• il y a 6 mois
Trois semaines après la dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République, Emmanuel Macron, le dimanche 9 juin dernier, les Français se sont rendus aux urnes pour le premier tour des élections législatives anticipées. Le Rassemblement national est arrivé en tête avec 33% des voix, suivi par le Nouveau Front populaire (28,5%) et la majorité présidentielle (22%). Les Républicains arrivent à la 4e place avec 10,5% des suffrages. Catherine Vautrin a réagi à ces résultats en direct.

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Transcription
00:00Tout simplement, il y a quelque chose d'abord à regarder, c'est à ne pas passer finalement l'ensemble des candidats ensemble pour la République par perte des profits.
00:07Parce que moi, j'entends la majorité est totalement défaite ce soir.
00:10Bernard Sananès, à l'instant, disait que la majorité n'est pas aussi défaite qu'on veut bien le dire.
00:15Vous arrivez troisième.
00:16Peut-être, mais il y a aussi une capacité aujourd'hui à se rassembler et avoir un bloc républicain et démocrate qui correspond aux fondements qui sont les nôtres.
00:28Et très concrètement, je dis aujourd'hui à Clémentine Autain qu'effectivement, Jean-Luc Mélenchon, ça n'est pas notre culture.
00:34Et je crois que c'est important de se le dire.
00:36Et ce que vient d'expliquer le Premier ministre à l'instant, et l'a dit très clairement, c'est qu'effectivement, on regardera dans un certain nombre de circonscriptions
00:44certaines personnalités qui, aujourd'hui, ne correspondent pas aux valeurs républicaines qui sont les nôtres.
00:52On a appris à l'instant qu'Alban Branlon, la candidate de la majorité, se désistait dans la circonscription de François Ruffin, précisément pour faire marge.
00:58Ce qui est un exemple de responsabilité dans une circonscription.
01:02Mais alors dans quelle autre situation vous refuseriez de vous désister ?
01:05Il y a d'autres circonscriptions avec d'autres élus dont on a pu voir, lors du précédent mandat, la façon dont, quelle a été leur attitude.
01:12Et là-dessus, très concrètement, ça mérite effectivement d'être regardé.
01:16Et c'est la raison pour laquelle, ce soir, le Premier ministre dit « Oui, nous prenons nos responsabilités.
01:20Mais nos responsabilités, nous devons les prendre circonscription par circonscription. »
01:24Et je reviens sur ce qui a été dit tout à l'heure, très bien, par ma collègue Prisca Thévenot.
01:30Parce que, là encore, on ne peut pas dire que c'est un cirque.
01:33Quand tout à l'heure, Mme Le Pen parlait du cirque que nous mettions en avant, ce n'est pas un cirque que nous mettons en avant.
01:40C'est très concrètement la menace que peuvent vivre un certain nombre de nos concitoyens, qui sont juste 3,5 millions, d'être à 2 000 Français.
01:47Ça aussi, c'est totalement inacceptable.

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