• il y a 6 mois
L'ancienne présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, était l’invitée de #LaGrandeInterview de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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00:00Et 8h12, bienvenue dans La Matinale.
00:01Merci d'être avec nous tout de suite.
00:03C'est la grande interview.
00:04Laurence Ferrari vous recevez ce matin.
00:05Marine Le Pen, présidente sortante du groupe RN à l'Assemblée nationale.
00:10Marine Le Pen, invitée de la grande interview.
00:11C'est sur CNews et sur Europe 1.
00:13Et c'est votre grande interview sur CNews et Europe 1.
00:31Bonjour Marine Le Pen.
00:32Bonjour.
00:33Merci d'être là ce matin.
00:34Vous avez évoqué hier une possible cohabitation avec Emmanuel Macron en cas de victoire de
00:37votre parti et vos alliés aux législatives, en affirmant notamment que le titre de chef
00:41des armées était honorifique.
00:42Il vous a répondu, depuis Bruxelles, qui sont-ils pour expliquer ce que devrait être
00:46la Constitution ? Quelle arrogance ! Tous les postes sont déjà répartis, ils sont
00:50déjà dans la place.
00:51Il ne faudrait plus aller voter, a-t-il dit ? Que lui répondez-vous ?
00:54Il faut qu'il relise la Constitution.
00:56En réalité, la question était est-ce que Jordan Bardella est allé au-delà de ses
01:01potentiels prérogatifs si les premiers ministres en disant qu'il n'enverrait pas de soldats
01:07sur le terrain en Ukraine ? C'est ça la question.
01:10Et j'ai rappelé que la Constitution permet, évidemment, puisque c'est sa prérogative
01:16au premier ministre, d'envoyer ou de ne pas envoyer de troupes armées.
01:21C'est l'article 20 de la Constitution.
01:24Le gouvernement dispose des forces armées.
01:27C'est ainsi.
01:28Donc toute la Constitution, rien que la Constitution, mais en l'espèce, c'est sur la base de
01:36cette Constitution que j'ai eu l'occasion d'indiquer cela.
01:41Je m'étonne que le président de la République ne le sache pas.
01:44Mais c'est un domaine partagé.
01:46Vous savez bien qu'il en va de l'intervital de la nation.
01:48Que les deux têtes de l'exécutif soient d'accord sur un sujet aussi important.
01:51Non mais madame, ça n'empêche, il n'empêche.
01:53Ça a déjà existé ce désaccord.
01:56Ça a existé en 99.
01:59Lorsque le général Gaye en Côte d'Ivoire a fait un putsch, il y a eu un désaccord
02:05entre Jacques Chirac, qui voulait envoyer des troupes, et Lionel Jospin, Premier ministre,
02:09qui ne voulait pas envoyer de troupes.
02:11On était en cohabitation.
02:12Il n'y a pas eu de troupes parce que, précisément, c'est une prérogative du Premier ministre.
02:16Sur l'arrogance que dénonce Emmanuel Macron, il dit, oui, ils sont déjà dans la place,
02:20il ne faudra plus aller voter.
02:21Vous lui dites quoi ?
02:22Mais c'est tout à fait faux.
02:23Nous sommes toujours extrêmement modestes à l'égard du vote des Français.
02:28Nous savons pertinemment que c'est eux qui doivent décider.
02:30Je leur dis justement, vous avez la possibilité de rompre avec cette politique d'Emmanuel
02:36Macron qui, depuis sept ans, vous fait en souffrir, qui va dans un sens inverse de ce
02:40que vous souhaitez.
02:41Saisissez cette chance, allez massivement voter dès le premier tour, allez massivement
02:46voter au second tour pour donner à Jordan Bardella une majorité absolue qui lui permettra
02:52de constituer un gouvernement et de pouvoir réorienter la politique de la France dans
02:58le sens que vous attendez.
02:59Un mot toujours à propos des armées, parce que c'est très important.
03:02C'est le président qui est le chef des armées et qui incarne la dissuasion nucléaire.
03:05Pensez-vous que cette dissuasion nucléaire doit aussi relever de la compétence du gouvernement ?
03:09Nous sommes, vous savez, extrêmement respectueux des prérogatives du président de la République.
03:16Je le dis très clairement.
03:17Nous sommes d'ailleurs, de manière générale, très respectueux des institutions.
03:21Il a évidemment la prérogative du feu nucléaire.
03:25Mais cette prérogative est accordée au président de la République par la légitimité du peuple
03:31souverain.
03:32Elle ne peut donc en aucun cas être partagée, quelles que soient les circonstances.
03:37Donc il ne faut pas affaiblir notre dissuasion nucléaire ?
03:40Non seulement il ne faut pas l'affaiblir, mais il faut la renforcer.
03:43Car ce qui donne à la France une situation particulière en Europe, je vous rappelle
03:48que depuis le départ de la Grande-Bretagne et de l'Union européenne, la France est le
03:52seul pays à détenir justement la puissance nucléaire.
03:56La question qui sous-tend ces échanges que vous avez avec le président Macron à distance,
04:00c'est la question de l'envoi des troupes françaises en Ukraine.
04:02Le président ukrainien Zelensky se dit convaincu que le nouveau gouvernement français, nommé
04:06à l'issue des législatives, maintiendra son soutien à l'Ukraine face à la Russie.
04:11Est-ce que vous confirmez Marine Le Pen ?
04:12Oui, je crois que Jordan Bardella a été très clair sur ce sujet.
04:14Nous soutenons l'Ukraine face à la Russie.
04:18Nous sommes prêts à apporter à l'Ukraine toutes les aides nécessaires.
04:22Il y a deux limites et le président Zelensky le sait puisque nous avons toujours exprimé
04:29ces limites.
04:30C'est la livraison d'armes de longue portée qui pourrait toucher le territoire russe en
04:36profondeur et faire de la France un pays co-belligérant et c'est l'envoi de troupes
04:41en Ukraine.
04:42Ce qui ne peut pas dire d'ailleurs que Jordan Bardella ne souhaite pas continuer à former
04:47d'ailleurs les militaires ukrainiens, mais pas sur le terrain ukrainien.
04:52En Pologne, comme c'est déjà le cas, ou en France, comme nous l'avons fait, puisqu'il
04:56y a 10 000 militaires ukrainiens qui ont été formés en France depuis le début du conflit.
05:01Marine Le Pen, François Bayrou, qui était notre invité hier à cette place, estime
05:04que c'est une façon pour vous de prendre parti pour la Russie.
05:07Que lui répondez-vous ?
05:08Je trouve que François Bayrou est extrêmement outrancier dans cette campagne, alors qu'il
05:14est en règle générale un homme plutôt modéré.
05:17Je regrette qu'il soit touché par l'hystérisation générale qui marque, il faut bien dire, cette
05:25campagne législative et qui a vu un certain nombre de responsables de haut rang tenir
05:30des propos, parfois tout à fait inadmissibles, comme celui tenu par Jean-Luc Mélenchon, qui
05:36hier a tout de même très tranquillement considéré qu'il était rigolo de dire dans
05:43un slogan un flic mort et c'est une voix en moins pour l'ERN qu'un responsable de
05:50ce niveau, qui envisage d'être Premier ministre de la France, puisse ainsi presque inciter
05:59ou couvrir les agressions qui sont commises à l'égard de nos forces de l'ordre m'apparaît
06:05quelque chose de terriblement inquiétant.
06:08Encore un mot d'Emmanuel Macron qui se trouve à Bruxelles, il a annoncé hier son choix
06:12de reconduire Thierry Breton comme commissaire français, il en a informé ses leaders, leaders
06:17de sa famille politique, une façon de marquer sa prérogative et d'accélérer le calendrier
06:21de la nouvelle Commission européenne.
06:23Vous contestez ce choix ?
06:24Bien entendu.
06:25Emmanuel Macron se projette dans une victoire qu'il ne peut pas obtenir, il ne pourra pas
06:31nommer M.
06:32Breton, il y aura une autre majorité, je le souhaite, je l'espère et je pense que les
06:37Français aussi que celle d'Emmanuel Macron, il y aura donc un autre gouvernement que celui
06:44que nous connaissons et il est de la prérogative du Premier ministre de nommer le commissaire
06:50européen.
06:51Ce n'est pas de la prérogative du Président de la République là non plus et il est évident
06:56que M.
06:57Breton n'a pas défendu les intérêts de la France lors de son mandat.
07:01Très bien, donc ce ne serait pas lui votre choix si votre parti remportait les élections
07:04législatives ?
07:05Je vais pouvoir sans trop m'avancer vous dire que ce ne sera pas le choix de Jordan
07:09Bardella, oui.
07:10Sur votre programme, il y a notamment sur l'immigration la question d'interdire les
07:14postes stratégiques aux binationaux.
07:16Hier soir, un député Rassemblement national, Roger Chudeau, affirmait que les postes ministériels
07:23devaient être occupés par des franco-français.
07:25Il a pris l'exemple de Najat Balou Belkacem, ancienne ministre de l'Education nationale
07:29de François Hollande, en disant que c'était une erreur, que ce n'était pas une bonne
07:31chose pour la République.
07:32Elle voulait notamment permettre, dit-il, l'enseignement de l'arabe à l'école
07:36primaire.
07:37Vous êtes d'accord avec lui ?
07:38Absolument pas.
07:39Je suis un peu estomaqué que notre collègue Chudeau, qui est pourtant inspecteur d'académie
07:42et qui a été en cabinet ministériel auprès du Premier ministre François Fillon, puisse
07:47exprimer un avis qui est un avis qui lui est personnel, mais qui est totalement contraire
07:52en réalité au projet du Rassemblement national.
07:56Vous savez pourquoi il y a quelques années, il existe dans beaucoup de pays une interdiction
08:02de la double nationalité, totale ou partielle d'ailleurs, des pays comme le Japon, comme
08:07le Congo, comme l'Autriche, comme l'Ukraine, comme l'Allemagne jusqu'en juin 2024, notamment
08:15il y avait une interdiction de la double nationalité avec une nationalité extra-européenne.
08:20Donc ce sont des choses qui existent.
08:22Nous avons pu, par le passé, envisager cette solution et j'y ai renoncé.
08:26Moi, j'ai renoncé il y a plusieurs années à cette interdiction, mais j'ai renoncé
08:31parce qu'en réalité, je me suis rendu compte que les binationaux ressentaient comme
08:38une forme de suspicion de déloyauté à l'égard de la France et que je trouvais ça profondément
08:43injuste parce que l'amour que l'on a pour son pays, les sacrifices que l'on est prêt
08:49à faire pour lui ne dépendent pas du fait d'avoir ou de ne pas avoir une double nationalité
08:55et parce que je considérais ça injuste à leur égard, parce qu'il y a énormément
09:00de patriotes fervents qui ont une double nationalité, j'ai souhaité renoncer à cette disposition.
09:08C'est-à-dire qu'il y aura des ministres qui pourront être binationaux et dans l'éventualité
09:14de votre victoire au législatif ?
09:16Bien sûr.
09:17En réalité, la disposition dont vous parliez au début est une disposition qui concerne
09:21que quelques postes extrêmement sensibles dans le renseignement.
09:25C'est déjà le cas, Gérald Darmanin nous a précisé que le patron de DGSE et DGSI
09:30ont été passés au courant.
09:31Mais voilà, vous voyez ? Alors c'est déjà le cas et en réalité, la seule chose que
09:34nous avions voulu faire, mais ça c'est le syndrome du bon élève, c'est donner une
09:38base en réalité légale à ce qui se fait déjà.
09:41On a été beaucoup attaqués là-dessus, c'est assez malhonnête puisque justement
09:45ça existe déjà, mais ça ne concerne qu'une trentaine de postes, pas plus et bien entendu,
09:52ça ne s'applique absolument pas à des postes d'élus ou à quelques autres postes que
09:58ce soit.
09:59C'est le cas de M. Choudeau, qui est un député du RN et qui ne retirait pas son
10:03investiture pour les législatives.
10:04Mais on ne peut pas retirer l'investiture à deux jours, d'abord numéro un, mais je
10:09pense que Jordan Bardella, qui est le président du parti, ne laissera pas les choses en l'état
10:14car encore une fois, il a été, comme moi, extrêmement mécontent que le projet du RN
10:27soit ainsi et par ses propos dénaturé.
10:29Surtout au dernier moment, à deux jours des législatives.
10:31Oui, bien sûr, parce que ça crée encore une fois des interrogations qui n'ont pas
10:35lieu d'être.
10:36Donc merci de me permettre de rassurer nos compatriotes binationaux.
10:39Emmanuel Macron, évidemment, a dénoncé la parole désinhibée des derniers jours sur
10:43le racisme ou l'antisémitisme.
10:44Il dit qu'il y a une désolation des esprits et des consciences.
10:46Je ne m'y résous pas à propos des propos de M. Choudeau.
10:50Oui, alors j'ai entendu qu'il a dit que ce propos était ridicule et infamant.
10:54Ridicule, je peux l'entendre, ridicule, je peux l'entendre, encore une fois, infamant,
11:00injuste.
11:01Infamant, il y a toute une série de pays avec lesquels on a des très bonnes relations
11:04qui s'appliquent, mais c'est surtout injuste, comme je vous le disais.
11:08Mais en revanche, ce qui est infamant, c'est la décision qui a été prise par le gouvernement
11:13d'Emmanuel Macron d'interdire la venue des entreprises israéliennes au salon de
11:17la défense Eurosatory.
11:19C'est infamant parce que les propos de M. Choudeau, c'est les propos d'un député,
11:25et qui n'engage que lui.
11:27En revanche, cette décision-là, elle engage la France, elle a été sanctionnée par la
11:32justice et elle vient, encore une fois, du gouvernement français.
11:35Ça, je trouve que c'est infamant.
11:37Emmanuel Macron sous-entend donc que vous êtes un parti raciste et que l'extrême gauche,
11:41la France insoumise, sera un parti antisémite.
11:43Qu'est-ce que vous lui dites ?
11:44Emmanuel Macron est dans l'outrance, précisément.
11:47Il est toujours président de la République.
11:51Il le restera ?
11:52Exactement.
11:53Il le sera toujours demain et donc, il est le président de tous les Français.
11:57Je pense que la manière dont il cherche à insulter, en quelque sorte, ceux qui ne votent
12:03pas pour lui, ne correspond pas à l'idée que je me fais de la posture qui doit être
12:11celle d'un président de la République, qui doit, en toutes circonstances, rester
12:15le président de tous les Français, y compris de ceux qui ne votent pas pour son camp.
12:21Marine Le Pen, vous avez, ces derniers jours, émis à plusieurs reprises une inquiétude
12:24concernant des manifestations dans les rues, dans le cas où votre parti européen obtiendrait
12:29la majorité des voix à l'Assemblée nationale.
12:32Vous craignez une contestation du vote, y compris dans la rue ?
12:35Oui, parce que je m'aperçois qu'en réalité, l'extrême gauche qui se drape de l'un blanc
12:42est le courant politique qui refuse de se soumettre à la démocratie.
12:49Ce sont des gens qui, en permanence, viennent attaquer des meetings, viennent attaquer
12:53des conférences de presse de leurs adversaires et semblent vouloir contester par la violence
12:58les résultats d'une élection démocratique.
13:01Ça devrait entraîner une condamnation unanime de toute la classe politique, de toute la
13:07classe médiatique, donc j'espère que ça ne sera pas le cas, mais autant on peut organiser
13:12des manifestations avant les élections, mais on ne peut pas organiser des manifestations
13:17où, par la violence, on s'oppose à la volonté du peuple français, ou alors on
13:22se met clairement dans le camp des anti-républicains et des anti-démocrates, nous verrons bien
13:29ce qu'il en sera.
13:30La CGT a notamment appelé à voter contre vous, le syndicat de la magistrature appelle
13:34à résister de l'intérieur en cas de victoire, le pays peut être bloqué ?
13:37Je ne le crois pas, je ne le crois pas, j'ai une grande confiance dans la fonction publique
13:44et dans la haute fonction publique, je pense que, précisément, il y a dans cette fonction
13:50publique des républicains, des gens qui respectent la règle, des gens qui sont loyaux à l'égard
13:59de l'État, alors il y aura peut-être quelques exceptions, mais dans leur immense majorité
14:04je suis absolument convaincue que la haute fonction publique et la fonction publique
14:09respecteront la volonté des Français.
14:12Si les Français Marine Le Pen vous désignent comme vainqueur à l'issue de ces législatives,
14:16vous devrez, Jordan Bardella devra constituer un gouvernement, vous avez déjà des noms
14:19en tête, le gouvernement est prêt ?
14:20Je crois que...
14:21Vous avez des candidatures, beaucoup ?
14:23Oui, je crois que Jordan Bardella est d'ores et déjà extrêmement avancé dans la constitution
14:30de ce potentiel gouvernement, que les Français nous accorderont ou non.
14:35Les postes régaliens sont déjà pourvus ?
14:37Je ne peux pas m'avancer sur ce sujet, je peux vous dire qu'il n'y a aucune inquiétude
14:43à avoir sur ce sujet et qu'il y a effectivement beaucoup de gens qui sont attachés à l'avenir
14:48de notre pays, qui sont conscients que la tâche va être difficile parce que si les
14:52Français nous font confiance, nous arrivons sur un champ de ruines où plus rien ne tient
14:56debout.
14:57L'école ne tient plus debout, la santé ne tient plus debout, l'insécurité est hors
15:00contrôle, l'immigration est hors contrôle, les comptes publics sont hors contrôle, l'éducation
15:06nationale est dans une situation dramatique, donc tout est à reconstruire et il y a effectivement
15:13des profils qui sont des profils en même temps patriotes, compétents, expérimentés
15:19qui nous ont fait savoir qu'ils souhaitaient participer à cette oeuvre de reconstruction.
15:23Qu'allez-vous faire pendant trois ans, Marine Le Pen, si Jordan Bardella s'installe à
15:26Matignon ? Vous serez sur son épaule en permanence ?
15:28Pas du tout.
15:29Je n'ai pas été sur son épaule quand il est président du Rassemblement national,
15:33ce n'est pas pour l'être lorsqu'il est Premier ministre, non, je serai là où je
15:36dois être, à la tête du groupe de députés, parce que dans une cohabitation, le Premier
15:41ministre, il ne tire pas sa légitimité de la nomination du président, il tire sa légitimité
15:47du vote des Français et ce vote des Français, c'est précisément cette majorité absolue
15:51que je souhaite à l'Assemblée nationale et donc nous soutiendrons le gouvernement et
15:57nous lui permettrons de réorienter la France dans le sens que les Français souhaitent.
16:02Une éventuelle victoire du Rassemblement national aux législatives auberterait-elle
16:05vos chances pour 2027, Marine Le Pen ?
16:07Et pourquoi donc ? Je ne vois pas pourquoi, en l'occurrence non, au contraire, on va pouvoir
16:13démontrer aux Français que nous respectons les engagements que nous avons pris à leur
16:19égard et que nous allons tenter, encore une fois, de mettre en œuvre le plus rapidement
16:28possible les mesures qui vont pouvoir leur donner de l'oxygène dans le domaine du pouvoir
16:34d'achat et enfin juguler l'insécurité, enfin juguler l'immigration que nous subissons
16:44de plein fouet depuis maintenant des années.
16:46Marine Le Pen était notre invitée ce matin sur CNews Europe.
16:48Merci beaucoup d'être revenue.

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