Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce jeudi, il revient sur Enedis qui lance son premier chantier bas-carbone à Toulouse.
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00:00Europe 1 bonjour, les initiatives positives, l'innovation au quotidien, bonjour Jean Zed, bonjour Stéphanie, bonjour Angélique, bonjour !
00:07Alors ce matin, vous nous emmenez à Toulouse pour visiter un chantier pas comme les autres.
00:11Oui, puisqu'il s'agit du premier chantier bas carbone d'Enedis, nous sommes du côté de Toulouse, effectivement à Lonaguet précisément, chemin virebond, vous ne pouvez pas être précis à la chocolate, là on y est.
00:21À l'écart de la GPS !
00:22Exactement, c'est là que le gestionnaire du réseau électrique enfouit une ligne basse tension et en déplace deux autres à haute tension.
00:27Alors c'est quoi un chantier bas carbone Jean ?
00:30C'est un chantier de 1000 mètres de long, un petit kilomètre, qui a un objectif annoncé très ambitieux à Lonaguet, on veut réduire l'empreinte carbone de 50% de moitié, c'est beaucoup, une initiative qui a pour vocation à être généralisée en plus en France d'ici à 2050.
00:42Qu'est-ce qui produit le plus de CO2 sur ces chantiers ?
00:45La terre, excaver la terre en créant une tranchée et amener cette terre dans une décharge et ensuite ramener de quoi re-remplir la tranchée parce que c'est ce qui se passe en réalité de la bonne terre, c'est ça qui multiplie l'empreinte carbone de ce type de chantier.
00:58L'innovation clé d'Enedis c'est l'utilisation de machines de recyclage de terre excavée sur place, en gros au lieu de déplacer de la terre dans de fastidieux allers-retours, ces machines de recyclage installées sur le chantier permettent de traiter, de la traiter, de réutiliser la terre extraite sur place.
01:12Effectivement, la machine sépare les matériaux indésirables et produit un matériau de qualité réutilisable sur place, 95% des matériaux excavés sont triés, réutilisés, c'est beaucoup quand même, c'est quasiment 100%, c'est quasiment la totale, sur le chantier Toulousain on parle de 2500 tonnes de matériaux traités sans mise en décharge et sans apport de nouveaux matériaux, les ingénieurs ont sorti leurs calculettes, ça fait environ 90 trajets de semi-remorques, c'est pas mal, ils disparaissent, ben les voilà nos 50% d'empreintes carbone en moins par rapport à un chantier classique.
01:38Est-ce que c'est sans surcoût, Jean ?
01:40Alors, il y a un surcoût, et quand je vais vous dire le chiffre, ça peut sembler anodin, mais ces machines entraînent un surcoût de 5%, on peut se dire 5%, ok, mais quand la facture d'un chantier s'élève à plusieurs centaines de milliers d'euros, voire à des millions, et ben 5%, ça fait tout de suite beaucoup, de fait il faut que chaque entreprise partenaire mette la main à la poche, ce qui n'empêche pas Inédis de prévoir de multiplier ses chantiers à travers la France dans les mois à venir, 30 chantiers exactement, avec une accélération prévue à partir de 2025.
02:07Merci Jean Z.
02:08A demain ?
02:09A demain.