maps juste énormes. J'essayais de comprendre un peu tout s'étunir. Donc, au-delà
05:51du fait que c'est important pour moi, j'aime la musique, c'est quelque chose qui est essentiel
05:56et en termes d'équilibre, d'équilibre émotionnel, je pense que la création, quelle qu'elle soit,
06:01le fait de pouvoir s'exprimer, c'est hyper important pour tout le monde, à quelques
06:07niveaux que ce soit, pour avoir un équilibre. Donc, ça, c'est essentiel. Mais ensuite,
06:13si tu veux, c'est la curiosité et la découverte. Je suis un peu comme un enfant et je découvre des
06:19trucs, je me dis « c'est incroyable, cette artiste est dingue, j'ai envie de comprendre comment ils
06:24font et j'ai envie de pouvoir créer moi-même. » C'est quelque chose qui a toujours été l'équilibre.
06:29Pendant un moment, c'était les études, après c'était plutôt la création et donc aujourd'hui,
06:33il y a d'autres projets aussi culturels que je développe en équipe autour de la danse,
06:39d'autres autour du design de prothèses en termes de sensibilisation sur le handicap par le médium de
06:47l'art, de la culture, des technologies numériques, de réalité augmentée, de réalité mixte. Je
06:53souhaite faire des expositions, mais au final, tout ça, le but, le sens, c'est de permettre
06:59de changer le regard sur le handicap, de faire évoluer sur la différence de manière générale,
07:04d'aborder des sujets dont on parle, mais on n'appréhende pas forcément la profondeur des
07:10problématiques et de se dire que les gens puissent se sentir concernés et de présenter sous un nouveau
07:19jour, mais d'un côté créatif, ludique et pas dans un truc misérabiliste, chiant, qui peut te faire
07:26peur, etc. Non, en fait, le but, c'est d'être assez humain. Tout ça, toutes les passions,
07:31au fur et à mesure, convergent vers des messages, vers des valeurs, au final, pour faire évoluer les
07:42droits sur l'égalité, la justice sociale, des choses qui sont hyper importantes et d'autant
07:47plus aujourd'hui. Le sport, je me suis rendu compte que c'est un moyen d'expression incroyable,
07:50d'éducation, de liens sociaux, d'inspiration pour le sport santé, etc. Être avec les autres,
07:58mais la culture, c'est monstrueux. Et effectivement, ce moyen-là est hyper puissant. Donc, au-delà du
08:06fait de se dire « ok, c'est fun, on se fait plaisir », pour moi, c'est le premier truc, ça doit être ça.
08:10Ensuite, tu te dis que tu peux aussi passer des messages, tu peux faire évoluer des choses au
08:14niveau de la société par ta création. Je reviens juste rapidement sur la musique,
08:19tu es un bousiller de musique, on le comprend, tu en fais aussi. Est-ce que toi, avant une épreuve,
08:24par exemple, il y a un artiste que tu aimes particulièrement, un ou une artiste, ou des
08:29artistes, mais vraiment quelques-uns que tu aimes particulièrement écouter, qui te font du bien,
08:32qui te motivent ? Ou est-ce que peut-être que c'est le moment où tu n'écoutes pas de musique,
08:35peut-être ? Je ne sais pas. La musique, elle est centrale et j'en écoute tout le temps. J'ai très
08:41souvent un casque sur les oreilles. Déjà, ça m'aide à me concentrer. Et ensuite, ça fait partie
08:46de ma vie. Les playlists avant les championnats, avant les compétitions, changent assez
08:53régulièrement. Ce qu'on va dire, c'est plutôt ce que j'écoute du moment. Il y a des trucs très
09:00posés, très calmes. Ça va être plutôt sur le début, quand je fais de la mobilité, des étirements,
09:05au début de l'échauffement. Et après, ça va être des trucs plus rythmés, un peu plus hardcore.
09:10Donc, il y a House of Pain, Jump Around. C'est un classique. Tu l'écoutes encore, celui-là ? Oui,
09:15celui-là, il est indémodable. Celui-là, il revient tout le temps. Là, je n'en sais rien. J'ai écouté
09:19du Kendrick, Kendrick Lamar, pas mal. J'ai remis du DMX il n'y a pas très longtemps. Oui, ça me
09:26semblait être la voix la plus motivante au monde. Oui, c'est clair. Après, il y a beaucoup de hip-hop
09:31US. Ça peut être des sons français aussi. En fait, en vrai, ça peut être de tout. Ça peut
09:38être aussi, si j'avais mis du Justice sur leur premier album, avec du Genesis. Oui, bien vénère
09:46ou bien sombre. Franchement, ça dépend. Je suis très éclectique d'un point de vue musical. Et
09:54donc, ça va avec les moments. Quand on était au Brésil, c'était du funk. C'est là où tu as
10:00découvert la musique de là-bas ? Brésilienne, pas du tout. Comme je disais, le truc par rapport à la
10:05musique, c'était pour moi de me dire que je ne pouvais pas en faire. J'ai fait du beatbox quand
10:09j'avais 15 ans, grâce au Sayansupacru, Razel, Kenny Mohamed. Je ne me souviens plus, un anglais
10:17aussi. Il n'y avait pas beaucoup de beatboxers. C'est vrai qu'il y avait Razel. Nous, on connaissait
10:21ça un peu à l'époque. Oui, avec Angela, en fait. Il faisait ça avec sa bouche, c'est dingue. Et la
10:26musique brésilienne, en fait, c'est arrivé beaucoup plus tard. J'ai commencé à en faire en 2007. Ça
10:31me fait rire quand je donne des dates, c'est tellement longtemps. En 2007 et en 2005, j'avais
10:36vu, pour l'année du Brésil en France, il avait fait l'ouverture de l'été sur les quais de Paris.
10:44Et donc, il y avait une batucada, du samba, et il défilait. Il y a plein de sections d'instruments,
10:51et je découvre le répique ou répinique. C'est un instrument qui ressemble à un tom de batterie
10:58et qui se joue avec une baguette et la main, et que tu portes à la ceinture. Quand je vois ça,
11:06je me dis qu'incroyable, je suis sûr que je peux jouer de cet instrument-là. Et tu as un swing,
11:10en fait. Si tu le décomposes et tu joues tout droit, tu vois, à la manière un peu française,
11:16tu as en gros, ça n'a pas de swing. Le swing brésilien, c'est... Et donc, ça, je l'ai tout
11:26de suite. Et très rapidement, je progresse. Mon objectif, à chaque fois, sportif, je me dis,
11:31je veux jouer avec SambaTouk, qui est la meilleure école à Paris, même meilleure école de France
11:35de samba. C'est trois ans, généralement, pour se former. Je me dis, je vais le faire en un an. Et
11:39en fait, je suis tellement à fond, je vis dans une chambre de bonne, je regarde toutes les vidéos
11:43sur YouTube, dès qu'il y a du réplique, et avec un petit pad pour ne pas faire de bruit de batteur.
11:47En fait, je progresse énormément. Et au bout de trois mois, je fais SambaTouk. Et mon rêve,
11:53à ce moment-là, c'est de jouer un jour et de défiler au carnaval de Rio. Et en fait,
11:56comme la première fois que je vais au Brésil, c'est pendant les Jeux Paralympiques en 2016.
12:01J'ai une interview de BBC Brésil et qui me dit, vous êtes déjà venu au Brésil ? Je dis non,
12:06c'est la première fois, mais ça fait des années que je veux venir. Et il me dit,
12:09c'est quoi votre lien avec le Brésil ? Je dis, c'est la musique et la bouffe. Et il me dit,
12:13comment ça ? Je dis, je fais du samba. Et voilà, chaque année, je vois mes collègues qui viennent
12:18ici pour le carnaval. Et je dis, moi, c'est une frustration de malade parce que j'ai des
12:21compétitions et je ne peux pas partir. Et il me dit, c'est quoi votre... Donc, qu'est-ce que tu
12:26joues ? Je dis, réplique. Et c'est quoi ton école préférée ? Je dis, Salgueiro. Et donc,
12:30je fais l'interview. J'aurais pu dire Mangueira, Mocidade, d'autres écoles, si tu veux. Et après,
12:35ma médaille, je reçois des coups de fil du consulat français, de journalistes brésiliens
12:39qui me disent, Salgueiro aimerait te rencontrer. En fait, l'interview était sorti. Ils avaient vu.
12:43Et ils se disent, c'est qui ce gringo français Paralympique qui dit qu'il fait du samba ? On
12:47veut voir ça. Et je vais à une soirée, je rencontre le vice-président de l'école. Et en
12:50fait, il m'invite. Je ne parle pas portugais. J'ai l'accent, en fait. Donc, tu vois, je le
12:55fake it, mais je ne le make it pas du tout. Et on me traduit. Et à un moment, on me dit,
13:00ouais, on va voir comment le gringo... Ouais, on a un Français qui est là, etc. On l'accueille
13:04aujourd'hui. Il a été médaillé. Et on va voir comment il joue. Il chambre un petit peu. Je sais
13:10que je ne parle pas, mais ça fait très longtemps que je n'ai pas joué. Mais par contre, tous les
13:13signes et les codes du samba, je les connais. Et donc, on a joué. Et toute la soirée, j'étais
13:16avec des amis, avec cousins, etc. Et on a passé une soirée de malade. Et Mestre Marca, qui est le
13:23maître de batterie, c'est un peu le chef d'orchestre, je lui dis, j'aimerais venir m'entraîner pour faire
13:28le carnaval. Est-ce que c'est possible ? Il dit, reviens. Et donc, je suis reparti au Brésil en
13:322017. J'ai passé quatre mois. J'ai appris le portugais. Je suis parti avec plein d'instruments
13:36et mon home studio pour faire de la musique aussi. Pendant ce moment-là, je faisais du coaching sur
13:40la plage pour me faire un peu d'argent de poche, d'aller surfer. Et en gros, je faisais la fête et
13:46tout. Et j'ai joué et défilé avec Salgueiro. On fait troisième. On est dans le Sambodrome et c'est
13:51un peu... C'est légeux parce que tu as 90 000 personnes et c'est juste incroyable. Donc, voilà
13:57une partie, en tout cas, par rapport à la musique brésilienne. Une dernière question parce qu'on est un peu
14:02dans le temps. Je parle beaucoup. Tant mieux. C'est la passion et le cœur qui parlent. C'est le rêve
14:08d'intervieweur, d'avoir un interviewee qui parle, justement. Mais est-ce que tu as un morceau, par
14:14exemple, de célébration ? Un morceau de célébration ? Ou que tu aimes bien, je ne sais pas, c'est quand tu
14:18remportes une médaille. Est-ce qu'il y a un morceau que tu aimes bien ? Non, pas en particulier.
14:22Non, c'est vraiment... Ça va avec les émotions du moment, avec ce que j'écoute pendant le moment,
14:27avec le partage avec les autres. Je me souviens qu'il y avait DJ Rascal. DJ Rascal en anglais. C'était un des sons, par
14:36exemple, qu'on a écouté en 2012, avec l'accent anglais. Et je me souviens qu'on le connaissait
14:42par cœur avec Antoine, qui était mon coloc de chambre. Et on se le faisait et on se l'écoutait
14:49tout le temps. Merci beaucoup. Merci. C'était un plaisir. Plaisir partagé.