• il y a 2 mois
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:0020h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04Chers téléspectateurs, vous ne voyez pas ce qui se passe hors antenne quelques minutes
00:07avant l'émission.
00:08Et souvent, on dit qu'il y a des invités qui arrivent en retard.
00:12Vous en avez l'habitude désormais, Jean-Sébastien Ferjou, c'est une règle, et toujours en
00:15retard.
00:16Mais il y en a certains qui arrivent vraiment, allez, 10, 20, 30 secondes avant l'antenne.
00:21Donc dites-moi par message si vous aimez ma prochaine mesure.
00:24Tout invité qui arrive à 30 secondes de l'antenne, il prend une pénalité de 5
00:29ou 10 minutes.
00:30Il ne rentre pas sur le plateau.
00:31Dites-moi si c'est une bonne idée.
00:32Jules Torres, vous faites partie des potentiels suspendus, Paul Melun, vous faites partie
00:40des potentiels suspendus.
00:41Tous les gens de gauche.
00:42Mais vous n'êtes pas leur professeur des éléments du droit, tous les gens de gauche.
00:45Alors, Véronique, vous êtes parfaite.
00:46Vous arrivez 10 minutes avant, on peut discuter, on peut échanger des thèmes, on peut parler
00:51un peu de tout et de rien.
00:52Thomas Bonnet, vous êtes formidable, bien évidemment, mais ça, c'est la panse CNews.
00:56Jules Torres, prenez exemple sur Thomas Bonnet, qui en plus d'être compétent est quelqu'un
01:04de respectueux.
01:05Jean-Sébastien Ferjou, je ne vous dis pas bonsoir, vous arrivez toujours en retard.
01:09Suspension ou pas, vous me dites par message, vous m'envoyez un message sur Twitter, oui
01:13pour la suspension de 5 minutes.
01:15Ah, on pourrait faire le QR code.
01:16Je ne crois pas que les téléspectateurs se passeraient de 5 minutes de Jules Torres
01:19ou de Paul Melun.
01:20Je pense qu'ils sont très attachés.
01:21Il y a un projet.
01:22Je suis passé chez ma coiffeuse.
01:23Non, mais vous avez un projet de moustache.
01:25Un tout petit, oui.
01:26Oui, oui, d'accord.
01:27Il faut faire attention avec les tout petites moustaches.
01:31Allez, le point sur l'information, c'est avec vous Isabelle Pivoulot.
01:35Chère Isabelle, rebonsoir.
01:36Rebonsoir, Elliot, bonsoir à tous.
01:38Notre objectif est de faire en sorte que les Français qui travaillent aient un salaire
01:42décent, a déclaré le nouveau ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.
01:47Antoine Armand a officiellement succédé à Bruno Le Maire.
01:49Il a par ailleurs salué l'action de son prédécesseur, resté 7 ans à Bercy.
01:55Les Républicains, c'est terminé pour Eric Ciotti.
01:57Révélation du Figaro à qui le député des Alpes-Maritimes s'est confié.
02:02Eric Ciotti quitte le parti et sa présidence car, selon lui, il ne sera plus possible
02:06de travailler avec ceux qui sont dans le gouvernement d'Emmanuel Macron.
02:09Les LR avaient tenté en vain de l'exclure depuis son alliance avec le RN aux législatives.
02:15L'élu a ensuite lancé fin août son propre parti, l'Union des Droites pour la République.
02:21Enfin, au Proche-Orient, l'armée israélienne l'assure.
02:24Plus de 100 projectiles ont été tirés depuis le Liban ce matin.
02:27Des centaines de milliers d'habitants se sont donc réfugiés dans des abris anti-aériens.
02:31Les autorités ont ordonné la fermeture des écoles dans le nord d'Israël.
02:36En réponse aux tirs du Hezbollah, Sahal a indiqué avoir mené de nouvelles frappes
02:40sur des cibles du mouvement islamiste dans le sud du Liban.
02:43Merci chère Isabelle pour le point sur l'information.
02:46Dans un instant, on va parler du gouvernement, bien sûr,
02:50avec une grande question pour ce gouvernement.
02:53On sait qu'il y a une opposition du côté du Nouveau Front Populaire qui veut censurer,
02:57qui le dit ouvertement, du Rassemblement National, qui menace également de censurer.
03:03Mais est-ce que finalement le principal opposant de Michel Barnier
03:07ne serait pas un certain Gabriel Attal ?
03:10Et pourquoi je vous dis ça, c'est qu'il a pris la parole devant les députés de son groupe
03:15et il met la pression sur Michel Barnier, sur plein de points.
03:17On le verra dans un instant, on en parle dans quelques minutes.
03:20Mais avant cela, la déclaration politique du jour, elle vient de Robert Ménard.
03:25Je le disais avant la publicité, non pas sur le gouvernement,
03:29mais en référence à probablement l'un des plus grands échecs de la Macronie,
03:33à savoir la politique migratoire.
03:36Et un point très précis, ce sont les obligations de quitter le territoire français.
03:39Rappelez-vous de cette affaire, l'année dernière, Robert Ménard, maire de Béziers,
03:44voit arriver dans sa mairie un homme qui souhaite se marier.
03:49Il est algérien et on apprend qu'il est sous OQTF,
03:52obligation de quitter le territoire français,
03:55et qu'il est connu des services de police et de justice.
03:58Robert Ménard dit, non, je ne vous marie pas, je ne vous marie pas.
04:02Et en disant non, il étend la loi, il risque une peine de prison.
04:07Il avait été entendu par la police pour cette affaire.
04:11Il était l'invité du grand rendez-vous ce matin.
04:13Ça dure deux minutes, mais c'est symbolique, symptomatique de notre faillite migratoire.
04:18Écoutez Robert Ménard, la question, elle est très simple.
04:21Où est-ce que vous en êtes dans cette affaire ?
04:23Est-ce que vous avez été finalement blanchi, en quelque sorte ?
04:27Robert Ménard.
04:29Je vais être poursuivi, j'ai été entendu et je vais être condamné.
04:33C'est quand même dingue, vous disiez sur le bon sens.
04:35Donc, ce n'est toujours pas réglé ?
04:36Ce ne sera pas réglé.
04:38J'ai fait quelque chose que je ne devrais pas faire légalement.
04:41Mais enfin, attendez, un type se présente, un monsieur se présente.
04:45Il arrive pour se marier.
04:47Moi, je ne vais pas les enculer.
04:48Il nous dit de lui-même qu'il a eu des problèmes avec la police,
04:54de vol et de vol avec violence,
04:56et qu'il est sous une obligation de quitter le territoire.
04:59Et il me demande de le marier.
05:00Mais qu'est-ce que vous faites, vous ?
05:01Vous dites non.
05:03Le mariage, c'est quoi ?
05:04Le mariage, c'est un acte légal.
05:07C'est un acte administratif qui a une valeur.
05:08En plus, c'est le meilleur moyen pour rendre encore plus compliqué
05:12le fait de l'expulser un jour.
05:14J'ai dit non.
05:14J'ai appelé le ministre de l'Intérieur.
05:17J'ai appelé le ministre de la Justice.
05:18J'ai appelé le préfet, le sous-préfet, en leur disant,
05:21mais attendez, il a une obligation de quitter le territoire.
05:24C'est obligation de quitter le territoire.
05:27Vous ne le trouvez pas, mais c'est facile.
05:28Mais qu'est-ce qu'on vous dit ?
05:29Qu'est-ce qu'ils vous répondent ?
05:30Ah mais non, monsieur le maire, vous ne pouvez pas.
05:32Le mariage, c'est un...
05:35Ça n'a pas...
05:36Dans la déclaration, pas la déclaration,
05:38la Convention européenne des droits de l'homme, c'est garanti.
05:41Vous pouvez vous opposer dans aucun cas à un mariage.
05:43C'est un droit humain, un droit...
05:45J'ai dit, mais vous foutez de moi.
05:46Je ne le marierai pas.
05:48Je ne le marierai pas.
05:49Alors, ils ont tous été, je me rappelle, les ministres et tout,
05:51je les ai eus, je leur ai parlé directement avec eux.
05:53Ils étaient tous catastrophés.
05:55Je dis, alors je vais moins être condamné
05:57parce qu'un type qui devrait être expulsé de ce pays
06:01est dans ce pays.
06:02Heureusement, je tombe sur un préfet après qu'il a foutu dehors.
06:05Ugmoutou, Saint Ugmoutou, c'est lui qui avait dit
06:08de gifler au lit, là, il l'a foutu dehors et tout ça.
06:11Mais enfin, c'est à tomber à l'envers.
06:12Je m'ai retrouvé devant un tribunal,
06:15un tribunal pour m'expliquer ça.
06:17Mais attendez, dans ma ville,
06:1890% des gens sont d'accord avec moi,
06:20même de gauche, de droite, personne ne comprend ça.
06:23Vous voyez ce que je veux dire ?
06:24Si on réglait des petits problèmes comme ça,
06:26des petits problèmes comme ça,
06:27c'est ça que les gens ne comprennent pas.
06:29Il y a, Jules Torres, tout dans sa déclaration
06:32et tout dans ce sujet-là.
06:34Il y a évidemment tout dans ce sujet-là.
06:37Mais ce qui est intéressant, c'est la fin.
06:40C'est-à-dire que cet Algérien, il a quand même été expulsé.
06:43Pourquoi ?
06:44Car Ugmoutou, le préfet dont il a parlé,
06:46Saint Ugmoutou, dit-il, chez Pierre de Villeneuve,
06:50avait pris le passeport de cet Algérien
06:53lors de sa détention dans un centre de rétention administrative.
06:56Ce qui n'arrive jamais.
06:57Normalement, on leur laisse leur papier.
06:59Là, ce passeport avait été confisqué.
07:02Et c'est la raison pour laquelle il n'y a pas eu besoin
07:04de laisser passer consulaire pour l'expulser.
07:07Et la raison pour laquelle il a ensuite expulsé.
07:09Il soit expulsé, c'est un fait.
07:11Mais l'autre fait, c'est que Robert Ménard,
07:14potentiellement demain, pourrait être condamné
07:17pour avoir dit non à un OQTF.
07:20Tu ne te marieras pas.
07:21Tu as une obligation de quitter le territoire français.
07:24Il faut que tu quittes ce territoire.
07:25Il faudra condamner alors l'État français.
07:26Eh bien, il faudra aussi...
07:27Il faudra condamner la préfecture de Léon.
07:29Non, mais c'est fascinant ce témoignage.
07:32Il y a tout dans ce sujet.
07:33Bruno Rotailleau, le ministre de l'Intérieur,
07:35qui va être très attentif sur les questions migratoires.
07:38S'il veut frapper fort, c'est typiquement sur ce sujet
07:41qu'il peut travailler.
07:43Mais pourquoi non ?
07:44Mais je ne vous parle pas de principe d'opportunité de le faire.
07:46Je vous parle de la capacité à le faire.
07:48Vous le disiez vous-même, c'est en application
07:50de la Convention européenne des droits de l'homme.
07:51Donc Michel Barnier ou Bruno Rotailleau,
07:53me semble-t-il, n'auront pas la possibilité
07:55d'aller renégocier les traités avec les 27 autres Etats membres.
07:58D'ailleurs, la Convention européenne des droits de l'homme,
08:00c'est encore une autre chose que l'Union européenne.
08:04Donc on laisse Robert Ménard dans cette situation-là ?
08:08Donc on ne peut rien faire ?
08:09Ce n'est pas ce que je suis en train de vous dire.
08:11Moi, je pense que Robert Ménard a bien fait d'attirer l'attention
08:13sur ce point-là.
08:14Je pense qu'il est aussi justifié, en quelque sorte,
08:16qu'il y ait une procédure judiciaire contre lui,
08:17même si j'espère que la condamnation sera symbolique.
08:20Pourquoi justifier ?
08:21Parce que pris dans l'autre sens,
08:22vous pourriez avoir des maires qui décideraient...
08:24Imaginez que demain, justement, Bruno Retailleau change
08:27X ou X lois et que vous avez des maires de gauche qui disent
08:29« Ah non, non, moi, ça ne me convient pas, je ne veux pas l'appliquer ».
08:31On ne peut pas rentrer dans un état de droit, dans une logique
08:34où des élus n'appliquent pas le droit de la République.
08:36Ils peuvent.
08:37Il faut changer le droit, je suis désolé pour le changer.
08:39Je suis d'accord avec vous, Elliot, mais c'est très bien.
08:41C'est pour ça que je vous disais symboliquement,
08:42c'est très bien que Robert Ménard ait fait ça,
08:44parce qu'au moins, ça provoque le débat public.
08:47Mais on ne peut pas faire comme si c'était légal.
08:49Ou alors, vous n'appelez plus ça une obligation de quitter le territoire.
08:55Vous changez la donne.
08:56Vous ne promettez pas 100% d'OQTF exécuté.
08:59C'est Emmanuel Macron.
09:01Vous dites « on est incapable de le faire ».
09:03Voilà, on peut faire au mieux 25, 30%.
09:05Et on est incapable d'en donner encore.
09:06Là où il y a un problème, me semble-t-il,
09:08ce n'est pas dans le cas de conscience du maire
09:10qui doit marier ou non quelqu'un.
09:12Et le problème, ce n'est pas la Convention européenne de l'homme.
09:14À mon sens, le problème, c'est que les OQTF ne soient pas appliqués
09:17et qu'il y ait effectivement un individu, a priori connu
09:19des services de police sous OQTF, qui ne soit pas parti.
09:23Si jamais les OQTF étaient exécutés dûment,
09:26nous n'aurions pas à nous poser ce type de questions
09:29et à se dire « tiens, est-ce que le maire doit décider
09:32de lui-même, de son propre chef, de marier ou de ne pas marier ? ».
09:35Le dysfonctionnement, il n'est pas au niveau de ce que doit faire
09:37ou de ce que ne doit pas faire le maire en termes de mariage.
09:39Le dysfonctionnement, il est dans notre politique migratoire.
09:41Et le fait, c'est qu'aujourd'hui, il y a beaucoup trop d'OQTF en France
09:44qui ne sont pas exécutés. C'est ça le sujet.
09:46Mais Véronique, le sujet, c'est que la conséquence, c'est quoi ?
09:48C'est que vous avez un maire qui refuse cette situation
09:51parce que, pour lui, et c'est bien normal,
09:53vous avez un individu étranger, condamné,
09:56qui est sous le coup d'une OQTF,
09:58et bien cet homme n'a plus rien à faire sur le territoire français.
10:01Non mais on est d'accord, mais je crois qu'il y a aussi un état d'esprit,
10:03c'est-à-dire que les lois sont faites de telle façon
10:05à ce que les gens qui n'ont rien à faire sur notre territoire
10:06se sentent en permanence protégés.
10:08Par exemple, quand vous n'avez rien à faire sur le territoire
10:10et qu'en plus la police vous court après,
10:12est-ce que vous avez envie de vous marier comme ça,
10:14tranquillement, à Béziers, sous le nez du maire ?
10:16Voilà, donc il y a aussi quand même quelque chose
10:18qui témoigne de la faiblesse de notre État
10:20et de l'autorité de l'État,
10:22dans tous les domaines d'ailleurs de la société,
10:24dans tous les domaines régaliens,
10:25et là Robert Ménard en fait les frais.
10:27Et là c'est Robert Ménard, c'est un maire, pardon,
10:29qui est le prochain gouvernement.
10:33C'est un maire qui est très courageux de toutes les informations.
10:36Il a été appelé ?
10:37Oui, ça fait un moment que Robert Ménard est appelé pour...
10:41Non, non, ça fait un moment que Robert Ménard est appelé au gouvernement.
10:43Oui, mais est-ce que Michel Barnier l'a appelé ?
10:44Non.
10:45Michel Barnier ne l'a pas appelé.
10:46Mais ce que je veux dire,
10:47c'est que c'est un maire qui est courageux.
10:48Il y a beaucoup de maires qui, à sa place,
10:50ont plouéré les ennemis.
10:51Évidemment, ça s'appelle courageux.
10:52Il y en a tous, ils ne feraient pas...
10:54Ça, c'est bien pour ça que je disais que la déclaration du week-end,
10:56pour moi, qui est liée à l'une des priorités des Français,
10:59c'est cette déclaration de Robert Ménard.
11:01Mais faisons-en un débat politique, encore une fois,
11:03nous ne sommes pas le bébé de l'État de droit avec l'eau du bain,
11:06des problèmes migratoires.
11:07Mais pardonnez-moi, la crise migratoire,
11:09les obligations de quitter le territoire français,
11:12on en parle depuis maintenant deux semaines.
11:13On peut résoudre tous ces problèmes-là
11:15sans sortir de l'État de droit.
11:16Mais ce n'est pas une question...
11:17Ce n'est pas une question de l'État de droit, pardonnez-moi.
11:20Aujourd'hui, vous avez un État de droit
11:22qui est utilisé par des gens qui sont hors la loi,
11:26au nom de l'État de droit.
11:27Mais merci Eric Pierre-Hume,
11:29si Eric Pierre-Hume, le maire de Grenoble,
11:31décide, lui, de ne pas appliquer...
11:32Non, mais j'ai bien compris,
11:33Paul Melun et Jean-Sébastien, on ne fait rien
11:35et on laisse Robert Ménard condamné.
11:38Autre sujet, et je le disais,
11:40autre sujet absolument passionnant,
11:42et là, on est dans une situation très compliquée
11:44pour ce gouvernement,
11:46c'est de savoir qui sont les opposants de Michel Barnier.
11:50Il y en a qui ne se cachent pas, absolument pas,
11:52le Nouveau Front Populaire, le Rassemblement National.
11:55Mais la question, c'est de savoir si dans cette boucle,
11:59on intègre ou non Gabriel Attal.
12:01Je réexplique, le fait majeur du jour,
12:03lié à ce gouvernement,
12:04ce ne sont pas les menaces de censure,
12:05ce sont non plus les passations de pouvoir.
12:08C'est la petite musique médiatico-militante
12:11depuis 72 heures,
12:13au sein du gouvernement, vous avez des homophobes.
12:16C'est ça qui est dit.
12:16Mais Caroline Dehasse, par exemple,
12:18elle a tweeté il y a 48 heures,
12:20Emmanuel Macron est en train de donner le pouvoir
12:22à des anti-IVG, des homophobes et des transphobes.
12:26Gabriel Attal, Elisabeth Borgniel, Brome-Fivet,
12:28ne laissez pas faire ça.
12:29En ciblant des ministres.
12:31En ciblant des ministres.
12:32Bruno Retailleau, Othmane Nassrou,
12:34Patrick Ezel, Annie Gennevard, Laurence Garnier.
12:36Là, on est dans la forme la plus radicale,
12:38la plus diffamante.
12:39On est bien d'accord.
12:40L'autre pan, il peut être politique.
12:42Du côté de la Macronie,
12:44on pourrait condamner d'ailleurs ces propos
12:45de madame Caroline Dehasse.
12:47Bien sûr.
12:47On pourrait dire c'est un scandale ce qu'elle dit.
12:49C'est du chantage.
12:49C'est du chantage, bien sûr.
12:51On pourrait dire ça.
12:52Ce n'est pas la petite musique qui est en train d'être ministre.
12:54Puisque Gabriel Attal,
12:55expliquez-nous Thomas Bonnet ce qui s'est passé.
12:57Il a parlé avec les députés de son groupe aujourd'hui,
13:00c'est ça ?
13:00Il a adressé un message aux députés du groupe
13:03Ensemble pour la République,
13:03dont il est maintenant le président.
13:05Un message qui a circulé ensuite dans la presse.
13:07C'est dont nous avons la teneur.
13:09Dans ce message, Gabriel Attal rappelle
13:10qu'ils soutiennent le gouvernement,
13:12mais que rien n'est dû.
13:13Ils sont libres de leurs actions.
13:14Et il revient précisément sur les sujets sociétaux
13:17dont vous parliez avec ces fameuses citations
13:19qu'on voit à l'écran.
13:20Il parle donc de certains ministres
13:21issus des rangs des Républicains
13:23qui se sont opposés ces derniers mois
13:26à la constitutionnalisation de l'IVG.
13:27Ça n'a rien à voir avec le fait de s'opposer à l'IVG.
13:30Absolument.
13:30Ou même avec l'interdiction des thérapies de conversion.
13:33Et voilà ce qu'il dit.
13:34Vous imaginez bien combien cela me heurte personnellement
13:37et combien cela nous heurte dans notre identité politique.
13:40Mais ce sont eux qui s'assoient sur leurs funestes projets,
13:43pas nous.
13:44Je demanderais au Premier ministre,
13:46et c'est ça la clé,
13:47d'affirmer clairement dans sa déclaration de politique générale
13:50qu'il n'y aura pas de retour en arrière sur la PMA,
13:53le droit à l'IVG, les droits LGBT.
13:56Mais c'est incroyable Véronique Jacquier.
13:58Véronique Jacquier, d'abord.
13:59Il se croit encore à Matignon, j'imagine, Gabriel Attal.
14:02C'est absolument scandaleux la posture qu'il adopte là.
14:06Alors oui, effectivement,
14:07il veut être le principal opposant à Michel Barnier,
14:10quelque part en le ringardisant
14:11comme si c'était un vieux conservateur
14:13de par les choix qu'il avait fait avec certains au gouvernement.
14:16C'est pas mal.
14:17Ce qui n'est pas mal d'être un vieux conservateur.
14:20Parce que ce n'est bien pas, en tout cas, le problème.
14:23Écoutez, je vous annonce, il lui a répondu à l'instant.
14:25Il lui a répondu à l'instant.
14:27Il n'y a pas d'ambiguïté.
14:28Il n'y a aucune ambiguïté,
14:30s'agissant des grandes lois de progrès social ou sociétal.
14:33Donc, en fait, vous avez un Gabriel Attal qui tente de créer,
14:37excusez-moi quand il dit, sur la PMA, le droit à l'illégitimité.
14:40Il fixe l'agenda, c'est un mélange de paranoïa et d'illégitimisme.
14:43Non, il met un coup de pression, il met une pression.
14:47Et ce n'est pas complètement illégitime, puisque je ne pense pas.
14:49Parce que la ligne initiale du macronisme,
14:52c'est le progressisme social sur les questions de droit LGBT,
14:56sur les questions sociétales,
14:58sur les questions d'IVG, etc.
15:00Sur les questions de féminisme et autres.
15:01Et aujourd'hui, effectivement, on peut comprendre que chez certains militants
15:05de la première heure du macronisme aujourd'hui député,
15:08voir arriver l'équipe qui était à la manif pour Tous Avant,
15:11ça leur fait quand même un sacré seum.
15:13Mais ça fait deux, c'est pas leur ligne initiale.
15:15Je ne dis pas que c'est normal.
15:16Est-ce que ça fait deux députés ?
15:17Non, mais alors après, je peux vous répondre là-dessus si vous voulez.
15:19Ce n'est pas le même sujet.
15:20Si, évidemment que c'est le même sujet.
15:22Attendez, attendez, c'est très important,
15:23puisque lui souhaite que dans la déclaration de politique générale,
15:27il n'y ait pas de retour en arrière sur la PMA, le droit à l'IVG.
15:29Il ne parle pas de la constitutionnalisation.
15:31Il parle du droit à l'IVG et des droits LGBT.
15:34Mais il n'y en aura jamais eu.
15:35Mais attendez, excusez-moi, mais qu'il soit clair.
15:36Il sous-entend le fait que le gouvernement après
15:37aurait pu revenir sur le droit à l'IVG.
15:38C'est juste, Éliott, c'était exactement le même piège
15:40avec la constitutionnalisation de l'IVG.
15:42Cette stratégie a été montée de toutes pièces
15:45pour pouvoir suggérer que ceux qui auraient des doutes,
15:48alors que ça ne change rien, ça ne protège pas de toute façon l'IVG,
15:50parce que ça garantit juste le fait qu'il y ait une possibilité à l'IVG.
15:54En France, on pourrait très bien imaginer qu'une loi simple revienne sur l'IVG,
15:57ce que je pense que personne ne souhaite en France.
16:00Mais c'était une stratégie, c'était une pure stratégie
16:03pour pointer du doigt les conservateurs.
16:04Il y a beaucoup de gens qui s'en remettent en piège.
16:05Il faut qu'il soit clair, Gabriel Attal.
16:07S'il considère que dans ce gouvernement,
16:11il y a potentiellement des gens qui reviendraient sur le droit à l'IVG,
16:15sur le droit d'Égypte.
16:16Alors, à ce moment-là, qu'est-ce que font ces bras droits dans ce gouvernement ?
16:20Qu'est-ce qu'ils font dans ce gouvernement ?
16:21Ils vont être les cailloux dans la chaussure du gouvernement.
16:24Les soi-disant ministres homophobes, où est-ce qu'ils sont ?
16:27Dans quels ministères sont-ils ?
16:28À l'intérieur, à l'agriculture, à l'enseignement supérieur, aux Outre-mer.
16:33Est-ce que c'est des ministères qui peuvent remettre en cause la constitution de l'IVG ?
16:36Non. Gabriel Attal, ce qu'il fait, c'est pitoyable.
16:39C'est un coup bas.
16:40C'est le premier coup bas du gouvernement Barnier.
16:42C'est un coup bas médiatique pour annihiler le gouvernement de Michel Barnier.
16:48C'est la simple réalité.
16:49Il y a un objectif politique très clair qui est une évidence,
16:52mais qu'on doit rappeler, depuis la dissolution,
16:54Gabriel Attal a une ambition, c'est de se venger d'Emmanuel Macron.
16:58Il espère incarner le centre-gauche.
17:00Il espère essayer de rassembler autour de lui les socialistes déçus.
17:05C'est le premier marqueur politique avec cette déclaration.
17:09On pourrait inverser la posture.
17:13C'est-à-dire, je disais dans la presse britannique cette semaine,
17:17dans le Télégraphe, qu'il y a eu un élève qui a obtenu de l'administration britannique
17:21le fait de ne plus être connu comme un garçon, ni comme une fée, ni comme un nom binaire,
17:26mais comme, figurez-vous, tenez-vous bien, comme un loup.
17:29Oui, comme un loup.
17:30Donc il a obtenu, comme d'autres avant lui au Royaume-Uni,
17:32ont obtenu le droit d'être connu comme des ours ou comme des chats.
17:36Donc si on peut inverser la posture, c'est-à-dire,
17:38est-ce que Gabriel Attal est tellement progressiste sociétalement ?
17:42Considère-t-il que les individus ont tellement le choix de s'affranchir
17:45de toutes les règles de la vie en commun qu'ils voudraient aller plus loin ?
17:48Est-ce que Gabriel Attal est en train de jouer et penser à son propre intérêt
18:01en se disant qu'il faut freiner le gouvernement Barnier ?
18:05Parce que moi, mon objectif, c'est 2027 ou peut-être avant.
18:08Il faisait la une du point cette semaine avec en titre,
18:10lui qui l'a choisi, c'était Succession.
18:12Voilà, c'est clair.
18:14Il veut intégrer le logiciel macroniste progressiste pour 2027.
18:18Ça, on l'a bien compris, on a bien compris sa stratégie.
18:21Mais je crois que quand même, au-delà de ça,
18:23ça soulève une question quand même qui est très inquiétante.
18:26Un ancien Premier ministre qui fait une chasse à l'homme,
18:29de la sorte, par rapport à certains membres de gouvernement,
18:31en les attaquant sur ses convictions.
18:33Mais on n'est plus en démocratie.
18:35On a quand même le droit de ne pas penser comme M. Gabriel Attal.
18:38Je trouve ça absolument hallucinant.
18:40Non, je suis le seul peut-être parmi vous à considérer,
18:42qu'on soit d'accord ou pas, encore une fois,
18:44que les questions qu'on traite là, IVG, PMA, LGBT, etc.,
18:48étaient consubstantielles de ce qu'était le macronisme initial
18:51et que ce n'est pas un déni de démocratie très scandaleux
18:53que le chef de la majorité macroniste,
18:55en l'occurrence, Gabriel Attal, dise,
18:56attention, voilà quelles sont les lignes rouges de notre mouvement.
18:59Laissez-le terminer, laissez-le terminer.
19:02Donc là-dessus, oui.
19:03Après, sur l'analyse politique qui a été formulée par Thomas et par Jules,
19:06là, c'est vrai qu'effectivement, il y a chez Gabriel Attal
19:08la stratégie du coup de pression vis-à-vis de Michel Barnier
19:11et qui joue son agenda politique personnel.
19:12Paul, pardonnez-moi, est-ce qu'à un seul moment,
19:16vous avez entendu Bruno Retailleau ou Michel Barnier dire
19:19il faut revenir sur le droit à l'IVG ?
19:21Bien sûr que non.
19:22Alors pourquoi Gabriel Attal demande à ce que Michel Barnier,
19:28dans sa déclaration de politique générale,
19:31ne fasse pas de retour en arrière sur la PMA,
19:33le droit à l'IVG, je le rappelle, et non la constitutionnalisation ?
19:38C'est sa façon à lui de marquer sa différence
19:40avec ce gouvernement qu'il juge conservateur.
19:42Mais c'est au-delà de ça, Paul.
19:44C'est au-delà de ça.
19:46Et qu'auprès de ces électeurs,
19:48ce que veut signifier Gabriel Attal,
19:50auprès des bases macronistes, auprès du parti,
19:52c'est de dire, eh bien moi, je serai toujours le défenseur
19:54de nos thèses du début face aux conservateurs.
19:57Je ne dis pas que c'est bien ou mal, je dis que c'est sa stratégie.
19:59C'est toujours la même stratégie, regardez,
20:01parce que quand on ne dit pas conservateur, on dit très droitier
20:03ou alors ultra libéral, c'est-à-dire que la gauche a toujours des mots
20:06pour disqualifier par principe les gens qui ne pensent pas comme elle.
20:09C'est pour les disqualifier, ce n'est pas parce qu'il est inquiet.
20:11De toute façon, il n'y a pas de majorité.
20:13Quand bien même il leur passerait l'idée folle
20:15de vouloir revenir sur les droits en question,
20:17ce qui n'est absolument pas le cas,
20:19de toute façon, c'est juste pour les disqualifier.
20:21Vous voyez ?
20:23Mais quelle est l'utilité de faire semblant
20:25de croire à ces accusations-là
20:27qui relèvent d'un mélange de cynisme et de paranoïa ?
20:29Ça n'existe pas.
20:31Moi, je vais vous dire, en tous les cas...
20:33La France a d'autres problèmes.
20:35Mais attendez,
20:37défendre les droits des LGBT,
20:39c'est une priorité.
20:41Mais attendez, la réponse...
20:43C'est une urgence, vous les mettez
20:45sur toutes les échelles des priorités.
20:47Bien sûr que si, mais en revanche,
20:49ce qui est très intéressant,
20:51c'est qu'à plusieurs reprises,
20:53certains ont tenté de créer une polémique
20:55avec Michel Barnier,
20:57et il a toujours su les contourner
20:59avec beaucoup de calme.
21:01Je prends l'exemple des impôts.
21:03Je prends l'exemple, rappelez-vous, de la première déclaration
21:05où on le met sous surveillance.
21:07Et la réponse de Michel Barnier, c'était quoi ?
21:09Évidemment, je suis sous la surveillance de tous les Français.
21:11Là, il aurait très bien pu dire
21:13mais pour qui se prend Gabriel Attal ?
21:15Gabriel Attal est désormais député.
21:17Il n'est plus Premier ministre.
21:19Son discours, il nous a endormis
21:21pour son discours de passation de pouvoir.
21:23Peut-être qu'il est un peu vexé de ce que je lui ai répondu.
21:25Il n'est pas du tout dans cette confrontation-là.
21:27Il répond, il n'y a aucune ambiguïté.
21:29Il n'y a pas de conflit.
21:31Il n'a pas porté réaction à Gabriel Attal.
21:33C'est ça, la méthode Barnier.
21:35Circuler, il n'y a rien à voir.
21:37Ça donne le sentiment qu'ils ne jouent pas dans la même cour.
21:39Peut-être.
21:41Et je peux vous dire qu'il y en a un qui va gagner des points
21:43et peut-être un autre qui va en perdre.
21:45Beaucoup.
21:47Là, c'est un homme qui répond calmement, sereinement
21:49et qui dit, écoutez, on avance.
21:51Bien évidemment qu'il y a des lois qui ont été votées.
21:53Je ne vois pas pourquoi on revient.
21:55D'autant qu'en matière d'homophobie, rappelons-le,
21:57quand on regarde la nature des agressions dans le pays
21:59et il y a de plus en plus d'agressions violentes,
22:01on peut se poser la question de qui sont les agresseurs.
22:03Je doute qu'ils viennent de la Haute-Savoie
22:05et que ce soit des camarades de Michel Barnier.
22:07La publicité, revenons dans un instant.
22:09Voilà ce qu'on pouvait dire
22:11sur ces tensions
22:13entre Gabriel Attal
22:15et Michel Barnier.
22:17On a d'autres sujets dans un instant.
22:19Très politique, bien sûr.
22:25Un peu moins de 20h30 sur CNews.
22:27On poursuit l'heure des pros de Jean-Sébastien Ferjou,
22:29Paul Melun, Thomas Bonnet et Jules Torres.
22:31Michel Barnier
22:33était l'invité du 20h de France 2.
22:35Il a éteint
22:37la polémique, du moins le coup de pression
22:39Gabriel Attal qui lui demandait
22:41clairement dans sa déclaration
22:43de politique générale qu'il n'y aurait pas de retour
22:45en arrière sur la PMA, le droit à l'IVG,
22:47les droits LGBT parce qu'il y avait
22:49une petite musique médiatico-militante
22:51ces dernières heures
22:53comme quoi dans le gouvernement
22:55il y avait potentiellement
22:57des ministres homophobes.
22:59Ça a été des accusations très lourdes portées
23:01notamment par Caroline Dehasse.
23:03Il n'y a aucune ambiguïté s'agissant de grandes lois
23:05de progrès social ou sociétal
23:07fermer le banc.
23:09En revanche, c'est très intéressant parce que
23:11beaucoup se gosent en disant que c'est un gouvernement
23:13de droite, voire de droite extrême.
23:15On en parlera dans quelques instants.
23:17C'est quand même particulier puisqu'il a
23:19affirmé qu'il n'augmenterait pas
23:21les impôts pour les plus modestes,
23:23pour l'ensemble des Français.
23:25Les plus riches doivent prendre part à l'effort
23:27de celui arrêté. Je ne vais pas lourdir
23:29encore l'impôt sur l'ensemble des Français.
23:31Mais les plus riches, oui, si je comprends bien.
23:33Il y a une suite dans cette
23:35déclaration, si je ne m'abuse,
23:37je pense qu'on va la découvrir.
23:39On la découvrira dans un instant.
23:41Ça veut dire quoi ? Augmenter les impôts
23:43pour les plus riches ? C'est pas très droite.
23:45À partir de quand est-on riche ?
23:47Quel niveau de revenu ?
23:49Est-ce que c'est 4000 euros comme le suggérait
23:51François Hollande ?
23:53Est-ce que c'est peut-être le retour
23:55de l'impôt sur la fortune ?
23:57Il y a déjà un niveau,
23:59mais il y a encore sur la fortune.
24:01Il me semble qu'un discours de droite audible
24:03et surtout un discours de droite qui dirait
24:05la situation est pire.
24:07La semaine dernière, Michel Barnier
24:09a rappelé qu'il découvrait que la situation
24:11budgétaire était pire que ce qu'il imaginait.
24:13Cela dit, c'est un grand classique. Beaucoup des gens
24:15qui arrivent au pouvoir disent ça.
24:17Mais ça aurait du sens surtout en disant
24:19peut-être qu'il faudra des efforts dans la mesure
24:21où ça s'intègre dans une trajectoire de redressement.
24:23Je suis sûr, d'ailleurs, les riches,
24:25en général, ils ne sont pas riches totalement
24:27par hasard, mais parce qu'ils savent compter
24:29bien souvent. Et quand on sait compter,
24:31on sait très bien que oui, il faudra payer plus d'impôts.
24:33Très vraisemblablement.
24:35Les gens pourraient l'accepter si ça s'inscrit
24:37dans une trajectoire qui a du sens et qu'on arrête
24:39d'avoir un budget de l'État qui ne ressemble à rien
24:41avec des dépenses qui vont dans tous les sens
24:43et qui ne permettent même pas aux services publics
24:45de fonctionner correctement.
24:47Ce gouvernement, il est de droite, mais il n'est pas là pour plaire à la droite.
24:49Ce n'est pas dans une campagne électorale.
24:51Ce gouvernement, il est là pour, non pas plaire,
24:53mais pour éviter de déplaire au Rassemblement national.
24:55Parce qu'elle est là, la vérité du débat.
24:57Est-ce que le Rassemblement national
24:59a un programme économique de gauche ?
25:01Mais Michel Barnier l'avait dit
25:03quand il parle de justice fiscale
25:05dans son premier 20e an de TF1.
25:07Ce ne sont pas des mots de droite.
25:09Ça dépend de quelle droite.
25:11La justice fiscale peut être un principe de droite.
25:13Les marqueurs politiques
25:15posés par Michel Barnier depuis qu'il a été nommé
25:17à Matignon, ce sont peu ou prou
25:19les marqueurs politiques du Rassemblement national.
25:21À quelques exceptions près, il a un discours
25:23qui pourrait être celui de Marine Le Pen.
25:25Dans les actes, on le verra.
25:27Ça pourrait être celui de Xavier Bertrand.
25:29Non, ça peut être le discours
25:31de Jean-Yves Le Pen.
25:33Dans un pays
25:35avec autant de contributions,
25:37on est champion du monde.
25:39C'est pour ça que je vous dis,
25:41il faut que ce soit adossé une stratégie
25:43de redressement crédible des finances publiques.
25:45On est les champions du monde
25:47de l'impôt, mais on est aussi des champions
25:49du monde de l'État-providence.
25:51Techniquement, nos services publics
25:53étaient parmi les meilleurs du monde.
25:55Deuxièmement, il existe une droite sociale...
25:57Ils étaient parmi les meilleurs du monde.
25:59Oui, malheureusement, et je le déplore.
26:01Ça passera aussi par de l'investissement
26:03pour qu'ils soient bons, nos services publics.
26:05Ensuite, il existe une droite sociale
26:07redistributive, gaulliste.
26:09Cette droite est intéressante et populaire
26:11auprès des Français.
26:13Nous disons souvent sur nos plateaux
26:15et nous avons raison de le dire que
26:17la lutte contre l'immigration illégale
26:19est un sujet qui fait consensus chez les Français.
26:21C'est un peu pareil avec la redistribution sociale
26:23ou avec la taxation sur les très riches.
26:25Si vous proposez aux Français
26:27une taxation sur les super profits,
26:29je peux vous garantir que vous aurez 80%
26:31des Français avec vous.
26:33Il aime sur les patrimoines les plus élevés.
26:35Il est plutôt du côté de la souveraineté populaire.
26:37Je trouve, pardonnez-moi,
26:39qu'il enfonce des portes ouvertes.
26:41Il ne peut pas dire autre chose que ce qu'il dit
26:43parce qu'il faut qu'il fasse
26:45quelques œillades aux électeurs
26:47du RN.
26:49Le NPF, ça leur plaît également.
26:51Maintenant, on n'est pas sur des sujets de fond
26:53sur la façon de redresser notre pays.
26:55L'envolée de la dette publique,
26:57on en est à 950 milliards
26:59sur 7 ans. C'est absolument énorme.
27:01C'est vertigineux.
27:03C'est bien gentil de dire qu'on va encore faire
27:05payer les riches, mais on a déjà plein de riches
27:07qui ont quitté la France et à la limite, notre pays
27:09de riches et de gens qui créent
27:11de la richesse. Voilà où on en est.
27:13Pour autant, il n'y a pas
27:15je supprime
27:17des fonctionnaires, je réduis le train
27:19de vie de l'État. Quelque chose d'un petit peu iconoclaste
27:21qui nous ferait dire qu'il est pour le coup
27:23vraiment de droite.
27:24Je précise que cette semaine, Gérald Darmanin
27:26avait alerté en disant, attention,
27:28pas de hausse des impôts.
27:30D'ailleurs, il y avait un sondage
27:32vendredi du Figaro,
27:34où vous avez 78% des Français,
27:36quels que soient les partis d'ailleurs,
27:38qui voyaient d'un très mauvais œil
27:40l'augmentation. Moi j'aimerais bien que Gérald Darmanin
27:42aille au bout de la logique, parce que s'il y a une
27:44crise de la dette, en plus la France
27:46a un poids suffisant au niveau de l'Union Européenne
27:48pour que ça soit bien plus grave que la Grèce.
27:50Ça veut dire que les taux d'intérêt augmenteront
27:52parce qu'il faudra que nous payons bien plus
27:54pour nous endetter. Ça veut dire que déjà, on ne fera
27:56qu'aggraver le problème et quand les taux d'intérêt augmentent,
27:58c'est tous les Français, ceux qui ont besoin
28:00d'emprunter, ceux qui ont besoin d'emprunter pour
28:02acheter une maison parce que justement, ils n'ont pas d'héritage
28:04ou qu'ils gagnent peut-être moins bien leur vie que Gérald Darmanin
28:06ou qu'ils n'ont pas de logement de fonction comme M. Darmanin,
28:08eux aussi, ils sont touchés. Donc c'est totalement
28:10absurde de tenir des discours de cet ordre-là
28:12qui sont hors-sol économiquement, parce que
28:14oui, on peut dire facialement, n'augmentons pas
28:16les impôts, mais il y a bien d'autres moyens
28:18que ça pèse sur les gens et sur les classes
28:20moyennes qu'en augmentant les impôts et surtout
28:22rappelons aussi que la France est un des pays
28:24qui redistribue le plus, où les
28:26inégalités sont le plus contenues
28:28et il faut arriver dans les 30% des Français
28:30les plus riches pour être contributeur net à l'État.
28:32Tous les autres reçoivent plus, les 70% des Français
28:34les moins favorisés, 70%
28:36reçoivent moins de l'État qu'ils n'y contribuent
28:38quand vous intégrez les services publics.
28:40Il y avait la première passation de pouvoir
28:42aujourd'hui, enfin c'est très intéressant
28:44quand même Michel Barnier qui se présente comme
28:46avec un gouvernement plus à droite que prévu
28:48il y en a même qui disent c'est la droite extrême
28:50on le verra dans un instant
28:52d'augmenter les impôts pour les droits sécuritaires.
28:54En revanche, il y avait la passation de pouvoir
28:56à Bercy, Bruno Le Maire
28:58qui a cité sa place à Antoine Armand
29:00qui a accordé
29:02sa première interview dans les colonnes du JDD
29:04Antoine Armand
29:06alors je ne sais pas si c'est de l'humour
29:08on va l'écouter parce qu'il a quand même dit
29:10je mesure la chance d'hériter
29:12d'un tel bilan, alors soit il est très drôle
29:14soit il est sur une autre planète
29:16on va l'écouter
29:18dans le sens où on ne peut pas faire pire peut-être
29:20écoutons-le pour savoir si c'était de l'humour
29:22on va l'écouter pour savoir si c'était de l'humour
29:24et alors là vraiment
29:26on sent que c'est un jeune talentueux et drôle
29:28soit on peut s'inquiéter
29:30un peu
29:32allez-y
29:34nous croyons au fond toujours
29:36dans cette idée à la fois audacieuse
29:38et nécessaire, cette idée initiée par
29:40le président de la république
29:42celle de transformer la France en dépassant
29:44les clivages
29:46et face à de telles réussites, et j'aurais pu
29:48en citer beaucoup d'autres
29:50je mesure la chance que j'ai d'hériter d'un tel bilan
29:52alors attendez c'est peut-être
29:54le bilan sur le fait que
29:56sur les mille milliards de dettes
29:58je mesure la chance
30:00parler du chômage
30:02ah peut-être
30:04bon en tous les cas
30:06faisons attention
30:08c'est vrai que sorti de son contexte
30:10c'est un peu cavalier
30:12je suis 100 fois d'accord avec vous
30:14la séquence fait 3 minutes 52
30:16c'est vrai qu'on avait une partie plus courte
30:18mais je suis surpris que David Lysnard ait réagi très rapidement
30:20le maire de Cannes qui dit
30:22rupture, on a dit qu'elle est tourdie
30:24que cela ne soit un sens aigu du second degré
30:26une sorte de plaisanterie ironique
30:28entre anciens de l'ENA
30:30qui se chambre
30:32j'ai regardé la passation et le mot rupture
30:34m'est revenu en tête tout le long de la passation
30:36c'est le mot qui a quand même été utilisé par Michel Barani
30:38ils ont passé l'intégralité de la passation
30:40à vanter le bilan de Bruno Le Maire et des ministres
30:42qui l'accompagnaient à Bercy
30:44sans envisager la moindre rupture
30:46la seule chose que j'ai décelé, qui a un peu changé
30:48de la part d'Antoine Armand, c'est qu'il a parlé de salaire décent
30:50peut-être pour l'augmentation du split
30:52c'était vraiment du Bruno Le Maire dans le texte
30:54ce que je vous propose, c'est que
30:56effectivement, comme la séquence était trop courte
30:58je dis en régie, on veut la séquence plus longue
31:00pour éviter de se faire un avis sur 10 secondes
31:02si il nous explique que le bilan
31:04de Bruno Le Maire est extraordinaire
31:06et qu'il mesure la chance
31:08qu'il a d'obtenir un tel bilan
31:10là, on va peut-être pouvoir débattre
31:12donc je vous propose qu'on avance
31:14dans le JDD, il dit
31:16qu'il se réjouit de la situation
31:18économique de la France, et il dit, je cite
31:20nous le devons à un cap clair économique
31:22tenu par Emmanuel Macron, Bruno Le Maire
31:24et sa majorité
31:26laissons sa chance au produit
31:28et on verra dans quelques minutes
31:30avançons
31:32justement sur cette gauche qui crie au scandale
31:34et il y a cette petite musique
31:36d'avoir un gouvernement
31:38peut-être de droite
31:40comme on ne l'a jamais vu dans l'histoire de la 5ème
31:42un gouvernement de droite
31:44extrême, proche du Rassemblement
31:46national, je vous propose un petit
31:48florillage de déclaration, c'était cet après-midi
31:50alors on va écouter
31:52Olivier Faure, monsieur Rousseau
31:54qui était au gouvernement précédent
31:56ancien ministre de la Santé, bien sûr, éphémère
31:58très éphémère
32:00je ne sais pas si c'est une grande réussite
32:02sa présence, on pourrait se poser la question
32:04on écoute ça
32:06on va voir là ce que c'est
32:08que la vraie droite, on a comme ministre
32:10de l'intérieur Bruno Retailleau
32:12un homme dont je ne conteste
32:14pas l'intelligence et la cohérence
32:16idéologiques mais qui dit qu'il y a des français
32:18de souches et des français
32:20de papier, les mots ont
32:22un sens, on est dans un
32:24gouvernement de droite qui fait plus semblant d'être
32:26ambidextre. On voit que ce gouvernement a été
32:28composé sous l'égide du Rassemblement
32:30national qui de fait aura un droit
32:32de vie ou de mort sur l'avenir
32:34de ce gouvernement. Ce gouvernement
32:36qui est le plus à droite de la 5ème
32:38vous vous rendez compte qu'on a là
32:40des femmes, des hommes qui
32:42ont expliqué, accepté
32:44le rapprochement idéologique avec le
32:46RN. Ils avaient
32:48dû rencontrer Charles Pascua mais
32:50c'est le grand cinéma et
32:52je vois bien qu'Olivier Faure maintenant est complètement
32:54matrixé comme on dit aujourd'hui par Jean-Luc Mélenchon
32:56puisque désormais tout ce qui est à la droite
32:58peut-être de Bernard Cazeneuve, voire Bernard Cazeneuve
33:00lui-même c'est d'extrême droite ou de droite
33:02c'est pas sérieux, le gouvernement le plus à droite de la 5ème
33:04République, non. Il faudrait qu'il fasse un peu
33:06d'autrement, c'est le gouvernement le plus affranchi
33:08c'est un téléspectateur qui nous regarde, matrixé
33:10ça veut dire, Jules aidez-moi
33:12Vous parlez l'anglais des jeunes, vous parlez le jeune
33:14Vous employez des mots
33:16Non, il est un peu colonisé
33:18intellectuellement par Jean-Luc Mélenchon
33:20On écoute les français au pied de Matignon
33:22vous savez c'était la journée du patrimoine donc on pouvait
33:24découvrir Matignon
33:26et on a attendu le micro, alors c'est pas un sondage
33:28mais est-ce que pour vous ce gouvernement
33:30il est un peu trop de droite ?
33:32Il n'y avait pas beaucoup de choix
33:34il n'y avait pas beaucoup de solutions
33:36il est effectivement à droite
33:38pour ce qui me
33:40concerne
33:42c'est moins mauvais que ce qu'il
33:44aurait pu être
33:46C'est un gouvernement plutôt classé à droite
33:48effectivement, à partir du moment où on n'a aucun ministre
33:50qui est issu du nouveau Front Populaire
33:52on peut qualifier ce gouvernement
33:54comme de droite
33:56Pas très à droite
33:58C'est une bonne chose, ça va renouveler un peu
34:00l'ancienne équipe
34:02Moi je considère qu'il n'est pas forcément trop à droite
34:04mais est-ce que ce sera le bon gouvernement pour la France ?
34:06Les semaines à venir nous le dirons mais je ne vois pas bien
34:08si on va pouvoir gouverner avec l'assemblée qu'on a
34:10Par rapport aux dernières élections
34:12qu'il y a eu, c'est bizarre d'avoir une majorité
34:14à gauche et un gouvernement qui est un peu plus à droite
34:16qu'à gauche
34:18ça je trouve ça un peu bizarre
34:20Il dit lors des dernières élections
34:22il y a eu une majorité à gauche
34:24Mais attendez, quand vous avez Libération, Le Monde
34:26tous les médias qui vous expliquent
34:28Les gens qui croient fondamentalement
34:30que la gauche a une majorité aujourd'hui
34:32Il y a 395 députés sur 577
34:34qui ne sont pas NFP
34:36Il y en a 182 qui sont certes le premier des blocs
34:38mais quand même très très loin
34:40de la majorité absolue
34:42La majorité c'est plus de 50%
34:44Ils ont une majorité très relative
34:46Ils n'ont pas de majorité absolue
34:48mais ils ont une majorité relative
34:50Le NFP est le plus grand
34:52Vous avez raison Julien, on aurait dû avoir le Zicasté
34:54Avec le programme du NFP
34:56tout le programme du NFP
34:58rien que le programme du NFP
35:00Macron dit plus LR, c'est plus qu'eux
35:02Plus UDI, plus Biote
35:04C'est un peu cacophonique
35:06Il y a une forme de hold-up
35:08On le comprend en travers les réponses
35:10des personnes qui sont interrogées
35:12Pourquoi ? Parce que le gouvernement
35:14c'est le fruit du front républicain
35:16entre les deux tours des législatives
35:18Il y a quand même une entourloupe sur ce côté-là
35:20Et finalement, la vraie photo de la sociologie du pays
35:22c'est la photo du premier tour des législatives
35:24Et en ce sens, c'est pas un gouvernement
35:26d'extrême droite
35:28mais il faut bien quand même qu'il y ait
35:30un petit parfum d'accommodement
35:32pour l'union de gens qui ont voté pour le RN
35:34Vous voulez un autre critère, juste sociologiquement
35:36Et vous savez quelle est la distance médiane
35:38si vous faites la moyenne des lieux de naissance
35:40des nouveaux ministres, aujourd'hui
35:42par rapport à Paris, par rapport à avant
35:44Le gouvernement Attal, les ministres
35:46en moyenne étaient nés à 15 km de Paris
35:48Le gouvernement Borgne, ils étaient nés en moyenne
35:50à 17 km de Paris, là c'est 200
35:52C'est-à-dire que c'est un gouvernement
35:54qui est beaucoup plus ancré en province
35:56La Macronie, ça a toujours été l'alliance
35:58des métropoles et des retraités
36:00Peut-être que là, nous aurons un gouvernement
36:02qui représente mieux les autres français
36:04J'ai toujours été un peu plus
36:06facile en français
36:08qu'en mathématiques
36:10Dès que vous m'avez parlé de médiane, je m'inquiétais
36:12C'était de la géographie, c'était pas des mathématiques
36:14Ah bon, les médianes, c'est pas en mathématiques ?
36:16Non, je plaisante, c'est de notre amie Jean-Sébastien
36:18Ah oui, vous êtes
36:20La pure intelligence
36:22Il faut pas la réduire à une matière ou une autre
36:24Moi j'étais bon élève dans toutes les matières
36:26Alors, autre chose
36:28Est-ce que le NFP menace
36:30de censure
36:32en disant que c'est d'ailleurs le parti
36:34socialiste qui va porter cette
36:36motion de censure, et puis à côté
36:38vous avez le rassemblement
36:40national qui dit, attention, pour l'instant
36:42c'est pas acté
36:44Il y a quand même une grande inquiétude
36:46Je vous propose d'écouter Georges Fenech, c'était ce matin
36:48parce que lui il dit, si
36:50ce gouvernement tombe, c'est pas
36:52Michel Barnier qui a le plus à perdre
36:54C'est Emmanuel Macron qui ne pourra plus gouverner
36:56Ecoutons
36:58Si par
37:00extraordinaire ou par malheur, enfin chacun choisira
37:02la formule, le gouvernement Barnier
37:04est tombé rapidement
37:06C'est derrière la démission du président de la République
37:08Il n'y aura pas d'autre choix
37:10Je vous dis simplement que s'il n'y a personne à Matignon
37:12Il ne peut pas y avoir quelqu'un à l'Elysée
37:14C'est ou l'un ou l'autre
37:16Il faut qu'il y ait quelqu'un à Matignon
37:18Si Matignon tombe et qu'on n'arrive pas à avoir
37:20un Matignon qui résiste au moins quelques mois
37:22C'est l'Elysée qui tombe
37:24C'est l'Elysée qui tombe
37:26Faut faire attention, je lui ai dit ce matin à Georges Fenech
37:28ça va donner des idées aux oppositions
37:30ça va peut-être donner des idées à Gabriel Attal
37:32Je ne veux pas me brouiller avec notre ami Georges Fenech
37:34qui a souvent d'excellentes analyses, je tiens à le souligner
37:36Mais là je ne suis pas tout à fait d'accord avec lui
37:38Je pense que le président de la République
37:40ne partira pas si son gouvernement tombe
37:42Le président de la République a été élu par les Français en 2022
37:44Je pense qu'il se dira
37:46qu'il va exercer son mandat jusqu'en 2027
37:48Sachant qu'en plus s'il partait demain, ça ne changerait pas grand chose
37:50de notre affaire puisque l'Assemblée nationale
37:52est presque allée jusqu'à juin
37:54Si jamais il y avait une élection demain
37:56Peut-être que c'est lui qui aurait pu gagner
37:58Je pense que Georges Fenech a raison
38:00C'est les 20h45 pour les téléspectateurs qui nous rejoignent
38:02On en avait déjà parlé en début d'émission
38:04parce que c'est en fait
38:06l'élément majeur politique du week-end
38:08à savoir
38:10ce coup de pression de Gabriel Attal
38:12qui demandait
38:14au Premier ministre d'affirmer clairement
38:16dans sa déclaration de politique générale
38:18qu'il n'y aura pas de retour en arrière sur la PMA, le droit à l'IVG
38:20les droits LGBT
38:22parce que depuis quelques jours
38:24vous avez une petite musique qui laisse entendre que
38:26dans ce gouvernement
38:28il y a des gens, parce qu'ils ont participé
38:30à la manif pour tous, parce qu'ils étaient contre
38:32non pas l'IVG mais la constitutionnalisation
38:34de l'IVG
38:36sont rétrogrades, peuvent être un danger
38:38pour ces droits fondamentaux
38:40Réponse
38:42de Michel Barnier, parce qu'on l'a lu
38:44et là il faut voir, est-ce qu'il était calme
38:46est-ce qu'il a répondu d'une manière assez ferme
38:48Ce qui est important
38:50c'est que ceux qui nous écoutent et qui sont
38:52concernés
38:54touchés par ces problèmes, qui les vivent
38:56tous les jours, sachent
38:58très clairement qu'il n'y a aucune ambiguïté
39:00s'agissant des grandes lois de liberté
39:02pour les hommes et les femmes
39:04des grandes lois de progrès social
39:06ou sociétal, je parle
39:08évidemment de la loi de Simone Veil
39:10j'ai eu l'honneur d'être son collègue
39:12au gouvernement, qu'il s'agisse
39:14du mariage pour tous
39:16ou de l'APMA dans les dernières dispositions
39:18de 2021
39:20elles seront intégralement
39:22préservées, et si
39:24je dois ajouter quelque chose
39:26le rôle du Premier ministre dans ce cas, c'est d'être
39:28un rempart, je serai un rempart
39:30pour qu'on préserve l'ensemble
39:32de ces droits acquis pour les hommes et les femmes
39:34de France, en termes de liberté et de progrès social
39:36Circuler, il n'y a rien à l'écho
39:38Une nouvelle leçon
39:40de Michel Barnier, à Gabriel Haddad
39:42Première leçon c'était sur le perron de Matignon
39:44Seconde leçon c'est maintenant
39:46Le fait qu'ils doivent s'expliquer quand même en disant
39:48sur les relations et sur la stratégie de Gabriel Haddad
39:50à l'avenir
39:52C'est pitoyable
39:54de la part de Gabriel Haddad dans le sens où
39:56on n'a pas
39:58le temps de parole
40:00au JT de France 2, c'est important
40:02on doit
40:04on doit
40:06parler de sujets
40:08qui préoccupent les Français
40:10C'est des sujets qui préoccupent une partie des Français
40:12Qui aujourd'hui remet en cause l'IVG en France
40:14Personne !
40:16Qui aujourd'hui remet la paiement en cause ?
40:18Justement
40:20la tentative de
40:22Gabriel Haddad était de rentrer dans
40:24une sorte de confrontation avec Michel Barnier
40:26qui vient d'éteindre en 30 secondes
40:28en disant il y a eu des avancées
40:30sociétales et sociales, on ne va pas toucher
40:32à ces droits, il ne parle pas de la constitutionnalisation
40:34il parle de la loi
40:36sur l'IVG en disant j'ai été le collaborateur
40:38En fait il éteint
40:40Vous avez quelqu'un
40:42qui veut allumer la mèche et vous en avez un autre
40:44qui est à la hauteur
40:46Il a très bien répondu mais je ne suis pas
40:48d'accord avec Jules, on ne peut pas
40:50reprocher à Gabriel Attal
40:52d'avoir posé au moins la question
40:54sur le sujet par exemple, je termine
40:56d'un mot, avant que tout le monde tombe dessus
40:58sur le mariage
41:00sur le mariage pour tous par exemple
41:02on est fondé à se dire, bon, il y a 4, 5, 6
41:04ministres qui étaient contre à l'époque
41:06peut-être que maintenant ils n'ont pas changé d'avis et qu'ils sont toujours contre
41:08en tout cas ils sont au gouvernement
41:10Ils n'ont pas le droit d'être contre
41:12Est-ce que vous voyez une polémique sur Didier Migo
41:14qui en 2007 a voté contre
41:16les peines planchers alors qu'on sait qu'aujourd'hui
41:18il y a 26 000
41:20refus d'obtempérer par an
41:22il y a des policiers qui sont attaqués tous les jours
41:24Est-ce que vous voyez une polémique sur Didier Migo ?
41:26Non, on n'est pas fondé en faire une
41:28on laisse la chance aux produits
41:30et aujourd'hui
41:32c'est que Bruno Rotaillot, Patrick Hetzel
41:34Laurence Garnier, personne ne remet en cause
41:36l'IVG, personne ne remet en cause la PMA
41:38Véronique Jacquet vous souhaiterait
41:40répondre à Paul Melun
41:42Je voulais répondre sur le fait que ces gens avaient le droit d'avoir
41:44une liberté de conscience et qu'ils n'étaient pas
41:46attaquables là-dessus
41:48Bien sûr, surtout
41:50Véronique, vous avez le droit d'être contre
41:52le mariage par contre mais je voulais savoir
41:54si aujourd'hui ils le sont toujours ou pas
41:56Je pense que Gabriel Attal, ancien Premier Ministre, devrait se souvenir
41:58qu'il y a des problèmes beaucoup plus
42:00graves en France
42:02Véronique, ce n'est pas une question de problèmes plus graves ou non
42:04Vous avez entièrement raison
42:06Là où c'est malsain dans la déclaration
42:08de Gabriel Attal, c'est qu'il sous-entend
42:10comme certains de manière bien plus grotesque
42:12diffamante et caricaturale
42:14qu'il y aurait des homophobes
42:16dans ce gouvernement
42:18et je trouve que
42:20Michel Barnier répond
42:22avec calme, répond très clairement
42:24et que finalement il n'y a plus de polémique
42:26Mais il a raison de le faire
42:28mais sur le fond et pour répondre à Paul
42:30on a le droit quand même, si on fait le bilan des 50-60
42:32dernières années, la société française
42:34aujourd'hui, avez-vous l'impression que
42:36tout va au mieux ? Il n'y a jamais eu autant
42:38de consommation d'antidépresseurs, jamais les enfants
42:40n'ont été aussi mal. Est-ce que c'est
42:42un produit du conservatisme depuis 50 ans
42:44ou est-ce que c'est un progrès du progressisme ?
42:46Parce que le vrai débat de fond qui est profondément
42:48politique, c'est celui-là
42:50Je pense aux téléspectateurs qui nous regardent
42:52et qui disent stop avec les miskinneries
42:54de Gabriel Attal, il y a des choses nettement plus
42:56importantes à traiter et vous avez
42:58peut-être raison. Je propose qu'on écoute
43:00Michel Barnier sur les questions migratoires
43:02Il y a répondu, on écoute
43:04Michel Barnier
43:06On va faire des choses
43:08pratiques pour maîtriser et limiter
43:10une immigration qui devient
43:12souvent insupportable et qui d'ailleurs
43:14conduit à ne pas bien accueillir
43:16ceux qu'on accueille chez nous et c'est aussi un problème
43:18d'humanité comme je viens de le dire
43:20Il n'y aura pas d'idéologie, il n'y aura pas de sectarisme
43:22Il y aura des mesures pratiques comme tous nos voisins
43:24en prennent et on va essayer de les prendre aussi
43:26en bonne intelligence avec eux
43:28Il y a un mot qui est très important, il partait d'insupportable
43:30mais je n'ai pas entendu ce qu'il disait Thomas Bonnet
43:32J'ai mal entendu aussi mais en revanche il a dit
43:34des mesures comme nos voisins en prennent, les mesures
43:36que prennent nos voisins en ce moment c'est
43:38les contrôles renforcés aux frontières par exemple en Allemagne
43:40Est-ce que ça peut être une piste pour Michel Barnier ?
43:42C'est un plan d'urgence
43:44La première mesure de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur
43:46pourquoi pas par exemple un renforcement
43:48des contrôles aux frontières
43:5077% des français sont favorables à ça, vous avez raison
43:52Thomas, il y a également
43:54vous parlez des voisins européens
43:56les Pays-Bas, c'est un plan d'urgence
43:58La Suède c'est une nouvelle procédure de retour
44:00Le modèle italien aussi
44:02Exactement, le modèle italien, vous avez même
44:04Kersthammer, le Premier ministre britannique
44:06qui félicite le social-démocrate
44:08qui vient prendre exemple sur celle
44:10qui était considérée comme une fasciste, néo-fasciste
44:12il y a quelques années
44:14dont on disait que la politique ne marchait pas
44:16Bruno Retailleau donnera une interview très tôt dans la semaine
44:18Ah ça c'est une information
44:20Sur la question migratoire ?
44:22Ah bah oui
44:24Les 20h51
44:26c'était assez mouvementé ce soir
44:28Heureusement que Véronique était là
44:30pour calmer un peu les gens
44:32Heureusement que Véronique a essayé d'en placer une
44:34parce que ces messieurs sont bas
44:36Vous avez raison
44:38Mais souvent on me dit que je vous coupe
44:40et si c'est le cas je vous présente mes plus plates excuses
44:42Vous avez l'impression que je vous coupe parfois ?
44:44Comment ? Je vous coupe parfois ?
44:46Non, mais c'est pas toujours possible
44:48Eux oui, eux oui
44:50Moi je coupe jamais le jour
44:52Je vous remercie chère Véronique
44:54Quel est le programme ?
44:56Alors dans le cadre des journées des patrimoines
44:58on ne pleure pas sur les églises qu'on détruit
45:00on pense à tout ce qu'on reconstruit, tout ce qu'on rebâtit
45:02Eh bien écoutez
45:04C'est une émission très positive avec un témoignage
45:06exceptionnel d'un nouveau converti
45:08qui travaille pour SOS Calvaire
45:10Franchement je vous demande de l'écouter
45:12Eh bien c'est enquête d'esprit dans un instant sur CNews
45:14Merci à tous, merci à Samuel Vasselin et aux équipes techniques
45:16en régie qui ont préparé cette émission
45:18Nous on se retrouve la semaine prochaine

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