Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Il est 20 heures pour l'heure des pros. Merci d'être avec nous. On est avec Paul Melun, Sarah Salmane, Yoann Uzey, Jean Jaurès et Jean Sébastien Ferjou, qui est arrivé sur le Gong.
00:25On se demandait pendant la publicité, c'était une signature, si vous ne le faisiez pas un peu exprès, d'arriver vraiment à la seconde près.
00:33C'est un trouble mental.
00:35Je ne me permettrais pas, je ne me permettrais pas. Le point sur l'information c'est avec Mathieu Devese.
00:40Démarche féministe dans toute la France contre le Rassemblement national à Paris.
00:44Un cortège s'était lancé à 14h30 de la place de la République pour rejoindre celle de la Nation.
00:4913 000 personnes selon la préfecture, 75 000 selon les organisateurs.
00:54Les associations dénoncent, je cite, le féminisme de façade du parti.
00:58Gabriel Attal promet du changement en cas de victoire lors des législatives.
01:02Le Premier ministre assure que la gouvernance serait plus collaborative.
01:06Il ajoute que quel que soit le résultat, il y aura un avant et un après.
01:11Enfin, le pèlerinage à la Mecque tourne au drame en raison de la canicule.
01:15Plus de 1100 pèlerins sont morts alors que les températures dépassent les 50 degrés en Arabie Saoudite.
01:20Deux ressortissants français figurent parmi les victimes.
01:23Vous savez, chers téléspectateurs, ils peuvent être très durs, les chroniqueurs.
01:28Ils se moquaient de moi parce que j'avais dit Jean Jaurès au lieu de Jules Torres.
01:33Un présentateur peut aussi être très dur.
01:35Ça peut arriver, mais ce n'est pas mon cas.
01:38L'union fait la force ou la force fait l'union ?
01:41Ça peut être une question de philosophie pour le bac, mais là, ça concerne le nouveau front populaire.
01:46Parce qu'il y en a un qui est en train de mettre la pression sur tout le monde.
01:49Il s'appelle Jean-Luc Mélenchon.
01:50C'est-à-dire qu'il n'était pas sur la photo de famille.
01:52Il n'est même pas candidat pour les législatives.
01:54Mais peut-être à juste titre, il se dit calmez-vous.
01:57Celui qui a construit tout ce qu'il se passe aujourd'hui, c'est moi.
02:01Et parce que c'est moi, si nous gagnons le nouveau front populaire le soir du 7 juillet,
02:07c'est moi, en tous les cas, je me présente.
02:09Je ne m'impose pas, mais je ne m'élimine pas.
02:11Parce que la veille, Raphaël Glucksmann avait dit quoi ?
02:14Il ne sera pas Premier ministre.
02:16Et ça se passe très mal.
02:17Ça commence à se tendre.
02:18Il y a le chevalier qui est de retour, François Hollande, qui n'est pas content.
02:23Aujourd'hui, s'il veut rendre service au nouveau front populaire,
02:26il faut qu'il se mette de côté et qu'il se taise.
02:30C'est radical du côté de François Hollande.
02:32C'est accueillant.
02:33Bonjour l'ambiance au niveau du front populaire.
02:36Jean-Luc Mélenchon lui a répondu, on l'écoute.
02:41Vous connaissez quel type d'homme je suis.
02:44Je viens de vos rangs.
02:46Si je suis là dans le moment où je m'y trouve,
02:50c'est parce que pendant tout ce temps, je n'ai jamais cédé.
02:54Et que si vous avez été si nombreux à me rejoindre,
02:57c'est parce que vous non plus, vous n'aviez pas cédé.
03:00Ni vous, ni vos enfants.
03:04Alors l'idée qu'il suffit que la bonne société s'attroupe
03:09et discute entre elle du style qui convient ou non,
03:13la moitié d'entre eux étant si souvent des ignorants,
03:16eh bien je leur dis ceci,
03:20je ne renoncerai jamais à l'honneur d'être une cible,
03:24comme dit Cyrano Bergerac.
03:27Et je vous dis, bien tranquillement,
03:36n'offense pas qui veut.
03:39Pour que l'offense atteigne sa cible,
03:42il faut qu'elle parte du même niveau que celle-ci,
03:45et ce n'est pas le cas.
03:47Cette candidature à Matignon peut tout changer.
03:51Un, pour les électeurs qui se disaient,
03:54c'est vrai que cette alliance est contre la nature,
03:56mais il faut battre la peste brune qui est l'extrême droite.
03:59Et en plus, ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon à Matignon,
04:01donc ça va.
04:02Donc ça peut changer pour les électeurs,
04:03et puis ça peut changer aussi pour les relations
04:05qui sont déjà compliquées entre les partis.
04:07Fabien Roussel qui dit,
04:08l'idée d'une nomination au poste de Premier ministre
04:10de Jean-Luc Mélenchon qui alimente lui-même,
04:13n'a jamais fait l'objet d'un accord
04:14entre les forces du Front populaire,
04:16c'est faux et insupportable.
04:18Paul Melun, qu'est-ce qui se passe ?
04:19Le problème, si vous voulez,
04:20c'est que ce n'est pas que des problèmes de personnes.
04:21Alors il y a bien sûr des problèmes de personnes,
04:23Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon
04:25ont une relation exécrable.
04:26Jean-Luc Mélenchon et François Hollande
04:27ont une relation exécrable depuis des années.
04:28Mais en plus, j'allais dire,
04:29il y a aussi des problèmes idéologiques.
04:31C'est-à-dire que François Hollande, Premier ministre,
04:33ce n'est pas du tout pareil
04:34que Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre.
04:35Pourtant, ils ont tous signé en bas de la feuille
04:38le programme du nouveau Front populaire.
04:39Alors même que François Hollande,
04:41il a été, si vous voulez, vilipendé
04:43par tous ceux qui aujourd'hui le soutiennent
04:45et soutiennent le Front populaire.
04:46Donc tout ça montre que là encore,
04:48cette alliance est une alliance de boutiquiers,
04:50de marchands de circonstruction
04:51et pas d'adhésion intellectuelle au projet.
04:54Mais il nous expliquait que ce n'était pas seulement
04:56le nom qui avait changé NUPES
04:58à nouveau Front populaire,
04:59mais l'idée est que le rapport de force
05:01était différent.
05:02Ce qui est totalement faux, Jean-Sébastien.
05:04Ce qui se passe là, moi je crois
05:06que Jean-Luc Mélenchon est suffisamment intelligent
05:08parce qu'il a certainement beaucoup de défauts,
05:10mais il a oublié d'être stupide.
05:12Il est suffisamment intelligent
05:13pour savoir qu'il est un repoussoir.
05:15Donc il sait qu'il est un repoussoir.
05:17Il est en train de s'aborder ce nouveau Front populaire.
05:19Précisément.
05:20Précisément.
05:21Il sait qu'il est un repoussoir,
05:22y compris pour toute une partie de l'électorat de gauche.
05:26Et donc Jean-Luc Mélenchon,
05:27il ne faut jamais oublier
05:28qu'il y a un Jean-Luc Mélenchon républicain
05:30qui a longtemps été engagé au Parti socialiste
05:32et il y a un Jean-Luc Mélenchon lambertiste.
05:34C'est sous l'air du noir et blanc.
05:35Trotskiste.
05:36Et donc un Jean-Luc Mélenchon,
05:37je ne sais pas quel est Dr Jekyll et Mr Hyde dans l'histoire,
05:41mais un Jean-Luc Mélenchon
05:42qui d'une certaine manière
05:44ne serait pas contre l'accession au pouvoir
05:46du Rassemblement national
05:47en pensant que derrière ça fait des troubles en France
05:50et en pensant que derrière ça fait une révolution
05:52dans laquelle il peut à ce moment-là tirer son épingle du jeu.
05:54Parce que je vous dis, il n'est pas idiot.
05:56Il sait qu'il est un repoussoir électoral.
05:58Non, il l'avait annoncé en 2012.
05:59C'est une séquence absolument passionnante en 2012
06:01et il annonce au final
06:03ce sera le Rassemblement national contre nous
06:05aux élections présidentielles.
06:06Vous avez à peu ou prou l'idée d'Edouid Plenel
06:10qui disait, nouvelle illustration par Jean-Luc Mélenchon,
06:12de l'autoritarisme, de l'égotisme et du sectarisme
06:14dont il ne se débarrasse pas
06:15et qui font tant de mal à l'unité des gauches et des écologistes,
06:17à leur crédibilité et leur dynamique.
06:19Veut-il vraiment le succès du nouveau front populaire ?
06:22La réponse est non.
06:23Je suis persuadé que Jean-Luc Mélenchon
06:25ne veut pas la victoire de la gauche
06:26parce qu'il a bien compris que si la gauche arrivait au pouvoir
06:28ça se ferait sans lui.
06:30Ça ne serait évidemment pas lui le Premier ministre.
06:32Donc il ne veut pas être le dindon de la farce
06:34et ce qu'il n'obtient pas dans les urnes,
06:36il veut l'obtenir dans la rue.
06:37Donc il fait le pari que si le Rassemblement national
06:39obtient une majorité absolue,
06:41ce sera quelque part le chaos,
06:42éventuellement le chaos dans les rues,
06:44de grandes manifestations,
06:45peut-être le chaos dans les banlieues
06:46avec des émeutes, des minima, je n'en sais rien.
06:48En tout cas le chaos.
06:49Il fait le pari que si le Rassemblement national
06:50n'obtient pas de majorité absolue,
06:52il y aura trois blocs,
06:53non pas trois blocs équivalents,
06:54mais trois blocs qui ne seront pas en capacité
06:56de former un gouvernement,
06:57que nous n'aurons pas à ce moment-là
06:58une crise politique,
06:59mais une crise de régime.
07:01Donc il veut là aussi le chaos.
07:04Encore une fois, je le dis,
07:05oui je suis persuadé que Jean-Luc Mélenchon
07:07ne veut pas la victoire de la gauche,
07:08il veut la victoire dans la rue.
07:10Marine Le Pen a réagi cet après-midi,
07:12écoutez, parce que c'est une aubaine
07:14finalement pour l'opposition.
07:18Marine ?
07:19Ah ben on comprend, oui,
07:20ça me paraissait être assez clair.
07:22Le président de la République
07:24voulait une clarification,
07:25ben écoutez, là pour le coup,
07:26elle est intervenue de la part
07:28de Jean-Luc Mélenchon,
07:29c'est donc bien lui qui sera Premier ministre
07:32si par malheur la NUPES
07:34gagnait les élections législatives.
07:36J'espère que tous les Français
07:38entendront cela
07:39et en tireront les conséquences.
07:41On rejoint la déclaration
07:42de Jordan Bardella hier soir,
07:43ça peut être un tournant
07:44dans cette campagne
07:45où finalement c'est comme pour la purge
07:48le week-end dernier,
07:49ça prend deux, trois jours
07:51et finalement ça passe assez vite.
07:52Non mais tout le monde dit
07:53dans cette élection législative
07:54que c'est un moment de clarification
07:56et on assiste à une campagne
07:59décalée qui est celle de Matignon.
08:02On a à droite un candidat
08:04déclaré Jordan Bardella,
08:06au centre un candidat déclaré
08:07Gabriel Attal,
08:08et on a à gauche
08:09un candidat pas déclaré.
08:10Et c'est tout le problème de la gauche
08:12c'est qu'aujourd'hui
08:13les sondages le montrent,
08:14Jean-Luc Mélenchon
08:15suscite un rejet massif.
08:17On en a parlé la semaine dernière,
08:18dimanche dernier,
08:19on a fait un sondage dans le JDD,
08:2081% des Français
08:22sont contre Jean-Luc Mélenchon
08:24à Matignon.
08:25C'est pire.
08:26A gauche,
08:27les écologistes
08:28et les socialistes
08:29sont à 82 et 83%
08:31contre Jean-Luc Mélenchon
08:32à Matignon.
08:33Donc personne ne veut
08:34que Jean-Luc Mélenchon
08:35soit à Matignon.
08:36Et donc c'est ça
08:37qu'il faut comprendre.
08:38Mais lui il est tout seul,
08:39il est tout seul.
08:40Mais lui il le veut
08:41et c'est lui qui a...
08:42Il faut quand même dire aux gens,
08:43Jean-Luc Mélenchon
08:44ne sera pas Premier ministre.
08:45Il faut le dire.
08:46Mais moi je pense que...
08:47Il n'y aura pas de majorité.
08:49Jean-Luc Mélenchon...
08:50Oui mais alors là
08:51c'est deux choses différentes.
08:52La première chose
08:53c'est qu'effectivement
08:54quand on regarde les sondages,
08:55le Rassemblement National
08:56a beaucoup plus de probabilités
08:57de gagner.
08:58Donc Jean-Luc Mélenchon
08:59a priori ne sera pas à Matignon
09:00et je pense que d'ailleurs
09:01il n'en a pas envie.
09:02Lui ce qu'il vise
09:03c'est 2027.
09:04Il n'a pas du tout envie
09:05de se carboniser
09:06et ensuite de ne pouvoir
09:07rien faire.
09:08Et quand il va à la présidentielle
09:09il fait quand même
09:10de très très bons scores.
09:11Quand on se souvient
09:12de la dernière présidentielle
09:13il a fini 3ème.
09:14Oui mais c'est déjà bien.
09:15Oui il est au premier tour.
09:16Oui donc ce qui montre
09:17qu'il peut complètement
09:18ressusciter en fait.
09:19Alors il y a aussi
09:20un problème du côté
09:21du Front Populaire
09:22c'est sur la question
09:23de l'antisémitisme
09:24puisque les alliances de gauche
09:26ont publié une charte.
09:27Deux.
09:28Deux chartes dans la lutte
09:30contre l'antisémitisme.
09:31Tous les partis ont signé
09:32sauf la France Insoumise
09:33et le NPA.
09:34Dedans ils prévoient
09:35de sanctionner immédiatement
09:36tout candidat ou élu
09:37proférant des propos antisémites.
09:38Lancer une commission
09:39d'enquête parlementaire
09:40une fois au pouvoir.
09:42Et vous le voyez donc
09:45la France Insoumise
09:47n'a pas signé.
09:48Mais comment voulez-vous
09:49qu'ils signent une charte
09:50demandant que tous les candidats
09:52qui profèrent
09:53des menaces antisémites
09:54soient sanctionnés ?
09:55Ils vont être obligés
09:56de s'en proposer
09:57en relativisant l'antisémitisme.
09:58Ils vont sanctionner les leurs.
09:59Ils vont être obligés
10:00de sanctionner
10:01leurs propres députés
10:02et leurs propres cadres
10:03du parti.
10:04Donc ça n'est évidemment
10:05pas possible.
10:06Il y a de l'antisémitisme
10:07à la France Insoumise.
10:08Ils ne vont pas s'engager
10:09à sanctionner les leurs.
10:10Vous avez entièrement raison.
10:11Ils sont cohérents.
10:12Ils assument
10:13leur antisémitisme.
10:14C'est de la cohérence.
10:15Je ne sais pas s'ils assument
10:16leur antisémitisme
10:17mais en tous les cas
10:18c'est très intéressant
10:19ce que vous dites.
10:20C'est-à-dire que demain
10:21vous avez par exemple
10:22Thomas Porte
10:23qui est invité d'une matinale
10:24pour répondre à des questions.
10:25Un journaliste pourrait
10:26très bien dire
10:27est-ce que vous êtes d'accord
10:28avec Jean-Luc Mélenchon
10:29l'antisémitisme
10:31C'est une bonne question.
10:32S'il répond oui
10:33est-ce que ça viendrait
10:34donc à dire
10:35qu'il tient des propos
10:36relativisants
10:37à l'antisémitisme ?
10:38Ah bah clairement.
10:39Donc à ce moment-là
10:40on devrait sanctionner
10:41Thomas Porte.
10:42Je cite Thomas Porte.
10:43Je voudrais en citer 20.
10:44Ils ont vacillé la charte
10:45donc ils ne risquent pas
10:46de le faire.
10:47Attendez, Jean-Sébastien
10:48c'est important.
10:49Peut-être que Thomas Porte
10:50ne souscrit absolument pas
10:51à ce que dit Jean-Luc Mélenchon.
10:52C'est assez peu probable
10:53quand on regarde l'historique
10:54des déclarations de Thomas Porte
10:55qui, souvenez-vous d'ailleurs
10:56était aux portes de Gaza
10:57le matin du 7 octobre
10:58puisqu'il était en déplacement
10:59en Égypte.
11:00Il essayait de rentrer à Gaza
11:01à ce moment-là.
11:02Mais bref.
11:03On ne va effectivement
11:04pas se substituer à lui
11:05pour la réponse
11:06qu'il y apporterait.
11:07Il y a simplement quand même
11:08beaucoup d'éléments
11:09qui indiquent dans un certain sens.
11:10Mais la question c'est surtout
11:11est-ce que ce que
11:12la France Insoumise
11:13et le NPA n'aient pas signé ?
11:14Ce n'est pas une surprise.
11:15La question c'est
11:16les autres le signent
11:17mais auront-ils le courage ?
11:18Auraient-ils le courage
11:19de sanctionner ?
11:20Ils n'ont pas sanctionné
11:21le candidat
11:22qui se présente
11:23en Seine-Saint-Denis
11:24à la place
11:25dans sa conscription
11:26qui était celle
11:27de Raquel Garrido.
11:28Et pourtant c'est quelqu'un
11:29qui n'a cessé
11:30d'être dans des dérapages.
11:31Ils parlaient de
11:32Raphaël Glucksmann.
11:33Raphaël Glucksmann
11:34nom à consonnance juif
11:35glisse automatiquement
11:36à sioniste
11:37et de sioniste
11:38il glisse à extrême droite
11:39et d'extrême droite
11:40il glisse à génocide.
11:41Vous voyez bien
11:42que c'est parfaitement
11:43ce qui entretient
11:44l'antisémitisme.
11:45Et c'est exactement
11:46la mécanique intellectuelle
11:47juste d'un mot
11:48du crime,
11:49de la tragédie
11:50abominable de Courbevoix.
11:51Et donc
11:52plus que là
11:53et on y reviendra dans un instant
11:54à Courbevoix
11:55mais plus que
11:56la question de
11:57Jean-Luc Mélenchon à Matignon
11:58la question de la lutte
11:59contre l'antisémitisme
12:00pourrait faire imploser
12:01cette...
12:02Oui et puis ça nous montre
12:03que si demain
12:04LFI est au pouvoir
12:05c'est un grand danger
12:06pour les personnes
12:07de confession juive.
12:08Et quand on regarde
12:09un dernier sondage
12:10dans l'IFOP
12:1157% veulent quitter la France
12:12en cas d'élection
12:13d'un candidat insoumis
12:14à la présidentielle
12:15de 2027.
12:16Donc pour les personnes
12:17de confession juive
12:18c'est extrêmement dangereux
12:19si LFI demain est au pouvoir.
12:20On parle beaucoup
12:21depuis une semaine
12:22de LFI
12:23mais qui en 2023
12:24proposait
12:25dans une proposition
12:26de résolution
12:27à l'Assemblée nationale
12:28la criminalisation
12:29pour régime d'apartheid
12:30d'Israël ?
12:31Ce sont les communistes.
12:32Donc moi je veux bien
12:33à un moment donné
12:34qu'on cible
12:35que LFI.
12:36C'est LFI qui tient
12:37des propos extrêmement
12:38problématiques
12:39depuis le 7 octobre.
12:40Tout le monde est responsable.
12:41C'est pas que LFI.
12:42La gauche est responsable
12:43le PS est responsable.
12:44Depuis le 7 octobre
12:45c'est LFI qui tient
12:46des propos extrêmement
12:47problématiques.
12:48LFI est la tête pensante
12:49de cette alliance-là.
12:50Mais les personnes
12:51qui y participent
12:52avalent aussi
12:53un nombre de call-off
12:54considérable.
12:55Mais je suis d'accord avec vous.
12:56Fabien Roussel
12:57c'est très intéressant.
12:58Oui.
12:59Je crois que d'ailleurs
13:00Médine va participer.
13:01Il y a un nouveau rassemblement
13:02en région
13:03pour le nouveau
13:04Front populaire
13:05et Médine sera présente.
13:06Mais moi je veux bien
13:07que Fabien Roussel
13:08essaye tant bien que mal
13:09de nous montrer
13:10qu'il n'est pas tout à fait
13:11comme Jean-Luc Mélenchon
13:12mais à un moment donné
13:13il est responsable
13:14de la position
13:15de parti
13:16depuis deux ans.
13:17Ah, pensons sur Courbevoie
13:18justement
13:19puisqu'il y avait
13:20un millier de personnes
13:21qui se sont retrouvées
13:22ce dimanche à Courbevoie
13:23huit jours après le viol
13:24d'une enfant de 12 ans
13:25battue parce que juive.
13:26Alors...
13:27C'est joli.
13:28C'est intéressant
13:29parce qu'il y avait
13:30mille personnes.
13:31On peut se dire
13:32c'est trop peu.
13:33Mais c'est rien.
13:34C'est...
13:35C'est pas grand-chose.
13:36Vous voyez
13:37Nicole Belloubet
13:38qui a pris la parole.
13:39Emmanuel Macron
13:40qui a également réagi
13:41sur les réseaux sociaux
13:42en cette matinée de marche
13:43contre l'antisémitisme
13:44à Courbevoie.
13:45Je pense à cet enfant agressé
13:46frappé parce que juive
13:47violé par d'autres enfants
13:48et du coup
13:49on ne sait donc rien.
13:50Punissons
13:51l'antisémitisme,
13:52le racisme
13:53et toutes les haines
13:54abîment chacun de nous.
13:55Quelques réactions sur place.
13:56Cet acte sordide
13:59est le symbole évident
14:02de la haine viscérale de l'autre
14:05et je suis ici
14:07pour cette petite fille
14:08qui est une victime expiatoire
14:10pour moi.
14:11On a aussi des enfants
14:12en France
14:13qui ont droit
14:14à grandir
14:15dans une neutralité
14:16dans des valeurs républicaines.
14:18On est en France,
14:19on n'est pas en Israël,
14:20on n'est pas au Moyen-Orient,
14:23on est en Europe.
14:25Aujourd'hui on voit
14:26des montées d'antisémitisme,
14:28des montées d'anti-communauté
14:31quelles qu'elles soient
14:32qui n'ont pas lieu d'être.
14:33Je pense que c'est important
14:34de soutenir
14:35et d'être présent
14:37dans ce genre de manifestation,
14:39de ce genre d'événements
14:40pour combattre
14:42l'antisémitisme,
14:44pour combattre
14:45le rejet de l'autre
14:46en général.
14:481000 personnes aujourd'hui,
14:50je crois qu'il y a eu
14:513 mobilisations en tout
14:52depuis l'annonce de ce drame
14:54mais à chaque fois
14:55ce c'était quelques centaines,
14:57un peu plus d'un millier
14:58notamment au pied
14:59de l'hôtel de ville.
15:00Ça fait peu pour une actualité
15:03qui a sidéré
15:04l'ensemble du pays.
15:05Mais naturellement
15:06il devrait y avoir
15:07une mobilisation générale
15:08contre ça,
15:09contre l'antisémitisme
15:10et ceux qui sont présents
15:11c'est souvent la communauté juive
15:13qui se retrouve entre elles,
15:15tout le temps entre elles.
15:16En réalité on le voit,
15:17il y a des mobilisations
15:18qui interviennent quasiment
15:19chaque semaine,
15:20notamment à Paris
15:21et c'est la communauté juive
15:22qui se retrouve
15:23entre elles uniquement.
15:24Donc je comprends
15:25qu'elles se sentent seules,
15:26qu'elles se sentent abandonnées
15:27et de fait,
15:28de fait,
15:29elle n'est pas soutenue.
15:30Elle est soutenue
15:31par des responsables politiques,
15:33heureusement,
15:34mais je comprends
15:35qu'elles se sentent abandonnées
15:36en partie par la population
15:37et par des responsables politiques
15:39qui quand même
15:40depuis des années
15:41n'ont pas pris les décisions.
15:42Je dis,
15:43elle est soutenue verbalement
15:44par le gouvernement,
15:45etc.
15:46C'est un tweet.
15:47Oui,
15:48mais n'a pas été soutenue
15:49depuis des années
15:50par nos gouvernants
15:51qui n'ont pas pris les décisions
15:52qui auraient permis
15:53de protéger la communauté juive
15:54et notamment,
15:55commencer par lutter
15:56efficacement
15:57contre l'islamisme
15:58parce que l'antisémitisme
15:59est consubstantiel
16:00à l'islamisme
16:01et j'aurais aimé
16:02qu'Emmanuel Macron
16:03prononce ces mots
16:04à un moment.
16:05Parce que les raisons
16:06contemporaines
16:07de l'antisémitisme
16:08d'aujourd'hui,
16:09le nouvel antisémitisme
16:10n'ont jamais été
16:11traités
16:12jamais traités
16:13par les gouvernements
16:14et encore moins
16:15traités par la gauche
16:16puisque effectivement
16:17ce qui unit
16:18les écologistes
16:19de Médine
16:20aux insoumis
16:21de Madame Obono
16:22qui relativise
16:23les crimes du Hamas
16:24et bien c'est
16:25l'islamo-gauchisme
16:26c'est ce grand trait d'union
16:27qui considère
16:28que l'immigration massive
16:29est une chance
16:30pour le pays
16:31et de fait,
16:32l'antisémitisme monte
16:33partout dans le monde
16:34arabo-musulman.
16:35La France accueille
16:36de plus en plus
16:37de populations immigrées.
16:38Il y a un lien
16:39entre immigration et délinquance
16:40et il y a un lien
16:41entre l'islam politique
16:42et la délinquance.
16:43Par conséquent,
16:44ce cocktail-là,
16:45si vous voulez,
16:46si vous ne l'avez pas en tête,
16:47vous pouvez toujours dire
16:48sauter sur la table
16:49comme un cabri
16:50comme disait l'autre
16:51en disant
16:52je vais lutter
16:53contre l'antisémitisme
16:54en faisant des marches,
16:55des textes,
16:56des podcasts,
16:57des ce que vous voulez,
16:58des t-shirts blancs,
16:59ça ne changera rien du tout.
17:00Ça ne changera rien
17:01mais c'est un symbole.
17:02Au lieu de 1000 personnes
17:03à Corbeau-Voix,
17:04il y a 100 000
17:05ou 1 million de personnes
17:06à Corbeau-Voix,
17:07ça ne changera rien quand même.
17:08Emmanuel Macron
17:09n'avait pas voulu venir.
17:10Ça ne change pas l'impression
17:11qui s'exerce.
17:12Ça dépend des mots d'ordre.
17:13Non, ça dépend des mots d'ordre
17:14de la manche.
17:15Malgré tout,
17:16Emmanuel Macron
17:17n'avait pas voulu aller
17:18au motif complètement délirant
17:21qu'il ne fallait pas choisir un camp
17:23alors que c'était une marche
17:24contre l'antisémitisme
17:25et que, évidemment,
17:26ça vaut pour tous les racismes.
17:27Tous les racismes
17:28sont condamnables.
17:29Personne n'a jamais
17:30soutenu l'inverse
17:31et c'est un problème
17:32qui est européen.
17:33Je vous le disais,
17:34vendredi soir,
17:35il y avait l'avocat
17:36de la malheureuse
17:37Muriel Wachny de Melcour.
17:38Exactement,
17:39qui était très émouvante.
17:40Il y a une surreprésentation,
17:41malgré tout,
17:42alors je ne parle pas là
17:43du cas de Courbevoie,
17:44mais en Europe,
17:45il y a une surreprésentation,
17:46malheureusement,
17:47des personnes d'origine étrangère
17:50et notamment musulmanes,
17:51de confession musulmane,
17:52dans les agressions antisémites.
17:53Ça ne veut évidemment pas dire
17:54que tous les musulmans
17:55se rendent coupables.
17:56Ça reste des faits
17:57qui sont minoritaires
17:58mais parmi ceux
17:59qui en connaissent,
18:00il y a une surreprésentation
18:01de cette communauté
18:02et ça n'est pas traité
18:03et ça n'est pas non plus traité
18:05Je voudrais qu'on revienne
18:06sur les élections législatives
18:07à présent et je voulais
18:09vous faire écouter
18:10une déclaration
18:11de Jean-Luc Mélenchon.
18:12C'est très intéressant
18:13parce que dans cette campagne
18:14législative,
18:15on a beaucoup parlé
18:16des programmes économiques.
18:17On n'a pas parlé
18:18des programmes migratoires.
18:19Il s'avère que le programme
18:20migratoire du Nouveau Front Populaire…
18:23On le connaît.
18:24Oui.
18:25Il est sans ambiguïté.
18:26Exactement,
18:27il est sans ambiguïté
18:28mais c'est une pensée réfléchie.
18:31D'ailleurs,
18:32Jean-Luc Mélenchon,
18:33il dit que la France
18:34a complètement changé.
18:35La France est différente
18:36et aujourd'hui,
18:37cette France qu'il considère
18:38créolisée,
18:39c'est la Nouvelle France.
18:40Mais c'est au-delà de ça.
18:41Et cette France,
18:42c'est nous.
18:43Écoutez.
18:44Il y a une Nouvelle France
18:45qui est née,
18:46sans faire de bruit,
18:48tout doucement,
18:49qui est née d'amour,
18:51qui est née
18:52des circonstances de la vie.
18:54Cette Nouvelle France,
18:56c'est celle où,
18:57dorénavant,
18:58un Français sur quatre
19:00a un grand-parent étranger.
19:02En 1950,
19:03c'était un sur dix.
19:05Un sur quatre.
19:07Allez les gens,
19:08on fait un test.
19:11Qui c'est
19:12qui a un grand-parent étranger ici ?
19:15Regardez bien,
19:16tous autant que vous êtes.
19:18Regardez-nous.
19:20Vous voulez savoir
19:21où est la Nouvelle France ?
19:22La voilà.
19:23La voilà.
19:24C'est nous.
19:26Dites à vos enfants,
19:27à vos petits-enfants,
19:29où que soit née
19:30ce grand-père
19:31ou cette grand-mère.
19:32Ce pays est à nous.
19:34Il est à nous.
19:35Nous l'avons créé.
19:36Nous l'avons fait.
19:37Nous les manquons.
19:38Moi, il me fait peur.
19:40Sincèrement,
19:41il me fait de plus en plus peur.
19:42Mais vraiment,
19:43il est effrayant.
19:44Jean-Luc Mélenchon
19:45ne veut pas
19:46se rendre compte
19:47qu'il n'y a pas
19:48une Nouvelle France
19:49qui est née
19:50d'amour,
19:51qui est née
19:52des circonstances
19:53de la vie.
19:54Il ne veut pas seulement
19:55qu'il y ait plus d'étrangers
19:56en France.
19:57Il veut la submersion migratoire.
19:58C'est ça le programme
19:59de la France insoumise.
20:00C'est la submersion migratoire.
20:01On est dans autre chose.
20:02Il dit la France a changé
20:03une personne sur quatre
20:04à un grand-parent étranger.
20:05Très bien.
20:06Contre une personne sur dix
20:07en 1905.
20:08Non mais ce n'est pas le sujet.
20:09Lui, il dit la France a changé
20:10mais il veut que la France change
20:11et qu'elle change radicalement.
20:12Lui, il parle de créolisation
20:13de la société.
20:14Ce à quoi pourrait répondre
20:15Eric Zemmour,
20:16le grand ambassadeur.
20:17Ce qui est très ironique,
20:18c'est que pendant des années,
20:19on nous a expliqué,
20:20y compris de grands démographes,
20:21qu'il n'y avait pas plus
20:22d'immigration maintenant
20:23qu'il n'y en avait eu
20:24pendant tout le reste
20:25de notre histoire.
20:26On va nous chercher
20:27des tombes musulmanes
20:28du Moyen-Âge
20:29qui existent en Languedoc.
20:30Donc oui, bien sûr
20:31que la France a changé
20:32comme l'Europe a changé
20:33et ce n'est pas un problème
20:34en soi.
20:35D'ailleurs, une majorité
20:36de Français,
20:37ça ne lui pose pas de problème.
20:38Ce qui pose le problème
20:39à une majorité de Français,
20:40c'est que les flux migratoires
20:41nouveaux,
20:42c'est qu'il y a
20:43une majorité de Français
20:44qui ne sont pas
20:49endigués et surtout
20:50qu'on ne fasse rien
20:51sur l'intégration.
20:52Parce que quand
20:53Jean-Luc Mélenchon dit
20:54cette France-là,
20:55elle est à nous,
20:56de qui parle-t-il ?
20:57Parce qu'il y a des tas
20:58de Français qui ont
20:59des ascendances étrangères
21:00et qui ne se retrouvent
21:01absolument pas
21:02dans le programme
21:03de Jean-Luc Mélenchon.
21:04Il y a des tas de gens
21:05qui sont venus vivre en France
21:06parce qu'ils ne veulent pas vivre.
21:07Il y a des tas d'Algériens
21:08qui disent
21:09mais j'ai fui l'islamisme
21:10en Algérie,
21:11ça n'est pas pour me retrouver
21:12avec un Jean-Luc Mélenchon
21:13qui voudrait m'imposer
21:14une alliance avec
21:16Ce qui est choquant,
21:17c'est qu'il fasse une OPA
21:18justement sur tous les étrangers.
21:19Et c'est une forme de racisme
21:20parce que c'est
21:21une assignation identitaire.
21:22C'est comme si vous aviez
21:23des origines,
21:24des ascendances étrangères,
21:25vous êtes forcément insoumis.
21:26Mais non,
21:27on a le droit
21:28d'avoir des ascendances étrangères
21:29et de voter pour qui on veut.
21:32Ce qui est très important,
21:33c'est que là,
21:34Jean-Luc Mélenchon
21:35a enfin lâché le morceau.
21:36Quand il était ministre
21:37de Lionel Jospin,
21:38il ne disait pas tout à fait ça.
21:39Comme une bonne partie
21:40de la gauche d'ailleurs.
21:41Mais ce qui est très intéressant,
21:42c'est que le phénomène...
21:45Mais ça y est,
21:46maintenant,
21:47il peut le dire au grand jour.
21:48Les phénomènes migratoires
21:49qu'il décrit sont en passe
21:50de progressivement se terminer.
21:51Donc évidemment,
21:52si on avait dit aux Français
21:53il y a 40 ans,
21:54en gros,
21:55bientôt,
21:56il y aura 1 sur 4
21:57qui aura des grands-parents étrangers,
21:58ils auraient dit
21:59non, surtout pas, arrêtez tout.
22:00Donc si vous voulez,
22:01on a d'abord dit aux Français
22:02il n'y a pas d'immigration,
22:03ce n'est pas vrai.
22:04Ensuite, on a dit
22:05il y en a un tout petit peu
22:06et c'est très bien pour le travail.
22:07Et maintenant, on a dit
22:08il y en a eu beaucoup
22:09et c'est parfait.
22:10Et il y en aura encore plus demain.
22:11On a menti sciemment aux Français
22:13et pas que Jean-Luc Mélenchon.
22:14Les anciens présidents de la République,
22:16les anciens premiers ministres,
22:17tout le monde a favorisé
22:18cette politique d'immigration massive
22:20et aujourd'hui,
22:21ça continue.
22:22Mais certains le font à bas bruit
22:23comme Emmanuel Macron
22:24et au nom de l'économie
22:25et d'autres,
22:26comme Jean-Luc Mélenchon,
22:27le font au niveau civilisationnel.
22:28La publicité,
22:29on revient dans un instant,
22:30on parlera d'Emmanuel Macron
22:31parce que c'est très intéressant.
22:32Pour la première fois,
22:33il y a un sondage
22:34sur sa popularité post-dissolution
22:36et c'est intéressant de voir
22:38ce que les Français disent.
22:39Est-ce qu'il a gagné en popularité ?
22:40Ou est-ce qu'il a perdu en popularité ?
22:42Le suspens est insoutenable.
22:43J'en tremble.
22:44Spoiler.
22:49Quasiment 20h30 sur CNews,
22:51l'information, Mathieu Devez.
22:52Ce nouveau rassemblement à Courbevoie
22:54contre l'antisémitisme
22:55huit jours après le viol
22:56d'une enfant juive de 12 ans.
22:58Plus de 1000 personnes ont manifesté
23:00dans cette ville des Hauts-de-Seine
23:01dans un message publié sur X.
23:03Emmanuel Macron appelle à éduquer
23:05et à punir.
23:0614 étrangers se sont évadés hier
23:08du centre de rétention
23:09administratif de Paris-Vincennes.
23:11L'un d'entre eux a été retrouvé
23:12et interpellé aujourd'hui.
23:14En décembre dernier,
23:1511 personnes s'étaient déjà évadées
23:17de ce même centre.
23:18Enfin, en Ukraine,
23:19des frappes russes font deux morts
23:21et une cinquantaine de blessés à Kharkiv.
23:23C'est la deuxième ville du pays
23:24régulièrement bombardée
23:25et proche de la frontière russe.
23:27Sachez également que des missiles
23:29ukrainiens ont fait trois morts
23:30et une centaine de blessés en Crimée,
23:32selon le gouverneur installé par Mossou.
23:35Merci beaucoup pour le point
23:36sur l'information.
23:38Avant de parler d'Emmanuel Macron,
23:40de Gabriel Attal,
23:41de ce sondage que j'avais utilisé
23:42juste avant la pub
23:43pour savoir si, oui ou non,
23:44les Français sont satisfaits
23:46en quelque sorte de la décision
23:48du président de la République
23:49d'avoir dissous l'Assemblée nationale,
23:51je voudrais juste qu'on s'arrête
23:52sur l'histoire d'une fake news
23:54qui a été relayée par Libération,
23:56reprise par de nombreux médias,
23:58accusant à tort un candidat
23:59du Rassemblement national
24:00de tweet antisémite,
24:01provoquant d'ailleurs immédiatement
24:03la suspension de cet homme
24:05du parti RN.
24:07Et finalement,
24:08cet homme est réhabilité.
24:09Pourquoi ?
24:10Parce qu'il y a eu un travail
24:11de veille de check news,
24:12en quelque sorte.
24:13Normalement, c'est Libération
24:14qui le fait.
24:15Et bien là, ils n'ont pas
24:16vraiment fait.
24:17Pour l'instant,
24:18ils n'ont absolument pas
24:19présenté leurs excuses,
24:20du moins.
24:21Ce candidat va porter plainte
24:24dans les prochains jours
24:26ou potentiellement
24:27après les élections.
24:28Celui qui a relayé cette cabale,
24:30c'est Mathieu Boquete,
24:31en disant, faites attention
24:32parce que ce qui se passe là,
24:35ce qui est présenté par Libération
24:38est faux.
24:39Ce n'est pas véritablement
24:40la vérité.
24:41Heureusement qu'il y avait aussi
24:42sur les réseaux sociaux,
24:43notamment Pierre Sautarel
24:45qui a fait le travail
24:46de Libération
24:47que Libération n'a pas fait.
24:48En fait, Joseph Martin
24:50avait tweeté le 22 octobre 2018
24:52« Le gaz a rendu justice
24:53aux victimes de la Shoah ».
24:55C'est un tweet
24:57que certains vont considérer bête.
25:01Mais en fait,
25:02il parlait de la mort
25:03d'un chorisson.
25:04Ils s'en réjouissaient.
25:07En fait, il se réjouit
25:08de la mort d'un antisémite.
25:11Le Rassemblement national
25:13a regardé le parti,
25:14a visiblement enquêté
25:16en quelque sorte
25:17et s'est rendu compte
25:18qu'il s'est complètement trompé
25:21sur ce monsieur.
25:22C'est Libération
25:23qui a utilisé un tweet polémique
25:24sur cette personne.
25:25En regardant l'ensemble
25:26de ses tweets,
25:27ce n'est pas du tout
25:28ce qu'il a voulu dire.
25:29Il avait même soutenu Israël.
25:30C'est toujours la même chose.
25:33Vous avez des médias
25:34qui se sont lancés là-dessus.
25:37Ce n'est pas très compliqué.
25:38On présente nos excuses.
25:39C'est une énorme erreur.
25:41Ils auraient pu faire un tweet.
25:42Ça prenait 30 secondes.
25:43Jamais.
25:44Il y a eu une traque.
25:45Je crois qu'il y a eu un papier
25:46justement que vous aviez.
25:47On a été, je pense,
25:48le premier média
25:49à faire un papier
25:50pour démonter cette fake news.
25:51Mais ce qui est intéressant,
25:52c'est que le système médiatique
25:54se met en branle
25:55sur les 577 candidats
25:56du Rassemblement national,
25:57mais occulte
25:58tous les autres candidats
25:59qui posent problème,
26:00notamment à gauche.
26:01On a un fiché S.
26:02On a un candidat antisémite.
26:04On a plein de candidats fous.
26:06Il n'y a pratiquement pas
26:07de candidats antisémites.
26:08On ouvre des bilaires
26:09qui sont occultés.
26:10Et ça,
26:11les médias n'en parlent pas du tout.
26:12Ce n'est pas totalement occulté,
26:13mais c'est vrai qu'il y a
26:14toujours eu un deux poids,
26:15deux mesures.
26:16Puisque, la preuve,
26:17nous en parlons régulièrement.
26:18Mais ici, on en parle.
26:19D'accord.
26:20Mais Raphaël Arnaud,
26:21j'ai vu BFM lui donner la parole
26:23pendant une vingtaine de minutes
26:24pour s'expliquer.
26:25Donc, si,
26:26on en parle un peu partout.
26:27Raphaël Arnaud,
26:28le triple fiché S.
26:29Raphaël Arnaud,
26:30il réagit quand même très très vite
26:31parce qu'ils l'ont tout de suite exclu.
26:32Alors que la LFI,
26:33ne réagit pas du tout de cette façon
26:34quand ils trouvent un candidat.
26:35Pour les autres,
26:36Mathilde Panot dit qu'elle est fière.
26:37C'est une petite parenthèse
26:38sur cette information
26:39qui me paraissait importante
26:40puisque c'est sous-traité,
26:41bien sûr.
26:42Mais peut-être que demain,
26:43Libération va présenter
26:44ses excuses publiquement.
26:45Parlons de Gabriel Attal
26:46et d'Emmanuel Macron.
26:47Alors, c'est intéressant
26:48car pour la première fois,
26:49on a une balise,
26:50un sondage post-dissolution.
26:51Et elle a été faite
26:52entre le 12 et le 20 juin.
26:53Soit trois à dix jours
26:54post-dissolution d'Emmanuel Macron.
26:55Il s'avère qu'Emmanuel Macron
26:56perd des points.
26:57Et d'ailleurs,
26:58il est à deux doigts
26:59de battre le record
27:00de François Hollande.
27:01Donc, il faut qu'il fasse attention.
27:02Il lui reste trois ans, visiblement.
27:0374 % de mécontents,
27:04c'est cinq points de plus
27:05par rapport au mois précédent.
27:06Et 26 % de satisfaits.
27:07Et Gabriel Attal en fait les frais.
27:0859 % de mécontents,
27:09c'est cinq points de plus
27:10par rapport au mois précédent.
27:11Et 26 % de satisfaits.
27:12Et Gabriel Attal en fait les frais.
27:1359 % de mécontents,
27:14c'est cinq points de plus
27:15par rapport au mois précédent.
27:16Et 26 % de satisfaits.
27:17Et Gabriel Attal en fait les frais.
27:1859 % de mécontents,
27:19c'est cinq points de plus
27:20par rapport au mois précédent.
27:21Et Gabriel Attal en fait les frais.
27:2259 % de mécontents,
27:23c'est cinq points de plus
27:24par rapport au mois précédent.
27:25Trois mots reviennent en boucle
27:26selon Frédéric Dhabi,
27:27qui a produit cette étude
27:28pour le JDD.
27:29J'ai 95 % des sondés
27:30à propos de la dissolution.
27:31Irresponsable.
27:32Irréfléchie.
27:33Incompréhensible.
27:34C'est intéressant, quand même.
27:35C'est intéressant.
27:36Et je vous avoue que
27:37je ne dirai pas
27:39que je suis dans la partie
27:40des satisfaits.
27:41Mais en tout cas,
27:42je suis dans la partie
27:43des satisfaits
27:44de la dissolution,
27:45paradoxalement.
27:46Parce que je trouve que
27:47depuis quelques jours,
27:48l'histoire s'accélère,
27:49que les équilibres se reforment
27:50tels qu'ils auraient été
27:51de toute façon.
27:52Vous ne pouvez pas attendre
27:53le mois de septembre.
27:54Il fallait le faire maintenant.
27:55Emmanuel Macron
27:56n'a fait qu'accélérer
27:57un processus.
27:58À dix jours
27:59des Jeux olympiques.
28:00C'était la deuxième partie
28:01de mon raisonnement.
28:02C'est qu'effectivement,
28:03peut-être aurait-il été
28:04plus sage d'attendre.
28:05Là, il a tenté
28:06un coup de poquet
28:07politique ou politicien.
28:08Et deuxième élément,
28:09si jamais il était vraiment
28:10gaullien ou gaulliste,
28:11il aurait fallu
28:12qu'il mette en balance
28:13sa démission aussi.
28:14Qu'il dise,
28:15je demande la confirmation
28:16et si jamais le peuple
28:17ne me redonne pas confirmation
28:18de mon mandat,
28:19je le quitterai comme ça.
28:20Vous parlez de démission,
28:21c'est très intéressant.
28:22Il s'avère que le Président
28:23de la République
28:24a publié une lettre
28:25relayée par la presse
28:26quotidienne régionale.
28:27C'est très intéressant,
28:28là aussi,
28:29de voir la psychologie
28:30des gens.
28:31Gabriel Attal,
28:32les ténors,
28:33les barons de la Macronie
28:34disent que c'est
28:35moins ils parlent,
28:36mieux c'est.
28:37Et là,
28:38trois fois par semaine,
28:39il est présent
28:40et donc il publie
28:41une nouvelle lettre
28:42où il promet d'agir
28:43jusqu'en mai 2027.
28:44Donc il balaie
28:45l'idée d'une démission.
28:46Est-ce qu'on peut le croire ?
28:47Il avait dit
28:48c'est impossible
28:49la dissolution
28:50une semaine avant
28:51l'élection européenne.
28:52C'est une lettre
28:53qui est publiée demain
28:54dans l'ensemble
28:55de la presse quotidienne
28:56régionale
28:57où effectivement
28:58il répond notamment
28:59à Marine Le Pen
29:00qui disait
29:01si jamais nous arrivons
29:02au pouvoir
29:03ou en France,
29:04si jamais nous arrivons
29:05au pouvoir
29:06ou en cas de blocage,
29:07le président ne pourra
29:08pas faire autrement
29:09que de démissionner.
29:10Là, il répond,
29:11il dit je serai président
29:12jusqu'en 2027
29:13mais il va plus loin,
29:14il dit vous pouvez
29:15me faire confiance
29:16pour agir jusqu'en mai 2027
29:17comme président,
29:18protecteur à chaque instant
29:19de notre République,
29:20de nos valeurs,
29:21respectueux du pluralisme
29:23et à votre service
29:24pour servir la nation.
29:25Respectueux du pluralisme,
29:26ça m'intéresse.
29:27Oui mais ce qu'il dit
29:28c'est qu'il est protecteur
29:29à chaque instant.
29:30Il s'adresse là
29:31au Rassemblement National
29:32c'est-à-dire qu'il dit
29:33aux Français
29:34si jamais le RN arrive
29:35au gouvernement,
29:36comptez sur moi
29:37pour rester jusqu'en mai 2027
29:39pour utiliser tous les pouvoirs
29:40qui sont à ma disposition.
29:42Il s'adresse aussi
29:43à Jean Bardella
29:44et Marine Le Pen
29:45en leur disant
29:46je n'ai pas l'intention
29:47de me laisser faire,
29:48s'il y a une cohabitation,
29:49ce sera une cohabitation
29:50très très dure
29:53et le président
29:54a l'intention
29:55dans ce cas-là
29:56d'utiliser l'ensemble
29:57de ses pouvoirs.
29:58Mais c'est la question
29:59qu'on peut se poser.
30:00Je ne suis pas sûr
30:01qu'il faille faire
30:02mais on a toujours
30:03les mêmes informations
30:04depuis maintenant deux semaines.
30:05Juste l'autre versant
30:06c'est-à-dire que
30:07Gabriel Attal
30:08lui a dit
30:09si jamais nous avions
30:10une majorité
30:11ce qui est une hypothèse
30:12très peu vraisemblable
30:13ce serait ma majorité.
30:14Il a dit
30:15j'ai été nommé
30:16le mois de janvier
30:17au mois de juin
30:18c'est moi qui serai élu.
30:19Et donc
30:20quelle serait dans ce cas-là
30:21la position de Emmanuel Macron
30:22face à une majorité
30:23qui ne serait plus la sienne.
30:24Jules en un mot
30:25à titre indiqué.
30:26J'ai l'impression
30:27qu'il y a quand même
30:28un côté disquereillé
30:29c'est-à-dire qu'il n'arrive pas
30:30ni dans le discours
30:31et qu'au fond
30:32vous pouvez parler
30:333, 4, 5, 6, 7 fois
30:34vous perdez plus de points
30:35que vous n'en faites gagner.
30:36Ça fait 7 ans
30:37qu'il fait ça.
30:38Mais bon il faut remercier
30:39c'est la même chose
30:40depuis 7 ans
30:41et il faut savoir
30:42que là
30:43il y a 74%
30:44de mécontentement
30:45c'est le plus haut score
30:46depuis la réforme
30:47des retraites
30:48en 2023
30:49et les gilets jaunes
30:50en 2018-2019.
30:51C'est intéressant
30:52c'est une bonne stat.
30:53Et vous savez que
30:54le record
30:55c'est François Hollande
30:56qui le détient
30:57je crois qu'il était parti
30:58il avait quitté
30:59il avait quitté l'Elysée
31:00il n'y avait que 22%
31:01de satisfaisance.
31:02Mais là il en est à 3 ans
31:03c'est pour ça que je vous dis ça.
31:04Mathieu Kassovitz
31:05Alors ce thème
31:06me perturbe un petit peu
31:07parce que j'ai besoin
31:08d'avoir votre éclairage.
31:09Moi aussi je suis un peu
31:10un disque rayé
31:11puisqu'on l'a sorti
31:12je l'ai dit ce matin
31:13je l'ai dit pendant
31:14le face-à-face
31:15je vais le dire encore
31:16ce soir
31:17je rêverais de vous montrer
31:18la séquence
31:19chers téléspectateurs
31:20et même à vous
31:21mais il s'avère que
31:22LCI ne veut ni la donner
31:23gratuitement pour 24 heures
31:24ni nous la vendre.
31:25Donc on va
31:30Je voudrais qu'on s'arrête
31:31un instant sur cette déclaration
31:32de Mathieu Kassovitz
31:33qui a fait beaucoup réagir
31:34parce que certains l'ont accusé
31:35de faire le jeu
31:36du Rassemblement National
31:37mais il n'avait pas
31:38vu la séquence
31:39dans son entièreté.
31:40D'ailleurs ça lui a pas plu
31:41puisqu'il a dit
31:42pour tous les idiots
31:43les imbéciles
31:44les connards
31:45qui utilisent les mêmes outils
31:46de propagande que les fachos
31:47et m'accusent d'avoir
31:48déclaré de voter RN
31:49et bien il les invite
31:50à voir la vidéo complète
31:51de 25 minutes.
31:52Voilà ce qu'il dit
31:53j'en ai marre de manifester
31:54c'est tout le temps
31:55le même cirque
31:56manifester moi
31:58Là il s'arrête
31:59alors qu'est-ce qu'il voulait dire
32:00des révolutions peut-être ?
32:04Je suis pour la violence
32:05face à la violence
32:06c'était une réponse à la question
32:07si demain il y a
32:08une majorité absolue RN
32:09qu'est-ce que vous faites ?
32:10Est-ce que vous allez manifester ?
32:11Est-ce qu'on est vraiment
32:12dans le pays des droits de l'homme
32:13ou est-ce qu'on est devenu
32:14autre chose ?
32:15C'est aussi intéressant
32:16parce que peut-être
32:17on est devenu autre chose
32:18et il faut accepter ça aussi
32:20peut-être que le FN
32:21a sa place en France
32:22et peut-être qu'ils vont faire
32:23un meilleur boulot
32:24c'est peut-être une expérience
32:25à essayer.
32:26Alors qu'est-ce qu'il veut dire ?
32:27Je pense qu'Eliott
32:28vous êtes très cruel avec nous
32:30parce que vous nous demandez
32:31de faire l'exégèse
32:32d'un propos qui n'est pas construit
32:34qui n'est pour moi
32:35très incohérent
32:36parce qu'il dit tout et son contraire
32:37à chaque phrase
32:38il incite à moitié à la violence
32:39tout en disant
32:40après en se justifiant
32:41en utilisant des grossièretés etc.
32:43Franchement les paroles
32:44d'artistes sur les plateaux
32:45de télé à l'emporte-pièce
32:46qui disent tout et son contraire
32:47en une phrase
32:48c'est difficile à commenter
32:49après pour tout vous dire
32:50quand j'ai vu l'extrait vidéo
32:51sur le coup je me suis dit
32:52moi ah bah tiens
32:54c'est qu'il est pro-RN
32:55enfin pas pro-RN
32:56mais qu'en tout cas il se dit
32:57on n'a jamais essayé
32:58pourquoi pas ?
32:59Et puis après il s'en désole
33:00c'est que sa pensée
33:01n'était peut-être pas suffisamment claire
33:02Oui parce que je pense
33:03qu'il voulait faire
33:04il y avait un millième degré
33:05que son agent lui a expliqué
33:06mais non
33:07c'est un millième degré
33:08c'est tellement clair
33:09ce qu'il veut dire
33:10il était complètement ironique
33:11mais oui
33:12il était complètement ironique
33:13il pensait pas du tout
33:14ce qu'il disait au premier degré
33:15mais le problème
33:16c'est que des gens
33:17l'ont pris au premier degré
33:18donc il se retrouve
33:19obligé de rétro-pédaler derrière
33:24Mais c'est pour ça
33:25ça fait des années
33:26qu'il dit des âneries
33:27sur beaucoup de musées
33:28il peut-être
33:29je peux me tromper
33:30peut-être
33:31mais moi comment je le comprends
33:32c'est qu'il dit
33:33j'en ai marre d'aller manifester
33:35en revanche
33:36peut-être que les français
33:37moi je suis curieux de voir
33:38il dit moi
33:39je suis curieux de voir
33:40ce qui va se passer
33:41parce que normalement
33:42dans un pays
33:43où on défend les droits de l'homme
33:44si le FN ou le RN
33:45est au pouvoir
33:46c'est la fin
33:47de cette France
33:48des droits de l'homme
33:49et le peuple va se soulever
33:50voilà comment
33:51il l'interprète
33:53et peut-être que je me
33:54attendez
33:55et peut-être que je me trompe
33:56il est mélancoliste en somme
33:57ouais
33:58il est même un peu plus loin
33:59et là
34:00parce que quand même
34:01en démocratie
34:02mais selon lui
34:03il n'y a pas d'extrême gauche aussi
34:04je vous invite à regarder
34:05ces 25 minutes
34:06c'est passionnant
34:07mais Eliott
34:08c'est quand même vraiment
34:09une étrange conception
34:10du peuple et de la démocratie
34:11parce qu'il me semble
34:12que si le RN
34:13a une majorité relative
34:14ou absolue
34:15ça sera parce que les français
34:16et donc le peuple
34:17se sera prononcé
34:18moi je veux bien
34:19qu'on oppose en permanence
34:20un peuple des rues
34:21un peuple des urnes
34:22mais la démocratie
34:23libérale
34:24la république
34:25ça n'est pas le peuple des rues
34:26c'est le peuple des urnes
34:27peut-être qu'il n'est pas
34:28forcément
34:29vous avez peut-être raison
34:30c'était parfois incohérent
34:31par exemple
34:32il dit la France va mal
34:33moi je gagne beaucoup d'argent
34:34et je n'arrive pas à m'en sortir
34:35ouais voilà
34:36non mais c'est compliqué
34:37en revanche
34:38ça m'a fait penser
34:39à une déclaration de Jordan Bardella
34:40que vous avez interviewé
34:41cette semaine
34:42Jules Torres
34:43quand il dit
34:44l'agitation médiatique
34:45est celle d'un petit milieu culturel
34:46n'ont plus d'emprise sur le pays
34:47les idées dominantes dans les médias
34:48ne sont plus les idées majoritaires
34:49dans le pays
34:50il y a une déconnexion
34:51entre un entre-soi parisien
34:52où l'on vit protégé
34:53du déclassement
34:54de l'insécurité
34:55d'usure de migratoire
34:56et un pays en situation
34:57d'urgence sociale et vitale
34:58sur le plan migratoire
34:59il y a eu la prise de conscience
35:00vous l'évoquiez je crois
35:01la semaine dernière
35:02d'Ariane Mouchkine
35:03vous savez
35:04oui
35:05on a traité tout à l'heure
35:06la semaine
35:07Bardella cible
35:08sans les nommer
35:09et Kylian Mbappé
35:10footballeur
35:11et Squeezie
35:12youtubeur
35:13avec je ne sais pas
35:1415 millions d'abonnés
35:15sur Youtube
35:16mais ce qui est intéressant
35:17chez Kassovitz
35:18c'est qu'en fait
35:19on s'en fiche
35:20de ce qu'il dit en fait
35:21il ne représente personne
35:22ça fait des années
35:23qu'il est invité
35:24sur les plateaux de télévision
35:25qui délivrent
35:26la bonne pensée
35:27ce qu'il pense
35:28et on est là
35:29à en faire des sujets
35:30comme si c'était intéressant
35:31ce qu'il disait
35:32pas du tout
35:33il ne représente personne
35:34il a fait des films
35:35il y a 20 ans
35:36qui ont fonctionné
35:37je ne suis pas sûr
35:38qu'on aille sur ce terrain-là
35:39au contraire
35:40c'est le réalisateur de la haine
35:41c'est un film
35:42qui a marqué
35:43ça fait 20 ans
35:44qu'il a fait un moment
35:45qui a fonctionné
35:46par exemple
35:47la série sur Canal+,
35:48le bureau des légendes
35:49il est exceptionnel dedans
35:50je ne sais pas
35:51ce que je dis
35:52je ne suis pas sûr
35:53que ce soit sur ce terrain-là
35:54qu'il faille l'attaquer
35:55c'est plus vraiment
35:56comprendre
35:57est-ce que c'est
35:58devenu un révolutionnaire
35:59de salon
36:00et qu'il ne veut pas
36:01aller à l'affaire
36:02mais qu'il incite les gens
36:03à la faire
36:04il faut le préciser
36:05ou alors
36:06que ça n'a pas été très clair
36:07sa déclaration
36:08il y a un élément
36:09sur lequel il convient de revenir
36:10dans ce qu'a dit Jordan Bardella
36:11là-dessus
36:12qui est en lien avec
36:13Mathieu Kassovitz
36:14qui est effectivement
36:15un élément
36:16de ce qu'a dit Jordan Bardella
36:17c'est qu'il y a effectivement
36:18une décorrélation
36:19une déconnexion
36:20entre les désirs profonds
36:21du peuple de France
36:22toutes les enquêtes
36:23du Cevipof
36:24qui sont très bien faites
36:25le montrent
36:26d'un côté
36:27et de l'autre
36:28la vision du monde
36:29que l'on a à Paris
36:30dans les milieux élitistes
36:31et là effectivement
36:32cette déconnexion-là
36:33elle est totale
36:34et la carte de France
36:35qu'on a vue
36:36le soir
36:37où on commentait ensemble
36:38les résultats
36:39ici même et l'autre
36:40quand on a vu cette carte
36:41en bleu marine
36:42avec juste les grandes métropoles
36:43et bien il faut effectivement
36:45une France des villes
36:46et une France des campagnes
36:47en tout cas une France
36:48des élites économiques
36:49sociales
36:50des bobos
36:51et le reste du monde bien sûr
36:52On parle de Gérald Darmanin
36:53à présent
36:54parce qu'il a réagi
36:55il considère que le pays
36:56est à droite
36:57il y a un espoir
36:58à reconstruire
36:59pour le peuple de droite
37:00et du centre
37:01cette France du milieu
37:02est majoritaire
37:03la France est à droite
37:04et il faut maintenant
37:05réconcilier les familles
37:06il faudra le faire
37:07se retrouver
37:08dans quelles conditions
37:09je ne sais pas encore
37:10bien sûr il y a une présidentielle
37:11qui se profile
37:12mais c'est un peu prématuré
37:13il faudrait surtout
37:14qu'il aille au bout
37:15Gérald Darmanin
37:16c'est-à-dire
37:17est-il prêt
37:18à se détacher
37:19du centre gauche
37:20qui a fait le macronisme
37:21parce que quand le président
37:22de la République
37:23je pense que le 7 au soir
37:24vous le saurez
37:25oui je pense
37:26mais j'aimerais bien
37:27l'entendre
37:28je pense que le 7 au soir
37:29ce sera un peu plus clair
37:30j'aimerais bien l'entendre
37:31quand même
37:32parce que regardez
37:33vous parliez de la lettre
37:34d'Emmanuel Macron
37:35qui nous dit
37:36il faut absolument
37:37respecter les institutions
37:38je suis le garant
37:39des institutions
37:40de stabilité
37:41des principes républicains
37:42et d'appliquer la décision
37:43du conseil d'état
37:44qui lui
37:45vous savez
37:46qui lui enjoignait
37:47de faire revenir
37:48un djihadiste ouzbek
37:49qui avait été expulsé
37:50en Ouzbekistan
37:51je ne me souviens pas
37:52que le président de la République
37:53ni le premier ministre
37:54ni personne
37:55n'ait dit
37:56ah mais dites donc
37:57monsieur le ministre de l'intérieur
37:58vous êtes en train de violer
37:59de fouler au pied
38:00un principe républicain
38:01ne respectant pas
38:02une décision de justice française
38:03qui d'ailleurs
38:04était elle-même
38:05l'application du droit européen
38:06parce que c'est bien gentil
38:07de venir donner des leçons
38:08de soupçonner toujours les autres
38:09de vouloir fouler au pied
38:10les principes républicains
38:12parce que moi
38:13j'aimerais bien
38:14cette clarification-là
38:15puisqu'Emmanuel Macron
38:16souhaite des clarifications
38:17qu'il nous l'explique
38:18Gérald Darmanin
38:19qui représentait
38:20effectivement
38:21une ligne
38:22bien plus à droite
38:23que la quasi-totalité
38:24du gouvernement
38:25et notamment
38:26sur les questions
38:27de sécurité, d'immigration
38:28il se retrouvait
38:29un peu seul
38:30j'ai le souvenir
38:31qu'en 2020
38:32ou 2022
38:33oui c'est en 2020
38:34qu'il parlait de
38:35l'ensauvagement de la société
38:36vous voulez un verre d'eau ?
38:37ça va je vous remercie
38:38un petit thé ?
38:39une tisane ?
38:40merci
38:42Gérald Darmanin
38:43quand il avait parlé
38:44de l'ensauvagement de la société
38:45ça avait fait un scandale
38:46au sein même de la Macronie
38:47il est pro-terroriste aussi ?
38:48le même qui parlait
38:49des Matéo et des Kevin
38:50pour minimiser les choses
38:51il est plus à droite
38:52que le garde des Sceaux
38:53ça c'est une certitude
38:54si on le compare
38:55à Éric Dupond-Moretti
38:56vous voulez dire celui
38:57qui pense qu'il y a
38:58un sentiment d'insécurité
38:59en France ?
39:00voilà, naturellement
39:01c'est vrai que là
39:02ce sont deux visions
39:03au sein d'un même gouvernement
39:04qui ont cohabité
39:05d'une manière un peu
39:06étrange et contre-productive
39:07manifestement
39:08d'ailleurs
39:09Gérald Darmanin
39:10il l'a fait similairement
39:11à Éric Dupond-Moretti
39:12il dit à demi-mot
39:13que le problème
39:14ne vient pas de la police
39:15en France
39:16mais de la justice
39:17qui est trop lente
39:18qui est trop laxiste
39:19etc.
39:20mais c'est vrai
39:21que Gérald Darmanin
39:22il a fait ce qu'il a pu
39:23en réalité
39:24il a essayé de faire des choses
39:25il a essayé
39:26d'excuser davantage
39:27il a essayé
39:28de faire voter des lois
39:29qui allaient dans le bon sens
39:30etc.
39:31mais quand on est seulement
39:32entre guillemets
39:33ministre de l'intérieur
39:34qu'on n'a pas beaucoup d'appui
39:35on est un peu seul
39:36contre tous
39:37et par conséquent
39:38on n'a pas beaucoup
39:40et je voulais qu'on termine
39:41cette émission
39:42avec la décision
39:43de Philippe Bouvard
39:44qui a 94 ans
39:45Philippe Bouvard
39:46il a décidé de quitter
39:47la radio RTL
39:48il va la quitter
39:49en janvier prochain
39:50il va partir à la retraite
39:51ça vous a l'air
39:52qu'il a
39:53ça vous a l'air
39:54qu'il a
39:55100 années d'art
39:56je pense que
39:57je n'aurais pas
39:58la racine carrée
39:59et de sa carrière
40:00et de sa longévité
40:01après 60 ans
40:02de carrière
40:03et 60 ans de carrière
40:04à RTL
40:05c'est un record mondial
40:06il était le premier
40:07animateur des Grosses Têtes
40:08entre 1977 et 2014
40:09et après c'est Laurent Roquet
40:10qui a pris le relais
40:11voilà ce qu'il dit
40:12et cette phrase
40:13moi je la trouve fascinante
40:14il y a une tentation
40:15qui n'est pas une tentation
40:16de paresse
40:17mais une tentation
40:18de record
40:19c'est d'aller jusqu'au 1er janvier
40:20ce sera déjà pas mal
40:21et ensuite
40:22c'est ça qui est beau
40:23d'écouter les autres
40:24et de faire silence
40:2594 ans
40:26je pense que c'est difficile
40:27de se retirer
40:28après une telle carrière
40:29quand même
40:30oui
40:31c'est les gens
40:32qui restent jusqu'au bout
40:3394 ans
40:34Philippe Bouvard
40:35les Grosses Têtes
40:36qui aimerait faire
40:38Paul Melun
40:39je n'ai pas le niveau
40:40attendez
40:41ils ont un humour
40:42ils ont une répartie
40:43que je n'ai pas
40:44je suis drôle malgré moi
40:45vous savez
40:48Jean-Noël Sébastien
40:49ça vous laisse sans voix
40:50vous n'avez même pas
40:51un mot pour
40:52Philippe Bouvard
40:53non mais parce qu'effectivement
40:54il y a des gens
40:55qui aiment travailler
40:56et pas seulement
40:57Philippe Bouvard
40:58bien sûr c'est plus facile
40:59quand on a une carrière
41:00confortable
41:01ou qui apporte
41:02un confort matériel
41:03mais il y a des tas de gens
41:04qui par ailleurs
41:05ont peur de la retraite
41:06en forme de
41:07petite mort
41:08ou d'anciens chambres
41:09de la mort
41:10et on n'en parle jamais
41:11on n'en parle jamais
41:12on fait comme si effectivement
41:13tout le monde était obsédé
41:14à l'idée de partir en retraite
41:15le plus tôt possible
41:16comme si ça n'allait naitre
41:17que des grandes vacances
41:18ce qui est d'ailleurs bien souvent
41:19malheureusement pas le cas
41:20pour les gens qui n'ont que
41:21des petites retraites
41:22et les auditeurs l'avaient
41:23beaucoup regretté
41:24quand il était parti
41:25oui mais depuis maintenant
41:26je crois que cette année
41:27ça va faire 10 ans
41:28ce sera la 10e année
41:29pour Laurent Roquet
41:30qui a pris en charge
41:31c'est quand même merveilleux
41:32qu'on ait la chance
41:33d'avoir des talents
41:35des gens qu'on connait
41:36moi quand j'ai allumé le poste
41:37les premières fois
41:38que je regardais le poste
41:39c'était déjà là en fait
41:40c'était déjà à la télé
41:41c'est vrai
41:42est-ce qu'on a une archive
41:43de Philippe Bouvard
41:44je demande en régie
41:45on n'a pas d'archive
41:46et bien écoutez
41:47c'est pas mal
41:48c'est quand même plutôt pas mal
41:49bon et bien écoutez
41:50dans une semaine
41:51très précisément
41:52à 20h45
41:53on connaîtra
41:54depuis 45 minutes
41:55les premiers résultats
41:56de ces élections législatives
41:57est-ce qu'on aura
41:58un indicateur
41:59sur le souci
42:00de la retraite
42:01de la retraite
42:02de la retraite
42:03sur le souci
42:04on saura peu ou poucou
42:05comment ça va se passer
42:06dans l'hémicycle
42:07on aura une estimation
42:08des sièges
42:09de soir même
42:10il y a une projection
42:11qui est faite
42:12pour le second tour
42:13qui donne une estimation
42:14qui est généralement
42:15assez fiable
42:16alors sauf si ça se joue
42:17dans un mouchoir de poche
42:18et les triangulaires
42:19généralement
42:20ces estimations
42:21oui mais est-ce que
42:22à passer le premier tour
42:23on pourra dire
42:24non
42:25l'ERN va avoir
42:26la majorité absolue
42:27ou le nouveau front populaire
42:28va l'avoir
42:29forcément
42:30pas forcément
42:31à 20h45
42:32mais dans la soirée
42:33oui
42:34parce qu'en regardant
42:35la carte
42:36des 577 circonscriptions
42:37vous verrez
42:38il n'y a jamais
42:39de certitude absolue
42:40mais vous verrez
42:41les dynamiques
42:42et donc quels sont
42:43les candidats
42:44vous pouvez être qualifié
42:45pour le deuxième tour
42:46et n'avoir aucune chance
42:47ou être qualifié
42:48à être proche
42:49du deuxième tour
42:50et tout le monde sait
42:51que vous serez
42:52de 60 élus
42:53au deuxième tour
42:54il y aura un taux
42:55de participation
42:56qui va s'élever
42:57apparemment
42:58il est le propre
42:59le propre de cette élection
43:00c'est quand même
43:01un taux de participation
43:02et donc un seuil
43:03de qualification très faible
43:04et donc des triangulaires
43:05et donc
43:06la question qui se posera
43:07c'est
43:08le centre
43:09face au bloc de gauche
43:10et au bloc de droite
43:11aura-t-il
43:12un front républicain
43:13et où ?
43:14parce que
43:15le front républicain
43:16n'est plus qu'à droite
43:17et bien merci
43:18à tous les 5
43:19la mission
43:20est terminée
43:21c'était un plaisir
43:22d'être avec vous
43:23je vais remercier
43:24toutes les équipes
43:25en régie notamment
43:26France qui a préparé
43:27cette émission
43:28il y a 100% en politique
43:29ce soir
43:30c'est 4h30
43:31apparemment
43:32vous prolongez un peu
43:33ce soir
43:34jusqu'à hier du matin
43:352h
43:3622h
43:37voilà 22h
43:38c'est 4h
43:394h d'affilée
43:40donc il faut vraiment
43:41apporter la caméra
43:42on se retrouve évidemment
43:43la semaine prochaine
43:44c'était un plaisir
43:45de participer
43:46à toutes ces émissions
43:47ce week-end
43:48merci à vous