• il y a 6 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00Il y a parfois dans l'heure des pros des petits miracles, Jean-Sébastien Ferjou est à l'heure.
00:05Bonjour Jean-Sébastien, ravi de vous retrouver pour l'heure des pros 2 comme chaque vendredi.
00:12Elisabeth Lévy est avec nous, Patrick Roger, c'est peut-être votre dernier vendredi avec nous ?
00:18On verra, parce que les vacances arrivent, il y a des choses...
00:23C'est pas le moment de partir, c'est pas le moment de partir.
00:27C'est toujours un plaisir d'être avec vous tous les vendredis, Kevin Busse bien sûr.
00:31Et Gauthier Lebrecht, bonsoir. Le point sur l'information avec Sandra Tchiombo.
00:36Bonsoir à tous, à la une ce vendredi, la coqueluche est en pleine résurgence en France.
00:4214 décès d'enfants ont été enregistrés dans cette région depuis le début 2024.
00:47Ce sont les chiffres de santé publique France ce vendredi.
00:50Ce nombre provisoire dépasse déjà le total des décès rapportés en 2017.
00:54Météo France place 25 départements en vigilance orange ce vendredi en cause des risques violents de violences au rage.
01:01Dès ce soir et durant la journée de samedi, des rafales de vent à plus de 100 km heure sont également annoncées.
01:06Les zones concernées sont principalement situées dans le sud-ouest, le centre et le nord-est de la France.
01:11Et puis à quelques mois de la présidentielle aux Etats-Unis, Joe Biden est fragilisé après son débat raté face à Donald Trump.
01:17La question du maintien de sa candidature à un second mandat se pose jusque parmi ses partisans.
01:22Mais le président américain tente de corriger le tir avant le scrutin de novembre.
01:26Il est en campagne en Caroline du Nord.
01:28Il a eu cette phrase que j'ai découverte il y a quelques minutes.
01:33Je ne dépasse pas aussi bien qu'autrefois, reconnaît Biden, mais je sais faire ce boulot.
01:39C'est quand même un peu compliqué.
01:40Peut-être qu'on en parlera en fin d'émission, mais priorité évidemment à l'actualité française,
01:45puisque nous sommes dans la dernière ligne droite, ça y est.
01:48Après une campagne express qui n'aura peut-être pas inversé le rapport de force.
01:53On vous présente peut-être le dernier sondage.
01:55La balise OpinionWeb pour CNews, Europe 1 et le JDD.
01:5836% pour le Rassemblement national et leurs alliés.
02:01Le Front populaire 28%.
02:03La majorité présidentielle à 20%.
02:06Et les LR et leurs alliés 7%.
02:08Doucement, doucement, le RN se rapproche, Gauthier Lebrat, de la majorité absolue.
02:14Ici, évidemment, il faut prendre toutes les précautions.
02:17Ce ne sont que des sondages, des estimations.
02:19Absolument, mais si on en croit les sondages, le seul suspense du scrutin de dimanche,
02:23c'est majorité relative ou majorité absolue pour le Rassemblement national.
02:27Même le Front populaire, au moment de sa formation,
02:31certains ont pu dire que Jean-Luc Mélenchon avait une chance pour Matignon.
02:35Il y a quasiment 10 points d'écart entre les deux.
02:38Donc même si le Front populaire va revenir avec peut-être un peu plus de députés que la NUPES,
02:43et encore, ça sera à regarder avec attention,
02:46puisque la France insoumise a perdu des circonscriptions dans ce nouveau deal Front populaire avec le PS,
02:51qui en a gagné une centaine, avec le score de Raphaël Glucksmann.
02:54Jean-Luc Mélenchon avait même dit « j'ai dû payer Raphaël Glucksmann sans circonscription »
02:57pour qu'il accepte de signer.
02:59Il est très clair que les ultra-favoris et l'ultra-favori pour Matignon, c'est Jordan Bardella.
03:04Ce qui est intéressant également quand on voit cette intention, les intentions de vote,
03:09c'est que finalement les 12 jours n'ont rien changé par rapport aux rapports de force qu'il y avait eu lors des européennes.
03:15Oui, non, même au contraire, puisque le RN accroît un petit peu son avance dans ses sondages généralistes.
03:22La seule chose quand même là où il faut être un tout petit peu plus prudent,
03:25c'est que ce n'est pas une élection générale avec que des listes, c'est 577 élections.
03:30Et localement, il peut toujours se passer des choses,
03:34parce qu'il y a les personnalités qui comptent,
03:36il y aura sans doute des triangulaires qui devraient être favorables,
03:42mais on dit qu'il y aura beaucoup de triangulaires.
03:45Est-ce qu'il n'y aura pas un changement d'attitude aussi dans la semaine de certains ?
03:49C'est pour ça qu'il faut être prudent et que ça peut assez vite bouger dans un sens ou dans un autre,
03:54sur 20-30 sièges, quoi qu'il en soit, qui font la différence.
03:56Et les patrons d'instituts de sondage sont très prudents également,
03:59en disant que pour tenter d'estimer une élection, la plus difficile à estimer, c'est l'élection législative.
04:05Pour les sièges, je crois que vraiment, sur les projections en sièges, c'est vraiment hasardeux.
04:14En plus, toutes les 5 minutes, je reçois un mail, un coup de Mediapart, un coup de Libé, un coup du Monde.
04:19Vous avez des amis fiables ?
04:21Bien sûr, j'ai des abonnements surtout, et toutes les 3 minutes, je reçois.
04:26Vous voyez les titres, l'édito du Monde, peut-être qu'on en parlera,
04:29mais elles sont pesantes de cacahuètes ce soir.
04:32D'un côté, je me dis que c'est la panique au quartier général, les médias, c'est vraiment la panique,
04:39et d'un autre côté, je pense qu'il y a des électeurs de gauche.
04:43Je ne pense pas que ce discours antifasciste ait dissuadé un électeur du RN.
04:47En revanche, et c'est ça qu'on va voir, l'Obs a sorti tout à l'heure un sondage
04:51qui dit que 76% des électeurs macronistes voudraient un barrage républicain,
04:56donc vous avez compris dans quel sens.
04:58Mais moi, cette panique me frappe, et si je peux dire un mot de l'édito du Monde, c'est extraordinaire.
05:03Législative 2024, préservez votre démocratie.
05:06Alors donc, ces gens-là ont laissé prospérer, malgré l'état de droit, un parti qui menace la démocratie.
05:11Moi, j'aurais demandé de l'interdire.
05:13On dissout le GUD, on dissout les générations identitaires.
05:18Un parti qui menacerait la démocratie, il faudrait faire ça.
05:21Et alors, il y a une phrase que je voudrais porter à votre attention,
05:24c'est que ce qui a pourri la campagne de la gauche, ce sont les accusations d'antisémitisme.
05:29Ce n'est pas l'antisémitisme, c'est les accusations.
05:32Vous êtes coupables, mes amis.
05:34Petite parenthèse mode, cette veste est absolument magnifique.
05:37Oh ben merci, alors ça, ça me va droit au cœur.
05:40J'ai bien fait de venir.
05:42Pour rebondir sur ce que vous disiez en disant, finalement, rien n'a changé,
05:45si peut-être il y a quelque chose qui a changé, quand on regarde dans le détail des sondages,
05:48c'est-à-dire que le Front républicain, au-delà des mots employés par Le Monde,
05:51les électeurs français y tranchent, il est plutôt contre l'FI.
05:54Il n'est plus, ce qui n'était pas forcément si évident que ça...
05:57Je crois que c'est 58% des Français, c'était un sondage IFOP dimanche dernier,
06:00qui désapprouvent l'alliance des gauches.
06:02Dans la grande enquête sur plus de 10 000 personnes qui a été publiée hier
06:07par l'institut Jean Jaurès, la Fond Apple, etc. à Ipsos,
06:12on voit bien que désormais, pour les Français, le Front républicain,
06:15c'est contre la France insoumise.
06:16Après, juste d'un mot sur les sondages nationaux, faisons quand même attention,
06:20c'est dans une même circonscription, vous n'aurez pas un LR Ciotti plus un RN.
06:25Là, c'est l'addition des deux, donc mécaniquement...
06:27C'est normal de mettre l'addition des deux sur...
06:30Moi, je parle du résultat que ça fait un siège.
06:33J'entends bien.
06:34En tout cas, ce qu'on peut dire, ce qu'on peut mettre en avant,
06:37c'est la solidité du vote Rassemblement national.
06:40Souvenez-vous de cette carte.
06:41Au soir des élections européennes, 93% des communes françaises
06:46ont mis Jordan Bardella en premier.
06:48Et même quand vous regardez les catégories socio-professionnelles,
06:51le RN est premier chez les cadres, chez les retraités,
06:54chez les ouvriers, chez les employés.
06:57Vraiment, on sent une solidité.
06:59Et chez les électeurs du RN, il y a un goût de mai 81.
07:03Ils ont l'impression que la victoire est possible,
07:05que la victoire est à portée de main.
07:07C'est pour ça qu'il y a une surmobilisation
07:09et que finalement, le Front antirépublicain ne fonctionne pas,
07:12voire même, il se retourne contre le Front populaire.
07:15On dirait que l'élection a déjà eu lieu, Kévin !
07:16La victoire à portée de main et la défaite pour les autres à portée de...
07:21S'il vous plaît, s'il vous plaît.
07:23Oui, mais on va pas...
07:24Si on pouvait avancer.
07:25Qui ne vote pas pour justement le Front populaire.
07:27Merci de m'avoir sapé ma transition.
07:30Emmanuel Macron qui, depuis Bruxelles, s'en est pris au RN hier.
07:35Alors, je ne sais pas s'il y a de la part du président de la République
07:38peut-être un peu d'agacement, un peu de nervosité,
07:42lui qui est si serein d'habitude.
07:44Ecoutez ce qu'il a dit à propos du RN hier.
07:47Et moi, je ne veux pas rentrer dans ce débat qui est étonnant.
07:52Mais quelle arrogance.
07:54C'est-à-dire que tout le débat aujourd'hui fait comme s'ils étaient déjà dans la place.
07:57Au fond, il ne faudrait pas aller voter.
07:59Après m'avoir reproché pendant 15 jours d'avoir demandé souverainement aux Français d'aller voter,
08:02maintenant, il ne faudrait plus aller voter.
08:04Tous les postes sont déjà répartis.
08:06Ils sont déjà là dans la place.
08:08La question maintenant est celle des modalités.
08:10Mais les Français n'ont pas choisi.
08:12Qui sont-ils pour expliquer ce que devrait être la Constitution ?
08:15Pourquoi vous avez dit que ce n'est pas vrai, Gauthier Lebret ?
08:17Le reproche en arrogance venant d'Emmanuel Macron,
08:21alors que ça a été l'un des reproches, si ce n'est le reproche,
08:24que lui ont fait de nombreux Français,
08:26même Gabriel Attal dans les deux derniers débats,
08:29face à Jordan Bardella, Olivier Faure pour celui d'hier,
08:32face à Manuel Bompard pour celui en début de semaine,
08:34il y avait une forme d'arrogance, je trouve, dans les estocades,
08:38parfois avec des arguments de fond,
08:40qu'il portait envers le président du Rassemblement national.
08:43Il est normal que le favori pour Matignon
08:47prépare un gouvernement.
08:49S'il répondait aux interviews en disant
08:51« mon gouvernement n'est pas prêt », on lui dirait
08:53« amateurisme, vous pouvez peut-être être nommé à Matignon ».
08:56Je me suis toujours demandé, peut-être naïvement,
08:59pourquoi, lorsque l'on était candidat,
09:02on ne présentait pas rapidement, ou plus rapidement,
09:04je crois que les LR l'avaient fait pour la présidentielle,
09:06si je ne m'abuse, mais le gouvernement...
09:09Vous savez, c'est intéressant sur l'arrogance,
09:13la précipitation, etc., vous savez que la dissolution,
09:16trois mots revenaient en boucle,
09:18c'était l'IFOP toujours le week-end dernier
09:20à propos de la dissolution d'Emmanuel Macron,
09:22chez 95% des sondés,
09:24irresponsable, irréfléchi, incompréhensible.
09:28Peut-être qu'il faut un peu balayer devant sa porte
09:30avant de porter des agressions morales.
09:32Je pense qu'Emmanuel Macron est pris à son propre piège
09:34et il a du mal à s'en remettre.
09:36Aujourd'hui, il le voit probablement,
09:38d'où cette contre-attaque sur cette fameuse arrogance.
09:42Et lui-même, alors qu'il devrait être capable
09:44de prendre de la hauteur,
09:46il dit on ne va pas rentrer dans le débat,
09:48il rentre dans la mêlée.
09:50Il y a ses déclarations, mais il y en a une autre
09:52qui est encore plus terrible, justement,
09:54où il parle de... il avait eu celle sur le chaos,
09:57sur la menace de la guerre civile, mais même...
09:59Ça fait trois semaines qu'il est en campagne,
10:01il a fait une présence de presse, des interviews...
10:03Et lui-même n'apaise pas, alors qu'il dit il faut apaiser,
10:07c'est-à-dire qu'effectivement, à chaque fois,
10:09il est sur de l'antiphrase.
10:11Vous avez raison, mais ce n'est pas le seul.
10:13Je suis frappé d'une chose, c'est que dans ce climat
10:15aussi tendu, vous ayez aussi peu de responsables politiques
10:17qui appellent au calme et à l'apaisement
10:19en disant bon, c'est bon, les Français ne sont pas
10:21des imbéciles, on les laisse voter,
10:25on est dans une situation extrêmement tendue,
10:27et ce n'est absolument pas ça.
10:29Il y a un parallèle à faire entre Jean-Luc Mélenchon
10:31et Emmanuel Macron.
10:33Leurs deux corps leur demandent de rester discrets
10:35et ils en sont tous les deux incapables.
10:37Jean-Luc Mélenchon a fait une interview par jour
10:39et Emmanuel Macron voulait être le chef de la campagne,
10:41il avait fait une conférence de presse allant dans ce sens.
10:43Tout le monde lui a dit, laisse Gabriel Attal gérer,
10:45on ne te veut même pas sur les affiches
10:47et encore moins dans nos circonscriptions,
10:49mais il a quand même fallu...
10:51Pendant cette conférence le 12 juin dernier,
10:53il avait dit, je ne ferai pas campagne pour les législatives.
10:55Résultat, deux heures plus tard...
10:57On parle souvent des extrêmes,
10:59mais on peut parler d'extrémisation du centre.
11:01Depuis la campagne des européennes,
11:03Emmanuel Macron ne fait que jouer sur les peurs.
11:05Je me souviens encore qu'on nous racontait
11:07qu'en cas de victoire du RN,
11:09il y aurait les chars russes,
11:11notamment à Paris,
11:13ce qui n'a aucun sens.
11:15Il a quand même parlé de guerre civile.
11:17C'est quand même grave.
11:19Parler de guerre civile alors qu'on est à la tête de l'État
11:21depuis sept ans,
11:23il faut peut-être s'interroger sur cette forme de bilan.
11:25La vérité, c'est que M. Macron est l'incarnation
11:27des élites qui ont réussi.
11:29Pour se maintenir au pouvoir,
11:31M. Macron met en avant
11:33un pseudo-progressisme
11:35axé sur le féminisme, sur les LGBT,
11:37sauf que ça marque une déconnexion
11:39totale avec le peuple.
11:41C'est ce qu'ont dit les Français
11:43au soir des européennes.
11:45Juste pour reprendre sur la guerre civile,
11:47ce qui est intéressant, c'est qu'on est un an,
11:49jour pour jour, après les émeutes
11:51où la France a été mise à sac.
11:53Vous avez eu les gilets jaunes en 2018
11:55et vous avez eu la Nouvelle-Calédonie
11:57il y a quelques semaines.
11:59Et les retraites.
12:01Et là, effectivement, les grandes manifestations.
12:03Mais là, c'était des manifestations sauvages.
12:05Il y a eu quand même un sort de basculement.
12:07C'est-à-dire qu'on a l'impression
12:09qu'aujourd'hui, la peur est agitée
12:11beaucoup par la gauche, par le camp du progrès.
12:13Et ce que vous disiez
12:15des électeurs du RN, on le sent dans les micro-trottoirs.
12:17Il y a un camp de l'espoir
12:19aujourd'hui qui est de ce côté.
12:21Mais moi, ce qui m'a frappée toute la campagne,
12:23c'est cette obsession à dire...
12:25Par exemple, il y a encore un papier, toujours dans Le Monde,
12:27pour dire que le vrai anti-féminisme...
12:29Est-ce que vous ne lisez que Le Monde ?
12:31Non, mais Le Monde vous dit
12:33ce que pensent les élites.
12:35Et ces élites pensent sincèrement
12:37que c'est pas seulement
12:39la déconnexion. Elles pensent que
12:41elles ont les bonnes solutions
12:43et que les autres ne les comprennent pas.
12:45Tu le penses sincèrement.
12:47Autre personnage, Jean-Luc Mélenchon.
12:49Je rappelle qu'il rêve
12:51d'arriver à Matignon.
12:5371 % des Français sondés
12:55la semaine dernière considèrent que c'est plus
12:57un handicap qu'un atout pour son camp.
12:5971 %.
13:01Et 79 %
13:03disent que Jordan Bardella
13:05est un atout plus qu'un handicap.
13:07Vous imaginez le différentiel.
13:09Jean-Luc Mélenchon, on y vient.
13:11C'est ça qui est passionnant.
13:13Vous avez eu deux polémiques en 24 heures.
13:15Du côté du Rassemblement national, on y reviendra.
13:17Monsieur Chudot.
13:19Roger Chudot.
13:21Qui a été remis à sa place en l'espace de quelques heures.
13:23Et par Marine Le Pen
13:25et par les ténors
13:27du Rassemblement national.
13:29Et dans le même temps, vous avez une autre polémique
13:31lancée par Jean-Luc Mélenchon sur la police.
13:33Lui, ça le fait rire quand il y a des slogans
13:35On ne rit pas de la mort d'un policier.
13:37Qu'est-ce que c'était le slogan ?
13:39Un flic mort, c'est un électeur RN en moins.
13:41Lui, ça le fait rire. On a le droit de rire en manifestation.
13:43Vous avez tort, ça ne fait polémique qu'ici.
13:45Vous n'avez pas entendu parler.
13:47Oui, mais ça fait polémique.
13:49Oui, mais en tous les cas, il n'a jamais été repris.
13:51Attendez, on écoute Jean-Luc Mélenchon.
13:53Je veux qu'on revoie la séquence.
13:55Est-ce que ce slogan
13:57un flic mort égale un électeur RN en moins
13:59c'est quand même inquiétant ?
14:01Oui ou non, Monsieur Mélenchon ?
14:03Dans les cortèges qui vous soutiennent
14:05souvent en tant qu'un flic mort
14:07c'est un vote pour le RN en moins.
14:09Ou que tout le monde déteste la police.
14:11Qu'est-ce que vous dites aux gens qui disent ça ?
14:13Je ne dis pas que vous dites ça.
14:15Vous dites à ceux qui disent ça.
14:17C'est absurde, mais on a le droit de rigoler aussi, non ?
14:19Pas sur la mort des gens.
14:21C'est pas drôle.
14:23Bien sûr que ce n'est pas drôle.
14:25On va demander aux principaux concernés.
14:27Par exemple, Rudy Mana,
14:29responsable syndical Alliance Police.
14:31Je dois dire que je trouve ça absolument ignoble
14:33que c'est un manque de respect total
14:35vis-à-vis des policiers.
14:37Notamment quand on parle des policiers morts.
14:39Ces policiers qui meurent pour la France.
14:41Je rappelle qu'il y en a eu 9 qui sont morts en service.
14:43Il y a 40 blessés tous les jours.
14:45Il y en a 12 par jour
14:47qui sont blessés suite à des violences
14:49qu'on vise à leur encontre.
14:51Et on a un mec, Mélenchon,
14:53ce n'est pas la première fois qu'il fait ce genre de choses.
14:55Mais là, je crois qu'il est allé trop loin.
14:57Alors si lui a le droit de dire que c'est une blague,
14:59moi j'ai le droit de dire qu'il me donne envie de vomir.
15:01Et en fait, il donne envie de vomir
15:03à tous les policiers qui entendent ça
15:05parce que c'est un manque de respect total.
15:07Ils sont tous très silencieux du côté de la France Insoumise
15:09pour condamner ce qu'il a dit, Jean-Luc Mélenchon.
15:11Il n'y a pas un seul qui l'a repris.
15:13On s'essaie de répéter, la police tue.
15:15Je vais vous dire, il aurait tort de se priver d'une certaine manière.
15:17Vous vous souvenez de cette manifestante à Besançon
15:19où le procureur a décidé
15:21de ne pas engager de poursuite.
15:23Elle avait une pancarte, un flic, une balle.
15:25Il a dit, on ne sait pas bien ce que ça peut vouloir dire.
15:27Donc il aurait tort de se priver puisque, de facto,
15:29la justice en France valide ce genre de discours.
15:31En revanche, les pancartes Nemesis,
15:33on peut aller très vite pour les condamnations.
15:35Mais surtout, Jean-Luc Mélenchon,
15:37il le fait, il faut bien comprendre son objectif.
15:39Il sait que ça fait fuir toute une partie des électeurs,
15:41y compris des électeurs de gauche.
15:43Ça veut dire qu'il se saborde ?
15:45Non, sa stratégie, c'est quoi ?
15:47Il veut reprendre la main sur la gauche.
15:49Il sait que les candidats insoumis,
15:51quand il dit ça, ça n'empêchera pas les candidats insoumis d'être élus.
15:53En revanche, ça va fragiliser des candidats verts
15:55et des candidats socialistes.
15:57Parce que lui, il veut qu'il y ait beaucoup plus d'insoumis.
15:59C'est tordu, mais c'est un trotskiste.
16:01Mais évidemment qu'il fait ça.
16:03Il veut reprendre la main, mais il n'est pas idiot.
16:05Il sait l'effet que ça produit.
16:07Les socialistes et les verts ont signé un programme,
16:09celui du Front Populaire, dans lequel on veut
16:11désarmer les policiers, supprimer la BRAV,
16:13la BRAV motorisée,
16:15brigade de répression de l'action violente,
16:17supprimer les BAC.
16:19Les socialistes et les écologistes que vous venez de citer,
16:21ils ont aussi signé un programme
16:23qui découle
16:25de cette logorée antipolicière.
16:27Je suis d'accord avec vous, mais Jean-Luc Mélenchon...
16:29Pardonnez-moi,
16:31Gauthier vous explique qu'en soi,
16:33certes, ils n'auront pas le courage
16:35de dire ce qu'ils pensent réellement,
16:37mais qu'au fond, ils sont sur la même ligne que Jean-Luc Mélenchon.
16:39Je parle des électeurs.
16:41Quand vous avez une triangulaire,
16:43si vous avez une triangulaire avec un candidat LFI,
16:45quand vous avez un Renaissance qui s'est qualifié,
16:47il y a un certain nombre de circonscriptions
16:49où vous aurez des électeurs de centre-gauche
16:51qui se reporteront dans le candidat Renaissance.
16:53Et donc ça fragilisera de facto les candidats de gauche.
16:55Je vous propose d'écouter Marine Le Pen
16:57qui a réagi ce matin au micro
16:59de Laurence Ferrari
17:01au propos de Jean-Luc Mélenchon.
17:03Qu'un responsable de ce niveau
17:05qui envisage d'être premier ministre
17:07de la France
17:09puisse ainsi
17:11presque inciter
17:13ou couvrir
17:15les agressions
17:17qui sont commises à l'égard
17:19de nos forces de l'ordre m'apparaît
17:21quelque chose de terriblement inquiétant.
17:23Ce qui est terrible, Kévin Bessuet,
17:25c'est que ces propos-là
17:27peuvent avoir des conséquences sur le terrain.
17:29Pour avoir fait des dizaines de manifestations
17:31aux côtés, vous parliez des braves
17:33Gauthier Lebrecht, moi j'ai vu la haine
17:35lorsque les policiers,
17:37les gendarmes passent sur ces manifestations.
17:39C'est-à-dire que c'est complètement désanimé.
17:41Mais bien sûr, en voulant
17:43désarmer la police,
17:45M. Mélenchon arme idéologiquement
17:47les antipolices,
17:49les délinquants et les factieux.
17:51Il remet direct...
17:53Et c'est pareil avec les antisémites, vous avez raison.
17:55Il remet directement en cause
17:57l'autorité de l'État
17:59et moi je pense que M. Mélenchon ne veut pas
18:01une victoire du nouveau front populaire.
18:03Il veut le chaos pour le chaos.
18:05Il veut bordéliser en effet nos rues.
18:07Il veut prendre le pouvoir
18:09notamment par la violence.
18:11Je pense qu'il y a ça au fond
18:13de lui. Et dernière chose, moi je le vois
18:15en banlieue, je peux
18:17vous dire que sur les gamins ça fonctionne.
18:19Comment voulez-vous que les gamins respectent
18:21la police quand on leur dit à longueur
18:23de temps que la police est contre eux,
18:25que la police est raciste,
18:27que la police tue ? Moi je trouve
18:29que M. Mélenchon a
18:31véritablement
18:33une des causes de la
18:35bordélisation de notre société
18:37et de l'augmentation de la délinquance
18:39parce que les jeunes de banlieue l'écoutent beaucoup
18:41et maintenant ils sont méfiants vis-à-vis de nos forces de l'ordre.
18:43Non mais c'est vrai,
18:45ils écoutent et en tout cas ça baisse le niveau,
18:47ça contribue à baisser le niveau.
18:49C'est ce que reprochent les Français d'ailleurs.
18:51À travers le vote RN c'est un peu ça, c'est-à-dire qu'ils ont dit
18:53on n'en peut plus de cette fameuse bordélisation
18:55à l'Assemblée nationale de la ZAD.
18:57C'est ce qu'on dit beaucoup les Français,
18:59c'est-à-dire qu'il y a la haine de Macron mais il y avait aussi
19:01ce vote-là,
19:03on a peur, etc.
19:05Et quand il a bien changé...
19:07Et d'ailleurs Jordan Bardella l'a bien compris
19:09puisque c'est sa ligne
19:11directrice pour s'il est
19:13demain Premier ministre
19:15et qu'il est à Matignon, il dit c'est l'ordre
19:17et le mouvement.
19:19Et n'oublions pas
19:21que Jean-Luc Mélenchon avait parlé à un moment donné
19:23des policiers en des termes
19:25il les avait qualifiés de barbares, je ne sais pas si vous vous souvenez.
19:27Jean-Luc Mélenchon avait qualifié...
19:29Et un dernier mot, c'est vrai que juste avant
19:31on pouvait rire de tout avant.
19:33Mais pas avec n'importe qui.
19:35Je pense qu'aujourd'hui
19:37on ne peut plus se permettre ça.
19:39Qui plus est dans cette période ?
19:41Il n'y avait aucun humour dans la pancarte.
19:43C'est pour ça que je dis on ne peut plus.
19:45Ce n'était pas du tout sur le terrain de l'humour en plus.
19:47Bien sûr, je veux dire, on ne peut plus.
19:49C'est pas Guillaume Meurice qui avait la pancarte.
19:51Même si c'était Guillaume Meurice d'ailleurs...
19:53Une pancarte aussi violente, aussi haineuse
19:55dans une manifestation
19:57proche d'élus de droite
19:59ce serait déjà un scandale
20:01et la personne serait déjà condamnée.
20:03Moi je ne suis pas aussi sûr que vous, Kévin, que Jean-Luc Mélenchon
20:05ait autant écouté que cela dans les quartiers.
20:07Il essentialise sans cesse les quartiers.
20:09Il y avait un exemple très criant
20:11quand les députés de la France Insoumise
20:13avaient tenté d'aller récupérer les émeutiers
20:15Carlos Martins Bilongo s'était fait agresser
20:17par les émeutiers.
20:19Ils n'ont pas la main à la fois sur les émeutiers
20:21et la majorité des habitants
20:23subissent ces émeutiers.
20:25Et quand vous discutez avec les services de renseignement
20:27et avec les policiers
20:29pour ce qui va suivre après les élections
20:31ils ne s'attendent pas aux jeunes des quartiers.
20:33Ils s'attendent aux antifas
20:35qui le jour sont banquiers
20:37ou que sais-je et qui le soir se mettent une camoule
20:39et vont casser les vitrines.
20:41On ne les a absolument pas vus.
20:43Ça s'appelle les Blackbourges.
20:45C'est les Blackbourges qui vont saccager,
20:47piller, etc.
20:49Non mais vous ne m'écoutez pas suffisamment.
20:51D'avoir des jeunes de banlieue
20:53tous les jours devant moi
20:55Jean-Luc Mélenchon a réussi une chose
20:57laisser penser que
20:59l'homme politique qui défend les musulmans
21:01c'est justement lui.
21:03Voter pour Mélenchon
21:05c'est défendre les musulmans.
21:07C'est ça qui est dedans et je peux vous dire
21:09qu'il n'est écouté peut-être pas autant
21:11que je l'ai dit il y a 5 minutes mais vraiment sa parole
21:13est tontue.
21:15Ce qui est intéressant, par exemple
21:17une ville comme Marseille où vous avez des quartiers populaires
21:19et notamment dans les quartiers nord
21:21Jordan Bardella était en tête
21:23dans certains quartiers.
21:25Après on pourrait dire
21:27à l'inverse
21:29dans par exemple
21:31le département de Seine-Saint-Denis
21:33je crois que tous les députés
21:35sont choisi.
21:37Avançons parce que vraiment on est en train de...
21:39Non mais il n'y a pas de problème puisque vous vouliez parler de la bordélisation
21:41et du risque de tensions.
21:43D'ailleurs ces policiers, ces gendarmes
21:45ces CRS qui seront dimanche
21:47sur le terrain
21:49pour éviter que ça ne s'embrase
21:51à partir de 20h01 au moment
21:53des résultats. Je pense que
21:55c'est le calme pendant une semaine
21:57avant la tempête qui pourrait y avoir
21:59le 7 au soir.
22:01En revanche les commerçants
22:03dans une ville comme Rennes, je me demande bien pourquoi Rennes
22:05c'est très surprenant.
22:07Fief d'extrême droite Rennes.
22:09Donc à Rennes vous avez les commerçants
22:11qui sont en train de se barricader. Regardez le sujet.
22:13Place de Bretagne,
22:15à Rennes, lieu de départ et d'arrivée
22:17des manifestations. Les stigmates
22:19de celles du mardi 11 juin,
22:21deux jours après les européennes, sont
22:23encore bien visibles. Une quinzaine
22:25de vitrines endommagées, remplacées
22:27à la hâte par de grands panneaux de bois
22:29que les commerçants vont conserver
22:31encore un bon moment. On va rester comme ça
22:33à mon avis jusqu'à 14 juillet
22:35au moins jusqu'au deuxième tour des législatives
22:37mais certainement au moins jusqu'au 14 juillet
22:39le temps que toute la situation
22:41se calme et que les gens soient partis peut-être en vacances.
22:43Dans le viseur des commerçants, le 7 juillet
22:45bien sûr, soir du second tour,
22:47dans une ville où l'extrême gauche est
22:49très implantée, la police s'y prépare.
22:51On sera présent. Les policiers
22:53républicains ne reculeront pas.
22:55Ils feront leur mission. Ils sont là pour assurer la sécurité
22:57de nos concitoyens mais aussi des biens.
22:59Donc ils le feront avec les moyens
23:01qu'ils auront sur le moment. Dans son magasin
23:03d'optique, la présidente du Carré Rennais
23:05qui représente 400 commerçants de la
23:07capitale bretonne appelle au calme
23:09et à la raison. Pourquoi prendre
23:11le commerçant otage qui lui
23:13n'est que le premier
23:15qu'il rencontre sur leur route
23:17mais qui n'est pas forcément quelqu'un dans l'opposition
23:19par rapport à eux ? Arène, bastion
23:21de gauche, hausse européenne, le PS
23:23est arrivé en tête juste devant les insoumis.
23:25Le rassemblement national est cinquième
23:27avec moins de 10%
23:29des votes. Patrick Roger,
23:31on bascule quand même dans une drôle de démocratie
23:33où le vote
23:35pourrait avoir des conséquences
23:37sur la sécurité intérieure,
23:39c'est-à-dire qu'on partirait dans des violences, des casses,
23:41etc. Bon, après, il faut
23:43être prudent, comme le disait Gauthier tout à l'heure,
23:45est-ce qu'il y aura vraiment...
23:47Non, en revanche, il y en a certains
23:49qui n'attendent que ça, évidemment. C'est l'allumette.
23:51C'est le grand soir.
23:53Vous avez vu
23:55l'un des graffitis, c'est insurrection.
23:57C'est-à-dire que c'est ce qu'ils veulent.
23:59Il y a, en tout cas dans la ville de Rennes comme dans la ville de Nantes
24:01où ce sont devenus
24:03des bastions d'extrême-gauche.
24:05Aujourd'hui, ils n'attendent qu'une seule chose,
24:07un déclic pour pouvoir
24:09enclencher le fameux grand soir dont ils rêvent.
24:11Et ça, le 7
24:13au soir, peut-être pour eux
24:15un signal. Et c'est là où il faut être
24:17extrêmement vigilant.
24:19Vous avez dit que Blackburn,
24:21je ne crains pas une grande révolution
24:23de ces gens-là. Mais ce qui est sûr,
24:25c'est que depuis 10 jours,
24:27il y a un procès en illégitimité
24:29qui est nourri au sujet du Rassemblement
24:31national. Si vous êtes un électeur,
24:33je veux dire un antifemme,
24:35un électeur, vous entendez ça toute la journée.
24:37Ils ne sont pas légitimes pour gouverner.
24:39Ils sont ceux-ci, ils sont ceux-là.
24:41C'est le parti de la taquilla, ça fait 12 ans
24:43qu'ils nous mentent collectivement.
24:45Et donc, ça, ce procès
24:47en illégitimité, ça va susciter
24:49des vocations. – Vous avez entièrement raison.
24:51Et je pense que la question qu'on doit poser à tous
24:53les élus ou responsables
24:55politiques à partir de
24:57dimanche soir, 20h01,
24:59c'est au soir du 7 juillet,
25:01est-ce que vous allez accepter le résultat
25:03de ces élections ? – Vous avez raison, mais c'est dingue.
25:05– La publicité, on revient dans un instant
25:07parce qu'on a parlé de Rennes, mais on va parler de Lyon.
25:09Le maire de Lyon qui, lui, s'inquiète de l'extrême-droite.
25:11Apparemment, il n'y a qu'un extrême dans sa ville.
25:13– La jeune garde, ça ne l'inquiète pas ? – Extrême-droite,
25:15la jeune garde, pour M. Doucet, peut-être.
25:17La pub.
25:19Quasiment 20h30 sur CNews.
25:21Sandra Chiombo pour l'information.
25:23Rebonsoir, Sandra. – Bonsoir, Eliott.
25:25Bonsoir à tous. À la une, ce vendredi,
25:27les rassemblements seront interdits
25:29en Nouvelle-Calédonie, ce week-end.
25:31Dès demain, 6h du matin, jusqu'à dimanche,
25:3320h. Ces mesures interviennent
25:35en marge du premier tour des législatives anticipées
25:37car l'archipel est toujours en proie
25:39à de vives tensions. Le couvre-feu en vigueur
25:41depuis plus d'un mois est prolongé jusqu'au 8 juillet.
25:43Les autorités sanitaires ont recensé
25:45deux syndicats de choléra à Mayotte.
25:47Depuis la première personne identifiée
25:49le 18 mars dernier, ce sont 17
25:51nouveaux cas en une semaine.
25:53Selon Santé publique France, 189
25:55cas ont été acquis localement, 21
25:57importés. Quatre foyers sont désormais
25:59actifs sur cette île de l'Océan Indien.
26:01Et puis les nouvelles ne sont pas
26:03absurdes. À l'approche des JO de Paris cet été,
26:05la Seine n'était encore trop polluée
26:07à un mois de l'ouverture,
26:09selon les relevés d'analyse publiés par la mairie de Paris.
26:11Ces mauvais résultats sont
26:13en partie dus à la météo ces dernières
26:15semaines, mais les autorités s'attendent
26:17à une amélioration dans les prochains jours.
26:19– À partir de minuit... – 1 milliard
26:21400 millions d'euros pour faire trempette
26:23dans la Seine. – Non pas en l'occurrence.
26:25– Pour l'instant, mais peut-être que vous allez faire
26:27trempette, vous allez retrouver avec un troisième bras qui va pousser.
26:29– Anne Hidalgo, on attend encore.
26:31– Madame Anne Hidalgo,
26:33là pour l'instant elle est à la piscine, mais bientôt
26:35elle ira se baigner dans la Seine Nord.
26:37– Elle n'ira pas parce qu'elle a dit que
26:39s'il y a des orages, l'eau
26:41sera trop polluée, elle ne pourra pas. Or,
26:43ils annoncent des orages dans les jours qui viennent.
26:45– Mais ils vont lui mettre une piscine.
26:47– Il n'y aura pas de baignade dans la Seine ?
26:49– Non, à partir du moment où il y aura des orages...
26:51– Je tombe de ma chaise là.
26:53– Non mais c'est à partir du moment où il y aura
26:55des orages, ça devient...
26:57Les orages, ça charrie énormément de choses.
26:59– Qui a décidé de mettre 1 milliard 400 millions
27:01pour essayer
27:03d'assainir le peuple ?
27:05– C'est nous, c'est-à-dire la France,
27:07l'État français qui a... – Mais ils vont lui mettre
27:09une piscine en plastique dans la Seine, vous allez voir.
27:11– C'est l'automatisme de l'agriculture.
27:13– Avec l'argent, on peut le jeter comme ça, en l'occurrence à l'eau.
27:15– Oui. – Oh, j'ai compris.
27:17– Bon, t'as fait mieux.
27:19– J'ai pas voulu la...
27:21J'ai pas voulu le reprendre,
27:23mais c'est pas grave.
27:25Allez, si j'étais mauvaise langue, je dirais que le maire
27:27de Lyon, le maire de Lyon, Grégory Dossier,
27:29est plus efficace pour construire
27:31des pistes cyclables
27:33que de s'occuper de la sécurité dans sa ville.
27:35Mais si j'étais mauvaise langue, je ne le suis absolument pas
27:37et je ne pense pas du tout ça
27:39du grand maire qu'il est, bien sûr.
27:41Il est inquiet, monsieur Doucet,
27:43parce qu'il craint des débordements
27:45de gauche-soir dans sa ville, à Lyon.
27:47Alors lui, il a une ligne, c'est l'extrême-droite.
27:49Attention dans sa ville à l'extrême-droite,
27:51c'est vrai que l'extrême-gauche, ça n'existe absolument pas
27:53à Lyon pendant la réforme des retraites.
27:55C'est l'extrême-droite
27:57au moment de Naël, aux alentours de Lyon.
27:59C'est bien sûr l'extrême-droite.
28:01Et comme il entretient de très bonnes relations,
28:03parce qu'il a toujours été positif
28:05à l'égard et à l'endroit du ministre de l'Intérieur,
28:07maintenant il lui demande des renforts.
28:09Tiens, tiens.
28:11– À deux jours du résultat du premier tour
28:13des élections législatives,
28:15le maire de Lyon, Grégory Doucet,
28:17craint un risque d'embrasement dans sa ville
28:19en cas de score élevé réalisé
28:21par le Rassemblement national.
28:23Il en appelle alors au ministre de l'Intérieur.
28:25– Je me tourne vers vous pour solliciter
28:27des renforts supplémentaires de la part
28:29des forces de l'ordre national.
28:31Il est impératif de renforcer notre dispositif
28:33afin de garantir le maintien de l'ordre public.
28:35– Dans cette lettre,
28:37Grégory Doucet insiste sur la menace
28:39de groupes d'ultra-droite qui pourraient commettre
28:41des actes violents dans les rues lyonnaises.
28:43Des propos qui interpellent
28:45ce syndicat de police du Rhône.
28:47– Le maire de Lyon fait état de l'extrême-droite.
28:49Or, aujourd'hui, il y a clairement
28:51des groupes uscules, Antifa, Black Bloc,
28:53Anarcho,
28:55de l'extrême-gauche en effet,
28:57qui sont les profils les plus récurrents
28:59et ceux qui font le plus de dégâts,
29:01ceux qui attisent la haine.
29:03– Des forces de l'ordre,
29:05déjà fortement mises à contribution
29:07au quotidien.
29:09– On n'a pas attendu les élections législatives,
29:11malheureusement.
29:13Les forces de sécurité intérieure,
29:15les policiers lyonnais sont aujourd'hui
29:17surmobilisés, suremployés.
29:19– Selon nos informations,
29:21les autorités travaillent sur tous
29:23les scénarios hypothétiques de manifestations
29:25et d'affrontements éventuels
29:27entre l'extrême-gauche et l'ultra-droite.
29:29– Et puisqu'on parle de Lyon
29:31et qu'on a abordé ces deux dernières semaines
29:33puisque vous avez un candidat
29:35qui s'appelle Raphaël Arnaud,
29:37triplement fiché S,
29:39qui sera candidat LFI à Vignon,
29:41l'Europe 1 nous a informé aujourd'hui
29:43et dévoile que
29:45Raphaël Arnaud a été condamné
29:47pour violences en réunion.
29:49Selon les informations d'Europe 1,
29:51le militant antifa a bien été condamné
29:53le 18 février 2022 par le tribunal collectionnel
29:55de Lyon à 4 mois d'emprisonnement
29:57avec sursis pour des violences en réunion.
29:59Il a fait appel,
30:01donc il est présumé innocent.
30:03Mais ce qui est intéressant,
30:05c'est qu'il y a une semaine,
30:07il avait dit qu'on les montre,
30:09qu'on les montre ces condamnations
30:11parce que beaucoup s'inquiétaient
30:13parce qu'il a un profil quand même
30:15assez exceptionnel au sens propre
30:17et non au sens figuré.
30:19– Alors là, en plus, c'est pour un lynchage
30:21à 6 contre 1, un homme
30:23qu'ils soupçonnaient d'être dans un groupuscule
30:25d'ultra-droite, ils lui ont pris son portable,
30:27ils lui ont arraché son manteau,
30:29ils l'ont blessé, il a eu plusieurs jours d'ITT
30:31et donc effectivement il a fait appel
30:33et il est présumé innocent.
30:35Mais voilà donc une condamnation qu'on peut mettre en avant
30:37à l'encontre de Raphaël Arnault.
30:39Il a nié les faits, le seul problème c'est qu'il y avait
30:41de la vidéosurveillance et donc il a été reconnu
30:43grâce à la vidéosurveillance et son portable
30:45a borné sur les lieux de l'agression.
30:47Donc voilà.
30:49– C'est le chef de file de la Jeune Garde
30:51qui est un mouvement d'ultra-gauche
30:53très présent à Lyon
30:55mais ce jeune garçon
30:57n'a décidé d'être parachuté à Avignon.
30:59Est-ce qu'il peut gagner en fait ?
31:01Est-ce qu'il leur pose une question ?
31:03– Non c'est assez difficile mais cela dit
31:05Manuel Bompard a dit, ce n'est pas parce qu'il est fiché S
31:07qu'on va l'interdire s'il est élu
31:09de l'Assemblée Nationale.
31:11– S'il est fiché S c'est parce que c'est un enfant de coeur.
31:13– Et les condamnations n'empêchent pas non plus
31:15les investisseurs puisque
31:17Adrien Quatennens était également investi.
31:19– Oui mais il a décidé de se référer.
31:21– Oui mais il était investi.
31:23– Il a d'abord été investi.
31:25– Qu'une condamnation n'entraîne pas
31:27t'as été condamné, t'as pu ranger ta peine
31:29ça dépend pourquoi.
31:31Le fait qu'une condamnation
31:33n'entraîne pas nécessairement le retrait
31:35ad vitam de la vie publique
31:37ça ne paraît pas en soi scandaleux.
31:39Simplement ce garçon, même s'il n'avait pas été condamné
31:41quand on voit son pédigré
31:43ce qu'il dit, on se dit qu'à côté
31:45Boyard aura l'air d'un…
31:47– C'est intéressant d'avoir
31:49Louis Boyard, Raphaël Arnaud
31:51au milieu François Hollande.
31:53– C'est des profils différents.
31:55– C'est lui qui le dit.
31:57– En tous les cas pour Louis Boyard
31:59c'est lui qui l'avouait j'ai ciré l'anonymat.
32:01– Parlons de Némésis
32:03à présent parce que ce qui s'est passé
32:05hier, place de la République
32:07et l'agression de militants
32:09et de militantes du collectif
32:11Némésis c'est une honte.
32:13Pourquoi c'est une honte ? Parce que ces gens ont été
32:15frappés sous le regard bienveillant
32:17de nombreux manifestants
32:19présents, que vous avez la présidente
32:21de la CGT
32:23qui a salué cette action
32:25qui a été violente
32:27et donc je ne sais pas
32:29où est-ce que ça va aller
32:31et à quel point.
32:33Une troisième honte c'est l'indifférence
32:35médiatique, c'est-à-dire que
32:37normalement
32:39Alice Cordier qui représente
32:41Némésis aurait dû faire la tournée
32:43des plateaux pour raconter ce qu'elle a vécu.
32:45Il s'avère que ça n'a pas été le cas
32:47ou très peu. Voyez le sujet.
32:49– Le collectif Némésis
32:51s'est invité hier dans une
32:53manifestation anti-Rassemblement National
32:55Place de la République
32:57munie de pancartes sur lesquelles étaient inscrits
32:59notamment « Voter pour le Front populaire »
33:01« C'est voter pour Mathilde Panot
33:03convoquée pour apologie du terrorisme »
33:05ou encore « C'est voter pour Mélenchon
33:07condamné pour rébellion et provocation ».
33:09Et c'est à ce moment-là
33:11que certains manifestants les ont violemment
33:13pris à partie.
33:15La directrice
33:17de Némésis, Alice Cordier, a dénoncé
33:19cette violence sur CNews.
33:21– On a été violentés d'une façon
33:23sans précédent,
33:25vraiment sans précédent, dans le cadre
33:27de cette manifestation. Et ce qui nous a
33:29le plus frappés, c'est que ce n'était pas uniquement des militants
33:31style Black Blocs, anti-fascistes.
33:33Ce qui semblait être des pères de famille,
33:35des hommes de tout âge, des jeunes filles
33:37qui se sont jetées sur nous avec une haine
33:39que je n'avais jamais vue avant.
33:41Une de nos activistes qui a été
33:43à l'hôpital parce qu'on avait peur d'un trouble,
33:45d'un traumatisme crânien
33:47qui a été frappé à la tête.
33:49On a des hommes de sécu
33:51qui ont dû se faire recoudre,
33:53parce qu'ils ont été lynchés au sol.
33:55– Depuis la scène Sophie Binet,
33:57la secrétaire générale de la CGT assiste à ces violences.
33:59– Non pas Sarane !
34:01– Non pas Sarane !
34:03– Bravo à toutes et tous
34:05pour avoir résisté à cette attaque fasciste
34:07du collectif Némésis.
34:09– Le collectif Némésis a annoncé
34:11vouloir déposer plainte.
34:13– Je trouve que cette déclaration
34:15de Sophie Binet est une tristesse.
34:17– C'est extraordinaire parce que
34:19c'est du Orwell en fait,
34:21c'est-à-dire qu'ils n'ont même pas eu peur,
34:23à 1000 ou à 2000 contre 10,
34:25ils sont vraiment des héros, ils n'ont pas eu peur.
34:27Ce qu'on a vu là, c'est une scène
34:29évidemment on n'est pas dans un régime fasciste,
34:31mais c'est une scène
34:33où il y a des pulsions fascistes,
34:35une meute lâcheuse,
34:37une foule qui se met à 100 et à 1000 contre 1.
34:39Et on est complètement dans Orwell,
34:41c'est-à-dire que maintenant
34:43la lâcheté c'est le courage.
34:45– On voit aussi l'arnaque de cette gauche-là,
34:47cette gauche qui prétend défendre la démocratie
34:49et qui la remet en cause
34:51quand les résultats électoraux
34:53ne lui plaisent pas.
34:55Et même de manière générale,
34:57regardez ces fonctionnaires
34:59qui nous racontent qu'en cas de victoire
35:01du RN, ils n'appliqueront pas les décisions.
35:03C'est-à-dire que ces gens ne sont pas
35:05au service de l'État, ils sont au service d'une idéologie.
35:07Et même moi j'ai beaucoup de respect
35:09pour tous ces militants du RN,
35:11de reconquêtes, des républicains
35:13qui parfois subissent le harcèlement
35:15au travail par cette gauche sectaire,
35:17par cette gauche acrimonieuse
35:19qui n'hésite pas à frapper
35:21quand il faut frapper, parce qu'il faut frapper,
35:23il faut humilier le camp du mal.
35:25C'est ça le gauchisme.
35:27– Ils n'étaient pas en terrain ami lorsqu'ils ont fait cette opération,
35:29puisque c'était place de la République
35:31pour une mobilisation pour le Front populaire.
35:33J'ai d'ailleurs vu que sur les réseaux
35:35il se félicitait d'avoir 30 000 personnes place de la République.
35:37La préfecture en avait vu
35:393500.
35:41– Et c'est vrai qu'on a entendu une petite musique,
35:43quelque part c'est bien fait pour elles,
35:45parce qu'elles n'avaient pas qu'à être là
35:47et elles sont allées en terrain hostile.
35:49Moi ça m'a rappelé vraiment une scène que j'avais vécue,
35:51ça m'a rappelé quand les militants d'SOS Racisme
35:53sont allés déployer une banderole
35:55au premier meeting d'Éric Zemmour à Villepinte.
35:57Et ces militants ont été lynchés par un confuscule d'extrême droite
35:59qui s'appelle les Zouaves.
36:01Ça a été très violent, il y a eu une jeune femme
36:03qui a ressorti le visage en sang.
36:05Le lendemain qu'est-ce qu'on a eu ?
36:07On a eu des retiens à ces militants
36:09et de condamnations très dures.
36:11Et là, alors que le lynchage était encore en cours,
36:13on a Sophie Binet qui commence
36:15à faire des chants antifascistes,
36:17à applaudir et qui félicite
36:19ce qui a été fait à ces jeunes femmes.
36:21Donc là, on a un cas chimiquement pur
36:23de deux poids, deux mesures.
36:25– J'ai le souvenir que tous les représentants
36:27de SOS Racisme ont fait,
36:29après cette altercation
36:31ou agression,
36:33la tournée des plateaux.
36:35Pour Alice Cordier, elle n'a été vue nulle part
36:37si ce n'est chez Cyril Hanouna
36:39avec Jean Gauthier cet après-midi
36:41sur Europe 1 ou sur CNews.
36:43Et ensuite on parle du Rassemblement national.
36:45– Avec Lyon précédemment
36:47et puis là, on est véritablement
36:49dans le face-à-face que décrivait,
36:51et il n'est pas seulement dans les banlieues, etc.
36:53– Complètement.
36:55– L'ancien ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb,
36:57dans la ville de Lyon, il y a ce face-à-face.
36:59S'il avait été un tout petit peu plus honnête,
37:01l'actuelle maire de Lyon, il aurait dit
37:03qu'il faut des renforts de police
37:05contre les manifestants d'ultra-droite
37:07et d'extrême-gauche.
37:09Et là, c'est la même chose, on est face-à-face
37:11– On a parlé, on a parlé.
37:13– C'est une pression faible.
37:15C'est exactement la même stratégie que par exemple
37:17la marche de Rome avec des gens qui
37:19forcent le roi d'Italie à donner le pouvoir
37:21à Mussolini.
37:23– La polémique sur la question
37:25de la binationalité.
37:27Alors c'est vrai que cette dernière journée
37:29n'a pas manqué de
37:31son lot de polémiques.
37:33À gauche comme à droite, je le disais tout à l'heure,
37:35et avec la question notamment de la binationalité.
37:37Il s'avère que Roger Chudeau, député
37:39RN, a été sèchement recadré
37:41aujourd'hui par
37:43la présidente du groupe à l'Assemblée,
37:45à savoir Marine Le Pen, également par
37:47Jordan Bardella,
37:49alors qu'il avait un poste
37:51de ministre de l'Éducation nationale
37:53et que c'était quasiment fait, c'est ça ?
37:55– C'est le monsieur éducation nationale du RN,
37:57il a été longtemps à l'UMP, il a été conseiller
37:59de François Fillon, il a été inspecteur,
38:01c'est lui qui a écrit tout le
38:03programme éducation du RN,
38:05il fait partie de ce qu'on appelle les HORAS,
38:07les conseillers de l'ombre de
38:09Marine Le Pen, donc le ministère de l'Éducation nationale
38:11lui revenait. Bon, il a perdu
38:13son ministère en quelques minutes
38:15avec un Skype sur
38:17BFM, parce qu'il a expliqué
38:19qu'il ne fallait pas qu'un ministre puisse être
38:21binational, en prenant l'exemple
38:23de Najat Vallaud-Belkacem, Franck Comarencaine,
38:25mais il ne s'arrête pas là, il va encore plus loin,
38:27il dit que c'est en raison
38:29de cette, je cite, double allégeance
38:31que Najat Vallaud-Belkacem
38:33a imposé, ce qu'elle n'a pas fait en plus,
38:35l'enseignement de l'arabe à l'école, donc
38:37Marine Le Pen l'a lâché
38:39ce matin, il y a un candidat
38:41du RN qui me confiait en off, c'était
38:43une exécution sommaire, en règle
38:45ce matin de Marine Le Pen, il n'est pas
38:47désinvesti pour autant, mais elle laissait
38:49entendre ce matin, la patronne du groupe RN
38:51à l'Assemblée, qu'il pourrait être mis en retrait
38:53du groupe et peut-être même du parti.
38:55En tous les cas,
38:57il a réagi sur les réseaux sociaux,
38:59Roger Chudeau, la position que j'ai exprimée au sujet
39:01de Mme Vallaud-Belkacem sur BFM TV est un avis
39:03strictement personnel et n'engage nullement
39:05le rassemblement national, il aurait
39:07pu avoir un avis sur le bilan
39:09de Najat Vallaud-Belkacem
39:11à l'éducation nationale,
39:13ça pouvait être intéressant, mais là c'est vrai que c'était
39:15une polémique qui n'a pas été
39:17du tout comprise.
39:19Son tweet ne veut strictement rien dire, évidemment.
39:21Son tweet lui a été dicté, donc il n'a pas eu le choix.
39:23Marine Le Pen n'est pas allée jusqu'au bout.
39:25Évidemment, parce que dans ces conditions,
39:27quand on veut montrer une certaine exemplarité,
39:29elle aurait pu le désinvestir.
39:31Mais il faut dire que cette histoire de binationalité
39:33a pourri une partie de la campagne du RN.
39:35Il faut dire que ça naît sur le plateau de
39:37Cyril Hanouna avec Sébastien Chenu qui dit
39:39oui, nous sommes pour supprimer la binationalité
39:41alors que Marine Le Pen avait renoncé
39:43à cette décision.
39:45Donc lui-même avait dû faire un tweet de mea culpa
39:47après son passage chez Cyril Hanouna.
39:49Et ça a pourri comme ça
39:51cette fin de campagne.
39:53Jordan Bardella a dû s'en justifier en début de semaine
39:55en conférence de presse.
39:57Ce qui m'intéresse quand même, c'est lorsqu'il y a
39:59ce genre de dérapage,
40:01vous avez une action
40:03rapide de l'état-major
40:05du Rassemblement National, et c'est ce que je disais
40:07tout à l'heure, lorsqu'il y a des dérapages
40:09des grands noms de la France
40:11insoumise comme Jean-Luc Mélenchon
40:13sur la police, la personne ne brouille pas.
40:15Oui, parce qu'ils ont désinvesti un candidat hier
40:17qui avait des propos homophobes et antisémites.
40:19M. Chudeau, c'est pas un grand...
40:21Ça devait être un ministre.
40:23Oui, ça devait être un...
40:25Vous savez où allait terminer ce candidat ?
40:27Sur le fond de la question.
40:29Et ensuite on termine sur un mauvais Chudeau.
40:31Mais tout à l'heure, on a croisé
40:33Philippe de Villiers qui me rappelait
40:35que Gérald Darmanin s'était un peu ému
40:37de la double nationalité de Benzema.
40:39Voilà.
40:41Et donc là, apparemment...
40:43Non mais ce que j'essaye juste de vous dire
40:45c'est qu'effectivement ça n'a pas fait scandale.
40:47Allez, il nous reste 4 minutes les amis.
40:49Et ça y est, c'est la dernière ligne droite.
40:51À partir de 23h59, interdiction de parler
40:53de ces élections.
40:55Du moins de parler des partis.
40:57On pourra parler de l'élection sans parler de l'élection.
40:59Là je vous dis, j'ai pris des doliprane.
41:01J'ai essayé de faire tout ce que je pouvais
41:03parce que je ne sais pas si on va y arriver.
41:05Je voudrais qu'on voit le sujet sur les indécis.
41:07Est-ce que les Français
41:09ont fait leur choix ?
41:11Parce que ça va être une élection quasi record.
41:13Vous avez 74% des sondés
41:15qui ont fait leur choix.
41:17Mais vous avez 26% qui considèrent
41:19qu'il peut encore changer.
41:21C'était un sondage de la semaine dernière.
41:23Je me souviens que pour les Européennes,
41:25certains avaient fait leur choix au moment d'aller voter.
41:27On va voir si ça peut basculer.
41:29Est-ce que vous avez fait votre choix,
41:31chers téléspectateurs ?
41:33Quel bulletin glissait dans l'urne ce dimanche ?
41:35Pour certains, le choix est clair.
41:37Vu le bordel qu'il y a en France,
41:39je sais ce que je vais voter.
41:41Tout à fait.
41:43J'ai même une certaine idée.
41:45C'est tout.
41:47Et même si pour certains,
41:49le choix reste encore flou,
41:51hors de question pour eux de ne pas aller voter.
41:53Ma décision n'est pas encore prise.
41:55Je sais que j'irai voter,
41:57mais ma décision n'est pas encore prise.
41:59J'ai encore besoin de quelques petits éléments.
42:01J'ai le temps jusqu'à dimanche.
42:03La dernière minute,
42:05on ne sait pas encore.
42:07Je voterai quand il arrive.
42:09Je pense que les gens ont l'air de se mobiliser.
42:11Je sais qu'il y avait énormément de procurations
42:13qui sont faites pour les gens.
42:15Moi, la première, j'en ai fait.
42:17Après, les gens,
42:19il y a un mécontentement général
42:21depuis quelques années.
42:23Je ne suis pas sûre
42:25que les gens réfléchissent bien
42:27à ce qu'ils vont faire.
42:29Pour ces élections législatives anticipées,
42:31plus de 2 millions de procurations
42:33ont déjà été enregistrées.
42:35Un chiffre deux fois plus élevé
42:37que lors du premier tour des législatives de 2022.
42:39Donc là, il y a une bascule.
42:412 millions de procurations.
42:43Énorme.
42:45Là, ça sera l'une des élections
42:47où les Français iront le plus voter.
42:49On était à peine à plus de 50%
42:51pour les Européennes
42:53il y a trois semaines.
42:55Les sondeurs ne donnent pas encore le score
42:57que je vais donner,
42:59mais quand vous leur parlez en off,
43:01ils disent que ça devrait flirter avec les 70%.
43:03Peut-être passer cette barre symbolique
43:05des 70% dimanche.
43:07Passer cette barre des 70% ?
43:09Vous devez commenter les JO.
43:11Passer cette barre des 70% ?
43:13Comment ?
43:15Une participation aussi importante,
43:17c'était la dissolution de 1997.
43:19J'ai un doute sur la décision.
43:21Je pense que beaucoup d'électeurs
43:23sont encore un peu indécis.
43:25Jusqu'à la dernière minute,
43:27ils peuvent changer.
43:29Quand vous discutez avec certains,
43:31par exemple,
43:33je n'arrive pas à...
43:35Détrompez-vous !
43:37Quel est le plus grand danger ?
43:39Détrompez-vous, mon cher Gauthier.
43:41Vous n'avez pas connu tout le monde.
43:43J'adore l'âge.
43:45J'ai connu certaines élections,
43:47certains scrutins,
43:49où il y avait de l'indécision.
43:51Il est mineur, il est inexpérimenté.
43:53Globalement, ces dernières années,
43:55les élections pour des présidentielles,
43:57c'est un tiers des gens qui se disent
43:59qu'ils se décident dans les 48 dernières années.
44:01L'actuel Premier ministre a 35 ans,
44:03ça n'a rien à voir avec l'âge.
44:05L'indécision est réelle dans le pays.
44:07Ça dépend de la configuration
44:09de chaque circonscription.
44:11Ça dépend aussi des anticipations
44:13que les gens font.
44:15Il y a à peu près la moitié des électeurs
44:17qui disent qu'ils votent
44:19un peu plus que les autres.
44:21L'indécision a dû baisser
44:23par rapport à d'autres élections.
44:25Et l'autre moitié des électeurs
44:27qui disent qu'ils votent
44:29par rapport à l'anticipation
44:31et le calcul qu'ils font,
44:33ils peuvent bouger.
44:35Ils regardent le score des européennes
44:37et en fonction de qui ils n'ont pas envie
44:39de voir au second tour, ils votent.
44:41C'est quasiment terminé.
44:43Je vais vous dire la vérité
44:45aux téléspectateurs.
44:47Sur les 30 dernières secondes,
44:49je ne vous ai absolument pas écouté.
44:51Je cherchais la dernière information.
44:53C'est l'image de fin que je voulais
44:55vous présenter.
44:57Si je ne la fais pas,
44:59c'est une histoire absolument magnifique.
45:01Ça se passe aux Etats-Unis.
45:03C'est du basket américain.
45:05La NBA, c'est le championnat américain.
45:07Et il s'avère que pour la première fois
45:09en NBA de l'histoire,
45:11un grand joueur, Lebron James,
45:13peut-être le plus grand de l'histoire,
45:15vous voyez cette image.
45:17Ça, c'était il y a quelques années
45:19puisque le petit garçon qui est dans ses bras,
45:21qui est son fils, va jouer avec lui
45:23l'année prochaine.
45:25C'est-à-dire que la longévité de Lebron James
45:27permet aujourd'hui de jouer avec son fils.
45:29Il a été drafté.
45:31Il a quel âge,
45:33Benjamin Lebron James ?
45:35Il a 39 ans.
45:37Et son fils, Anna, a 18 ans.
45:39Ce n'est pas l'heure de vous intéresser.
45:41Il y a la transmission que ça m'intéresse.
45:43C'est génial.
45:45Il a 20 ans, son fils.
45:47J'ai compris que vous,
45:49quand on fait des compliments sur la veste,
45:51là, vous êtes intéressé.
45:53Vous avez commencé pour les filles.
45:55Il n'y a plus personne.
45:57Merci à tous les cinq.
45:59C'est un plaisir d'être avec vous, comme chaque vendredi.
46:01Dimanche, vous pourrez
46:03recommencer à parler politique.
46:05Dimanche, à 40 heures.
46:09Là, ça fait 50 minutes,
46:11dimanche, qu'on peut décoder,
46:13décrypter tout ce qui se passe.
46:15Édition spéciale
46:17sur CNews.
46:19Soyez avec nous pour cette édition spéciale.
46:21Toutes les équipes de CNews sont mobilisées.
46:23Merci à tous. L'info se poursuit sur CNews.

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