Retrouvez le replay du débat de la première partie l'Équipe de Greg du 27/06/2024.
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00:00Générique
00:24C'est l'équipe de Greg, jeudi, pause Euro, mais avec une belle équipe, Alicia Dobie est avec nous.
00:28Bonjour Alicia.
00:29Bonsoir Ben.
00:30Bonsoir.
00:31Evidemment, si je suis là, c'est que Vikas de Rassault est avec moi, bien sûr.
00:35Salut Vikas.
00:36Salut à tous.
00:37En forme.
00:38C'est vrai que je suis souvent là avec vous.
00:40Mais toujours, toujours, c'est ce qui me rassure.
00:41Je sais.
00:42On couche votre nom sur la feuille en premier quand je suis là.
00:45Bruno Salomon, bonsoir.
00:46Salut Ben.
00:47Ça va ?
00:48Ça va très bien.
00:49Ce ne sera pas votre grande soirée Bruno, il va falloir…
00:50C'est ça, on n'est pas en même temps.
00:51Olivier Beaussard.
00:52Salut Benoît.
00:53Le Danemark va bien ?
00:55Ouais, il est mieux.
00:56Comme tout le monde à peu près dans cette époque.
00:59Heureusement.
01:00On a le souvenir de Gibril, si c'est avec nous.
01:01Salut Gibril.
01:02Ça va Benoît ?
01:03Oui, oui.
01:04Jusque là, tout va bien.
01:05Oui, ça va.
01:06On va voir les Bleus dans quelques instants, dans quelle ambiance ils sont nos Français.
01:10Et puis, attention, la fashion victim, ce n'est pas Gibril, c'est Adrien Courauble.
01:14Non, non, attendez.
01:15Respectez Gibril, s'il vous plaît.
01:17Le boss.
01:18Aujourd'hui, non.
01:19Coupe de cheveux.
01:20Vous ne voulez pas Gibril ?
01:21Coupe de cheveux, costume, tout ça, vous validez ?
01:22Oui.
01:23Allez, c'est valide.
01:24Je crois que ce n'est pas un costume.
01:26On aura tout à l'heure Sébastien Tarago, aussi fashion victim, j'imagine.
01:30Donc, Antoine Pinot également qui seront avec nous, bien sûr.
01:32Mais tout de suite, le sommaire de cette émission.
01:34Regardez un petit peu.
01:36Les Bleus en difficulté, Didier Deschamps ciblé, accusé dans son management.
01:40Avant les matchs à élimination directe, faites-vous toujours confiance à Didier.
01:44Depuis hier, nous savons que les Bleus joueront la Belgique en huitième.
01:47De nombreux consultants trouvaient hier que c'était un bon adversaire.
01:50Alors aujourd'hui, avez-vous peur de l'excès de confiance ?
01:53Nous venons de terminer les phases de groupe de 7 euros.
01:55Comment vous jugez la compétition pour l'instant ?
01:57Un euro passionnant ou un euro décevant ?
02:00Et puis, breaking, mercato, Varsvelia, première recue de Deserbi du côté de l'Olympique de Marseille.
02:07Lyon qui doit vendre.
02:08On vous explique tout dans quelques instants.
02:09Le mercato, évidemment, passionnant.
02:11On essaye de suivre tout ça.
02:12Il y aura également le foutoir.
02:13Il y a beaucoup d'infos.
02:14Il y a le petit filet d'Antoine Pinot.
02:16Il y a le bingo qui s'affiche.
02:17Il parait que je pourrais aller sur le banc, mais on ne met jamais le présentateur sur le banc.
02:20Ça fait partie du contrat, je vous rappelle.
02:22J'en prie pour le chef d'édition, Baudouin Perret.
02:24Tout de suite, on file un dispensaire.
02:33C'est l'entraînement en direct de l'équipe de France.
02:35Vous l'avez vu tout à l'heure dans l'équipe de Choc, dans l'équipe de Greg, les images en direct.
02:40C'est l'opposition, d'ailleurs.
02:41Lors de cet entrainement, on est à J-4 du match face à la Belgique.
02:46Est-ce que l'opposition peut déjà définir quelque chose, Gibril, à l'entraînement ?
02:52Oui et non.
02:54Là, ça va être léger, je pense, aujourd'hui.
02:56Beaucoup de titulaires, de joueurs qui ont été titulaires ne vont pas forcément prendre part ou légèrement à la séance.
03:04Donc non, aujourd'hui, on ne pourra pas vraiment savoir qui sera titulaire.
03:10D'accord. Il n'y a aucun enseignement de cet entraînement, si ce n'est la forme ou pas.
03:14On va voir Sébastien Tarrago qui est avec nous en direct, avec Charlie Courant.
03:17Et les images que l'on vous propose de l'entraînement des Bleus en direct.
03:21Sébastien, c'est d'ailleurs, je crois, un entraînement à la carte.
03:24C'est bien ça pour les titulaires ?
03:29Alors, ce n'est pas entraînement à la carte.
03:31Mais effectivement, 8 des 10 titulaires lors du dernier match ne participent pas à cette petite opposition dont vous parliez à l'instant.
03:39Donc, il n'y aura aucune conséquence sur l'équipe qui sera alignée en huitième de finale et aucun enseignement à tirer de ce côté-là.
03:48Simplement, Kylian Mbappé et Jules Koundé ont participé à l'ensemble de la séance avec les remplaçants qui étaient absents face à la Pologne.
03:59C'est important parce qu'en fait, il y a eu un travail physique assez exigeant juste avant cette petite opposition.
04:06Et donc, Kylian Mbappé et Jules Koundé, eux, ont participé à cette séance physique.
04:11Donc, ça veut dire qu'ils en avaient vraisemblablement besoin pendant que les autres, vraiment, ont eu une séance extrêmement légère.
04:19On a, nous, les images de Kylian Mbappé qui vient d'enfiler son masque.
04:22Sébastien, on se rappelle, je me rappelle, les premières images, le premier entraînement où il touchait beaucoup le masque, il touchait beaucoup le nez.
04:27Là, on a l'impression que maintenant, il est accoutumé, non ?
04:30Il ne semble pas du tout gêné par le port du masque.
04:33C'est plus une préoccupation pour lui ?
04:38Je pense que si, quand même.
04:40Là, par exemple, il vient juste de le faire essuyer, donc vraiment avec des serviettes de bain.
04:45Elles sont toujours blanches, d'ailleurs.
04:47Donc, ça doit être des serviettes qui sont prises à l'hôtel, à mon avis.
04:50Et c'était le cas déjà pendant le match face à la Pologne.
04:53Pendant le match face à la Pologne, il y a trois ou quatre reprises, il a enlevé son masque et il est venu sur le bord du terrain pour l'essuyer.
04:59Parce qu'en fait, il fait tellement chaud, il faisait tellement chaud lors du match face à la Pologne que la transpiration était vraiment très importante.
05:06Et là, il vient juste de procéder à la même chose.
05:09Après, voilà, c'est comme ça, de toute façon, ça ne peut pas être idéal.
05:12Mais avant l'opposition, il n'avait pas son masque pendant la séance physique, il ne l'avait pas mis.
05:17Donc, il n'y a pas non plus un travail précis pour essayer de s'habituer à cela.
05:22Je pense que le vrai problème, c'est la transpiration.
05:24Autre information, Théo Hernández, il a quitté l'entraînement, c'est ça ?
05:28Il s'est arrêté en cours d'entraînement, Seb ?
05:33Oui, mais franchement, c'est rien.
05:35Vous voyez, je ne sais pas si les images vont peut-être venir vers les remplaçants.
05:39Je prends de court mes petits camarades, mais les autres remplaçants sont assis et regardent l'opposition.
05:46Donc, en fait, juste avant, ils ont fait quelques étirements.
05:49Si ça se trouve, Théo Hernández, il est en train de faire du vélo en salle.
05:55Donc, c'est pareil.
05:56C'est vraiment la même séance pour tous les titulaires, mis à part Jules Koundé et Kyan Bappé.
06:01Et puis, par rapport à ce que je vous disais quand même, par rapport à la transpiration et le masque de Kyan Bappé,
06:05il y a une information importante, mine de rien, c'est que la température va nettement baisser à partir de dimanche.
06:10Donc, il fera beaucoup moins chaud pour le huitième de finale que lors de la rencontre face à la Pologne.
06:15C'est un élément important parce que le match a encore lieu à 18h.
06:18C'est important. Merci, Sébastien.
06:20On continue à suivre l'entraînement avec vous.
06:22On va profiter aussi de Vikash et Djibril qui sont avec nous pour commenter un peu les images que l'on voit.
06:27Djibril, vous ne disiez pas d'enseignement, évidemment, à tirer.
06:30Vikash, on parlait d'ailleurs aussi des problèmes de ceux qui ne jouent pas en ce moment en équipe de France.
06:36À ces moments-là, c'est important quand vous ne jouez pas, ça ne remplace pas évidemment le match,
06:40mais ça permet d'évacuer un peu la frustration.
06:42Oui, de toute façon, on est déjà content de jouer.
06:45Mais de nouveau, on va préparer, même ceux qui n'ont pas joué vont préparer le match
06:50en espérant qu'il y aura des changements et puis en espérant rentrer en cours de match.
06:55C'est quand même une obligation pour nous tous malgré la frustration.
06:58Et puis là, il y a aussi ce qu'a dit Seb, c'est qu'il y a eu un travail physique.
07:02L'idée, c'est quand même de mettre tout le monde à niveau,
07:05même si l'entraînement, le travail physique ne va pas compenser le match.
07:09Il va les rapprocher pour qu'ils puissent être prêts à rentrer en cours de match.
07:15Ceux qui ont joué sont prêts physiquement.
07:17Ils ont travaillé pendant le match à haute intensité.
07:20Donc, ils ont juste à récupérer.
07:22Ceux qui n'ont pas joué, il y a un vrai souci à ce niveau-là.
07:24Tiens Sébastien, juste sur le travail physique que vous avez observé des Bleus.
07:31Non, je voulais en parler à nouveau parce que c'est important.
07:33Parce qu'à mon avis, c'est la dernière séance au cours de laquelle l'équipe de France
07:37pourra travailler physiquement, même si elle va jusqu'en finale.
07:41Parce que les matchs vont s'enchaîner.
07:43Et là, il n'y aura plus de possibilité de travailler comme cela.
07:46Donc, on va être vraiment sur de la récupération, sur des séances légères et des mises en place.
07:50Et là, c'est vraiment entre ce troisième match de poule et le huitième du final
07:55qu'il y avait du temps pour pouvoir effectuer cette séance.
07:57Après, ce sera terminé.
08:00Merci. Intéressant, en effet, le travail physique.
08:02On parlait d'ailleurs d'Olivier Giroud, je disais, dans l'équipe,
08:05qui a fait un gros travail physique apparemment à Clairefontaine,
08:08qui paye aussi peut-être ce travail physique pour être en forme maintenant
08:12pour les matchs à l'élimination directe. C'est ça, Djibril ?
08:14Oui, c'est vrai que, comme Seb l'a dit, il y a un laps de temps
08:20qui permet de pouvoir pousser un peu plus et de ne pas être carbo et de pouvoir récupérer.
08:27Olivier, oui, a poussé sa préparation parce qu'il en avait peut-être besoin.
08:33Il a fini peut-être un peu avant que les autres avec son équipe.
08:37Du coup, il n'était pas en zone de surcharge par rapport à son travail.
08:44On voit que ça paye maintenant parce que quand il rentre, il est bien.
08:48Il n'est pas hors rythme et ça fait du bien de le voir en forme.
08:53J'ai une question pour nos deux anciens internationaux.
08:57Quand tu bosses le physique comme ça en plein milieu de compétition,
09:00qu'est-ce que tu viens chercher que tu n'avais pas en début ?
09:03On a l'impression qu'avant, pendant toute la préparation,
09:06tu dois justement te préparer physiquement.
09:09Donc, en plein milieu de compétition, qu'est-ce que tu viens chercher ?
09:12Comme Vikash l'a dit, ça te permet de rester au niveau.
09:15Parce que les autres jouent, toi, tu ne joues pas.
09:17Mais même les titulaires, on voit qu'ils viennent travailler le physique comme ça.
09:21À mon avis, c'est long.
09:23Et eux, il faut passer du temps aussi.
09:27Donc, participer à la séance, c'est long.
09:30Moi, je trouve que ça arrive assez peu.
09:33Tu joues le mardi, tu rejoues le lundi, une semaine plus tard.
09:35Ça fait déjà longtemps que tu es là et que tu vas rester un long moment.
09:39Si tu n'es pas entraîné, les journées sont très longues.
09:43Surtout si tu as fait un entraînement léger.
09:46Là, il a envie de s'amuser aussi, Kylian.
09:49Ça se sent, oui.
09:54Tiens, Sébastien, juste sur ce qu'on voit en ce moment,
09:57l'intensité mise sur l'entraînement, l'opposition,
10:00vous qui assistez régulièrement aux oppositions,
10:02sur un petit jeu tranquille ou il y a de l'intensité ?
10:08Je trouve ça un peu mieux.
10:09Je ne sais pas si vous aviez eu l'occasion d'être à l'antenne à ce moment-là,
10:13mais il y a deux ou trois jours avant le précédent match,
10:17nous avions assisté à une séance de frappe, notamment en fin d'entraînement,
10:20mais qui avait été cataclysmique.
10:22C'était le cirque peint d'air.
10:24À un moment, il n'y a pas de hasard quand même.
10:26Là, ça rigolait sec.
10:27C'est bien de rigoler, mais quand vous ne marquez pas un but à l'entraînement,
10:31en général, ça se retrouve sur le terrain
10:33et on a vu qu'il y avait des problèmes d'efficacité.
10:35Là, je trouve qu'il y a une implication différente.
10:38Je trouve qu'il y a pas mal de concentration
10:41et c'est plutôt positif, à mon avis.
10:43En attendant, si on a bien regardé, Sébastien,
10:45il n'y a toujours pas de but.
10:46Là, on vient de voir une parade d'Areola.
10:48Il n'arrive toujours pas à marquer, même aux entraînements, j'ai l'impression.
10:53Non, il y a eu des buts, Benoît, quand même.
10:57Effectivement, là, vous avez sans doute eu des frappes,
11:00et encore une de Kingsley, qui n'ont pas abouti.
11:03Mais il y a eu quelques buts et c'est mieux quand même.
11:06C'est quand même beaucoup mieux au niveau de l'implication,
11:09au niveau de la concentration.
11:11Parce que vraiment, l'autre jour, c'était une catastrophe.
11:15Moi, je trouve ça chouette qu'Yann Mbappé s'entraîne aussi
11:17avec ceux qui jouent peu ou pas du tout.
11:19Parce que ça permet une connexion aussi.
11:21Parce que sinon, il y a deux groupes, ça peut se scinder.
11:24Il y a aussi Griezmann qui a peu joué.
11:26Je crois qu'il y a Thuram aussi qu'on a vu.
11:28Mais voilà, de voir le capitaine de l'équipe de France
11:31participer à cet entraînement permet vraiment
11:33de garder le groupe ensemble aussi, d'une certaine manière.
11:36Et on vient de voir un but, Vikash !
11:38Et on vient de voir un but pour l'équipe de France.
11:42Je crois que c'est Zeyer Emoly qui vient de marquer.
11:45Elle marque des points ou pas ?
11:46Non, là, on ne marque pas de points là-dessus, Djibril.
11:48Non, ce n'est pas sur ce genre d'entraînement-là
11:50que tu gagnes ta place ou que tu la perds.
11:54C'est juste un moyen de rester fit.
11:59Et que si le coach fait appel à toi en cours de match,
12:03tu es prêt et tu as un semblant de rythme de match déjà.
12:09Et des sensations, il faut garder ces sensations-là aussi.
12:11Les repères, est-ce qu'on travaille là ?
12:12Je vois, il y a Griezmann, Mbappé par exemple
12:14qui jouent beaucoup ensemble.
12:16J'ai le sentiment que c'est des repères
12:18qu'on peut acquérir dans ce genre d'opposition.
12:21Oui, on les voit jouer beaucoup ensemble.
12:24Pour un attaquant, ça permet aussi
12:26de trouver le chemin du filet,
12:29de retrouver l'efficacité,
12:33ce qui nous fuit un peu.
12:35Et je pense que Kylian fait ces séances-là aussi
12:38pour sentir le bruit du ballon qui frappe le filet.
12:45On confirme à Sébastien ce que vous disiez.
12:47Visiblement, il l'enlève, il s'essuie la transpiration
12:49qui est Mbappé avec le masque.
12:50Il est en grande discussion avec Didier Deschamps.
12:56Oui, c'est normal, il y a une petite pause.
12:58On vous l'a dit, il fait vraiment très chaud
13:00et les joueurs s'hydratent assez régulièrement.
13:04C'est évidemment tout à fait normal et souhaitable.
13:07Donc là, il y a une petite pause, il enlève son masque.
13:09Mais c'est vrai que c'est vous qui le signaliez juste avant, je crois.
13:13C'est vrai que pendant l'opposition,
13:15pendant le jeu, ça y est, il ne touche plus son masque.
13:19Tout a l'air d'aller correctement.
13:21Il a eu une petite frayeur.
13:22Vous avez vu, contre la Pologne, il a pris un coup
13:24de la part de Robert Lewandowski.
13:27Il n'était pas très content.
13:28Si vous lisez sur les lèvres, vous avez pu reconnaître
13:31une insulte assez courante.
13:35Ce n'est pas si mal qu'il ait reçu ce coup.
13:37Parce qu'il a eu ce coup, il a eu mal.
13:39Très bien, on passe à autre chose.
13:42Il sait maintenant que s'il prend un coup,
13:44il n'y a pas non plus de caractère de gravité derrière
13:47qui est bien protégé.
13:49J'ai envie de vous valider ça.
13:50Oui, parce que je l'ai vécu personnellement.
13:52J'ai eu une fracture du tibia péronné.
13:56Six mois après, je rejoue.
13:59Je rejoue en demi-finale, retour en Ligue des Champions
14:02à la Juventus.
14:03Je n'ai pas eu de choc.
14:05Le premier choc que j'ai, c'est un ballon profondeur.
14:08Je vois Cannavaro qui arrive en balle
14:10pour me faire monter dans les tribunes.
14:12Je l'ai pris, j'ai roulé deux ou trois fois.
14:14J'ai touché ma jambe, ça va.
14:16C'est parti, on y va.
14:18C'est Cannavaro qui est parti dans la tribune ?
14:20Non, non.
14:21Toujours mort.
14:22Ma jambe était là.
14:23La jambe était là.
14:24On l'a motivée.
14:25Après, vous étiez sœur.
14:26C'est souvent le premier choc dans la zone
14:30où on a eu mal qui fait que c'est bon,
14:33c'est oublié après.
14:35On passe à autre chose.
14:36Oui.
14:37C'est le cas maintenant pour Kylian Mbappé.
14:39Alors que l'opposition se poursuit.
14:41On est en direct sur les images de l'entraînement des Bleus
14:43après la séance physique.
14:44L'opposition avec beaucoup de titulaires qu'on a vus grâce aux images
14:47et aux commentaires de Sébastien Tarrago
14:49qui eux sont à côté
14:51et pas obligatoirement concernés par cette opposition.
14:54Aujourd'hui, date anniversaire.
14:56Alicia ?
14:57Il y a 40 ans, jour pour jour.
14:59L'équipe de France de Michel Hidalgo.
15:01Attendez parce que Mickael se demande.
15:03J'ai compris.
15:04Vous l'avez compris.
15:05Bien sûr.
15:06Vous vous demandez quoi ?
15:07Mais non, mais non.
15:08C'est l'équipe de France de Michel Hidalgo
15:10qui a remporté le premier titre de son histoire.
15:12C'était donc le 27 juin.
15:1484 au Parc des Princes.
15:16Les Bleus emmenés par Michel Platini
15:18dominent l'Espagne en finale de l'Euro.
15:20Michel Platini qui avait été élu joueur-clé
15:23de la compétition par l'UFA avec ses 9 buts.
15:26Les pionniers avec ce premier titre
15:28dans l'histoire de l'équipe de France.
15:30En plus avec une saveur particulière
15:32deux ans après Séville notamment.
15:35Ça nous rappelle les Arconadas.
15:37Pour les plus vieux.
15:39Ça nous rappelle quelques petits frissons.
15:41Le trophée remporté par une équipe de France
15:43tous sports confondus.
15:45Il me semble que j'ai lu ça aussi.
15:47C'est surtout pour ceux qui l'ont vécu à l'époque.
15:50Quand t'es gamin, tu vis 82.
15:5284 arrive comme une espèce de petit moment
15:55de douceur après avoir détesté l'Allemagne.
15:58Mais toi tu l'as pas vécu.
15:59T'étais trop jeune.
16:0082 ? Tu rigoles ou quoi ?
16:02Tu me prends pour un jeune.
16:04J'ai vécu 82 et j'ai vécu 84.
16:0782 même en Espagne.
16:09Je suis allé directement chez les Espagnols avec mes parents.
16:11Je me rappelle très bien de ce jour-là
16:14où mon papa m'a dit
16:16c'est bon, on peut passer à autre chose.
16:19J'ai envie de commenter ce qu'on vient de voir.
16:21Un bel frappant roulé d'Olivier Giroud.
16:24Ça me plaît parce que c'est un joueur que j'adore.
16:27J'aime bien le voir marquer des buts.
16:29Donc il est là Olivier Giroud.
16:31Il est bien là dans cet euro.
16:33Il est disponible pour le groupe.
16:34Et il peut marquer des buts.
16:35J'aimerais qu'il joue un peu plus.
16:39Pardon, Sébastien voulait intervenir.
16:43Il est comment Giroud Sébastien ?
16:44Non mais je l'interviens avec plaisir.
16:48Toujours Giroud !
16:50Sébastien il est en feu Olivier Giroud là.
16:52C'est fou de jouer avec un enfant ce que ça peut donner.
16:56Vous le trouvez comment d'ailleurs ?
16:57Est-ce qu'il est alerte dans ses déplacements ?
17:01Ouais c'est mieux là.
17:03Moi j'étais inquiet pour Olivier Giroud
17:05parce qu'il a effectué des entrées qui n'étaient pas satisfaisantes.
17:10Et il a raté des choses qu'il ne rate pas d'habitude.
17:12Notamment face au but en fait.
17:14Les 2-3 coups qu'il a eu à jouer, il les a mal joués.
17:18Et c'est même pas un arrêt du gardien.
17:20C'était pas cadré.
17:22Il avait même pas touché le ballon lors du premier match face à l'Autriche.
17:25Rappelez-vous il s'était fait mal en plus en ratant sa frappe.
17:28Moi j'étais inquiet parce qu'il avait donné une conférence de presse avant l'Euro.
17:34Et j'avais l'impression qu'il était passé de l'autre côté de la colline.
17:36C'est-à-dire qu'il était en grande tournée d'adieux.
17:38Et il faisait un bilan.
17:40C'était formidable.
17:41Ma carrière internationale ceci, cela.
17:43Mais non ça, ça n'existe pas ça.
17:45Moi je pense qu'il faut être à fond.
17:48Parce que le très très haut niveau ça pardonne pas ce petit relâchement psychologique.
17:54Et je trouve qu'il y avait un petit peu de ça chez lui.
17:58Là je suis content de voir qu'il est un peu plus impliqué.
18:01Meilleur.
18:02Regardez.
18:03C'est bien.
18:04Ça veut dire qu'il aura peut-être un rôle à jouer.
18:05Et l'équipe de France en aurait bien besoin.
18:07Voilà, image intéressante.
18:08Donc Olivier Giroud très impliqué, concerné et buteur sur ce match.
18:12Tiens, ça rejoindra peut-être le thème que l'on abordera tout à l'heure
18:15sur le leadership justement dans cette équipe de France.
18:17Est-ce que ça manque de leadership ?
18:19On en parlera tout à l'heure, bien sûr.
18:21Mika, je voulais commenter les prestations d'Olivier Giroud.
18:24Non mais il n'y a pas beaucoup d'opposition aussi.
18:28Donc c'est tranquille.
18:29Mais là il vient de mettre deux buts.
18:30Mais moi je pense que c'est toujours important,
18:32quand on est notamment un avançant, de marquer dès qu'on peut.
18:35Tu peux, j'imagine.
18:37Et regarder un petit coup d'œil sur Deschamps.
18:40Voir qu'il a bien vu.
18:42Ah ouais ?
18:43Une fois que vous avez marqué le but, vous jetez un œil.
18:46Moi sur une page, j'ai vérifié si Domenech l'avait vu.
18:50Parce que parfois il ne la faisait pas la passe.
18:52Parce que parfois il ne regardait pas.
18:55Est-ce que tu es bon à prendre pour envoyer un signal positif concernant ?
19:01Là on voit Didier Deschamps, je pense qu'il a bien vu.
19:03Visiblement.
19:05Il faut le mettre en difficulté l'entraîneur.
19:07Qu'il soit embêté.
19:09C'est le choix.
19:10On va en parler de Didier Deschamps tout à l'heure.
19:13On aura la question du moment.
19:15Notamment sur son management à Didier Deschamps.
19:18Je voulais vous faire écouter William Saliba.
19:21Ce midi en conférence de presse.
19:22Puisque les Français sont en train de préparer leur rendez-vous.
19:25Huitième de finale de l'Euro.
19:27Et on sait depuis hier contre qui l'équipe de France jouera ce huitième de finale.
19:30Ce sera donc contre la Belgique.
19:32Les retrouvailles.
19:33Écoutez ce que disait le défenseur français ce midi.
19:36Bien sûr qu'on est prêt à gagner.
19:39De toute façon, on n'a pas le choix.
19:40Si on perd, on rentre chez nous.
19:43Bien sûr qu'on est prêt à gagner.
19:45On sait que ça ne va pas être facile.
19:48C'est une équipe très bonne.
19:50Avec de très grands joueurs.
19:52On ne va pas les prendre de haut.
19:55On va tout donner pour se qualifier en quart de finale.
19:58On ne va pas les prendre de haut.
20:00Alors que je réagis parce que c'est encore un but de Giroud.
20:03Ça n'arrête pas les buts de Giroud.
20:05On est sur un truc là quand même.
20:07Il marque des points là quand même.
20:09Il marque des buts.
20:11Je n'ai pas de doute sur son efficacité.
20:14Il faut que ça rentre en match aussi.
20:18Je reviens sur les propos de William Saliba.
20:20Hier, je crois qu'il y avait consensus pour dire que jouer la Belgique,
20:24au final, c'était plutôt un bon adversaire.
20:26On sent du côté des Français que le message est passé.
20:29Quand on entend William Saliba, il ne s'agit pas de les prendre de haut.
20:32Est-ce qu'on est à l'abri d'un excès de confiance pour les Français ?
20:36Qu'est-ce que vous en pensez ?
20:37On ne va pas faire les ardoises parce qu'on reste sur les images des bleus.
20:40Mais vous allez me le dire.
20:41Est-ce qu'on est à l'abri d'un excès de confiance d'après vous Djibril ?
20:44On ne peut pas se permettre surtout.
20:45On n'a pas montré assez pour pouvoir les prendre de haut.
20:51Eux, pareil.
20:54Je pense que les joueurs respectent cette équipe-là.
21:01On peut avoir dans le coin de la tête qu'à un moment donné,
21:03ça peut peut-être tourner pour les Belges.
21:05On ne va pas à chaque fois les battre.
21:09Il faut être à 100% que ce soit mentalement et physiquement.
21:15Et surtout, ne pas faire l'erreur de croire qu'on est meilleur qu'eux.
21:21Il faut regarder un petit peu ce qu'a fait la Belgique.
21:23Justement, comme le disait Djibril, dans cet Euro, la Belgique,
21:26ses deux buts marqués dans le même match, c'était face à la Roumanie,
21:30un encaissé, 55% de possession moyenne.
21:33C'est quand même le quatrième meilleur total.
21:34Donc, c'est une équipe qui sait avoir le ballon.
21:3618 tirs cadrés, seule l'Allemagne fait mieux.
21:38Donc, finalement, c'est une équipe comme la France
21:40qui se procure des occasions, mais malheureusement,
21:42qui n'en marque pas assez de buts.
21:44Et 102 ballons récupérés.
21:45En revanche, ça, c'est le cinquième pire total de l'Euro.
21:47Ça veut dire qu'il y a peut-être un peu de défauts,
21:49notamment au milieu de terrain et en défense.
21:51Et on le voit, si on regarde un petit peu l'effectif
21:53de cette formation belge que la France va affronter en huitième de finale.
21:56Si on regarde les joueurs qui évoluent dans des grands clubs,
21:58on a De Bruyne, on a Doku qui évolue du côté de Manchester City,
22:00on a Trossard devant qui évolue à Arsenal,
22:02Lukaku à la Roma.
22:04En revanche, si on regarde la défense,
22:06on s'aperçoit que c'est quand même le point faible,
22:08la défense titulaire, qui était titulaire
22:10lors du dernier match de la Belgique,
22:12joué face à l'Ukraine.
22:14On a des clubs beaucoup moins prestigieux
22:16que ce qu'on a vu sur les joueurs offensifs.
22:18Donc, peut-être que c'est là qu'il faut appuyer
22:20pour l'équipe de France.
22:22Parce que la France, elle, elle a une assise défensive.
22:24Ça, c'est clair et net.
22:26Juste ces images en direct, là, Sébastien,
22:28alors qu'on voit l'arrosage.
22:30L'opposition est donc terminée, c'est ça ?
22:32Et on est sur la fameuse séance de frappe.
22:34Oui, l'opposition...
22:36L'opposition est terminée
22:38et effectivement, il y a un petit souci
22:40avec l'arrosage parce que
22:42ils vont finir trempés, nos amis gardiens.
22:44Donc, on essaye de régler cela
22:46avec, je crois, l'intendant de l'équipe de France,
22:48Bachir Nehar,
22:50qui essaye de régler ce problème.
22:52Pour l'instant, c'est raté.
22:54Mais effectivement, il y a plusieurs joueurs.
22:56Jules Koundé, Kyan Bappé,
22:58Warren Zaher-Emery,
23:00Antoine Griezmann,
23:02Jonathan Klos,
23:04Eduardo Camavinga,
23:06alors que le problème vient de se régler.
23:08Ils sont là pour frapper au but
23:10et terminer cette séance à travers cet exercice.
23:14Cet entraînement, on est passé
23:16dans la fameuse deuxième partie.
23:18Les fameux matchs à élimination directe.
23:20On dit que c'est une autre compétition qui commence.
23:22Est-ce que vous l'avez senti à l'entraînement ?
23:24C'est différent.
23:26Il y a plus d'atmosphère autour des bleus.
23:28Il y a plus de rigueur.
23:30On est entré dans cette nouvelle compétition.
23:34On ne voit pas tous les entraînements.
23:36Certains sont à huit clous.
23:38C'est toujours difficile d'établir certaines comparaisons.
23:40Mais j'ai trouvé, en tout cas,
23:42qu'il y avait eu beaucoup d'implications
23:44dans cet entraînement.
23:46J'espère, pour l'équipe de France,
23:48que ça signifie
23:50qu'il y a plus de concentration
23:52qu'avant le troisième match.
23:54Ça veut dire qu'on a conscience
23:56et on est peut-être, Olivier,
23:58à l'abri de cette excès de confiance
24:00qu'on sent en être en France.
24:02Une confiance auprès des observateurs
24:04qui se diffuse un peu partout.
24:06Oui, mais j'ai l'impression
24:08que notre premier tour raté
24:10peut devenir un vrai atout
24:12pour cette équipe de France.
24:14J'ai l'impression que ça peut aider
24:16à lutter contre cette excès de confiance
24:18et à avoir une vraie vigilance.
24:20Je pense que si on était arrivé
24:22contre cette équipe de Belgique
24:24qui a vraiment des grosses difficultés
24:26depuis le début de la saison,
24:28en ayant tout gagné
24:30et en ayant été très bon dans le jeu,
24:32je pense que ça aurait pu faire
24:34comme une sorte de France-Suisse en 2021
24:36où on les avait un peu snobé,
24:38on les avait appris un petit peu de haut.
24:40Là, ça ne va pas être le cas.
24:42Même si on va plus loin
24:44et qu'on ne reste pas sur 7 euros,
24:46ça fait quand même un moment
24:48que l'équipe de France n'a pas réussi
24:50et que l'équipe de Canada était très compliquée.
24:52Contre l'Allemagne, on s'était fait
24:54complètement manger en début de saison.
24:56Je ne vois pas comment on peut avoir
24:58un excès de confiance avant ce match-là.
25:00Est-ce qu'il y a besoin d'un gros match
25:02pour battre les Belges ?
25:04Quand on voit le match d'hier de la Belgique,
25:06on se dit qu'il n'y a peut-être pas besoin
25:08d'un grand match de l'équipe de France.
25:10Je pense qu'ils se le doivent à eux-mêmes
25:12ces bleus-là.
25:14On attend autre chose de leur part
25:16que d'avoir une équipe maladroite
25:18Je pense que cette équipe de France
25:20doit monter le curseur
25:22et ce curseur-là,
25:24il faudra le monter.
25:26Cette équipe belge n'est peut-être pas extraordinaire
25:28mais je suis désolé.
25:30Comment être confiant,
25:32aborder le truc un peu comme des coques
25:34et dire que ça va être facile contre la Belgique
25:36après ce qu'on a vu ?
25:38Comme Olivier, je compte les 5 matchs qu'on a vus.
25:40Vous parlez de l'équipe de France
25:42mais les Français regardent aussi les matchs de la Belgique.
25:44Cette fois-ci, ils jouent.
25:46Fais quelque chose de toi, de ton équipe et de ton jeu.
25:48Le match de la Belgique
25:50qui s'est terminé dans un climat très tendu
25:52hier avec l'énorme bronca
25:54des supporters belges
25:56quand les joueurs sont allés les saluer.
25:58C'est d'ailleurs Kevin De Bruyne
26:00qui les a ramenés pour tourner court
26:02parce qu'il y avait énormément de sifflet.
26:04Derrière une discussion très animée,
26:06le sélectionneur Domenico Tedesco
26:08a même demandé aux caméramans de reculer.
26:10De Bruyne a notamment déclaré
26:12qu'on peut gagner le putain de prochain match.
26:14On sent quand même qu'il y a de la tension
26:16et une envie de révolte.
26:18Les joueurs belges se projettent déjà
26:20comme Amadou Onana, l'ancien milieu du LOSC.
26:22La France sera favorite.
26:24On sait la qualité de ces joueurs
26:26mais ça ne leur fait pas du bien de voir qu'ils joueront la Belgique.
26:28Ils savent que l'on peut être très dangereux.
26:30La Coupe du monde 2018 est toujours dans les esprits
26:32comme l'explique l'ancien monégasque Uri Thielmans.
26:34C'est une grosse équipe
26:36toujours présente dans les grands tournois.
26:38On a perdu en 2018.
26:40On peut trouver à chaque match des motifs de revanche.
26:42Il n'y a aucun complexe pour vous de face.
26:44On n'a pas peur.
26:46Je ne pense pas que les Français ont joué leur meilleur foot jusque là.
26:48Mais ça ne veut rien dire avant le huitième.
26:50On peut faire mal à n'importe qui.
26:52On n'est pas mal en défense.
26:54Mais il faudra défendre en équipe et ne pas être tout seul
26:56si on veut arrêter Bappé et Dembélé.
26:58Pour les Belges qui, eux,
27:00ne font aucun complexe avant ce huitième de finale.
27:02La presse belge a beaucoup parlé de 2018
27:04comme les joueurs vous venez d'en parler.
27:06Vikash, est-ce que le spectre,
27:08le fantôme 2018 est un atout pour l'équipe de France
27:10avant de jouer la Belgique ?
27:14Je pense qu'ils n'auront pas d'excès de confiance.
27:16Mais je les sens même peureux,
27:18les Français, un peu frileux.
27:20Ils ont quand même tout fait pour terminer premiers.
27:22Ils ont carrément mis l'équipe presque type.
27:24Deschamps n'a pas fait tourner.
27:26Ce n'est pas réussi.
27:28Il se retrouve dans un tableau hyper dur.
27:30Je sens beaucoup de frilosité chez Deschamps.
27:32Il le communique.
27:34On voit bien qu'il tâtonne, il cherche.
27:36Il n'y a pas de leader.
27:38Il n'y a pas de certitude d'enjeu.
27:40Il n'y a pas de but.
27:42Il n'y a pas grand-chose.
27:44C'est la première fois sous l'air Deschamps
27:46qu'on ne finit pas premiers de groupe
27:48dans une des grandes compétitions.
27:50Il y a beaucoup de pression sur cette équipe
27:52qui est une grande équipe,
27:54qui vient de faire des grands tournois.
27:56Il y a une pression au niveau politique
27:58avec leurs engagements respectifs,
28:00avec ce qui va se passer ce week-end.
28:02Ils ont pris la parole ouvertement
28:04pour combattre le FN.
28:06Il y a plein de choses
28:08où il y a beaucoup de pression sur cette équipe.
28:10C'est une équipe avec plein de jeunes aussi.
28:12Je les sens un peu peureux.
28:14Peut-être que c'est là-dessus
28:16qu'ils vont capitaliser.
28:18C'est une trouille plutôt saine pour les Français.
28:20Pas pour l'instant.
28:22Une trouille qui est illibre.
28:24Ils ont arrêté de jouer
28:26l'avant-dernier match.
28:28Pendant une demi-heure,
28:30contre les Pays-Bas,
28:32ils ont décidé de ne pas jouer.
28:34Il y a de quoi s'inquiéter un peu.
28:36Avec des Belges qui sont
28:38revanchards, complexés par rapport
28:40à cette équipe de France.
28:42Eux aussi, ils ont la trouille.
28:44On peut se mettre de leur côté.
28:46Notamment après le dernier match.
28:48Le public s'est mis à les siffler.
28:50Ils sont encore en plus mauvais état
28:52que l'équipe de France.
28:54C'est pour ça que j'ai l'impression
28:56que les deux équipes ont fait
28:58de très mauvais premiers tours.
29:00Je sens l'équipe de France plus capable
29:02que l'équipe de Belgique.
29:04Elle a des gros soucis.
29:06On l'a vu hier avec cette fracture
29:08avec ses supporters.
29:10C'est assez improbable.
29:12L'équipe de France n'est jamais
29:14autant en difficulté que quand
29:16elle rencontre une équipe
29:18qui vient l'agresser sur le ballon.
29:20Je sens que l'équipe de Belgique
29:22n'a pas tellement ce profil.
29:24Elle n'est pas là pour embêter
29:26l'équipe de France.
29:28Il y a trois dangers.
29:30Tout à l'heure, on a vu Saliba.
29:32Je suis très content de le voir
29:34sur Lukaku.
29:36C'est un joueur qui sait prendre
29:38des joueurs costauds.
29:40Il a toujours été très bon
29:42contre ce type de joueurs.
29:44Quand je vois le niveau d'Engolo
29:46depuis le début de cette compétition,
29:48ça me rassure.
29:50Il ne va pas falloir laisser
29:52Jules Koundé tout seul sur le côté.
29:54C'est compliqué.
29:56On l'a vu, c'est pas terrible.
29:58Ça semble se terminer pour l'entraînement.
30:00Sébastien va nous confirmer.
30:02On a vu Olivier Giroud
30:04qui était en train de s'étirer pour terminer.
30:06Entraînement terminé pour les Bleus.
30:08Sébastien ?
30:10Absolument.
30:12Il reste Olivier Giroud qui se dirige
30:14vers le vestiaire.
30:16Également Areola et Brice Samba
30:18qui, eux aussi,
30:20en ont terminé.
30:22Vous voyez Didier Deschamps
30:24et Guy Stéphan.
30:26Il faut le rappeler à nos téléspectateurs,
30:28l'équipe de France a une particularité,
30:30c'est le staff technique.
30:32Le staff technique est très réduit
30:34en équipe de France alors que,
30:36par exemple, en équipe d'Allemagne
30:38ou dans de nombreuses sélections,
30:40ils sont 20, 25.
30:42Didier Deschamps préfère travailler
30:44avec une équipe extrêmement réduite,
30:46avec des gens en qui il a une totale confiance.
30:48C'est l'une des particularités
30:50de cette équipe de France.
30:52Vous pouvez voir Didier Deschamps
30:54et les deux gardiens.
30:56Vous restez, ils vont voir Mike Maignan
30:58qui, lui, continue à travailler
31:00de son côté avec
31:02Franck Raviot, l'entraîneur des gardiens.
31:04Est-ce qu'ils vont continuer à travailler ?
31:06On va voir.
31:08A mon avis, ça ne va pas durer longtemps.
31:10Mike Maignan n'a pas l'air de beaucoup travailler
31:12sur les images que l'on voit.
31:14Il ne semble pas déborder.
31:16Mais on va voir.
31:18Réunion de gardiens au sommet
31:20à la fin de cet entraînement.
31:22On a vu beaucoup de sourires
31:24sur cet entraînement.
31:26De concentration aussi,
31:28ce que nous disait Sébastien.
31:30Des joueurs assez concernés.
31:32Une opposition avec Olivier Giroud
31:34qui était buteur.
31:36Bonne entente pour les gardiens
31:38de l'équipe de France.
31:40Vous vouliez revenir sur le sujet.
31:42Quel est le chiffre à donner
31:44sur la confrontation à venir
31:46entre la France et la Belgique ?
31:48Sur les 18 derniers matchs,
31:50on a rencontré la Slovaquie en début d'Euro.
31:52C'est plutôt négatif pour les Bleus.
31:54Ce qui est positif, c'est si on se retourne
31:56sur l'historique des confrontations
31:58en grande compétition.
32:00Ils se sont affrontés 4 fois dans leur histoire.
32:02Une fois à l'Euro, trois fois en Coupe du Monde.
32:04A chaque fois, l'équipe de France est imposée.
32:06La dernière, c'était en 2018, en demi-finale.
32:08Au XXIe siècle, en revanche,
32:10les deux équipes se sont affrontées 7 fois.
32:12Trois victoires de la France,
32:14deux victoires de la Belgique,
32:16dont une au Stade de France
32:18en 2002.
32:20Juste avant la Coupe du Monde.
32:22Il fallait qu'ils sortent.
32:24Ce n'est pas la première sélection ?
32:26C'est ma première.
32:28J'avais 20 ans.
32:30On n'a que des bons souvenirs sur les Belges.
32:32Une tête sur la barre quand même.
32:34Si on avait eu les images,
32:36je l'aurais montré.
32:40France-Belgique, tout le monde en parle.
32:42On est à J-2 du Tour de France.
32:44Le champion belge Remco Evenepoel,
32:46un des outsiders du Tour, s'est exprimé.
32:48Il a même pronostiqué sur la rencontre.
32:50Écoutez-le.
32:52Je voulais avoir ton avis sur le match
32:54entre la France et la Belgique.
32:56On sait que tu es un expert de la question.
32:58Tout à l'heure, on en parlait avec Oliver Nyssen
33:00qui nous disait que la Belgique
33:02gagnait 2-1 le match.
33:044-0 pour la Belgique.
33:06D'accord.
33:08Avec le sourire.
33:10Juste, lui a été capitaine
33:12de l'équipe de Belgique U17.
33:14Il a choisi de faire du vélo.
33:16D'accord.
33:20On peut hésiter entre le cyclisme
33:22et le foot et même choisir le cyclisme.
33:24C'est assez rare quand même.
33:26On peut être très nul en pronom.
33:284-0, je ne le vois pas arriver celui-là.
33:304-0, non.
33:32Il me semble que c'était plutôt de la boutade.
33:34Vous voulez nous donner votre pronom
33:36pour répondre à Remco ?
33:383-1 France.
33:40Très bien.
33:423-1 France.
33:44C'est un vrai pronom solide.
33:46On enchaîne avec le jeu.
33:48Le jeu du survivant.