Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 03/07/2024.
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00:00Adrien, on parle d'inefficacité pour l'équipe de France.
00:02L'équipe de France qui a marqué 3 buts en 4 rencontres.
00:05Mais dans le jeu, marqué par un joueur de l'équipe de France,
00:07malheureusement, ça se limite à rien du tout.
00:09Un pénalty marqué et 2 buts.
00:10CSC contre son camp, marqué par les Bleus à l'Euro 2024.
00:14C'est évidemment la pire des attaques des équipes encore qualifiées.
00:17Alors, est-ce que vous avez des réponses ?
00:190 buts marqués dans le jeu pour les Bleus.
00:21La fameuse blague de meilleur buteur CSC, le pénalty.
00:23Et comment est-ce possible, à votre avis ?
00:25Regardons vos réponses sur les Sardoises.
00:27Vous me dites, c'est possible parce qu'il y a de la fatigue physique pour Alissia.
00:31Est-ce qu'il y a un manque de travail ?
00:32Se questionne Vikash Doraso.
00:35Le negate, donc le nez cassé de Kylian Mbappé, plus des balbutiements tactiques.
00:39Vraiment, il n'utilise que des mots compliqués, c'est Pierre Niguet.
00:41De l'autre côté, oui, je vais déverser Alissia.
00:44Pas les bons choix dans le dernier geste.
00:46Là, c'est un manque d'efficacité parce que ça manque de lucidité pour Charlotte.
00:50Il y a une énorme maladresse pour Benoît.
00:52Et un manque de taf, pareil, pour Adrien.
00:54Il va direct.
00:56Bertrand Latour est toujours avec nous.
00:58Bertrand qui va participer à ce débat.
01:00C'est vrai, Bertrand, c'est fou d'être en quart de finale et de se dire qu'il y a zéro but marqué dans le jeu pour les Bleus.
01:05Et on cherche à comprendre.
01:06Et vous avez vu, autour de la table, j'ai presque autant de raisons et de possibilités que de garçons ou de filles autour de la table.
01:13Et vous, vous en pensez quoi ?
01:17Si seulement, j'en pense que l'équipe de France s'offensivement repose énormément sur son capitaine, Kylian Mbappé.
01:24Et sur son créateur, Antoine Griezmann.
01:26Ce sont deux joueurs qui, pour le moment, pour des raisons différentes, ne répondent pas aux attentes.
01:29Je pense que Griezmann est encore plus décevant même que le nouveau joueur du Real Madrid.
01:34Et l'influence statistique de notre équipe compte de manière considérable.
01:38Donc déjà, c'est un premier élément.
01:41Le deuxième élément, c'est aussi que très souvent, nous parlons de notre vivier français que le monde entier nous envierait.
01:47Moi, je ne suis pas sûr de cela.
01:49Je ne l'étais déjà pas avant cette compétition-là.
01:52Moi, je ne pense pas que, quand bien même il a été très bon lors de son entrée, enfin décisif lors de son entrée,
01:56Colomagny fasse partie des meilleurs attaquants du monde.
01:58Je ne pense pas que Marcus Thuram fasse partie des meilleurs attaquants du monde.
02:01Et on reproche à Ousmane Dembélé très souvent son efficacité.
02:04Et là, c'est vrai qu'encore une fois, sur cette compétition, il n'a pas réussi à être décisif.
02:08Donc pour moi, ce sont ces éléments-là qui participent à ce que nous n'ayons toujours pas débloqué notre compteur.
02:14Et avec ça, vous ajoutez un peu de confiance qui baisse forcément par rapport à ces statistiques qui reviennent à chaque fois.
02:21Et vous avez une bouillie offensive.
02:23Une bouillie offensive.
02:25Charlotte, vous me dites qu'ils ne font pas le geste juste.
02:28Mais le geste juste, il faut pour le faire, pour avoir la vista, le pied qui tourne au bon moment,
02:34il faut avoir à la fois la lucidité et puis pas de fatigue.
02:38Je rejoins ce que disait Alicia.
02:40Ça tient à quoi ça, le geste juste ?
02:42C'est sûr qu'il y a un manque de fatigue.
02:44Mais en fait, le jeu de l'équipe de France, c'est le jeu en transition.
02:48Sauf que là, ils ont tout le temps la balle contre l'Autriche.
02:52Et le jeu de l'équipe de France, c'est quoi ?
02:54C'est de trouver Griezmann et Mbappé en profondeur.
02:56Sauf que là, ce ne sont pas les mêmes schémas tactiques.
02:58Donc ils sont plus en difficulté.
03:00Je ne dis pas les bons gestes au bon moment parce qu'il manque de finesse, de spontanéité.
03:04Ils jouent à l'envers ou pas ?
03:06Non, parce que le plus dur dans le football, c'est de marquer.
03:10Mais il se crée toujours des situations et beaucoup d'occasions.
03:12C'est juste que là, ce n'est pas le bon geste.
03:14Ce n'est pas la bonne surface de pied.
03:15Ce n'est pas la bonne orientation.
03:16Et puis, ce n'est pas la bonne passe au bon moment.
03:17C'est embêtant quand même.
03:18Oui, parce que c'est un jeu de possession où les équipes adverses sont très resserrées.
03:22Il n'y a pas les espaces comme d'habitude.
03:23Donc là, je trouve que l'équipe de France est un petit peu perdue.
03:26Donc ça veut dire que contre le Portugal, où on va accepter de subir possiblement,
03:29il y aura davantage d'opportunités ?
03:32Oui, c'est le mieux pour l'équipe de France.
03:36Et avec, je l'espère, des choix tactiques un peu plus cohérents
03:39par rapport au profil des joueurs de l'équipe de France.
03:42L'équipe de France, c'est la quatrième équipe qui tire le plus sur les équipes
03:45encore en lice.
03:46Donc sur les huit équipes encore en lice avec 69 tirs.
03:48C'est la sixième équipe, en revanche, qui cadre ses tirs.
03:51Seulement 16 frappes cadrées sur les 69 tirs.
03:53Ça veut dire que l'équipe de France cadre 23% de ses tirs.
03:57C'est la dernière équipe de l'euro dans ce domaine en pourcentage de tirs cadrés.
04:00Donc ça veut dire qu'il y a un problème de maladresse assez évident.
04:03Oui, parce que les actions, on en a.
04:04Les expected goals, les fameux buts qui pourraient être marqués sur les actions.
04:07Ça existe, mais c'est le negate.
04:09Guy Stéphane disait qu'on sous-estime trop le nez cassé de BAPE.
04:14Est-ce que finalement, on est trop dur par rapport à ça ?
04:16Non, mais je réfléchissais à la question dans l'après-midi.
04:18En fait, il y a un argument.
04:20J'essaie de le faire.
04:21J'ai eu du temps dans le métro parce que j'habite loin.
04:23En fait, il y a un argument qui est trivial.
04:25Je me suis dit BAPE à 100%.
04:27BAPE, c'est le meilleur attaquant du monde.
04:29Un des meilleurs, peu importe, sur la hiérarchie.
04:30Et il t'a mis des buts.
04:31Il s'est cassé le nez.
04:32Il n'a pas joué les Pays-Bas.
04:33Et là, on voit bien, c'était mieux contre la Belgique que face à la Pologne.
04:36Je trouve qu'il force.
04:38Il a été mieux contre la Belgique.
04:39Moi, j'ai trouvé mieux dans le jeu face à la Belgique.
04:41Mais il force sa frappe.
04:42Enfin, on ne peut pas dire que BAPE n'est pas capable de marquer des buts.
04:44Il sort de sa saison la plus prolifique.
04:46Et ensuite, je mettais BAPE lucidement en tactique.
04:48Et là, pour le coup, c'est inhérent aussi au choix du staff.
04:50Donc, ce n'est pas que de la malchance.
04:52On joue dans des stands différents.
04:54Donc, ce sont des circuits de passes préférentiels
04:56qui ne sont pas assez intégrés par les joueurs.
04:59Ce sont des joueurs qui ne sont pas au même poste.
05:00C'est Griezmann qui a quatre postes différents.
05:02Ce sont des erreurs tactiques ou il s'adapte à ses joueurs ?
05:07Est-ce que, comme il y a des joueurs en manque de forme physique ou de justesse,
05:10lui, il estime qu'il faut être solide ?
05:12Ou est-ce que, parce qu'il est trop frileux, ils ne peuvent pas s'exprimer ?
05:14Ce n'est pas une question de frilosité.
05:15C'est juste qu'à partir du moment que vous changez le site de demain,
05:17que vous changez votre émission et que vous mettez Alicia à la place d'Adrien,
05:19il n'y a pas les mêmes repères.
05:20Il n'y a pas la même qualité.
05:21Je pense que c'est le cas.
05:23Je pense que c'est le cas.
05:24Mais en vrai, non.
05:25En vrai, ça BAPE lucide un peu.
05:26On se marche un peu sur les pieds.
05:27On se coupe un peu la parole.
05:28Là, je trouve que c'est la même chose.
05:30Vous faites votre tour.
05:31Vous êtes impeccable.
05:32On a l'impression que vous avez toujours été là.
05:33Moi, je ne suis pas vraiment parti.
05:34Mais voilà, je trouve qu'il y a un peu de ça.
05:36Il y a un peu de changement de système sur les trois matchs
05:38qui fait qu'il y a un manque de repères.
05:39On a parlé d'Mbappé.
05:40On a parlé de Griezmann.
05:41Ce sont des joueurs, en revanche, qui arrivent à tirer depuis le début de cet Euro.
05:44Si on regarde encore une fois les stats, le problème, c'est les buts.
05:46Mais si on regarde les stats, Mbappé, c'est le deuxième joueur de l'Euro
05:48qui frappe le plus au but avec Quinzir Griezmann.
05:51C'est le neuvième joueur de l'Euro à frapper le plus.
05:53C'est même le huitième joueur à cadrer le plus.
05:55Tu rames en revanche.
05:56On voit qu'il y a un vrai souci devant le but.
05:58C'est le neuvième joueur à frapper le plus.
05:59Mais c'est seulement le 39ème joueur à cadrer le plus.
06:01Puis, il y a l'aspect psychologique aussi qui joue important.
06:03Il s'agit avant tout pour les joueurs offensifs de reprendre confiance.
06:06C'est Kylian Mbappé qui disait avant le match face aux Belges
06:08qu'il ne faut pas que ça rentre dans la tête des gars
06:10parce que ça peut vous manger le cerveau aussi petit à petit
06:12de ne pas marquer, de rater à chaque fois le dernier geste.
06:15Randal Colomoigny, lui, après le match face à la Belgique,
06:18avançait une autre explication.
06:20Je ne dirais pas un blocage, mais je pense qu'on se précipite
06:22un peu trop vite sur le dernier geste.
06:24On essaie de jouer avec de la force, mais il ne faut pas se précipiter.
06:27Garder ce sang-froid et ce calme pour concrétiser.
06:30Ça rejoint l'hypothèse de Charlotte qu'il avait écrite sur son ardoise.
06:33Djibril Sissé, ancien grand attaquant qui était avec nous en plateau hier,
06:36il dit que c'est simple.
06:38Lui aussi, il a connu des périodes de disette.
06:40Il faut revenir au classique à l'entraînement.
06:41Passe, contrôle, frappe et surtout marquer, marquer, marquer,
06:44retrouver les sensations et proposer une solution.
06:47Djibril, avoir une personne dédiée spécialement aux attaquants
06:51pour leur parler, les encourager.
06:53Autre éclairage, celui de Thomas Samu, préparateur mental
06:56au sein du staff Brestois.
06:58Pour lui non plus, pas une question de blocage.
07:01Le premier but, c'est de tout libérer.
07:03C'est seulement un travail de confiance pour aider le corps
07:05à se relâcher au moment de la frappe
07:07et avoir la bonne forme de contraction musculaire.
07:09Il ne faut surtout pas intellectualiser le moment
07:12pour le rendre trop cérébral.
07:14Il faut retrouver de l'insouciance,
07:16un peu de jeu ludique à l'entraînement.
07:18Il faut aussi s'inspirer de ce joueur
07:21qui était à l'entraînement avec l'équipe olympique aujourd'hui.
07:25C'est Ryan Cherki.
07:26Pour le coup, lui, il a l'air totalement libéré.
07:28Il a enchaîné les buts aujourd'hui à l'entraînement.
07:31Regardez ça.
07:33S'il avait fait à Lyon cette saison, ça aurait été mieux.
07:37Il n'est pas en Allemagne.
07:40C'est vrai que c'est sympa d'en voir un dernier.
07:42Ses frappes sont belles.
07:44C'est quand même chelou.
07:46Benoît, grosse maladresse.
07:48Qu'est-ce que c'est de la grosse maladresse
07:50quand on est à ce niveau-là ?
07:51Oui, ils sont maladroits.
07:52Je suis d'accord.
07:53Mais vous, vous avez défendu contre des formidables attaquants.
07:55Djibril Hier, sur ce plateau, disait
07:57qu'il faut vraiment continuer à y croire.
07:59C'est le petit vélo dans la tête, ce que vous disiez.
08:01Moi, je ne sais pas ce que c'est la grosse maladresse.
08:03Je pense que c'est le petit vélo dans la tête.
08:05Même si on n'est pas à 100%,
08:07ils sont des joueurs de très haut niveau.
08:09Et durant la saison, on n'est pas tout le temps à 100%.
08:11Et on se doit de marquer des buts.
08:13Surtout quand on est Kylian Mbappé
08:16et qu'on aspire à devenir le meilleur joueur du monde
08:18ou gagner le Ballon d'Or.
08:19Il y a des moments où il ne sera pas à 100%.
08:21Et même s'il n'est pas à 100%, il doit marquer.
08:23Face à l'Autriche, il n'y a pas le masque.
08:25Il est face au gardien, il tire à côté.
08:29Là, effectivement, on peut dire qu'il y a cette excuse du masque.
08:32Mais contre la Pologne, il y a eu des occasions.
08:35Contre la Belgique, il y en a eu.
08:37Et on voit que ce n'est pas franc.
08:38On voit qu'il y a un peu de retenue.
08:40Je pense qu'il doit y avoir un blocage pour tout le monde.
08:42Et comment on débloque ? Un but ?
08:44Je suis persuadé qu'un but, ça va tout débloquer.
08:49Mais il faut continuer.
08:52Il faut tenter, il faut oser.
08:53Il ne faut pas s'arrêter sur ça.
08:55Après, il y a le questionnement aussi
08:57que les joueurs ne veulent pas forcément leur poser tout.
09:00Moi, ça, je n'y crois pas trop.
09:02Comme je l'ai dit, ce sont des joueurs de très haut niveau.
09:04Dans la surface, à droite, à gauche, on doit marquer des buts.
09:06Je pense que Messi, Cristiano Ronaldo,
09:08qu'ils soient à droite, à gauche, ils marquent des buts.
09:10Donc, ils doivent le faire.
09:11C'est la fameuse théorie du ketchup.
09:12Au début, ça ne coule pas.
09:14Vous pressez sur le fond, ça coule.
09:15Après, vous en mettez plein à l'assiette.
09:17On a tous fait ça.
09:19Vous ne mangez pas de ketchup.
09:21Non, de mayonnaise.
09:22C'est pire.
09:23Avant d'aller voir Bertrand,
09:24je voudrais avoir la théorie du manque de travail
09:26de Vikas Llorasso.
09:28Je sais que Bertrand va réagir derrière.
09:30Il y a un manque de travail de qui ?
09:31Des joueurs, du staff ?
09:32De tout le monde, peut-être.
09:33C'est une question que je pose.
09:34Mais si Ronaldo…
09:37Ce sont des buteurs.
09:38Les buteurs, on les connaît.
09:40Est-ce que Mbappé, finalement…
09:41C'est un but Vikas.
09:42Je sais, mais est-ce que c'est un grand buteur
09:43dans les grands matchs ?
09:44Il l'a fait.
09:45Il a triplé finalement.
09:46Mais l'an passé, il l'a moins fait.
09:47Dans les matchs décisifs, il l'a moins fait aussi.
09:49Contre Dortmund.
09:50Aujourd'hui, il ne le fait pas.
09:52Souvent, les joueurs disent
09:54« Oui, après un match, on a mal joué,
09:56on a raté des buts,
09:57on va se remettre au travail. »
09:58Mais c'est une réalité.
09:59En fait, on se remet au travail.
10:00Le mec, je ne sais pas si c'était un coach mental, je crois,
10:04qui parle de la confiance.
10:05Mais dans la confiance, il y a aussi travailler.
10:07Il y a aussi répéter les gestes.
10:08Il y a aussi les circuits de passe.
10:10Tu en parlais aussi, Pierre.
10:12Les repères qu'on a.
10:13Voilà.
10:14Les grands joueurs, même les grands joueurs,
10:17ont besoin de repères,
10:18ont besoin de savoir comment le ballon arrive,
10:20à quel moment, quel est le centre,
10:22dans quelle position on se met.
10:24Et tout ça, ça se travaille, ça s'automatise.
10:28On appelle ça l'ancrage en une certaine manière.
10:29Une sorte de Pavlov.
10:30Et après, évidemment, si on est moins bien mentalement
10:33ou moins en confiance,
10:34au moment de la frappe, si on a ces repères-là,
10:36normalement, ça peut compenser aussi.
10:38Le travail, évidemment, il est hyper important
10:40de répéter, de marquer, comme le disait Djibril hier.
10:43Moi, ça me semble déjà la base.
10:45Mais c'est un peu partout dans le système français.
10:48Tout est basé sur cette mentalité,
10:50sur ce côté très solidaire qui fait qu'on gagne.
10:52Mais dans les circuits de passe, on ne voit pas grand-chose.
10:54Dans les autres équipes, l'Espagne, le Portugal hier,
10:58l'Allemagne, on voit quelque chose.
11:01On voit du travail.
11:02On voit des passes qui veulent casser des lignes.
11:05On voit des systèmes.
11:06On voit des déplacements.
11:07C'est une pierre dans le jardin de Deschamps et de son staff.
11:09Depuis toujours.
11:10Mais il ne s'en cache pas.
11:11Il s'en moque un peu.
11:12Puis il gagne parce que l'équipe est très forte,
11:14parce qu'il y a des grands joueurs,
11:15parce qu'il y a une forte mentalité.
11:16Il a un peu de chance aussi, évidemment.
11:18Mais il base là-dessus.
11:20Et puis, pourquoi pas.
11:21– Bertrand, vous avez entendu les théories autour de la table,
11:25les débuts d'explications.
11:27Évidemment, propre à chacun,
11:28parce qu'on n'est pas au cœur même du système.
11:30Nous, on ne peut pas savoir…
11:31– À la fin, ça se termine par « il y a un peu de chance ».
11:32C'est un peu court quand même.
11:33– Non, mais il y a eu d'autres choses avant.
11:35Partez pas sur « il y a un peu de chance ».
11:36Il y en a toujours un petit peu.
11:37Le fameux animal ADD.
11:38Mais vous avez suffisamment entendu de théories
11:40pour avoir la vôtre ou pour réagir ?
11:42Je vous écoute.
11:45– Mais sur les exercices à répéter à l'entraînement,
11:48je trouve que c'est intéressant.
11:49C'est fait.
11:50Après, Vikas le sait mieux que moi.
11:52Quand il y a un enchaînement de matchs rapprochés,
11:54comme c'est le cas depuis un certain temps maintenant,
11:56il n'y a pas beaucoup de temps pour le travail.
11:58Hier, on était J-1 après le match.
12:00Les 12 joueurs qu'on participe à la rencontre,
12:02ils sont reposés, décrassés.
12:04Je travaille en salle.
12:05Aujourd'hui, ils sont en train de bosser.
12:06Là, derrière moi, il n'y a pas de mise en place.
12:08Joseph Peric, ils sont en train de faire du travail dans le cage.
12:10Sur des entraînements ouverts, on l'a déjà vu.
12:12Et demain, on est déjà à J-1.
12:13Donc, du temps de travail, il n'y en a pas énormément.
12:15Ce qui m'a frappé tout au long de la compétition,
12:17ça avait été mieux après la phase de poule.
12:19On s'était dit que ça allait le faire.
12:21C'est qu'il y a beaucoup de déchets.
12:22Même quand il n'y a pas d'adversaire,
12:23ils le font, ce travail-là.
12:24Avec un décalage sur un côté, centre,
12:27et ensuite, en une ou deux touches,
12:28il faut reprendre avec un gadin,
12:29que ce soit Areola ou Samba dans les cages, en l'occurrence.
12:32Et c'est très souvent pas cadré,
12:34même de la part des attaquants.
12:36On l'a parfois relevé, même dans les émissions.
12:39Le staff trouvait qu'on était un peu sévère de relever ça.
12:41Mais c'était la réalité.
12:43Donc, ils bossent.
12:44Mais après, il n'y a pas de recette miracle.
12:47Il n'y en a pas.
12:48Moi, je reviens aussi un peu à la qualité des joueurs.
12:50Je trouve que ce n'est pas beaucoup évoqué.
12:52Hormis Bappé, la Giroud est complètement tête s'épompe.
12:54Bon, moi, je n'ai jamais été transcendé
12:56par l'efficacité devant les cages de nos attaquants.
12:59Et je me souviens, dans un passé pas si lointain,
13:01on assistait à ces mêmes séances d'entraînement.
13:03Il y avait un dénommé Karim Benzema.
13:04Karim Benzema, même à l'entraînement,
13:06il les mettait tous.
13:07C'était cadré systématiquement, systématiquement.
13:09À Colomogne, il n'a pas le même ratio que Benzema.
13:11Et Marcus Thuram, ça, on le sait.
13:13Et ça se vérifie.
13:15Merci, Bertrand, pour cet éclairage fidèle.
13:17Vous restez avec nous pour le thème Ronaldo.
13:19Le mot de la fin pour vous, Charlotte.
13:20Je voulais vouloir réagir rapidement.
13:21Oui, je disais juste, il y a une difficulté en plus.
13:23C'est qu'il n'y en a pas un
13:25qui relève un petit peu la tête.
13:27Pour tirer tout le monde.
13:28Pour tirer tout le monde.
13:29Donc là, en fait, il n'y en a pas un
13:30qui peut donner des conseils
13:31parce que lui-même, il est en difficulté.
13:33Donc, je trouve qu'il y a une petite bulle
13:34qui se forme chacun.
13:35Et puis, en fait, on attend que le copain
13:36va faire le truc,
13:37mais pas forcément que ce soit nous.
13:39Enfin, le joueur qui va insuffler
13:40un petit peu ça par rapport aux autres.
13:42C'est juste ça, la difficulté.
13:43Allez, il est 19h07.
13:44Avant la première partie
13:45de la petite lucarne et le zapping.
13:46Voici le jeu.
13:47Le jeu des 10.