• il y a 3 mois
Julien Aubert, vice-président Les Républicains, était l'invité de BFMTV ce lund soir, au lendemain du premier tour des élections législatives anticipées.

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Transcription
00:00Moi je pense qu'à partir du moment où le RN présenterait un programme de droite, la droite, si elle est d'accord avec, je dirais, un certain nombre d'axes programmatiques, devrait assumer, mais que c'est un débat...
00:11Donc ça ne vous choquerait pas s'il y a un programme bien défini de gouverner avec l'ORN ?
00:16Moi si vous voulez...
00:17Qu'on comprenne bien.
00:18Par rapport à l'histoire du RN, c'est quelque chose de très compliqué dont j'essaye de faire abstraction.
00:23Sur le fond, je pense que nous sommes de droite, et que par conséquent, il y a 35% des Français, dont une partie de nos anciens électeurs, qui souhaitent que certaines idées soient appliquées.
00:33On ne va pas se dire de gauche, parce que c'est le RN.
00:36Vous pourriez être ministre ?
00:38Non.
00:39À titre personnel ?
00:40Oui.
00:41Non.
00:42Et pourquoi ?
00:43Parce que vous en avez les aptitudes, ce qui n'est pas le cas seulement de membres du groupe LR.
00:50Il y a des raisons qui tiennent au fait que si j'avais voulu le faire, je serais parti aux législatives dans le cadre d'un accord.
00:55Mais ensuite, parce que je pense qu'on doit faire de la politique dans la clarté, pas avec des débauchages.
00:59Moi, je ne connais pas Marine Le Pen. J'ai échangé une fois avec Marine Le Pen dans ma vie.
01:02C'est pour lui dire, Madame, à quel étage vous allez ?
01:04Elle m'a dit, répondu, au troisième étage.
01:06Et je ne connais pas Jordan Bardella. Je ne l'ai jamais rencontré.
01:08Donc les gens, si vous voulez, qui vous disent, moi je suis capable de suivre des gens, je ne les connais pas.
01:13Et sur le programme, à part l'immigration, où je vois à peu près où on va, le reste, je ne sais pas non plus.
01:19Sur l'économie, au fur et à mesure du déroulement de la campagne, il se rapprochait des thèses de LR à une grande vitesse.
01:27Oui, il est plus libéral.
01:28Trop libéral pour vous.
01:30Pas vous.
01:31Il se trouve que si vous voulez, moi, je suis pour les services publics.
01:34Je pense qu'il y a une attente sociale des classes populaires sur les retraites, la réforme des retraites.
01:39Je parlais économie.
01:42Oui, les retraites font partie de l'économie.
01:44Bien entendu.
01:46Il y a des noms qui circulent et le vote peut circuler.
01:52Le vote peut circuler, c'est toujours très flatteur.
01:54Mais je crois que le pays est vraiment au bord du gouffre.
01:59Donc si on doit avoir une majorité, il faut le faire sur des conditions claires.
02:03Mais ça passe d'abord par un débat à l'intérieur des Républicains.
02:06C'est ce que j'ai toujours dit.
02:07Au lieu de faire traiter ça juridiquement par des magistrats, mettons-nous dans une pièce.
02:12Il y a des gens qui vont être élus députés, d'autres qui vont être élus députés à l'ère historique.
02:16Ces gens-là étaient d'accord, ils étaient dans le même parti avant.
02:19Avant de se diviser, est-ce qu'il n'y a pas matière peut-être à trouver un modus vivendi
02:23et à voir si ensemble, sans vouloir plager le Président de la République,
02:27on ne pèserait pas plus et on ne serait pas une force bien plus importante, je dirais, dans ce nouveau Parlement.
02:32Toutes ces questions sont ouvertes.
02:34Je préférais qu'on les résolve avant d'aller voir les uns ou les autres.

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