Sport Planète - Zoom sur le tourisme sportif écoresponsable

  • il y a 2 mois
À l'heure où les vacances approchent, nous allons voir s'il est possible de voyager, faire du sport et rester écoresponsable ! Pour répondre à cette question, Gaëlle Millon reçoit Vincent Drye, fondateur de la Mad Jacques, une marque de micro aventures sportives, Frederic Tain, l'organisateur du congrès du tourisme sportif et Nolwen Berthier, la grimpeuse engagée pour la planète qui vient de conclure son "slow-travel" en Turquie !

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Sports
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00:00...
00:21Bonjour à tous et à toutes.
00:23Je suis ravie de vous retrouver pour un 14e numéro
00:26de Sport Planète, votre magazine consacré à un sport
00:28plus responsable.
00:30Et à l'heure où les vacances approchent,
00:32ou sont peut-être déjà là pour certains d'entre vous,
00:35on va voir s'il est possible désormais de voyager,
00:38de faire du sport tout en respectant la planète.
00:41On en parle dans quelques instants avec nos invités.
00:44Voici le sommaire.
00:45Qu'est-ce que la Madjack ?
00:46Une marque de micro-aventure
00:48dont la mission est de faire voyager les gens en stop,
00:51en vélo, en canoë, dans des régions peu touristiques
00:54mais qui regorgent de lieux à découvrir.
00:56Vincent Drie, son cofondateur, va nous raconter.
00:59Mais au fait, c'est quoi le tourisme sportif ?
01:02Est-il de plus en plus éco-responsable ?
01:04Que recherchent ces touristes adeptes
01:06d'une nouvelle forme de voyage ?
01:08Décryptage avec Frédérique Tint.
01:10...
01:14Elle est grimpeuse de haut niveau.
01:16Elle pratique l'escalade outdoor partout dans le monde
01:18mais elle ne veut plus prendre l'avion.
01:21C'est en train qu'elle a découvert les falaises turques.
01:24...
01:27Eh bien, bonjour à tous les trois.
01:29Merci beaucoup d'avoir répondu à l'invitation de Sport Planète.
01:33Je vais vous donner à tous les trois la parole dans quelques instants,
01:36mais c'est avec vous, Vincent Drie, qu'on va débuter cette émission.
01:40Vous êtes cofondateur de la Madjack,
01:42la micro-aventure éco-responsable.
01:45Comment cette histoire a commencé, Vincent ?
01:48Ça a commencé il y a maintenant six ans.
01:50Ça a commencé avec une course en autostop
01:53qui arrive dans la Creuse.
01:55On s'est vraiment lancés là-dedans,
01:57comme on se lance dans un projet avec des copains,
02:01sans trop réfléchir.
02:03L'idée, c'était de faire découvrir un territoire un peu sous-coté,
02:06dans lequel on n'a pas l'habitude d'aller.
02:08Et c'était déjà de se dire,
02:10OK, comment est-ce qu'on vit des aventures
02:12sans partir six mois à l'autre bout du monde ?
02:16On était passés, nous, à cette époque-là,
02:18la bande de copains avec qui on avait lancé ça,
02:21avec un statut d'étudiant,
02:22où on avait du temps,
02:24où les voyages faisaient partie du quotidien,
02:26un rythme de citadins,
02:29avec un boulot, avec des horaires,
02:32et avec du temps le week-end.
02:33On s'est dit, comment remettre du voyage dans nos vies ?
02:36Et comment remettre du voyage
02:39sans prendre l'avion à tout bout de champ ?
02:42Ça a commencé avec cette course en stop.
02:45Ensuite, on a décliné ce concept
02:47avec des Madjacks à vélo,
02:49en canoë, en trek, en trail.
02:52Il y en a un peu partout en France, aujourd'hui.
02:55L'objectif, c'est de faire découvrir une région.
02:58Et dans cette région, des petits coins paumés,
03:01des endroits où on n'irait pas forcément
03:04quand on fait du tourisme de masse ?
03:06C'est la France des petits villages.
03:08Le schéma, c'est toujours le même,
03:10de traverser un territoire,
03:12d'arriver dans un village,
03:13et à l'arrivée, il y a un festival d'aventures,
03:16une grande fête de village.
03:18Donc, la Creuse, le Morvan, la Picardie,
03:21le Cotentin, la Loire,
03:23c'est que des petits coins un peu perdus.
03:25Dites-nous concrètement comment ça marche.
03:28On part comme ça à deux, à quatre, à cinq,
03:31à nombreux, et combien de temps ?
03:33Comment ça se passe ?
03:35Les formats, c'est entre deux et cinq jours.
03:37Il y a plein de formats qui existent.
03:39Et globalement, les gens s'inscrivent soit en groupe,
03:43mais beaucoup s'inscrivent solo aussi,
03:45car c'est facile de rencontrer du monde.
03:47En moyenne, il y a entre 300 et 3000 participants,
03:50selon les formats sur MNJAC.
03:51C'est vraiment des événements collectifs.
03:53Il y a ce côté effort-réconfort.
03:56Donc, vous vivez une aventure, vous vous dépassez,
04:00et à l'arrivée, tout le monde se retrouve,
04:01fait la fête ensemble,
04:03assiste à des conférences ensemble.
04:05Le contact est super facile.
04:06Il y a plein de gens qui y vont aussi comme ça
04:09sans forcément connaître.
04:10Et avec pas forcément d'enjeu sportif pur derrière ?
04:13En tout cas, pas d'enjeu de performance chronométrée.
04:16Il y a un enjeu de dépassement.
04:17C'est quand même des événements qui nécessitent
04:20de marcher plusieurs jours d'affilée,
04:22de camper sous la tente,
04:24de faire 60-80 bornes à vélo par jour.
04:29C'est quand même conséquent.
04:30Et est-ce qu'on fait du vélo, de la marche à pied,
04:33du canoë tout en même temps ?
04:35Ou si vous avez choisi votre MNJAC canoë,
04:37vous ne faites que du canoë ?
04:38Oui, non, c'est quand même un format, un sport.
04:40Donc, le format, généralement, il est ciblé sur une pratique.
04:45Et est-ce que les participants,
04:47celles et ceux qu'on découvre sur ces images,
04:49ont une envie, à la base, quand même,
04:52de voyager autrement avec ce côté éco-responsable ?
04:56Plus envie de partir, justement,
04:58ce que vous disiez tout à l'heure, à l'autre bout du monde ?
05:00Je ne sais pas s'ils viennent pour ça.
05:02Ce qui est sûr, c'est que nous, on essaye de leur faire vivre ça.
05:05Et de plus en plus, quand même, on sent
05:07que dans l'audience à laquelle on s'adresse,
05:10ça rentre en compte l'impact que vous avez
05:13quand vous planifiez un voyage.
05:15C'est une attente pour eux.
05:17C'est une attente aussi sur la manière dont on organise,
05:20sur la gestion des déchets, sur ce qu'ils mangent,
05:24sur la présence de goodies ou non.
05:26Donc, oui, on a une audience qui est sensible à ça.
05:29Après, je pense que les gens, quand ils réfléchissent à leur loisir,
05:32ils pensent d'abord à leur plaisir.
05:35Donc, nous, notre parti pris, c'est plutôt une approche
05:37où, en fait, nous, on veut rapprocher ce côté sexy
05:42et dire que ce qui est sexy, c'est aussi la creuse,
05:45c'est aussi de passer un week-end à vélo dans le Morvan.
05:47L'exotisme, c'est pas forcément de partir à l'autre bout du monde.
05:50Donc, ça, c'est l'idée que nous, on essaye de faire passer,
05:52sans forcément être avec un bâton en disant
05:54on va prendre l'avion,
05:56mais plutôt en montrant que c'est tout à fait possible
05:58de vivre des choses fortes à côté de chez soi.
06:00Ça pourrait vous plaire, ce genre de petite aventure sur deux, cinq jours ?
06:04Moi, j'imagine déjà une Mad Jack escalade organisée
06:07pour découvrir toutes les belles régions qu'on voit chaque jour.
06:11Ça pourrait être chouette, oui.
06:12On en parle, il faut faire grimper 500 personnes en même temps,
06:16mais c'est vrai que c'est un sport
06:19qui pourrait carrément s'y prêter, oui.
06:22On a des exemples de belles aventures, de belles rencontres,
06:26de choses qui sont passées,
06:27parce qu'il n'y a pas l'enjeu sportif,
06:29il y a quand même la protection de la planète,
06:31mais il y a aussi ce côté convivial et collectif.
06:34Oui, franchement, plein.
06:36On a déjà plein de rencontres, il y a des bébés Mad Jack,
06:39il y a des couples Mad Jack.
06:41On ne les compte pas,
06:43moi, j'imagine qu'il y a des ruptures Mad Jack aussi.
06:45On ne les a pas quantifiées.
06:47Non, notamment au niveau des villages,
06:52il y a un lien fort qui se crée avec les villages qui accueillent les Mad Jack.
06:55Et on a des participants qui viennent s'installer
06:57dans les coins qu'ils découvrent.
07:00On a notamment trouvé un médecin
07:02qui s'est installé dans un village qui était en manque de médecins
07:05dans le Dihual.
07:07Donc ça, c'est par exemple quelque chose qui nous fait super plaisir
07:11parce que notre but, c'est aussi de créer du lien
07:13entre des gens qui vivent plutôt en ville, qui sont jeunes,
07:16et des territoires ruraux où la moyenne d'âge peut être plus âgée,
07:19où ce n'est pas du tout le même climat social.
07:24Dans les autres histoires un peu rigolotes qu'on a,
07:26sur une course en stop,
07:28on a deux gars qui ont été pris en stop par un skipper
07:31qui devait convoyer, huit jours plus tard, un bateau dans les Antilles.
07:35Et les deux se sont super bien entendus avec le skipper.
07:40Ils sont restés ensemble tout le week-end.
07:43Et le gars, à la fin, leur a dit,
07:44écoutez, les gars, si vous voulez, moi, je vous embarque.
07:46Vous n'avez pas l'air très heureux dans votre boulot.
07:48Il y en avait un qui était au chômage, l'autre qui s'ennuyait dans son taf.
07:51Et les deux...
07:52Ils sont partis traverser la piste ?
07:53Les deux ont dit oui, et huit jours après,
07:55ils étaient sur un voilier direction les Antilles.
07:56Bon, ben voilà, ça fait partie de ces très, très belles histoires.
07:59Dernière petite question, vous le voyez écrit, ce mot, Mad Jack,
08:02ça vient d'où, ce nom ?
08:05C'est un hommage, en fait.
08:06Jack, c'est un prénom un peu générique
08:08pour tous les maires et les mairesses de villages qui nous accueillent.
08:11On ne pouvait pas mettre un nom différent à chaque événement,
08:14mais du coup, souvent, c'est des personnalités fortes,
08:17des gens qui se battent pour leur coin,
08:19et donc, on voulait leur rendre hommage.
08:20C'est un petit clin d'œil pour ces gens-là.
08:21Voilà, la Mad Jack.
08:23On va en redire un mot dans quelques instants.
08:26Avec Frédéric Thun, on va lancer notre Zoom Écho.
08:34Générique
08:37Frédéric, vous êtes l'organisateur du congrès du tourisme sportif,
08:42avec peut-être déjà une bonne idée d'embarquer la Mad Jack
08:46sur ce rendez-vous de début septembre, non ?
08:49Oui, tout à fait.
08:50Je félicite pour l'initiative qu'on avait repérée
08:54dans la constitution de notre programme,
08:56et donc, je suis heureux de vous rencontrer,
08:58et merci à Sport Planète.
09:01Mais effectivement, vous êtes tout à fait
09:02dans une des tendances du tourisme sportif,
09:04qui est la micro-aventure,
09:05et vous la faites de manière vraiment intelligente.
09:08Donc, bravo.
09:09Alors, en 2023, Frédéric Thun,
09:11quand on parle de tourisme sportif, on parle de quoi ?
09:15On parle de vacances,
09:18de destinations, de séjours, d'événements aussi,
09:21qui sont motivés par le sport.
09:25Le sport est dans la société, dans notre quotidien,
09:28et il est aussi dans nos vacances.
09:30Récemment, une enquête à tout France et ADN Tourisme
09:34vient de montrer que presque 5 millions de Français
09:38ont choisi leur lieu de vacances pour l'été 23
09:41comme motivation principale, le sport.
09:43Donc, ça, c'est pour la motivation principale,
09:45près de 5 millions.
09:46Mais vous avez à peu près trois quarts des Français aujourd'hui
09:49qui partent en vacances, les partants,
09:51qui expliquent que des installations sportives
09:54de proximité de leur lieu de vacances,
09:56c'est un sujet important pour eux,
09:58c'est un critère de choix à un moment ou un autre.
10:01Dans tout ça, combien sont celles et ceux qui se disent
10:04qu'ils veulent faire du sport, partir en vacances,
10:06mais faire attention à la planète ?
10:08On n'a pas mesuré encore ce poids-là.
10:12Une étude vient d'être lancée par le ministère des Sports
10:14et la Direction générale des entreprises de Bercy,
10:16qui a été confiée à l'Union Sport et Cycle,
10:18et qui va permettre de mesurer mieux
10:21ce phénomène de tourisme sportif.
10:23C'est un chiffre en croissance.
10:26Comme je vous le disais, c'est difficile de le mesurer,
10:29car l'étude n'est pas encore sortie.
10:31On peut donner un autre exemple, celui du tourisme itinérant,
10:34où on voit dans les études aujourd'hui
10:36une croissance du pourcentage de Français
10:38qui choisissent des vacances en itinérance sportive.
10:43On pense au vélo-tourisme, à la randonnée,
10:46mais il y a aussi du paddle, du canoë.
10:51Il peut y avoir de l'escalade aussi
10:54en sujet d'itinérance.
10:56Tout est question de propositions d'offres des tours opératoires.
11:00Ces tours opératoires, ces professionnels du tourisme,
11:03ces offices du tourisme avec lesquels vous travaillez,
11:07avancent sur des offres écoresponsables
11:10pour qu'on pratique le sport
11:12et qu'on fasse attention à ce qu'on fait ?
11:14Oui, il y a une vraie conscience des professionnels du tourisme.
11:18C'est une conscience citoyenne et une conscience économique.
11:22Ils sont pour la plupart sur le terrain.
11:25Ils mesurent les dégâts sur la planète
11:27d'un surtourisme ou de vacances de masse.
11:31Ils mesurent aussi l'envie des consommateurs
11:34pas forcément de choisir une destination
11:37pour son caractère éco-conçu,
11:39mais déjà d'éloigner, de retirer certaines destinations
11:43qui sont en absence d'engagement écoresponsable.
11:49Quand on dit surtourisme,
11:50c'est toutes les personnes au même moment,
11:52au même endroit, sur un même lieu.
11:55Un lieu comme le Mont-Saint-Michel souffre de surtourisme.
11:58Vous, avec la MAJAC, vous évitez à la fois les lieux très chargés,
12:03mais aussi les périodes estivales ou d'hiver pour la montagne.
12:08Les deux enjeux sur le surtourisme,
12:10c'est d'aller chercher des endroits qui ne sont pas trop fréquentés
12:14et des saisons qui sont moins fréquentées aussi.
12:16C'est vraiment une optique de diversifier les flux.
12:20On essaye au maximum d'aller se positionner.
12:25Je prends un exemple.
12:26Là, on est en train de travailler sur un trek dans le Cotentin avec la Manche.
12:31C'est un trek qui va se passer mi-octobre, après la haute saison,
12:34et sur une partie de la péninsule
12:37qui est un petit peu moins visitée que la partie occidentale,
12:42avec un parcours qui est en rétro-littoral et en littoral
12:45parce que le rétro-littoral, c'est plutôt ça qui a besoin d'être mis en valeur
12:49que le sentier côtier qui est déjà bien emprunté.
12:51On a parfois ces agences de voyage, elles ont besoin d'avoir du monde
12:56pour rentabiliser leurs voyages, etc.
12:58Il y a un petit antagonisme là-dedans.
13:00Il peut y avoir une petite contradiction justement
13:02avec le fait de vouloir qu'il y ait moins de monde au même endroit au même moment.
13:07Il faut être clair.
13:09La France n'a pas basculé dans le tourisme écoresponsable
13:12et dans le tourisme écosportif responsable.
13:15Comme la mode n'a pas basculé dans l'éco-conception,
13:21la fast fashion est toujours bien présente.
13:23Maintenant, il y a un vrai développement de conscience
13:25et en face, comme dans la mode ou comme dans d'autres secteurs,
13:28il y a des agences de touristes, il y a des tours opérateurs,
13:30et l'heure est un exemple qui s'engage réellement
13:35dans un développement d'une offre écoresponsable.
13:37Avec ce qu'on appelle aujourd'hui le slow travel,
13:40et Nolwenn nous en parlera dans quelques instants
13:42avec un exemple très concret, aujourd'hui, c'est ça.
13:44On a envie aussi, peut-être, de faire moins de choses,
13:46de le faire mieux, de prendre le temps de faire les choses.
13:49C'est une tendance, c'est une niche aujourd'hui, malgré tout,
13:52de prendre le temps de faire les choses pendant les vacances,
13:54qu'il y a toujours cette envie de compenser parfois
13:57une vie quotidienne un peu monotone et donc...
13:59De profiter à fond tout le temps.
14:01De profiter à fond tout le temps.
14:02Mais oui, le slow tourisme monte,
14:05mais vraiment, le gros phénomène qui prend vraiment une importance,
14:08c'est le tourisme sportif en itinérance.
14:12Ce dont on a parlé tout à l'heure
14:13et qui n'est pas si loin que ça.
14:15Mais itinérance à vélo ou pas en véhicule carboné.
14:19Voilà, mobilité douce, à vélo, à pied, à dos d'âne, en bateau.
14:24Le tourisme itinérant fluvial existe depuis fort longtemps en France,
14:28mais continue de progresser.
14:29Il y a un vrai intérêt pour ce tourisme-là,
14:32qui est donc itinérant, on n'est pas si loin du slow tourisme.
14:36Alors, on a parlé de ce congrès, 11 et 12 septembre,
14:39c'est le moment de noter la date, dans le Palais Beaumont,
14:41du côté de Pau, ce sera le premier congrès du tourisme sportif,
14:45avec, là encore, une part importante
14:47de toutes ces façons de voyager responsables.
14:51Oui, à Pau, on va essayer de rassembler un écosystème
14:55de tous les acteurs du tourisme sportif,
14:57que ce soit privés, publics, associatifs,
15:00qui veulent aujourd'hui construire une offre, la structurer.
15:04Et donc, on va les aider tous à parler ensemble.
15:06Et quand on parle de tourisme sportif,
15:08il y a la montagne, le littoral, mais il y a aussi l'urbain,
15:10parce que le tourisme sportif en ville, ça existe.
15:13Et donc, on va essayer de rassembler tout ce monde-là.
15:16On a travaillé avec eux pendant six mois
15:18sur leur challenge au quotidien, pour savoir quels sont leurs besoins.
15:22Et je crois qu'ils ont grande envie de parler tous entre eux
15:25pour préparer l'avenir, avec deux fils rouges.
15:28Le premier, c'est celui de la transition climatique.
15:31Tous les acteurs en ont conscience, comme je vous l'ai dit.
15:34Et le deuxième fil rouge, aussi, c'est d'irriguer les territoires.
15:38Et je, encore, vous félicite pour votre initiative,
15:40parce qu'elle est vraiment dans ce que l'on perçoit aujourd'hui.
15:43D'irriguer les territoires grâce au tourisme sportif.
15:46Il faut, d'une part, permettre à la vie locale
15:49dans les territoires les plus reculés de continuer à être bien présente.
15:52Et le tourisme sportif est une aide,
15:54comme l'agro-pastoralisme et comme d'autres activités.
15:57Et puis, il faut aussi désengager les endroits
16:02qui sont naturellement submergés dans les périodes estivales.
16:07Je vais vous faire un clin d'oeil à l'actualité assez récente.
16:10Lorsque le président Emmanuel Macron parle
16:12de repenser les vacances d'été de trois mois,
16:16peut-être que ce sujet, qui est effectivement épineux et douloureux,
16:20peut aider aussi à redévelopper un tourisme sportif durable.
16:23Avec des vacances un peu différentes,
16:26où tout le monde pourrait ne pas être en vacances.
16:28Peut-être aussi, en même temps,
16:30ce qui pourrait aider avec toutes ces problématiques.
16:33Dans quelques instants, on donnera la parole à Nolwenn,
16:36qui va nous raconter comment elle pratique son sport
16:39et comment elle voyage de façon plus responsable.
16:42Mais avant cela, voici les infos, en bref, de Sport Planète.
16:54Après un tour de France à la nage en 2018,
16:57coup de chapeau à Rémi Camus,
16:58qui a rallié Monaco depuis Calvi à la nage le 20 juin dernier.
17:01Un défi de 180 kilomètres en autonomie
17:03que l'explorateur a bouclé en 14 jours.
17:05A raison de 4 heures de nage le matin, 4 heures l'après-midi,
17:08avec une pause déjeuner sur une petite plateforme qu'il tractait.
17:11Son objectif, sensibiliser à la protection des océans.
17:14Et il y a du boulot.
17:16Dès qu'on se rapproche de la côte,
17:17on a l'impression d'être dans Star Wars,
17:19avec des morceaux de plastique qui partent dans tous les sens.
17:21C'était impressionnant.
17:23Ce sont ses mots à l'arrivée.
17:26Des nouvelles de Nicolas Van Den Helsken.
17:28Vous le connaissez bien dans Sport Planète.
17:31Il a lui aussi réussi son dernier défi.
17:34Non seulement il a réussi,
17:35mais il a battu le record qu'il s'était fixé,
17:37les 2100 kilomètres du GR34, parcourus en 25 jours,
17:41soit deux jours plus vite que le précédent record de Jérémy Dédoué.
17:44Lui aussi est assez alarmiste après cette aventure.
17:47Les paysages du GR34 sont assez dingues,
17:49mais il y a pas mal d'endroits où je n'ai pas pu passer
17:51à cause de l'érosion du littoral.
17:53Il faut agir vite pour le sauvegarder.
17:57Et enfin, les mots de Guillaume Martin,
17:59le coureur de la Cofidis avant le départ du Tour de France.
18:01Je n'arrive pas à faire l'économie d'une forme de culpabilité,
18:05avouait-il fin juin nos confrères de l'AFP.
18:07Le leader de la formation française se dit en effet tiraillé
18:10entre les besoins de son métier
18:11et la volonté de réduire son empreinte carbone.
18:13Des efforts sont faits, il le reconnaît,
18:15mais on peut, selon lui, aller encore plus loin,
18:17réduire le nombre de véhicules lors des courses
18:19ou encore revoir les calendriers.
18:24Allez, on va maintenant donner la parole
18:25à notre éco-aventurière du mois, Nolwenn Berthier.
18:32Nolwenn, merci beaucoup d'être avec nous aujourd'hui.
18:34Vous êtes sportive de haut niveau,
18:35vous pratiquez l'escalade en extérieur.
18:38Et si vous êtes ici,
18:40c'est que vous avez décidé de pratiquer ce sport,
18:43toujours, partout dans le monde,
18:44un petit peu différemment quand même.
18:47Tout à fait.
18:48C'est vrai que, comme vous le disiez juste avant,
18:50en tant que sportive,
18:51on peut se poser plein de questions quant à notre pratique
18:53parce qu'au final, notre impact au quotidien,
18:56il peut être énorme quand on a des besoins
18:58et quand on a des besoins,
18:59notre impact au quotidien,
19:00il peut être énorme quand on a des besoins de déplacement,
19:03notamment parce que c'est de là principalement
19:05que vient notre impact.
19:07Et c'est vrai qu'au quotidien, on peut se dire
19:09comment est-ce qu'on peut modifier notre pratique,
19:12explorer de nouvelles façons de faire
19:14pour limiter notre empreinte carbone
19:17et limiter le réchauffement climatique.
19:19Alors vous, vous avez eu cette idée
19:21d'aller grimper en Turquie.
19:22L'idée, elle a germé un petit peu avant la période Covid, je crois.
19:26Tout à fait. C'est vrai que ce projet d'aller en Turquie,
19:28il est né de l'envie d'aller explorer ces falaises
19:31près d'Antalya.
19:33Et alors c'est vrai qu'il y a quelques années,
19:35je n'avais pas forcément cette forte contradiction en moi
19:38de ne pas vouloir prendre l'avion.
19:40Et j'avais réservé mes billets d'avion
19:41pour aller en Turquie avant le confinement.
19:43Et en fait, mes billets d'avion étaient annulés à cause du Covid.
19:46Et du coup, ça a repoussé le projet,
19:48mais c'était sûrement une bonne chose.
19:50Alors comment vous êtes allée, du coup, là-bas ?
19:52Et donc, voilà, petit à petit, le projet a mûri.
19:55Je me suis dit quand même, la Turquie,
19:57il doit bien y avoir un moyen d'y aller autrement.
19:58Ça paraît loin, mais ce n'est pas non plus le bout du monde.
20:01Et du coup, petit à petit, j'ai réfléchi à tout ça
20:03et j'ai repensé à l'Orient Express,
20:06ce fameux train qui partait de Paris
20:09et qui allait jusqu'à Istanbul, du coup,
20:12et qui permettait aux personnes les plus riches à l'époque
20:14de faire ce trajet direct.
20:17Bon, il n'existe plus l'Orient Express.
20:19Il n'empêche, vous avez trouvé des trains
20:21pour vous emmener jusque là-bas.
20:22Exactement. Du coup, on s'est dit,
20:23allez, on relève le challenge de refaire le trajet de l'Orient Express.
20:27Et du coup, on a regardé un peu les itinéraires
20:28et effectivement, on a trouvé un train.
20:30Donc, on est passés du coup par le nord.
20:31On est partis d'Aix-en-Provence et on est passés par le nord
20:34et on est allés du coup jusqu'à Vienne,
20:36ensuite Budapest, Istanbul et ensuite jusqu'à Antalya.
20:40Donc déjà, un très, très beau voyage pour aller jusqu'au bout.
20:43Vous vous êtes arrêtés un petit peu entre temps ?
20:45On s'est arrêtés à Budapest, notamment.
20:48Et effectivement, on a mixé des trains de jour et des trains de nuit,
20:51ce qui nous a permis de voir les paysages défiler
20:53le long des fenêtres, ce qui était assez chouette.
20:56Six jours, 4 500 kilomètres, quelques péripéties
20:59et puis une arrivée en Turquie pour aller grimper.
21:03Comment ça s'est passé après ?
21:06Ça s'est bien passé.
21:07Ce qui était rigolo, c'est vrai, quand on est arrivés,
21:09c'était ce rapport au temps
21:12et vous l'avez un peu chacun évoqué à votre manière.
21:14Quand on est arrivés, il y a eu un peu...
21:17Comment dire ? D'un coup, le temps s'est arrêté
21:18parce que ces six jours, ils se sont passés de manière très rapide
21:21et on parle souvent de slow travel,
21:22mais au final, pour nous, on l'a vécu comme une immense journée.
21:26Il s'est déroulé très vite.
21:27C'est vrai que quand on est arrivés, d'un coup, le temps s'est arrêté
21:30et on a repris le cours normal
21:32où chaque journée, on allait grimper, on se reposait, etc.
21:36Et on a pu aller explorer ces falaises qui nous faisaient rêver,
21:40les différents secteurs près de Geyikbari, Chitibi, tout ça.
21:44Et du coup, après, on a repris ce qu'on sait faire plus habituellement,
21:47l'escalade.
21:49Vous avez refait de l'escalade,
21:50mais en tout cas, vous y êtes allées de façon plutôt raisonnable
21:53et raisonnée.
21:54Ce slow travel, on le sent, ça se développe un peu partout.
21:58C'est quand même une vraie grosse tendance
22:00sur laquelle tout le monde va devoir travailler
22:02dans les années qui viennent, Frédéric.
22:04Oui, on note en France pour l'été prochain
22:07une hausse des réservations à la SNCF.
22:10Et ça, c'est un signe fort, je trouve,
22:13de cet engagement éco-responsable des Français
22:17pour la préparation de leurs vacances.
22:19Après, il faut prendre ça aussi à la juste mesure
22:23car j'ai l'habitude de dire que dans la consommation,
22:26l'éco-circularité des consommateurs,
22:28ils leur parlent autant le mot éco
22:31que le mot éco comme économique, circularité.
22:33Et je pense que pour les trajets en train,
22:36il y a un peu de ça aussi compte tenu du prix de l'essence,
22:39mais l'important, c'est le résultat final pour la planète.
22:42En revanche, puisqu'on parle d'argent et de prix du voyage,
22:46le voyage vous aurait coûté moins cher, Nolwenn,
22:48si vous aviez pris l'avion.
22:49Tout à fait. Et c'est bien tout le problème de la situation.
22:51On sait qu'à l'heure actuelle,
22:53ça coûte presque deux fois moins cher de prendre l'avion
22:56pour aller jusqu'à Antalya que de prendre le train.
22:58Quel bilan vous tirez de cette expérience, personnellement ?
23:04Genre, tiens, voilà, vraiment, déjà, cette idée
23:08qu'en fait, d'aller d'un point A à un point B,
23:10c'est vachement plus enrichissant de le faire
23:13en ayant plein d'étapes
23:15parce qu'on a découvert des cultures.
23:18À chaque gare où on s'est arrêté,
23:19on a découvert assez brièvement, certes,
23:21mais une petite partie de chaque pays.
23:24On a vu des paysages défilés qui étaient très différents,
23:28auxquels on ne s'attendait pas.
23:30Clairement, traverser la Roumanie
23:32et voir des déchets le long des rails
23:34pendant des kilomètres et des kilomètres,
23:36ça marque les esprits.
23:38Arriver en Turquie et découvrir encore une nouvelle culture,
23:41c'était génial.
23:42Et puis, on retient aussi l'aventure dans ce voyage
23:45parce qu'au final, réintroduire l'aléa dans le voyage,
23:48c'est finalement ce dont on se souvient le plus.
23:51On a eu des petites galères,
23:52mais c'est ce qui fait les plus beaux souvenirs.
23:55On a parlé de la MAJAC avec Vincent il y a quelques instants,
23:58mais vous occupez-vous aussi d'un événement
24:01qui ressemble un peu dans l'esprit.
24:02Tout à fait. C'est vrai que l'idée de réinventer un peu
24:06des événements sportifs
24:08et d'imaginer des événements qui peuvent inspirer,
24:10qui peuvent inspirer des changements de vie,
24:12des changements de consommation, des changements de valeur,
24:15c'est des choses qui me parlent pas mal.
24:17Et effectivement, j'organise le L-CAPFEST,
24:20un événement qui se tiendra fin septembre à La Rochelle,
24:23qui sera le premier festival escalade et transition,
24:26où on va organiser une compétition d'escalade,
24:29pensée un peu d'un nouveau genre.
24:30Ce sera la première compétition mixte, en bloc,
24:32où les hommes et les femmes seront sur les mêmes blocs
24:36au niveau international,
24:37et où on intègre les déplacements
24:38comme faisant partie prenante de la compétition
24:41pour inciter les gens à venir de la manière
24:44la plus décarbonée possible, et pourquoi pas loufoque,
24:47pour montrer aussi que ça peut être rigolo, en fait,
24:51de s'engager aussi pour l'environnement.
24:53Ça veut dire qu'on marque des points si on vient sans carbone.
24:57Exactement.
24:59Ça peut être un nouveau moyen, peut-être aussi.
25:02Tout à l'heure, on entendait les mots de Guillaume Martin
25:04qui évoquait le fait que c'est un peu compliqué,
25:09aujourd'hui, dans la tête, de pratiquer un sport tel que le vélo,
25:11tout en prenant énormément de transport.
25:13Peut-être qu'il y a des choses à imaginer
25:15dans le sport de haut niveau, pour ce genre de défis-là.
25:19Dans le sport de haut niveau comme dans les vacances de masse.
25:24Imaginons demain des prestataires du sport tourisme,
25:27je pense à des hébergeurs, des restaurateurs,
25:29qui veulent s'engager dans cette responsabilité environnementale.
25:34Pourquoi demain ne pas avoir des tarifs différents
25:38par rapport aux modes de transport utilisés par leurs clients ?
25:41Je viens en vacances à Antalya,
25:42mais si j'ai pris le train plutôt que l'avion,
25:45et si j'ai envie de récompenser ce type de démarche,
25:48pourquoi ma chambre d'hôtel ne serait pas un peu moins chère ?
25:51Pourquoi je n'aurais pas un jus d'orange supplémentaire
25:54à mon petit-déjeuner ?
25:55Il va falloir trouver un modèle économique.
25:57C'est intéressant, on a discuté exactement de ça
25:59avec la personne qui nous hébergeait au camping d'Antalya,
26:02qui a vu passer pas mal de gens qui avaient ce genre de démarche.
26:06Ce n'était pas une majorité,
26:08mais on a notamment retrouvé des amis qui avaient fait un tour d'Europe
26:11à vélo, à Antalya, en même temps que nous,
26:13ils étaient partis de Marseille à vélo.
26:15La personne qui gérait ce camping nous a dit
26:18pourquoi ne pas faire des tarifs incitatifs
26:20aux personnes qui viennent en vélo,
26:22parce que mon business, de par son activité,
26:26encourage les gens à prendre l'avion.
26:28Dans notre monde actuel, ce n'est pas viable,
26:31et lui, personnellement, n'a pas envie non plus de contribuer à ça.
26:34Du coup, il réfléchissait aussi à ce genre d'alternative.
26:37La transition, c'est l'affaire de tous face au défi climatique.
26:40On ne peut pas compter seulement que sur l'Etat,
26:43et les entreprises sont bien placées,
26:45que ce soit les prestataires,
26:47les organismes publics et parapublics,
26:49et les associatifs,
26:50pour s'engager tous vers une offre qui mobilise tout un chacun,
26:54et leurs deux initiatives sont fantastiques.
26:57– On vous redonne les petites dates, il y a un mois de septembre chargé,
26:5911 et 12 septembre, on aura le congrès du tourisme sportif à Pau,
27:02et fin septembre, à La Rochelle, le L-CAP-Fest.
27:06Il y aura de l'escalade, il y aura aussi, évidemment, de la fête,
27:10et puis ces déplacements qui viendront entrer en ligne de compte
27:14dans le comptage des points au final.
27:16En tout cas, merci pour ces initiatives.
27:18Allez, on arrive quasiment à la fin de cette émission,
27:21mais vous le connaissez, la fin, c'est le quiz, évidemment,
27:25et vous allez jouer tous les trois aujourd'hui.
27:27– Générique –
27:36– Bon, vous êtes tous face à face, il n'y a pas d'équipe là,
27:39vous êtes les uns face aux autres.
27:41Les championnats de France de natation se sont tenus en juin à Rennes,
27:44et cette année, pour les nageurs de la Team Lucas Sport Planète.
27:47Soutenus par la Maïf, chaque médaille comptait.
27:50Les nageurs ont converti en heures de ramassage de déchets
27:52chaque médaille remportée.
27:54S'il y avait un titre national, on doublait les points,
27:56et s'il y avait un record de France, on triplait.
27:58Est-ce que vous savez combien d'heures de ramassage de déchets seront effectuées ?
28:04Est-ce que vous avez suivi un petit peu les championnats de France de natation ?
28:09– En toute transparence, je prends un jocket.
28:11– Il y aura 36 heures de ramassage de déchets,
28:15puisqu'il y a eu 19 médailles, 8 en or, 3 records de France battus
28:19dans la Team de nageurs de Philippe Lucas,
28:22et ces heures de ramassage seront effectuées sur les plages de Corbière à Marseille
28:25lors du World Cleanup Day, le 16 septembre prochain.
28:28Action éco-citoyenne qui sera effectuée en collaboration
28:31avec l'association 1 déchet par jour, voilà.
28:34Allez, on va parler maintenant des 24 heures du Mans,
28:37si vous le voulez bien, la célèbre course d'endurance
28:38qui a fêté ses 100 ans cette année et qui veut réduire son empreinte environnementale.
28:43Qu'est-ce qui est prévu, selon vous, à partir de l'édition 2025 ?
28:48J'ai trois propositions, il y en a une de bonne.
28:50La création d'une catégorie de voitures qui fonctionne à l'hydrogène,
28:53les casques et les combinaisons des pilotes fabriqués en matière recyclée,
28:56ou les spectateurs de la course qui auront un ticket repas offert
28:58s'ils viennent en transport en commun.
29:01– Je dirais la une. – Moi je dirais ça aussi.
29:03– Ouais, c'est ça exactement, ce sont les voitures
29:06qui vont fonctionner à l'hydrogène,
29:08il y a déjà des prototypes qui sont sur les pistes
29:12et ça va arriver prochainement pour cet événement.
29:16Plusieurs actions pour la planète réalisées pendant le tournoi de Wimbledon,
29:20on parle de tennis, maintenant, attention, je vous en donne trois,
29:23il y en a une qui est fausse.
29:25Un écran 100% green mis en place pour les annonceurs
29:28qui souhaitent mettre en avant leurs produits respectueux de l'environnement.
29:31Le premier tournoi du Grand Chelem à interdire l'utilisation de sacs en plastique
29:34pour recouvrir la racket.
29:36Ou, depuis l'an dernier, chaque ACE réalisé pendant le tournoi
29:38qui est converti en euros avec 250 000 euros accumulés l'année dernière.
29:43Alors, l'écran, l'interdiction d'utiliser les sacs plastiques
29:46ou les ACEs convertis en euros, laquelle est fausse ?
29:51– Il y en a une de fausse. – Il y en a une de fausse.
29:54– L'interdiction des sacs en plastique ?
29:56– Non, ça c'est bel et bien vrai. – J'espère la première.
29:58– Non, ça c'est bel et bien vrai.
30:00En revanche, les ACEs ne sont pas convertis en euros,
30:04mais ça pourrait être une idée pour financer des projets en faveur de la planète.
30:10On va rester dans la banlieue londonienne et ce sera la dernière question.
30:14Combien de litres d'eau sont utilisés en moyenne à Wimbledon pour arroser les gazons ?
30:20Là, il faut me donner un chiffre.
30:22– Sur la durée du tournoi ? – Sur la durée du tournoi.
30:24Sur les deux semaines du tournoi, combien de litres ?
30:26– Ça doit se compter en dizaines de milliers de litres.
30:30Je ne sais pas, je dirais 50 000 litres d'eau.
30:31– Un petit peu moins quand même.
30:32– Allez, 25 000.
30:34– 13 000 litres d'eau consommée lors des deux semaines du tournoi de Roland-Garros.
30:39Donc voilà, un tournoi évidemment sur herbe,
30:42mais qui a encore quelques efforts à faire dans ce domaine.
30:45Merci beaucoup à tous les trois d'être venus.
30:48On va souhaiter à toutes celles et ceux qui nous regardent
30:50de très belles vacances sportives et responsables.
30:53On vous a donné plein d'idées sur ce plateau,
30:56la MAJAC, le festival, le congrès.
30:59Donc voilà, renseignez-vous et partez au vert en protégeant notre planète.
31:03Merci à tous les trois d'avoir été avec nous.
31:05On se retrouve très vite à la rentrée.
31:07– Merci beaucoup.
31:09– Merci.
31:10– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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