• il y a 4 mois
La boite à Jeux est l'émission olympique de Sport en France en direct du Club France (médaillés, Vip, coulisses, résultats, programmes, coups de cœur, coups de griffe). Rendez-vous tous les soirs pour un moment fun et sportif ! (Avec l'influenceur Kemar).su

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Sport
Transcription
00:00Salut à toutes et à tous, on est au Club France de la Villette, c'est la boîte à
00:29jeux, votre rendez-vous quotidien durant l'intégralité de ces Jeux Olympiques de
00:33Paris.
00:34Un peu de littérature dans cette émission avec Pierre-Louis Bass qui viendra nous parler
00:37de son livre « La rue est vers l'or » et puis bien évidemment des médailles comme
00:40toujours avec les vice-championnes olympiques d'épée Marie-Florence Candassamy et Coraline
00:46Vitalis.
00:47On écoute leurs réactions dans la boîte à médailles.
00:48On a encore vécu une grande journée hier avec les épéistes françaises qui ont décroché
00:59une magnifique médaille d'argent.
01:01On a le plaisir de recevoir Marie-Florence Candassamy sur le plateau.
01:04Ça va Marie-Florence ?
01:05Bonjour à tous, merci de m'accueillir.
01:07Oui, ça va très bien.
01:08Un peu fatiguée je suppose, il y a beaucoup d'émotions ces derniers jours-là.
01:12J'ai un beau mal de tête, je vais pas mentir, j'ai mal à la tête mais bon sinon ce mal
01:18de tête il en valait la peine donc c'est une bonne fatigue.
01:22On peut avoir les coulisses, elle s'est fêtée comment cette médaille d'argent ?
01:24Alors chacune d'entre nous l'a fêtée un peu à sa façon.
01:28Alors Auriane elle a dormi, moi je l'ai passée avec mes proches, Coraline avec ses proches,
01:36Alexandra avec ses proches.
01:37Cette médaille elle est belle quand même, même si le scénario est un peu douloureux
01:42avec cette défaite à la mort subite face à l'Italie mais l'année a été compliquée
01:47pour l'épée française, il y a eu beaucoup de changements dans l'équipe, des résultats
01:51un peu en dents de scie, quand on prend tous ces facteurs-là ça la rend belle cette médaille
01:56finalement.
01:57Ça la rend belle et je me dis aussi peut-être qu'on avait besoin de passer par là pour
02:00arriver à cette médaille en fait.
02:03Donc c'est des étapes qui ont été douloureuses mais je pense que c'était indispensable.
02:10Regarde t'as reçu du courrier Marie-Florence, du courrier évidemment une lettre en argent
02:15qui correspond à ta médaille, je te laisse ouvrir cette lettre, lire ce qu'il y a à
02:19l'intérieur et puis répondre.
02:20Un mot pour décrire tes coéquipières ?
02:28Chacune d'entre elles, allez un petit mot.
02:31Alors Oriane c'est la fofolle du groupe, genre elle aime bien parler, elle aime bien
02:41parler, elle est vivante quoi, Coraline, Coraline, Coraline, Coraline, c'est une créative mine
02:50de rien.
02:51Elle est créative.
02:52Dans la vie et dans les scrims ?
02:53Un petit peu des deux, créative, Alexandra Louis-Mahie, joueuse, c'est une joueuse,
03:02elle a besoin de ça pour s'ambiancer, dans le sens elle a besoin de ça pour se mettre
03:06bien avant ses matchs en tout cas par équipe et après il faut que je me décrive moi-même
03:11aussi.
03:12J'allais te le demander justement.
03:13Et moi, je suis une créative un peu rêveuse, voilà un peu rêveuse.
03:18Ça veut dire quoi, c'est un peu rêveuse ? Pourquoi tu dis ça ?
03:21Quand je dis rêveuse, c'est plutôt dans le sens artistique.
03:24J'ai besoin de rêver dans mon art pour m'exprimer.
03:26D'accord, ok, en tout cas ça a bien marché hier parce qu'après un tournoi difficile,
03:31très difficile en individuel où t'as, voilà, c'était en deçà de tes attentes, t'as bien
03:36réussi à rebondir quand même par équipe, t'as montré beaucoup de plus belles choses.
03:40Est-ce que ça referme un peu la plaie de l'individuel où tu vois ça comme deux compétitions
03:45très différentes et pas forcément liées l'une entre elles ?
03:49Elles sont liées sans être vraiment liées, ça veut dire que je ne peux pas m'attarder
03:52sur l'indiv et qu'il faut que je passe directement par l'équipe.
03:56Heureusement qu'on a eu deux jours de pause, donc je me dis ce que j'ai vécu en indi,
04:01je m'ai un peu servi pour l'équipe.
04:03Après oui, déception, c'est sûr, mais comme j'aime dire, c'est pour mieux retravailler
04:09sur d'autres choses plus tard, voilà, et ça a aidé pour l'équipe.
04:12Et comment t'as fait alors toi pour te remobiliser après cette désillusion en individuel, t'es
04:17allée voir qui ? Est-ce que t'as parlé avec certaines personnes ? Est-ce que tu t'es
04:22retrouvée un peu seule pour faire le point avec toi-même ?
04:25Mes proches, clairement mes proches, que ce soit amis ou famille, c'est eux qui m'ont
04:34permis vraiment de me reconnecter et puis de me rappeler les valeurs simples aussi, donc
04:39ça m'a énormément aidée.
04:41Personnellement, j'en ai besoin.
04:42Justement, pouvoir en plus glaner une médaille d'argent chez toi, comme tu le dis, devant
04:47tes proches, c'est des moments uniques, des moments un peu suspendus dans le temps, tu
04:51te sens aussi chanceuse d'avoir pu vivre ça avec eux à tes côtés ?
04:54Je suis chanceuse d'avoir vécu ça avec mes proches, ma famille, mes amis, des gens que
04:59je connais pas forcément, qui sont dans le public, qui nous ont énormément fait vibrer
05:04et j'espère qu'on leur a rendu autant la pareille.
05:07Donc cette médaille d'argent, elle vaut vraiment de l'or et puis comme tu as dit, si je peux
05:14me permettre de te tutoyer, elle a quand même une histoire cette médaille.
05:19Dernière médaille par équipe, c'est 2004.
05:21Il ne faut pas l'oublier.
05:23En tout cas, merci beaucoup Marie-Florence, on te laisse te reposer un peu mais continuez
05:28aussi à fêter cette belle médaille.
05:30Vous pouvez le fêter encore longtemps.
05:33Merci à toi la petite photo traditionnelle pour terminer avec ta médaille.
05:36Tu veux faire le tour du cou ?
05:38Oui, vas-y, vas-y.
05:39Au tour du cou, tu me la montres.
05:40Je vais faire le photographe le temps d'un instant.
05:43Allez, c'est parti.
05:44Il y a un petit bout de la tour Eiffel dedans.
05:46Je te laisse regarder l'objectif, c'est parti.
05:48Voilà, magnifique.
05:50Merci beaucoup Marie-Florence.
05:52Merci à vous de m'avoir accueillie.
05:54Merci, à bientôt.
05:55Au revoir.
05:56On ne va pas vous mentir, ici on a très très chaud mais certains ont plus de chance que
06:01d'autres.
06:02Alain Langlois est allé se baigner dans une piscine, ici, au Club France.
06:06On regarde ça dans une boîte à secrets rafraîchissante.
06:08Ce parc de la Villette version Jeux Olympiques, il est rempli de surprises.
06:17Au détour d'une allée, juste derrière un arbre, on peut tomber nez à nez avec une
06:20piscine.
06:21Juste derrière moi, la piscine EDF.
06:23On va y aller tout de suite, il y a une autre surprise qui nous attend là-bas.
06:25Et je suis avec un champion olympique, Alain Bernard, sur la piscine EDF au Club France.
06:29Alors bonjour Alain.
06:30Bonjour.
06:32Qu'est-ce qu'on fait ici, aujourd'hui, sur cette piscine ?
06:33Eh bien, en fait, on vient faire la promotion de l'apprentissage de la natation avec EDF.
06:36Il y a un programme qui s'appelle 1-2-3-Nager, donc c'est en partenariat avec la Fédération
06:40Française de la Natation et Paris 2024 que ce bassin a été installé ici, à la Villette,
06:44pour permettre à des enfants d'apprendre à nager dans des temps très courts.
06:47On appelle ça l'aisance aquatique, ils font un bassin dont les enfants n'ont pas pied
06:51et qu'ils puissent apprendre à faire des exercices sur différentes étapes dans un
06:54temps très court.
06:55C'est-à-dire qu'ils vont venir deux fois par jour pendant huit jours, pendant quatre
06:58jours.
06:59C'est super de voir comment ils évoluent très rapidement.
07:02Et toi, tu te souviens de la première fois où tu es allé dans l'eau comme ça ?
07:05Oui, alors moi j'ai appris à nager dans une petite piscine tournesol et c'est vrai
07:09que je n'étais pas forcément le plus à l'aise de mon groupe, il y a quelques années
07:12de ça, quelques décennies j'oserais dire, mais avec le temps, j'ai adoré être dans
07:16l'eau et il n'y a rien de mieux que de jouer avec l'eau et de se sentir à l'aise,
07:21de se sentir flotter et de voir leur sourire, c'est la plus belle des récompenses.
07:25Je suis toujours au bord de la piscine avec Safi, cette fois-ci, maître nageur de la
07:28fédération de natation.
07:29Alors c'est toi qui encadre les enfants qui viennent ici, qu'est-ce que tu leur fais
07:32faire et pourquoi ?
07:33Sur l'apprentissage, on passe par trois étapes.
07:35La première étape, on leur apprend à flotter, donc on appelle ça le corps flottant.
07:38La deuxième étape, c'est le corps projectile, c'est apprendre à pousser sur le mur et
07:42à se déplacer sans rien faire.
07:43Et après, la troisième étape, c'est le corps propulseur où on apprend à tourner
07:46les bras, pousser dans l'eau, faire des battements.
07:49Bon allez, je vais aller tester tout ça, je suis en maillot de bain, on va mettre les
07:51lunettes, le bonnet et on va aller dans l'eau voir si elle est bonne.
07:53C'est bon, on est prêt, on découdre, je vais mettre mes lunettes, là on est parti,
07:56l'eau elle est excellente, excellente je vous le dis, venez ici, ça rafraîchit, c'est
08:00exceptionnel avec la chaleur qu'il fait.
08:10Dans la lucière, tu vas pouvoir le très grand nageur que je suis, je crois que je n'ai
08:13plus rien à prouver, LA 2028 j'arrive, en tout cas rendez-vous demain pour une nouvelle
08:17boîte à secrets.
08:18Quand l'art et la littérature rendent hommage aux grandes figures de l'olympisme, ça donne
08:27un livre de grande qualité, forcément, on a son auteur qui est en plateau avec nous,
08:31Pierre-Louis Basse.
08:32Ça va Pierre-Louis ?
08:33Ça va bien, bonsoir Lucien, merci de faire en sorte qu'on parle de ce livre, c'est très
08:38chouette.
08:39Je suis très heureux en tout cas de le montrer déjà, ce beau livre qui pèse quand même
08:42son poids.
08:44La ruée vers l'or, alors expliquez-nous déjà comment est née l'idée de ce livre
08:49Pierre-Louis ?
08:50C'est très simple, Ernest a été rarement sollicité pour dessiner sur le sport, il
08:56a fait l'affiche de Roland Garros en 1994, cette fameuse main, et puis des dessins, quelques
09:03dessins avec un auteur belge autour du Ventoux, puisque Ernest est quelqu'un qui a grimpé
09:07le Ventoux jusqu'à l'âge de 70 ans, mais très peu de sport, il faut savoir qu'Ernest
09:12est considéré, y compris par Bacon qui le dit dans ses mémoires dans un film, qu'il
09:17est en termes de dessin au niveau de Rembrandt, il n'avait vraiment pas beaucoup dessiné
09:23sur le sport.
09:24Je lui dis écoutez Ernest, nous sommes dans un moment de flux terrible d'images, de très
09:29belles images, parfaites, parfois sales, mais en tout cas un flux, une époque où, passez-moi
09:36l'expression mais tu vas pisser dans un supermarché, il y a un écran de télé devant toi, c'est
09:40quand même une vie, et je lui ai dit écoute, on va aller vers le récit, je vois là ce
09:46que vous montrez, d'ailleurs le geste c'est pratiquement le même qu'il y a 20 siècles,
09:50le geste du disco ball est pratiquement le même que celui de Ostermeyer, donc je lui
09:57dis on va recréer du récit, de l'aventure, toi tu vas dessiner, t'es dans une échappée
10:01belle y compris l'abstraction, puis moi je vais écrire, je vais essayer d'être sinon
10:07à ton niveau, en tout cas de ne pas te décevoir, et voilà comment il est venu et on a foncé.
10:12Pour les téléspectateurs qui nous regardent, Ernest Pignot-Arnest qui est donc un artiste,
10:16qui a fait toutes les illustrations de votre livre La rue est vers l'or, qui est aussi
10:20le fondateur de l'art urbain, on peut le dire, le stricteur.
10:23Absolument, puis c'est bien que vous disiez Lucien, l'art urbain avant street art, parce
10:26que ça l'agace un peu street art, bon dieu ce ne sont ni les anglais ni les américains
10:31qui ont rencontré l'art urbain, et lui il enchaîne, il y a 2500 ans c'est l'agro-chovet,
10:35où déjà on dessinait et on peignait sur les murs, donc il a cette modestie qui fait
10:40qu'il se met en retrait.
10:41En revanche, l'art urbain c'est lui, les premières installations, et Banksy et Gyerre
10:45le disent aujourd'hui, qui sont plus jeunes et qui travaillent davantage sur l'image,
10:50en tout cas Gyerre, il est vraiment l'inventeur de l'art urbain et puis il est un immense
10:54dessinateur et puis un petit homme très grand, vraiment, voilà, donc c'est un plaisir,
10:59on est amis depuis une trentaine d'années, c'est le premier, bon, on ne peut pas dire
11:04la fontaine, je ne boirais pas de ton nom, mais je pense que c'est sans doute le seul
11:08livre, mais voilà, on ne s'est pas loupé.
11:10Et alors justement, vous lui proposez donc de faire les illustrations de ce livre, faire
11:16les dessins, Ernest Pignou, vous le dites qu'il n'a pas trop l'habitude de dessiner
11:18sur le sport, déjà quel était son rapport au sport à Ernest Pignou ?
11:22Ah une grande passion, il est niçois, il a rêvé d'être footballeur ou gym, il est
11:28de ce vieux quartier du côté du marché aux fleurs, il a une culture niçoise, le vélo
11:32c'est vraiment...
11:33Et un jour où nous nous trouvions, je le raconte dans la préface d'ailleurs, à son domicile
11:38à La Ruche, l'atelier créé par Chagall, il me montre une boîte en fer et Yvette,
11:44son épouse, était là, et dans la boîte en fer il y avait des paninis, des coupures
11:47de presse sur Bahamantez, sur Anctil, c'était une grande passion.
11:52Après, le dessin c'est encore autre chose, mais il s'est lancé, il a travaillé tout
11:57l'été dernier, moi idem, et voilà, on a réussi ce travail.
12:00Dans un livre magnifique, 36 portraits d'athlètes, 38 même, qui ont marqué l'histoire de l'olympisme,
12:07quand vous les avez sélectionnés, parce qu'il y en a beaucoup d'autres aussi qui
12:09ont marqué l'histoire, comment ça s'est fait ? C'est votre histoire personnelle qui
12:13fait que vous avez été touché plus particulièrement par des histoires plus que d'autres ?
12:16Je vais vous dire, je relis la Jean-Pierre Vernon qui a fait un livre magnifique, avant
12:21de partir, avant de mourir, Dieu et les hommes sur la Grèce antique, c'est la mémoire
12:25les Jeux, la mémoire c'est la mémoire, c'est la transmission les Jeux, ce sont des histoires,
12:30des récits, et pas forcément des vainqueurs, bien sûr, quand vous voyez, je regarde chez
12:34moi les médaillés français, mais ça n'est pas que ça, ce sont des récits extraordinaires
12:39et c'est ce que je voulais faire, et des récits chevillés à mon histoire personnelle.
12:43Quand en 68, mon papa, prof de gym, me réveille la nuit pour aller voir les courses, Colette
12:48Besson ou Tommy Smith, ça correspond à une histoire particulière, on n'a pas la télé
12:52encore, on la loue, tout est en noir et blanc, et donc on voulait à la fois raconter ces
12:57histoires, des récits, alors j'ai choisi, oui en effet, et puis prolonger Lucien par
13:02les dessins que je voulais extraire, sortir du livre, comme un livre pour enfant.
13:07Résultat, permettez-moi de le dire quand même rapidement, tous ces dessins, en tout
13:11cas 20 d'entre eux, originaux, sont à Bernay, à la Galerie Alexandre, allez-y, c'est à
13:171h15 de Paris, c'est un privilège extraordinaire, vous serez accueillis par la famille Carwell,
13:23des amis, Jean-Yves, Marie et Antoine, qui ont réalisé un travail d'accrochage fabuleux,
13:27Ernest était là, il reviendra au décrochage, et c'est une merveille.
13:31Donc vous voyez, on avait le livre, et puis je voulais aussi rendre hommage aux dessins.
13:36– Des dessins magnifiques, des textes poétiques, est-ce qu'il y a une histoire particulièrement
13:41qui vous a marqué, Pierre-Louis, dans ce bouquin ?
13:44– Oui, que j'ai écrite, c'est difficile de choisir, mais il y en a une, ça m'a permis
13:48de renouer avec Jean-Claude Perrin, qui était notre consultant en athlétisme, et qui était
13:54auprès de Pierre Quinon, champion olympique en 1984 à Los Angeles, et Jean-Claude a été
13:58mon consultant assez longtemps, notamment à Barcelone, à Atlanta, les enregistrements
14:04sont là, témoignent de notre travail ensemble, et quand j'ai écrit sur Pierre Quinon,
14:09j'ai voulu lui parler, c'était très émouvant, il faut savoir que Pierre Quinon se suicide,
14:15il se suicide d'une manière totalement effarante, quand on sait qu'il a passé sa vie à vouloir
14:20décrocher les étoiles, il est champion olympique à Los Angeles, et il se jette par la fenêtre.
14:25C'est donc un paradoxe qui, moi, me bouleverse, c'est un homme qui n'a pas réussi à trouver
14:32un équilibre, c'était un peintre abstrait de très bonne qualité, il n'était pas heureux,
14:36sans doute, manifestement, il n'a pas réussi à trouver un équilibre, et après avoir fait
14:41ce saut au Coliseum de Los Angeles, et après avoir été sacré champion olympique, dès
14:47l'enfance, il faisait de la perche, et Jean-Claude m'a dit, en définitive, je n'ai pas été
14:53tellement surpris de sa disparition, le jour où il a été sur le toit du monde, d'une
14:58certaine manière, à Los Angeles, il était silencieux, ils ont rangé les perches, ils
15:02sont rentrés, non pas à l'hôtel, mais dans un camp que Perrin est très influencé
15:06par le team américain, et puis finalement, cette vie se termine, mais j'aurais pu vous
15:11parler d'autres histoires, mais celle-ci me touche beaucoup.
15:14Jean-Claude Perrin, pour la petite anecdote, j'ai eu l'occasion de commenter avec lui,
15:17c'était mon consultant pour une époque, c'est quelqu'un d'inroyable, il me réveillait
15:21le matin à Barcelone pour aller courir sur les Ramblas, alors que j'avais bu la veille
15:25une bière ou deux, ça c'est Perrin, allez, lève-toi, cours, on va courir, et j'allais
15:29courir avec Jean-Claude, c'est un personnage incroyable.
15:32Je voudrais savoir un peu, Pierre-Louis, combien de temps vous avez mis pour écrire
15:36ces histoires d'athlète, de champion, et comment on fait aussi, surtout, est-ce que
15:41c'est au contact des proches, on se renseigne beaucoup, on lit énormément, comment on
15:46puise toutes les infos que vous avez ?
15:49On relit, on relit, j'ai beaucoup lu, je me suis enfermé pendant un mois et demi l'été
15:54dernier, voilà, un mois et demi à peu près, je me suis enfermé, j'ai écrit en relisant,
15:59en revoyant même des images, des courses, et puis bon, les dessins tombaient en même
16:04temps dans l'atelier d'Ernest, je lui disais, tiens, lui, on ne peut pas ne pas le faire,
16:11c'était magique, parce qu'on était en harmonie, parce que lui, il avait sa propre
16:14six mémoires, moi, j'avais la mienne, je ne pouvais pas échapper tout de même à
16:17deux ou trois monstres contemporains, mais je ne voulais pas céder à la victoire contemporaine.
16:23Par exemple, sur le judo, on pourrait me faire le reproche, on pourrait me dire, putain,
16:26il n'y a pas Douillet, il n'y a pas… Non, il y a Teddy Riner et il y a Thierry Ray,
16:31parce que Thierry, qui est d'ailleurs fou du livre et de son dessin, qui adore et qui
16:36m'a écrit très longuement, Thierry, c'est Moscou, moi, j'étais en RDA à l'époque,
16:40je voyageais un peu, un peu, un peu, pas clandestinement, mais ça m'intéressait
16:44d'aller là-bas.
16:45Et 80, c'est les Jeux de Moscou, ils sont, vous le savez, boycottés.
16:48Et Thierry, c'est dans une petite télé en RDA, dans un hôtel, qu'on a pu voir sa
16:53victoire.
16:54Et tout ça témoigne d'une période, c'est lui qui renverse le premier des Japonais,
16:58c'est un gars de la banlieue, il a une goye, voilà pourquoi j'ai choisi Thierry.
17:03Et surtout, figurez-vous qu'à Barcelone, il travaillait pour Canal à l'époque,
17:08c'était vraiment la grande découverte, et un jour, tous les deux, on avait, je raconte
17:12souvent cette histoire, j'avais fini mes papiers que j'envoyais, tu sais ce que c'est
17:15quand tu fais des papiers, et puis j'entends une voix, et cette voix de goye, mais sans
17:22vulgarité, de tutoiement du téléspectateur, mais en même temps donnant de… je ne connaissais
17:28pas.
17:29Et on est devenus potes, je lui ai dit écoute, ce que tu fais est fabuleux, et on est resté
17:33en contact.
17:35Il se trouve que c'est plutôt un homme de gauche comme moi, et quand j'ai été
17:39conseiller de Rue de Lande, on s'est croisés, voilà.
17:41– Quand je vous écoute parler, Pierre-Louis, de ce bouquin, de la Rue Ever, j'ai l'impression,
17:46vous avez déjà écrit beaucoup de livres, plus de 30 à votre actif, que c'est celui
17:50dont vous êtes le plus fier, peut-être celui le plus personnel aussi, est-ce que j'ai
17:54raison quand je dis ça ?
17:55– C'est-à-dire que c'est surtout un livre que j'ai partagé avec l'un des
17:58plus grands artistes vivants, vous avez des artistes qui nous ont quittés comme Soulages,
18:04comme Bacon, d'autres qui sont bien vivants, lui pour moi, et puis pas que pour moi, j'ai
18:09la chance, privilège, de lui parler pratiquement tous les deux jours au téléphone.
18:13Alors je ne sais pas si c'est le plus beau, mais c'est en tout cas le plus étonnant.
18:17Je suis fier d'avoir écrit aussi sur Guy Moquette, jeune résistant, qui a été adapté
18:21au cinéma.
18:22Et puis c'est plus simple pour moi, puisqu'on est deux, donc si je dis qu'il est beau,
18:29ce n'est pas prétentieux, puisque je peux me planter sur Ernest, donc je ne peux pas
18:32vraiment me planter, mais c'est vrai que c'est un livre qui compte et qui comptera
18:36pour moi.
18:37– Est-ce que parfois dans l'écriture, les dessins d'Ernest Pignot-Ernest vous
18:40inspirez pour écrire ?
18:42– Oui, c'était les allers-retours, la compagne d'Ernest, Yvette, lui lisait mes
18:47textes à la voix haute, et donc lui, ça l'aidait aussi.
18:52Puis moi oui, certains dessins, c'était une harmonie, c'était un chassé-croisé.
18:57Mais après, il y avait beaucoup, notamment sur 92, de ma propre mémoire.
19:02Pour moi, l'un des moments les plus puissants de mon travail de journaliste, je pense, c'est
19:10le commentaire des finales de 100 mètres olympiques, et c'est en particulier le commentaire
19:14de la finale de Pérec et Hôtet sur 200.
19:16C'est quelque chose, jusqu'à ma mort, c'est un souvenir, c'est quelque chose
19:21que je te souhaite, que je souhaite à tous les journalistes qui débutent, ces deux femmes
19:27belles comme, j'ai envie de dire, belles comme le jour, oui, je dis belles comme le jour,
19:31même si elles sont métisses, mais Marie-Jo et Pérec étaient des amis, et cette victoire
19:38de Marie-José Pérec, c'est extraordinaire, c'est quelque chose d'extraordinaire,
19:42sur 10 mètres, c'est fou.
19:44Il faut avoir vécu ces moments d'athlétisme pour comprendre qu'on puisse vraiment péter
19:49un câble à la radio.
19:50Moi, je ne pétais pas de câble, ça m'aidait, ça me portait, mais c'est vraiment de grands moments.
19:54Est-ce que vous avez eu l'occasion d'en discuter après avec Marie-José Pérec elle-même
19:58de cette course et de comment elle l'a ressentie, et peut-être de votre commentaire qu'elle
20:03a peut-être pu entendre aussi ?
20:04J'en ai parlé un peu avec Marie-Jo, que j'aimais beaucoup, j'en parle au passé
20:08parce que j'ai coupé, je ne vois plus grand monde, j'étais très copain aussi avec Piacinta,
20:13son entraîneur, qui était un type très particulier, très fin, très dur, qui l'a beaucoup pédé.
20:19Il faut savoir que Marie-Jo dégueulait avant chaque course, quand même, elle allait rendre
20:23son petit-déjeuner souvent dans la chambre d'appel.
20:26C'est une femme extraordinaire, j'aimais beaucoup sa relation à la fois au passé
20:32de l'esclavage et à ce qu'elle en disait, au racisme dont elle a souffert quand elle
20:36est arrivée en métropole, il faut savoir tout ça, ce n'est pas que la gloire, c'est
20:41aussi des athlètes, je crois qu'elle l'a même confiée, se retrouver avec Teddy Riner
20:46en train d'allumer la flamme, c'est des images.
20:47Je pense aussi à Cassius Clay, à Atlanta, quand il est déjà gravement malade et qu'il
20:53allume la flamme.
20:54Alors oui, j'en ai parlé un peu avec Marie-Jo, j'en ai parlé avec quelques autres, Guy
20:59Druc qui lui c'était en 1976, mais depuis j'ai quand même bien coupé Tommy Smith,
21:05que j'ai rencontré en 2004-2005, quand je finissais mon roman, et qui m'a montré
21:11sa médaille en me disant « tu vois, je ne l'ai récupérée qu'il y a deux ou trois
21:15ans, vous vous rendez compte, sa médaille d'or ». J'insiste sur ce podium parce que
21:19le dessin d'Ernest est absolument fabuleux, extraordinaire, il a été acheté, je ne
21:26vous dirais pas par qui, mais par un grand chef gastro qui n'en pouvait plus, donc
21:30il se l'est offert.
21:31C'est vraiment une histoire en noir et blanc, parce que Peter Norman, l'Australien, perd
21:35aussi son record.
21:36Il sera mis en terre à Melbourne par Carlos et Tommy Smith, et Tommy Smith a tout perdu
21:42dans cette histoire, tout, et comme quoi vous voyez, Lucien, les choses sont chevillées
21:46à l'histoire.
21:47En 1936, celui qui porte les valises de Hitler s'appelle Avery Brandage, il était président
21:52du comité olympique américain.
21:53Trente ans plus tard, il est en 1968 président du comité international, et c'est lui qui
21:58vire du jour au lendemain ceux qui avaient osé protester.
22:01Donc vous voyez comme quoi le sport est lié là.
22:05– Vous dites que vous avez coupé, maintenant, un petit peu, parce que ces Jeux de Paris,
22:09vous les suivez quand même si dument, vous êtes toujours à fond, qu'est-ce que vous
22:12en pensez pour l'instant ?
22:13– Je trouve ça pas mal.
22:14– C'est fabuleux, c'est fabuleux, mais c'est fabuleux, mais pas seulement parce
22:19que la cérémonie a été fabuleuse et qu'elle transmet le mythe, justement, le travail
22:26de Jolie et de l'historien Boucheron, et de Daphne Burkis, et puis toute l'équipe,
22:33c'est sublime.
22:34– C'est la plus belle que vous ayez vue, par l'aspect esthétique et aussi par les
22:38messages envoyés à travers cette cérémonie.
22:39– C'est extraordinaire, avec ce que vous dites, le travelling de plusieurs minutes
22:43avec le cheval fabriqué à Nantes, la garde républicaine à l'Institut de France qui
22:48danse avec Aya Akamura, et puis l'ensemble, c'est un bras d'honneur immense au repli
22:57et au conservatisme.
22:58– On en a bien besoin dans la période actuelle.
23:00– C'est intelligent, merveilleux, c'est contradictoire parfois, parce qu'on croit
23:06que c'est contradictoire, ça ne l'est pas.
23:08Moi, vous savez, j'ai un petit-fils qui est métisse, qui est franco-sénégalais,
23:14et qui a regardé la cérémonie de A à Z, il a 5 ans, et je peux vous dire qu'il posait
23:19certaines questions, mais qu'il s'est enthousiasmé.
23:21C'est ça qui compte, c'est le futur, c'est l'avenir, ce n'est pas ceux qui passent
23:24leur temps à vomir sur des réalités qui sont le monde d'aujourd'hui, qui sont le
23:30monde d'aujourd'hui.
23:31Quand on pense que l'épiscopat lui-même et que les mouvements d'extrême droite
23:35nous ont expliqué des contrefaçons sur la scène qui n'est pas une scène de Vinci,
23:40qui est une scène des Bacchanales, c'est Dionysos, Philippe Catherine.
23:44Tout ça, ce sont des contre-vérités, et l'un des plus grands critiques d'art,
23:48Philippe Dajun du Monde, l'a très bien expliqué hier, c'est un tableau qui vient
23:52du 17ème, 16 ou 17ème, et qui représente les Bacchanales, c'est-à-dire les offrandes.
23:56Vous savez qu'en Grèce, il y avait les ex-votos, on les voit encore dans des petites
24:00boîtes en bois quand on va en Grèce se promener, vous avez une réplique des ex-votos.
24:04Pendant les Jeux, il n'y en avait pas.
24:06Ce qu'on offrait aux dieux, c'était l'Olympe, c'était le sport, et une couronne
24:10d'olivier.
24:11Eh bien Dionysos, qui partage ce repas, bien évidemment, ce sont les Bacchanales avec
24:16tout ce que ça suppose, comme clin d'œil aux dieux et comme débordement, mais tout
24:22à fait de la mythologie, du registre de la mythologie, et pas du tout de la moquerie
24:31chrétienne, c'est pas le Christ qui rigole avec du raisin, c'est Dionysos, ça n'a
24:36rien à voir.
24:37– En tout cas, cette cérémonie a été magnifique de par l'aspect esthétique et
24:41son message.
24:42Évidemment, Pierre-Louis, merci beaucoup, c'est passionnant, je pourrais vous écouter
24:45encore pendant…
24:46– C'est moi qui vais vous remercier.
24:47– Pendant des heures et des heures, et puis La rue et vers l'or, je le redis, aux éditions
24:50en exergue, magnifique livre, allez l'acheter vraiment, disponible dans toutes les librairies,
24:55Pierre-Louis.
24:56– Ah oui, oui, et puis bon, il s'impose, et moi je vous souhaite bonne chance.
24:59– Merci beaucoup Pierre-Louis, à bientôt.
25:01– Au revoir.
25:02– Le Club France de la Villette, c'est peut-être le lieu le plus festif de ces Jeux Olympiques.
25:08Les gens y viennent nombreux, mais est-ce qu'ils y sont heureux ? On regarde ça ensemble
25:12dans la Fanbox.
25:13– Alors on est au Club France et on soutient la France pour les JO, l'ambiance, tous
25:26les stands, c'est génial, je trouve qu'on sent vraiment, il y a une ferveur, on sent
25:31vraiment une petite patrie française qui a une ambiance de fou pour soutenir nos Bleus,
25:36donc c'est vraiment génial, je trouve, c'est super.
25:38– C'est l'ambiance, la chaleur humaine, découvrir des sports qu'on n'a pas l'occasion
25:45de pratiquer.
25:46– Je pense qu'il a tout dit, hein ! On vient d'arriver, moi c'est une découverte
25:51pour moi aujourd'hui, jusqu'à maintenant j'aime bien l'effervescence qu'il y a autour
25:55de ce Club France.
25:56Toi, dimanche, t'avais vu autre chose ou pas ?
25:58– Moi j'étais là dimanche, et en gros c'est de voir tout le monde ensemble, en
26:03plus les JO sont en France, il faut qu'on le vive ensemble, profiter de cette énergie
26:08collective.
26:09– J'ai appris qu'il y avait plein de sports que je ne connaissais pas, déjà, mais je
26:13vais continuer à découvrir, je n'ai pas terminé encore.
26:16– J'ai pu approcher les athlètes que j'aime beaucoup, donc ça c'est vraiment
26:20cool.
26:21On a été les voir ce matin, ils étaient médaillés, et cet après-midi on les a vus
26:23sur les strates, donc ça c'était vraiment sympa.
26:25– C'est trop bien, on peut soutenir les Français, il y a pas mal d'activités
26:29aussi qui sont à l'intérieur, on peut tester tous les sports, et c'est vraiment
26:32très très cool.
26:33– Allez les Bleus !
26:34– Eh bien qu'ils nous fassent plaisir, qu'ils nous rapportent des médailles comme
26:38ils font, et même s'ils nous rapportent pas de médailles, on s'éclate à les voir
26:43jouer.
26:44– Voilà, il a tout dit !
26:45– Vous êtes les meilleurs, donnez tout, et il n'y a personne qui peut vous égaler.
26:48Donnez tout les gars !
26:50– Allez les Bleus, allez les Bleus, allez les Bleus !
27:00– Une nouvelle épéiste vice-championne olympique sur ce plateau, après Marie-Florence
27:04Kandasamy, Coraline Vitalis est avec nous, ça va Coraline ?
27:08– Ça va merci.
27:09– Un peu de fatigue forcément ?
27:10– Ouais, un peu de fatigue.
27:12– Comment tu l'as célébré toi cette médaille ?
27:14– En famille, avec mon compagnon, et puis on n'a pas encore fêté pour l'instant,
27:18mais en famille, tranquillement.
27:21– D'accord, ben regarde, t'as reçu du courrier, je te laisse ouvrir cette lettre
27:24en argent qui correspond évidemment à ta médaille, lire la question haute voix et
27:27puis répondre.
27:28– Un mot pour décrire tes coéquipières ?
27:29– Un mot pour chaque ?
27:31– Marie-Flo, je dirais rêveuse.
27:33– Ah bah, nous a dit pareil.
27:35Tu l'as pas entendu ?
27:36– Non.
27:37– Non ? Bah ok, vous connaissez bien.
27:38– Alexandra, je dirais rigolote.
27:40– D'accord.
27:41– Et Auriane, audacieuse.
27:44– Ok, et pour toi tu dirais quoi alors ? Tu te décrirais comment ?
27:47– Combative.
27:49– Combative.
27:50Est-ce que tu sais ce qu'a dit Marie-Florence sur toi ?
27:51– Non, je la laisse avoir.
27:52– Elle a dit créative.
27:53– Elle est mignonne.
27:54– Pourquoi elle nous a dit ça, ton avis ?
27:56– Bah je ne sais pas.
27:57– Tu ne sais pas ?
27:58– Peut-être parce que je fais un peu de crochet, un peu de peinture, je ne sais pas,
28:03franchement, j'en ai aucune idée.
28:04– Et dans ton escrime, tu te décrirais comment, ton style d'escrimeuse ?
28:09– Je suis à la base instinctive, mais j'aime bien quand même avoir un plan en tête.
28:14– D'accord, ok.
28:15Bon, cette médaille d'argent en tout cas, elle est belle, et puis elle vient après
28:18un parcours individuel un peu compliqué pour toi, donc tu as réussi à te remobiliser.
28:22Comment tu as fait d'ailleurs ? C'est jamais simple après une désillusion de tout de
28:25suite se relancer.
28:26– Oui, ce n'est pas évident parce qu'on vient pour briller en indiv et par équipe,
28:31et en indiv, je n'ai pas fait une mauvaise compétition sur le papier, mais je me suis
28:37bien battue, et donc c'est assez frustrant de perdre un match où on s'est bien battu,
28:43mais j'ai vu la compétition par équipe comme une deuxième chance, et la chance de
28:47pouvoir repartir avec une médaille, et je suis contente qu'on ait pu la saisir.
28:51– Quand on regarde votre équipe, on se dit que chacune, vous avez un petit truc que
28:55l'autre n'a pas.
28:56Tu l'as bien dit d'ailleurs dans la description de tes coéquipières.
28:59La complémentarité, le cœur aussi, est-ce que c'est ça, les forces de cette équipe ?
29:03– Oui, on est toutes différentes, on a surtout toutes des jeux très différents,
29:07finalement, et c'est ce qui fait la force de notre équipe.
29:10On est toutes différentes, mais on est très unies, et c'est un vrai collectif, et pas
29:14seulement à 4, j'aime bien le rappeler, on est un collectif de 12 voire 15, c'est
29:20un groupe qui vit ensemble depuis plusieurs années, donc c'est un gros groupe qui nous
29:25a portés, et c'est aussi pour elle cette médaille.
29:28– Et puis cette ambiance aussi avec ta famille, je crois qu'il y avait ton père, ta mère,
29:30ta soeur aussi dans les tribunes, qu'est-ce qu'ils t'ont dit après cette médaille d'argent ?
29:33– Mes parents sont venus de Guadeloupe, donc c'est la première fois qu'ils me voient
29:36en compétition internationale.
29:38Ils m'ont vu qu'en compétition quand j'étais petite en Guadeloupe, donc du coup,
29:41ouais, ils étaient contents, un peu déçus pour moi, c'est normal, mais ils étaient
29:44très contents, et puis moi j'étais très contente aussi de pouvoir les faire vivre ça.
29:48– Eh ben tu peux, merci beaucoup Coraline, la petite photo traditionnelle pour terminer
29:52cette interview, hop, je te laisse prendre la pose, Marie-Florence était très contente
29:56de prendre cette photo, je te le dis, voilà, magnifique, c'est parfait, merci beaucoup
30:01Coraline, et puis je te laisse aller fêter ta médaille d'argent, cette belle médaille,
30:04merci à toi. – Merci beaucoup.
30:05– A bientôt. – A bientôt.
30:07– Vous l'avez vu briller à la pétanque hier, notre star des réseaux sociaux, Kemar,
30:12continue de tester des disciplines insolites ici au Club France, aujourd'hui, place au
30:16pickleball, un sport de raquette pas comme les autres.
30:25– À présent nous allons jouer au pickleball, pickle en anglais ça veut dire cornichon,
30:29autant vous dire qu'on va prendre beaucoup de plaisir, allez bonsoir.
30:33Euh, ça va faire très très mal là, filme-moi ça mon pote.
30:45Ok.
30:50Ah c'est n'importe quoi, c'est mauvais, c'est médiocre.
30:56Je suis pas dans mon tennis là, c'est normal c'est du pickleball, je suis pas dans le pickle.
30:59Eh bien bonsoir Laura, alors on est là sur un terrain de pickleball, alors en quoi ça
31:05consiste, qu'est-ce que tu peux nous dire au sujet de ce sport ?
31:08– Bah déjà c'est un sport qui est arrivé il y a pas longtemps en France, même c'est
31:11un sport qui a été créé finalement il y a pas si longtemps, il vient des Etats-Unis,
31:15donc il a été créé en 1965, donc voilà ça fait vraiment 60 ans que ça arrive, en
31:20France là c'est arrivé en 2014 donc c'est super récent, et en fait comme son nom l'indique
31:24le pickle, c'est un mélange de plein de sports de raquettes, c'est un combiné entre
31:30le badminton, par rapport à la largeur du terrain, c'est vraiment sur un terrain de
31:33bad, le tennis, parce qu'on est avec un filet hauteur de tennis, et le tennis de table
31:38par rapport à la prise de raquettes et la prise en main, donc c'est vraiment un combiné
31:42de tout ça, ce sport là qui est super accessible, parce qu'il y a des robots aussi qui sont
31:46obligatoires, et donc du coup qui est moins traumatisant que les autres sports de raquettes.
31:55Écoute là je suis bien dans mon match, on va essayer d'aller chercher les 3 points là.
32:13Celle là est dans la boîte, il y a beaucoup de talent.
32:17Je suis pas sûr qu'il y en ait un, je suis pas sûr qu'il y en ait un, je suis pas sûr
32:21qu'il y en ait un, je suis pas sûr qu'il y en ait un, je suis pas sûr qu'il y en ait
32:24un.
32:46Vas-y là, c'est quoi ce terrain aussi ?
32:51Eh bien c'est ça le pickleball, on a pris beaucoup de plaisir je crois, et puis voilà,
32:56le sport ressort grandi, et vive la fête !
33:06Le parc de la Villette et son fameux Club France, vous commencez à bien connaître
33:10cet endroit, mais juste à côté se trouve le parc des Nations, un lieu universel que
33:15vous fait découvrir notre reporter Fabien Lourmes.
33:18Bonjour à tous, s'il y avait un endroit dans Paris où la culture et le sport se retrouvent,
33:22eh bien c'est ici au parc de la Villette, où les 55 hectares de superficie ont été
33:26aménagés pour souhaiter la bienvenue à des pays du monde entier, le Brésil, l'Inde,
33:30la Mongolie ou encore la Slovénie sont des pays qui ouvrent leurs portes à des visiteurs
33:34du monde entier durant toute la période des Jeux, l'objectif est simple, partager sa
33:39culture dans la joie et la bonne humeur, car c'est aussi ça, la magie des Jeux.
33:48J'ai visité la maison de la Slovénie, la Tchèque, la maison de l'Inde.
33:54C'est génial, ça rencontre plein de choses, tu rencontres plein de gens, on discute avec
33:58plein de monde et tout ça, c'est super, et ça permet aussi de rencontrer des gens qu'on
34:02n'aurait pas l'habitude de rencontrer habituellement, c'est super.
34:04Je viens de la Mauritanie et franchement le village ici est impressionnant, le parc
34:08de Villette, franchement on kiffe grave, c'est comme si on kiffait tous les JO, à travers
34:13tous les parcs, à travers toutes les maisons, les casas, c'est top, franchement.
34:17Il y a plusieurs pays, le Brésil, Slovénie, Afrique du Sud, le Canada, il y a une bonne
34:23partie où en fait il se diffusent des épreuves, donc on sent pas mal la culture aussi de chaque
34:27pays.
34:27Toutes les langues, Colombie, Portugais, Français, franchement ça fait plaisir, on sait qu'en
34:33ce moment les tensions des Jeux politiques c'est pas trop ça, mais voilà, là c'est
34:36un moment qu'on peut profiter, entre nous, entre Parisiens et entre étrangers, donc
34:41il n'y a plus qu'à profiter tout simplement.
34:42Les stades qui ont été mis à disposition et agenciés pour les différentes disciplines,
34:47c'est vraiment intéressant et je pense que pour la jeunesse, ça donne vraiment envie
34:52d'en voir un peu plus et de sortir de chez soi, vu qu'on n'est pas tous des sportifs
34:55professionnels, on va pas tous avoir une médaille, et avoir des endroits comme celui-ci, ça
35:00va nous permettre de profiter des Jeux, mais à notre manière, avec de la joie et de l'espoir.
35:04Merci les Jeux !
35:06Merci les Jeux !
35:08Une journée historique pour le triathlon français, Cassandre Beaugrand, championne
35:15olympique, et Léo Bergère, médaillé de bronze, ils se sont exprimés juste après
35:20leur course.
35:21Je pense que si on avait dit ça ce matin, j'aurais cru personne, j'étais vraiment
35:24très stressée et c'est vraiment dur de le faire le jour J, donc j'ai eu des très
35:29grosses désillusions dans le passé avec les Jeux de Tokyo, donc je suis contente d'avoir
35:32pris ma revanche le jour J.
35:33J'avais vraiment aucune stratégie, parce que je voulais juste vivre au moment présent,
35:38et en fait, je pense que j'ai été poussée par le public, et à un moment, j'ai eu un
35:44peu les ailes qui m'ont poussée, et j'ai voulu partir, un peu au bluff peut-être,
35:48mais au final, ça a été les derniers 1500, les plus longs de ma vie peut-être, et en
35:52même temps, j'ai pu savourer, après, en fait, je réalisais pas vraiment, mais c'est
35:56vrai que quand je voyais écrit par terre avec la banderole Paris 2024, je me suis dit
36:00ça y est, je l'ai fait, et j'avais juste envie que quelqu'un me réveille, parce que
36:03j'avais l'impression que j'étais encore en train de rêver, ouais, j'ai acheté des
36:05petites galettes avant le départ, ce qui m'est jamais arrivé, ouais, ça m'est jamais
36:10arrivé, mais, et puis, ouais, je sais pas vraiment pourquoi, je pense que c'était
36:15vraiment l'émotion, je me suis dit, wouah, là, faut vraiment que je me remobilise, parce
36:19que ça commence pas très bien, et voilà, j'ai réussi à le faire, donc c'est cool.
36:23J'ai jamais eu autant de messages de ma vie, j'ai ouvert mon portable, et je me suis dit,
36:26wouah, je sais même pas comment je vais pouvoir répondre à tous mes proches, donc ouais,
36:31c'est fou.
36:32Vous avez eu le président, ou pas ? C'est qui vous a appelé, Emmanuel Macron, depuis
36:34Vrai Grandson ? Ouais, mais j'ai même pas capté que c'était
36:36lui, en fait, parce que, bah, en fait, on me passe le téléphone, on me dit c'est le
36:39président, et je me suis dit président de quoi, de la FED ? Et en fait, j'ai vu après
36:43Emmanuel Macron, j'ai dit, ah, en fait, je me rendais pas compte, j'étais en train
36:46de lui parler, et du coup, ouais, c'était...
36:47Il vous a dit quoi ? Je réalisais pas, en fait, j'étais encore
36:50sur un petit nuage, donc je pense que j'étais à moitié shootée, ouais, je sais plus.
36:54Ah ouais, là, je suis vraiment sur un petit nuage, c'est vrai que c'était l'objectif
37:01dans un coin de ma tête, mais de la voir autour du cou, j'ai du mal à réaliser, et
37:08c'est des années de travail qui se concrétisent, là, à cet instant, et je dois dire que,
37:14voilà, je suis allé la chercher tout seul sur la course aujourd'hui, mais en réalité,
37:18c'est un sport d'équipe, on a tout notre entourage qui nous soutient tous les jours,
37:24et cette médaille, en fait, elle est partagée, en plus, on a la chance d'être à la maison,
37:28donc j'avais vraiment tous mes proches, tout mon entourage à l'arrivée, donc c'était
37:33un moment de partage incroyable, et je l'ai vraiment vécu à 100%, quoi.
37:37Donc nous, ce qu'on voulait, c'était leur faire faire le maximum d'efforts possibles.
37:41S'ils reviennent, il faut pas qu'ils reviennent dans la facilité, on voulait les fatiguer,
37:46et ils ont dû vraiment s'employer pour rentrer, parce que devant, on n'amusait pas la galerie
37:51non plus, donc voilà, on leur a fait faire des efforts, et je crois qu'ils étaient à
37:56deux doigts d'exploser sur la fin, j'y ai cru, franchement, je me suis pas contenté
38:01de la troisième place, jusqu'au bout, je me suis dit, mais là, je suis en train de
38:04rentrer sur Alex, le Néo-Zélandais aussi a sauté complet dans le final, donc c'était
38:12vraiment serré jusqu'au bout, et je m'attendais à vraiment beaucoup d'ambiance, mais là,
38:18la ferveur qu'on a vécue aujourd'hui, c'était juste quelque chose d'incroyable.
38:24Maintenant, pendant la course, j'ai essayé de me mettre vraiment dans un état de concentration
38:29maximal pour éviter justement d'être submergé par des émotions liées au public, maintenant
38:35je pense qu'ils nous ont vraiment poussé dans nos retranchements, et par contre, je
38:41me suis quand même autorisé dans la dernière ligne droite à, c'est bon, il faut en profiter,
38:46c'est fait, et c'est pour tout le monde aussi qui est venu voir la course, voilà,
38:52maintenant on va pouvoir relâcher la pression avant de se remettre au boulot pour le relais
38:56mixte.
38:57Les grandes performances attirent les grands champions, Alexi en quinquant médaillé d'or
39:00à Tokyo et porte-drapeau de l'équipe de France paralympique est passé au Club France
39:04pour réagir à cette journée historique pour le triathlon français.
39:07Là, ils ont fait tous les deux une superbe course, les français en général, voilà,
39:11je pense qu'on a vraiment un sport exceptionnel, je pense que là, les gens, ils ont vraiment
39:16découvert toute cette facette et toute cette difficulté de ces trois sports, et franchement
39:20Cassandre et Léo, ils ont vraiment mis la barre très haute, c'est historique, on n'avait
39:24jamais eu de médaille olympique de triathlon, donc c'est un grand jour pour le triathlon
39:28français.
39:29Bien sûr qu'ils avaient des profils pour ramener ces médailles, maintenant c'est toujours
39:32pareil, c'est la course d'un jour, la difficulté du triathlon, voilà, on a toujours peur d'une
39:35crevaison, d'une chute à vélo ou d'un problème mécanique, donc voilà, ils ont géré leur
39:40course de A à Z et les conditions étaient réunies aujourd'hui pour eux et j'en suis
39:44très content pour eux parce qu'ils le méritent, voilà, c'est des acharnés de travail, ils
39:48passent beaucoup de temps, le triathlon c'est ça aussi, c'est beaucoup beaucoup d'heures
39:52à nager, pédaler, courir, donc voilà, c'est une belle récompense pour eux.
39:56Et puis voilà, on savait très bien les qualités pédestres de Cassandre, s'il y avait une
40:00pièce à mettre sur quelqu'un, c'était quand même elle, puisqu'elle est vraiment au-dessus
40:04du lot en course à pied, mais encore une fois, il ne fallait pas non plus avoir le
40:06coup de chaud, et je pense qu'elle a maîtrisé très bien sa course à pied, elle n'est pas
40:09partie trop vite, et au moment où elle part, je pense qu'on le sait tous que c'est fini,
40:13la course elle est gagnée, donc bravo à elle.
40:15Le relais mixte, voilà, on fait partie des favoris, c'est sûr, ne pas avoir de médaille,
40:18ça ne serait pas cool du tout, je pense qu'il faut se méfier, encore une fois, les Anglais
40:24seront forcément au rendez-vous je pense, mais voilà, je leur souhaite d'avoir le
40:29titre olympique, et si ce n'est pas le cas, d'aller chercher au moins une médaille d'argent,
40:33ils ont fait le bronze à Tokyo, il faut essayer de glorifier un peu ça, et d'aller chercher
40:36une médaille un peu meilleure.
40:37Je pense que les Français ont été au rendez-vous ce matin, on a prouvé que la Fédération
40:41Française du Skélaton avait des superbes athlètes, et voilà, ça donne forcément
40:45hâte de prendre le départ de la course, parce que moi j'ai regardé les autres, mais maintenant
40:48ça va être à moi !
40:49La boîte à jeux, c'est déjà bientôt terminé, mais avant de se quitter, comme d'habitude,
40:54on vous donne le programme de demain, ce jeudi 1er août, voilà, il s'affiche devant
40:58vos yeux, un programme chargé encore une fois, on vous a sélectionné quelques épreuves
41:02à ne surtout pas manquer, ça commence dès 7h30, avec le début de l'athlétisme, le
41:0620 km marche, on retrouvera Aurélien Quignon et Gabriel Bordier, un peu plus tard à 10
41:11heures, à 17h38, l'entrée en lice de Sofiane Oumia, notre Français en quart de finale,
41:16et puis, dans la soirée à 20h, le cyclisme du BMX Racing avec nos Français, Jean-Christophe
41:21Daudet, Sylvain André et Romain Mailleux.
41:23Les chances de médailles de demain, ça commencera dans la matinée à 11h50 avec les fleurettistes
41:29par équipe qui affronteront le Canada en quart de finale, elles se sont exprimées
41:33à notre micro il y a quelques jours.
41:34La motivation, où est-ce qu'on la trouve ? Je pense que déjà elle est intrinsèque
41:38à la personne que je suis, je l'ai montré cette année, je ne suis pas abandonnée,
41:42je suis une combattante, j'aime la compétition et j'aime mon sport, donc ça intrinsèquement
41:49je l'aurai avec moi, c'est là où j'arrive le plus à me transcender, c'est toujours
41:53en compétition, et donc réussir à me faire confiance à toutes ces années d'expérience,
42:00c'est là que j'irai puiser en sachant qui je suis, d'où je viens et ce que je veux
42:06faire, je veux vraiment pouvoir donner le maximum, parce que je me répète un peu,
42:12mais voilà, j'irai et on verra comment ça va se dérouler.
42:14Évidemment qu'on se bat tous pour l'or, mais je ne peux pas, jamais je rétrograderai
42:21une médaille plus qu'une autre, on se bat pour les médailles, évidemment que j'ai
42:25envie d'aller chercher l'or, on cherche évidemment la plus haute marche, mais on
42:29jamais on dira qu'une médaille est faite.
42:31D'être capable d'avoir le public avec soi, de montrer au public qu'on a besoin,
42:37moi je sais que j'ai besoin du public, j'ai besoin de cette ferveur et de cet engouement,
42:42on a rarement la chance dans notre sport d'avoir un public à fond, on a un petit
42:46peu le Mazard CIP pour le voir, mais ça a été assez bref, et là je pense que vraiment
42:53c'est ce petit truc en plus qui peut nous porter quand on a un petit coup de moins bien
42:58ou vraiment vivre les émotions encore plus fortes avec eux.
43:02Et un peu plus tôt dans la matinée, à 10h54, l'entrée en lice de Madeleine Malonga,
43:07en moins de 78 kilos, qui rêve de la plus belle des médailles.
43:10Je viens toujours au jeu avec un objectif, même plusieurs objectifs, avant l'objectif
43:18médaille, j'ai d'abord l'objectif de profiter de chaque moment, parce qu'arriver
43:26jusqu'ici ça a été un parcours semi-d'embûche, et d'être à fond, d'être moi-même,
43:31d'être déterminée après pour ma compétition, et je pense qu'en respectant déjà ces deux
43:36objectifs, j'arriverai à mon objectif final qui est de remporter la seule médaille qui
43:41me manque par nom à mon palmarès, l'Eurolympique.
43:44C'est une compétition qui a un nom incroyable, mais en même temps c'est les mêmes filles,
43:49que d'habitude c'est juste le nom qui change, il y a plus de regards qui sont tournés
43:53vers cette compétition, mais c'est les mêmes filles, donc vas-y à fond, ne te prends
43:58pas à la tête, et sois toi-même.
44:01Justement, on vous donne cinq raisons de croire absolument à la médaille d'or de
44:04Madeleine Malonga, déjà elle est médaillée d'argent aux derniers Jeux Olympiques, de
44:09Tokyo elle a fini troisième également aux derniers championnats du monde, et puis aussi
44:13elle a fait un gros travail de préparation mentale pour arriver dans la meilleure des
44:17formes à ces Jeux Olympiques de Paris.
44:20La médaille de ce mercredi 31 juillet à 19h, la France qui compte déjà 22 médailles
44:26au total, 7 en bronze, 9 en argent et 6 en or, il y en a eu une de plus ce matin avec
44:32Cassandre Beaugrand la triathlète, la France qui est quatrième, juste derrière la Chine,
44:36l'Australie et le Japon.
44:38La boîte à Jeux c'est déjà terminé, mais on se retrouve demain à 22h sur Sport en
44:44France, pour une nouvelle émission et toujours plus de médailles françaises, à bientôt.
45:19Abonnez-vous !

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