• il y a 4 mois
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 26/06/2024.

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Sport
Transcription
00:00On a tous été très déçus du dernier match de poule des Bleus.
00:03Toi Juju, qu'est-ce que tu as retenu ? Qu'est-ce qui t'a agacé le match ?
00:05Ce premier tour m'agace fortement.
00:08C'est une seule victoire de nul pour les Bleus.
00:11Ils sont deuxième du groupe D, à un point derrière l'Autriche.
00:14On va donc rencontrer en huitième le deuxième du groupe E,
00:18mais surtout le tableau de l'Allemagne, du Portugal ou encore de l'Espagne.
00:22Aucun but marqué dans le jeu et ça, ça m'agace beaucoup.
00:24Une inefficacité criante sur les 53 derniers tirs
00:28dans le jeu de l'équipe de France.
00:29Euro 2021, Euro 2024 confondus, zéro but.
00:32Ah, tu le fais bien, c'est bien, c'est visuel.
00:36Zéro sur 53, ça pique.
00:38La question est toute simple.
00:39Est-ce que vous avez peur pour les Bleus, pour la suite de la compétition ?
00:42Je vous écoute.
00:44Moi, je ne sais pas si c'est...
00:46Moi, j'ai naturellement dit oui ce matin,
00:47peut-être parce que j'étais encore un peu pris par l'émotion du match d'hier.
00:50Est-ce qu'on devrait faire l'émission le matin à 9h ?
00:52J'ai l'impression que vous seriez trop chaud parce que là, à 15h, c'est retombé.
00:56Et après, je n'ai pas beaucoup dormi.
00:57Et j'ai revu le match.
00:59J'ai revu le match pour me faire une idée.
01:01Peur, je ne sais pas, mais en tout cas, quand même inquiet.
01:03C'est plutôt ça, on va dire, le sentiment, je pense, qui m'anime
01:06parce qu'on en a beaucoup parlé hier.
01:09Moi, j'attendais d'avoir peut-être quelques certitudes à l'issue de ce troisième match
01:13parce qu'on avait eu des doutes à plusieurs niveaux, notamment sur l'efficacité.
01:17Et j'ai l'impression qu'à l'issue de ce match, finalement, j'ai encore plus de doutes.
01:22Donc, ne serait-ce qu'évidemment sur l'efficacité.
01:26Mais au-delà de l'efficacité, je dirais même l'animation offensive.
01:29Enfin, on a un jeu qui est complètement stéréotypé.
01:32En fait, il n'y a pas de combinaison, il n'y a rien.
01:34On a l'impression que ça repose uniquement sur des exploits individuels.
01:37Enfin, j'ai l'impression d'avoir revu la même action 50 fois.
01:39Un mec qui déborde sur le côté gauche, le côté droit,
01:41qui frappe dans un angle complètement impossible.
01:43Le gardien a sort. Merci, au revoir, on passe à la suivante.
01:45Donc, voilà ça, plus également le milieu de terrain.
01:52On en parlera certainement un peu plus tout à l'heure.
01:54Moi, finalement, il y avait l'absence de Griezmann,
01:56mais je n'aime pas se canter qu'il sert à trop de choses.
02:00J'aimais bien, sur les deux premiers matchs,
02:01de voir qu'il était capable de proposer d'autres choses,
02:04mais de la limite, à l'avoir comme un numéro 10 hier.
02:07En fait, on lui demande trop de choses et on finit par le cramer.
02:10Donc, je trouve qu'on arrive en huitième de finale sans grande sortitude,
02:14sinon la défense, parce qu'on ne prend pas de but.
02:15Est-ce qu'on doit revoir nos ambitions à la baisse ?
02:17Est-ce qu'on est encore favoris de Stonva ?
02:19Non, mais tous ceux qui me vendent l'idée des champs,
02:22à chaque fois qu'il est là, on va dans le dernier carré.
02:24C'est toujours pareil, même si on n'est pas beau,
02:25même s'il n'y a pas de jeu, même si on ne prend pas de but, même si machin.
02:29Voilà, on va aller dans le dernier carré.
02:30Pourquoi je serais inquiet ?
02:30Moi, je n'ai pas été surpris, en fait.
02:32Il n'y a pas de...
02:33Enfin, tu parlais de pas de schéma de jeu.
02:34Il n'y a jamais eu de schéma de jeu avec Didier Deschamps.
02:36Enfin, qu'on soit clair, je veux dire, à part filer le ballon à Griezmann
02:38et qu'on espère qu'il fasse quelque chose ou Mbappé ou des fois Dembélé,
02:42là, tu t'en sors avec une fulgurance d'un joueur.
02:44Mais je n'ai jamais vu un schéma de jeu avec un circuit préférentiel
02:47du côté des Bleus avec Didier Deschamps.
02:49Alors moi, non, je ne suis pas inquiet.
02:50Deschamps fait du Deschamps.
02:52Je sens une pointe d'ironie.
02:53C'est parfait.
02:54Mais tous ceux qui sont inquiets, alors qu'on me pompe depuis trois ans.
02:57Mais non, mais Deschamps, on a l'habitude.
02:58Arrête de parler Deschamps, c'est tout à l'heure Deschamps.
03:00Là, c'est juste que tu as peur pour les Bleus.
03:01Non, mais je parle d'Ertran, le premier défenseur de Didier Deschamps,
03:04en expliquant qu'en fait, oui, mais il est toujours dans...
03:07On ne peut pas dire qu'en fait, il y ait des résultats.
03:09Les résultats, c'est une Coupe du Monde.
03:11Et puis après, on est en finale.
03:12C'est bien. Bravo.
03:13Mais les titres ne sont pas là.
03:15Donc maintenant, moi, qu'on fasse un match aussi cataclysmique
03:18qu'on a fait hier avec des joueurs qui étaient complètement cuits au milieu.
03:20J'ai l'impression que je n'ai pas peur.
03:23Moi, je me dis ça va, on est qualifié.
03:25C'est bon.
03:26Les titres ne sont pas là, excusez-moi, mais un titre de champion du monde
03:28et finaliste de l'Euro, finaliste de l'Olympique du Monde, ça va aller.
03:30Oui, d'accord.
03:31Il n'y a plus une équipe qui gagne.
03:33Mais finale, ce n'est pas un titre.
03:34Il n'y a plus une équipe qui gagne, il y a que les perdants derrière.
03:35Alors moi, j'ai peur.
03:36J'ai peur, pourquoi ?
03:37Parce qu'offensivement, on ne marque pas.
03:39Voilà, c'est aussi simple que ça.
03:40Depuis le début de la compétition, c'est 48 tirs pour les bleus, 14 cadrés.
03:45Seulement, le ratio n'est pas énorme.
03:46C'est neuf grosses occasions non converties
03:49et énormément de ballons touchés dans la surface de réparation.
03:51Vous le voyez, 112 ballons touchés dans la surface pour aucun but dans le jeu.
03:55Et c'est ça, Mathieu, qui me perturbe depuis le début de cet Euro.
03:58C'est que dans le jeu, on n'y arrive pas.
04:01Oui, offensivement, il y a un problème de pouvoir combiner sur les côtés comme ils le font.
04:07Avoir des joueurs de percussion comme ça, c'est bien.
04:11Mais pour marquer, il faut être dans l'axe.
04:13Et je trouve qu'il y a un problème parce que du coup, on voit bien que quand Mbappé
04:18dézone pour aller aider un petit peu ou aller combiner,
04:21du coup, quand la différence se fait, derrière, il n'y a absolument plus personne.
04:24Donc, tu es obligé de compter sur des Kanté ou des Rabiot
04:28qui doivent faire un dépassement de fonction pour aller dans la surface.
04:31Mais on voit que ce n'est pas leur nature première.
04:33Ils n'ont pas les déplacements qu'il faut.
04:34On voit que ça manque de coups d'automatisme.
04:37Rabiot, on l'a vu contre les Pays-Bas, il préfère faire une passe à Griezmann plutôt que...
04:40Oui, exactement.
04:41Donc, du coup, pour moi, je pense qu'on a besoin malgré tout.
04:44On a toujours un peu décrié Giroud ou autres.
04:49Mais je pense qu'on a besoin, pour moi, d'un attaquant fixe dans la surface.
04:54On sait que Giroud ou Thuram vont peut-être un peu moins porter dans le jeu.
04:58Mais là, ce n'est pas ce qu'on va leur demander.
05:00On a vraiment besoin d'un point fixe dans la surface
05:04qui va être là pour faire l'appel tranchant, qui va être à la réception des centres.
05:08Parce qu'on arrive à faire la différence sur les côtés.
05:10Mais la finalité, c'est que...
05:11Mbappé doit être là.
05:12Enfin, je suis désolé, Mbappé doit y être.
05:14Le problème, c'est que Mbappé, ce n'est pas dans sa nature de rester dans la surface.
05:19Il a besoin de toucher la balle.
05:20Il a besoin d'aller combiner.
05:21Il a besoin de partir d'un peu plus loin.
05:23Quand un mec centre, je suis désolé, t'es un attaquant, quoi qu'il arrive,
05:25il faut que tu sois dans la surface.
05:26Oui, mais le problème, c'est que si tu démarres,
05:28si t'es à la base de la différence qui se fait sur le côté,
05:32c'est-à-dire que tu vas en dehors de la surface,
05:34c'est difficile, en deux secondes...
05:35On voit bien, regarde, il y a eu combien de deux...
05:37La seule différence qu'il a faite, c'est pour frapper, pas pour centrer.
05:39Oui, mais c'était malgré lui, parce que c'était une combinaison.
05:41Après, il s'est retrouvé à la base avec Barcola, avec une combinaison, etc.
05:45Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a eu combien de centres
05:48où Barcola et Dembélé ont fait des différences,
05:52et derrière, il n'y avait plus personne.
05:54Jérémie Gélin-Gros, en direct de Paderborn,
05:56parce qu'il a peut-être une autre vision, lui, qui est tout près des Bleus.
05:59Est-ce que t'as peur pour les Bleus ?
06:01Est-ce que champion d'Europe, t'y crois encore ?
06:06C'est difficile.
06:06Avant le match face à la Pologne, ça aurait été...
06:09Je n'avais pas peur du tout pour les Bleus,
06:11parce que des phases de poules où ils ne sont pas bons,
06:13même quand ils vont loin, ça on l'a déjà vu,
06:14même trois matchs très moyens, c'est arrivé en 2006,
06:17c'est arrivé aussi en 2018.
06:19Mais là, d'avoir vu cette rencontre où les 11 joueurs
06:22sont vraiment dans une situation compliquée,
06:25ils n'arrivent pas à jouer,
06:26et ceux qui les remplacent n'arrivent pas à faire mieux,
06:29ça rend la chose très compliquée.
06:30On a l'impression qu'ils sont tous extrêmement fatigués,
06:32il y a des changements qu'on ne perçoit pas.
06:34On ne sait toujours pas, en 8e, si on va plutôt opter pour le 4-3-3,
06:37qui peut favoriser Mbappé,
06:40parce que ça peut lui permettre de couvrir ses courses
06:42par un Thuram qui est dans l'axe,
06:43ou si on va opter pour un 4-4-2 avec Rabiot en ailiers gauche
06:46et un Mbappé dans l'axe,
06:47on ne sait ni les 11 ni le système de jeu,
06:49donc pour le moment, il y a énormément de motifs d'inquiétude.
06:51Et puis au-delà de ça, en plus, c'est les aléas
06:53qui entourent cette équipe de France,
06:54il y a quand même des signaux extérieurs,
06:55comme le sonnet cassé,
06:57ces choses qui viennent polluer l'environnement,
06:59qui font qu'on n'est pas forcément très optimiste,
07:03mais cette journée de repos,
07:04elle peut aussi laver les têtes,
07:05et c'est à ça qu'elle peut servir justement.
07:07On entendait quelques rires en bas des fenêtres,
07:09les fenêtres sont ouvertes dans les chambres,
07:10que ce soit les chambres des joueurs ou du staff,
07:11on ne sait pas forcément identifier
07:13quelle est la chambre de qui,
07:14mais en tout cas, il y a une ambiance plutôt agréable,
07:16ça peut faire du bien justement à cette équipe de France,
07:18et les rassurer, les faire partir d'un bon pied.
07:21C'est sourd de faux, c'est les cassettes,
07:22ils appuient sur Play, ils font des faux rires enregistrés.
07:24Vous comprenez là ?
07:25Non mais je trouve quand même qu'il faut espérer,
07:26je trouve qu'il faut espérer quand même que ce soit les cassettes.
07:29Ils ont le droit d'être détendus
07:30s'ils ont leur famille, leur femme qui leur fait une blague.
07:31Ils t'ont énervé toi, toi t'es venu aujourd'hui énervé.
07:33Non mais moi je trouve, comme dit Jérémy,
07:35moi ce qui était flagrant, c'est la fatigue.
07:38Je ne sais pas, on va peut-être mettre ça sur le fait
07:41qu'il y avait 30 degrés hier, donc peut-être que ça a joué,
07:44mais moi je les ai trouvés dans l'incapacité
07:46de pouvoir mettre du rythme, et surtout à la fin,
07:48une fois qu'il y a eu l'égalisation,
07:51il n'y a pas eu de réaction.
07:52C'est ça qui m'inquiète.
07:54C'était impossible, on sentait que…
07:56Bon, accessoirement, tu as des mecs qui sont capables de jouer
07:57et qui n'ont pas joué depuis le début aussi.
07:59Non mais bon, je dis ça, si les mecs sont fatigués,
08:01c'était pour tout le monde.
08:02On voit ceux qui sont rentrés,
08:04il y a peut-être un déficit de rythme,
08:06ils sont rentrés, on n'a pas senti…
08:08Jérôme pouvoir faire un pressing tant que ça,
08:10ça regardait derrière, est-ce que ça suit, ça ne suit pas,
08:12bon, finalement, je vais quand même rester.
08:14Finalement, c'était bon,
08:16bon, ce n'est pas grave, on va se contenter de ça,
08:18mais physiquement, il va falloir,
08:20là, il y a une semaine, il va falloir travailler.
08:21Là, du coup, ils vont se retrouver dans un schéma un peu d'équipe.
08:25C'est parti.
08:26Non mais d'équipe, donc du coup, ils vont pouvoir
08:28travailler un petit peu plus, mais
08:30il va falloir faire quelque chose, une régénération,
08:32parce que ce n'était juste pas possible.
08:33Huitième de finale, ce sera lundi, contre qui alors, Juju ?
08:36Alors, contre le deuxième du groupe E,
08:38mais dans ce groupe, tout le monde peut terminer deuxième,
08:40tout le monde peut se qualifier très clairement dans ce groupe,
08:42ils ont le même nombre de points,
08:43une victoire, un nul pour tout le monde.
08:45Donc, ça concerne qui ?
08:47Ça concerne la Belgique, ça concerne l'Ukraine,
08:48la Roumanie ou la Slovaquie.
08:50À l'heure actuelle, on pourrait rencontrer les Belges,
08:53mais Pierre, toi, tu voudrais qui ?
08:55Ou éviter qui ?
08:57Moi, je voudrais les plus forts.
08:58Donc, la Belgique.
08:59Non, la Belgique, parce que
09:01généralement, quand on joue contre une équipe,
09:03on est aussi fort que ceux qu'on rencontre.
09:05Donc, là, contre la Pologne, c'était les plus faibles du groupe,
09:07on a été ultra faibles.
09:09Contre le premier match, contre l'Autriche,
09:11qui finit premier du groupe,
09:13finalement, c'est là qu'on a fait quasiment notre meilleur match.
09:15Donc, moi, je souhaite qu'on rencontre l'équipe la plus forte,
09:18parce qu'en fait, on sent...
09:20Tu me parlais tout à l'heure
09:22qu'on entendait rigoler dans les chambres,
09:24moi, j'ai l'impression qu'on est un peu dans le déni du côté du groupe.
09:27On est qualifiés, on est en huitième.
09:28Super, c'est ce que je disais, parfait, on va au bout.
09:31Moi, on va au bout, il n'y a pas de problème.
09:33Mais arrêtez, moi, ça me fascine.
09:36On n'est pas comme la Croatie qui se sont éliminées non plus.
09:38Non, mais bon, si on continue d'être dans le déni,
09:40de se dire, ça va venir, on va marquer des buts, pas de problème.
09:43Puis, au moment où on sera chez nous devant la télé,
09:45on va se dire, on aurait peut-être dû marquer plus que ça, en fait.
09:47Georges ?
09:47Non, mais moi, je suis un peu d'accord avec toi, France,
09:49il ne faut pas non plus sombrer dans un espèce de catastrophisme.
09:52On arrive en huitième de finale, là, c'est un autre tournoi.
09:55C'est une compétition quand même où...
09:57Non, mais c'est vrai, où Didier Deschamps a quand même plutôt des capacités
10:02à bien gérer ce genre de rencontres-là.
10:04Moi, franchement, l'adversaire, je m'en fous complètement.
10:07Fiche.
10:08Non, mais tout ce qu'on peut affronter...
10:10Maintenant qu'on est dans la partie difficile,
10:12je trouve que ça serait bien quand même de ne pas tomber sur la Belgique.
10:14En fait, pour moi, le truc, c'est que ça dépend tellement de nous, en fait.
10:18Si on arrive à remettre quelque chose en place,
10:21peu importe l'adversaire, que ce soit Belgique, Ukraine, Slovaquie ou Roumanie,
10:25je ne suis pas sûr que ça va avoir une grande incidence, en fait.
10:28Je pense que...
10:29Moi, ce que j'aimerais voir, c'est un autre état d'esprit.
10:31Je suis complètement d'accord avec Mathieu,
10:33c'est que ce qui m'a un peu inquiété hier, c'est que même avec les entrants,
10:35je n'ai pas vu un état d'esprit de rébellion, quoi.
10:40C'est le rôle, là, quand même, les amis.
10:42Il faut essayer de terminer premier, quoi.
10:44Il y a une gestion à Manon Jones qui est compliquée aussi, ce que fait Deschamps.
10:47Il joue avec le feu, quand même.
10:49Toi, tu as envie d'attaquer sur Didier Deschamps avant qu'on parle de Didier Deschamps.
10:52Désolé, c'est lui qui a fait les changements.
10:56C'est aussi, peut-être, je me dis que Griezmann avait encore le coup de bambou derrière la nuque
11:01et que ce n'était pas forcément si simple.
11:03C'était un match où c'était difficile de rentrer, je l'accorde.
11:05Mais les changements qu'il fait, ce qui m'énerve,
11:08c'est qu'il dit des trucs pour essayer de poser des problèmes,
11:10alors qu'en fait, il fait des choses pour essayer de ne pas en avoir.
11:12C'est ça qui me dérange.
11:13Les changements qu'il fait sont cohérents.
11:14Après, l'état d'esprit n'a pas été le même.
11:16En tout cas, les joueurs, eux, ils ne sont pas inquiets.
11:18Et Ornoka Mavinga, après la prestation des Bleus hier face à la Pologne,
11:22il n'y a pas d'inquiétude pour la suite du tournoi.
11:24Écoutez les coups finales.
11:25On voulait vraiment bien finir ce groupe-là en finissant premier.
11:30C'est comme ça, des fois, on n'arrive pas à gagner tout le temps.
11:34C'est vraiment dommage parce qu'on a voulu vraiment cette première place.
11:37Mais ce n'est pas une fin en soi et on va continuer à travailler.
11:39Je pense que le plus important, c'est d'avoir assuré la qualif.
11:41Et maintenant, il y a une autre compétition qui arrive.
11:43Après, sûr qu'on a manqué d'efficacité, ça, il faut être honnête.
11:47Mais voilà, je pense qu'on est une grande équipe, on va se relever.
11:49On a de grands joueurs, de grands attaquants aussi.
11:51Donc, j'ai entièrement confiance en eux.
11:52Mathieu, tu es d'accord qu'il y a une autre compétition qui démarre ?
11:55C'est bon, on oublie ce qui s'est passé lors du premier tour ?
11:57Non, non, mais c'est normal qu'ils aient ce discours-là.
12:00Ils sont obligés d'avoir un discours de façade.
12:03Ils protègent le groupe, ils se protègent un petit peu.
12:06Maintenant, en interne, j'espère qu'ils ont un autre discours
12:09et qu'ils savent que malgré tout, c'est un échec.
12:11Tu penses, Mathieu, vraiment ?
12:12J'espère, je ne peux pas savoir.
12:14Mais j'espère que pour moi, il y a toujours deux discours.
12:16Celui qu'on va dire dans les médias,
12:18pour juste dire qu'on n'a pas envie de créer d'autres polémiques,
12:21qu'on veut alléger les trucs, machin.
12:22Maintenant, j'espère qu'ils vont malgré tout se confronter à la réalité
12:27que cette phase de poule est un échec.
12:30On ne peut pas dire autre chose.
12:31Mais cet échec-là...
12:32Mais non, un échec, ce serait l'élimination, Mathieu.
12:33Non, non, non, Jonathan Claus, en direct, excusez-moi, je vous pose.
12:36Cet échec n'empêche pas d'aller au bout, mais il faut être conscient.
12:38Jonathan Claus qui signe les autographes, on ne part pas avec le stylo, Jonathan.
12:40On a vu Benjamin Pavard juste avant qui faisait une petite photo.
12:42Alors, on sort avec les familles du côté de Paderborn.
12:45On va s'aérer l'esprit.
12:45Tu peux reprendre.
12:46Autant pour moi.
12:46C'est un échec, malgré tout.
12:50Nous, on n'est pas à Slovénie.
12:52Être finir premier de ce groupe, c'était l'objectif.
12:55On ne va pas se le mentir.
12:56Maintenant, l'objectif principal, c'est de se qualifier.
13:00Ça, c'est fait.
13:00Mais il y avait quand même l'objectif d'être premier.
13:02Donc, c'est un échec.
13:03Après, cet échec-là n'enlève pas qu'on peut finir premier et être champion.
13:10Donc, c'est pour ça que moi non plus, je partage l'avis,
13:12même s'il est un peu ironique, mais moi, je n'ai pas peur.
13:14Mais le constat, il est sec, c'est que c'est un échec.
13:18Et puis, il y a d'autres équipes favoris qui sont dans le dur aussi.
13:20Oui, mais c'est pour ça.
13:21L'un n'empêche pas l'autre.
13:22Il faut être cohérent.

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