• il y a 6 mois
En s’appuyant sur les calculs du GIEC, l'ingénieur polytechnicien Christian Gerondeau montre que la suppression immédiate et totale des émissions de CO2 de l’UE ne modifierait même pas la température terrestre de 0,1 degré à l’horizon 2100. Au même moment, le reste de la planète ne peut absolument pas renoncer aux énergies fossiles car c’est la clé pour la sortie de la pauvreté. Les ordres de grandeur, directement issus des rapports du GIEC, montrent donc que les mesures qu’on impose aux Français pour "sauver la planète" n’auront pas le moindre effet sur le climat. Alors que le gouvernement français recherche désespérément 20 milliards d’euros d’économies, les 40 milliards qu’il consacre en 2024 à la "transition écologique" sont un gigantesque gaspillage. Fort heureusement, Christian Gerondeau montre aussi que le réchauffement actuel de la planète est un bienfait. Tel est le message que nous transmet Christian Gerondeau dans son ouvrage "Climat, tout ça pour rien !".

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Transcription
00:00Ils ont conduit la France au désastre.
00:03Et pourtant, les médias du système, pointe du doigt,
00:05n'ont pas cette élite toxique au pouvoir,
00:07mais le danger des extrêmes, comme ils disent.
00:11Sur TV Liberté, nous ne recevons de consignes de personne
00:15et nous n'en donnons à personne.
00:18Sur TV Liberté, nous vous livrons les clés.
00:20Mais pour vivre, TV Liberté doit compter sur votre soutien financier.
00:24Vous êtes la seule garantie de notre survie.
00:27Alors, je compte sur vous.
00:30Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:33Bonjour à tous et bienvenue dans notre Zoom aujourd'hui
00:59en compagnie de Christian Gérondeau.
01:01Bonjour monsieur.
01:02Bonjour.
01:02Christian Gérondeau, ingénieur polytechnicien.
01:06Vous travaillez sur les questions environnementales
01:08depuis plus de dix ans.
01:11Vous avez publié plusieurs ouvrages sur le sujet
01:15les douze mensonges du GIEC, la religion écologiste,
01:19le climat par les chiffres et voici le dernier.
01:21Climat, tout ça pour ça, avec un avant-propos
01:24de quelqu'un de très important dans le domaine
01:28puisqu'il s'agit de Henri Proglio, ancien PDG
01:31d'EDF.
01:32Alors, Christian Gérondeau, le Premier ministre
01:36Gabriel Attal l'a annoncé, on va allouer 40 milliards d'euros
01:41en 2024 pour la transition écologique.
01:44Pourquoi vous dites que ces dépenses pour réduire
01:48nos émissions de gaz à effet de serre
01:50n'auront aucune incidence sur le climat ?
01:54À vrai dire, ce n'est même pas moi qui le dis,
01:56c'est l'organisme qui s'appelle le GIEC.
01:58Non.
01:58Mais il suffit de lire ses rapports.
02:01Et le GIEC nous explique que pour 1 000 milliards de tonnes
02:05de plus de CO2, la température va augmenter,
02:09soyons précis, de 0,45°C, moins d'un demi-degré.
02:14Et alors, à ce moment-là, vous regardez ce que nous,
02:17et quand je dis nous, ce n'est pas la France,
02:18c'est l'Union Européenne, nous émettons.
02:21Et puis vous regardez, vous vous dites,
02:22bon, on arrête nos émissions tout de suite.
02:26Qu'est-ce que ça va changer à la fin du siècle
02:29sur la température du globe ?
02:31Et on s'aperçoit à ce moment-là que ça ne change rien du tout.
02:35Plus exactement, moins d'un dixième de degré.
02:38Parce que ce que nous émettons, c'est extrêmement peu de choses
02:42par rapport à la masse du CO2 qui existe déjà.
02:47Je vous donne simplement un chiffre.
02:50Il y a, à l'heure actuelle, 3 000 milliards de tonnes
02:53de CO2 dans l'atmosphère.
02:56Nous, la France, ce qu'on émet, c'est beaucoup moins d'un milliard.
03:00Donc, en réalité, augmenter un tout petit peu
03:04la masse du CO2 atmosphérique, ça ne change rien.
03:07Et ce n'est pas moi qui le dis, encore une fois,
03:09ce sont les chiffres du GIEC, mais jamais le GIEC ne le dit.
03:14Et probablement, il y a peu de gens qui lisent les rapports du GIEC.
03:18– Vous dites une chose qui est absolument inadmissible
03:20pour tout un tas de rails, le climat a toujours changé
03:23et l'homme n'y est pour rien.
03:25– Écoutez, le climat a toujours changé, on le sait.
03:28Il y a eu des époques glaciaires, des époques interglaciaires.
03:31Nous vivons dans une époque interglaciaire.
03:34Et même dans cette époque interglaciaire
03:36qui a commencé il y a 10 000 ans à peu près,
03:38il y a eu des hauts et des bas.
03:40Et il y a eu, par exemple, au Moyen-Âge,
03:42ce qu'on a appelé l'optimum médiéval, vers l'an 1000,
03:46une période où la France était très prospère,
03:49c'est grâce à ça qu'on a pu construire nos cathédrales.
03:52Et puis, à la suite de cet optimum, vers l'an 1000,
03:57il y a eu, vers le 15ème siècle et jusqu'au 19ème siècle,
04:01une période que les spécialistes appellent le petit âge glaciaire.
04:05La Seine était gelée tous les ans, du temps de Louis XIV.
04:09Mais pas seulement la Seine, la mer était gelée.
04:12Et il y avait des famines épouvantables
04:15parce qu'il y avait des années sans récolte.
04:17Une seule année à la fin du règne de Louis XIV,
04:20il y a eu plus d'un million de morts en France.
04:23Morts de faim et de froid, c'était une période épouvantable.
04:26Et depuis 1850, la planète se réchauffe.
04:29Donc vous voyez bien, ce sont des cycles,
04:30parce qu'à l'époque médiévale, il n'y avait pas beaucoup de voitures diesel,
04:34donc on ne pouvait pas dire que c'était l'homme.
04:36Donc il y a toujours eu des cycles.
04:38Et nous avons la chance de vivre dans une période qui se réchauffe.
04:43Probablement, cette période de réchauffement s'arrêtera-t-elle ?
04:47Est-ce que ce sera dans 10 ans, dans 50 ans ou dans 100 ans ?
04:50Mais ce sont des cycles.
04:51Et donc, c'est là un constat.
04:54Ce n'est pas du tout une opinion personnelle.
04:56– Mais ce n'est pas négatif pour nous autres humains,
04:59ce réchauffement auquel on assiste aujourd'hui ?
05:01– Nous avons un réchauffement qui est de l'ordre d'un degré
05:04depuis le milieu du XIXe siècle.
05:06Ce n'est pas négatif, c'est très positif, parce que nous avons…
05:10– Qu'en est-il de l'agriculture, de la production ?
05:13– La production agricole n'a jamais été aussi élevée.
05:17Et ça aussi, c'est quelque chose qu'on ignore.
05:20Il y a une quarantaine d'années, tout le monde disait
05:23que la population humaine est en train d'augmenter très vite,
05:26on va à la catastrophe, on ne pourra pas les nourrir.
05:29Et on avait parlé de l'Inde, notamment.
05:31Et à l'époque, l'Inde avait 300-400 millions d'habitants.
05:34Et on se disait, mais ce n'est pas possible, ils vont mourir de faim.
05:39Aujourd'hui, l'Inde a 1,4 milliard d'habitants.
05:42C'est le pays le plus peuplé de la planète.
05:45L'Inde a dépassé la Chine.
05:47Et ce pays est devenu un des premiers exportateurs de blé et de maïs et de riz.
05:55C'est absolument incroyable, parce qu'on a fait des progrès énormes
05:59grâce à de nouvelles races de semences, grâce à de nouveaux engrais.
06:03Et donc, le résultat est positif.
06:06Et on ne va pas du tout à la catastrophe.
06:10Et dans les pays un peu froids comme le nôtre,
06:13les demandés aux Canadiens, il ne fait pas très chaud au Canada,
06:16le fait qu'il y ait un ou deux degrés de plus, ils ne sont pas contre.
06:20Donc, il n'y a pas de catastrophe prévisible.
06:23Il y a simplement des phénomènes qui ont toujours existé.
06:27Et je terminerai là-dessus.
06:29Le Groenland, qu'est-ce que ça veut dire, Groenland ?
06:32Ça veut dire Greenland, parce que les vikings
06:35qui ont débarqué au Groenland, aux alentours de l'Ormin,
06:39ont trouvé un pays vert.
06:41Ils l'ont appelé Greenland.
06:43Ça prouve bien qu'il faisait chaud à cette époque-là
06:46et que la Terre n'en a pas souffert, au contraire.
06:50– Alors, à côté de ces 40 milliards en 2024 pour la transition écologique,
06:56le gouvernement n'a alloué que 400 millions d'euros pour les agriculteurs
07:02après leur mobilisation, on s'en souvient, en début d'année.
07:05Comment vous expliquez cet écart ?
07:0740 milliards contre 400 millions pour ceux qui nous font manger tous les jours.
07:12– Parce qu'on est devenus fous.
07:14Depuis 30 ans, depuis un congrès qui s'est tenu à Rio de Janeiro,
07:19où il y avait tous les chefs d'État,
07:21congrès organisé par les Nations Unies,
07:23nous vivons sur un sophisme, sur une idée complètement fausse.
07:27C'est, nous allons à la catastrophe, c'est dû aux émissions de CO2,
07:32il faut donc réduire les émissions de CO2 si on veut éviter la catastrophe.
07:37Ça a l'air très logique, mais ce n'est pas logique, c'est un sophisme.
07:41Parce qu'en réalité, est-ce qu'on peut réduire les émissions de CO2 ?
07:45Et c'est là où est la racine de l'erreur.
07:48Qu'est-ce qui émet le plus de CO2 aujourd'hui ?
07:51Autrefois, c'était les pays développés.
07:53C'était nous, c'était l'Amérique, c'était l'Europe.
07:56C'est fini, ça.
07:58Les émissions aujourd'hui, c'est la Chine, c'est l'Inde, c'est l'Afrique.
08:02Et on peut toujours demander au Président, au Premier Ministre de l'Inde
08:08de supprimer ces émissions de CO2.
08:11Il a transmis ses prévisions officielles.
08:13Je parle de l'Inde.
08:14– Narendra Modi.
08:15– Narendra Modi qui vient de se faire réélire, difficilement, mais il a tiré.
08:18– Un horrible nationaliste.
08:20– Ah ben, peut-être en plus.
08:22Mais là, en l'occurrence, qu'est-ce qu'il a fait ?
08:24Il a décidé, il y a deux ans, d'ouvrir 108 mines de charbon.
08:28108, toutes 100.
08:30Et sur ces mines de charbon, il va construire des centrales à charbon, évidemment.
08:34Pour faire quoi ?
08:35Pour donner l'électricité aux 300 millions d'Indiens qui n'en ont pratiquement pas.
08:40Et quel est le résultat du fait qu'il y a 300 millions d'Indiens
08:44qui n'ont pas accès à l'électricité, à l'énergie ?
08:47C'est qu'il y a un million d'enfants et de jeunes Indiens qui meurent chaque année
08:52parce qu'ils vivent dans la misère, parce qu'ils n'ont pas accès
08:55aux bienfaits du développement que nous connaissons.
08:58Et donc, vous allez expliquer à M. Narendra Modi
09:02qu'il faut qu'il arrête d'émettre du CO2.
09:05Il le dit, il le dit.
09:07C'est l'éclairant officiel.
09:08Il dit, moi, je pense aux enfants, aux enfants de l'Inde.
09:11– Justement, qu'est-ce qu'il adviendrait à ces enfants,
09:14déjà là où à naître, si l'Inde se mettait du jour au lendemain
09:18à appliquer strictement les règles du GIEC ?
09:21– Oui, mais la question ne se présente pas comme ça.
09:23La question, c'est que le Premier ministre de l'Inde ne veut plus
09:25qu'il y ait un million d'enfants qui meurent prématurément.
09:27Et donc, pour que ces enfants ne meurent pas prématurément,
09:30il faut qu'ils aient de l'électricité, qu'ils aient d'autres formes d'énergie,
09:33du gaz naturel.
09:34Et à ce moment-là, ils ne mourront plus.
09:37La comparaison avec la Chine, sur ce plan, était extraordinaire,
09:41parce qu'ils ont à peu près la même population.
09:43Et la Chine, il y a 20 ou 30 ans, avait la même chose.
09:48Même peut-être, c'était plutôt 2 millions d'enfants,
09:51des jeunes Chinois qui mouraient dans la misère.
09:53Et c'est fini.
09:55Parce que la Chine a construit des centrales à charbon par centaines,
09:59que maintenant tous les Chinois ont l'électricité.
10:01La plupart ont d'ailleurs maintenant une voiture.
10:04Et l'Inde se dit, ce qu'a fait la Chine, moi je veux le faire aussi,
10:08je ne veux plus que mes enfants meurent.
10:10Et les Africains, pareil.
10:12Au total mondial, c'est 6 millions d'enfants qui meurent chaque année,
10:16qui ne seraient pas morts s'ils étaient nés dans un pays développé.
10:19Donc vous pouvez expliquer tout ce que vous voulez à l'Inde,
10:22à la Chine et aux pays Africains,
10:24tant qu'ils auront accès au pétrole, au gaz ou au charbon,
10:28ils les utiliseront et donc ils émettront du CO2.
10:31Donc on vit, je parle de nous, les pays développés,
10:35et particulièrement l'Europe, on vit sur une idée fausse.
10:38On nous dit, il est nécessaire de supprimer les émissions de CO2,
10:42c'est dans tous les rapports.
10:43C'est peut-être nécessaire, mais ce n'est pas possible.
10:45Puisque ça ne dépend pas de nous.
10:47Et c'est là où on retrouve le titre de mon livre,
10:52climat, tout ça pour rien, parce que du coup,
10:54ce que nous faisons, y compris les 40 milliards
10:57que nous dépensons soi-disant pour la transition écologique,
11:00ça ne sert à rien, parce que ça ne dépend pas de nous,
11:03ça dépend du reste de la planète,
11:05et en particulier des pays en développement.
11:08– Alors, les pouvoirs publics nous expliquent
11:10que nos besoins en électricité vont augmenter dans les années à venir.
11:14Pourquoi vous prétendez l'inverse ?
11:17– C'est très simple, parce qu'aujourd'hui l'électricité,
11:21mettons 25% de nos besoins en énergie,
11:26le reste c'est du pétrole, du gaz naturel, un petit peu de charbon,
11:29et donc c'est essentiellement les énergies fossiles.
11:32Eh bien, il se trouve que l'électricité que nous produisons,
11:39quand on regarde l'évolution au cours des dernières années,
11:43la consommation électrique en France et en Europe diminue.
11:47Pourquoi ? Parce que regardez, nous sommes dans un beau studio,
11:50les ampoules qui sont là sont probablement les ampoules LED,
11:54elles consomment 10 fois moins que les ampoules anciennes.
11:57Et puis la SNCF vient de commander de nouvelles rames de TGV,
12:02elles vont consommer 30% de l'électricité,
12:04moins que les rames anciennes, partout on fait des progrès,
12:07donc la consommation d'électricité diminue.
12:10Mais on a imaginé qu'on allait remplacer le pétrole, le charbon,
12:16le gaz naturel par de l'électricité partout.
12:18Alors il y a un exemple qui est très simple, c'est la voiture électrique.
12:21Alors la voiture électrique, les règlements européens nous disent
12:25qu'en 2035 on ne pourra vendre que des voitures électriques
12:29et que les autres sont interdites à la vente.
12:31Sauf que, à la fois d'ailleurs, je veux dire aussi les constructeurs
12:36et les gouvernements ont oublié quelque chose,
12:38c'est que celui qui décide, c'est pas le gouvernement,
12:42c'est pas les constructeurs, c'est l'acheteur.
12:44– C'est le consommateur, oui.
12:45– Eh oui, c'est l'acheteur.
12:46Et que les acheteurs ne veulent pas de voitures électriques.
12:48Pourquoi voulez-vous acheter quelque chose qui est plus lourd,
12:50qui est beaucoup plus cher et qui peut vous laisser tomber en panne,
12:54avec lequel, un tout petit détail, bien entendu,
12:57il faudrait abaisser la vitesse sur les autoroutes,
13:00parce que vous consommez beaucoup moins d'électricité
13:02à 100 km heure qu'à 130 km heure.
13:04La vitesse à 130 km heure ce serait terminé,
13:07mais ça ne va pas se passer comme ça.
13:09Et les constructeurs se rendent compte aujourd'hui
13:12qu'ils sont obligés maintenant de changer complètement leur plan
13:15parce qu'il n'y a plus d'acheteurs.
13:17Et il y a d'autant moins d'acheteurs que les Allemands,
13:20en décembre, il y a 6 mois,
13:23viennent de supprimer les subventions aux voitures électriques.
13:26Et nous, on sera forcé de faire pareil.
13:27– Et qu'est-ce qui s'est passé alors à la consommation ?
13:29Qu'est-ce qu'elle a fait ?
13:30– Les commandes de voitures électriques se sont effondrées.
13:32Vous aviez 4, 5, 6 000 euros de subventions, de bonus,
13:36quand vous achetez une voiture électrique.
13:38– Donc que font les constructeurs maintenant ?
13:39Ils arrêtent complètement ?
13:40– Les constructeurs sont en train de revoir complètement leur plan
13:42et de se dire, après tout, et donc, par exemple,
13:46la Fiat avait prévu une petite voiture, la Fiat 500,
13:50uniquement électrique.
13:52Et puis ils se sont rendus compte que les acheteurs,
13:54il y en avait beaucoup moins.
13:55Et bien ils sont en train de remettre sur le chantier
13:58une voiture Fiat 500 à moteur, essentiellement à essence.
14:03Parce que là, ils auront des acheteurs.
14:05Donc, tout ça, c'est simplement pour montrer
14:08cette emprise incroyable sur les esprits
14:13qui remontent à une trentaine d'années
14:15et qui reposent sur l'idée qu'on va à la catastrophe,
14:17donc il faut absolument éviter les émissions de CO2.
14:21– La trentaine d'années, ça remonte au sommet de Rio, en 1992.
14:25– Exactement, ça fait 32 ans, dans quelques jours.
14:291992, tous les chefs d'État étaient là,
14:32et les Nations unies qui avaient été prises,
14:34et qui sont toujours prises en main par les ONG écolos,
14:38il faut savoir qu'encore aujourd'hui,
14:40les directeurs des grands départements des Nations unies
14:44sont des anciens de Greenpeace,
14:46de l'Union pour la conservation de la nature,
14:48enfin ce sont des écolos acharnés,
14:51et qui trompent le monde entier en faisant croire
14:55qu'on peut se passer des énergies fossiles,
14:57ce qui est complètement fou.
14:59Donc nous, nous dépensons en France,
15:01et encore il y aura beaucoup d'autres dépenses,
15:03mais officiellement, chiffre du Premier ministre,
15:0540 milliards dans notre budget pour la transition écologique,
15:10alors que ça ne sert absolument à rien,
15:13et qu'on a besoin d'équilibrer notre budget par ailleurs,
15:17on cherche 10 milliards qu'on ne trouve pas,
15:19et on sait qu'on en a 40 qui ne servent absolument à rien.
15:22Alors on pourrait peut-être chercher les 10 milliards d'abord,
15:25commencer par les prendre dans les 40.
15:27– Et alors si nous n'avons pas besoin d'électricité dans les années à venir,
15:32alors que le gouvernement prétend l'inverse,
15:34qu'est-ce qu'on va faire de ce projet de construction
15:38de petits réacteurs modulaires dont le Président de la République
15:42avait parlé il y a quelques mois ?
15:44– Oui, il a parlé des petits, mais il a aussi parlé des gros,
15:47parce que le Président de la République a dit
15:49qu'on allait mettre en chantier 8 gros réacteurs
15:52du type celui de Flamanville, il faut savoir que c'est…
15:55– Il n'est toujours pas prêt Flamanville.
15:57– Pardon ?
15:58– Il n'est toujours pas prêt Flamanville.
16:00– Oui, il finira peut-être un jour par fonctionner,
16:02mais vous savez c'est étrange parce que moi je suis un ancien,
16:04donc j'ai connu en début de carrière l'époque où la France
16:07construisait 6 réacteurs de la taille à peu près
16:10de celui de Flamanville chaque année.
16:12– Mais enfin maintenant on a considérablement réduit
16:16le nombre d'ingénieurs qualifiés dans le nucléaire,
16:20parce qu'on nous a dit que c'était foutu.
16:22– Je suis entièrement d'accord, mais il faut savoir
16:24que chaque réacteur, chacun des 8 réacteurs
16:26que promet le Président de la République,
16:28qui ne fait que suivre d'ailleurs les rapports de ses services,
16:31bien sûr ils ne l'inventent pas,
16:33chacun d'entre eux coûte 10, 12…
16:36Flamanville on en est à 17 milliards.
16:39Bon alors faites un multiplication vous voyez,
16:42et comme nous n'en avons pas besoin
16:44parce que la consommation n'augmente pas,
16:47et que nous avons 57 réacteurs en service,
16:51hérités de nos prédécesseurs,
16:53il suffit de les entretenir et de les rénover.
16:56Alors vous en rénovez un, c'est probablement un milliard d'euros,
17:00c'est quand même beaucoup moins que construire un nouveau réacteur
17:03qui va coûter 15 milliards.
17:05Donc il suffit d'entretenir nos réacteurs existants
17:09et avec peu d'argent on les maintiendra à flot.
17:14Et on aura à ce moment-là la possibilité
17:17de faire baisser le prix de l'électricité.
17:19On fait exactement le contraire,
17:21on construit de nouveaux réacteurs
17:23et puis on construit des éoliennes,
17:25des panneaux photovoltaïques, à ne savoir qu'en faire,
17:28alors que nous n'en avons aucun besoin
17:30parce que la France, et ça aussi c'est quelque chose qu'on connaît mal,
17:34est le premier exportateur mondial d'électricité pratiquement tous les ans.
17:38Nous avons, grâce à nos 57 réacteurs,
17:42hérités de nos prédécesseurs,
17:44un gros potentiel d'exportation qui peut rapporter de l'argent.
17:47Donc on n'a absolument besoin ni des réacteurs nouveaux,
17:52qu'ils soient gros ou petits,
17:54ni des éoliennes et des panneaux photovoltaïques.
17:57Nous sommes excédentaires
17:59et ce que nous dépensons ne servira à rien,
18:02sauf à une seule chose,
18:04c'est que si on continue, le prix de l'électricité va doubler.
18:07Alors que si on arrêtait ces projets,
18:09on pourrait le diminuer par deux.
18:11C'est ce que j'explique dans ce livre.
18:13Et je ne suis pas le seul,
18:15puisque vous avez rappelé qui avait préfacé ce livre.
18:18– Alors il y a un mot qui n'apparaît pas dans votre ouvrage,
18:22Christian Gérondo, c'est celui de lobby.
18:25Alors vous dites que l'écologisme est une forme de religion
18:29et le dieu de cette religion,
18:31ce n'est pas un peu le dieu des gros sous ?
18:33– Oui et non.
18:35Mais ce n'est pas en premier le dieu des gros sous.
18:38– C'est de la corruption ?
18:40– Non, pas du tout.
18:41En premier, ce sont des gens
18:43qui sont intrinsèquement persuadés que l'homme est mauvais
18:47et que ce que fait l'homme ne peut être que mauvais.
18:50Et là il y a une preuve extraordinaire,
18:52l'homme utilise des énergies fossiles,
18:54il émet du CO2, donc le CO2 ne peut être que mauvais.
18:57Et c'est ça la difficulté pour des gens
19:00qui ne partagent pas ce point de vue,
19:02c'est que là on se trouve sur un terrain de religion.
19:05– De croyance.
19:06– De croyance.
19:07Et regardez, puisqu'on parle de religion, la similitude.
19:11La religion chrétienne, avant c'était le paradis,
19:14l'homme est arrivé, il a péché,
19:16donc il faut qu'il se repente, sinon il va en enfer.
19:19C'est exactement la même chose.
19:21Avant l'arrivée de l'homme, la terre était un paradis,
19:24bon, il n'y a pas de raison de ne pas le croire.
19:27Et puis ensuite, l'homme émet du CO2,
19:30donc il faut qu'il se repente et qu'il arrête,
19:33sinon la terre va brûler.
19:35C'est exactement le même déroulement,
19:37le même cheminement de pensée.
19:39Et c'est la force de ces gens-là,
19:41qui maintenant se sont bien organisés,
19:43qui ont le pouvoir, comme je l'ai rappelé aux Nations Unies,
19:46qu'ils ont une conviction intime extraordinairement forte,
19:50ce sont des apôtres d'une véritable religion.
19:53Alors ensuite, il y a les lobbies, bien entendu,
19:56qui ont vu l'intérêt de faire soit des panneaux photovoltaïques,
20:00soit des éoliennes, soit autre chose.
20:03Et les groupes d'oppression, c'est évident, on les connaît,
20:06mais au départ, c'est pas ça.
20:08Si c'était simplement des groupes d'oppression,
20:10ce serait facile.
20:11Non, au départ, ce sont un noyau de gens,
20:14mais peut-être 1% de la population,
20:16mais c'est beaucoup de monde,
20:17qui sont persuadés que l'homme ne peut faire
20:20que des choses qui sont négatives,
20:23et notamment émettre du CO2.
20:26– Et qu'est-ce que vous répondez à toutes ces personnes
20:28qui constatent qu'été après été,
20:31on se tape des canicules épouvantables ?
20:34C'est pas du tout lié au CO2, tout ça ?
20:37– Mais ces canicules épouvantables, encore une fois,
20:40on sait par des historiens,
20:43notamment quelqu'un qui vient de disparaître,
20:45qui s'appelle Emmanuel Leroy Ladurie,
20:47qui a regardé pendant tout le Moyen-Âge,
20:49le Moyen-Âge a été une succession de périodes chaudes
20:51et de périodes froides.
20:52Et nous sommes, on revient au début de notre entretien,
20:55nous sommes actuellement dans une période qui se réchauffe.
20:58Personne ne va dire le contraire.
21:00De combien ?
21:01Alors les chiffres officiels, les chiffres des Nations Unies,
21:04l'organisme s'appelle le GIEC,
21:05nous dit que depuis le milieu du 19ème siècle,
21:08la température a augmenté, moyenne, sur la Terre,
21:11de 1°C, 1,1°C.
21:14Je rappelle quand même qu'entre Lyon,
21:17où on va prendre Lille et Marseille,
21:19il y a 5°C de différence.
21:21Bon, alors qu'il y a 1°C de plus,
21:23je pense que peut-être que les Marseillais
21:25trouvent qu'il fait un peu trop chaud,
21:27mais les gens de Lille seront très contents
21:29d'avoir un peu moins froid,
21:31alors qu'il y a une très belle journée à Lille.
21:33Mais donc, oui, il y a un cycle,
21:36oui, on est dans une période de réchauffement,
21:38mais ça a toujours été comme ça.
21:40– Alors vous évoquiez un petit peu tout à l'heure
21:42la production d'éoliennes, de panneaux photovoltaïques,
21:46le Président Macron compte sur cette production
21:49pour son mix énergétique avec le nucléaire.
21:53Pour quoi dites-vous que cet assemblage nucléaire
21:58renouvelable est incompatible ?
22:00– C'est très facile à comprendre.
22:03Nous sommes, je le répète,
22:05le premier exportateur mondial d'électricité.
22:08Donc nous avons un parc nucléaire excédentaire.
22:11Supposons qu'il y a un jour, le mardi,
22:13il n'y a pas de vent.
22:15C'est déjà arrivé, et puis ça arrivera encore.
22:18Est-ce qu'on va manquer de courant ?
22:20Est-ce qu'on a déjà manqué de courant ?
22:21On n'a jamais manqué de courant.
22:22Est-ce qu'on va en manquer ?
22:23Non, non, parce qu'on a nos réacteurs nucléaires.
22:26Donc le mardi, on se passe, s'il n'y a pas de vent,
22:30on n'a pas d'électricité produite par les éoliennes.
22:33Et le mercredi, le vent souffle.
22:35On a donc de l'électricité en plus qui arrive.
22:37Alors qu'est-ce qu'on peut en faire ?
22:39Puisque le mardi, on n'en a pas besoin.
22:41– On ne peut pas stocker l'électricité.
22:42– Et on ne peut pas le stocker.
22:43Alors il faut regarder ce qu'on fait.
22:45Ça dépasse l'entendement.
22:47On l'exporte à 90% vers les pays étrangers.
22:51Mais quand je dis qu'on l'exporte, on la brade.
22:55Parce qu'évidemment, on la vend à un prix
22:57qui est 4 fois moins cher ou 5 fois moins cher
22:59que le prix qu'on paye aux gens qui ont installé les éoliennes.
23:02Ce qui explique que les tarifs de l'électricité augmentent.
23:06Il n'y a pas d'autre raison.
23:07Il faut bien les payer, ces gens-là.
23:09On a signé des contrats, on les paye.
23:11Et puis alors il y a pire.
23:13Il y a des jours où le vent souffle aussi,
23:15je ne sais pas, en Allemagne, en Hollande.
23:17Donc ils n'ont pas besoin de notre électricité.
23:19Donc on a de l'électricité.
23:21Et qu'est-ce qu'on peut en faire ?
23:23Puisque nous, on ne peut pas l'utiliser.
23:25Et nos voisins n'en ont pas besoin.
23:27Et vous savez ce qu'on en fait ?
23:29Alors c'est tellement extraordinaire qu'on ne peut pas le croire.
23:32Pour lui laisser la place, on freine nos réacteurs nucléaires.
23:36– Pour utiliser l'électricité…
23:38– Pour laisser la place à l'électricité qui est produite par des éoliennes.
23:41Donc c'est totalement négatif, du début à la fin.
23:46Mais c'est le monde dans lequel nous vivons
23:48qui est quand même un monde assez étrange.
23:50– Alors vous terminez quand même votre ouvrage sur une note d'optimisme.
23:54Vous dites que l'année 2024 sera celle du retour au bon sens.
23:58Qu'est-ce qui vous permet de le croire ?
24:00– Écoutez, on a parlé de la voiture électrique.
24:02On voit que les ventes se tassent.
24:05Et que donc, d'un seul coup, on est en train…
24:07Je dirais que c'est presque la pierre d'achoppement.
24:09C'est l'élément le plus central de se rendre compte
24:11que les clients ne voudront pas de voitures électriques.
24:14Donc que tout ce qu'on nous raconte au niveau de l'Union européenne
24:20ne tient pas debout.
24:22Voilà une première réalité.
24:24Et puis la deuxième, vous l'avez évoquée,
24:26c'est qu'aujourd'hui nous consacrons,
24:28c'est le Premier ministre qui le dit,
24:3040 milliards de notre budget national
24:33pour une transition écologique qu'on ne peut pas faire.
24:37Mais ces 40 milliards, si on continue,
24:39dans 4-5 ans, ce ne sera plus 40 milliards.
24:42Ce sera 80, ce sera 100 milliards.
24:44Parce que c'est sans fin.
24:45Il faut isoler les logements,
24:47il faut construire des réacteurs nucléaires,
24:50il faut avoir des voitures, mettre des bornes électriques partout.
24:55On est dans une Noria sans fin.
25:00Et donc on n'a pas l'argent pour ça.
25:02Et donc c'est ça qui va nous ramener à la réalité.
25:05Les grands projets de l'Union européenne
25:10ne pourront pas être réalisés.
25:12Il n'y aura pas l'argent qu'il faut pour.
25:14On est dans une situation, on est face à un mur
25:18qui va nous ramener à la raison.
25:20Et espérons-le quand même qu'on se rendra compte
25:24que nous avons depuis plus de 30 ans été un devis en erreur
25:28par des gens qui n'ont aucune rationalité,
25:31qui n'avaient qu'une seule conviction,
25:33que l'homme étant mauvais intrinsèquement,
25:36ce qu'il faisait ne pouvait être que mauvais,
25:39et donc que le CO2 était négatif,
25:41alors que c'est absolument pas prouvé.
25:43Je dirais même qu'on sait que les rendements agricoles
25:47augmentent d'autant plus qu'il y a du CO2 dans l'atmosphère.
25:50Donc le CO2, on en a fait un ennemi numéro un,
25:53c'est plutôt un allié qu'un ennemi.
25:55– Et vous n'êtes pas du tout tout seul à affirmer
25:58tout ce que vous venez de nous expliquer,
26:00vous citez dans votre ouvrage cet organisme,
26:02CleanTel, qui est un organisme regroupant des spécialistes
26:07en Hollande du climat.
26:09Il dit ceci, ça tient en une phrase,
26:11il n'y a pas d'urgence climatique.
26:13Et vous citez aussi ce prix Nobel de physique,
26:16John Clauser, qui qualifie le narratif du changement climatique,
26:20de dangereuse corruption de la science
26:22qui menace l'économie mondiale.
26:25– Il n'y a pas grand-chose à ajouter,
26:27sinon un grand étonnement.
26:30On n'a jamais produit autant de gens
26:32qui ont fait des grandes études,
26:34qui sont des docteurs, des professeurs,
26:36des ingénieurs de haut niveau,
26:38et on n'a jamais été dans une phase aussi stupéfiante
26:45de négation de la réalité.
26:47– Alors qu'on nous invoquait la science à tout bout de champ
26:50pendant la crise dite du Covid,
26:52et maintenant on les étouffe.
26:55– La plupart de ceux qui vous parlent des scientifiques
26:58n'ont aucune notion scientifique,
27:00c'est seulement un argument qu'ils ont trouvé,
27:03et on est revenus, c'est un peu triste,
27:06à l'époque de Galilée, au Moyen-Âge,
27:08où ceux qui osaient dire que c'était la Terre qui tournait
27:12et que ce n'était pas le soleil qui tournait autour de la Terre…
27:15– Ça se terminait très mal pour eux.
27:17– Ça se terminait très mal, ils allaient au bûcher,
27:19mais on est une époque quand même sympathique,
27:21il n'y a plus de bûcher, sinon je ne serais pas là.
27:24Climat, tout ça pour rien, à retrouver comme d'habitude
27:27sur la boutique de TV Liberté.
27:29Merci à vous monsieur.

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