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Le Rassemblement national est aux portes du pouvoir ce lundi 1er juillet, au lendemain du premier tour des élections législatives. La gauche apparaît comme la principale force en opposition à l'extrême droite et appelle à constituer un front républicain face au risque de l'arrivée de Jordan Bardella à Matignon. Distancé, le camp présidentiel jouera les arbitres dans de nombreuses circonscriptions.

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00:00Guilhem Carayon, bonsoir. Vous présidez les Jeunes Républicains, vous êtes candidat de l'alliance LR-RN dans le département du Tarn, je le rappelle.
00:06Ce front qui se met en place pour vous combattre, que vous disent vos électeurs quand vous les croisez en ce moment ? Est-ce que c'est insupportable pour eux ?
00:15Bonsoir. Oui, que c'est une alliance qui est une honte absolue pour la République entre M. Macron et M. Mélenchon.
00:22Moi, j'appelle les Français à rester libres, à refuser les consignes de vote, à refuser les pseudos barrages républicains qui ne veulent rien dire,
00:30à faire la politique du castor. Je crois que c'est avant tout une trahison pour les électeurs d'Emmanuel Macron, les électeurs centristes,
00:38les électeurs de centre-droit, de centre-gauche, de la gauche républicaine auxquelles nous, on veut lancer un appel pour le second tour.
00:45On a besoin d'eux parce qu'on va être tout proche de décrocher une majorité absolue à l'Assemblée nationale, et c'est cette majorité-là
00:51qui va nous permettre d'agir, d'agir concrètement pour changer la vie des gens, d'agir pour changer leur quotidien.
00:56Et donc, on a besoin d'eux pour transformer l'Essai dimanche prochain.

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