Retrouvez le replay de l'Équipe Foot du 25/06/2024.
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00:00:00Les supporters français sont là avant le troisième et dernier match de la phase de
00:00:07groupe des Bleus ce soir à Dortmund face à la Pologne.
00:00:11Avec quelle équipe ? Toutes les infos, les coulisses, grâce à nos envoyés spéciaux
00:00:15on sera au plus près.
00:00:16C'est Mascoc qui est toujours là ? C'est bien Mascoc, fidèle au poste.
00:00:21Il n'y a pas finir la compétition Mascoc ? Ou alors dans quel état, on ne sait pas.
00:00:29L'esprit de Rique Biéla également pour les supporters.
00:00:34On est au plus près des supporters pour vous faire vivre une très belle journée pour
00:00:37cet Euro 2024 et on est au plus près des Bleus grâce à nos envoyés spéciaux.
00:00:41Vous l'apercevez c'est un peu moins festif derrière vous Sébastien, vous êtes devant
00:00:44l'hôtel des Bleus.
00:00:49Oui c'est normal, c'est normal, mais ça va être un peu à l'écart du centre-ville.
00:00:52En revanche, cinq minutes en voiture pour les Bleus et ils seront au stade de Dortmund
00:00:57où ils vont affronter la Pologne à 18h.
00:01:00Donc c'est un peu plus calme effectivement, mais il y a des gens qui commencent à arriver
00:01:02pour se garer.
00:01:03Ils arrivent tôt évidemment.
00:01:04Le départ des Bleus ce sera à vivre évidemment dans cette journée spéciale.
00:01:08Sébastien, on revient vous voir dans un instant pour nous donner les coulisses de la compo
00:01:11de l'équipe de France avec Mbappé qui est attendu titulaire, Romain Arand, notre monsieur
00:01:16Euro.
00:01:17Ça va Romain ? Ça va super.
00:01:18Votre poignet, bras, ça va ? Oui, on a re-des problèmes, ce n'est pas très grave.
00:01:23Il y a le nez cassé de Kylian Mbappé, il y a le poignet de Romain Arand.
00:01:27Je ne m'en sors pas.
00:01:28C'est au moins aussi important.
00:01:29Ça ne l'empêche pas de présenter.
00:01:30Non, ça ne l'empêche pas.
00:01:31On essaye péniblement.
00:01:32Pierre Niguet, ça va Pierre ? Ça va très bien.
00:01:34Plutôt confiant, on est comment aujourd'hui en Pologne ?
00:01:37Impatient, impatient de voir l'équipe et surtout avec un peu d'anxiété parce que
00:01:41ça faisait longtemps qu'il n'y a pas eu un tel enjeu sur un match 3 dans une grande
00:01:43compétition.
00:01:44Il faut absolument faire un bon résultat pour terminer premier et éviter le tableau
00:01:48de la mort de l'autre côté.
00:01:49Samuel Olivier, ça va Samuel ? Bonjour à tous.
00:01:51C'est votre première Euro ? Oui, j'ai fait la semaine dernière avec Greg et l'équipe
00:01:56de Greg.
00:01:57Ma première dans l'équipe foot.
00:01:58Ravi d'être là.
00:01:59Ça va bien se passer.
00:02:00Écoutez Olivier Rouillet.
00:02:01J'étais en train de réfléchir, j'étais en train de me dire, j'espère que le masque
00:02:07de Mbappé ne va pas durer aussi longtemps que celui de Romain parce qu'on est très
00:02:12très mal.
00:02:13Ça va bien se passer.
00:02:14Bon, alors ça va.
00:02:15Ça va bien se passer.
00:02:16Avec cette journée spéciale, l'équipe foot, l'équipe de shot, l'équipe de Greg et le
00:02:19débrief du match bien sûr dans l'équipe du soir.
00:02:22Journée spéciale qu'on commence donc avec les principales infos compo avec Sébastien.
00:02:27Sébastien, pour nos téléspectateurs de l'équipe foot, on peut rappeler les coulisses
00:02:31de cette composition qui s'est construite au fur et à mesure et les premiers indices
00:02:35vous les donniez déjà sur la chaîne il y a 48 heures.
00:02:38Ça commençait avec la présence de Kylian Mbappé.
00:02:42Racontez-nous l'évolution des coulisses pour arriver juste à cette compo qu'on est
00:02:46en train d'afficher.
00:02:47La compo probable évidemment.
00:02:48Oui, effectivement, déjà Kylian Mbappé aurait aimé jouer le match précédent face
00:02:55aux Pays-Bas.
00:02:56Il était médicalement prêt mais il a été jugé qu'il y avait un peu trop de risques
00:03:00pour cette rencontre face aux Pays-Bas.
00:03:01Et puis il y a deux jours, on vous le disait effectivement sur la chaîne l'équipe, nous
00:03:05avons appris que Kylian Mbappé disputerait cette rencontre ce soir face à la Pologne.
00:03:09Ce sera bien le cas, sauf énorme surprise de dernière minute.
00:03:13Et puis hier, il y a encore eu du mouvement.
00:03:16Bertrand Latour le disait également dans l'équipe de Greg, on allait passer sur un
00:03:20schéma 4-3-3, revenir au système qui avait été choisi par Didier Deschamps lors du
00:03:26premier match face à l'Autriche.
00:03:27Et puis au fil de la soirée avec nos confrères de l'équipe également, nous avons appris
00:03:32que Antoine Griezmann devrait être remplaçant ce soir.
00:03:35C'est évidemment un coup de tonnerre dans l'histoire récente des Bleus et même pas
00:03:40si récente que ça puisque Antoine Griezmann est un incontournable désormais depuis l'Euro
00:03:452016.
00:03:46Et voilà un peu où on en est aujourd'hui, il reste encore 2-3 inconnus parce qu'il
00:03:51n'y a pas eu de mise en place effectuée par Didier Deschamps, mais on va suivre ceci
00:03:56jusqu'à 18h.
00:03:5718h, le coup d'envoi et la compo, comme d'habitude, vous allez la donner bien avant, c'est le
00:04:02cas depuis le début de l'Euro, vous avez parlé de Griezmann, effectivement, chassé-croisé.
00:04:06Pour une paule, métaphore évidemment, mais c'est vrai que c'est une photo, est-ce que
00:04:12vous la trouvez symbolique, vous aussi, cette photo avec Mbappé qui efface Griezmann ? C'est
00:04:18un peu ça l'histoire de cette compo, non ? Le retour de Mbappé, la conséquence, c'est
00:04:22que c'est Griezmann qui est sorti.
00:04:24Après, on aurait pu imaginer qu'Antoine Griezmann trouve une place dans les trois
00:04:27du terrain.
00:04:28Moi, j'ai plutôt l'impression que c'est Chouameni qui efface Griezmann plutôt que
00:04:32Mbappé.
00:04:33Mais en tout cas, les deux choix, celui de mettre Kylian Mbappé sur le terrain et celui
00:04:38de mettre Griezmann sur le banc posent question, je trouve.
00:04:43Les Bleus sont qualifiés en huitièmes ? Déjà, on ne l'a pas dit, c'est vrai !
00:04:47On les a qualifiés avant même d'avoir joué le troisième match et avant même d'avoir
00:04:52marqué un but, Olivier.
00:04:53Ce n'est pas beau, ça ?
00:04:55Là-dessus, on ne va pas en revenir, mais moi, en tout cas, je les ai un peu là.
00:05:01Pourquoi ?
00:05:02Parce que je vois Griezmann hors de l'équipe possible.
00:05:07Moi, ça me rend fou.
00:05:08C'est dur.
00:05:09Pourquoi Olivier ?
00:05:10Parce que moi, il est irréemplaçable, il a la même importance.
00:05:14La preuve que non, puisqu'il ne joue pas.
00:05:15Non, mais ça, c'est l'avis du sélectionneur.
00:05:18Je respecte, ce n'est pas le vrai.
00:05:19Mais moi, personnellement, je ne l'aurais pas fait, mais je ne le critique pas et je
00:05:23ne suis pas d'accord.
00:05:24Ce n'est ni Chouameni, ni Mbappé qui font sortir Griezmann.
00:05:29C'est simplement le choix du sélectionneur et Chouameni, ce n'est pas Griezmann dans
00:05:35le jeu.
00:05:36Ça n'a pas la même importance, ça n'a pas la même sensibilité technique, c'est
00:05:41autre chose.
00:05:42Mbappé et Griezmann, c'est pareil, ce ne sont pas du tout les joueurs qui sont dans
00:05:46le même répertoire.
00:05:47Moi, ça me gêne énormément, mais vraiment énormément, de voir Griezmann quitter l'équipe
00:05:54de France.
00:05:55Parce qu'on ne sait pas ce que cette décision, qui a été confirmée, peut avoir comme conséquence
00:06:01derrière.
00:06:02On va en parler longuement de Griezmann tout à l'heure, mais ça vous interpelle effectivement.
00:06:06On faisait l'émission hier avec Olivier notamment, et moi je suis même un peu surpris.
00:06:09Alors, je n'ai pas toutes les infos, notamment souvent prudence sur ce type de débat avec
00:06:12les informations sur les conditions physiques.
00:06:14Le staff de l'équipe de France, le staff médical, ont beaucoup de données GPS sur
00:06:17l'évolution de la santé des joueurs.
00:06:19Griezmann avait dit « je suis à 100 %, je suis en forme », etc.
00:06:22Les sensations des joueurs, les données sont souvent un petit peu différentes.
00:06:26Moi, j'estimais hier, je pensais qu'il fallait qu'il continue à jouer pour retrouver
00:06:29des sensations, qu'il avait besoin de déclics, je n'avais pas la sensation que sur le terrain
00:06:32il n'était pas à 100 % athlétiquement.
00:06:34Il avait des problèmes de position sur le terrain, il avait des problèmes de finition,
00:06:38et j'aurais souhaité, mais c'est que mon avis, le voir tout à l'heure pour continuer
00:06:41à entretenir ça, pour avoir ce petit déclic avant les huitièmes de finale.
00:06:43Là, il n'y aura pas de déclic, en tout cas au coup d'envoi, et les huitièmes de finale,
00:06:46on est qualifié, vous l'avez dit, Messaoud, donc ça veut dire que potentiellement il
00:06:49ne jouera pas, ou très peu, avant un match couperé la semaine prochaine.
00:06:51Sébastien, qu'est-ce que vous pouvez dire à Olivier Rouillet, qui est outré que Griezmann
00:06:56ne joue pas, éventuellement pour l'instant c'est la tendance comme vous nous le disiez,
00:06:59mais que Griezmann ne soit pas là.
00:07:02Qu'est-ce qu'il faut en tirer plus que le simple fait de ne pas le voir titulaire tout à l'heure ?
00:07:10Il faut en tirer que là aussi, il faut être prudent, parce que pour le coup, on ne sait
00:07:15pas si c'est une sanction ou si c'est du management pour lui redonner un petit peu
00:07:22de peps pour le match contre les huitièmes de finale, ce qui est sûr c'est que ce n'est
00:07:25pas neutre.
00:07:26Parce que si ce soir la France l'emporte 4 à 0 avec un festival de jeux offensifs
00:07:33et défensifs, et avec cette équipe-là, avec ce 11, ce ne sera pas facile pour Didier
00:07:38Deschamps de refaire revenir Antoine Griezmann.
00:07:40Donc ce n'est pas neutre.
00:07:41Le staff de l'équipe de France a vu ce que nous avons vu, c'est-à-dire un joueur qui
00:07:45est un peu moins bien.
00:07:46C'était un peu mieux au deuxième match, mais il a raté des occasions.
00:07:51Je pense depuis plusieurs jours que physiquement, il n'est pas totalement à son sommet.
00:07:56Je lui avais posé la question avant le match face aux Pays-Bas.
00:07:59Il m'avait dit non, je suis bien, je suis à 100%.
00:08:02Je ne crois pas qu'il soit totalement à 100%.
00:08:06C'est quand même un choix très fort de la part de Didier Deschamps qui a constaté
00:08:11la même chose que nous.
00:08:12On est à y revenir très longuement avec vous Sébastien, avec toute l'équipe sur
00:08:18qui ne devrait pas être titulaire aujourd'hui.
00:08:21C'est un match important pour les Bleus, un match pour aller chercher la première place.
00:08:25Romain, on va mieux comprendre avec vous pourquoi ce serait une très bonne idée de finir premier.
00:08:29Oui, ce serait une très bonne idée d'aller chercher la première place de ce groupe.
00:08:32Pour aller chercher cette première place, on va dire qu'il faut tout simplement que
00:08:35les Français fassent mieux que les Néerlandais.
00:08:37Fassent mieux en termes de résultats par exemple, si les Français gagnent leur match
00:08:40et que les Néerlandais font match nul ou le perdent.
00:08:43Si les deux équipes gagnent, il faut que l'équipe de France gagne avec un meilleur
00:08:46écart en marquant plus de buts par exemple que les Néerlandais.
00:08:49Et après si les deux équipes font un match nul, il faut que l'équipe de France marque
00:08:53deux buts de plus.
00:08:54Ce qui va être très important là-dedans, c'est que si l'équipe de France termine
00:08:57première, elle va éviter la partie de tableau où il y aura notamment l'Espagne, le Portugal
00:09:02ou encore l'Allemagne.
00:09:03Et elle aura un jour de récupération.
00:09:05Exactement.
00:09:06Ça compte parce que ça a été un sujet depuis le début de la compétition.
00:09:08C'est vrai.
00:09:09Il y a une seule donnée qui ne nous donne pas, c'est le cas de dire, confiance, c'est
00:09:14qu'on ne gagne pas un match lors de la dernière rencontre face de poule.
00:09:20Oui, la dernière fois que l'équipe de France a gagné son troisième match de poule dans
00:09:23une grande compétition, c'était en 2006.
00:09:26C'était ce fameux France-Togo qui avait permis à l'équipe de France de continuer
00:09:29son aventure.
00:09:30C'était déjà en Allemagne d'ailleurs.
00:09:31Et depuis, il y a eu huit matchs, quatre nuls et quatre défaites.
00:09:34On peut relativiser un peu en se disant que c'était souvent des matchs avec des équipes
00:09:37très remaniées.
00:09:38Mais quand même, cette stat-là, elle est un peu dure.
00:09:40Et souvent des matchs où les Bleus étaient déjà premiers du groupe.
00:09:42Exactement.
00:09:43Samuel, sur cette première place, on ne pensait pas être dans ce cas de figure, honnêtement,
00:09:48avant le match des Pays-Bas.
00:09:49Vu le niveau des Pays-Bas également.
00:09:51Oui, je pense qu'elle est totalement accessible.
00:09:54Notamment parce que je ne vois pas les Pays-Bas battre l'Autriche.
00:09:57Je vois peut-être même possiblement l'inverse.
00:09:59Et au-delà de la première place, qui est évidemment l'enjeu majeur, moi j'attends
00:10:03aussi de l'équipe de France qu'elle se montre rassurante dans le jeu et dans la concrétisation
00:10:08des actions.
00:10:09Parce que l'efficacité ou le manque d'efficacité, c'est notre gros point faible depuis le début
00:10:14de cet Euro.
00:10:15Donc, on attend ça aussi au-delà du résultat.
00:10:17Et on reviendra sur la compo de l'attaque.
00:10:19Mbappé, Thuram, Dembélé, reconduit.
00:10:21Vous me direz si ça vous interpelle ou pas de ne pas avoir changé cette attaque, Olivier.
00:10:26Il va m'interpeller aujourd'hui.
00:10:28Il y a beaucoup de choses qui me gênent.
00:10:30Il y a beaucoup de points de discussion dans la compo.
00:10:32Je ne sais pas si on en parle tout de suite.
00:10:34On peut en parler après.
00:10:37Quand on parle du manque d'efficacité, je le reconnais de Griezmann, que dire de Thuram
00:10:42et Dembélé ?
00:10:43Excusez-moi, mais là, j'ai des gros doutes.
00:10:49Mais bon, le sélectionneur reste le sélectionneur.
00:10:52On va continuer d'en parler, évidemment.
00:10:54L'équipe foot pour lancer cette journée spéciale France-Pologne.
00:10:56Dernier match de la phase de poule pour l'équipe de France.
00:10:59On reviendra dans notre Tour d'Europe sur la qualification de l'Italie hier.
00:11:04Quel scénario face à la Croatie.
00:11:07Le moment où ça bascule.
00:11:12Incroyable.
00:11:13L'image de la tristesse de Maudry, ça nous a fendu le cœur.
00:11:16Et puis le Brésil qui faisait son entrée la nuit dernière en Copa América aux Etats-Unis
00:11:22avec ce défilé de supporters.
00:11:24Avec un très grand Neymar.
00:11:25Pas sur la pelouse, mais en dehors.
00:11:27Des séquences à vous proposer dans un stade absolument sublime.
00:11:31Le résumé de ce Brésil-Costa Rica juste après.
00:11:34Journée spéciale sur la chaîne.
00:11:36L'équipe foot qui lance.
00:11:37A tout de suite.
00:11:45France-Pologne à Dortmund pour aller chercher la première place du groupe pour l'équipe de France.
00:11:4918h, le coup d'envoi.
00:11:50Journée spéciale sur la chaîne.
00:11:51On est au plus près de l'équipe de France avec nos envoyés spéciaux.
00:11:54Sébastien Tarrago devant l'hôtel des Bleus.
00:11:57C'est cet hôtel.
00:11:59Un hôtel plutôt...
00:12:01Un bloc de béton.
00:12:02Un bloc de béton.
00:12:05Personne ne peut y rentrer.
00:12:07Sébastien, vous n'avez pas essayé de rentrer ?
00:12:08Personne ne veut y rentrer.
00:12:09Personne ne peut y rentrer.
00:12:11Quand on voit l'hôtel, on n'a pas trop envie d'y aller, Sébastien, non ?
00:12:17Franchement, c'était pire lors du premier match.
00:12:21Franchement, aucun doute là-dessus.
00:12:24Le premier match, c'était vraiment très triste.
00:12:26Sans manquer de respect à quiconque.
00:12:28On avait vraiment l'impression de se retrouver dans un hôtel de l'ancien bloc de l'Est dans les années 70.
00:12:35Et là, franchement, c'est presque luxe par rapport à ce qu'on a vu jusqu'à présent.
00:12:39Presque luxe à une chambre à 115 euros en juillet.
00:12:43Période basse de la saison.
00:12:46Et on peut monter jusqu'à 200 pour une belle suite.
00:12:49Après, ça tient autant au confort de l'hôtel qu'au lieu.
00:12:53Parce que faire du tourisme à Dortmund avec tout l'aspect que j'ai pour cette ville, il faut avoir envie.
00:12:57Non, non, t'as aucun respect. Là, tu te moques.
00:13:01Les supporters sont là, en ombre à Dortmund.
00:13:03On va les accompagner tout au long de la journée.
00:13:05Sébastien, grâce à vous, les toutes dernières infos autour de l'équipe de France
00:13:09avant ce match importantissime pour aller chercher la première place face à la Pologne.
00:13:15Oui, déjà le match a lieu à 18h.
00:13:17En général, les Français arrivent deux heures avant.
00:13:20Ils devraient quitter leur hôtel vers 15h45, 15h50.
00:13:23Le stade est vraiment juste à côté.
00:13:2610 minutes de voiture à peine.
00:13:28Pour le reste, pour ce qui concerne la composition d'équipe,
00:13:30ce qui nous intéresse le plus, bien évidemment,
00:13:32il n'y a pas eu de mise en place hier de la part de Didier Deschamps.
00:13:35On n'a pas eu la composition exacte, le 11 titulaire.
00:13:39Mais on peut vous rappeler ce que l'on sait déjà,
00:13:42à savoir que Kylian Mbappé devrait bien jouer ce soir face à la Pologne.
00:13:45C'est évidemment une information importante
00:13:48puisque c'est le grand retour du capitaine de l'équipe de France.
00:13:51Le schéma tactique utilisé devrait être celui que l'on avait vu contre l'Autriche,
00:13:54à savoir un 4-3-3 un peu plus offensif
00:13:57que le 4-4-2, 4-4-1-1
00:14:00que l'on avait pu constater face aux Pays-Bas.
00:14:03Et puis aussi, bien sûr, l'absence a priori d'Antoine Griezmann dans ce 11.
00:14:09Merci Sébastien.
00:14:11On va détailler toutes ces infos et la compo de l'attaque qui fait énormément parler.
00:14:14Je peux poser une question à Sébastien ?
00:14:16Absolument, très vite Olivier.
00:14:17Sébastien, est-ce que tu peux me dire si, comme le match précédent,
00:14:21les joueurs titulaires ont été convoqués par Didier Deschamps hier soir ?
00:14:29Excuse-moi Olivier, il y a eu un petit souci de liaison et je n'ai pas entendu la question.
00:14:34Je te demandais juste si les titulaires du match contre la Pologne
00:14:38ont été convoqués comme ça avait été le cas avant les Pays-Bas hier soir.
00:14:44Alors, nous n'avons pas eu cette confirmation.
00:14:47Ce qui signifie peut-être que la méthodologie a changé,
00:14:50que Didier Deschamps s'est allé voir les joueurs plutôt un par un.
00:14:54Je ne peux pas le confirmer.
00:14:56En tout cas, hier soir, rien ne nous était remonté comme cela avait pu être le cas
00:15:00lors du match précédent.
00:15:02Donc, bien sûr, on sait forcément que Didier Deschamps a eu un entretien avec Antoine Griezmann.
00:15:09C'est quasiment impossible autrement.
00:15:11Mais là, on est plus dans l'ordre de la logique que de l'information.
00:15:15Mais il est impensable qu'Antoine Griezmann n'ait pas eu une discussion avec son entraîneur.
00:15:20On revient à vous Sébastien et à l'équipe de France dans quelques instants.
00:15:23Griezmann, a priori, remplaçant donc l'information que vous donniez hier.
00:15:27Et le grand retour de Kylian Mbappé avec cette attaque autour de Thuram et de Dembélé.
00:15:32On en parle très longuement évidemment.
00:15:34Mais cette nuit, il y avait le Brésil qui faisait son entrée. Copa América.
00:15:42Olivier, maintenant, c'est que c'est la musique de la Copa América.
00:15:45J'ai compris. Et moi, tout de suite, je vois le soleil.
00:15:48Donc, ça y est, je suis perdu.
00:15:51Le soleil, il y en avait à Los Angeles où avait lieu ce match.
00:15:55Alors, dans ce stade absolument dingue, le SoFi Stadium à Los Angeles.
00:16:0070 000 places. Et on va vous emmener à l'extérieur déjà.
00:16:04Et sublime, c'est un stade qui accueillera la Coupe du Monde.
00:16:07Et à l'intérieur, regardez, vous voyez le bar au fond, Olivier, déjà ?
00:16:10Ça, c'est les couloirs avant l'entrée sur la pelouse.
00:16:13Il y a ce gigantisme américain.
00:16:16Et les Brésiliens très détendus avec les enfants également.
00:16:19Vinicius était là.
00:16:20Il est pour qui ce bar là ?
00:16:21Il est pour Olivier Rouillet.
00:16:23Ce ne sont pas les joueurs qui vont venir se servir une petite bière avant le match ?
00:16:26C'est dangereux. Neymar n'était pas là. Donc, il n'est pas passé.
00:16:30Je retire ça. Je retire.
00:16:33Brésil-Costa Rica, le grand format avec le commentaire d'Anthony Davier.
00:16:41Le Brésil veut mettre de côté ces derniers mois très compliqués.
00:16:46Oublier ce passé récent difficile.
00:16:51Guimaraes.
00:16:53Que c'est bien fait avec l'appel dans la surface.
00:16:55De réparation, Vinicius.
00:16:57Et pas de pénalty.
00:17:01Il ne comprend pas.
00:17:05Avec d'abord Paqueta.
00:17:07Le ballon dans la surface.
00:17:11Le contrôle est plutôt réussi pour Vinicius qui est dominé à l'épaule.
00:17:16Alors, est-ce que c'est un contact dans le dos qui mérite un pénalty ?
00:17:21Pas si évident que ça.
00:17:24Raphinha. Oh, il est bien frappé.
00:17:25Ce coup fort avec la déviation au premier poteau de Rodrigo.
00:17:30Et c'est Marquinhos qui vient surgir au second
00:17:35pour lancer enfin cette Célessao dans cette Copa América.
00:17:42Le but est en train d'être checké quand même.
00:17:46Vérifier une possible position de hors-jeu.
00:17:48Ça ne semblait pas être le cas sur ces ralentis.
00:18:02Alors ça y est, ça y est enfin.
00:18:04On revoit la position de Marquinhos.
00:18:11Jiménez, un peu de vitesse.
00:18:14Il en est capable Paqueta sur ces déviations en une touche d'accélérer le jeu.
00:18:19Lucas Paqueta, la frappe du pied gauche.
00:18:22Voilà une initiative intéressante enfin.
00:18:27Amenée par Lucas Paqueta.
00:18:30Il a bien failli surprendre Sequeira.
00:18:38Avec Savignot, pour son premier ballon, le centre piqué.
00:18:41Oh, l'intervention de Sequeira.
00:18:44Le miracle sur cette tête d'Axel Quiroz
00:18:48qui a bien failli marquer contre son camp le réflexe extraordinaire de Sequeira.
00:18:55Savignot, Savignot a tenté de frapper en angle fermé.
00:19:00Tout ça sous les yeux de Neymar.
00:19:05Il est montré sur les grands écrans du stade de Los Angeles.
00:19:10Paqueta, trouvé dans la surface.
00:19:14Tente de passer, c'est réussi avec ce ballon en retrait.
00:19:18La demi-volée d'Aranas n'est pas terminée pour Lucas Paqueta.
00:19:22La demi-volée d'Aranas n'est pas terminée pour le Brésil.
00:19:26Avec la reprise derrière de Bruno Guimaraes.
00:19:31Et le coup de sifflet de César Ramos qui va permettre au Ticos de souffler.
00:19:40Et c'est terminé.
00:19:43La joie des joueurs du Costa Rica et de Joel Campbell.
00:19:47Ce n'est pas une victoire face au Brésil mais c'est tout comme
00:19:51match nul, 0 à 0 dans ce tout premier match de Copa America pour la Celesao brésilienne.
00:20:01Un Brésil sans idée, sans imagination qui va s'enfoncer encore un peu plus dans ses doutes.
00:20:15Et le prochain match pour le Brésil ce sera le Paraguay.
00:20:17Je vous rappelle, l'intégralité de la Copa America qui est à suivre en exclusivité sur l'équipe live foot.
00:20:21Vous allez sur le site ou l'application l'équipe, l'onglet TV et vous y avez accès.
00:20:25On ne veut pas être à la place du sélectionnant brésilien ce matin.
00:20:29Honnêtement, 0 à 0 face au Costa Rica, même si ce but refusé vous l'auriez absolument pas validé.
00:20:37C'est la machine qui le refuse.
00:20:39C'est toujours pareil, on est sur ces hors-jeu de position de 2 cm.
00:20:44Pour moi c'est impensable, mais bon c'est comme ça.
00:20:46Maintenant c'est géré par des machines donc on n'y peut strictement rien.
00:20:49C'est les nouvelles règles du football.
00:20:51En tout cas c'est bien dommage pour Marquinhos qui avait bien surgi au deuxième poteau.
00:20:55En tout cas oui, gros problème pour le sélectionneur de cette équipe brésilienne.
00:20:59Parce que ne pas arriver à battre le Costa Rica malgré les occasions.
00:21:03Mais à écouter le commentaire parce que je n'ai pas vu le match à 3h du matin.
00:21:06A 3h du matin vous choisissez quoi à 3h ? Vous êtes sûr ?
00:21:09Si le Brésil est sans imagination ou création, ça pose problème.
00:21:15Parce que c'est quand même la base du football brésilien.
00:21:17Et si là il n'y a plus rien, Didier Rousteing va être fâché.
00:21:2019 tirs j'ai vu, dont 3 cadrés seulement.
00:21:23On a vu dans le résumé qu'il n'y a eu zéro occasion pour le Costa Rica.
00:21:27Il y aurait quand même du sens d'avoir pénalty sur cette action.
00:21:29Voyons cette action, pour vous il y avait pénalty et on verra le show Neymar dans un instant.
00:21:32Pour moi il n'y a pas de pénalty.
00:21:34Moi je réagis toujours un petit peu en attaquant.
00:21:37L'accessibilité du ballon n'est jamais présente pour le défenseur.
00:21:41Parce que Vénitius est devant, il emmène bien le ballon.
00:21:44Voyez ce contrôle de l'intérieur, il empêche.
00:21:47Alors il y a automatiquement contact.
00:21:49Certains vous diront que c'est peut-être ce qu'a décidé l'arbitre, c'est épaule contre épaule.
00:21:52Moi à mon sens il y a en bas, il y a le contact sur la jambe, il y a pénalty.
00:21:57Et là la barre n'intervient pas, bizarrement.
00:21:59Oui c'est quand même toujours l'éternel problème de cette intervention.
00:22:04C'est l'impression qu'il y a unanimité, tout le monde aurait fait pénalty sur ce coup-là.
00:22:08Après si on veut mettre un peu de nuance, personne ne dira que c'est une bonne affaire pour le Brésil.
00:22:12Mais c'est un match de premier tour, la saison a été longue pour les Brésiliens.
00:22:16Et ils se sont procurés beaucoup d'occasions quand même.
00:22:19Il y a ce pénalty, il y a le but qui est refusé pour rien.
00:22:22Il y a un super gardien de but.
00:22:24Il y a un super gardien de but, il y a un poteau avec le ballon qui navigue devant la ligne de but.
00:22:29Ce n'est pas une équipe qui s'est laissée dominer, encore heureux.
00:22:33Mais le Costa Rica n'a absolument pas existé.
00:22:35C'est pas encore catastrophique.
00:22:36Zéro tir cadré pour le Costa Rica.
00:22:38Donc bon, ça va se mettre en route j'espère.
00:22:40Vous venez de remonter le moral aux Brésiliens.
00:22:42Magnifique.
00:22:43Et il y avait un showman, Neymar qui était là en tribune.
00:22:45Avec ses réactions guettées par les caméras.
00:22:49La sortie de Vinicius.
00:22:50Et alors regardez.
00:22:51Il ne comprend pas.
00:22:52Et il le fait savoir.
00:22:54Neymar.
00:22:55C'est quand même dingue.
00:22:56Imaginez Mbappé en tribune.
00:22:59Deschamps fait sortir un joueur et vous le voyez avec une réaction pareille.
00:23:02Là il est sans filtre Neymar.
00:23:04Sur ce raté.
00:23:07Pareil.
00:23:08Franchement, c'est un supporter, un enfant qui est en tribune.
00:23:12Incroyable.
00:23:13Et dans les rues de Los Angeles.
00:23:14Alors ça c'est dingue.
00:23:15Regardez.
00:23:20Il y a des vendeurs à la sauvette de maillots du Brésil et il va acheter des maillots.
00:23:27Il ne le reconnaît que là.
00:23:30Mais oui, il ne le reconnaît que là.
00:23:33C'est incroyable.
00:23:39Après tout le monde arrive forcément.
00:23:40Tout le monde veut la photo.
00:23:50Et là c'est les meutes assurées.
00:23:51Il faut vite qu'il parte.
00:23:54Il est extraordinaire.
00:23:55Le show Neymar.
00:23:56Tiens, il y avait un autre match cette nuit.
00:23:58Romain, on en parle juste après la pub avec les images ?
00:24:00Oui.
00:24:01Colombie-Paraguay, c'est l'autre match du groupe.
00:24:03On voit les images juste après une courte pause et on est au plus près de l'équipe de France.
00:24:06France-Pologne, aller chercher la première place pour nos bleus.
00:24:09C'est ce qu'on souhaite évidemment.
00:24:10Olivier Rouillet, furieux.
00:24:12Mais alors, furieux.
00:24:14On ne l'a jamais vu comme ça.
00:24:15Ça ne passe pas.
00:24:16Griezmann qui ne joue pas, ça ne passe pas.
00:24:18Il nous dira pourquoi juste après ça.
00:24:19Et les supporters sont bien là à Dortmund.
00:24:20A tout de suite.
00:24:25Soyez les bienvenus.
00:24:32Très heureux de vous accueillir pour lancer cette journée spéciale.
00:24:34France-Pologne à Dortmund.
00:24:36Le troisième et dernier match de la phase de poule pour aller chercher la première place.
00:24:41C'est le plus long paquito du monde.
00:24:42C'est ça.
00:24:45Et il répète pour ce soir.
00:24:47Et je voyais Pierre Niguet qui faisait le mouvement.
00:24:49Il n'aurait plus à être dedans.
00:24:50Je pense qu'avant la fin de l'Euro, il faudrait qu'on tente un paquito en plateau.
00:24:53Et pourquoi pas ?
00:24:54Franchement, défi à relever.
00:24:55Ce n'est pas imposable.
00:24:56Jeudi.
00:24:57Moi, je suis le plus léger du plateau.
00:24:58Donc, je pense qu'il faut que je sois au-dessus.
00:25:00On le fera jeudi parce que je ne serai pas là.
00:25:04Ça me paraît être une bonne idée.
00:25:06On ira voir notre envoyé spécial Sébastien Tarragot pour les toutes dernières infos.
00:25:09Évidemment, avant ce grand match, le retour de Mbappé.
00:25:11L'absence de Griezmann a priori dans le 11.
00:25:14Mais comme promis, avant d'aller voir les supporters également.
00:25:16Certains viennent de Moselle.
00:25:18On va aller les retrouver dans quelques instants.
00:25:20Romain, on avait promis les images de Colombie-Paraguay pour la Copa America.
00:25:24Pour terminer.
00:25:25C'est ça.
00:25:26On a montré le Brésil 0-0 face au Costa Rica.
00:25:27L'autre match du groupe, du coup, Colombie-Paraguay.
00:25:29Regardez le Energy Stadium de Houston au Texas.
00:25:31Ça aussi, c'est un stade de la Coupe du Monde 2026.
00:25:34Et donc, les Colombiens ont pris la tête du groupe en s'imposant 2 buts à 1.
00:25:38Regardez ce centre de Rames Rodriguez.
00:25:40Il est parfait pour la tête au second poteau de Daniel Munoz.
00:25:431-0 à la 32e minute pour les Cafeteros.
00:25:50Il est éternel, Rames Rodriguez, quand même.
00:25:52Oui, c'est clair.
00:25:53Regardez.
00:25:54La passe.
00:25:55Vous ne croyez pas si bien dire, Pierre, parce qu'une première passe décisive.
00:25:57Et il va y en avoir une deuxième derrière.
00:25:59La petite feinte.
00:26:10Et donc, la deuxième.
00:26:11C'est lui qui a frappé le coufran.
00:26:13Et une tête de nouveau de Jefferson Lerma.
00:26:17Il va falloir bosser le jeu aérien côté Paraguay.
00:26:19Oui, c'est clair.
00:26:21C'est clair.
00:26:24Après, les têtes sont bien placées à chaque fois aussi.
00:26:26Celle-là, juste où il faut.
00:26:28Il a bien fermé les yeux en sautant, quand même.
00:26:32Rames va fêter ses 33 ans.
00:26:34Donc, l'âge de Griezmann.
00:26:37Et il est titulaire, lui.
00:26:40La réduction de l'écart paraguayenne sur cette reprise au second poteau.
00:26:43Mais donc, ça ne suffira pas.
00:26:44C'est la victoire de la Colombie qui a donc pris la tête de ce groupe.
00:26:47Et on l'a dit, le Paraguay, ce sera le prochain adversaire du Brésil.
00:26:51Le programme de la nuit, Romain.
00:26:52Et puis, un anniversaire à fêter après.
00:26:54Exactement, le programme de la nuit.
00:26:55Regardez, 23h50, Pérou, Canada.
00:26:57Et 2h50, le deuxième match de l'Argentine face au Chili.
00:27:00On rappelle que c'est sur l'équipe Livefoot.
00:27:02La toute nouvelle chaîne 100% Foot de la chaîne L'Équipe.
00:27:05C'est disponible sur le site ou sur l'application.
00:27:07Et donc, en parlant de l'Argentine, on a quelque chose de très sympa à vous montrer.
00:27:11Regardez.
00:27:12Il est là, Lionel Messi.
00:27:13Ce sont les images de nos confrères espagnols, Del Chiringuito.
00:27:16On rappelle qu'il dispute une nouvelle fois la Copa América qu'il a gagnée la dernière fois.
00:27:21Et c'était surtout son anniversaire hier à Lionel Messi.
00:27:24Et regardez, ça a été fêté au balcon de l'hôtel avec les supporters juste en bas.
00:27:31Et alors là, c'est juste à l'hôtel.
00:27:32Mais on a une autre séquence qui est quand même assez incroyable.
00:27:34C'est que son anniversaire à Lionel Messi, il n'est pas fêté n'importe où.
00:27:36Il est fêté à Times Square.
00:27:38Regardez, à New York.
00:27:39Tous les supporters argentins rassemblés sur la très célèbre place new-yorkaise.
00:27:44Et vous allez le voir après sur l'écran.
00:27:46On va apercevoir le petit féliz cumpleaños Lionel Messi.
00:27:49Donc joyeux anniversaire Lionel Messi, évidemment.
00:27:51Ce n'est pas tout le monde qui se fait sweeter son anniversaire comme ça, quand même.
00:27:54La Tour Eiffel, quand il était venu à Paris.
00:27:5637 ans.
00:27:5837 ans.
00:27:59Et il est titulaire, lui.
00:28:00Et il est titulaire, lui.
00:28:03La Copa América, toujours avec l'Argentine, la nuit prochaine.
00:28:06Sur l'équipe live foot.
00:28:08En parlant de supporters, on est avec nos supporters français avant le France-Pologne.
00:28:12Ce soir, on va les saluer.
00:28:14Florian, qui arrive en groupe de Moselle.
00:28:24Allez, les Bleus, les supporters sont là !
00:28:36Florian Sutter, des barodeurs du sport.
00:28:39Bon match à vous, les supporters de l'équipe de France.
00:28:4211 000 à chaque fois depuis le début de l'Euro.
00:28:44Et peut-être un petit peu plus ce soir à Dortmund pour affronter la Pologne.
00:28:48Pour aller chercher la première place.
00:28:50Ce sera même un mur bleu, mais Saoud.
00:28:52On en a parlé, vous savez, du célèbre mur jaune de Dortmund.
00:28:54Et bien là, on annonce un mur bleu ce soir avec cette fameuse tribune debout en Allemagne.
00:28:57Ça peut être pas mal.
00:28:5911 000 à chaque match, c'est un record dans l'histoire de l'équipe de France.
00:29:02Le mur bleu, j'imaginais, là, ça sera joli.
00:29:04Le mur bleu à Dortmund.
00:29:06Pour aller chercher la première place avec tous ses supporters.
00:29:09Et sans Antoine Griezmann, à priori.
00:29:14Olivier, vous voulez écouter Didier Deschamps au sujet de Griezmann ?
00:29:18On va aller voir Sébastien d'abord, qui va nous éclairer.
00:29:20Sébastien, votre éclairage sur le choix de ne pas titulariser Antoine Griezmann.
00:29:27Quels sont selon vous les éléments essentiels pour comprendre cette décision de Didier Deschamps ?
00:29:35Vous savez, Didier Deschamps, il n'a jamais oublié de regarder les matchs.
00:29:41Il regarde les matchs comme nous on regarde les matchs.
00:29:43Et il voit qu'Antoine Griezmann, pour la première fois depuis bien longtemps, est moins bien.
00:29:46Et il a pris cette décision.
00:29:48Mais vous savez, même quand on retourne 8 ans en arrière, à l'Euro 2016 par exemple.
00:29:52Paul Pogba et Antoine Griezmann, qui certes, n'avaient pas encore le statut qu'ils ont acquis après en 2018.
00:29:57Mais qui étaient des joueurs importants.
00:29:59Ils étaient sur le banc lors du deuxième match.
00:30:01Et Didier Deschamps leur avait envoyé un message.
00:30:03Il n'était pas satisfait de la première rencontre.
00:30:05Et il les avait mis sur le banc.
00:30:07Et puis ils étaient revenus pour la troisième rencontre.
00:30:09Je crois que c'est contre l'Albanie au stade Vélodrome.
00:30:12Ou le match d'après en tout cas.
00:30:14Et voilà, donc il n'hésite jamais en fait, Didier Deschamps.
00:30:18Quand il considère qu'un joueur est moins bien, s'il faut changer, il change.
00:30:23Ça veut dire qu'il ne fait pas de sentiments Sébastien.
00:30:27Sébastien, même avec la relation, on lisait dans le journal, la relation fusionnelle avec Griezmann.
00:30:32Pas de sentiments pour Griezmann ?
00:30:37Non, la relation elle est forte.
00:30:39Et elle demeure forte à mon avis.
00:30:41Même si le joueur forcément a pris un coup de massue hier lorsqu'il a appris qu'il ne serait pas titulaire.
00:30:47Mais c'est comme ça.
00:30:49Et si Didier Deschamps est encore là alors qu'il est arrivé en 2012, c'est qu'il a su renouveler ses équipes.
00:30:55En fait en général, vous savez, dans l'histoire du foot international, les entraîneurs meurent avec les joueurs qui les ont fait gagner.
00:31:03Parce que justement, ils ne sont pas capables de se séparer d'eux.
00:31:06Et pour différentes raisons, parce que parfois il y a aussi des joueurs qui sont partis d'eux-mêmes pour d'autres raisons comme Paul Pogba par exemple.
00:31:14Eh bien Didier Deschamps, lui, il a toujours su renouveler ses équipes.
00:31:17Il a toujours su renouveler ses groupes.
00:31:19Le jour où il n'y arrive pas, il ne gagne plus.
00:31:21C'est comme ça.
00:31:23C'est pour ça qu'il faut se priver d'Antoine Griezmann.
00:31:25C'est juste parce qu'on en a vu effectivement des grandes équipes vivre ce destin un peu, pas tragique, mais un destin contrarié pour terminer une génération dorée.
00:31:35Notamment Olivier, ça vous a convaincu ce que vient de nous dire Sébastien ?
00:31:38Ou vous restez sur cette impression ?
00:31:40Ça ne peut pas me convaincre.
00:31:42J'ai bien aimé ce qu'a dit Sébastien, surtout avec la relation qu'il a faite avec 2016.
00:31:47Sauf qu'en 2016, Griezmann n'a pas, pour moi, l'importance qu'il a et qu'il a eue sur le rayonnement de l'équipe de France.
00:31:54Mais je comprends bien.
00:31:56Moi, personnellement, en tant qu'entraîneur, joueur, aimant le foot, être passionné par le football, ça me fait mal au cœur.
00:32:06Parce que je trouve qu'il a tellement d'importance dans le jeu.
00:32:09En fait, ce que je me dis, c'est que c'est réducteur.
00:32:13Griezmann, tu sors, on va jouer tous derrière, comme d'habitude.
00:32:18On va balancer les ballons sur les trois de devant.
00:32:23On se plaint que ce que nous propose l'équipe de France en termes de jeu n'est pas beau.
00:32:30Si on continue comme ça, ça va rester dans le même choix.
00:32:35Encore une fois, on arrive toujours à ce que, je me rappelle les interviews de Didier Deschamps.
00:32:42Tant qu'il était entraîneur de Marseille, de La Juve et maintenant sélectionneur, il nous a donné l'envie de gagner.
00:32:51Il ne nous a pas donné l'envie de jouer, avoir du spectacle extraordinaire.
00:32:55D'ailleurs, je crois qu'on verra certaines de ses réflexions quand on se pose des questions sur le jeu.
00:33:02On arrive, on va se retrouver.
00:33:04Si on gagne, bien sûr, tout le monde applaudit, il n'y a pas de problème.
00:33:07Mais moi qui aime le jeu, qui est passionné par ça.
00:33:10Pour moi, Griezmann, ça reste pour le moment un pion essentiel, même si Sébastien a raison.
00:33:16C'est vrai qu'il a toujours réussi à renouveler.
00:33:19On va écouter Didier Deschamps au sujet de Griezmann.
00:33:22Justement, c'était donc hier.
00:33:24Antoine, je le connais bien.
00:33:27Il a eu une saison chargée, bien évidemment.
00:33:31Et dans des matchs où il y a une grosse intensité, une grosse présence dans le cœur du jeu et surtout en zone défensive, évidemment.
00:33:44C'est des matchs de haut niveau, donc ce n'est pas évident.
00:33:49C'est juste le fait qu'il n'ait pas eu l'efficacité sur ses deux occasions sur le dernier match.
00:33:59Qu'est-ce qu'il y a encore, Olivier ?
00:34:01Ce n'est pas possible.
00:34:03C'est la fin de l'intervention de Deschamps ?
00:34:05Encore une fois, je suis terrible.
00:34:07On va croire que je vais me fixer sur Deschamps.
00:34:09Moi, quand on me dit, sous-entendu, qu'il ne jouera pas demain parce qu'il a raté les deux occasions.
00:34:15Mais prenons les autres devant.
00:34:18Ce n'est pas tout à fait ce qu'il dit quand même.
00:34:20Manque d'efficacité sur les deux occasions, EMS.
00:34:23Et les autres ?
00:34:26Pardon, mais je ne suis pas complètement d'accord avec toi, Olivier.
00:34:29Mais tu as le droit.
00:34:31J'adore Griezmann, on met ça de côté.
00:34:33Mais j'ai l'impression que toute l'analyse que tu fais, c'est comme s'il n'avait pas joué de l'Euro.
00:34:36C'est comme si on parlait d'un joueur qui, encore une fois, était remplaçant aujourd'hui.
00:34:40Mais il ne faut pas occulter les deux matchs qui s'y sont passés.
00:34:42Il n'y a pas eu que de l'inefficacité offensive côté Antoine Griezmann.
00:34:45Je ne vais pas t'insulter, tu l'as vu qu'il n'y avait pas que les deux occasions qu'il n'avait pas manqué.
00:34:49Après, il y a eu une différence entre le premier et le deuxième match.
00:34:51Mais ça reste quand même un joueur qui a été très en dedans de ce qu'il pouvait faire contre l'Autriche et les Pays-Bas.
00:34:55Il a des circonstances atteignantes, certes.
00:34:57Il n'a pas été le pire de l'équipe, certes.
00:34:59Mais il ne faut pas non plus oublier les Pays-Bas et l'Autriche.
00:35:01Pour parler de son remplacement ce soir contre la Pologne.
00:35:03Voyons le temps de jeu.
00:35:05Est-ce qu'il a autant joué que ça Griezmann cette année par rapport à d'habitude ?
00:35:08Didier Deschamps a parlé d'une saison chargée.
00:35:10Une saison chargée, oui, mais particulièrement chargée pour Antoine Griezmann.
00:35:13Pas spécialement.
00:35:14Regardez, on a mis ses minutes avant les grandes compétitions.
00:35:16Et cette année, on en est à 52 matchs, 4252 minutes.
00:35:19Il y a eu parfois plus, il y a eu parfois moins.
00:35:22Une chose plutôt qu'Antoine Griezmann a ajoutée à un moment, c'est que maintenant, il avait 33 ans.
00:35:27Et qu'il mettait aussi un petit peu plus de temps à récupérer.
00:35:29On a beaucoup parlé de la dimension physique pour Antoine Griezmann.
00:35:31Un truc en plus, en ce moment, on peut.
00:35:33C'est un immense succès, donc on peut y aller.
00:35:36C'est vrai que l'âge, évidemment, ça compte pour Griezmann dans ce rôle-là, peut-être.
00:35:41Alors, on va l'écouter.
00:35:42Griezmann en deux temps.
00:35:44D'abord, après le match face à l'Autriche.
00:35:46Tendez bien l'oreille sur son analyse de son match.
00:35:49Et ensuite, on l'écoutera face aux Pays-Bas.
00:35:52J'essaye de trouver les espaces.
00:35:54Après, c'est vrai que j'étais moins dans le cœur du jeu.
00:35:58Mais j'avais cette sensation qu'on n'avait pas besoin de moi aussi bas.
00:36:03Donc, j'essayais d'être dans une zone où je pouvais faire le lien avec mes attaquants.
00:36:08Mais ce n'est pas un match où je me suis dit que j'étais très bon.
00:36:15Donc, ça, c'était pour son rôle face à l'Autriche.
00:36:17Face aux Pays-Bas, il était dans un rôle un peu plus bas, donc.
00:36:21Et voici son analyse en zone mixte au micro de Sébastien Tarracourt.
00:36:25Oui, j'avais trois milieux.
00:36:27Donc, je n'avais pas besoin de venir descendre pour créer le jeu.
00:36:31C'était un peu plus style, mon poste comme à l'Atlético, plus près de la surface.
00:36:37Et on a vu, j'ai eu deux ou trois occasions.
00:36:40Donc, voilà, ça va venir.
00:36:42Ça va venir, et il était plus haut, évidemment.
00:36:44Vous l'avez compris, Antoine Griezmann.
00:36:46Ces deux séquences-là, Samuel, est-ce que ça ne dit pas ?
00:36:48On ne sait pas où est sa place, Griezmann, aujourd'hui en équipe de France.
00:36:52Ni devant, ni au milieu.
00:36:54Est-ce que ce n'est pas révélateur de ça, peut-être ?
00:36:56On pensait savoir où elle était avec ce repositionnement depuis un moment maintenant dans le cœur du jeu.
00:37:00Mais c'est vrai que quand il est un peu plus haut, il peut se permettre de faire moins d'efforts défensifs
00:37:06et être plus présent devant le but.
00:37:08C'est vrai qu'il n'est pas efficace, mais il est là au bon endroit, au bon moment.
00:37:11Il est quand même dans la surface de réparation.
00:37:13Je trouve qu'il y a une progression entre le premier et le deuxième match.
00:37:15Et j'ai l'impression qu'il n'est pas si loin de retrouver son meilleur niveau
00:37:19et que ces quelques minutes de jeu, 90 contre la Pologne, pourraient l'aider à retrouver son niveau de jeu.
00:37:25Et puis, il ne faut pas oublier qu'on ne parle pas de Griezmann d'il y a cinq ans ou d'il y a dix ans.
00:37:29En mars, il n'était pas présent au rassemblement.
00:37:31Et parmi les explications des mauvaises performances françaises,
00:37:33il y avait l'idée qu'il n'y avait pas Antoine Griezmann.
00:37:35Donc, en trois mois, on n'est pas passé d'un Griezmann indispensable
00:37:38à un Griezmann qui n'a plus rien à faire en équipe de France.
00:37:40On va poser la question à Sébastien dans un instant.
00:37:42Mais vous aviez un chiffre pour nous, Romain.
00:37:44Oui, parce qu'on se demande où est la place d'Antoine Griezmann sur le terrain.
00:37:46Ce qui est sûr, c'est qu'il s'éloigne du but.
00:37:48En tout cas, statistiquement, regardez.
00:37:50C'est 31 derniers matchs depuis octobre 2021 en équipe de France.
00:37:53C'est trois buts et dix passes décisives.
00:37:55Alors que sur les 31 précédents, c'était 15 buts et 12 passes décisives.
00:37:58Donc, évidemment, comme l'a dit Samuel, il a reculé aussi notamment à partir de la Coupe du Monde 2022.
00:38:03Mais la statistique est assez parlante quand même.
00:38:05Sébastien, votre ressenti par rapport à Griezmann ?
00:38:08On a l'impression, et c'est peut-être très dur, mais que ce n'est plus une évidence
00:38:12au moment où Didier Deschamps doit faire ses choix et aligner ses onze.
00:38:16Ce n'est plus une évidence au milieu, ce n'est plus une évidence devant.
00:38:19Est-ce que c'est ce sentiment-là aujourd'hui pour Griezmann
00:38:22qui dicte peut-être le choix de Deschamps aujourd'hui ?
00:38:25Je trouve qu'on va vite, mais Saoud, parce qu'il y a 48 heures.
00:38:29Si on vous avait dit cela, je pense que, ou si vous aviez posé la question sur votre plateau,
00:38:34je pense que 90% des invités auraient dit, mais attendez, qu'est-ce que vous racontez, mais Saoud ?
00:38:39Il est indispensable, c'est impossible qu'il perde sa place.
00:38:43Donc, je trouve qu'on va vite.
00:38:45Attendons le huitième de finale, on va voir ce qu'il en est.
00:38:48S'il y a un vrai déclassement, on le saura à ce moment-là.
00:38:50Après, il y a quelque chose qu'on ne dit pas, mais c'est qu'il pâtit quelque part du retour de N'Golo Kanté.
00:38:57Parce qu'il est dans le cœur du jeu depuis la Coupe du Monde 2022.
00:39:02Et aujourd'hui, qui est là en plus ? C'est N'Golo Kanté.
00:39:06Donc, Chouameni est là, Rabiot est là.
00:39:09Chouameni effectue son retour, c'est quelqu'un sur qui compte énormément Didier Deschamps,
00:39:13notamment sur le plan tactique.
00:39:15Et puis, il y a N'Golo Kanté.
00:39:18Et si N'Golo Kanté n'était pas là, ce serait Antoine Griezmann, sans doute.
00:39:22Donc là, est-ce qu'on s'oriente vers un match ?
00:39:25Si on reste sur ce système, et il y a beaucoup de gens qui aimeraient qu'on conserve ce système,
00:39:31eh bien, forcément, il y a un problème pour Antoine Griezmann.
00:39:34Parce que sinon, il faut qu'il aille à droite, il faudrait qu'il accepte d'aller à droite.
00:39:37Tout le monde pense que c'est une mauvaise idée.
00:39:39Moi, non, mais c'est autre chose.
00:39:41Il ne va pas aller à gauche.
00:39:44Donc, la réalité, c'est là, c'est ça.
00:39:47C'est que N'Golo Kanté est revenu, et N'Golo Kanté est indispensable.
00:39:51C'est passionnant, Sébastien.
00:39:53C'était le sens de ma question par rapport au fait que ce n'est plus une évidence.
00:39:56Quand on voit la composition du milieu, comme le rappelait Sébastien avec N'Golo Kanté,
00:40:01vous vous enlevez qui pour mettre Griezmann ?
00:40:04Là, on est peut-être en train de vivre, comment vous dire,
00:40:08la disparition totale du numéro, entre parenthèses, 10,
00:40:14qui existait, que ce soit Platini, que ce soit Zidane, etc.
00:40:18Parce que l'intelligence de jeu de Griezmann, qui à mon sens, est quelque chose d'extraordinaire.
00:40:24Parce que même si les statistiques que nous a donné Romain sur le moins de buts, moins de passes, etc.
00:40:31Les bonnes statistiques.
00:40:32Les très bonnes statistiques.
00:40:33Il pense ce qu'il veut.
00:40:34Il s'adapte tellement au jeu de l'équipe de France.
00:40:37Donc pour moi, c'était encore le numéro 10 de cette équipe, dans la création, dans l'imagination.
00:40:43Parce qu'effectivement, et Sébastien a énormément raison dans le positionnement de Kanté,
00:40:48parce que c'est vrai qu'on revient à quelque chose de basique.
00:40:53C'est-à-dire qu'on a nos quatre défenseurs.
00:40:55On a trois milieux qui ont quand même une vocation offensive.
00:41:00Même Thieu Amény, s'il marque des buts.
00:41:03Mais Rabiot et Kanté, c'est quand même des joueurs qui, au milieu de terrain, sont surtout dans des tâches défensives,
00:41:08de récupération de ballon, même dans leur club.
00:41:10C'est exactement ça.
00:41:11Thieu Amény, pareil.
00:41:12Quand vous le regardez jouer avec le Réal, quand ils ont joué la Ligue des Champions,
00:41:16dans le jeu pas très agréable qu'on a eu de la part du Réal.
00:41:19Mais c'était basique.
00:41:20C'était l'équilibre défensif et ensuite toujours cette relation.
00:41:24Donc j'ai l'impression, franchement, parce que je ne vois pas des joueurs dans la nouvelle génération
00:41:29qui arrivent de numéro 10.
00:41:31Et j'ai vraiment le sentiment que c'est la fin.
00:41:35Sauf si un talent arrive et qu'il devient incontournable.
00:41:38Pour le moment, on ne l'a pas.
00:41:41C'est peut-être pour ça que je suis en colère et que j'ai une certaine peine.
00:41:44Une petite nostalgie un peu.
00:41:45Oui, absolument.
00:41:46Et c'est ça qui vient me mettre vraiment le doigt là où ça fait mal.
00:41:51Samuel, il a mal Olivier.
00:41:53On va faire quelque chose.
00:41:55Je fais ce qu'il faut pour le consoler mais sinon c'est difficile.
00:41:57Non, on se calme.
00:41:59Puisqu'on parle de maître du jeu.
00:42:01Il y a un endroit du terrain où Griezmann est en difficulté aussi.
00:42:06C'est les coups de pierre arrêtés.
00:42:07Ce qui était notre force sur toutes les grandes dernières compétitions.
00:42:10Les coups francs, les corners.
00:42:11Là, il a du mal à lever le ballon.
00:42:12Il a du mal à trouver les bonnes zones.
00:42:14Ça ajoute à son casier.
00:42:15Oh non, c'est dur.
00:42:17Olivier, c'est vrai.
00:42:19Mais attendez les gars.
00:42:20On va parler de ce qu'il peut faire contre les Pays-Bas.
00:42:22C'est factuel ça Olivier.
00:42:23Non mais vous êtes dur.
00:42:24Oui d'accord.
00:42:25Mais attendez, je suis plutôt pro-Griezmann.
00:42:27Oui, j'entends bien.
00:42:29Mais on ne va pas reprocher à Griezmann.
00:42:32Parce que j'ai le sentiment qu'il a une jambe en bois.
00:42:36Non, vous exagérez Olivier.
00:42:38Je suis d'accord.
00:42:39Tu reproches aux trois de devant d'avoir une sorte de totem d'immunité.
00:42:42Mais en revanche, pour Griezmann, il l'a.
00:42:44Alors moi j'entends qu'il a fait plus de choses que Dembélé etc.
00:42:47Mais tu ne peux pas reprocher de dire à Deschamps.
00:42:50Il continue à mettre Dembélé avec Marcus Thuram.
00:42:52Qui ne font pas tout bien.
00:42:54Griezmann est factuellement moins bon.
00:42:56Son copié arrêté n'a peut-être jamais été aussi faible que sur les deux matchs qu'on a vus.
00:43:00Il faut aussi que ce soit un peu un équilibre.
00:43:02Pour terminer là-dessus.
00:43:05Vous pouvez sortir tout ce que vous voulez.
00:43:07Olivier, l'argument de Sébastien.
00:43:09Plus j'entends ça, plus je crois que j'ai la collection.
00:43:12L'argument de Sébastien tout à l'heure.
00:43:14Il disait que Didier Deschamps regarde les matchs.
00:43:16Donc il a bien vu que Griezmann était moins bien.
00:43:19Vous ne vous voilez pas la face.
00:43:20Non mais c'est intéressant Olivier.
00:43:21Il y a le côté attachement à Griezmann.
00:43:23Qui fait que vous voyez le romantisme.
00:43:25Et vous voilez la face par rapport à son niveau en ce moment.
00:43:27J'ose espérer que je n'en suis pas là.
00:43:30Parce que ça veut dire que je ne comprends plus rien du tout.
00:43:32Et que je suis trop vieux.
00:43:33Mais je pense encore comprendre les choses.
00:43:35Et bien imaginer.
00:43:38Non mais bien sûr qu'il y a un tout petit peu de romantisme.
00:43:42Parce que moi j'aime ce joueur.
00:43:44Je trouve qu'il a tellement apporté de choses à l'équipe de Frenday.
00:43:48Je trouve ça tellement sévère par rapport à ces deux premiers matchs.
00:43:52Alors qu'à mon sens il y a d'autres joueurs dans l'équipe.
00:43:57Et ça compte le sentiment, le romantisme et tout ça Olivier.
00:44:02Mais la vie ce n'est pas toujours ça.
00:44:06Malheureusement.
00:44:07France-Pologne sans Griezmann.
00:44:10Tout à l'heure on va revenir sur l'attaque.
00:44:12Mbappé, Thuram et Dembélé.
00:44:14Avec Sébastien notre envoyé spécial.
00:44:17Et vous tous pour comprendre le choix de Didier Deschamps.
00:44:20Pour aller voir ce trio qui fait beaucoup parler.
00:44:24Notamment Dembélé sur le côté droit.
00:44:26Certains s'étonnent qu'on remette aussi peu sa présence en cause dans ce trio d'attaque.
00:44:33L'hôtel des Bleus vous le voyez.
00:44:34Les Bleus qui vont prendre la direction du stade.
00:44:36Ils ont le temps de 2 km Romain.
00:44:38Ça va vite.
00:44:39Sébastien nous disait 5 minutes de voiture.
00:44:41Et on y est pour affronter la Pologne tout à l'heure.
00:44:44Avant cela on va faire notre tour d'Europe.
00:44:47Un tour d'Europe exceptionnel vu ce qui s'est passé hier.
00:44:50Un tour d'Europe exceptionnel et miraculeux.
00:44:52Tour d'Europe.
00:44:59Alors Romain, on commence par quoi ?
00:45:02On commence par l'Italie.
00:45:03Parce que ça restera comme l'un des grands moments de cette Euro.
00:45:05Assurément la nationale qui a égalisé à la 98e minute hier face à la Croatie.
00:45:10Pour obtenir le point du nul.
00:45:12Et assurer sa qualification pour les 8e de finale.
00:45:14Évidemment c'était la folie en Italie sur le but de Mattia Zacchani.
00:45:18On va regarder la folie en Italie.
00:45:20Et juste après vous entendrez la réaction du buteur italien.
00:45:44Et donc Mattia Zacchani, le héros italien d'hier soir.
00:46:10On a eu sa réaction à écouter.
00:46:13Bien sûr, c'est le rêve de tout enfant et de tout joueur.
00:46:18Marqué pour son équipe nationale, ça fait quelque chose.
00:46:23Et encore plus quand c'est dans un match de l'Euro très important.
00:46:30Alors, ça n'arrive pas au niveau de Toto Schilacci en 90.
00:46:33Pour ceux qui se souviennent.
00:46:35Ce but de Toto Schilacci alors qu'il ne devait pas être titulaire.
00:46:38C'était absolument extraordinaire.
00:46:39Mais ça rappelle un peu ça quand même.
00:46:40C'est vrai, absolument.
00:46:41Et regardez la une de la Gazzetta dello Sport ce matin.
00:46:43Miracolo italien.
00:46:45Évidemment, là je n'ai pas besoin de traduire.
00:46:47Et regardez la Stampa, un quotidien géraniste qui a aussi utilisé exactement la même expression.
00:46:52Le miracle italien.
00:46:54Effectivement, ils ont eu chaud les Italiens.
00:46:56Comment vous dites ?
00:46:57Miracolo.
00:46:58Géraliste.
00:46:59Oui, j'ai dit généraliste.
00:47:01Alors là, si vous voulez qu'on se reprenne à chaque bafou avec ça, attention.
00:47:05C'est quand même un but extraordinaire.
00:47:08On parle de l'événement, l'émotion extraordinaire.
00:47:12Moi, j'étais dans une pizzeria hier soir italienne.
00:47:14J'ai cru que le plafond allait tomber.
00:47:16Je te jure, c'était un truc de dingue.
00:47:18Mais ce but, la qualité, la frappe de l'intérieur du pied.
00:47:21Il va quand même choper la lucarne de l'autre côté.
00:47:24C'était top.
00:47:25Alors, je voulais faire une remarque.
00:47:27Pas du tout en rapport avec...
00:47:29Mais ce qui m'étonne...
00:47:30Ça concerne l'euro quand même.
00:47:32Ce qui m'étonne, c'est que je vois partout en Europe des fan zones.
00:47:37Je vois des écrans géants.
00:47:39Et qu'est-ce qu'on fait chez nous ?
00:47:41Il ne t'aura pas échappé qu'il y avait les Jeux olympiques de Paris-Livre.
00:47:44Ce n'est pas le cas en Italie, ce n'est pas le cas partout.
00:47:46Vous êtes gentil, les gars.
00:47:47Vous suivez ça tous les jours.
00:47:49Il s'attend peut-être quelques mois à Nancy, à Toulouse.
00:47:51On ne peut pas mettre des écrans géants.
00:47:53Le stade Océano Havre a ouvert ses portes.
00:47:55Au moins, voilà une belle initiative.
00:47:57Je ne vois pas ça chez nous.
00:47:58C'est incroyable.
00:48:00C'est quand même le championnat de...
00:48:02Je n'y avais pas pensé avant.
00:48:04Je ne vois rien de chez nous.
00:48:05Je ne vois même pas un stade.
00:48:07On se demande comment on va réussir à organiser correctement les Jeux de Paris 2024.
00:48:11Là, pardon, l'euro, pour une fois, passe au second plan.
00:48:13Il n'y a pas que le foot dans la ville, Olivier.
00:48:15Quand je vous dis qu'on n'est pas une nation sportive, ça me confirme.
00:48:19C'est comme ça.
00:48:20Tu n'as qu'à ouvrir tous les stades.
00:48:21Tu ne peux pas faire entrer les gens dans les stades et mettre des écrans géants.
00:48:24Et voir des ambiances de cinglés comme ça.
00:48:26Tu ne peux pas faire ça, Olivier ?
00:48:27Je suis énervé aujourd'hui.
00:48:28C'est peut-être parce qu'il n'y en a pas à Nancy.
00:48:30Il est bien énervé.
00:48:31Il est très énervé.
00:48:32Il y en a une à Metz, mais pas à Nancy, Olivier.
00:48:40Je n'étais pas dans une pizzeria hier, mais j'ai quand même passé un bon moment grâce aux Italiens.
00:48:44Et en revanche, j'ai l'impression que c'est quand même l'arbre qui cache la forêt.
00:48:47Oui, bien sûr.
00:48:48Parce que c'est quand même très très simple.
00:48:50Ça manque de qualité.
00:48:51Ça manque d'envie.
00:48:52Ça manque de leader.
00:48:53Je ne sais pas où sont passés Chiellini ou Bonucci.
00:48:55Ou en tout cas des gens…
00:48:56Chiellini.
00:48:57Il l'a, Chiellini.
00:48:58Il est passé où ?
00:49:00Exactement.
00:49:01On va regarder Giorgio Chiellini qui est maintenant consulteur, l'ancien défenseur de la nationale.
00:49:28Vous avez bien reconnu Peter Schmeichel.
00:49:29En costard-cravate, il a plus de grinta à la télévision que d'un Italien sur la pousse.
00:49:33C'est dire.
00:49:35On enchaîne assez moins joyeux.
00:49:36Franchement, on a le cœur brisé.
00:49:38On est content pour les Italiens, mais Luca Modric hier.
00:49:41Et oui, immense soulagement pour l'Italie, mais immense désillusion pour la Croatie de Luca Modric.
00:49:46Les Croates qui pensaient tenir leur qualification jusqu'à cette fameuse 98e minute.
00:49:50Et là où c'est triste, évidemment, c'est que Luca Modric a 38 ans.
00:49:52C'est peut-être sa dernière grande compétition internationale avec les Vatreni.
00:49:56Il y a d'ailleurs un journaliste italien qui lui a rendu hommage hier en conférence de presse.
00:49:59Et c'était très sympa à regarder.
00:50:02C'est génial.
00:50:04Je voulais vous remercier pour tout ce que vous avez montré.
00:50:06Non seulement ce soir, mais tout au long de votre carrière.
00:50:09Une fois de plus, vous avez été un joueur de haut niveau.
00:50:11Vous avez marqué malgré un pénalty manqué.
00:50:13Je voulais juste vous dire ceci.
00:50:16Je voudrais vous demander de ne jamais prendre votre retraite.
00:50:19Parce que vous êtes l'un des meilleurs joueurs que je n'ai jamais commenté.
00:50:22Merci.
00:50:26Merci.
00:50:32Merci beaucoup pour ce magnifique hommage.
00:50:35Du fond du cœur, je vous remercie.
00:50:37J'aimerais aussi continuer à jouer pour toujours.
00:50:42Mais il y aura probablement un moment où je devrai raccrocher l'écran.
00:50:47Je vais continuer à jouer, mais je ne sais pas pour combien de temps encore.
00:50:51Mais je vous remercie beaucoup pour vos mots.
00:50:57Franchement, ça m'a ému cette séquence.
00:50:59Hier soir, j'étais dans un restaurant en Croate.
00:51:03C'est émouvant parce qu'il y a toute la jeunesse du match.
00:51:07Il manque ce pénalty.
00:51:08Il marque le but de la Croatie.
00:51:09Il est sorti à la 80e.
00:51:10Franchement, j'aurais adoré avoir une caméra isolée sur lui de la 80e à la 98e minute.
00:51:14Les 10 minutes.
00:51:15Hier, pendant le match, on voyait de temps en temps.
00:51:17J'aurais adoré le voir.
00:51:18Ces 18 minutes où il est sorti, où il a vibré, où il a eu peur.
00:51:21Et la désillusion à la fin où il mord son maillot.
00:51:23Il ne veut pas craquer sur le banc de touche.
00:51:25C'est un joueur extraordinaire.
00:51:27On fait comme s'ils étaient éliminés.
00:51:29Ce n'est pas loin.
00:51:30Mais ce n'est pas encore complètement perdu.
00:51:32Exactement.
00:51:33Ce n'est pas officiel.
00:51:34La Croatie n'est pas encore éliminée.
00:51:35Pourquoi ?
00:51:36Parce qu'il lui reste 2,7% de chance de se qualifier en faisant partie des meilleurs 3e.
00:51:41Ça va être très compliqué parce qu'il faut 4 conditions.
00:51:44Et pas une de moins.
00:51:45C'est vraiment les 4 en même temps.
00:51:46Il faut que l'Angleterre batte la Slovénie avec au moins 3 buts d'écart.
00:51:49Que le Danemark batte la Serbie.
00:51:51Que le Portugal batte la Georgie.
00:51:52Et que la Turquie batte la Tchéquie.
00:51:54Pierre, je vous vois faire des signes à côté de moi.
00:51:56Ce n'est pas impossible.
00:51:57Je dis juste que si la logique est respectée sur les 4 matchs.
00:51:59Et le foot, c'est pas que la logique.
00:52:00Mais si la logique est respectée sur les 4 matchs.
00:52:02Il faudra que les Anglais soient moins nuls que ça.
00:52:04Et on verra avec Pierre-Etienne Minonzio qui est déjà connecté dans quelques instants
00:52:08à quel point le sélectionneur anglais se fait massacrer.
00:52:10Southgate en Angleterre.
00:52:13Pour l'instant, ils sont 5e.
00:52:14Il faut être dans les 4 meilleurs 3e pour espérer se qualifier pour la Croatie.
00:52:20Un tout petit bout de l'Espagne.
00:52:22Et on va retrouver Pierre-Etienne Minonzio qui suit l'équipe d'Angleterre.
00:52:24Pour le Journal de l'équipe.
00:52:25Et qui est en direct avec nous dans un instant.
00:52:27Romain.
00:52:28Oui, l'Espagne est la seule équipe pour le moment à avoir réalisé un sans faute dans cet Euro.
00:52:31Donc 3 victoires en 3 matchs.
00:52:32Hier, un succès 1-0 face à l'Albanie.
00:52:34Il n'y a d'ailleurs que le Portugal qui pourra en faire de même.
00:52:36De faire le sans faute.
00:52:37Et regardez.
00:52:38Meilleur que jamais pour Marca.
00:52:40Mission accomplie pour As.
00:52:42Le plein, vous allez le voir juste après, pour Mundo Deportivo.
00:52:45Là, on est sur le journal catalan de Mundo Deportivo.
00:52:49Deportivo est inarrêtable pour sport.
00:52:51L'autre grand quotidien catalan.
00:52:53On s'emballe en Espagne.
00:52:54À juste titre ou il s'enflamme un peu les Espagnols ?
00:52:57Non, il ne s'enflamme pas.
00:52:59Même si on a senti que l'Espagne en deuxième période, c'était plus cool.
00:53:03Mais tu es arrivé à faire carton plein.
00:53:06Dans une équipe énormément remaniée hier soir.
00:53:08Je suis surpris.
00:53:10Franchement, je ne m'attendais pas à une telle réponse.
00:53:13Et à une telle qualité de jeu.
00:53:15Parce qu'on est fini.
00:53:16On n'est plus du jeu à 350 ou 450 ou 600 ou 800 ou 1000 passes.
00:53:21On est dans un jeu où tout d'un coup, tu vas vite vers l'avant.
00:53:24Tu as quand même sur les côtés, comment il s'appelle ?
00:53:26Nico Williams.
00:53:28Et l'autre de l'autre côté, comment il s'appelle ?
00:53:30Il est bon le piot.
00:53:32Il a 17 ans quand même.
00:53:34Il y a mal.
00:53:35C'est fabuleux.
00:53:37Morata qui se retrouve aussi un peu devant le but.
00:53:39Je trouve que cette équipe est surprenante mais très positive.
00:53:43Une dernière image espagnole.
00:53:46En Allemagne, on va retrouver Pierre-Étienne Minonzio pour l'Angleterre.
00:53:49Une autre image très sympa du côté de la sélection espagnole.
00:53:52C'est une famille qui s'appelle la famille Parárez-Llorenz.
00:53:55Et qui a fait 2000 km en van pour suivre la Roja dans la compétition.
00:53:59Et à leur arrivée, ils ont été accueillis par 3 joueurs de la sélection.
00:54:03Qui leur ont fait des remerciements.
00:54:05Une séance de dédicaces, les photos, etc.
00:54:07Ça sert de suivre les équipes et d'être fidèle.
00:54:09C'est génial comme initiative.
00:54:11C'est des initiatives à apprendre et à copier même.
00:54:14Comment s'appelait l'émission sur TF1 ?
00:54:18Non, pas sur TF1.
00:54:20Vous nous faites une vie rouillée.
00:54:23Star à domicile.
00:54:25Avec Flavie Flamand.
00:54:27C'était génial ça.
00:54:29Là c'était Star à domicile mais pour les supporters.
00:54:32On l'a échéé une fois à l'équipe.
00:54:34Une ou deux émissions qui ont été faites.
00:54:36Yohann Renou.
00:54:39On avait moins de budget.
00:54:45Avec Yohann Rio qui était parti à Metz.
00:54:47Exactement.
00:54:49Pierre-Etienne Minonzio.
00:54:51La grande soirée autour de Yohann Rio.
00:54:53On a un journaliste à l'extérieur.
00:54:55C'est Pierre-Etienne Minonzio.
00:54:57Qui va nous parler de l'Angleterre.
00:54:59Avec Southgate qui se fait massacrer.
00:55:01Et avant de vous donner la parole.
00:55:03On va voir ça avec Romain.
00:55:05Avec une ancienne gloire.
00:55:07Massacrer c'est vraiment le mot.
00:55:09Gareth Southgate le sélectionneur anglais.
00:55:11Qui essuie des torrents de critiques.
00:55:13Y'a les anciens joueurs, les anciens sélectionneurs.
00:55:15Même les entraîneurs actuels de première ligue.
00:55:17Qui sont interrogés par les médias britanniques.
00:55:19Et parmi les plus gros saïs.
00:55:21Y'a donc Gary Lineker.
00:55:23Ancienne gloire de la sélection anglaise.
00:55:25Et qui s'est fait plaisir.
00:55:27C'était une mauvaise performance.
00:55:29Nous voulons tous la même chose.
00:55:31Mais pas une mauvaise équipe anglaise.
00:55:33Nous voulons désespérément qu'elle joue bien.
00:55:35Et je ne peux pas imaginer qu'un supporter anglais.
00:55:37Puisse se réjouir devant cette équipe.
00:55:39Elle est perdue tactiquement.
00:55:41Elle est...
00:55:45C'est de la merde.
00:55:47Voilà c'est assez cru quand même comme propos.
00:55:49Sauf que ça n'a pas beaucoup plu aux joueurs.
00:55:51Et notamment à Harry Kane.
00:55:53Qui était en conférence de presse.
00:55:55Et qui a répondu à Lineker.
00:55:57Tout le monde a son avis.
00:55:59Mais le fait est que nous avons rien gagné.
00:56:01En tant que nation depuis très longtemps.
00:56:03Il ne faut pas s'en prendre à qui que ce soit maintenant.
00:56:05C'est une réalité.
00:56:07Ils savent qu'il est difficile de jouer dans ces tournois.
00:56:09Il est difficile de jouer pour l'Angleterre.
00:56:11Franchement il le fait très poliment.
00:56:13Harry Kane, mon gars, toi non plus.
00:56:15Tu n'as rien gagné.
00:56:17On n'a rien gagné depuis 1966.
00:56:19Donc tu fais partie également de ces échecs.
00:56:21Pour Gary Lineker.
00:56:23Pierre-Etienne, c'est sympa de suivre l'équipe d'Angleterre à l'Euro non ?
00:56:25Il se passe toujours des choses.
00:56:27Quand on suit l'équipe d'Angleterre.
00:56:29Il y a toujours des moments complètement surréalistes.
00:56:31Le moment le plus surréaliste.
00:56:33Le climat autour de cette équipe.
00:56:35Southgate qui se fait massacrer.
00:56:37Ça a quel impact sur l'équipe.
00:56:39Et dans quelles conditions évolue cette équipe.
00:56:41Avec ce climat extrêmement hostile.
00:56:43Pour te donner une idée.
00:56:45Hier en conférence de presse.
00:56:47Du coup des journalistes ont demandé à Southgate.
00:56:49De réagir au propos de Lineker.
00:56:51Qu'on a entendu.
00:56:53Et en fait Southgate a dit.
00:56:55Mais en fait il a dit quoi Lineker.
00:56:57Parce que moi je coupe.
00:56:59C'est complètement surréaliste.
00:57:01Donc un journaliste a dû lui dire.
00:57:03En fait il a dit que ton équipe était de la MERDE.
00:57:05Ah il a dit ça.
00:57:07Bon après peut-être que Southgate était au courant.
00:57:09Mais il a fait semblant de ne pas savoir.
00:57:11Ça crée des situations ubuesques.
00:57:13Et donc effectivement.
00:57:15C'est un peu la nouveauté cette année.
00:57:17C'est habituel que l'équipe d'Angleterre.
00:57:19Se fasse critiquer quand elle joue mal.
00:57:21Parce qu'il y a un environnement médiatique.
00:57:23Autour d'elle assez pesant.
00:57:25Mais c'est la première fois disons.
00:57:27Qu'il y a un minimum en tant que meilleure troisième.
00:57:29C'est si catastrophique que ça.
00:57:31L'Angleterre pour être autant critiquée.
00:57:33Alors tu l'as très bien dit.
00:57:35Le bilan comptable.
00:57:37Il est correct.
00:57:39Mais en fait il y a un tel décalage.
00:57:41Entre les attentes et le fait que.
00:57:43Avant la compétition.
00:57:45Notamment au regard de son potentiel offensif.
00:57:47On voyait l'Angleterre comme une équipe très forte.
00:57:49Et le contenu notamment du deuxième match.
00:57:51Où parfois les joueurs avaient l'air complètement perdus.
00:57:53Effectivement ce décalage entre les attentes.
00:57:55Et le fait que les critiques sont très dures.
00:57:57Il faut bien comprendre qu'il y a un environnement médiatique.
00:57:59Il y a énormément de médias.
00:58:01De journaux qui suivent l'Angleterre.
00:58:03Et dès qu'il y a un truc qui se passe moins bien.
00:58:05Ça prend des proportions énormes.
00:58:07Est-ce qu'il y a justement des faits divers.
00:58:09Ou des faits qui ont été pris en main par la presse.
00:58:11Pour déstabiliser cette équipe.
00:58:13Est-ce qu'il y a des choses pas très nettes.
00:58:15Autour de cette équipe dans la presse ?
00:58:17Je vais te donner un exemple précis.
00:58:19Je n'ai pas parlé dans mon papier ce matin.
00:58:21Mais c'est typique de ce qui arrive.
00:58:23Quand l'Angleterre joue moins bien.
00:58:25Il y a les critiques sportives.
00:58:27Il y a les critiques sur le sélectionneur.
00:58:29Donc tout ça c'est relativement classique.
00:58:31Même si ça prend des proportions assez folles.
00:58:33Et ensuite généralement les tabloïds.
00:58:35Ils profitent de cette atmosphère.
00:58:37Qui est plus favorable pour eux.
00:58:39Pour sortir des histoires.
00:58:41Et là en fait il y a eu plein de papiers.
00:58:43Sur le fait que.
00:58:45Je résiste parce que c'est un peu pipole.
00:58:47Mais ça dit quand même quelque chose de l'environnement de l'équipe d'Angleterre.
00:58:49Que Kyle Walker.
00:58:51Il a eu 4 enfants.
00:58:53Donc il a eu 4 enfants avec sa femme.
00:58:55Et 2 enfants avec sa maîtresse.
00:58:57Et les deux étaient présents en tribune.
00:58:59Et sa maîtresse était accompagnée d'un journaliste.
00:59:01D'un tabloïd.
00:59:03Qui a raconté le fait de suivre un match.
00:59:05Avec la maîtresse de Kyle Walker.
00:59:07Donc ça on peut se dire.
00:59:09C'est bien les anglais.
00:59:11C'est marrant.
00:59:13Mais n'empêche que ça a des vrais incidences.
00:59:15Parce que Kyle Walker c'est un des membres.
00:59:17Du groupe des leaders de l'équipe d'Angleterre.
00:59:19Donc voilà.
00:59:21En fait ce qui se passe c'est que comme ils sont moins bons sportivement.
00:59:23Il y a d'autres histoires aussi qui sortent.
00:59:25Donc il faut absolument qu'ils gagnent ce soir.
00:59:27C'est l'Angleterre qui joue face à la Slovénie aujourd'hui.
00:59:29Donc Olivier une dernière question.
00:59:31Oui je voudrais poser une question.
00:59:33Je voudrais juste savoir comment Southgate.
00:59:35Si vous lui avez demandé.
00:59:37Comment il peut nous expliquer.
00:59:39Comment un joueur comme Foden.
00:59:41Ou Alexander Arnold.
00:59:43Soit aussi mauvais.
00:59:45Parce qu'il faut être clair.
00:59:47Est-ce que c'est aussi le début de la compétition.
00:59:49Et transparent.
00:59:51Alors en fait Olivier.
00:59:53Je pense que la réponse.
00:59:55C'est malheureusement qu'ils ne jouent pas à leur poste.
00:59:57Trent c'est un arrière latéral qui a joué milieu.
00:59:59Et en fait Foden.
01:00:01Le problème est lié à l'émergence de Billingham.
01:00:03Foden il faudrait le mettre en numéro 10.
01:00:05Quand il reçoit un peu le ballon d'Auger.
01:00:07Il peut se tourner.
01:00:09Il est très fort dans les petits espaces.
01:00:11Mais sur un côté il n'est pas extrêmement rapide.
01:00:13En fait il est en difficulté.
01:00:15Il le place à gauche qui n'est pas son meilleur poste.
01:00:17Et en fait ce qu'il faudrait.
01:00:19Ce qui semblerait le plus logique.
01:00:21Mais ce que Southgate ne fait pas.
01:00:23C'est reculer Billingham du poste de 10.
01:00:25Devant la défense.
01:00:27Et ensuite permettre à Foden d'évoluer à son poste qui est numéro 10.
01:00:29C'est ce que tout le monde pensait qu'il allait faire pour ce match.
01:00:31Mais c'est ce qu'il se refuse à faire.
01:00:33Donc il est possible que Foden soit encore transparent ce soir.
01:00:35Peut-être c'est Billingham qui ne veut pas faire ça.
01:00:37Gérer Billingham ça ne doit pas être simple.
01:00:39Au quotidien pour Southgate.
01:00:41Merci infiniment Pierre-Etienne.
01:00:43Est-ce que c'est le plus triste d'avoir perdu l'Ecosse ?
01:00:45Ou le plus heureux d'avoir gardé l'Angleterre pour l'instant ?
01:00:49L'Ecosse c'était...
01:00:51Le Flowers of Scotland c'est un truc de fou.
01:00:53C'est vraiment l'hymne avant le match.
01:00:55Et tous ces sauts sur terre.
01:00:57On ne se rend pas compte en fait.
01:00:59Il y a vraiment plus de 100 000 supporters à côté.
01:01:01Ils étaient répartis à travers tout le pays.
01:01:03Et effectivement ils vont vraiment nous manquer.
01:01:05Merci infiniment Pierre-Etienne.
01:01:07Vous nous manquez à nous aussi.
01:01:09Flowers of Scotland c'est le top du top.
01:01:11Pour le journal L'Equipe.
01:01:13Comme à chaque fois des papiers passionnants à lire.
01:01:15On parle de l'attaque des Bleus dans quelques instants.
01:01:17Bappé de retour titulaire.
01:01:19On garde Marcus Thuram.
01:01:21Et on garde Dembélé.
01:01:23Et tout le monde n'est pas d'accord avec ses choix.
01:01:25On en parle avec notre envoyé spécial également.
01:01:27Sébastien Tarrago vous le voyez.
01:01:29On est devant l'hôtel des Bleus.
01:01:31Match à 18h face à la Pologne pour aller chercher la première place.
01:01:33Journée spéciale avec l'équipe de Choc.
01:01:35L'équipe de Greg et l'équipe du soir également.
01:01:37Pour vivre pleinement cet Euro.
01:01:39Les supporters sont là.
01:01:41Avec les images de Charlie Courant.
01:01:43L'un de nos envoyés spéciaux.
01:01:45Pour faire vivre au plus près de nos Bleus.
01:01:47Cette journée spéciale France-Pologne.
01:01:49Dernier match de la phase de groupe.
01:01:51Et il faut faire un bon résultat.
01:01:53Pour aller chercher la première place.
01:01:55Et s'éviter un tableau infernal.
01:01:57Pour la suite de cet Euro.
01:01:59On est devant l'hôtel des Bleus également.
01:02:01Les Bleus qui vont partir en milieu d'après-midi.
01:02:03Voir même un petit peu plus tard.
01:02:05Parce que le match est à 18h.
01:02:07Et deux kilomètres seulement à parcourir.
01:02:09Entre l'hôtel et ce stade à Dortmund.
01:02:11On est toujours avec Sébastien Tarrago.
01:02:13En direct devant l'hôtel des Bleus.
01:02:15Donc Sébastien, on va s'intéresser à l'attaque des Bleus.
01:02:17Parce que ça fait énormément parler.
01:02:19Le retour de Kylian Mbappé.
01:02:21Et Kylian Mbappé, il est entouré de qui ?
01:02:23De Thuram et de Dembélé a priori.
01:02:25Tout à l'heure.
01:02:29On va attendre des confirmations.
01:02:31Mais la tendance hier effectivement.
01:02:33Nous vous le disions.
01:02:35C'était qu'Ousmane Dembélé conserve son poste.
01:02:37On ne peut pas dire qu'en interne.
01:02:39On était ébahis par ses performances.
01:02:41Lors des deux premiers matchs.
01:02:43Mais la tendance lui était encore un tout petit peu favorable.
01:02:45Il joue gros.
01:02:47Il joue gros ce soir-ci.
01:02:49Il jouera très gros.
01:02:51Il ne peut pas rater un troisième match de suite.
01:02:53Il est aussi sous la menace d'un avertissement.
01:02:55Et il faut faire très attention.
01:02:57Vous avez bien raison de cibler ce poste-là.
01:02:59Et d'en parler.
01:03:01Avec l'équipe.
01:03:03Avec beaucoup d'attention.
01:03:05J'imagine.
01:03:07On continue d'en parler avec vous.
01:03:09Avec Pierre Niguet.
01:03:11Avec Samuel Olivier.
01:03:13Et Romain Aran.
01:03:15On est qualifié pour les huitièmes de finale.
01:03:17Et toujours pas de but marqué par les Bleus.
01:03:19Toujours pas de but marqué.
01:03:21L'équipe de France a marqué un but.
01:03:23Mais c'était le but de l'Autrichien Weber.
01:03:25Contre son camp.
01:03:27L'équipe de France est devenue la première nation
01:03:29dans l'histoire des Coupes du Monde.
01:03:31Et c'est le titre de la compétition.
01:03:33Sans avoir marqué aucun but par ses propres joueurs.
01:03:35On va dire que c'est un record
01:03:37qui est assez peu enviable.
01:03:39Mais ça restera une anecdote sympathique.
01:03:41En tout cas, Didier Deschamps a été interrogé hier
01:03:43en conférence de presse sur le fait
01:03:45que son équipe ne développait pas beaucoup de jeux.
01:03:47Et voici sa réponse.
01:03:49Après les deux premiers matchs, il y a eu quelques critiques
01:03:51sur le manque de spectacle lors des matchs des Bleus.
01:03:53Une approche avant tout défensive des matchs.
01:03:55Est-ce que vous les comprenez ?
01:03:57Est-ce que ça vous agace ?
01:03:59Libre à vous de commenter,
01:04:01de faire ce que vous voulez.
01:04:03Est-ce que je peux vous dire que
01:04:05c'est ennuyant de ne pas avoir marqué
01:04:07avec toutes les occasions qu'on s'est procurées
01:04:09sur le match des Pays-Bas
01:04:11face à une équipe qui d'habitude
01:04:13a une maîtrise supérieure à l'adversaire
01:04:15et ça fait bien longtemps qu'elle ne l'a pas eue.
01:04:17Et que nous, on en ait eu une aussi importante
01:04:19en se créant 5-6 occasions.
01:04:21On a au stade,
01:04:23en soutien populaire,
01:04:25une équipe qui n'a pas eu
01:04:27plus de 10 millions à chaque match.
01:04:29Je pense que si les gens,
01:04:31ils n'aiment pas ce qu'ils voient,
01:04:33ils changent de chaîne.
01:04:35C'est plus facile à la maison.
01:04:37Quand ils sont au stade,
01:04:39ils ont payé le billet,
01:04:41ils restent des débuts jusqu'à la fin.
01:04:43Après, il y a de la place pour tout.
01:04:45Mais évidemment, je le répète,
01:04:47de ne pas avoir marqué,
01:04:49c'est le point négatif.
01:04:51C'est le point négatif ?
01:04:53On s'en fout ou pas ?
01:04:55Comme Deschamps ou pas ?
01:04:57C'est anecdotique ou pas, Olivier ?
01:04:59Moi, je ne m'en fous pas.
01:05:01Et lui non plus.
01:05:03On s'en fout des réactions ou pas ?
01:05:05Après qu'il ait une approche comme ça
01:05:07par rapport à la réaction des gens,
01:05:09moi je la comprends.
01:05:11Il faut se mettre toujours dans la tête de Didier.
01:05:13Lui, l'importance,
01:05:15c'est le résultat final.
01:05:17Et tu es quand même à chaque fois dans le coup.
01:05:19Il ne faut pas l'oublier non plus.
01:05:21Olivier, vous êtes ami avec Michel Platini.
01:05:23L'histoire de l'équipe de France
01:05:25s'est construite avec un lien
01:05:27affectif et émotionnel.
01:05:29Il existe le lien avec le public.
01:05:31Il y a une vraie différence
01:05:33entre Didier Deschamps et les médias.
01:05:35Il y a beaucoup de critiques
01:05:37concernant la qualité du jeu
01:05:39souvent ici sur ce plateau.
01:05:41Didier Deschamps et le public.
01:05:43Le public est derrière Didier Deschamps.
01:05:4511 000 supporters encore.
01:05:47C'est un record, vous le disiez,
01:05:49Samuel, sur les deux premiers matchs.
01:05:51Je suis un peu moins d'accord avec toi, Olivier.
01:05:53Sam, on a fait beaucoup de matchs ensemble
01:05:55sur les compétitions.
01:05:57On a souvent entendu des supporters sortir des stades
01:05:59et être très énervés par le spectacle qu'ils ont eu.
01:06:01Ça ne veut pas dire que tu ne soutiens pas l'équipe de France,
01:06:03que tu ne veux pas que l'équipe de France aille loin,
01:06:05que tu ne serais pas content du résultat.
01:06:07Le France-Danemark en coup du monde 2018,
01:06:09j'ai rarement vu des supporters français aussi énervés
01:06:11après la purge du 0-0.
01:06:13Et on en a entendu sur la chaîne d'équipe
01:06:15depuis deux semaines des supporters qui disent
01:06:17qu'on s'est fait chier contre les Pays-Bas.
01:06:19Après l'Argentine en 2018,
01:06:21la Belgique, on ne parle plus de qualité de jeu.
01:06:23Il n'y a plus que sur les plateaux télé
01:06:25qu'on parle de qualité de jeu.
01:06:27Là, quand on est dans les matchs couperets,
01:06:29tu es sur l'émotion quand même.
01:06:31Malgré que le match ne soit pas bon techniquement,
01:06:33ça apporte une joie.
01:06:35C'est comme ça, tu passes un tour.
01:06:37On oublie tout ça et je te rejoins.
01:06:39À partir de ce moment-là, c'est pour ça que je dis
01:06:41que les gens ont enregistré
01:06:43que c'est le résultat.
01:06:45Et avec Didier, tu es au bout.
01:06:47Regardez les Italiens à la 98e minute hier.
01:06:49L'Italie, c'était Canazpuc dans le jeu.
01:06:51Regardez l'émotion qu'il y a eu derrière.
01:06:53Si Southgate, ce soir,
01:06:55gagne 5-0 avec les Anglais,
01:06:57son image va déjà mieux.
01:06:59C'est comme ça.
01:07:01Il faut l'accepter.
01:07:03On l'accepte, Olivier.
01:07:05Toujours pas de but inscrit par un Français
01:07:07avec le grand retour de Kylian Mbappé.
01:07:09C'est vrai que ça devient assez extraordinaire
01:07:11cette histoire d'attaquant à l'Euro pour les Bleus.
01:07:13Le dernier but marqué par un Français à l'Euro,
01:07:15vous vous en souvenez ?
01:07:17Pogba.
01:07:193-3 contre la Suisse.
01:07:21Exactement.
01:07:23Le fameux 8e de finale face à la Suisse
01:07:25lors du précédent Euro.
01:07:27Kylian Mbappé, toujours pas marqué à l'Euro ?
01:07:29Non, ça devient une petite malédiction.
01:07:31Pour Kylian Mbappé, ce n'est que son deuxième Euro.
01:07:33Il y avait eu les 4 premiers matchs
01:07:35lors de l'Euro à l'été 2021.
01:07:37Il y a eu le premier face à l'Autriche.
01:07:39On en est toujours à 0.
01:07:41De façon plus générale,
01:07:43Kylian Mbappé, Kylian Thuram,
01:07:45qui pourraient être alignés ce soir.
01:07:47Regardez leurs tirs cadrés.
01:07:49On a retrouvé certaines statistiques
01:07:51qui ne sont pas terribles.
01:07:53Les tirs cadrés des attaquants de l'équipe de France.
01:07:553 pour 0 cadré pour Kylian Mbappé,
01:07:574 pour 1 pour Kylian Mbappé
01:07:59et 7 pour 2 pour Marcus Thuram.
01:08:01Ça veut dire qu'à eux 3,
01:08:03ils ont cadré en 14 tentatives.
01:08:05Et là, on parle seulement de l'Euro.
01:08:07On ne parle que de cet Euro-là.
01:08:09Après, il y a les notes moyennes de l'équipe
01:08:11pour Dembélé et Thuram
01:08:13qui n'ont pas été très bonnes.
01:08:15Pour Mbappé, qui n'a joué qu'un match,
01:08:17on a mis sa note face à l'Autriche.
01:08:19Mbappé a plus tiré que Dembélé en un match.
01:08:21Pour reprendre ce que vous disiez
01:08:23sur Deschamps, il peut vous dire
01:08:25qu'il ne peut pas cadrer les tirs à leur place.
01:08:27C'est en ce sens de sa réponse
01:08:29qu'il a faite tout à l'heure.
01:08:31Je vous rappelle que c'est plus
01:08:33de l'ignificacé offensive
01:08:35que le nombre d'occasions créées.
01:08:37Le retour de Kylian Mbappé
01:08:39pour l'équipe de France.
01:08:41N'Golo Kanté, qui était en conférence de presse
01:08:43veille de match hier avec Guy et Deschamps,
01:08:45a parlé de l'apport de Kylian Mbappé.
01:08:47Je pense qu'on connaît tous
01:08:49les qualités de finisseur de Kylian.
01:08:51Après, je pense
01:08:53qu'un des faits rassurants
01:08:55c'est qu'on a eu pas mal d'occasions
01:08:57lors du deuxième match.
01:08:59Avec le retour de Kylian, je pense que ça peut nous aider
01:09:01à marquer et à gagner les matchs.
01:09:03Mais c'est sûr
01:09:05que c'est un gros plus
01:09:07d'avoir Kylian de retour.
01:09:09Le gros plus, évidemment, pour Kylian Mbappé.
01:09:11Dans quel état ?
01:09:13C'est Lewandowski qui en a parlé, Romain.
01:09:15Pour la gêne, pour le masque.
01:09:17Exactement, Robert Lewandowski avait eu un masque
01:09:19à l'époque, il y a quelques années déjà.
01:09:21Ça remonte, mais ça fait partie des personnes
01:09:23qui ont été interrogées
01:09:25par rapport à cette situation.
01:09:27On écoute ce qu'il dit.
01:09:29Lorsque j'ai dû porter un masque,
01:09:31ce n'était pas agréable.
01:09:33C'est difficile, surtout pour les attaquants
01:09:35qui veulent bouger dans la surface de réparation.
01:09:37Je me souviens de mes problèmes
01:09:39pour réagir vite et voir correctement
01:09:41le ballon et les adversaires.
01:09:43Ce sont quelques millisecondes de retard
01:09:45que je n'aurais pas eu en temps normal.
01:09:47Le masque m'a ralenti.
01:09:49C'était très difficile pour moi à ce moment-là.
01:09:51Je me souviens de ne pas avoir
01:09:53bien joué avec le masque.
01:09:55Concernant Kylian Mbappé, je peux comprendre
01:09:57les défis auxquels il est confronté.
01:09:59Je peux aussi comprendre ce qu'il ressentira.
01:10:01Bien sûr, il joue dans une position
01:10:03qui est un peu différente de la mienne.
01:10:05Mais ça reste difficile.
01:10:33Tout ça, ça te colle.
01:10:35Il y a une petite épaisseur.
01:10:37Ce qui fait que ton champ de vision
01:10:39est un peu réduit.
01:10:41Il a raison.
01:10:43Ça va vite, les informations.
01:10:45On les prend vite, surtout dans la surface de réparation.
01:10:47Il faut voir tout rapidement.
01:10:49Si ça occulte un positionnement des adversaires,
01:10:51effectivement, il a raison.
01:10:53Ta réaction n'est pas instinctive.
01:10:55Platiné n'aurait jamais fait cette carrière-là
01:10:57s'il avait dû porter un masque.
01:10:59Vu qu'il voyait tout avant les autres.
01:11:01Il avait des yeux derrière la tête.
01:11:03On va écouter Didier Deschamps à ce sujet.
01:11:05Évidemment, il a été interrogé
01:11:07sur le masque de Kylian Mbappé aujourd'hui.
01:11:09C'est mieux chaque jour.
01:11:11Il est mieux aujourd'hui
01:11:13qu'hier ou qu'avant un tir.
01:11:15Forcément, parce qu'il fait les séances.
01:11:17Déjà, il a l'hématome
01:11:19qui s'est bien résorbé
01:11:21et le fait de s'habituer au masque.
01:11:23Maintenant, je ne vous cache pas
01:11:25qu'il a autant envie de jouer
01:11:27demain qu'il avait envie de jouer contre les Pays-Bas.
01:11:29Tout dépend de la position.
01:11:31Il y a certaines situations où...
01:11:33Ce n'est pas énorme.
01:11:35Ça peut être un dixième de seconde.
01:11:37Même si pour lui, un dixième de seconde, c'est 30 mètres.
01:11:39Pour moi, c'est 100 mètres.
01:11:41Mais bon, ce n'est pas grave.
01:11:43Évidemment, il y a une accoutumance.
01:11:45Oui, il faut s'habituer.
01:11:47On ne l'a jamais eu.
01:11:49Je ne sais pas s'il y en a certains de vous
01:11:51qui l'ont porté et joué.
01:11:53Oui, oui.
01:11:55On peut essayer d'avoir des lunettes en 3D un petit peu.
01:11:57Même si aujourd'hui,
01:11:59les technologies se sont améliorées
01:12:01et permettent de faire
01:12:03des masques le plus fins possible.
01:12:05Ce qu'on comprend,
01:12:07c'est qu'il ne sera forcément pas
01:12:09au top Kylian Mbappé.
01:12:11Il sera moins bon que ce qu'il serait d'ordinaire.
01:12:13Ça veut dire qu'il faut qu'il appréhende le match
01:12:15différemment.
01:12:17Je ne comprends pas l'empressement
01:12:19qu'on a à faire jouer Kylian Mbappé.
01:12:21C'est quoi le danger ?
01:12:23C'est quoi l'urgence ?
01:12:25On a Kylian Mbappé qui est sous la menace
01:12:27d'une suspension en cas de carton jaune
01:12:29aujourd'hui. Pourquoi ?
01:12:31On ne le laisse pas tranquille sur le banc.
01:12:33Il s'habitue à son masque un peu plus
01:12:35parce qu'il n'a eu que deux entraînements avec le masque
01:12:37qu'il va porter ce soir. Je ne comprends pas
01:12:39l'emballement qu'il y a.
01:12:41Sauf si c'est pour de mauvaises raisons.
01:12:43Si c'est Mbappé qui dit « moi je veux jouer parce que je vais être
01:12:45meilleur buteur de l'Euro, parce que je veux avoir le ballon d'or
01:12:47à la fin de la saison », je ne considère pas que ce soit une bonne raison
01:12:49de le faire jouer ce soir.
01:12:51Il ne faut pas oublier la fin de saison un peu tronquée
01:12:53qu'il a avec le PSG. Il n'est pas arrivé à 100%.
01:12:55Il n'a pas pu jouer le match de préparation contre le Canada.
01:12:57Certainement qu'il a aussi besoin, j'en reviens à ce qui a agacé
01:12:59tout à l'heure Olivier, mais sur les données internes
01:13:01de l'équipe de France. Peut-être qu'on se rend compte qu'il n'est pas à 100%,
01:13:03qu'il doit encore jouer, que sa
01:13:05VMA maximum n'est pas encore
01:13:07au top, j'en sais rien. Qu'il a besoin
01:13:09de courir une heure sur le prêt. Donc il y a ça aussi.
01:13:11Il faut préparer les huitièmes de finale.
01:13:13On va demander à Sébastien de nous raconter
01:13:15le contexte autour de cette présence de Kylian Mbappé
01:13:17que vous annonciez dès avant-hier.
01:13:19Sébastien, on a l'impression que ça n'a
01:13:21fait aucun doute dans l'esprit
01:13:23de Didier Deschamps sur sa présence
01:13:25face à la Pologne.
01:13:31Je ne sais pas, il a bien dû y réfléchir.
01:13:33Mais de toute façon, il était
01:13:35déjà apte médicalement
01:13:37pour le match précédent. Bien sûr, il y a des risques.
01:13:39Il y avait un risque sur le match précédent face aux Pays-Bas.
01:13:41Il y en a toujours un aujourd'hui.
01:13:43Le nez est encore un peu fragile.
01:13:45C'est normal. Après, je ne suis pas du tout
01:13:47d'accord avec ce que j'ai entendu.
01:13:49Pour moi, c'est capital qu'il joue aujourd'hui.
01:13:51Excusez-moi.
01:13:53Nos amis polonais
01:13:55sont également présents devant l'Hôtel
01:13:57des Bleus au milieu des supporters
01:13:59français. C'est capital
01:14:01pour moi qu'il joue. Il a déjà
01:14:03manqué le deuxième match de préparation.
01:14:05Il n'avait pu jouer que 15 minutes contre le Canada.
01:14:07Sa fin de saison a été tronquée avec le Paris-Saint-Germain.
01:14:09C'est quelqu'un qui aime jouer,
01:14:11qui veut jouer, qui a besoin de jouer
01:14:13pour se sentir bien physiquement.
01:14:15Il faut absolument qu'il joue. Ce n'est pas possible autrement.
01:14:17C'est Olivier Rouillet
01:14:19qui disait ça, Sébastien.
01:14:21Qu'il ne fallait pas qu'il joue.
01:14:23C'était pardon, Olivier.
01:14:25Ce n'est pas moi, Sébastien.
01:14:27C'est Olivier.
01:14:29Je me dénonce.
01:14:31Au contraire, je suis totalement d'accord.
01:14:33Surtout, il y a un tel
01:14:35déficit d'efficacité
01:14:37parce que les deux sur les côtés
01:14:39ne vont pas revenir dessus.
01:14:41Si ce sont les deux mêmes, c'est catastrophique.
01:14:43Ce soir, c'est la Pologne.
01:14:45On va quand même réussir à marquer un but contre la Pologne.
01:14:47Y compris sans Mbappé.
01:14:49Je fais sur ce qu'on a vu.
01:14:51Tu es obligé d'avoir Mbappé devant.
01:14:53D'abord, ça te réconforte.
01:14:55N'oublions pas
01:14:57une chose qui est pour moi primordiale
01:14:59dans l'état d'esprit des équipes adverses.
01:15:01À partir du moment où vous avez Mbappé
01:15:03qui est présent dans l'action
01:15:05offensive française,
01:15:07le comportement des défenseurs adverses
01:15:09change totalement.
01:15:11C'est obligatoire.
01:15:13Soit c'est une prise à deux, voire une prise à trois.
01:15:15Vous vous rendez compte des espaces que ça libère pour les autres.
01:15:17C'est primordial que Kylian Mbappé
01:15:19soit à la tête de l'attaque française.
01:15:21S'il prend un coup ce soir au visage,
01:15:23s'il prend un carton jaune parce qu'il s'agace
01:15:25avec son masque, on n'aura pas la même lecture
01:15:27de l'événement ce soir.
01:15:29Le coup au visage,
01:15:31je l'ai entendu ici et j'en suis sûr que c'est vrai,
01:15:33ça ne change rien entre aujourd'hui et dans 15 jours.
01:15:35Je préfère qu'ils le prennent en huitième ou en quart
01:15:37que dans un match sans enjeu
01:15:39de troisième match de groupe.
01:15:41C'est un enjeu de la première place.
01:15:43On est qualifiés.
01:15:45C'est la première place et la première place
01:15:47c'est les Présidents.
01:15:49On ne peut pas battre les Polonais sans Kylian Mbappé.
01:15:51C'est un qui souhaite réagir à votre dispute.
01:15:55Samuel,
01:15:57garde-le au frigo jusqu'en finale.
01:15:59Si jamais il avait mal
01:16:01un peu à la cheville, un peu aux doigts de pied,
01:16:03gardons-le jusqu'en finale,
01:16:05t'as raison.
01:16:07On peut même le garder pour le défilé quand il rentre.
01:16:09La mesure n'a pas de place sur ce plateau.
01:16:15Ça dit quelque chose sur la situation
01:16:17dans laquelle s'est mise l'équipe de France quand même.
01:16:19Vous pensez qu'il y aura un défilé
01:16:21malgré les Jeux Olympiques ?
01:16:23C'est comme les fanzones.
01:16:25Et en plus,
01:16:27il y a les législatives.
01:16:29Il y a des événements à sécuriser en ce moment.
01:16:31Ça dit quelque chose
01:16:33sur la situation de l'équipe de France.
01:16:35L'urgence existe vraiment
01:16:37pour la Pologne ce soir.
01:16:39Ce qui est quand même dingue,
01:16:41c'est qu'on fait un débat depuis 20 minutes
01:16:43sur l'attaque des Bleus,
01:16:45et qu'à aucun moment on n'a prononcé le nom
01:16:47du meilleur buteur de l'histoire des Bleus
01:16:49qui s'appelle quand même Olivier Giroud
01:16:51qui va être sur le banc ce soir.
01:16:53C'est même pas un débat de se poser la question
01:16:55de savoir si éventuellement Olivier Giroud
01:16:57va gagner ou pas.
01:16:59Je pense que c'est aussi une des réflexions.
01:17:01Je veux bien que l'appréhension de Giroud
01:17:03conditionne un autre type d'attaque,
01:17:05d'autres animations offensives
01:17:07de l'équipe de France.
01:17:09Très franchement,
01:17:11s'il y en a bien un qui s'est marqué les buts,
01:17:13on peut l'aimer ou pas.
01:17:15Pourquoi ne pas l'imaginer
01:17:17à la place de Thuram ou de Dembélé ?
01:17:19C'est selon.
01:17:21Avec une autre organisation,
01:17:23j'entends que ça change énormément
01:17:25Si tu mets Giroud,
01:17:27il faut laisser Riessman.
01:17:29Il y a une telle relation entre les deux.
01:17:31Peut-être. Je suis d'accord avec toi.
01:17:33Les deux hommes s'apprécient.
01:17:35Ils combinent très bien ensemble.
01:17:37Je te rejoins.
01:17:39Si tu parles de ce principe-là,
01:17:41c'est pas que tu remets en cause,
01:17:43mais ton organisation et ta façon de jouer
01:17:45est totalement différente.
01:17:47Il y en a un qui a un peu remis en cause
01:17:49mais finalement peut-être pas tant que ça
01:17:51au centre des débats, c'est Dembélé.
01:17:53Est-ce que tu as le totem sur ce qu'on dit de lui
01:17:55sur son match ?
01:17:57Moi j'adore Dembélé,
01:17:59donc je le dis d'emblée.
01:18:01C'est le totem d'immunité,
01:18:03mais on n'est pas à Koh Lanta
01:18:05et ça n'existe pas.
01:18:07Je suis désolé,
01:18:09mais j'aime le joueur,
01:18:11j'aime ce qu'il fait.
01:18:13Ce qui m'agace, c'est que 90% des cas,
01:18:15c'est que ça ne va jamais au bout.
01:18:17Il y a un cap qu'il n'arrive pas à passer.
01:18:19C'est net au haut niveau,
01:18:21même avec le PSG dans les grands matchs
01:18:23ou avec l'équipe de France.
01:18:25Les différences, il les fait, mais pourquoi ?
01:18:27Si à la fin, ça se termine toujours
01:18:29par un centre raté,
01:18:31quand il frappe au but, on sait comment ça va se terminer.
01:18:33En lucarne ?
01:18:35Rarement.
01:18:37Samuel a dit Ousmane Dembélé,
01:18:39les différences, il les fait.
01:18:41Sur les deux premiers matchs de l'Euro,
01:18:43il a un peu de mal à les faire au niveau du dribble.
01:18:45On a compilé ses statistiques par rapport à ça.
01:18:47Il a tenté 11 dribbles, il en a réussi 4.
01:18:49Ce n'est pas infamant, ce n'est pas exceptionnel non plus.
01:18:51Il nous habitue à mieux, notamment du côté du PSG
01:18:53où il a délivré énormément de passes décisives
01:18:55cette saison.
01:18:57Sur les deux matchs, il n'a tenté que 11 dribbles.
01:18:59Ça vous paraît peu, c'est ça ?
01:19:01Bah dis donc !
01:19:03C'est quand même sa qualité.
01:19:05Il n'est pas allé au bout de ses actions.
01:19:07Peut-être qu'il s'est arrêté au milieu des dribbles.
01:19:09Oui, oui.
01:19:11Mais il a été important.
01:19:13C'est parce qu'il a été important dans le repli défensif.
01:19:15Là où il a progressé quand même,
01:19:17c'est sur ce replacement à la perte du ballon.
01:19:19Évidemment, j'entends qu'il n'est pas défenseur central
01:19:21et qu'il n'est pas là pour ça.
01:19:23Mais la petite réussite qu'il a eue, c'est là-dessus.
01:19:25Après, évidemment, il doit en faire plus.
01:19:27Je pense que sur le banc de touche, des garçons
01:19:29comme Kix Lecoman, voire des Bradley Barcola
01:19:31doivent trépigner impatience de se dire
01:19:33qu'ils vont avoir leur chance sur un match.
01:19:35Est-ce que Debbélé n'a pas ce truc en plus
01:19:37qui fait qu'on lui maintient la confiance
01:19:39beaucoup parce qu'on sait
01:19:41qu'à tout moment, il peut nous faire quelque chose ?
01:19:43Il y a cette idée qu'il est tellement imprévisible
01:19:45que sur une action, il est capable d'eux.
01:19:47Sauf que cette fameuse action
01:19:49où il est capable d'eux,
01:19:51on la voit quand même rarement arriver à son terme.
01:19:53Est-ce que la présence d'Mbappé
01:19:55peut aussi expliquer ça ?
01:19:57Pour moi,
01:19:59Pierre a commencé à l'expliquer.
01:20:03Le travail que fait Debbélé
01:20:05sur le côté droit,
01:20:07si c'est vrai qu'on se contente dans le niveau
01:20:09offensif, on est toujours dessus. Mais c'est vrai,
01:20:11il fait tellement de boulot.
01:20:13Parce qu'il ne faut pas l'oublier.
01:20:15Quand tu bosses, quand tu reviens,
01:20:17quand tu cours,
01:20:19à la 75e ou 76e,
01:20:21quand tu repars dans l'autre sens,
01:20:23ta lucidité est moins présente,
01:20:25tu es fatigué, donc ton geste est moins fort et moins bon.
01:20:27Donc aussi, c'est une excuse.
01:20:29Je lui en trouve quand même.
01:20:31C'est ce qu'on dit depuis le début.
01:20:33On choisit
01:20:35Eturam et
01:20:37Debbélé sur les côtés
01:20:39parce qu'on sait qu'il y aura toujours
01:20:41un repli défensif qui aidera
01:20:43la reconquête du ballon.
01:20:45Et parce que les deux vont jouer pour Mbappé.
01:20:47Rappelez-vous l'image d'Uturam contre le Luxembourg.
01:20:49Il a tout fait
01:20:51pour que Mbappé soit dans la meilleure condition.
01:20:53Debbélé, ça fait un an qu'il joue au Paris Saint-Germain
01:20:55et il sait ce que c'est que de bien servir Kylian Mbappé.
01:20:57Là, on va avoir,
01:20:59si ils sont titulaires, deux ailiers
01:21:01qui seront à 110%.
01:21:03Si tu as Comane et Barcola de l'autre côté,
01:21:05je ne me fais aucun souci là-dessus.
01:21:07En plus, c'est un joueur qui me plaît énormément.
01:21:09Son problème, c'est qu'il est trop souvent blessé.
01:21:11C'est vraiment un handicap.
01:21:13Barcola, on le découvre.
01:21:15Il faut quand même que...
01:21:17J'ai entendu une interview
01:21:19de Deschamps qui lui donnait beaucoup de qualités
01:21:21mais il y a un mai derrière.
01:21:23Déjà, tu sens le frein.
01:21:25La présence de Mbappé
01:21:27conditionne tout ça quand même.
01:21:29C'est peut-être d'ailleurs ce qui condamne
01:21:31aussi Olivier Giroud parce que si Giroud
01:21:33est titulaire, ça veut dire Mbappé sur le côté gauche
01:21:35et ça veut dire un repli qui est
01:21:37moins facilement assuré par Mbappé
01:21:39par rapport à ce que fait Thuram.
01:21:41C'est aussi peut-être la raison du choix
01:21:43d'Ilier Deschamps.
01:21:45C'est aller au bout de la logique qui vous semble naturelle ou pas Olivier ?
01:21:47Quand on met tout sur Mbappé,
01:21:49on fait ce qu'il faut pour qu'il soit bien autour.
01:21:51Quand tu mets la logique
01:21:53sur Mbappé et surtout
01:21:55l'indépendance
01:21:57qu'il a à parvenir
01:21:59ou à ne pas faire les...
01:22:01Moi je dis toujours, il suffit de faire 5-6 mètres,
01:22:03il n'y a pas besoin de faire 15 mètres en courant pour se replacer défensivement.
01:22:05Mais qu'on lui donne l'autorisation
01:22:07d'être libre, d'être l'électron libre
01:22:09et de ne pas se replacer,
01:22:11c'est vrai que ça demande aux autres
01:22:13les 9 autres qui sont sur le terrain
01:22:15à part le gardien bien sûr, mais les 9
01:22:17dans le jeu de penser toujours
01:22:19à se replacer défensivement. Parce qu'il ne faut pas
01:22:21l'oublier non plus, c'est que dans la base
01:22:23d'un titre
01:22:25européen, il faut que défensivement
01:22:27il faut être costaud. Ça, il n'y a rien à faire là-dessus.
01:22:29Et ça, on est costaud puisque l'équipe de France
01:22:31n'a toujours pas encaissé
01:22:33de but dans cet euro. Et ça, c'est la garantie
01:22:35d'aller loin. Jusqu'à quel point ?
01:22:37Mais c'est la garantie d'aller loin, Pierre.
01:22:39C'est l'ADN de l'équipe.
01:22:41C'est l'ADN d'une équipe qui va aller en compétition.
01:22:43C'est encore plus l'ADN
01:22:45d'une équipe de Didier Deschamps depuis 2012.
01:22:47Il y a quand même des joueurs qui sont imbibés de cela.
01:22:49On parlait du trident au milieu de terrain.
01:22:51Je pense, sincèrement, je le dis,
01:22:53j'ai hâte de voir ce... Enfin, hâte.
01:22:55Rabiot, Kanté, Chouamini, c'est quand même
01:22:57extraordinaire de puissance et de maîtrise au milieu de terrain
01:22:59de ce qu'on parle tout à l'heure. Alors, ça va manquer de créativité,
01:23:01certes, ça va manquer d'impact offensif,
01:23:03certes, mais si les Polonais attaquent un petit peu,
01:23:05bon courage à eux pour passer cette ligne
01:23:07au milieu de terrain. Et quand tu sais que derrière, t'as Fofana,
01:23:09Kamavinga, Zeir Henry,
01:23:11bon, on peut voyager au milieu, quoi.
01:23:13Et N'Golo Kanté est là ! Alors, écoutons les supporters
01:23:15célébrer N'Golo Kanté.
01:23:17...
01:23:27Voilà.
01:23:29Giroud.
01:23:31Ça, c'est Pierre Nigué qui a soufflé la chanson.
01:23:33...
01:23:43...
01:23:53...
01:24:03Giroud.
01:24:05Les supporters français sont bien.
01:24:07Oui, c'est vrai que
01:24:09quand on voit ça, ça nous met dans le match. On peut pas avancer
01:24:11le coup d'envoi, là ?
01:24:13Ce serait bien. L'équipe d'échecs arrive,
01:24:15avant l'équipe de Greg, l'équipe du soir,
01:24:17évidemment, pour débriefer cette journée
01:24:19spéciale Les Bleus, qui sont
01:24:21à l'hôtel, en ce moment même, moins de
01:24:232 kilomètres de distance. On est tout proche
01:24:25du stade où va se dérouler ce France-Pologne.
01:24:27Voici les images en direct
01:24:29grâce à notre dispositif spécial. Charlie
01:24:31Courant est avec les supporters.
01:24:33Sébastien Tarago, devant l'hôtel. On va le retrouver
01:24:35dans quelques instants pour continuer à vous donner
01:24:37les toutes dernières informations.
01:24:39Pourquoi c'est si important ? Il faut le rappeler,
01:24:41Romain, pourquoi ce match face à la
01:24:43Pologne est importantissime pour la suite de la compétition ?
01:24:45L'enjeu principal du match,
01:24:47c'est la première place de ce groupe. Et donc,
01:24:49si la France fait un meilleur résultat
01:24:51ce soir que les Pays-Bas, par exemple,
01:24:53si les Bleus gagnent et que les Pays-Bas ne gagnent pas,
01:24:55les Français seront premiers. Si les deux équipes
01:24:57gagnent, il faut que la France gagne avec un meilleur
01:24:59écart de but. Et si les deux équipes font un match nul,
01:25:01il faut que l'équipe de France marque
01:25:03deux buts de plus que les Pays-Bas dans son match nul.
01:25:05Donc, par exemple, un 2-2 de l'équipe de France
01:25:07avec un 0-0 des Pays-Bas. Et pourquoi c'est important ?
01:25:09Parce que, regardez, là, on a fait
01:25:11le tableau, on va dire, du tournoi
01:25:13pour le moment, à cet instant précis, à 14h45
01:25:15aujourd'hui. Donc, la France,
01:25:17si elle termine première du groupe, elle affronterait
01:25:19la Turquie, vous le voyez à droite de l'écran.
01:25:21Et surtout, si elle
01:25:23terminait deuxième du groupe, elle se retrouverait
01:25:25du coup de l'autre côté avec, par exemple,
01:25:27la Belgique en face. Et surtout, vous regardez
01:25:29les équipes au-dessus du côté gauche du tableau,
01:25:31il y a le Portugal, l'Allemagne
01:25:33et l'Espagne. Et tout à l'heure, on en parlait un petit peu,
01:25:35l'Espagne qui est une équipe qui a quand même fait une excellente
01:25:37impression jusqu'à maintenant. Alors, c'est
01:25:39convaincu par la démonstration de
01:25:41Romain, là, visuellement, il ne faut pas changer de côté,
01:25:43il ne faut pas basculer à gauche. Sur le côté,
01:25:45oui. Après, pour les adversaires potentiels,
01:25:47ce sont vraiment des probabilités qui sont
01:25:49assez faibles parce que c'est
01:25:51absolument serré dans les deux autres groupes.
01:25:53Il y a même un groupe où tout le monde est à
01:25:55trois points. C'est celui de la Belgique.
01:25:57Donc, c'est dur.
01:25:59Mais le côté, oui, ça, ça joue.
01:26:01Il y a un seul huitième de finale qui est connu d'ailleurs,
01:26:03Romain, pour l'instant. Exactement. On va le revoir
01:26:05d'ailleurs avec le tableau du tournoi, mais c'est depuis
01:26:07notamment la qualification de
01:26:09la Suisse, pardon. Et c'est la Suisse qui va
01:26:11affronter la Croatie.
01:26:13Non, malheureusement pour Modric,
01:26:15ce n'est pas la Croatie. Je suis désolé.
01:26:17Vous souhaitiez la qualification de la Croatie,
01:26:19vous êtes démasqué. Vous serez à la 97ème minute.
01:26:21Non, la Suisse contre l'Italie, pardon,
01:26:23puisque l'Italie a décroché sa qualification
01:26:25au bout du bout du temps. C'est un beau premier
01:26:27huitième. Super match.
01:26:29Parce que la Suisse est pénible. Méfiance des Suisses,
01:26:31moi, je l'écris. J'ai trouvé quand même cette équipe
01:26:33bien équilibrée, travailleuse,
01:26:35intelligente, et ils ont un
01:26:37trio d'attaque qui n'est pas mal non plus, franchement.
01:26:39Ça peut être encore une belle
01:26:41surprise la Suisse. Et les positions,
01:26:43les équipes en rouge, c'est celles qui
01:26:45sont qualifiées. Voilà, qui vont
01:26:47rester là. Et pour l'instant, on s'orienterait
01:26:49vers un Espagne-Slovaquie, un Allemagne-Danemark,
01:26:51un Portugal-Hongrie, mais ça peut
01:26:53basculer à tout moment.
01:26:55L'Allemagne peut retrouver l'Angleterre, par exemple.
01:26:57Pierre, vous le voyez
01:26:59venir depuis le début. Si l'Angleterre
01:27:01ne bat pas la Slovénie, que le Danemark passe,
01:27:03il y aura Allemagne-Angleterre. Mais franchement,
01:27:05regardez en haut à droite, pardon, j'appelle
01:27:07le talot, mais c'est quand même extraordinaire de voir
01:27:09la faiblesse, ça m'a raison, ça va changer.
01:27:11Mais vous vous rendez compte, si la France joue la Turquie
01:27:13en huitième et en quart le vainqueur de Roumanie-Slovénie,
01:27:15rarement les bleus auraient eu
01:27:17un tabou aussi dégagé pour arriver en demi-finale d'une grande compétition.
01:27:19Et c'est pour ça qu'il faut finir premier
01:27:21et donc battre la Pologne ou en tout cas faire un meilleur
01:27:23résultat que les Pays-Bas.
01:27:25L'équipe de choc arrive dans quelques instants pour la suite
01:27:27de cette journée spéciale. Sébastien,
01:27:29on peut rappeler les dernières informations
01:27:31pour nos bleus avant ce match face à la Pologne ?
01:27:33Bien sûr,
01:27:35la confirmation de ce que l'on vous disait
01:27:37depuis 48 heures,
01:27:39qu'Yann Bappé sera bien présent sur la pelouse
01:27:41face à la Pologne, il effectuera
01:27:43son retour, même si ça fait de la peine
01:27:45à certains sur votre plateau.
01:27:47On verra ce qu'il en est, on verra
01:27:49s'il prend un coup ou pas, Samuel,
01:27:51et puis la suite, on verra
01:27:53si ça donne raison aux sélectionneurs
01:27:55ou pas, mais voilà, il sera bien là,
01:27:57comme prévu. Pour le reste,
01:27:59encore quelques incertitudes, mais Ousmane Dembélé
01:28:01serait plutôt
01:28:03en balance positive pour être
01:28:05à nouveau titulaire,
01:28:07avec au milieu sans doute
01:28:09le trio
01:28:11N'Golo Kanté, Rabiot
01:28:13et Chouamény.
01:28:15Voilà, on attend
01:28:17encore quelques confirmations, il faut être
01:28:19prudent, il y a eu
01:28:21un petit serrage de vis au sein de l'équipe
01:28:23de France.
01:28:25C'est fini de suivre ça avec vous, Sébastien, Charlie Forbourseau
01:28:27qui vous accompagne, Charlie Courant est avec
01:28:29les supporters, tout le dispositif
01:28:31est là pour vivre intensément cette journée spéciale
01:28:33France-Pologne, c'est l'équipe de choc qui prend
01:28:35le relais juste après ça, j'ai entendu
01:28:37France qui est prête, elle a dit oui
01:28:39et elle arrive juste après ça.