• il y a 6 mois
Cette semaine, nouveau Sports Stream autour du ballon ovale ! Janick Tarrit, talonneur du Racing 92, sera accompagné de Camille Grassineau, internationale de rugby à XV et de rugby à 7, vice-championne olympique à Tokyo. En deuxième partie d'émission, Aymeric Pradines et Hugues Chenevier viendront nous présenter le Strict Curl, l'une des nouvelles disciplines de la Fédération Française de Force.

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Transcription
00:00:00Salut tout le monde j'espère que vous allez bien 24e numéro de sport stream ce soir émission
00:00:12spéciale rugby 1992 et camille graciaux internationale française de rugby à 7 ça va comment vous allez
00:00:20très bien très bien on est en découpe. Camille ça va ? Ouais parfait merci pour l'invitation c'est cool.
00:00:28C'est normal spéciale rugby c'est une première dans le sport stream on avait reçu William
00:00:31je te disais William Iragua mais deux qui pratiquent le rugby c'est une première. C'est parfait c'est
00:00:36chouette on va faire un peu de promotion. Tu t'es entraîné aujourd'hui Jannick ? Ouais moi ce matin.
00:00:41On arrive sur la fin de saison c'est intense là les phases finales qui arrivent bientôt 6e c'est ça
00:00:48c'est les six premiers qualifiés il reste deux journées. C'est ça c'est très serré très tendu
00:00:54encore plus cette année donc voilà l'idée c'est de bien se préparer on a eu deux semaines parce
00:01:00qu'il y avait la semaine de finale de coupe d'europe donc voilà on est normalement au mieux
00:01:06pour pour la suite. Et toi Camille petite blessure ? Ouais petite blessure au genou voilà plus de peur
00:01:13que de mal donc ça c'est plutôt chouette du coup petit entraînement juste d'entretien et beaucoup
00:01:18de soins surtout dessus pour revenir au plus vite. Ok donc il y a la dernière étape mondiale qu'à
00:01:22Madrid ? Ouais c'est les finales. Tu ne participeras pas tu te reposes pour les jeux quoi. C'est ça
00:01:28c'est l'objectif c'est de rejoindre la préparation qui se fera à Fort-Romeu sur l'affûtage donc
00:01:33voilà j'espère que c'est qu'une question de jours maintenant. Justement tu comptes les jours
00:01:37avant les jeux je crois qu'on est à J-56 précisément. Ah mais t'es plus au courant que moi tu vois.
00:01:41Moi j'essaie à peu près en termes de semaines mais pas de pas de jours mais oui ça se rapproche
00:01:46très vite et il y a beaucoup d'événements et les choses s'enchaînent très très vite. Tu sens
00:01:52l'engouement monter là petit à petit ou pour l'instant t'es encore centré sur ce qu'il se
00:01:56passe cette saison ? Ouais pour l'instant centré je pense que le fait d'aller faire des stages à
00:02:01l'extérieur d'affûtage je pense que ça va nous préserver un petit peu de tout ça de toutes les
00:02:05animations qui va commencer à monter un petit peu aux alentours de Paris donc au final le fait
00:02:10d'aller à Fort-Romeu etc après il y aura beaucoup d'autres athlètes donc je pense ça fera monter un
00:02:14petit peu la mayonnaise dans le sens ben voilà ça va créer certainement une petite ambiance un peu
00:02:19Club France qui va être sympa mais voilà pour l'instant assez focus sur les événements qui
00:02:24voilà étape après étape. T'as pris des places Jannick pour aller voir le rugby à 7 ? On va essayer
00:02:31d'en choper nous en imprime on a quelques mecs qui potentiellement au racing ils seront mais
00:02:39ouais carrément on a l'opportunité de recevoir les JO on va essayer d'aller voir ça carrément.
00:02:46Il y a eu un beau coup de projecteur aussi avec Antoine Dupont qui va faire le rugby à 7 masculin
00:02:51le rugby à 7 féminin je pense qu'on en profitera aussi forcément l'exposition médiatique c'est
00:02:55cool non ? Tu trouves que ça se développe dans le bon sens toi le rugby à 7 féminin là depuis
00:03:00quelques années ? Là ce qui est bien c'est que cette année en fait le circuit est identique que
00:03:05soit fille garçon c'est à dire qu'on fait exactement le même nombre d'étapes toutes les étapes sont
00:03:08mixtes donc c'est à dire qu'il y a à la fois le tournoi garçon et le tournoi fille ce qui fait
00:03:14que ça nous permet à nous en tous les cas d'avoir plus de visibilité parce que c'est vrai qu'un
00:03:17tournoi qu'avec des féminines pour l'instant ça rapporte pas assez d'argent donc là ça permet et
00:03:23puis pareil en termes d'ambiance c'est super chouette de croiser les garçons en fait ça crée
00:03:26quelque chose aussi c'est vrai qu'on s'entraîne pas forcément aux mêmes endroits avec avec les
00:03:30garçons donc là ça permet un petit peu de se retrouver aussi donc voilà oui ça se développe
00:03:35tranquillement mais voilà ça va quand même dans le bon sens et puis je pense que les jeux c'est
00:03:40quand même aussi le la plus belle lumière qu'on puisse avoir aussi donc l'objectif ça sera de
00:03:45faire un gros résultat c'est clair trop bien on va suivre ça de près en tout cas on arrête
00:03:50franchement ça va être cool ouais carrément ce qui est intéressant c'est que vous avez deux parcours
00:03:54assez différents tous les deux puisque toi jannick donc tu as commencé le rugby assez tôt toute ta
00:03:58famille était dans le rugby toi camille alors toute ta famille était dans le rugby aussi mais
00:04:01tu as commencé très tard à 18 ans c'est ça ouais comment ça se fait que tu as commencé aussi tard
00:04:06parce que je me suis jamais dit que j'allais faire du rugby en fait c'est un moment j'aimais
00:04:11j'aimais faire du sport donc vraiment au collège etc j'ai fait tout ce que je pouvais à l'unss donc
00:04:15je touchais déjà à tout j'étais très sportive mais voilà jamais je me suis dit j'allais faire
00:04:19du rugby au lycée il y avait en terminale et en première ils appelaient ça le jeu des lycées en
00:04:25fait c'est un week-end qui est organisé pareil par l'unss et donc on avait le choix de faire
00:04:29une équipe pour plusieurs sports et donc nous on avait choisi de faire du beach rugby donc ça
00:04:34a été un petit peu le premier pas dedans et il y a des filles ça leur a vraiment plu qui ont
00:04:38commencé en club et qui nous dit mais venez essayer c'est sympa sauf que l'année d'après moi
00:04:42je partais à la fac à bordeaux donc du coup j'ai pas pris de licence mais par contre j'ai pris
00:04:46licence de rugby en arrivant à la fac et j'avais la fac staps staps ouais voilà forcément et voilà
00:04:52et en même temps j'ai pris une licence d'athlétisme aussi puisque j'aimais bien j'aimais
00:04:56bien courir de base j'aimais beaucoup ça c'est quoi du sprint ouais du sprint du 200 et un peu
00:05:01longueur pour dépanner voilà aux inter clubs mais voilà globalement j'aimais bien courir et
00:05:06toi j'ai dit que c'était comme une évidence dans toute la famille qui était dedans ton père tes
00:05:09frères c'est ça ouais tout à fait ouais environnement plutôt orienté très rugby et surtout mon père
00:05:17qui entraînait carrément au début et et donc je jouais avec mon grand frère après je faisais un
00:05:24peu aussi d'équitation et de judo aussi à ce moment là et puis j'ai fait un peu de foot aussi
00:05:29deux trois ans et puis après je suis revenu au rugby après j'ai pu lâcher quoi combien de temps
00:05:36d'équitation bah j'ai passé deux galopes parce qu'en fait ma maman elle bossait là dedans après
00:05:43j'ai fait un peu de voltige aussi je regardais mais bon c'était j'avais j'avais dix ans quoi
00:05:48même pas et après on a toujours un petit peu gardé on a eu la chance d'avoir de prendre un
00:05:56cheval à la maison et tout et donc on a toujours un peu entretenu ça quoi mais moi je n'ai pas
00:06:04aujourd'hui le cheval il me voit arriver sacré carcasse on va éviter de et toi qui a mis du
00:06:14coup t'as commencé à 15 forcément oui ouais qu'est ce qui est qu'est ce qui a fait basculer vers le
00:06:197 ça s'est fait quand comment ça s'est fait sur ma seconde année de rugby où en fait je pense
00:06:25qu'il ya eu un bon timing on va dire la coupe du monde à 7 à dubaï venait de terminer s'enchaînait
00:06:32avec une coupe du monde à 15 donc toutes les filles qui étaient au 7 sont parties à 15 et donc en fait
00:06:36ils sont retrouvés avec plus beaucoup de joueuses sous la main donc c'est là où ils ont un petit
00:06:40peu réouvert les sélections et moi je t'avoue que je savais pas bien jouer au rugby encore j'allais
00:06:46voilà j'avais des capacités physiques j'aimais bien le combat il y avait plein de choses que
00:06:50voilà je savais pas je savais pas encore faire et puis après tout tout allait très vite en gros
00:06:55j'étais plutôt repéré par le 7 dans voilà en premier lieu et parce que tu as commencé donc à
00:07:0118 ans et quasiment l'année d'après 19 ans tu as eu tes premières sélections ouais ouais c'est
00:07:06dingue l'ascension elle est fulgurante ouais ça a été très vite et puis alors de là à se dire que
00:07:11maintenant je vide mon sport fin c'est improbable enfin tout s'est fait vraiment de manière très
00:07:15naturelle et juste en se laissant porter et voilà c'est un sport qui me plaît j'avais envie de
00:07:22progresser donc tu travailles de manière à progresser à essayer d'être là et d'atteindre
00:07:27ton meilleur niveau donc c'est plutôt chouette. Et toi Jannick, le projet d'être rugbyman
00:07:32professionnel il s'est fait assez tôt ou alors pareil ça a pris un peu de temps à émerger ?
00:07:38Ouais ça a pris un peu de temps je suis parti en sport études à Tours en intermat et tout ça
00:07:44mais en fait à la fin du lycée j'avais pas forcément de pistes vraiment à très haut
00:07:54niveau si je puis dire mais j'étais quand même en contact avec quelques clubs et notamment Nevers
00:07:58et Nevers me proposait aussi vraiment un accompagnement avec mon projet scolaire et
00:08:05donc voilà je suis parti en école d'ingé là-bas j'ai intégré le centre de formation et bon bah ça
00:08:12s'est plutôt bien passé c'était un peu chaud au début pour caler l'organisation et tout ça
00:08:16parce que j'étais en classe prépa et puis au final après les courses se sont un peu allégées le
00:08:22rugby s'est un peu intensifié et voilà en 2019 je suis monté avec les pros donc grâce à Xavier
00:08:30Péméjac qui m'a fait confiance et puis après ça s'est plutôt bien passé je fais cinq matchs la
00:08:35première année puis après on va dire que ça m'a souri quoi. Je suis rebondi parce que tu parles
00:08:44d'école d'ingé, t'as l'école d'ingé à côté de ta carrière ? Ouais c'est ça, l'ISAT à Nevers,
00:08:49ingé méca. Ouais t'as une tête quoi, école d'ingénieur quand même. Des fois je manque de
00:08:54lucidité sur le terrain quand même. Là t'as ton diplôme là ça se passe comment maintenant ? Ouais
00:08:59et puis cette année, l'année dernière j'ai fait un bachelor. Bon alors techniquement je n'ai pas
00:09:04mon diplôme d'ingé parce qu'en fait en parallèle fallait valider le TOIC. Donc j'ai validé toute la
00:09:13partie ingénierie de l'école et techniquement je dois encore valider le TOIC. Mais bon maintenant
00:09:21vu qu'on a un manager anglais je me dis que... Tu parles anglais parfaitement non ? Voilà exactement.
00:09:25En VAE tu vas pouvoir le... Comme moi, on me dit dans l'oreillette comme moi parce que moi l'anglais
00:09:31c'est encore un peu... Je ne suis pas encore au niveau de passer le TOIC. Toi Camille justement
00:09:36on parle d'école d'ingénieur, est-ce que toi aussi tu as quelque chose à côté ? Tu as fait des
00:09:39études pour assurer un peu tes arrières j'ai envie de dire, on ne sait jamais une vie sportive d'au
00:09:43niveau, ça peut s'arrêter aussi du jour au lendemain ? Oui clairement mais du coup comme tu as dit tout
00:09:49à l'heure j'ai fait STAPS donc j'ai validé une licence entraînement. Après j'ai basculé sur un
00:09:54BPGEPS SPORCO parce qu'on était un petit peu plus sur le terrain donc je trouvais que c'était
00:09:58assez complémentaire avec STAPS. Après j'ai arrêté, j'ai fait un bilan de compétences pour essayer de
00:10:04me réorienter parce que je pense qu'en fait j'aime faire du sport mais pas forcément l'enseigner
00:10:08en tous les cas c'est à l'époque c'était un peu ça. Et donc voilà ça me permettait d'avoir
00:10:13quand même un cursus complet mais je sais toujours pas vers quoi me réorienter très clairement. Après
00:10:18j'ai fait des petites formations sur la protection de l'environnement dans des domaines un petit peu
00:10:21différents du coup et voilà cette année petite formation en parallèle mais voilà rien de
00:10:26diplôme en tous les cas c'est des petits plus dans mon cursus mais voilà rien de... je vais pas avoir
00:10:32un métier à la sortie de cette formation. Focus sur la carrière pour l'instant ? Pour l'instant
00:10:36ouais et puis je pense qu'il faut se connaître aussi, je pense que moi j'aurais du mal à courir
00:10:41après plein de choses en même temps en fait et je pense qu'il y en a qui sont capables, il y en a
00:10:47c'est leur équilibre. Maintenant je sens que j'ai besoin de faire un petit peu autrement donc
00:10:52voilà je pense que c'était la solution à un moment d'être très focus sur que ma pratique. Maintenant
00:10:57c'est un petit peu différent aussi mais ça reste quand même une grande partie de ma vie
00:11:01effectivement le rugby. J'ai pas envie d'avoir de regrets en fait. J'ai envie de me dire j'ai donné
00:11:05à fond pour essayer d'atteindre mon meilleur niveau. Je sais que c'est qu'une partie de ma vie
00:11:09mais voilà j'ai envie de mettre tout en oeuvre pour atteindre mon meilleur niveau. On va
00:11:14discuter de plein d'autres sujets ensemble, on va faire un petit break musical. On fait toujours
00:11:18ça dans l'émission, je vous ai demandé chacun de choisir une musique. Vous m'avez pas dit du tout
00:11:21pourquoi vous avez choisi cette musique, vous allez l'expliquer maintenant en direct. On va
00:11:24commencer par Jannick peut-être. Une musique que beaucoup de gens connaissent et qui est pas mal.
00:11:28Can't Stop, Red Hot Chili Peppers. Pourquoi cette musique Jannick ? Bah Can't Stop voilà j'ai pas
00:11:38envie de m'arrêter. J'essaye d'avoir une philosophie un peu où j'essaye de continuellement
00:11:46apprendre des choses et ajouter le maximum de cordes à mon arc. Je trouve que c'est aussi
00:11:54une musique entraînante. J'aime bien m'écouter ça quand je fais du sport ou pour me motiver
00:12:00avant les matchs tout ça. C'est quelle année les Red Hot ? J'ai plus l'année. Si en régie
00:12:07vous avez l'année de création des Red Hot mais je trouve que c'est intemporel. Vraiment
00:12:12toute leur musique touche toutes les générations. Et alors toi par contre Camille je connaissais pas
00:12:18c'est 6ix60 ? Ouais c'est un groupe néo-zélandais. J'aime beaucoup, ils n'ont pas de style différent.
00:12:26Ça là elle est vraiment très tranquille. 1982 les Red Hot. Rest of you. Et donc ça t'écoutes
00:12:37ça dans quel contexte ? Alors là j'ai en fait j'ai choisi ça là parce que quand tu m'as appelé
00:12:41c'était ça que j'avais dans la voiture. Je me suis dit bah voilà je vais choisir ça du coup.
00:12:45Mais voilà c'est plutôt en mode chill, relax. Là je partais en soins chez le cliné tranquille dans
00:12:50la voiture. Voilà juste des pouces. C'est quoi la musique dans les vestiaires après une victoire
00:12:56au racing ? La musique que vous mettez, il y a bien de la musique. Ça dépend, nous on a des DJ un peu.
00:13:02C'est qui le DJ d'ailleurs dans l'équipe ? Ça dépend des fois Cameron ou Jordan Joseph ou même
00:13:11Juan. Juan aussi est pas mal, il a une belle palette de DJ. Donc franchement à te donner des titres
00:13:20comme ça mais souvent c'est des trucs assez festifs quand même qui bougent un peu et qui
00:13:24donnent envie de ne pas rester assis dans le canapé. Il doit y avoir du naps ou un truc comme ça.
00:13:29C'est quoi la petite culotte ? La gaufale ou la gauche. On s'est passé ça. On l'entend un peu dans
00:13:39tous les stades et dans toutes les salles. Même nous on fait des sports courts en salle.
00:13:42Ça revient toujours un peu. Camille il y a une musique vraiment après une victoire que vous
00:13:48mettez dans les vestiaires ? Non. Pareil c'est une playlist qu'on a. Chacune rajoute des
00:13:54musiques dedans. Mais c'est vrai que la musique est très présente à Sète pour le coup. Que ce
00:13:59soit pendant les tournois, même pendant les matchs. Maintenant ils laissent la musique à
00:14:02l'échauffement, à l'entraînement. C'est un truc qu'on a appris à s'activer avec ça en fait.
00:14:08D'accord. Ça me fait penser un peu au basket ou au basket 3-3. Il y a toujours de la musique.
00:14:13Beaucoup plus qu'au basket 5-5. C'est l'ambiance un peu spectaculaire. Ça rajoute quelque chose en
00:14:21fait. On a parlé de musique. Je sais qu'il y a un autre domaine aussi que vous aimez bien,
00:14:25c'est la mode. Avec Sport Models notamment, une agence de mannequinat pour sportifs de haut
00:14:29niveau. Expliquez-moi d'ailleurs, ça fait combien de temps que vous êtes avec cette agence et comment
00:14:33vous l'avez découverte ? Moi c'est tout récent. Nouvelle recrue ? Oui tout à fait. Ça fait même
00:14:39pas six mois je pense. J'ai profité un petit peu déjà le fait d'être à Paris et tout ça pour
00:14:47développer un petit peu mon image. C'est vrai qu'en tant que sportif professionnel,
00:14:55on a quand même des choses intéressantes à développer par rapport à ça. Et puis même
00:15:00pour le sport aussi. Développer l'image du sport et même faire aussi notamment des choses comme
00:15:06là on est en train de faire. Je pense que c'est que positif pour notre sport et pour notre image.
00:15:12C'est un peu dans cette optique là que j'ai eu cette démarche. On a quelques dossiers sur toi,
00:15:19je ne suis pas sûr qu'en sortant ça... Non je rigole, tout va aller. Et toi Camille du coup ?
00:15:27Ça fait longtemps toi ? Ça fait un petit bout de temps je pense. En termes d'années je ne sais pas.
00:15:32Deux ans je crois. Mine me disait deux ans. J'aurais dit peut-être un peu plus mais pas sûr.
00:15:36C'est vrai que c'est compliqué avec le planning. Je n'ai jamais eu trop l'opportunité de faire des
00:15:41choses au final avec eux non plus. Et concrètement c'est quoi ? Parce que quand vous développez
00:15:45l'image, qu'est-ce que vous faites ? Vous arrivez, Sport Models vous contacte, vous les contactez,
00:15:49après il se passe quoi concrètement ? En gros c'est par exemple, il y a des gens qui vont
00:15:56venir pour de la pub etc qui recherchent un profil et en fait ils regardent parmi les
00:16:01profils qu'ils ont au sein de l'agence pour voir s'il y a quelqu'un qui correspond. Mais ça peut
00:16:04être de la pub comme ça peut être autre chose. Ça peut être un court métrage, ça peut être
00:16:08simplement un shooting photo. Peut y avoir pas mal de choses. Peut-être un court métrage,
00:16:14on pourrait jouer dans un petit court métrage. Je crois, je pense qu'il doit y avoir des espèces
00:16:22de tournages de pub. On en a vu des rugbyman jouer dans des pubs, il y en a pas mal. On va
00:16:29faire un truc, on va rester sur la mode. Vous avez deux tablettes là. Alors évidemment vous avez
00:16:35suivi l'équipe de France de football qui arrive à Clairefontaine. Vous savez à chaque fois c'est
00:16:39aussi un défilé de mode. On va vous passer à chaque fois des photos des joueurs de leur
00:16:43arrivée et puis vous allez les noter sur 10. Ok ? Sans tricher. Selon vos critères de mode.
00:16:49Ok. Allez c'est parti. Rabiot. Le pavard n'importe quoi. Benjamin Pavard. Je vais écrire en plus
00:17:04gros. On est sur 10. Ça sera coupé au montage. Ouais sur 10 ouais. Allez-y, vous pouvez montrer
00:17:11à 7 sur 10, 8 sur 10. Ouais c'est pas mal. C'est pas mal. Ok, plutôt plutôt classique. Casual,
00:17:17tranquille. Ça passe partout. Allez on enchaîne. Mégnan. Mike Mégnan.
00:17:24Il y a de l'étude quand même. 6,5 sur 10, 5 sur 10. Moins fan. C'est sévère là. Pourquoi 5 sur 10 ?
00:17:40C'est pile la moyenne. C'est un peu dur j'avoue. Là ça a des traits noirs. Kylian Mbappé. Particulier.
00:17:52C'est des requins qu'il a. C'est des TN. Moi j'aime bien. Elle est sévère Camille. 5 sur 10.
00:18:02Toi 8. Pourquoi 5 Camille ? Je sais pas, je trouve que c'est pas beaucoup mieux que celui d'avant. Du coup j'ai
00:18:13fait en fonction mais bon. C'est bien, c'est bien. Il y a de la recherche moi je trouve. Ok. Riesman.
00:18:20C'est un ensemble là. J'arrive pas à voir la marque mais. Suspense. Moi j'aime bien. 9 sur 10. 7 pour Camille.
00:18:33Toi t'es fan là Jannick ? Ouais. C'est ça. Vous avez les références après des vêtements parce que du coup.
00:18:40À mon avis ça doit chiffrer. Ça doit chiffrer. Marquise Thuram. Qu'est-ce qu'on en pense pas
00:18:48On dirait un pilote de formule 1. Oui c'est vrai. C'est assez particulier. C'est quoi la marque ? C'est
00:18:56Balenciaga ? Non. 6 sur 10. 7 sur 10. C'est osé. Ouais là c'est.
00:19:105 sur 10. 4 sur 10. Ah ouh là on est passé en dessous de la moyenne là. Je crois que c'est la
00:19:19première fois que Camille met en dessous. Elle est là. C'est pas validé. C'est pas validé. Il en reste
00:19:24quelques-uns. J'espère qu'ils vont pas faire plein de choses avec nous quoi. Oui. Pas voir. Non Rabiot.
00:19:306. J'allais mettre 7. Ouais en classique. Ouais c'est bien simple, efficace. On en reste 2-3 non ?
00:19:41Jules Koundé. Là c'est osé de choses. Oui là c'est. Ah bah Koundé au niveau de la mode lui c'est un
00:19:51phénomène. Ouh là. Ou 3 sur 10, 4 sur 10. Ah oui c'est pas du tout validé là. C'est dur. Pourtant c'est
00:19:57censé être un peu le plus stylé de l'équipe. Mais c'est peut-être nous qui sommes pas stylés.
00:20:02Il y a deux salles, deux ambiances avec le rugby aussi je pense. C'est sûr. C'est qui les rugbyman les
00:20:07plus stylés tiens. T'en as un comme ça qui devient peut-être un gars du racing quand il arrive. Je
00:20:12suppose que vous arrivez tous. Moi j'aime beaucoup Cedat Gomessa. Je trouve qu'il est toujours bien
00:20:17apprêté. Il sent bon. Toujours bien sapé et tout. Après aussi Cameroun. Cameroun lui c'est la
00:20:23Fashion Week aussi des fois. Vous arrivez tous en costume ou chacun se met un peu comme il veut ?
00:20:28Quand on arrive à l'entraînement. Non les jours de match. Ah les jours de match. C'est tout le monde
00:20:33la même tenue. On a un dress code. Donc quand on était à l'Arena, parfois on avait le costume et
00:20:38tout. Ça c'était chouette. Et toi Camille ? Ils sont de classe quand même. Quand c'est en costume c'est joli.
00:20:44Ça rend bien. Et toi une joueuse qui est à la pointe de la mode ? Il y en a une dans l'équipe qui est
00:20:47vraiment... Il y en a beaucoup qui suivent la mode. Tu ne veux citer personne ? Non c'est dur en vrai.
00:20:59C'est dur. Chacun a son style en fait. Tout le monde a un peu son style en fait. Il en reste une tiens.
00:21:06Vas-y mais... Ah bah oui Coman. Pas trop le bas là. J'aurais mis la moyenne. Allez je vais faire la gentille.
00:21:205, 6. Tout le monde n'est pas validé mais bon. C'est pas mal quand même. C'était osé quand même Koundé.
00:21:29Oui très osé. Le choix il est... C'est clair, c'est clair. Après ils n'attendent pas notre avis de toute façon pour s'habiller.
00:21:35Ah peut-être. On ne sait pas. Peut-être qu'ils regardent l'émission ce soir et qu'ils se disent
00:21:38la vache Camille c'est dur quand même. Peut-être on ne sait pas. Pardon excusez-moi. Justement nous on s'est amusés aussi
00:21:46à scluter un peu vos réseaux sociaux. A tous les deux on a sorti quelques images et puis on va vous faire réagir dessus.
00:21:50Ok ? Allez c'est parti. La première. Yannick, est-ce que tu sais à me dire cette image ?
00:21:58Je crois que c'est mon premier match avec le Racing. On reçoit Kastr, je suis remplaçant, ça se passe plutôt bien.
00:22:05Là sur l'image je suis avec Gia Kajrajvili avec qui j'ai joué l'année d'avant à Nevers.
00:22:12Pour l'anecdote, c'est aussi pour ça que j'ai choisi ça. C'était le début dans le grand bain. Content et fier.
00:22:24Comment ça s'est passé ton adaptation au Top 14 ? Qu'est-ce qui t'a le plus marqué ?
00:22:29Qu'est-ce qui est la plus grande différence entre la Pro D2 et le Top 14 ?
00:22:33C'est plusieurs choses, mais le Top 14 c'est vraiment un marathon. En Pro D2 on joue 4 à 5 matchs, on a une pause.
00:22:43Donc la résilience et la capacité à rester focus pendant une trentaine de matchs tout au long de l'année, c'est dur.
00:22:56Surtout quand t'enchaînes les hauts et les bas, quand t'es dans le dur, c'est vraiment éprouvant. Nerveusement surtout.
00:23:07Et puis après la vitesse de jeu. Dans la Pro D2, il y a des matchs où en termes d'intensité et de physicalité, on est vraiment très proche du Top 14.
00:23:19Mais la vitesse et même en termes de temps de jeu effectif, on est quand même un cran au-dessus.
00:23:26Donc ça, plus la fréquence des matchs, ça fait que ça devient une compétition où il faut être préparé.
00:23:38Et tu te sens comment ? Le premier match au Top 14, c'est quand même quelque chose. Tu peux nous décrire un peu les sensations ?
00:23:45C'était fort. J'avais la famille en tribune, donc forcément très fier et très stressé.
00:23:54Là, la boule au ventre, le cœur qui bat la chamade.
00:23:59Tu sais combien de temps avant que tu vas être sur le terrain, que tu vas jouer ? On te l'annonce la veille, le jour même ?
00:24:04Que j'étais remplaçant, je l'ai su, je ne sais pas, milieu, fin de semaine.
00:24:10Sans être sûr de rentrer ?
00:24:11En général, en première ligne, sauf si vraiment le titulaire a la capacité de tenir le match.
00:24:20Mais en première ligne, on est quasiment sûr de rentrer sur le terrain.
00:24:24Donc je savais que j'allais avoir, avec un peu de chance, une trentaine de minutes pour m'exprimer.
00:24:31Et puis sinon, un peu moins. Mais pour une première, je prenais tout ce qu'on m'aurait donné à ce moment-là.
00:24:36Tu te rappelles du premier ballon ou pas ? C'est quelque chose qui t'a peut-être marqué ?
00:24:43Je me souviens que je gratte un ballon.
00:24:47Après, nous, on lance en touche, donc le premier ballon que j'ai dû toucher, ça a été pour une touche, je pense.
00:24:54Mais je ne me souviens même pas si j'ai touché des ballons offensivement au cours de ce match.
00:25:00En tout cas, un moment marquant.
00:25:03C'était chouette.
00:25:04Allez, la prochaine photo.
00:25:07Ah, Camille.
00:25:11C'était la Coupe du Monde à Sète, à San Francisco, où on a fait médaille d'argent.
00:25:17Perdue grâcement contre la Nouvelle-Zélande, où il n'y a pas eu photo.
00:25:24Mais vraiment, un bon souvenir. Un très bon souvenir.
00:25:28C'était en 2018, c'est ça ?
00:25:29En plus, c'était une belle année, puisque je crois que vous faites vice-championne du monde.
00:25:33Vous avez fini aussi troisième du tournoi World Rugby Sevens.
00:25:36Une grosse année quand même pour le rugby.
00:25:39Je pense que ça a été notre première année vraiment régulière à un plus haut niveau que d'habitude.
00:25:46Et ça a été confirmé sur cette compétition-là.
00:25:50Et notre entraîneur avait été aussi élu meilleur entraîneur sur l'année à cet événement-là.
00:25:56Donc, il y a eu beaucoup de choses positives.
00:26:00Anne-Cécile a eu un trophée aussi là-bas.
00:26:06Donc, plutôt quelque chose de très positif.
00:26:09En plus, c'était une année où il y avait eu du renouvellement aussi dans l'effectif.
00:26:13Donc, il y avait un bel équilibre entre les anciennes et les nouvelles qui commençaient à prendre du grade.
00:26:18Donc, un très bon souvenir.
00:26:20Si je ne me trompe pas, en plus, tu avais fait aussi le Grand Chelem à 15 ans, c'est ça ?
00:26:23Oui.
00:26:25C'était en 2014.
00:26:28Et en 2017, je n'ai pas fait l'assignation.
00:26:31C'était une année où j'ai été beaucoup blessée.
00:26:34J'ai participé à la Coupe du Monde un petit peu par un concours de circonstances.
00:26:39J'ai profité de la blessure de quelqu'un malheureusement.
00:26:42Je suis rentrée au dernier moment dans le groupe de cette Coupe du Monde.
00:26:45Mais à la base, je ne devais pas y être parce que je n'ai pas pu faire de 15 de la saison.
00:26:48Donc, Grand Chelem, c'était en 2014.
00:26:52Sinon, c'était encore avant.
00:26:56Allez, la prochaine.
00:26:58Elle concerne Yannick.
00:27:00Ça, ça doit être un souvenir marquant aussi.
00:27:02Ça, c'était fou.
00:27:04C'était au Leinster l'année dernière.
00:27:08Coupe d'Europe.
00:27:10On joue à la Viva Stadium.
00:27:12Je crois qu'il y avait à peu près 50 000 Irlandais dans le stade.
00:27:17On jouait contre Furlong, tout ça.
00:27:22C'était incroyable.
00:27:24J'ai un souvenir dans le couloir.
00:27:27Les mecs arrivaient à côté, que des grands noms.
00:27:31De la fumée, des flammes, on ne voyait pas.
00:27:34On est rentrés sur le terrain.
00:27:36J'ai pour habitude de crier, de sortir.
00:27:39Là, il y avait tellement de bruit que je ne m'entends pas.
00:27:42Je ne m'entends pas crier.
00:27:44J'ai le cardio qui monte déjà à 10 000.
00:27:48Je me souviens que les premières séquences, j'étais dans le rouge complet.
00:27:53Super souvenir.
00:27:55Ce ballon porté où je suis au cul d'Eddy Benharouz.
00:27:59Il m'ouvre bien la voie.
00:28:01Je n'ai plus qu'à aplatir.
00:28:04On fait plutôt une belle performance.
00:28:06Pendant 60 minutes, on éteint un peu le stade.
00:28:08Sur la fin, on a déjoué un peu.
00:28:11On prend trois essais en 20 minutes.
00:28:14Et on perd.
00:28:16Super souvenir.
00:28:18Premier essai avec le Racing quand même.
00:28:20C'était le 21 janvier 2023 précisément.
00:28:23L'Einster en plus, qu'on a retrouvé cette année en finale face à France Toulouse.
00:28:27Vous avez suivi le match d'ailleurs ?
00:28:29Bien sûr.
00:28:31Vous en avez pensé quoi ?
00:28:33C'était du haut niveau.
00:28:35Je ne l'avais même pas vu un jour.
00:28:37C'était du très haut niveau.
00:28:41J'ai trouvé quand même les Toulousains.
00:28:44Défensivement, dans un registre où ils ont été…
00:28:52C'était impressionnant.
00:28:54Chacun a sorti sa meilleure partition sur ce match-là.
00:28:57Même en sortant cette meilleure partition, c'était chaud.
00:29:01Si l'Irlandais passe le drop…
00:29:04C'est vrai que ça ne jouait à pas grand-chose.
00:29:06La dernière minute s'est pliée.
00:29:08Ils ont eu un peu de chance aussi.
00:29:11Mais la chance, on la provoque.
00:29:13Franchement, respect.
00:29:15C'était un beau match de rugby.
00:29:17Sixième titre européen.
00:29:19Tu l'as joué, forcément, cette équipe en top 14.
00:29:21Qu'est-ce qu'elle a de si spécial ?
00:29:23C'est quoi la force du stade Toulousain ?
00:29:25On en parle toujours, mais toi qui les as affrontés sur le terrain,
00:29:27tu n'es plus à même de nous expliquer.
00:29:29Pour moi, leur force, c'est leur…
00:29:31Pour moi, il y a une colonne vertébrale dans leur équipe de mecs.
00:29:35C'est des champions.
00:29:37Ils transpirent quelque chose.
00:29:39Sans, bien sûr, parler d'Antoine Dupont,
00:29:43mais il y a beaucoup de mecs qui jouent ensemble depuis un certain temps.
00:29:46C'est Ribal, Baye, Julien Marchand, Entamac.
00:29:51Il y a beaucoup d'éléments.
00:29:54Je pense que c'est des leaders dans leur équipe.
00:29:56Et les gars, c'est des exemples.
00:29:58Quand tu as un jeune qui arrive,
00:30:00ça doit leur donner envie de bosser.
00:30:02Je pense que les entraînements sont au fond de qualité.
00:30:04Il y a une exigence qui se transpire.
00:30:05Je pense qu'à très haut niveau,
00:30:07c'est ça qui fait la différence au bout.
00:30:11Parce qu'ils sont réguliers aussi.
00:30:13Et la régularité…
00:30:15Nous, cette année, on fait une première partie de saison,
00:30:18on est premier, on marche un peu sur l'eau.
00:30:20Et on n'a pas eu cette régularité
00:30:23qu'eux, ils ont depuis plusieurs années.
00:30:27Je pense que ce qui fait la différence,
00:30:29c'est ça, c'est les connexions, les liens entre les joueurs.
00:30:31Et cette exigence qu'ils sont, je pense,
00:30:34capables de s'imposer à l'entraînement.
00:30:38Et la qualité de la formation aussi.
00:30:40Les jeunes qui rentrent, ils sont…
00:30:42Est-ce que c'est un rêve en tant que joueur du top 14
00:30:47de jouer un jour pour le Stade Toulousain ?
00:30:52Je vais me mettre un peu dans la sauce.
00:30:54Non, pas forcément.
00:30:56Au contraire, justement,
00:30:58quand tu es dans une autre équiperie,
00:31:00tu en amasses un peu de…
00:31:02Tu me disais que tu voulais signer là-bas.
00:31:07Non, non, c'est un rêve, je ne sais pas.
00:31:10Je pense que chaque joueur se situe aussi à son poste
00:31:14et les opportunités qui peuvent s'offrir à lui
00:31:18dans différents clubs.
00:31:20Et c'est vrai qu'à Toulouse,
00:31:22il y a quand même, moi personnellement,
00:31:24à mon poste de grosses entités.
00:31:27Alors après, moi, j'aime bien aussi…
00:31:29Je pense que la concurrence,
00:31:31c'est quelque chose qui tire vers le haut.
00:31:33Mais dire aujourd'hui que j'ai envie d'aller jouer à Toulouse,
00:31:38je ne pense pas, non.
00:31:40Il y a la concurrence et le temps de jeu aussi.
00:31:42Donc au final, c'est trouver le meilleur équilibre
00:31:45pour progresser au mieux.
00:31:47C'est une question de rythme aussi, tout à fait.
00:31:50On va enchaîner avec une photo qui concerne Camille.
00:31:54Alors, est-ce que tu te rappelles
00:31:55c'était quand ça, Camille ?
00:31:57Oui, c'était à Toulouse, il y a deux ans, je pense.
00:32:01Et c'était la fin du World Series qui se terminait là-bas, du coup.
00:32:04Exactement. Et vous avez fait deuxième.
00:32:07On a fait seconde.
00:32:09Oui, c'est ça, exactement.
00:32:11Tiens, on va en profiter
00:32:13pour que tu nous expliques un peu le circuit.
00:32:15Rugby à 7, il y a un circuit mondial,
00:32:18il y a plusieurs étapes, comment ça se déroule ?
00:32:20Là, je vais t'expliquer du coup
00:32:22le nouveau fonctionnement de cette année.
00:32:23Donc, c'est un circuit qui se déroule en sept étapes
00:32:26tout autour du monde.
00:32:28Des fois, ça peut s'enchaîner d'un week-end à l'autre,
00:32:31comme Dubaï s'enchaîne à Cape Town, par exemple.
00:32:33Donc, des fois, on joue deux semaines d'affilée.
00:32:36Donc, on accumule des points selon notre classement.
00:32:39Et donc, à la fin, maintenant, c'est nouveau,
00:32:41il y a donc ce fameux tournoi final
00:32:43qui se joue ce week-end à Madrid,
00:32:45où là, c'est que les huit premières
00:32:47de la phase normale, en gros,
00:32:51qui se qualifient pour jouer le titre sur ce tournoi.
00:32:57Ce qui, avant, n'était pas ça.
00:32:59En fait, à la fin du classement général,
00:33:01la première est première,
00:33:03alors que là, tout peut se jouer encore sur ce tournoi.
00:33:05Et donc, les quatre dernières du circuit,
00:33:07puisqu'on est douze du coup,
00:33:09on est douze équipes, les garçons, c'est pareil,
00:33:11les quatre dernières jouent contre les quatre prétendantes
00:33:14qui peuvent potentiellement monter en World Series.
00:33:17Donc, les garçons, ça a évolué cette année aussi,
00:33:19ils tournaient à 16 équipes avant.
00:33:21Donc là, c'est redescendu à 12,
00:33:23donc pareil, le niveau est très, très dense,
00:33:25encore plus que chez les filles,
00:33:27vraiment, chaque poule,
00:33:29on se demande où est l'équipe faible, en fait.
00:33:31Donc, ils ont vraiment un circuit très, très relevé.
00:33:35Et donc, comme j'ai dit, la nouveauté de cette année,
00:33:37c'est qu'on fait tous et toutes la même étape,
00:33:39et donc, du coup, on se croise plus régulièrement,
00:33:41donc ça, c'est plutôt cool.
00:33:43D'accord. Et comment tu t'organises, toi ?
00:33:45Parce qu'il n'y a pas de circuit féminin de rugby à 7
00:33:47en termes de club, c'est ça ?
00:33:49Donc, en fait, c'est quoi ?
00:33:51T'es en France, quasiment ?
00:33:53Oui. En fait, moi, mon employeur,
00:33:55c'est la Fédération française de rugby,
00:33:57c'est-à-dire que je suis salariée à 100 %
00:33:59pour m'entraîner pour du 7.
00:34:01Donc, on a un centre d'entraînement
00:34:03qui est à Marcoussis.
00:34:05Donc, moi, au quotidien, je m'entraîne à 7.
00:34:07C'est pour ça que je te dis que je suis plus spécialiste du 7.
00:34:09Oui, on vient toutes du 15,
00:34:11on a des clubs à 15,
00:34:13mais là, par exemple, d'une saison comme celle-là,
00:34:15moi, je suis licenciée au Stade français,
00:34:17je n'ai pas fait un match de la saison.
00:34:19Donc, en fait, on garde une licence à 15,
00:34:21mais on peut.
00:34:23Et donc, le seul circuit à 7
00:34:26qui se fait au niveau des clubs,
00:34:28ça va évoluer, ça aussi,
00:34:30parce qu'il y a l'Inextenso qui se fait également
00:34:32pour les filles à partir de la saison prochaine,
00:34:34ce qui n'était pas le cas avant.
00:34:36Il y avait juste deux week-ends pour les clubs.
00:34:38Donc, le club de 15 faisait une équipe à 7
00:34:41pour deux week-ends, en gros.
00:34:43Donc, c'est pour ça que le 7
00:34:45est encore en voie de développement en France.
00:34:47Après, maintenant,
00:34:49il y a un gros circuit associatif aussi
00:34:51avec Washington le week-end dernier.
00:34:53Donc, c'est par là aussi
00:34:55qu'ils arrivent à repérer aussi des pépites.
00:34:58Et puis, il y a pas mal de joueurs de 15 aussi
00:35:01qui jouent en top 14, près de 2 ou autres,
00:35:03qui passent aussi à 7.
00:35:05Donc, voilà, globalement,
00:35:07ça reste quand même la même pratique.
00:35:09Après, les exigences et le jeu,
00:35:11globalement, demandent d'autres choses,
00:35:13mais ça reste le même sport
00:35:15avec la plupart des mêmes règles en tous les cas.
00:35:17Yannick, ça ne t'a jamais tenté, toi, le 7 ?
00:35:19Un petit peu.
00:35:21Moi, j'étais en sport d'études à Tours
00:35:23et c'est le gars du sport d'études
00:35:25qui avait créé le Waddington.
00:35:27Donc, souvent, on faisait des équipes de potes,
00:35:30on se mettait dans un championnat pas trop…
00:35:33et on faisait… on s'amusait, quoi.
00:35:36Moi, j'avais une question
00:35:38sur le circuit, là, international.
00:35:40C'est que des pays ?
00:35:42Il n'y a pas de franchise ?
00:35:44Non, c'est que des pays.
00:35:46C'est un circuit mondial.
00:35:48Et la nation vraiment forte,
00:35:49c'est le monde chez les filles et les garçons.
00:35:51Après, on peut retrouver des équipes
00:35:54qu'on ne retrouve pas forcément à 15,
00:35:56ou un peu moins en tous les cas,
00:35:58mais globalement, l'hémisphère sud est assez fort,
00:36:01encore une fois, au rugby à 7.
00:36:03Yannick, on a une petite photo
00:36:05avec quelqu'un que tu connais bien.
00:36:11Alors ?
00:36:13Tu as un petit dossier sur lui, non ?
00:36:16Non, non.
00:36:18Oui, Camille.
00:36:21Camisha.
00:36:23Mon concurrent et un très bon ami
00:36:27que j'ai rencontré en arrivant au Racing.
00:36:30Là, c'est marrant parce que
00:36:32c'est le lendemain de son anniversaire.
00:36:34On ne se voit pas trop, mais on n'est pas hyper frais.
00:36:37Ah oui, d'accord.
00:36:39C'est vrai qu'en regardant bien, on se voit un peu.
00:36:41Et on était sur le côté parce qu'on avait joué…
00:36:44Moi, je crois que j'étais titulaire
00:36:45sur le match d'avant.
00:36:47Et donc, on était au repos ce jour-là.
00:36:50C'est pour ça que l'avion a peut-être profité fort
00:36:53pour appuyer un peu.
00:36:55Mais oui, on s'entend super bien.
00:36:57Et ce qui est chouette, c'est qu'il y a le rugbyman
00:37:01et il y a l'homme.
00:37:03Sur le terrain, on se tire la bourre
00:37:05et on se fait la guerre un peu,
00:37:07surtout en mêlée.
00:37:09Je sens aussi que c'est quelqu'un
00:37:11qui me tire vers l'eau
00:37:13parce qu'il ne me fait pas de cadeaux.
00:37:15Et du coup, ça me fait progresser.
00:37:18Et puis, à côté,
00:37:20on a pas mal
00:37:25d'atomes crochus.
00:37:28Donc oui, on s'entend super bien.
00:37:30Et cette année, on a fait un bachelor ensemble.
00:37:35Un bachelor en management marketing spécialisé dans le vin
00:37:38avec Cage et Proval.
00:37:42Donc, c'était chouette.
00:37:44Non, je n'ai pas osé.
00:37:46Je n'ai pas osé.
00:37:48Mais du coup, c'est chouette.
00:37:50Et comment ça s'est passé pour toi ?
00:37:52Parce que je me dis, tu arrives au Racing
00:37:54avec un statut de capitaine.
00:37:56De capitaine à jeune prometteur
00:37:59qui a encore tout à prouver
00:38:01et sûrement qui a un peu des étoiles dans les yeux
00:38:03quand tu côtoies toutes ces stars.
00:38:05Oui, c'est clair.
00:38:07Arrivant de pro D2
00:38:09où j'étais déjà très heureux
00:38:11de vivre de mon métier
00:38:13et tout à ce moment-là
00:38:15et de laisser un peu l'ingénieur de côté.
00:38:19Je fais une ou deux grosses saisons à Nevers.
00:38:22Puis, je reçois un coup de téléphone
00:38:24de Yannick Myengar.
00:38:26On va visiter avec mon père.
00:38:28Et puis, l'offre qui ne se refuse pas.
00:38:32Et c'est vrai que je suis arrivé.
00:38:34Tu arrives dans le vestiaire
00:38:36avec Gaël Ficou,
00:38:38Henri Chavancy,
00:38:40Wenceslas Loré,
00:38:41Juan Imhof,
00:38:43Eddy Benarrus.
00:38:45Moi, j'avais 14 ans
00:38:47et je les voyais déjà à la télé.
00:38:50Donc, dingue.
00:38:52Et puis, même Camille.
00:38:54Après, j'ai remis un peu mon bleu de chauve.
00:38:57Et puis, je me suis dit
00:38:59un ou deux entraînements.
00:39:01Après, je me suis dit
00:39:03qu'ils n'ont rien de plus que moi.
00:39:05Je peux me mesurer à eux.
00:39:07Au contraire, j'essayais aussi
00:39:09de voir comment ils se comportaient
00:39:11au quotidien,
00:39:13comment ils s'entraînent
00:39:15et m'inspirer et boire un peu
00:39:17toutes ces paroles
00:39:19et tous ces comportements.
00:39:21Après, quand tu te remets dans le travail,
00:39:23tu te recentres un peu.
00:39:25Mais c'est vrai qu'au début,
00:39:27les premiers jours
00:39:29ou les premières semaines,
00:39:31c'est dingue.
00:39:33On a une dernière photo pour toi, Camille.
00:39:35Elle va te remémorer de bons souvenirs, je pense.
00:39:37Oui.
00:39:38Très belle photo,
00:39:40très bons souvenirs.
00:39:42La médaille d'argent à Tokyo,
00:39:44au dernier JO.
00:39:46C'est vrai que la médaille,
00:39:48je ne la ressors pas régulièrement.
00:39:50Mais comme c'est une année olympique,
00:39:52il y a beaucoup d'écoles qui nous demandent.
00:39:54Donc, ça m'a permis de ressortir
00:39:56cette médaille-là.
00:39:58C'est vrai que c'est quand même quelque chose
00:40:00où j'ai encore du mal
00:40:02à me rendre compte de ce que c'est.
00:40:04Ces JO étaient dans des conditions
00:40:06très particulières avec le COVID.
00:40:08Donc,
00:40:10forcément,
00:40:12les JO n'ont pas été une fête aussi grande
00:40:14que ce qu'on aurait aimé.
00:40:16En attendant, le résultat,
00:40:18en tous les cas, il y a eu un bon résultat.
00:40:20Forcément, de la frustration
00:40:22parce que tu termines la compétition
00:40:24par une défaite.
00:40:26Face à la Nouvelle-Zélande.
00:40:28Face à la Nouvelle-Zélande, encore une fois.
00:40:30Mais oui, vraiment des super souvenirs.
00:40:32Et puis maintenant,
00:40:34on sait qu'on a pu atteindre ce niveau-là.
00:40:36Et on a pu mesurer
00:40:38le chemin qui nous restait à faire
00:40:40pour essayer d'atteindre l'or aussi.
00:40:42Et j'espère que ça sera cette année
00:40:45parce que, très franchement,
00:40:47on a les armes pour le faire.
00:40:49On a une équipe qui n'a jamais été aussi dense.
00:40:51On a pu faire des rotations cette saison.
00:40:54Et franchement, on voit très peu la différence.
00:40:56Et je pense que s'il n'y a pas de blessures
00:40:58ou quoi, je pense que la sélection
00:41:00va être très, très compliquée
00:41:02pour notre staff.
00:41:04Et ce qui est plutôt bon si.
00:41:06Je pense que ça sera vraiment notre force.
00:41:08Ça avait déjà été un petit peu le cas
00:41:10à Tokyo.
00:41:12Les changements ont fait la différence
00:41:14parce que les filles qui sont rentrées,
00:41:16ça a remetté une seconde là.
00:41:18Mais ça a été vraiment notre force.
00:41:20Et je pense que ça le sera encore plus à Paris.
00:41:22Quand est-ce que la sélection sera révélée ?
00:41:24On ne sait pas exactement.
00:41:26Ça sera sûrement au courant du stage
00:41:28de Fourmeux qui débute vendredi.
00:41:30Pas demain, mais la semaine prochaine.
00:41:32Donc là, on passe trois semaines là-bas.
00:41:34Et donc la sélection sera
00:41:36durant ces trois semaines certainement.
00:41:38Juste un petit mot quand même avec toi.
00:41:40Il y a eu Tokyo.
00:41:42Il y a eu aussi Rio.
00:41:44Tu as fait Rio en 2016.
00:41:46Comment tu les as vécu ces Jeux ?
00:41:48Parce que là, pour le coup, c'était une fête.
00:41:50Tu as pu profiter pleinement de l'événement.
00:41:52Oui, c'était nos premiers JO.
00:41:54Donc déjà, on ne savait pas trop
00:41:56dans quelle atmosphère
00:41:58on allait se retrouver.
00:42:00Après, au final, j'ai trouvé ça
00:42:02très ressemblant au World Series
00:42:04parce qu'au final, le stade
00:42:06n'y avait pas grand monde.
00:42:08La population était contre les JO là-bas.
00:42:10Du coup, l'ambiance était particulière
00:42:12aussi au final.
00:42:14C'est pour ça que Paris, je pense,
00:42:16ce sera vraiment potentiellement
00:42:18les premiers JO avec une ambiance
00:42:20sur le set qu'on n'a certainement
00:42:22jamais eue.
00:42:24C'est au village ou pas à Rio ?
00:42:26Oui, ça, c'est le côté cool
00:42:28parce qu'en plus, on était
00:42:30le premier sport, je crois.
00:42:32Donc du coup, on est resté
00:42:34tout le reste du temps.
00:42:36T'es allée voir quoi ?
00:42:38Deux, trois soirées aussi.
00:42:40Et puis, il y avait les familles aussi.
00:42:42Pas pour tout le monde,
00:42:44mais en tous les cas, ça a permis
00:42:46de faire un petit peu plein de choses.
00:42:48Il y a une rencontre, toi,
00:42:50qui t'a marquée ?
00:42:52On avait reçu Isabelle Iacoubou,
00:42:54une basketteuse qui avait rencontré Djokovic.
00:42:56T'as eu un petit truc comme ça ?
00:42:58Oui, il y a plein de trucs.
00:43:00Je me rappelle de Djokovic
00:43:02qui était...
00:43:04C'est surtout au self où tu vois
00:43:06tout le monde se lever,
00:43:08tout le monde arriver,
00:43:10mais ça devait être infernal.
00:43:12Je comprends qu'il y ait des sportifs
00:43:14qui n'aient pas envie d'aller au village
00:43:16parce que c'est vraiment des stars.
00:43:18Et du coup, ils ne peuvent pas
00:43:20faire un match sans qu'il y ait
00:43:22quelqu'un qui vienne les voir.
00:43:24Il y avait ça, après Usain Bolt aussi,
00:43:26après sa victoire,
00:43:28qui était sur son balcon
00:43:30en train de faire ça.
00:43:32Tu vas apporter ton linge,
00:43:34t'es à côté de Céline Dumerck.
00:43:36C'est un des stars qui arrive
00:43:38avec l'enceinte sur l'épaule.
00:43:40On était dans un clip.
00:43:42On était là, mais où on est ?
00:43:44C'était fou.
00:43:46C'est le côté chouette des JO.
00:43:48C'est le fait de voir les autres sportifs
00:43:50que l'on voit très peu habituellement.
00:43:52Parce qu'au final, nous, à Marcoussis,
00:43:54on est beaucoup entre game men.
00:43:56On n'est pas à l'INSEP.
00:43:58Quand on va à l'INSEP,
00:44:00on retrouve un petit peu ce côté-là.
00:44:02On aime bien aller voir.
00:44:04On a fait des stages avec les lutteurs.
00:44:06Ce qui nous permet d'être
00:44:08dans la meilleure structure
00:44:10de réathlétisation.
00:44:12Ça nous permet de voir les athlètes.
00:44:14Moi qui adore l'athlétisme,
00:44:16j'aime bien.
00:44:18On va faire une petite activité
00:44:20avec toi liée aux JO.
00:44:22Tu vas avoir trois athlètes
00:44:24qui vont s'afficher.
00:44:26Je vais te poser une question
00:44:28et tu vas en choisir un des trois.
00:44:30On va faire deux activités parallèles.
00:44:32On va tourner le petit paperboard
00:44:34et tu vas avoir une petite activité
00:44:37un terrain de rugby
00:44:39et tu vas nous faire ton 15 de légende.
00:44:41Pendant que Camille répond aux questions,
00:44:43tu as le petit stylo de ta tablette.
00:44:45Tu fais ça tranquille.
00:44:47Tu as le temps de réfléchir.
00:44:49Je fais cinq minutes avec Camille
00:44:51et pendant ce temps-là,
00:44:53tu fais ton petit 15 de légende.
00:44:55Tu as un peu le temps de réfléchir.
00:44:57Le coup de pression d'un coup.
00:45:00C'est parti.
00:45:02Camille, regarde ce qui va s'afficher.
00:45:04Djokovic, LeBron James,
00:45:06Richard et j'ai oublié le…
00:45:08Pour faire une séance de rugby à 7
00:45:10avec votre équipe.
00:45:14Djokovic.
00:45:16Djokovic, ok.
00:45:18Et Yannick, dès que tu en as en tête,
00:45:20tu peux le noter.
00:45:22Ne me mets pas dans ton 15 de légende par contre.
00:45:24Décale un peu pour le…
00:45:26Non, non, c'est bon.
00:45:28Ne t'inquiète, reste comme ça.
00:45:30Je suis entraîneur, je ne me mets pas en joueur.
00:45:32Allez, le prochain.
00:45:34Mbappé, on verra s'il fait des jeux.
00:45:36Pour l'instant, ce n'est pas du tout officiel.
00:45:38Ce n'est pas forcément gagné.
00:45:40Wemba Nyama et Nicolas Karabatic
00:45:42pour venir regarder un de vos matchs dans la compétition.
00:45:44Regarder ?
00:45:45Oui.
00:45:48Les trois.
00:45:50Nous, on peut les retrouver.
00:45:53Il faut vraiment choisir ?
00:45:55Oui, si on avait un, vraiment.
00:45:57Karabatic.
00:45:59Pour ces derniers en plus.
00:46:01Magnifique.
00:46:03Allez, le prochain.
00:46:04Teddy Riner, Nicolas Batoum et puis Thierry Henry,
00:46:07puisqu'il sera le sélectionneur de l'équipe de France de foot.
00:46:10Pour venir vous faire un petit brief avant la finale dans les vestiaires.
00:46:16Allez, Riner.
00:46:18Un truc un peu dans le combat.
00:46:20Magnifique.
00:46:22Ça t'est déjà arrivé d'ailleurs d'avoir une personnalité
00:46:25qui vient vous faire un petit brief avant un match important ?
00:46:28Je sais que le 15 de France a vu ça.
00:46:30Avec Karabatic d'ailleurs, qui était venu leur présenter les médailles.
00:46:32D'un autre sport, il ne me semble pas.
00:46:35D'un autre sport, non.
00:46:37La dernière fois, c'était Jérémy Rosier qui est un arbitre français
00:46:41qui est aussi sur le top 14,
00:46:43qui est souvent dans les finales à Assed.
00:46:45C'est lui qui nous a fait la remise de maillot.
00:46:47Il y a souvent ce genre de choses.
00:46:49J'ai cru comprendre que ce week-end, c'était Antoine Dupont
00:46:52qui a remis les maillots aux filles, il me semble.
00:46:55Il y a ce genre de trucs, mais ça reste quand même pour l'instant dans le rugby.
00:46:59D'ailleurs, il participera à la compétition à Madrid.
00:47:03Oui, complètement.
00:47:05Allez, le prochain.
00:47:07Nadal, pareil.
00:47:09Sous réserve, normalement ça devrait le faire.
00:47:11On verra. Stéphane Curie et puis Armand Duplantis, le perchiste,
00:47:14pour prendre une photo avec lui.
00:47:16Selfie.
00:47:19J'aime bien l'athlétisme, donc Duplantis.
00:47:22Duplantis, le record man du monde.
00:47:24Magnifique.
00:47:26Après, elle est pas mal aussi.
00:47:28Là, il y a du client pour la prochaine.
00:47:30Florent Manaudou avec N'Gapète.
00:47:32Gaël Monfils pour fêter la médaille.
00:47:37J'ai cru comprendre que N'Gapète était un sacré fêtard.
00:47:40Je pense qu'il y a moyen de faire une belle soirée avec lui, potentiellement.
00:47:44Il y a moyen.
00:47:46Je pense que Florent Manaudou est également de source sûre.
00:47:49Pierre Ambrasbosse, pour ne pas le citer, nous a confirmé que...
00:47:52Pareil, les trois...
00:47:54Oui, je pense que les trois, il y a un sacré potentiel.
00:47:55Un sacré potentiel, oui.
00:47:57Allez, on finit avec les porte-drapeaux.
00:48:00Alors, l'ami, il y en a peut-être d'autres concurrents,
00:48:03mais Rudi Gobert, Florent Manaudou,
00:48:05Kevin Mayer, sous réserve de qualification.
00:48:07Kevin Mayer galère un peu pour se qualifier.
00:48:10Il participera aux championnats d'Europe à Rome pour tenter de faire les minima.
00:48:13En porte-drapeau ?
00:48:15Oui.
00:48:17C'est difficile.
00:48:19Je vais en choisir ce qu'il faut, mais Manaudou ?
00:48:22Oui, je pense qu'il est dans les favoris, Florent Manaudou.
00:48:25En tout cas.
00:48:27Et puis, on va faire pareil pour les femmes.
00:48:31Estelle Mosely, Pauline Ferrand-Prévot, Melina Robert-Michon.
00:48:35Ah, Ferrand-Prévot.
00:48:37Sacré palmarès, quand même.
00:48:39Tu vois, je pensais que tu aimes bien l'athlétisme,
00:48:41parce que tu as obtenu Melina Robert-Michon de par le...
00:48:43Et puis la longueur de carrière aussi.
00:48:45C'est vrai que c'est quelque chose qui est assez impressionnant.
00:48:49Ok, donc Pauline Ferrand-Prévot.
00:48:51Et bien voilà, on a terminé.
00:48:53Est-ce qu'il en est où, Yannick ?
00:48:55Il n'a pas fini. Est-ce qu'on peut déjà voir un peu ?
00:48:57Ah, le garrec !
00:48:59Tu peux t'y mettre, Florent ?
00:49:01Tu connais le garrec dans le 15 de légende.
00:49:03Et là, c'est un 15 de cœur ou de légende ?
00:49:05C'est un 15 de...
00:49:07Un peu mixé des deux.
00:49:09Des joueurs qui m'ont marqué quand j'étais petit.
00:49:12Est-ce que tu peux juste te décaler un tout petit peu
00:49:15pour qu'on puisse voir aussi pendant que tu continues à chercher ?
00:49:18C'est dur.
00:49:20Savéha, Carter.
00:49:22Dan Carter en 10, forcément.
00:49:23Tuyzova.
00:49:25Josion.
00:49:27Jason Robinson, j'ai adoré.
00:49:29Je me souviens, je jouais à la Play.
00:49:32Ce n'est pas facile, ce qu'on t'a demandé, quand même.
00:49:35Il me manque un hélié.
00:49:43Ah oui, Camille, si tu veux compléter, si tu as des idées, n'hésite pas.
00:49:48Je trouve ça difficile.
00:49:50Allez.
00:49:51Je suis sûr que tu en as plein en tête, en plus, Yannick.
00:49:57Pour les premières lignes, ce n'est pas moi qui vais t'aider.
00:50:00Désolé.
00:50:02Tu dois en avoir plein en tête.
00:50:04Ça peut être un choix du cœur aussi.
00:50:06Un gars que tu affectionnes.
00:50:08C'est un choix du cœur, j'en ai.
00:50:10Mais ce sont des joueurs pas forcément connus.
00:50:12On parle à l'international.
00:50:19Tu mettrais qui ?
00:50:21Ton set de légende avec des joueuses que tu as rencontrées,
00:50:27des joueuses de l'équipe de France, tu mettrais qui, toi ?
00:50:29En joueuse ?
00:50:31Oui.
00:50:33Comme ça, on laisse un peu le temps à Yannick de réfléchir.
00:50:40J'aurais mis…
00:50:44Wunderman, Puyolier.
00:50:52Casse-ligue, forcément, sur la gestion du jeu,
00:50:55et qui est quand même une sacrée joueuse.
00:51:03Ce n'est pas simple.
00:51:05Non, c'est très dur.
00:51:07Parce qu'il y a beaucoup de…
00:51:09Et avec des profils très différents.
00:51:11Chacune apporte quelque chose.
00:51:13Et là, c'est pareil pour les joueurs.
00:51:15Et s'il y a une joueuse, tu as joué contre elle,
00:51:17qui t'a bluffée, vraiment impressionnée,
00:51:18où tu t'es dit « Waouh ! »
00:51:20Il y en a une comme ça,
00:51:22ça t'est déjà arrivé de sortir d'un match ?
00:51:24Ce n'est pas les joueuses,
00:51:26c'est plus ce que peut dégager parfois
00:51:28l'opposition de notre équipe face à une autre,
00:51:30qui, des fois, on sent que là, on ne peut pas.
00:51:32Et ça, ça te l'a fait sûrement avec la Nouvelle-Zélande,
00:51:34parfois, je suppose ?
00:51:36Oui, notamment la finale.
00:51:39Je te disais, San Francisco,
00:51:41il n'y a pas photo vraiment sur le match.
00:51:43Tu as beau te battre,
00:51:45mais tu n'as pas suffisamment de ballon pour rivaliser.
00:51:47Ce qui n'est pas le cas, par contre, à Tokyo,
00:51:50où, pour le coup, dès qu'on a eu le ballon,
00:51:52on les a mis vraiment en difficulté.
00:51:54C'est juste que la bascule de possession
00:51:57n'a pas été en notre faveur,
00:51:59mais là, pour le coup, on sentait qu'il y avait vraiment moyen.
00:52:01Et il y a des périodes où l'Australie était vraiment à jouer,
00:52:04c'était infernal.
00:52:06Et les Fidji aussi, c'est une équipe très difficile à jouer.
00:52:08Physique, non ?
00:52:10Athlétique, physique ?
00:52:12Puis avec des appuis très différents,
00:52:14puis un style de jeu très différent,
00:52:16dans le bazar, quoi.
00:52:18Et nous, encore, on est une des équipes
00:52:20qui s'entraînons le plus à ça.
00:52:22Mais voilà, les Fidji, quoi qu'il en soit,
00:52:24c'est une équipe difficile à jouer, je trouve.
00:52:26Tiens, Yannick, comme un exposé,
00:52:28présente-le-nous, ce 15 de légende, là.
00:52:31Voilà, en première ligne, à gauche,
00:52:34j'ai mis Elise Geng.
00:52:36Voilà, l'un des meilleurs piliers gauches modernes,
00:52:39je pense, du circuit mondial aujourd'hui.
00:52:43J'aime bien ce qu'il dégage.
00:52:46C'est un pilier très mobile,
00:52:48très physique.
00:52:51En talonneur, j'ai mis Cody Taylor.
00:52:54Il y a quelques Névozélandais.
00:52:56Mon grand frère est parti un an là-bas,
00:52:58et c'est vrai qu'on s'intéresse pas mal
00:53:00au rugby là-bas.
00:53:03Et j'aime beaucoup, c'est un talonneur
00:53:06qui se déplace énormément,
00:53:08qui est très technique,
00:53:10très bon joueur de ballon et de rugby,
00:53:13et qui est au moins une fois
00:53:14champion du monde aussi.
00:53:17J'aime beaucoup.
00:53:19Furlong, c'est la grande classe, je trouve.
00:53:23C'est qui ?
00:53:25C'est le pilier droit.
00:53:27C'est pour ça qu'on n'a pas demandé à Camille
00:53:29de faire son 15 de légende.
00:53:31Je n'ai pas autant de culture que lui,
00:53:33donc c'est bien que ça ne soit pas tombé sur moi.
00:53:35T'imagines !
00:53:37La colle !
00:53:39Vas-y, présente-nous, rapide,
00:53:41après on va enchaîner.
00:53:42Un peu de mort, en fait.
00:53:44J'ai toute ma famille originaire d'Auvergne,
00:53:47et je me souviens que c'était un peu la deuxième ligne
00:53:49quand l'ASM est champion en 2010.
00:53:52C'était des mecs très physiques.
00:53:58Après, Hooper, Savéa du Sautoir,
00:54:01des joueurs qui sont venus en tête
00:54:04qui m'ont marqué un peu à un moment.
00:54:06Savéa, encore aujourd'hui, qui fait des grandes choses.
00:54:08J'ai mis le Garec,
00:54:09parce que j'ai la chance d'évoluer aujourd'hui.
00:54:13C'est pareil, j'aime beaucoup ce qu'il dégage.
00:54:16Je trouve qu'il a énormément de talent.
00:54:20Je lui jette des fleurs, mais je suis rentre-dedans.
00:54:23Il était bon avec l'équipe de France.
00:54:25Il a énormément de talent
00:54:27et qui est vraiment animé par la gagne.
00:54:32On sent que quand il rate quelque chose,
00:54:34c'est con, mais des fois on lance ensemble.
00:54:36Même quand il lance,
00:54:38il a cette faculté à vouloir réussir tout ce qu'il entreprend.
00:54:43Ultra perfectionniste.
00:54:45Je pense que quand il va gagner en maturité,
00:54:47ça va devenir vraiment quelqu'un.
00:54:49C'est un bon mec à côté.
00:54:51Carter, il est venu nous faire une conférence cette année au Racing.
00:54:57Tu comprends que c'est vraiment quelqu'un de compétent
00:55:04dans tout ce qu'il entreprend.
00:55:06Jozion Nonou, deux joueurs qui se sont pas mal affrontés.
00:55:11Quand j'étais gamin, je les voyais à la télé.
00:55:14J'étais vraiment impressionné.
00:55:16Yannick Jozion, c'est quelqu'un qui est ingénieur aujourd'hui, agronome.
00:55:22Il a aussi entretenu ce double cursus.
00:55:25On ne le voit pas beaucoup sur les médias,
00:55:28mais c'est quelqu'un qui a bien la tête sur les épaules.
00:55:31Intéressant.
00:55:32Nalaga, petit clin d'œil à Clermont.
00:55:35À l'époque, il marchait vraiment sur l'eau.
00:55:38Josh, il est au Racing cette année.
00:55:42C'est vraiment un ovni, pour dire que ça.
00:55:47Et Jason Robinson, petit coup de cœur.
00:55:49Pareil, quand j'étais gosse.
00:55:51Un arrière avec du feu dans les pattes.
00:55:55Je pense que ça gagne.
00:55:57C'est pas mal là.
00:55:59Le 15 de légende de Yannick Thary.
00:56:00C'est beau.
00:56:02Vous en avez l'habitude.
00:56:04Chaque semaine, on vous fait découvrir des disciplines insolites.
00:56:07Cette semaine, c'est le Street Curl.
00:56:09C'est parti pour le CBA.
00:56:11Magnifique 15 de légende.
00:56:13Avec mon épée.
00:56:15Salut les gars.
00:56:17Alors, Hugues Cheveuvier, et puis Aymeric Pradine,
00:56:20qu'on connaît, qui est déjà venu sur le plateau.
00:56:22Exact.
00:56:24C'est tout bon.
00:56:26On a des chargeurs qui nous aident à amener les poids.
00:56:27On a tous les poids.
00:56:29Attendez les gars, avant de tout mettre,
00:56:31on va quand même discuter un peu ensemble.
00:56:33Je pose du coup.
00:56:35Allez, posez, posez.
00:56:37C'est les déménageurs.
00:56:40Tiens, voilà.
00:56:44Vous allez être un peu serrés là, s'il vous plaît.
00:56:50Solution de facilité.
00:56:52Enchanté Yannick.
00:56:54On voit l'ingénieur.
00:56:55Tu ne veux pas se moquer le dos, tu sais.
00:56:57Je vois que les femmes sont plus intelligentes.
00:57:01Ça fait lourd tout ça.
00:57:03Street Curl, les gars, vous allez nous expliquer.
00:57:05Aymeric, toi, tu étais déjà venu dans l'émission
00:57:07pour nous parler du bras de fer sportif.
00:57:09Un grand champion du bras de fer sportif.
00:57:11Fan du Stade Toulousain aussi.
00:57:13Tu as sûrement repéré la petite casquette.
00:57:15Famille de rugby aussi.
00:57:17J'ai joué au rugby jusqu'en junior.
00:57:19Je suis de la même génération que Maxime Médard.
00:57:2286.
00:57:23Il était à Blagnac.
00:57:25J'ai joué à Blagnac.
00:57:27Mon frère a joué au Stade Toulousain également.
00:57:29Mon père est dirigeant au Stade Toulousain.
00:57:31Je connais bien le stade en général.
00:57:33J'ai joué jusqu'en junior crabosse à Blagnac.
00:57:37Médard vient de Blagnac.
00:57:39Lui, il était jusqu'en cadet.
00:57:41Il est parti après au Stade Toulousain.
00:57:43En cadet junior, j'ai eu la chance de jouer en face.
00:57:47Il y avait Mermoz.
00:57:49Médard.
00:57:51Je suis les jeunes.
00:57:53C'est plus difficile que pour le rugby.
00:57:55J'ai joué troisième lignée L.
00:57:57J'ai joué jusqu'en junior.
00:57:59Un petit niveau.
00:58:01J'ai fait une finale CT.
00:58:03En cadet.
00:58:05Comment s'appelle cette finale en cadet ?
00:58:07C'est à Johnny qui le saura mieux.
00:58:09Une finale en cadet.
00:58:11Je ne sais pas.
00:58:13Championnat de France, cadet.
00:58:15C'est un nom.
00:58:17Je vais le retrouver.
00:58:19Le bras de fer sportif, ce n'est pas ça aujourd'hui.
00:58:21On ne va pas parler de ça cette semaine.
00:58:23C'est toi qui développe la discipline au sein de la FED.
00:58:25C'est la même FED.
00:58:27C'est la Fédération Française de Force.
00:58:29Il y a le bras de fer sportif, la force athlétique.
00:58:31Et maintenant aussi le street curl,
00:58:33qui est une des variantes de la force athlétique.
00:58:35Il y a le développé couché,
00:58:37le squat sous bétaire que tout le monde connaît et a pu faire.
00:58:40Et le street curl, ça va être vraiment le travail des bras,
00:58:43donc normé, etc.
00:58:45On peut le considérer comme une branche de la force athlétique.
00:58:47Les règles sont assez simples.
00:58:49C'est une flexion de bras.
00:58:51On a tête, fesses et épaules qui sont contre une plateforme,
00:58:53on a sa barre et on va faire un street curl.
00:58:56Monter la barre au-dessus du niveau des épaules.
00:58:58On va attendre les signaux de l'arbitre
00:59:00pour pouvoir descendre la barre et la re-raquer.
00:59:03Comment t'en es venu à pratiquer cette discipline ?
00:59:06Parce que je me dis, tu vois le rugby, on s'entre dedans.
00:59:08Il y a quand même un côté un peu ludique.
00:59:10Dans ta pratique, c'est un peu puissance pure.
00:59:13Où tu trouves du plaisir dans cette discipline ?
00:59:15C'est ce que je me demande.
00:59:17Initialement, comme beaucoup de personnes,
00:59:19j'ai commencé par la muscu pure,
00:59:21à jouer musclé.
00:59:23Un peu de force athlétique.
00:59:25J'étais frustré par le fait qu'en force athlétique,
00:59:27tu pousses, tu tiens un peu une barre
00:59:29et tu pousses avec tes jambes.
00:59:31Beaucoup de jambes, beaucoup de pecs,
00:59:33mais pas de biceps.
00:59:35J'ai découvert un peu via les Russes, via les Américains,
00:59:37parce que c'était beaucoup pratiqué par les pays russes
00:59:39et par les pays américains,
00:59:41le curl.
00:59:43Du coup, je me suis entraîné.
00:59:45Le hasard a fait qu'au même moment,
00:59:47la fédération en 2021 a lancé la première compétition.
00:59:49J'ai participé.
00:59:51Il y a une semaine.
00:59:53En France, ça ne se faisait pas du tout.
00:59:55La première Coupe de France de l'histoire
00:59:57a été organisée par une fédération agréée, délégataire,
00:59:59qui est la FF Force,
01:00:01parce que ça se faisait beaucoup en Russie, aux États-Unis,
01:00:03mais pas chez nous.
01:00:05On était un petit peu en retard.
01:00:07Maintenant, on vient de lancer ça.
01:00:09Hugues est un de nos meilleurs athlètes.
01:00:11En moins de 75, toi, tu as fait quoi ?
01:00:13En moins de 75, exactement.
01:00:15Je n'ai pas affilié à notre fédération.
01:00:17Selon la fédération Arnold,
01:00:19j'ai fait médaille du championnat du monde en mars.
01:00:21Avec un autre athlète
01:00:23que tu as reçu les photos.
01:00:25C'était le championnat de France.
01:00:27Il y a les catégories féminines également.
01:00:29On précise qu'il y a des catégories de poids,
01:00:31de poids et de sexe.
01:00:33Moins de 75,
01:00:35en fonction des fédérations,
01:00:37ça peut plus ou moins bouger.
01:00:39Nous, on a moins de 75, moins de 80,
01:00:41moins de 70, de 5 en 5.
01:00:43On a vu Achmed,
01:00:45qui a fait le record de France.
01:00:47Toutes les catégories confondues.
01:00:49Et toi, ton record, Hugues ?
01:00:51Mon record en compétition,
01:00:53en moins de 75,
01:00:55j'ai passé 78 kg
01:00:57parce que j'étais descendu de catégorie.
01:00:59On te voit bien.
01:01:01Tu en chies comme il faut.
01:01:03J'en chie bien comme il faut.
01:01:05Je fais au-dessus de mon poids de corps.
01:01:07Le but ultime de quelqu'un
01:01:09qui fait de la force au bicep,
01:01:11c'est de dépasser son propre poids de corps.
01:01:13On est à bout de bras.
01:01:15Ce n'est pas comme un soulevé de terre,
01:01:17on développe moins de force.
01:01:19Tu es venu nous présenter le bras de fer.
01:01:21Est-ce que ce sont des sports
01:01:23qui sont très différents ?
01:01:25Ça n'a pas forcément à voir.
01:01:27C'est une discipline de force,
01:01:29mais le bras de fer,
01:01:31c'est aussi plus de la lutte.
01:01:33On se rapproche plus de la lutte.
01:01:35Mais sur le street curl,
01:01:37pourquoi ma volonté de le lancer
01:01:39au sein de la fédération,
01:01:41c'est que sur une même discipline,
01:01:43on peut retrouver des gens
01:01:45qui pratiquent le bras de fer,
01:01:47des gens qui pratiquent la force,
01:01:49des gens qui font de la musculation en général,
01:01:51qui peuvent se retrouver
01:01:53dans un même style de sport.
01:01:55C'est un peu le même.
01:01:57Je suis très nul au bras de fer.
01:01:59J'atteste, juste un biceps,
01:02:01et à partir du moment où le mec
01:02:03trouve les axes pour m'avoir,
01:02:05c'est fini.
01:02:07On essaie d'isoler le biceps,
01:02:09alors qu'au bras de fer,
01:02:11c'est plus complexe comme sport
01:02:13que juste le curl.
01:02:15On vient définir des force max
01:02:17sur un axe en particulier.
01:02:19Le bras de fer, c'est une multidirection.
01:02:21C'est différent,
01:02:23les gens qui font du curl et de force
01:02:25aiment bien venir faire du bras de fer.
01:02:27C'est plutôt de se retrouver
01:02:29sur un événement sportif et s'amuser.
01:02:31Est-ce que ça aide à progresser
01:02:33ou c'est juste pour le plaisir
01:02:35de diversifier un peu ?
01:02:37Je pense que si tu fais trop de curls,
01:02:39trop de straight curls,
01:02:41tu vas devenir moins bon dans le bras de fer.
01:02:43Ce n'est pas la même chose.
01:02:45Le bras de fer, c'est très différent.
01:02:47Si tu te spécialises vraiment trop dans ça,
01:02:49tu vas être moins bon.
01:02:51C'est comme le rugby.
01:02:53Si tu cherches trop la force,
01:02:55tu vas t'éloigner de ce que tu as besoin sur le terrain.
01:02:57Pour le bras de fer, c'est un peu la même chose.
01:02:59Si tu viens trop te spécialiser dans certains axes,
01:03:01ça va être délétère pour ta discipline.
01:03:03Un peu, oui.
01:03:05Dès que tu te sur-spécialises,
01:03:07de suite, ce n'est pas la même chose.
01:03:09J'en rebondis sur la question de Camille.
01:03:11Comment on fait pour progresser au straight curl ?
01:03:13Tu fais quoi comme séance ?
01:03:15Tu calcules ton max et après tu adaptes ?
01:03:17Tu calcules ton max,
01:03:19tu fais des séries courtes à un pourcentage.
01:03:21Maintenant, on évalue plutôt l'intensité max
01:03:23sur ton effort
01:03:25et tu vas jauger au fur et à mesure des semaines
01:03:27pour ne pas être sur une intensité maximum tout le temps.
01:03:29Des repos longs, surtout.
01:03:31On n'est pas sur de la muscu classique
01:03:33où on va faire une mine de repos.
01:03:35Là, on fait 5 minutes de repos,
01:03:376 minutes des fois pour que le ressenti reste le même.
01:03:39Et puis après, du renfaud autour
01:03:41qui correspond aux axes qu'on veut travailler.
01:03:43Mais grosso modo,
01:03:45il faut faire du curl pour progresser au curl.
01:03:47C'est simple que ça.
01:03:49On en est où au niveau du développement de la discipline ?
01:03:51Est-ce que toi, par exemple, tu peux en vivre ?
01:03:53Qu'est-ce qui se passe ?
01:03:55Déjà, si j'arrivais à rembourser ce que je dépense
01:03:57pour pratiquer le sport, ça serait super.
01:03:59C'est pas indiscret,
01:04:01à l'année, en termes de déplacement, matos ?
01:04:04Le curl, pour l'instant, ça débute.
01:04:06Forcément, c'est plus compliqué.
01:04:09Pour être viable dans un sport,
01:04:11ça commence à être le bras de fer.
01:04:13Les gens commencent à en vivre
01:04:15parce que nous, on a l'agrément,
01:04:17on va avoir le statut de sportif au niveau.
01:04:19Tant qu'on n'a pas le statut de sportif au niveau en France,
01:04:21c'est compliqué.
01:04:23C'est un sport qui était sur la shortlist de Paris 2024.
01:04:25On va être présent au Club France aussi.
01:04:28On est invité par le CNOSF, le comité olympique.
01:04:30Ça, c'est différent.
01:04:32Le bras de fer a plus d'avance sur le street curl.
01:04:34Par contre, d'autres mouvements de la force athlétique,
01:04:36développés, couchés, etc.,
01:04:38la force athlétique est un sport de haut niveau.
01:04:40Les meilleurs athlètes peuvent en vivre
01:04:42parce que déjà, elle a fait des moyens.
01:04:44Dès que tu es sport de haut niveau,
01:04:46il faut savoir qu'elle a fait des déblocs de l'argent.
01:04:48Dès que tu as des médailles, on te rétribue sur tes médailles.
01:04:50Après, c'est une question de visibilité.
01:04:51Il faut avoir plus ou moins de sponsors,
01:04:53plus ou moins de monde.
01:04:55Le street curl, ça débute.
01:04:57Le bras de fer, c'est plus gros.
01:04:59La force athlétique aussi, c'est plus gros.
01:05:01Là, les meilleurs athlètes peuvent en vivre.
01:05:03Il y a des ligues professionnelles.
01:05:05Je fais des ligues professionnelles.
01:05:07Là, c'est encore autre chose.
01:05:09Tu as aussi de l'argent qui est généré là-dessus.
01:05:11Le street curl, bientôt.
01:05:13Pour l'instant, nous, on est encore un peu pionniers sur la chose.
01:05:15On est les premiers Français à avoir fait des compétitions aux Etats-Unis.
01:05:17Pour l'instant, les championnats du monde aux Etats-Unis,
01:05:19c'était quand même le monde vu par les Etats-Unis.
01:05:21C'était plus les Américains que les Américains.
01:05:23Donc, il a fallu un peu leur apprendre à parler français.
01:05:28Forcément, on dépense pour pouvoir voyager là-bas,
01:05:31pour se loger là-bas.
01:05:33C'est un pari.
01:05:35C'est aussi par passion.
01:05:37On fait du sport pour la gloire.
01:05:39D'abord, tu fais du sport pour le sport.
01:05:41Puis après, certaines disciplines,
01:05:43tu peux devenir professionnel
01:05:45si ces disciplines-là le permettent.
01:05:47Ça va dépendre de l'ampleur.
01:05:49Le rugby aussi, il y a 30-40 ans,
01:05:51c'était amateur.
01:05:53Les mecs avaient un métier, ils faisaient autre chose.
01:05:55Le rugby a passé un cap, il s'est professionnalisé.
01:05:57Il y a de plus en plus de monde qui regarde.
01:05:59Le rugby, c'est un grand sport.
01:06:01Après, c'est l'attrait aussi des personnes.
01:06:03Plus tu vas être médiatisé,
01:06:05plus tu vas pouvoir vivre le rugby.
01:06:07Il n'y a pas si longtemps que ça.
01:06:09C'est venu en 94-95,
01:06:11la première Coupe du monde pro.
01:06:13Ce n'est pas si vieux que ça,
01:06:15même pour le rugby.
01:06:17Encore plus le rugby féminin.
01:06:19Le premier contrat en 2014,
01:06:21c'est un contrat.
01:06:23Je pense que ce qui a aidé beaucoup le rugby A7,
01:06:25c'est rentrer aux Jeux olympiques.
01:06:27Ça fait monter exactement.
01:06:29Ce qu'on cherche aussi pour le bras de fer,
01:06:31c'est la shortlist Paris 2024.
01:06:33Dommage qu'on n'ait pas été sélectionné.
01:06:35Ça va déjà donner un gros spot d'exposition
01:06:37d'être au Club France.
01:06:39C'est bien, bien sûr,
01:06:41parce qu'on est reconnu aussi par le CNOSF,
01:06:43par tout le milieu olympique.
01:06:45Mais le fait de rentrer, c'est encore autre chose.
01:06:47On espérera 2028 peut-être à Los Angeles.
01:06:49On verra.
01:06:51Le spécialiste...
01:06:53Je vais décaler un peu la table
01:06:55pour qu'on ait un peu de place.
01:06:57Si vous voulez tester,
01:06:59on peut laisser la barre à vide au début.
01:07:01Il n'y avait pas de mur sur lequel s'appuyer.
01:07:03Du coup, ce sera du curl.
01:07:05Du presque strict curl.
01:07:07Ce sera du curl.
01:07:09Il y a vraiment un mur.
01:07:11Là, il y aura la barre officielle
01:07:13qui a été utilisée lors de la Coupe de France.
01:07:15Elle est quand même à 17 kg à vide.
01:07:17On va faire un truc.
01:07:19Chacun commence par à vide.
01:07:21Il faut faire le show un peu.
01:07:23Pour ça, un peu plus de confort.
01:07:25Vous appuyez, vous êtes vraiment...
01:07:27En fait, tu as les pieds un petit peu devant.
01:07:29Hugues va t'expliquer, tu vois.
01:07:31Tu me dis ton régi, si tout est bon,
01:07:33si on vous met bien.
01:07:35Alors du coup...
01:07:37On va sur le canapé, Jannick.
01:07:39On va le mettre sur le canapé.
01:07:41En gros, normalement, on déracle la barre.
01:07:43On se cale tête, fesse et épaule contre la plateforme.
01:07:45Ce qu'il faut dire,
01:07:47c'est que tu es au commandement de l'arbitre.
01:07:49Tu dois contrôler à chaque phase
01:07:51ce qui se passe.
01:07:53Du coup, quand l'arbitre me dit « curl »,
01:07:55je vais monter la barre.
01:07:57J'ai monté au-dessus du niveau des épaules.
01:07:59Je vais attendre.
01:08:01Il faut que ça aille au-dessus du niveau des épaules.
01:08:03C'est important.
01:08:05Pour des raisons d'arbitrage,
01:08:07c'est un peu compliqué de savoir qui a fait quoi.
01:08:09Il est vraiment chutiné.
01:08:11Le bicep est un peu élévateur.
01:08:13Voilà, d'anatomie.
01:08:15Ton bicep est suppinateur,
01:08:17fléchisseur de l'avant-bras sur le bras.
01:08:19Légèrement, il débute l'antépulsion de l'épaule.
01:08:21Il faut que tu puisses aller chercher,
01:08:23légèrement monter.
01:08:25Les prises, ce sera à tes mains,
01:08:27ici et là.
01:08:29Si tu veux faire une course complète du bras,
01:08:31tu dois légèrement monter.
01:08:34Si tu ne fais que ça,
01:08:36tu rates un peu la dernière force.
01:08:39C'est très léger.
01:08:41C'est pour ça qu'on demande à ce que la barre dépasse l'épaule.
01:08:44Est-ce que tu peux t'asseoir sur la chaise,
01:08:46juste à côté de toi.
01:08:48Juste pour les caméras,
01:08:49pour avoir une bonne vision.
01:08:51J'ai validé, vas-y.
01:08:53On peut te mettre des poids, si tu veux.
01:08:56Là, on fait tout ça vide,
01:08:58et après, on met des poids.
01:09:02C'est bien, c'est validé aussi.
01:09:04Si tu vas très haut,
01:09:06juste là, c'est bon.
01:09:10Comme c'est vide, j'en profite.
01:09:12Tu peux voir la différence
01:09:14entre juste faire ça,
01:09:16et ça, ce n'est pas tout à fait pareil.
01:09:18Après, si tu viens plus haut,
01:09:20ce que tu as fait au premier coup,
01:09:22là, c'est les épaules qui travaillent.
01:09:24Ce ne sont pas les mains qui seront un peu plus sur la partie inclinée,
01:09:26parce que là, tu es dans le creux,
01:09:28donc tu n'es pas bien.
01:09:30Plus à l'intérieur.
01:09:32Voilà, comme ça.
01:09:34Grippe bien la barre.
01:09:36Ferme bien avec les mains.
01:09:38Quitte à avoir la barre comme ça.
01:09:40Voilà, c'est ça, c'est la position de départ.
01:09:42Allez, 17.
01:09:44C'est bien calculé,
01:09:45on va dire record féminin de 38.
01:09:4738 kilos, en championnats de France.
01:09:49On charge un peu ?
01:09:51Vas-y Hugues,
01:09:53charge-nous la barre.
01:09:55On va faire les 5-5
01:09:57pour que tout le monde puisse s'amuser.
01:10:08Et du coup, vous avez combien d'essais ?
01:10:10Comment ça se passe ?
01:10:12En fait, tu as trois essais.
01:10:13Et ces trois essais te servent à aller chercher ton maximum.
01:10:16C'est un peu comme en haltéro aussi.
01:10:18En haltéro, ils ont trois essais pour aller chercher leur maximum.
01:10:20En haltérophilie, tu as sûrement vu ça au JO.
01:10:22Ils ont trois essais.
01:10:24Et trois essais, en général, tu fais la première barre pour assurer,
01:10:26pour faire un total, pour ne pas faire zéro.
01:10:28Parce qu'une fois que tu as annoncé une barre,
01:10:30tu ne peux pas redescendre.
01:10:32Tu annonces 80, tu es obligé d'aller 80.
01:10:34Toi, tu restes à 80 si tu rates.
01:10:36Toi, tu es obligé de monter.
01:10:38Et après, c'est le jeu aussi de ne pas perdre trop d'énergie.
01:10:40Donc, il faut bien se connaître.
01:10:41Là, il y a quand même…
01:10:43Donc, ce n'est pas quelque chose que tu es capable de refaire.
01:10:45Il faut que tu trouves comment monter sur quoi être le maximum.
01:10:49Voilà, comme ça.
01:10:53Là, comme ce n'est pas strict, tu auras l'occasion d'aller un peu tricher.
01:10:56Voilà, ce n'est pas tricher.
01:10:58C'est pas mal.
01:11:00On reste…
01:11:02Après, si j'y arrive, on peut passer au poids d'au-dessus pour Jannick et Kayy.
01:11:06Moi, c'est chaud.
01:11:08Là, il y a…
01:11:09Tu sais, tu joues à Pau.
01:11:11Tu joues contre Pau dans deux jours.
01:11:13Il y a le préparateur physique en cul.
01:11:15C'est clair.
01:11:17Je vais t'envoyer un message dans le chat.
01:11:19Arrêtez !
01:11:21On ne va pas monter lourd.
01:11:23On ne va pas monter lourd.
01:11:25On a amené 100 kg, mais c'est histoire d'avoir un panel de poids à charger.
01:11:28Mais ne t'inquiète pas.
01:11:30Moi, je peux monter.
01:11:32Les deux, on va éviter le risque de blessure.
01:11:34Moi, je peux y aller.
01:11:36Il y a des phases finales.
01:11:39Facile.
01:11:41Vas-y, monte-nous un peu tout ça.
01:11:43Mais les 10 ?
01:11:45Oui, vas-y.
01:11:47Le choc va être un peu…
01:11:49Oui, c'est vrai qu'il y a une étape…
01:11:53Je sens que j'ai du potentiel dans cette discipline.
01:11:56Je pense que j'ai à peu près les mêmes bras que toi.
01:11:59Il y a des catégories de poids.
01:12:01C'est vrai que ça sert.
01:12:03Si j'étais dans la catégorie d'Amérique…
01:12:05La catégorie de poids, c'est de combien jusqu'à combien ?
01:12:07C'est de plus de 110, moins de 110, moins de 100, 90, 85.
01:12:11Et après, c'est de 55 jusqu'à 70 pour le street girl, pour l'instant.
01:12:15Jusqu'à moins de 70, c'est-à-dire ?
01:12:17C'est une catégorie jeune.
01:12:19Après, plus les catégories montent…
01:12:21Enfin, plus le sport se développe, plus tu fais de catégories de poids.
01:12:23On va descendre sûrement.
01:12:25Tu peux commencer à quel âge cette discipline ?
01:12:27À tout âge.
01:12:29Pour les jeunes, on entend souvent trop jeune.
01:12:31Ce n'est pas vrai.
01:12:32Il y a toutes les études qui te montrent que tu n'as pas d'impact sur la pratique de la musculation.
01:12:36Et on va dire que ça t'arrête la croissance ou que c'est dangereux.
01:12:40Aucune activité, si elle est bien menée, n'est pas forcément dangereuse.
01:12:44L'échauffement.
01:12:46Même ce qu'on dit par rapport à la gymnastique, rendrait petit, le basket rendrait grand.
01:12:50Tout ça, c'est faux.
01:12:52La gymnastique pratiquée.
01:12:54Je suis quasiment sur le record féminin.
01:12:57C'est le record de ma copine.
01:12:59Elle va être pareille.
01:13:00Plus que la copine de Hugues.
01:13:09C'est vraiment un sport où vous êtes ouf.
01:13:15Attention, on ne va pas l'envoyer dans le plafond.
01:13:21Ce qui va être intéressant, c'est pour Camille.
01:13:23On est quasiment sur un record.
01:13:25Il faut que tu englobes vraiment la barre.
01:13:29Tu es vraiment très loin sur les doigts.
01:13:31Il faut que tu ailles chercher la barre.
01:13:33Englobe plus.
01:13:35Plus loin dans la main.
01:13:37Tu sens que ça ne va pas, tu poses direct.
01:13:39Je ne veux pas d'ennuis avec la fédé.
01:13:41Mets un peu ton poignet.
01:13:43Avec tel poignet-là, c'est plus compliqué.
01:13:45Comme ça ?
01:13:47Le poignet, ça va.
01:13:49Je fais une flexion de poignet pour avoir un angle.
01:13:51Un bras de levier qui est plus bas.
01:13:54C'est chaud !
01:13:56Curl un peu avec tes poignets.
01:13:58Ramène bien avec tes poignets.
01:14:00Serre bien fort.
01:14:02C'est beaucoup plus facile debout.
01:14:04C'est plus facile sans le mur.
01:14:06Le balancier peut changer de 10 kg.
01:14:08Une perte là-dessus.
01:14:10Ça change.
01:14:12On s'en fait une dernière ?
01:14:14Avec 5,5 kg.
01:14:17J'aurais pu mettre les 25 kg.
01:14:20Là, il y a un candidat à mon avis.
01:14:22Non.
01:14:24Dans ton entraînement,
01:14:26est-ce que tu fais gaffe
01:14:28à bosser les autres parties du corps
01:14:30pour être un peu proportionné ?
01:14:32Je fais du développé couché en compétition,
01:14:35mais à un niveau inférieur.
01:14:37Je le travaille aussi.
01:14:39Histoire de raison esthétique,
01:14:41je travaille aussi un peu les jambes.
01:14:44Personne n'aime faire les jambes.
01:14:46C'est un enfer à la salle.
01:14:48Ce n'est pas ce que j'aime le plus.
01:14:50Autant vous dire tout de suite
01:14:51que je ne vais pas la soulever.
01:14:53Mais c'est pour...
01:14:55Il a le droit de mettre de la vitesse.
01:14:57Triche un peu.
01:14:59Là, tu fais hop.
01:15:01Oui.
01:15:03J'ai réussi.
01:15:05Un peu de talons.
01:15:07Tire fort sur les bras.
01:15:09Elle est validée, celle-là.
01:15:11C'est plus de l'altéro que de la force.
01:15:13Magnifique.
01:15:15Ce n'est pas mal.
01:15:17Là, tu es à 47 kg.
01:15:22D'accord.
01:15:2447, c'est facile.
01:15:26Cette émission va durer jusqu'à minuit.
01:15:28Tu veux tenter au-dessus ou c'est bon ?
01:15:30On ne va pas...
01:15:32Je te l'avais dit.
01:15:34Je t'attendais.
01:15:36Je commence à vous connaître, les sportifs.
01:15:38À chaque fois qu'on teste des trucs comme ça,
01:15:40au début, vous êtes en train de...
01:15:42C'est déjà pas mal, 70 kg.
01:15:45Si je n'arrive pas à retirer le...
01:15:47Il y a beaucoup de...
01:15:48Le tirage, bien sûr.
01:15:50Au rugby, c'est plus le tirage.
01:15:52Tu n'as pas forcément besoin de faire du bicep.
01:15:54Tu vas faire pas mal les pecs.
01:15:56Et encore, même au rugby,
01:15:58le développer couché, si tu en fais trop,
01:16:00je ne pense pas que ce soit super utile.
01:16:02Ils aiment bien le faire.
01:16:04Tous les épaules.
01:16:06C'est développer alter.
01:16:08Avec la barre...
01:16:10C'est plus intéressant au rugby
01:16:12de travailler la stabilité des épaules
01:16:14que pousser, faire des développés.
01:16:16Ce n'est pas super intéressant.
01:16:18J'avais mis du sova dans mon quinze des jambes.
01:16:20Je pense que c'est un bodybuilder, le mec.
01:16:23C'est naturel.
01:16:25Surtout, c'est impressionnant.
01:16:27Des fois, c'est que tu vas lui faire
01:16:29faire un exercice même de muscu.
01:16:31Il y a zéro technique, etc.
01:16:33Il se lève déjà des charges énormes
01:16:35à l'arrache, vraiment.
01:16:37Tu lui donnes le truc, il le fait n'importe comment.
01:16:39Donc, tu te dis, ça, c'est des potentiels.
01:16:41Justement, par rapport à les mecs
01:16:43qui font spécifiquement de la force,
01:16:45s'il s'entraîne en spécifique,
01:16:46il a le potentiel de faire
01:16:48les meilleures barres du monde
01:16:50avec le top mondial dans ce discipline-là.
01:16:52C'est impressionnant.
01:16:54Au rugby, je trouve que c'est le rapport
01:16:56poids-puissance-vitesse.
01:16:58C'est presque des bodybuilders
01:17:00et il court le 100 mètres.
01:17:02C'est hyper.
01:17:04Il est 110-115 kg, il va à 33 km par heure.
01:17:06En termes d'inertie, tu le prends.
01:17:08Comme ça, je peux peut-être la soulever
01:17:10en bas, comme ça.
01:17:12Avec des appuis de folie, comme ça, c'est sûr.
01:17:14Il a des pieds, c'est des mains.
01:17:16Et ton max, c'est 80.
01:17:18C'est 80.
01:17:20En strict.
01:17:22Il a une différence.
01:17:24En strict, c'est à peu près comme ça.
01:17:26On va dire plutôt 95, non strict.
01:17:28Voilà.
01:17:30Bien.
01:17:32Tu avais pris des papiers pour la licence.
01:17:34En strict, la deuxième partie
01:17:36est un petit peu plus difficile.
01:17:38On arrive en dessous de la barre
01:17:40et puis après, la montée devient plus dure.
01:17:42C'est fort.
01:17:44C'est bon pour toi ?
01:17:46Non.
01:17:48Les gars, merci beaucoup.
01:17:50Merci à vous.
01:17:52C'est une discipline ultra intéressante.
01:17:54Peut-être qu'on aura l'occasion
01:17:56de tester un jour avec Strict Curl.
01:17:58Avec plaisir.
01:18:00On va amener la plateforme.
01:18:02Tu le disais, c'est genre 120 kg.
01:18:04Elle fait presque 150 kg, la plateforme.
01:18:06Dans les ascenseurs, elle ne passe pas.
01:18:08On va faire un petit point actu
01:18:10avant de finir cette émission.
01:18:12Prochaine compétition, les gars,
01:18:14en bras de fer et en Strict Curl.
01:18:16Aux Etats-Unis, le 10 août,
01:18:18ça prend les ligues professionnelles.
01:18:20East versus West, de nouveau un américain.
01:18:22Là, le 10 juin aussi, tu as Ahmed
01:18:25qui est au Challenger Series.
01:18:27C'est entre guillemets la deuxième division
01:18:29des ligues professionnelles.
01:18:31Il y a deux Français en ligue professionnelle.
01:18:33C'est bien.
01:18:35Tu as une bonne évolution pour ce sport-là en France.
01:18:37Championnat du monde.
01:18:39Après, il y a un France-Serbie aussi en novembre.
01:18:41On est invité par la fédération serbe.
01:18:43C'est pour l'actualité du bras de fer.
01:18:44Ceux qui veulent s'y intéresser,
01:18:46il y a le calendrier de la fédération
01:18:48sur le site FFForce.fr.
01:18:50Que ce soit pour le bras de fer
01:18:52ou que ce soit pour le Strict Curl.
01:18:54Il y a une Coupe de France.
01:18:56On prévoit un petit Open aussi sur Paris
01:18:58courant du mois de novembre.
01:19:00Toutes les infos, toutes les actus,
01:19:02c'est sur le site de la fédération.
01:19:04FFForce.fr.
01:19:06Pour le privé, au Curl,
01:19:08on a un championnat d'Europe accueilli
01:19:10par les Arnolds encore en octobre.
01:19:11C'est pour se chauffer
01:19:13avant la compétition FFForce.
01:19:15Madrid, Madrid.
01:19:17Toi, tu ne seras pas avec la petite blessure.
01:19:19Par contre, stage à Fourmeux
01:19:21qui va sur en altitude.
01:19:23Trois semaines normalement bien denses.
01:19:25Si tout va bien.
01:19:27Après, les Jeux du coup.
01:19:29Et toi, dans deux jours,
01:19:31face à Pau.
01:19:33Une équipe que vous avez battue à l'aller.
01:19:35Oui, chez eux.
01:19:37Après, on va à la Rochelle la semaine prochaine.
01:19:39Et après, si tout va bien,
01:19:41c'est pareil, on va monter en Grave.
01:19:45Il n'y a plus qu'à.
01:19:47Merci à tous, c'était super.
01:19:49Merci à vous.
01:19:51Merci pour la découverte.
01:19:53Merci aussi à toute l'équipe en régie.
01:19:55Julien Perronat à l'édition,
01:19:57Pierre Driot à la réalisation,
01:19:59Vincent Dewasse à la vision,
01:20:01Clément Richter au son, Isabelle au maquillage.
01:20:03Merci à toutes et à tous.
01:20:05On se donne rendez-vous jeudi prochain
01:20:07à 20h pour un nouveau numéro de SportStream.